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Présentation du Groupe
Banque Populaire 3
4 Développement durable 85
L’engagement du Groupe Banque Populaire 86
Message du Président 6
Les Ressources Humaines 88
Profil, chiffres clés 2006 et notations 7
L’environnement et la solidarité 94
1
Le mécénat et le sponsoring 100
Gouvernement
d’entreprise
Le conseil d’administration
11
12
5 Éléments financiers 2006 103
Rapport de Gestion 104
Rapport du Président sur les conditions
de préparation et d’organisation du conseil Évolutions récentes et perspectives 132
d’administration 19
États financiers consolidés
Les règles de gouvernance au 31 décembre 2006 134
dans les Banques Populaires 26
Notes et annexes consolidées 142
Les responsables du contrôle des comptes 30
Rapport des commissaires aux comptes
Les mécanismes financiers internes au Groupe 32 sur les comptes consolidés 245
7
Natixis 57
Éléments
3 Activité du Groupe 63
complémentaires
Personne qui assume la responsabilité
265
Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 25 avril 2007 conformément
à l’article 212-13 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération
financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des marchés financiers.
Ce document de référence a été établi par le Groupe Banque Populaire et engage la responsabilité de ses signataires.
Des exemplaires du présent document de référence sont disponibles sans frais auprès
de la Banque Fédérale des Banques Populaires
Le Ponant de Paris, 5, rue Leblanc, 75511 Paris Cedex 15.
Ce document est également disponible sur le site www.banquepopulaire.fr à la rubrique
« Communication financière ».
Message du Président 6
Les 18 Banques Populaires régionales, mères du Groupe et actionnaires de la Banque Fédérale des
la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Banques Populaires. Autonomes, elles exercent tous les métiers
de la bancassurance dans une relation de proximité avec leurs
Coopératif clientèles.
De statut coopératif et profondément ancrées dans la réalité de
leur territoire et de leur domaine d’activité, elles sont les maisons Dimension coopérative
Elle est l’organe central du réseau des Banques Populaires et du Enfin, elle assure à la fois le rôle de contrôle, de stratégie, de
Crédit Maritime Mutuel dit « Crédit Maritime ». Depuis le 2 avril coordination et d’animation de l’ensemble du Groupe Banque
2007, elle est également, conjointement avec la Caisse Nationale des Populaire.
Caisses d’Épargne (CNCE), l’organe central de Natixis.
Dimension fédérale
(1) Natixis a été créé le 17 novembre 2006 lors de l’assemblée générale mixte qui a approuvé notamment l’augmentation de capital par apport en nature, au profit de
Natexis Banques Populaires, d’un ensemble d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (notamment IXIS CIB et IXIS AM) et de la Banque Fédérale des
Banques Populaires, ainsi que la nouvelle dénomination sociale (Natixis se substituant à Natexis Banques Populaires).
(2) La détention par Natixis de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) représentant 20 % du capital de chacune des Banques Populaires et de chacune des Caisses
d’Épargne (à l’exception des Caisses d’Épargne et de Prévoyance de Martinique et de Nouvelle-Calédonie) lui permettra de consolider par mise en équivalence 20 %
des résultats des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.
Fidèle à ses valeurs coopératives fondatrices, le Groupe Banque Le développement international du Groupe est essentiellement
Populaire accorde une place importante à la proximité et l’ancrage porté par Natixis et sa filiale Coface et lui permet d’être présent
régional. Il accompagne dans la durée tous ceux qui entreprennent, dans 71 pays.
en France comme à l’étranger.
Les administrateurs des Banques Populaires impliqués dans la vie
Les Banques Populaires, banques coopératives, s’inscrivent dans économique et sociale de leurs régions représentent ces sociétaires ;
une relation moderne et spécifique avec leurs 7 millions de clients. ils apportent les moyens d’une meilleure compréhension du tissu
Parmi ces clients, 3,2 millions sont sociétaires de leurs banques économique régional et des hommes qui l’animent.
garantissant ainsi leur indépendance et leur donnant les moyens
La présence du Groupe Banque Populaire sur tout le territoire
de se développer.
national est assurée à la fois par les 18 Banques Populaires régionales
et les représentations des autres entités du Groupe.
Les maisons mères du Groupe sont les Banques Populaires. Leurs Le Président représente le Groupe sur le plan national et international ;
administrateurs ont pour mission le contrôle, la surveillance et la il est le garant de sa cohésion et de son identité.
détermination des orientations générales de leur établissement en
Cette organisation de gouvernance, qui s’appuie sur un sociétariat
cohérence avec la stratégie nationale.
de plus en plus vivant, est un facteur clé de succès pour le Groupe
La gouvernance du Groupe Banque Populaire repose sur les principes Banque Populaire et pour chacune des entités qui le compose.
de la coopération. Le conseil d’administration de la Banque Fédérale
des Banques Populaires est le véritable gouvernement du Groupe ;
ses décisions s’imposent au Groupe et à ses composantes.
En 2006, le Groupe Banque Populaire a conforté sa position de banque de détail et pour un tiers de Natixis, maintenant ainsi un
premier plan sur les marchés des professionnels et des entreprises. équilibre traditionnel.
Il a poursuivi avec succès sa démarche de conquête et de fidélisation
La récurrence des résultats dans la banque de détail et la création de
des clients particuliers. Ce qui lui a permis d’obtenir la confiance
Natixis ont renforcé sa solidité financière. Avec 20,4 milliards d’euros
de plus de 400 000 nouveaux clients particuliers, atteignant ainsi
de fonds propres, le Groupe dispose des moyens pour poursuivre
6 250 000 clients. Il intègre un parc total de 2 880 agences.
le développement de ses activités sur son cœur de métier et pour
Le Groupe a enregistré de bonnes performances en 2006, son trouver des relais de croissance en cohérence avec son modèle
produit net bancaire est en hausse de 11 %, pour dépasser les économique.
8 milliards d’euros. Ces revenus proviennent pour deux tiers de la
Le Groupe Banque Populaire se distingue par son engagement Ces positions sur des sujets essentiels pour tous, illustrent de façon
constant dans le développement économique et social. Il a créé concrète l’action du Groupe Banque Populaire. Les nombreuses
plus de 3 000 emplois nets en 2006. Il est leader dans les prêts à la initiatives menées, par ailleurs, en matière de développement durable
création-reprise d’entreprise. Plusieurs entités du Groupe figurent témoignent du caractère actuel et vivant des valeurs coopératives
parmi les premiers acteurs de l’épargne solidaire et confirment ainsi qui nourrissent l’action du Groupe au quotidien.
notre place de leader (Baromètre 2006 - Finansol).
En 2006, le Groupe Banque Populaire a enregistré des l’amélioration de l’efficacité collective grâce notamment au
résultats solides qui traduisent, dans un contexte global potentiel technologique de notre plate-forme informatique
plus difficile, ses positions fortes dans la banque de détail en commune. Nous avons poursuivi l’adaptation de notre réseau
France. Ces performances confirment la pertinence des choix qui compte désormais 18 Banques Populaires régionales
stratégiques mis en œuvre. Avec la création de Natixis (3), et près de 3 000 agences réparties sur l’ensemble du
qui constitue pour lui une étape historique, le Groupe territoire. Le recrutement de 3 000 nouveaux collaborateurs,
Banque Populaire renforce ses positions dans la banque de majoritairement dans le réseau constitue un atout
financement, d’investissement et de services. Cette nouvelle supplémentaire pour notre développement.
dimension va favoriser son développement.
Notre stratégie s’est révélée porteuse cette année encore.
Poursuivant sa stratégie de conquête sur le marché des La pertinence et l’étendue de notre offre commerciale et
particuliers comme sur ceux des professionnels et des le professionnalisme de nos équipes se sont traduits par une
entreprises, notre groupe a enregistré de bonnes performances augmentation sensible du nombre de nos clients. Deux nouveaux
en 2006. Le produit net bancaire a dépassé les 8 milliards partenariats, signés avec l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes
d’euros (4), en hausse de 11 %. Ces revenus proviennent pour dans le domaine des professionnels et avec la Mutuelle des
deux tiers de la banque de détail et pour un tiers de Natixis, Étudiants (LMDE) dans le domaine des particuliers, sont venus
maintenant ainsi un équilibre traditionnel. Le résultat net part du renforcer notre croissance organique. Les investissements
groupe augmente de 14 % à 1,7 milliard d’euros. La récurrence réalisés à l’international commencent à porter leurs fruits, dans
des résultats dans la banque de détail et la création de Natixis les pays de l’Est comme en Afrique. L’année 2007 démarre sous
ont renforcé la solidité financière de notre groupe qui, avec de bons auspices avec la finalisation en avril de l’acquisition
20,4 milliards d’euros de fonds propres, dispose des moyens de 61 % du capital de Foncia, leader des services immobiliers
nécessaires pour poursuivre sa stratégie de développement résidentiels en France mais aussi en Belgique et en Allemagne.
sur son cœur de métier et trouver des relais de croissance en
Avec 3,2 millions de sociétaires et 35 000 collaborateurs (5),
cohérence avec son modèle économique.
notre groupe aborde l’avenir avec détermination et sérénité
Dans la banque de détail, où les Banques Populaires ont dans le respect de ses valeurs coopératives associant la
enregistré en 2006, l’une des meilleures performances de la performance et la responsabilité sociétale. Ouvert sur le
Place avec un produit net bancaire en hausse de 5,3 % hors progrès et l’innovation, le Groupe Banque Populaire continuera
effets de l’épargne logement, notre groupe met en œuvre de privilégier la relation de proximité avec sa clientèle. Je suis
sa stratégie autour de trois axes principaux : la conquête, confiant dans la capacité de notre groupe, entrepreneur par
la fidélisation et l’équipement de la clientèle en particulier nature, à s’adapter aux exigences d’un secteur bancaire en
par des offres d’épargne financière et de bancassurance et pleine évolution dans un monde qui change.
2 880 agences
Présent dans 71 pays (8)
Dans le Groupe
Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net - part du groupe
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros
+ 11 % + 11 % + 14 %
+ 1,1 + 2 pts
20,4 10,5
19,3
8,5
Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net - part du groupe
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros
5 578 1 199
5 257 1 936 2 047 1 095
+ 12 % +8% +9%
109 92 65
97 85 59
Natixis
Gouvernement d’entreprise
Gouvernement Le conseil d’administration 12
Le conseil d’administration auquel il est fait référence (y compris en page 19) est celui de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe
central du Groupe.
Président-Directeur général
Philippe Dupont Président du Groupe Banque Populaire 08 07 1999 / 05 2008
Vice-Présidents
Jean-François Comas Directeur général de la Banque Populaire Côte d’Azur 31 05 2001 / 05 2007
Claude Cordel Président de la Banque Populaire du Sud 23 09 1998 / 05 2008
Jean-Louis Tourret Président de la Banque Populaire Provençale et Corse 08 07 1999 / 05 2009
Secrétaire
Yvan de La Porte du Theil Directeur général de la Banque Populaire Val de France 22 05 2002 / 05 2008
Administrateurs
Christian Brevard Vice-Président délégué de la Banque Populaire d’Alsace 20 12 2000 / 05 2009
Michel Castagné Vice-Président délégué de la Banque Populaire Occitane 27 05 2004 / 05 2007
Jean Clochet Président de la Banque Populaire des Alpes 27 05 2004 / 05 2007
Pierre Delourmel Président de la Banque Populaire de l’Ouest 19 05 2005 / 05 2009
Pierre Desvergnes Président de la CASDEN Banque Populaire 27 05 2004 / 05 2007
Stève Gentili Président de la BRED Banque Populaire 20 10 1999 / 05 2008
Yves Gevin (3)
Directeur général de la Banque Populaire Atlantique 22 02 2006 / 05 2007
Jacques Hausler (4) Directeur général de la Banque Populaire Lorraine Champagne 18 05 2006 / 05 2009
Bernard Jeannin Directeur général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 19 01 2005 / 05 2008
Pierre Noblet Vice-Président délégué de la Banque Populaire Rives de Paris 27 05 2004 / 05 2007
Christian du Payrat (5)
Directeur général de la Banque Populaire du Massif Central 18 05 2006 / 05 2009
Les administrateurs de la Banque Fédérale des Banques Populaires responsabilités et différents établissements du Groupe Banque
sont des dirigeants du Groupe Banque Populaire : Directeurs Populaire.
généraux, Présidents ou Vice-Présidents délégués de Banques
Les Présidents de Banques Populaires exercent ou ont exercé des
Populaires.
responsabilités de premier plan dans des entreprises régionales
Les Directeurs généraux ont une connaissance approfondie du ou nationales, pleinement impliquées dans la vie économique
métier bancaire, auquel ils ont consacré l’essentiel de leur carrière régionale.
professionnelle, en prenant des responsabilités de plus en plus
Ils possèdent une expérience approfondie de la gestion d’une
importantes au sein de grandes entreprises bancaires régionales
entreprise et des interrelations qu’elle implique avec leur
ou nationales.
environnement et notamment les prestataires de ser vices
Ils sont sélectionnés sur une liste d’aptitude dont un critère essentiel financiers.
est la démonstration d’une expérience approfondie dans différentes
Gérant
Sci du 48 rue de Paris
Christian Brevard Vice-Président délégué du conseil Président du directoire
d’administration Bruker Biospin SA
Banque Populaire d’Alsace
Président du conseil d’administration
Natexis Bleichroeder SA
Gérant
Bruker Daltonique Eurl
Administrateur
MAAF Assurances
Président-Directeur général
Routin SA
Brasserie des Cimes
Président
Routin Nord Europe (Copenhague)
Cogérant
Montania
SCI C3 et Houille Blanche
Jean-François Comas Directeur général Administrateur
Banque Populaire Côte d’Azur Natexis Coficiné
Natixis Assurances
Président
SAS Holding Clobia
SAS CPSL
Administrateur
Coface
Natixis Pramex International
SAS Dupleix
Gérant
L’Oasis (SCI)
Transports du Pic Saint Loup (SARL)
Pierre Delourmel Président du conseil d’administration Président-Directeur général
Banque Populaire de l’Ouest Delourmel Automobiles SA
Delourmel Agriculture SA
Président
SAS Ouest Motoculture
SAS Delourmel Jardinage
Directeur général
Bretagri SA
Administrateur
Caisse Régionale du Crédit Maritime Mutuel du Littoral de la Manche
Caisse Régionale du Crédit Maritime Mutuel du Finistère
Administrateur
Parnasse MAIF SA
Natexis Asset Management
Gérant
SARL Inter-Promo
SARL Cours des Roches
Stève Gentili Président du conseil d’administration Président du conseil d’administration
BRED Banque Populaire BRED Gestion
Natixis Pramex International
Vice-Président
Banque Internationale de Commerce - BRED
Administrateur
Bercy Gestion Finances +
BRED Cofilease
Coface
Compagnie Financière de la Bred (COFIBRED)
LFI
Natexis Algérie
Pramex Italia S.R.L.
Gérant
SCI GC2I
Gérant
SCI François de Curel
Cogérant
Segimlor
Cofilor
Administrateur
Natixis Lease
Natixis LLD (Vice-Président)
Natixis Paiements
Gérant
SCI Carteret
SCI Natoal
Christian du Payrat Directeur général Administrateur
Banque Populaire du Massif Central Bicec
Natixis LLD
Président
Proclair SAS
Sopres SAS
Tourret SAS
Administrateur
Lafarge Ciments
Gérant
Tourret Électronique
Proclair Provence
Proclair Rhône Alpes
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Banques Populaires, du Crédit Maritime et de Natixis, et plus
Populaires (BFBP), société anonyme de droit commun depuis le généralement au titre de sa mission de contrôle et de définition
31 mai 2001, exerce un certain nombre de prérogatives légales de la stratégie du Groupe Banque Populaire, considérée sous ses
qui incluent les responsabilités de la Banque Fédérale des Banques différents aspects : développement, rentabilité, sécurité, organisation,
Populaires au titre de sa fonction d’organe central du réseau des informatique…
L’administrateur doit être considéré comme le représentant de verbaux des délibérations sont valablement certifiés par le Président
l’ensemble des actionnaires et se comporter en toutes circonstances du conseil d’administration, un Directeur général délégué ou un
comme tel dans l’exercice de ses fonctions. fondé de pouvoir habilité à cet effet.
9. il édicte, plus généralement, en vue d’assurer les finalités Depuis la constitution de Natixis, le 17 novembre 2006, Natixis est
définies à l’article L. 511-31 du code monétaire et financier, censeur de droit.
les prescriptions internes de caractère général s’imposant à
Les censeurs autres que Natixis sont nommés pour une durée de
l’ensemble des Banques Populaires ;
trois ans, prenant fin à l’issue de la réunion de l’assemblée générale
10. il arrête le budget annuel de la Société et fixe les règles de calcul ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice
des cotisations dues par les Banques Populaires affiliées ; écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expirent leurs
fonctions.
11. il arrête le bilan et les comptes annuels de la Société ;
Le conseil d’administration peut, entre deux assemblées générales,
12. il examine les comptes consolidés du Groupe Banque
procéder à des nominations à titre provisoire. Ces nominations sont
Populaire ;
soumises à la ratification de la plus prochaine assemblée générale
13. il adopte le règlement intérieur du conseil. ordinaire.
Toutefois, doivent réunir les deux tiers des voix des administrateurs Les censeurs désignés par l’assemblée générale ordinaire sont
présents, les décisions ci-après : rééligibles ; Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision
de l’assemblée générale.
■ l’ouverture du capital à un tiers par voie d’augmentation de capital
de la Société ; Les censeurs ont pour mission, sans que cela entraîne immixtion ou
interférence dans la gestion de la Société, de veiller au respect des
■ la fusion de deux ou plusieurs Banques Populaires, la cession
missions assignées à la Société et notamment de celles prévues par la
totale ou partielle de leur fonds de commerce ainsi que leur
loi. Natixis exerce plus spécifiquement les droits qui lui sont reconnus
dissolution ;
par les statuts de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
■ la création d’une nouvelle Banque Populaire ;
Ils sont convoqués aux séances du conseil d’administration et
■ la radiation d’une banque affiliée ; prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans toutefois
que leur absence puisse nuire à la validité de ces délibérations.
■ l’adoption et la modification du règlement intérieur du conseil ;
Le conseil d’administration peut rémunérer les censeurs par
■ le changement de modalité d’exercice de la Direction générale.
prélèvement sur le montant des jetons de présence alloués par
Le conseil d’administration peut décider la création de comités chargés l’assemblée générale à ses membres.
d’étudier les questions que lui-même, ou son Président, soumet, pour
avis à leur examen. Il fixe la composition et les attributions des
comités qui exercent leur activité sous sa responsabilité. La création, Présidence-Direction générale
les règles de fonctionnement et, le cas échéant, la rémunération de
ces comités sont décidées par le conseil à la majorité simple des Le Président du conseil d’administration représente le conseil
voix des membres présents. d’administration. Il organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il
rend compte à l’assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement
Les décisions du conseil d’administration prises dans le cadre de des organes de la Société et s’assure, en par ticulier, que les
la mission de la Société d’organe central du réseau des Banques administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. La limite
Populaires sont précédées d’une consultation de Natixis. Afin de d’âge du Président est fixée à soixante-cinq ans.
permettre l’organisation de cette consultation, le Président du conseil
d’administration transmet à Natixis, avant la date prévue pour la Le Président du conseil d’administration assume sous sa responsabilité
réunion du conseil d’administration, le projet de décisions ainsi que la Direction générale de la Société. Il est investi des pouvoirs les plus
l’ensemble des informations communiquées aux administrateurs. Le étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il
cas échéant, il appartient au Président du conseil d’administration de exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve
transmettre aux administrateurs, avant la date prévue pour la réunion de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées générales
du conseil d’administration, les observations faites par Natixis. ou qu’elle réserve spécialement au conseil d’administration ou qui, à
titre de dispositions d’ordre interne, relèvent de ce dernier en tant
Dans l’hypothèse où l’avis donné par Natixis ne serait pas suivi que relatifs aux compétences d’organe central de la Société et tels
par le conseil d’administration, Natixis pourra demander, dans un qu’énumérés plus haut.
délai de trois jours à compter de la date de réunion du conseil
d’administration, à ce que la décision concernée fasse l’objet d’une Par ailleurs, dans ses fonctions de Directeur général, le Président
seconde délibération. Cette seconde délibération interviendra au représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société
plus tôt 15 jours après l’adoption de la première décision. est engagée même par les actes du Président qui ne relèvent pas
de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que
l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu
Censeurs des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts
suffise à constituer cette preuve.
L’assemblée générale ordinaire peut nommer des censeurs dont le
Enfin, le conseil d’administration, sur la proposition de son Président,
nombre ne peut excéder cinq. Les censeurs sont choisis parmi les
peut nommer, pour l’assister, un ou plusieurs Directeurs généraux
actionnaires ou en dehors d’eux.
délégués, sans que le nombre de ceux-ci puisse dépasser cinq. L’étendue
et la durée des pouvoirs conférés au(x) Directeur(s) général(aux)
délégué(s) sont déterminés par le conseil d’administration en accord Les séances durent en moyenne quatre heures (nonobstant celle
avec son Président. Les Directeurs généraux délégués disposent à qui se tient après l’assemblée générale pour élire le bureau du
l’égard des tiers des mêmes pouvoirs que le Président dans l’exercice conseil).
de sa fonction de Directeur général. Le (ou les) Directeur(s)
Elles comprennent systématiquement un point sur l’activité du
général(aux) délégué(s) ne peu(ven)t demeurer en fonction au-delà
Groupe Banque Populaire et de la Banque Fédérale des Banques
de la date de son (leur) soixante-cinquième anniversaire.
Populaires depuis la dernière séance ainsi qu’un point sur les
questions d’actualité concernant l’exercice du métier bancaire.
Élection du Président du conseil Le conseil arrête les comptes semestriels et annuels de la Banque
d’administration Fédérale des Banques Populaires ainsi que les comptes consolidés
du Groupe Banque Populaire. L’activité et les résultats de Natexis
Le règlement intérieur (article 2) rappelle que d’après l’article 11 Banques Populaires, et de Natixis, depuis le 17 novembre 2006, lui
des statuts de la Banque Fédérale des Banques Populaires « le sont également présentés.
conseil d’administration élit, à la majorité simple de ses membres,
un Président qui exerce ses fonctions pendant la durée de son Il participe directement à la définition de la politique et des orientations
mandat d’administrateur » et que « le Président est rééligible ». stratégiques du réseau et du Groupe Banque Populaire.
Le quorum nécessaire pour la validité de l’élection est mentionné Un compte rendu détaillé des travaux du Comité d’Audit et des
également dans les statuts (article 12, à savoir la moitié au moins Risques Banque Fédérale et Groupe est effectué devant le conseil
des membres du conseil) ainsi que la majorité requise pour quatre fois par an. Il donne lieu à débat. Le conseil prend, à cette
l’élection (même article, à savoir la majorité des voix des membres occasion, les décisions qu’il juge utile sur proposition du comité.
présents).
Un dossier est adressé aux membres du conseil huit jours environ
Le Président du conseil d’administration de la Banque Fédérale des avant la tenue de ses réunions.
Banques Populaires porte le titre de Président du Groupe Banque
Populaire. Chaque séquence du conseil peut donner lieu à un débat ;
les membres du conseil s’attachent à poser des questions aux
rapporteurs des dossiers qui lui sont présentés ainsi qu’aux membres
Modalités d’exercice de la Direction générale du comité d’état-major du Groupe Banque Populaire (Président,
Directeurs généraux délégués de la Banque Fédérale des Banques
Le Président du conseil d’administration de la Banque Fédérale Populaires), systématiquement présents au conseil.
des Banques Populaires assume sous sa responsabilité la Direction
Un relevé des décisions prises est envoyé dans les trois jours ouvrés
générale de cette dernière. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de
suivant le conseil à l’ensemble des dirigeants du Groupe Banque
l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément
Populaire, avec un compte rendu synthétique de sa précédente
aux assemblées générales ou qu’elle réserve spécialement au conseil
réunion.
d’administration ou qui, à titre de dispositions d’ordre interne,
relèvent de ce dernier en tant que relatifs aux compétences d’organe Un procès-verbal exhaustif des séances du conseil d’administration
central de la Banque Fédérale des Banques Populaires. est rédigé. Il conserve trace des débats qui se sont instaurés, des
prises de position et des questions posées. Il est communiqué
Dans ses fonctions de Directeur général, il représente la Banque
exclusivement aux membres du conseil.
Fédérale des Banques Populaires à l’égard des tiers. Le conseil
d’administration, sur la proposition de son Président, peut nommer, Il est à noter que, jusqu’au 17 novembre 2006, date de la création
pour l’assister, un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, sans de Natixis, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
que leur nombre puisse dépasser cinq. des Banques Populaires et celui de Natexis Banques Populaires
comportaient onze administrateurs communs. Depuis cette date,
le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Organisation des travaux du conseil Populaires et le conseil de surveillance de Natixis comportent cinq
d’administration titulaires communs.
Cette opération historique pour le Groupe Banque Populaire a été Lors de cette même séance, ont été présentés les résultats de
évoquée lors de dix conseils d’administration au long de l’année, l’enquête sur le fonctionnement du conseil d’administration réalisée
quatre séances du conseil lui ayant été intégralement consacrées : auprès de ses membres qui avaient tous répondu.
■ celle du 12 mars 2006 pour la première présentation au conseil Il a également suivi les recommandations de son Comité des
du projet, de ses motivations et de ses implications ; Rémunérations dans sa séance du 6 décembre 2006.
■ celle du 13 avril 2006 présentant notamment l’avancement des Il a approuvé en octobre la fusion-absorption de la Banque Populaire
travaux de valorisation ; Occitane par la Banque Populaire Toulouse-Pyrénées.
■ celle du 28 mai 2006 qui a explicité un certain nombre de points
techniques relatifs à l’opération ;
Délibérations du conseil d’administration
■ et celle du 14 septembre qui a approuvé notamment le protocole
d’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement et les traités Le règlement intérieur de la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’apports à la Banque Fédérale des Banques Populaires. précise par ailleurs le mode de délibérations du conseil ; elles font
l’objet de votes formels, en ce qui concerne tant l’approbation
Le protocole d’accord avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne des comptes, du budget, des résolutions à présenter à l’assemblée
et le pacte d’actionnaire de Natixis ont été soumis à l’approbation générale que plus généralement les sujets d’importance stratégique
du conseil d’administration dans sa séance du 2 juin 2006. pour lesquels le Président saisit le conseil.
Le conseil a examiné d’autres sujets stratégiques concernant
le Groupe Banque Populaire. Au cours de la première séance
de l’année, il a approuvé l’intégralité du Plan Stratégique Groupe Bureau du conseil d’administration
2006-2008 qui avait mobilisé l’ensemble des dirigeants au cours Le bureau du conseil comprend, outre le Président du conseil, trois
de l’année 2005. Vice-Présidents, dont deux sont issus du collège des Présidents, et
Lui ont également été soumis : un de celui des Directeurs généraux, ainsi qu’un secrétaire issu du
collège des Directeurs généraux. Il est rappelé par le règlement
■ le partenariat du Groupe Banque Populaire avec la Mutuelle Des intérieur que le bureau n’est pas une instance décisionnelle mais que
Étudiants ; le Président peut néanmoins le réunir lorsqu’il souhaite l’informer ou
■ le par tenariat avec l’ADIE par lequel les Banques Populaires le consulter dans le cadre de l’exercice de ses pouvoirs propres.
solliciteront leurs sociétaires pour devenir tuteurs de créateurs
d’entreprises financés par l’ADIE ;
Administrateurs indépendants
■ plusieurs opportunités de développement dans l’activité de banque
de détail à l’international ; La notion d’administrateur indépendant, telle que définie par le
rapport Bouton, n’est pas adaptée au cas de la Banque Fédérale
■ la stratégie de sponsoring sportif du Groupe Banque Populaire.
des Banques Populaires. En effet, s’agissant de l’organe central d’un
Des dossiers techniques lui ont également été soumis pour leur groupe coopératif, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
approbation comme : des Banques Populaires doit être composé de représentants des
Banques Populaires, actionnaires de la Banque Fédérale des Banques
■ le Plan d’Action Commerciale et Communication 2007 ;
Populaires (à hauteur de plus de 99 % au 31 décembre 2006), en
■ la modification des statuts types des Banques Populaires en vue leur qualité d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale
de l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement ; des Banques Populaires de par la loi.
■ la réponse à la lettre de suite de la Commission Bancaire sur la Pour autant, statutairement, on observe que les administrateurs ne
gestion de bilan dans le Groupe Banque Populaire ; sont pas des Banques Populaires en tant que telles, mais bien des
personnes physiques. Bien que personnalités issues des Banques
■ l’avancement du projet Bâle II dans l’ensemble du Groupe Banque
Populaires (Présidents et Directeurs généraux), elles ne siègent
Populaire.
pas en qualité de représentants de leur Banque mais au titre du
Lui ont été présentés les comptes rendus du Comité d’Audit et gouvernement du Groupe Banque Populaire et des compétences
des Risques Groupe, et notamment celui du 20 juin 2006 consacré dévolues à ce titre à la Banque Fédérale des Banques Populaires
au rapport 97-02 et au système de contrôle interne du Groupe par la loi.
Banque Populaire.
Le conseil a approuvé les comptes annuels et semestriels de la Banque Règles de déontologie
Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire,
après avoir entendu le rapport du Comité des Comptes. Le règlement intérieur (ar ticle 12) appelle l’attention des
Dans sa séance du 22 février 2006, le Président a présenté au conseil administrateurs sur la législation relative aux opérations d’initiés
son rapport sur les conditions de préparation et d’organisation du compte tenu des informations confidentielles qu’ils seraient amenés
conseil d’administration et sur les procédures de contrôle interne. à connaître en raison de leurs fonctions d’administrateurs de la
Banque Fédérale des Banques Populaires sur des filiales cotées du
Groupe Banque Populaire.
Comités consultatifs
(1) Se reporter au paragraphe «Rémunération des mandataires sociaux» pour les montants individuels des versements versés à ce titre aux administrateurs.
Enfin, il a la faculté de rencontrer les autres personnes qui, à un titre ou Le Comité d’Audit et des Risques Groupe
à un autre, participent à l’élaboration des comptes ou à leur contrôle. (CARG)
À compter du 1er janvier 2007, le Directeur financier et le Directeur
de l’Inspection générale assistent aux séances de plein droit. Outre le Comité des Comptes et le Comité des Rémunérations,
il existe au sein de la Banque Fédérale des Banques Populaires un
Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG) dont la mission est
Le Comité des Rémunérations définie par l’article 10 du règlement intérieur de la Banque Fédérale
des Banques Populaires, institué en application des pouvoirs d’organe
Ce comité est chargé, hors la présence des intéressés, de proposer au
central dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est investie
conseil tous sujets relatifs au statut personnel des mandataires sociaux,
par l’article L.511-31 du code monétaire et financier.
notamment leurs conditions de rémunération et de retraite.
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Le Président du conseil d’administration peut également, avant de
Populaires, en novembre 2002, a également institué un Comité
saisir le conseil d’administration, demander au comité de l’assister
d’Audit et des Risques uniquement dédié à la Banque Fédérale des
dans l’étude de toute question relative au statut personnel des
Banques Populaires.
mandataires sociaux du Groupe Banque Populaire, touchant à la
politique générale de rémunérations ou des retraites. Le CARG tient quatre séances annuelles pour examiner –
conformément à la réglementation bancaire – les rapports relatifs
Au cours de l’année 2006, le Comité des Rémunérations du Groupe
à la mesure et surveillance des risques et l’évaluation du système de
Banque Populaire, présidé par le Président Philippe Dupont, s’est
contrôle interne du Groupe Banque Populaire. Il assure la surveillance
réuni pour faire le point sur les rémunérations des dirigeants du
globale des risques, a posteriori tout autant que prospective et
Groupe Banque Populaire, ainsi que le définit sa mission. Tous les
indépendante sur la base d’un reporting normalisé et périodique
membres étaient présents.
des risques de contrepartie (sectoriels et géographiques selon ses
Après un examen des rémunérations effectives des mandataires trois composantes, interbancaire, souveraine et clientèle), ainsi que
sociaux des Banques Populaires régionales et de la Banque Fédérale des risques de taux, de liquidité et opérationnels. Il examine les
des Banques Populaires, au titre de l’année 2005, les propositions stratégies globales de risques, les limites et les systèmes de contrôle
pour l’année en cours ont été élaborées ; elles ont été diffusées interne. Au vu de ces constats, il propose au conseil d’administration
ensuite aux dirigeants des Banques Populaires régionales pour être toute décision de nature prudentielle applicable à l’ensemble des
validées par les comités de rémunérations régionaux. établissements du Groupe Banque Populaire.
Au cours de plusieurs séances de travail, le comité a réexaminé les ■ Le CARG tient deux séances annuelles pour examiner les rapports
critères permettant de déterminer la partie fixe et la partie variable de relatifs à la mesure et surveillance des risques et l’évaluation
la rémunération des mandataires sociaux des Banques Populaires. du système de contrôle interne de la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
En ce qui concerne les critères qui déterminent le niveau de la partie
fixe, ceux-ci au nombre de trois, demeurent inchangés : ■ Le CARG est présidé par le Président du Groupe Banque
Populaire. Il comprend les quatre membres du bureau ainsi que
■ le niveau du Produit Net Bancaire ; les deux membres du Comité des Risques de Crédit Groupe
■ la mobilité dans la fonction ; issus du conseil d’administration. Natixis est membre de droit
depuis la constitution de Natixis le 17 novembre 2006. Y assistent
■ et l’ancienneté dans la fonction. également les Directeurs généraux délégués de la Banque
Pour 2006, la part variable reste déterminée à partir des résultats Fédérale des Banques Populaires, le Directeur de l’Inspection
et des performances portant sur : générale Groupe, le Directeur des Risques et le Directeur de
la Conformité de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
■ le Produit Net Bancaire ; Lorsque le CARG examine les rapports relatifs à la Banque
■ le coefficient d’exploitation ; Fédérale des Banques Populaires, il siège hors la présence des
mandataires sociaux (Président-Directeur général et Directeurs
■ la rentabilité des fonds propres. généraux délégués). Peut être invité aux séances tout expert ou
En outre, à partir de 2007, une seconde partie de rémunération responsable opérationnel d’un établissement du Groupe Banque
variable sera mise en place et prendra en compte la contribution Populaire si la situation le requiert.
des mandataires sociaux des Banques Populaires régionales en tant ■ À compter du 17 novembre 2006, date de constitution de Natixis,
que dirigeants du Groupe Banque Populaire, notamment au regard le CARG examine les relations opérationnelles et financières
de la réalisation du Plan Stratégique Groupe. existant entre Natixis et les Banques Populaires, compte tenu de
la participation de Natixis au capital des Banques Populaires.
■ Les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des membres
présents. Les comptes rendus du CARG sont présentés au conseil
d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires
qui délibère.
Nombre de séances
Comités Président Membres Taux de présence en 2006
Les Banques Populaires, banques coopératives, mettent naturellement Bien avant la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations
leurs clients sociétaires, au cœur de leur organisation. Leurs conseils économiques, les Banques Populaires avaient déjà optimisé l’efficacité
d’administration sont composés d’administrateurs qui sont des clients de l’action de leurs organes d’administration et de direction en
sociétaires parmi d’autres. La prévention des conflits d’intérêts séparant les fonctions de stratégie et de contrôle de celles de leur
concernant leurs administrateurs, dans le domaine des crédits, est mise en œuvre et de la gestion opérationnelle, par la dissociation
assurée par le Comité des Risques de Crédit Groupe. des fonctions de Président et de Directeur général.
Les conseils d’administration, tiennent leur légitimité des sociétaires, excéder la limite d’âge statutaire fixée à l’issue de l’assemblée
personnes physiques et morales, parmi lesquels sont élus les générale d’approbation des comptes annuels tenue dans l’année
administrateurs. Les sociétaires sont réunis en assemblée générale, de son soixante-huitième anniversaire.
temps fort de la vie sociétariale, avec ce qu’il implique en termes
Le conseil nomme, sur proposition de son Président, un Directeur
de large participation, d’informations dispensées, de transparence,
général, choisi en dehors de ses membres, pour un mandat de cinq
de pédagogie et de dialogue.
ans renouvelable, dans la limite de son soixantième anniversaire ; à
Le conseil d’administration est l’instance collégiale qui représente compter de son soixantième anniversaire, la durée de son mandat est
collectivement l’ensemble des sociétaires et auquel s’impose d’un an sans que cette durée puisse excéder la limite d’âge statutaire
l’obligation d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de fixée à la date de son soixante-cinquième anniversaire.
l’entreprise coopérative Banque Populaire.
Le conseil institue un règlement intérieur qui régit notamment
Les administrateurs n’ont de pouvoirs que collégialement au sein du l’organisation des séances et des travaux du conseil et des comités
conseil d’administration. Ils ne détiennent aucun pouvoir de gestion consultatifs.
individuellement.
Sur proposition du Président, le conseil d’administration institue des
comités consultatifs dont il fixe la composition. Il s’agit :
Déontologie de l’administrateur ■ d’un Comité d’Audit et des Risques ;
Chaque administrateur doit se considérer comme le représentant ■ d’un Comité des Comptes.
de l’ensemble des sociétaires et se comporter comme tel dans Ces deux comités peuvent être regroupés en un seul, suivant le choix
l’exercice de sa mission. du conseil, sous l’appellation générique de Comité d’Audit.
Il doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires, Ces comités ont pour mission :
être assidu aux réunions du conseil, et de l’assemblée générale. Des
actions de formation sont organisées à son attention en tant que 1. d’examiner, conformément à la réglementation bancaire, sur une
de besoin. base sociale et consolidée, les principaux enseignements tirés
de la surveillance des risques, les résultats du contrôle interne
S’agissant des informations non publiques acquises dans le cadre et les principales conclusions des missions d’inspection ;
de ses fonctions, il est non seulement tenu à une obligation de
confidentialité mais aussi astreint au secret professionnel. 2. d’analyser les comptes ainsi que les documents financiers
diffusés par la banque à l’occasion de l’arrêté des comptes
Les administrateurs membres des comités consultatifs sont tenus au et d’approfondir certains éléments avant qu’ils soient présentés
respect des mêmes devoirs que ceux imposés aux administrateurs : au conseil.
devoir de loyauté, de diligence, de compétence, d’assiduité, d’obligation
de confidentialité et de respect du secret professionnel. Par ailleurs, le conseil d’administration peut instituer deux autres
comités :
L’administrateur contribue plus généralement à la promotion
de l’image de la Banque Populaire dans l’environnement socio- ■ un Comité des Rémunérations chargé (hors la présence des
économique régional. Il a un rôle actif de prescription. intéressés) de proposer au conseil toutes questions relatives au
statut personnel des mandataires sociaux. Les propositions du
comité doivent s’inscrire dans le cadre de la politique du Groupe
Fonctionnement du conseil d’administration en matière de rémunérations des dirigeants ;
Le conseil d’administration élit en son sein son Président pour un ■ un Comité « Politique de Sociétariat ». Il est chargé de faire des
mandat de trois ans renouvelable, sous réserve que cette durée propositions relatives au développement et à l’animation du
n’excède pas celle de son mandat d’administrateur et dans la limite sociétariat (accroissement régulier du nombre des sociétaires,
de son soixante-cinquième anniversaire ; à compter de cette date, division et répar tition équilibrée du capital, politique de
la durée de son mandat est d’un an, sans que cette durée puisse communication, d’engagement coopératif local…).
Compétences du conseil d’administration ■ Le conseil est également informé des dispositions prises en matière
de gestion des risques opérationnels (informatiques, comptables,
fraudes internes ou externes, procédures, risques d’environnement
Les stratégies et la structure organisationnelle juridique).
Le conseil d’administration est responsable de la définition de la ■ Il formule des objectifs en matière de contrôle interne et de
stratégie et de la politique générale de la banque, en cohérence avec maîtrise des risques, après analyse de ces différents reportings,
la stratégie et la politique du Groupe Banque Populaire. en particulier dans le cadre de l’examen des rapports prescrits
Concrètement, il définit les politiques stratégiques essentielles, sur par la réglementation.
propositions concertées du Président et du Directeur général et il Les résultats des contrôles sur place diligentés tant par la Banque
en contrôle périodiquement la mise en œuvre dans leurs aspects Fédérale des Banques Populaires que par la Commission Bancaire
fondamentaux de développement, de rentabilité, de sécurité, en et les autres régulateurs lui sont présentés pour débat. Le conseil
adéquation avec les moyens déployés. s’assure du suivi des recommandations issues de ces contrôles ; il
lui appartient de prendre sans tarder les mesures et dispositions
La maîtrise des risques correctrices que peut appeler, le cas échéant, la préservation des
équilibres financiers et économiques de la banque et, par conséquent,
Il veille à la maîtrise des principaux risques encourus (dont le
la préservation de sa compétitivité.
risque de non-conformité) par la banque, et s’assure de la qualité
et la fiabilité du système de contrôle interne, conformément à la Plus généralement, le conseil s’assure que les contrôles sont suffisants
réglementation prudentielle (règlement 97.02). et procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
■ S’agissant de la politique des crédits, il en définit les orientations
générales, en fixe les limites prudentielles (division des risques, La politique de rémunération du capital
répartition, rapport avec les fonds propres…), indique les seuils Le conseil fixe le taux de rémunération du capital constitué par les
des engagements relevant de sa compétence, veille au respect des parts sociales et les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
procédures relatives à la compétence du Comité d’Audit et des souscrits par Natixis. Ce taux doit être compatible avec les dotations
Risques Groupe (CARG) institué à la Banque Fédérale des Banques aux provisions et aux réserves indispensables à la couverture des
Populaires, suit l’évolution des engagements par l’information risques et aux moyens de développement de la banque. Le taux de
régulière qui lui est donnée globalement sur les dossiers relevant rémunération des parts sociales est fixé dans la limite du plafond légal
dudit comité comme sur l’ensemble du portefeuille. de l’intérêt aux parts sociales. La rémunération des CCI, déterminée
■ Il fixe les limites globales des autres gros risques financiers au regard conformément aux pratiques de marché, est réglementairement au
de la capacité de la banque à absorber les pertes potentielles, moins égale à celle versée aux parts sociales.
surveille le respect de ces limites et le niveau des risques, par Le conseil décide des incorporations de réserves au capital social
l’information régulière qui lui est donnée en la matière. en veillant au respect de leur caractère exceptionnel.
Le Président est l’un des deux dirigeants responsables au sens du code conseil : fixation de la rémunération des dirigeants, fixation et
monétaire et financier. À ce titre, il est l’un des deux interlocuteurs répartition des indemnités de présence dont le montant maximum
privilégiés des autorités bancaires et doit disposer, pour accomplir sa est voté par l’assemblée générale, information du conseil sur les
mission, d’une vision d’ensemble de l’activité de la banque. conventions libres et les conventions réglementées.
Du fait de la dissociation des fonctions, il n’assume pas la responsabilité Il organise et dirige les travaux du conseil dont il rend compte
de la Direction générale. Il n’est pas le représentant légal de la à l’assemblée générale. À cet égard, le rappor t de gestion du
banque, qu’il ne peut engager vis-à-vis des tiers. conseil à l’assemblée fait part de l’activité du conseil : nombre de
réunions dans l’année, principaux sujets abordés, travaux des comités
consultatifs…
Animation du conseil d’administration
Il dispose d’un pouvoir d’évocation des sujets par la fixation de
Le Président est à la fois l’animateur du conseil d’administration et l’ordre du jour des réunions du conseil.
l’interlocuteur naturel de la Direction générale, de ses sociétaires et Il veille à ce que les comptes rendus des travaux du conseil
des tiers dans leurs rapports avec le conseil. d’administration résument de manière exhaustive les travaux du
Il veille au bon fonctionnement des organes de la banque (conseil conseil. La Banque Fédérale des Banques Populaires est destinataire
d’administration, Direction générale, assemblées générales) et au de ces comptes rendus sitôt leur adoption par le conseil.
respect des dispositions légales concernant la compétence du
Les décisions du conseil d’administration de la Banque Fédérale des représentation est assurée soit par un administrateur désigné par
Banques Populaires sont là pour lui permettre d’éclairer le conseil lui, soit par le Directeur général.
d’administration sur les orientations à suivre et les impératifs à
Dans ses contacts permanents avec la Direction générale, il doit veiller
respecter.
à la mise en œuvre des stratégies et des politiques approuvées par
le conseil d’administration et, plus généralement, se tenir informé
de la vie de la banque.
Relations avec le Directeur général
et le Groupe Le Président appose sa signature sur les dossiers relevant du CARG
au même titre que le Directeur général et veille au respect des
Le Président prépare, avec le Directeur général, les choix stratégiques décisions de cette instance. Il est, comme le Directeur général,
soumis au conseil que le Directeur général est chargé de mettre systématiquement informé par la Banque Fédérale des Banques
en œuvre. Populaires des notations du CARG.
Étant avec le Directeur général l’un des deux interlocuteurs privilégiés Le Président est destinataire des rapports d’inspection de la Banque
du Groupe, il veille à la cohérence de la politique définie par le conseil Fédérale des Banques Populaires et de la Commission Bancaire et
d’administration avec celle décidée au niveau du Groupe. Il participe veille à ce que les résultats des contrôles sur place diligentés par la
activement à la vie fédérale du Groupe : conférences et commissions Commission Bancaire et les autres régulateurs soient communiqués
fédérales, réunions des Présidents de Banque Populaire… au conseil. Il veille également à ce que le procès-verbal de la séance
Il représente sa Banque Populaire aux assemblées générales de la du conseil au cours de laquelle la lettre de suite de la Commission
Banque Fédérale des Banques Populaires. En cas d’impossibilité, cette Bancaire a été présentée soit transmis à cette dernière.
Les commissaires aux comptes titulaires et suppléants sont nommés ■ Commissaires aux comptes titulaires
en application des articles 27 à 33 du décret 84-709 du 24 juillet 1984
SALUSTRO REYDEL
relatif à l’activité et au contrôle des établissements de crédit.
Membre de KPMG International
Les commissaires aux comptes titulaires et suppléants ont été nommés 1, cours Valmy - 92923 Paris La Défense Cedex
pour une durée de six exercices par l’assemblée générale mixte de Représenté par M. Michel Savioz
l’ex-Caisse Centrale des Banques Populaires le 21 mai 1996.
CONSTANTIN ASSOCIES
Ils ont été renouvelés dans leurs fonctions par l’assemblée générale 26, rue de Marignan - 75008 Paris
mixte de la Banque Fédérale des Banques Populaires (ex-CCBP) Représenté par Mme Brigitte Drême
du 22 mai 2002.
■ Commissaires aux comptes suppléants
Le 15 novembre 2006 le cabinet Ernst & Young ainsi que Monsieur
M. François Chevreux
Pascal Macioce ont présenté leur démission des fonctions respectives
8, avenue Delcassé - 75008 Paris
de commissaires aux comptes titulaire et suppléant avec effet
au 15 décembre 2006. Le conseil d’administration de la Banque M. Jean-Claude Sauce
Fédérale en date du 6 décembre 2006 en a pris acte, a décidé de 66, rue Caumartin - 75009 Paris
ne pas proposer leur remplacement et a élargi la mission du Cabinet
Constantin, commissaire aux comptes de la Banque Fédérale à la
certification du Groupe Banque Populaire.
Les honoraires comptabilisés en 2005 et 2006 par le Groupe Banque Populaire et ses filiales intégrées globalement et proportionnellement
pour les missions confiées au collège des commissaires aux comptes et à leur réseau respectif se décomposent comme suit :
Audit
Commissariat aux comptes,
certification, examen des
comptes individuels et
consolidés 2 611 3 075 81,4 % 80,9 % 534 824 94,9 % 82,0 % 380 1 240 54,5 % 39,3 %
• Émetteur 1 152 980 35,9 % 25,8 % 304 264 54,0 % 26,3 % 63 202 9,0 % 6,4 %
• Filiales intégrées
globalement 503 2 095 15,7 % 55,1 % 58 560 10,3 % 55,7 % 28 1 038 4,0 % 32,9 %
• Filiales intégrées
proportionnellement (1) 956 29,8 % 172 30,5 % 289 41,4 %
Missions accessoires et autres
missions d’audit 464 659 14,5 % 17,3 % 21 112 3,7 % 11,1 % 36 1 820 5,2 % 57,7 %
• Émetteur 415 599 12,9 % 15,8 % 21 36 3,7 % 3,6 % 1 409 44,7 %
• Filiales intégrées
globalement 20 60 0,6 % 1,6 % 76 7,6 % 411 13,0 %
• Filiales intégrées
proportionnellement (1) 29 0,9 % 36 5,2 %
Sous-total 3 076 3 734 95,9 % 98,2 % 555 936 98,6 % 93,1 % 417 3 060 59,7 % 97,0 %
Autres prestations
Juridique, fiscal, social 118 41 3,7 % 1,1 % 62 8,9 %
Technologies de l’information
Audit interne 162 55 23,3 % 1,7 %
Autres 14 27 0,4 % 0,7 % 8 69 1,4 % 6,9 % 57 39 8,1 % 1,2 %
Sous-total 131 68 4,1 % 1,8 % 8 69 1,4 % 6,9 % 281 94 40,3 % 3,0 %
Total des
honoraires 3 207 3 802 100,0 % 100,0 % 563 1 005 100,0 % 100,0 % 698 3 154 100,0 % 100,0 %
(1) Les filiales de Natixis – ex-NBP détenu par le Groupe Banque Populaire en 2005 – sont, suite à l’opération de fusion, consolidées par le Groupe Banque Populaire
à proportion de sa détention du capital de Natixis. Leurs honoraires sont désormais repris dans le compte de résultat du Groupe proportionnellement.
(2) Ernst & Young a démissionné du collège des commissaires aux comptes du Groupe Banque Populaire. Il a été remplacé par le Cabinet Constantin Associés à compter
du 15 décembre 2006, date de sa prise de fonction.
Organisation du Groupe
Organisation Préambule
L’appellation « Banque Populaire »
34
34
La réussite d’un modèle qui allie performance économique et prise en compte de l’intérêt
collectif dans la fidélité des valeurs coopératives du Groupe.
" Préambule
est en totalité détenu par leurs sociétaires. Les Banques Populaires
➤ Le Groupe Banque Populaire est, avec 7 000 000 de
contrôlent la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe
clients et plus de 2 880 agences, l’un des principaux
central du réseau des Banques Populaires et du Crédit Maritime
réseaux bancaires en France. Sa croissance rapide,
Mutuel. Elle est également, conjointement avec la Caisse Nationale
fondée sur un développement organique régulier
des Caisses d’Epargne, l’organe central de Natixis.
et des acquisitions ciblées lui permet d’afficher
des positions de premier plan sur ses différentes Les autres entités du Groupe Banque Populaire sont les filiales
clientèles : particuliers, professionnels, entreprises et directes ou indirectes de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
institutionnels. les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM)
qui accordent statutairement l’exclusivité de leur cautionnement
Le Groupe Banque Populaire est un groupe coopératif qui a pour aux Banques Populaires, ainsi que Natixis, coté sur l’Eurolist Paris,
maisons-mères les 18 Banques Populaires régionales, la CASDEN société commune au Groupe Banque Populaire et au Groupe Caisse
Banque Populaire et le Crédit Coopératif. Le capital de celles-ci d’Epargne.
Dans l’ensemble du présent document de référence, on désigne par légal de société coopérative anonyme de banque populaire à
« Banque Populaire » : capital variable ;
■ les 18 Banques Populaires régionales (au 31 décembre 2006) ; ■ le Crédit Maritime Mutuel ou « Crédit Maritime » qui n’a pas le
statut de Banque Populaire mais qui, en tant qu’établissement affilié
■ la CASDEN Banque Populaire, banque à compétence nationale
(selon l’article L. 512-69 du code monétaire et financier) bénéficie
au service des personnels et des organisations de l’Éducation
du système de garantie des Banques Populaires.
nationale, de la Recherche et de la Culture ;
■ les Sociétés de Caution Mutuelle qui accordent statutairement
■ le Crédit Coopératif Banque Populaire ou « Crédit Coopératif »,
l’exclusivité de leur cautionnement aux Banques Populaires.
acteur majeur du secteur de l’économie sociale, devenu une
Banque Populaire depuis le 30 janvier 2003 par adoption du statut
L’appellation « réseau »
Au sens de l’article L. 512-12 du code monétaire et financier, le ■ la Banque Fédérale des Banques Populaires, société anonyme de
« réseau » des Banques Populaires, comprend : droit commun.
■ les Banques Populaires, sociétés anonymes coopératives de La Banque Fédérale des Banques Populaires et Natixis ont chacun
banque populaire ; déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), un
document de référence en avril 2007.
■ les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), qui accordent
statutairement l’exclusivité de leur cautionnement aux
Banques Populaires ;
Droit de vote
Tous les actionnaires de la Banque Fédérale des Banques Populaires disposent d’un même droit de vote. Le montant maximum des droits de
vote d’un même actionnaire se limite à 5 % (plafond statutaire).
Contrôle abusif
Compte tenu de la fonction d’organe central au sens du code le contrôle des Banques Populaires sur la Banque Fédérale des
monétaire et financier, le contrôle du capital de celle-ci est assuré Banques Populaires n’est pas susceptible de revêtir un caractère
conjointement par les 20 Banques Populaires affiliées. De plus, abusif.
compte tenu du plafonnement statutaire des droits de vote,
Changement de contrôle
À la connaissance de la Banque Fédérale des Banques Populaires loi (article L. 512-10 du code monétaire et financier) obligent les
et conformément à la réglementation européenne, il n’existe Banques Populaires à détenir 51 % au moins du capital et des droits
aucun accord dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure de vote de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
entraîner un changement de son contrôle. Les dispositions de la
Au 4 avril 2007
(4)
(1)
VBI
MA Banque (2)
SAS SIBP
Volksbank International (3) Banque de Financement et d’Investissement
Administration Ixis CIB, Natixis Bleichroeder SA,
de biens 52,46 % 99,99 % Natixis Bleichroeder Inc, Natixis Lease, GCE Bail
(1) Une garantie de cours a été déposée le 3 avril portant sur les titres que la BFBP ne détient pas.
(2) Filiale de la BFBP, de MAAF et MMA.
(3) VBI-Volksbank International est une banque de droit autrichien présente dans 9 pays de la zone PECO.
(4) Société commune avec le Groupe Caisse d’Epargne. Participation de 100% dans les filiales, si non précisé.
(5) Certificats coopératifs d’investissement : participation dans les réseaux du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.
Et plus récemment,
13 janvier 2007
1er août 2003
Acquisition de Foncia.
La Banque Fédérale des Banques Populaires devient l’organe
Signature d’un protocole d’accord entre la Banque Fédérale des
central des établissements du Crédit Maritime Mutuel.
Banques Populaires, Jacky Lorenzetti et le holding familial SEIP pour
Suite au changement législatif intervenu au cours de l’été 2003 l’acquisition de Foncia, leader français des services à l’immobilier
(ar ticle 93 de la loi de Sécurité Financière N° 2003-706) et résidentiel.
conformément au protocole signé en janvier 2003 entre le Groupe
La création de Natixis, issu du rapprochement du Groupe Banque Une opération financière d’envergure
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne dans les métiers de la
banque de financement, d’investissement et de services financiers Opérée dans le cadre d’une Offre à Prix Ouvert, la mise sur le
constitue l’événement majeur de l’année 2006. marché des titres Natixis a constitué le plus important placement
d’actions secondaire jamais réalisé en France : 248 millions d’actions
Natixis porte les ambitions communes de développement des
pour un montant total de 4,85 milliards d’euros après exercice
deux groupes qui maintiennent leur statut coopératif et poursuivent
intégral de l’option de surallocation.
chacun leur propre dynamique de croissance dans la banque de
proximité. Ensemble, les deux réseaux bancaires ont recueilli 1,51 million
d’ordres auprès des par ticuliers pour un montant total de
Cette initiative s’est accompagnée d’une opération de grande
2,45 milliards d’euros (soit 56 % du total). Quelque 750 000
ampleur de mise sur le marché de titres Natixis, marquant ainsi
sociétaires des deux groupes ont répondu présents pour un total
l’aboutissement d’un long processus engagé le 12 mars 2006 avec
de 1,46 milliard d’euros.
l’annonce du projet.
La Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
des Caisses d’Épargne détiennent chacune désormais 34,4 % du
capital de Natixis. Les deux actionnaires par tenaires DZ Bank
et Sanpaolo IMI en possèdent respectivement 1,87 % et 1,68 %.
Le flottant représente donc 27,45 %.
Des positions de premier plan pour mieux Natixis est en relation d’affaires avec 100 % des groupes du CAC 40,
servir les clientèles plus de 80 % des entreprises du SBF 250 et la majorité des grands
institutionnels. Il se situe parmi les 4 premiers acteurs français en
Natixis est un acteur majeur du secteur bancaire en France et en banque de financement et d’investissement. Il est 1er acteur bancaire
Europe. Il propose des prestations qui se développent autour de cinq français et top 15 mondial en gestion d’actifs. Il est n° 3 mondial
grandes activités : la banque de financement et d’investissement, la en assurance-crédit et n° 1 en conservation institutionnelle et
gestion d’actifs, les services financiers, la gestion du poste clients, le en administration de fonds en France. Enfin, Natixis est n° 1 de
capital investissement et la gestion privée. Avec un effectif de près l’ingénierie sociale en France et n° 1 français en capital investissement
de 23 000 collaborateurs, Natixis est implanté dans 68 pays et sur sur le marché des PME. Par ailleurs, Natixis développe une activité
les cinq continents. de bancassurance.
Le Plan Stratégie Groupe Sociétariat, adopté en 2006 par le conseil Populaires organisent des Prix Initiatives Région. La Banque Populaire
d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires, a Atlantique reconduit, depuis treize ans, les Oscars du Bénévolat et
fixé de nouvelles ambitions sur le sociétariat à trois ans. l’opération « Pop Reporter » auprès des jeunes. Le Crédit Coopératif
décerne chaque année les Prix et Trophées nationaux de l’Initiative
Se sont ainsi généralisées des initiatives diverses et originales,
en Économie Sociale.
liées à l’engagement sociétal des Banques Populaires porté par
les sociétaires, et qui donnent corps à la coopération et à l’envie Au total, plus de 800 initiatives ont été menées par des clients
d’entreprendre dans les régions. Les Clubs Déclic, les Prix Initiatives sociétaires des Banques Populaires, par ticulièrement engagés
Région, les Universités d’été, les Réunions Pépinières, les Réunions dans la vie locale et régionale, pour un budget global de près de
de Sociétaires, les Conseils de Sociétaires, les Oscars du Bénévolat, 4 millions d’euros.
les « Pop Reporter » sont autant de formes d’actions mobilisatrices
Cette capacité à agir, à s’investir, à partager, fondée sur une vision
d’énergies créatrices au service de la collectivité, en lien avec les
positive de l’Homme, est particulièrement illustrative de l’esprit
racines du Groupe.
Banque Populaire. Elle crée une relation forte et durable, au niveau
À la fin de 2006, cinq Banques Populaires animent plus de 160 local et régional, entre les clients sociétaires et les collaborateurs
Clubs Déclic, ce qui représente près de 300 projets identifiés par des Banques Populaires.
les sociétaires et soutenus par les Banques Populaires. Onze Banques
Le 11 mai 2006, un par tenariat innovant a été signé entre le Le principe est simple : les sociétaires bénévoles accompagnent
Groupe Banque Populaire et l’Association pour le Droit à l’Initiative individuellement le démarrage et le développement d’une micro-
Économique (ADIE). Cette convention vise à apporter aux créateurs entreprise financée par l’ADIE. Les besoins de ces tout nouveaux
d’entreprise financés par l’ADIE, l’aide et le savoir-faire de sociétaires chefs d’entreprise - le plus souvent sans formation à la gestion d’une
bénévoles des Banques Populaires. entreprise - sont nombreux : gestion comptable, développement
commercial, connaissances juridiques… L’apport d’expertise des
Cette action de tutorat bénévole a été mise en place par six Banques
sociétaires bénévoles conduit à une plus grande intégration de ces
Populaires : Alsace, Bourgogne Franche-Comté, Lorraine Champagne,
micro-entrepreneurs dans le tissu socio-économique local.
Massif Central, Nord et Rives de Paris.
Un tableau de bord annuel, un reporting trimestriel des actions Un projet de conception-réalisation d’une série audiovisuelle de
engagées au niveau national, des réunions régulières du groupe de programmes courts, intitulé « Les routes de l’Audace », a été proposé,
travail des responsables du sociétariat, et la Réunion nationale du en 2006, aux Banques Populaires régionales. Axée sur des porteurs
sociétariat, annuelle et décentralisée, complètent la connaissance de projets, cette opération a pour objectif de recenser, répertorier et
mutuelle de l’évolution du sociétariat dans le Groupe. mettre en relief les nombreuses initiatives sociétales accompagnées
par les Banques Populaires. Ce projet illustre concrètement, à partir
La Banque Fédérale des Banques Populaires alimente
des expériences vécues par les sociétaires et les clients, les valeurs
systématiquement le principal outil de communication mis en
du Groupe et ses racines coopératives. En 2007, l’opération sera
place pour soutenir les échanges de bonnes pratiques : l’Intranet
menée, à titre de test, sur deux territoires de Banque Populaire,
Societatis, auquel les 35 000 collaborateurs du Groupe, ainsi que les
l’Alsace et le Sud-Ouest. Elle sera diffusée sur France 3 Alsace et
450 administrateurs des Banques Populaires, ont accès.
France 3 Aquitaine.
L’Audace, la Coopération, l’Homme : soutenir les chantiers d’inser tion de l’association « Evolio ».
les valeurs du Groupe Cette association favorise la réinsertion professionnelle : 66 %
des participants à ces chantiers d’insertion retrouvent un emploi
Actif depuis des décennies dans l’économie régionale et nationale après quelques mois passés avec « Evolio ».
de notre pays, le Groupe Banque Populaire exprime au quotidien un ■ Les Prix Initiatives Région récompensent chaque année des
style qui lui est propre. Il s’est forgé une personnalité forte. Demain, initiatives sociétales menées par des particuliers ou des associations.
comme hier, il reconnaîtra comme principes d’action trois valeurs Les sociétaires de certaines Banques Populaires sont invités à
fondamentales : l’Audace, la Coopération, l’Homme. désigner les lauréats.
L’Audace. Fondé par des entrepreneurs au service d’entrepreneurs, Exemple : La Maison des Lycéens. Lauréat dépar temental et
le Groupe Banque Populaire cultive l’envie d’entreprendre. Il régional des Prix Initiatives Région 2006 décernés par la Banque
aime mettre en mouvement l’énergie créatrice de ses clients et Populaire du Massif Central, la Maison des Lycéens est un projet,
collaborateurs. Il respecte le courage, la ténacité et l’enthousiasme inédit en Europe, mené par les élèves du lycée Léonard de Vinci
des por teurs de projets professionnels ou de projets de vie. à Monistrol-sur-Loire. Après avoir lancé un journal interne et la
L’Audace d’entreprendre implique l’optimisme. Elle fait progresser première radio lycéenne en Auvergne, ces élèves ont décidé de
constamment. créer une chaîne de télévision lycéenne locale. Un contrat de 3 ans
La Coopération. Son histoire, son fonctionnement, son expérience renouvelable a été signé avec la société Télé Diffusion de France, le
quotidienne illustrent l’aptitude du Groupe Banque Populaire à Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et le Syndicat Intercommunal. La
faire vivre la Coopération. La Coopération, c’est agir ensemble chaîne est diffusée de Bas-en-Basset à Saint-Maurice-de-Lignon, en
pour gagner ensemble, en assumant toutes ses responsabilités à passant par Sainte-Sigolène, Saint-Romain-Lachalm et la Chapelle-
l’égard du partenaire et de la société. Elle implique la confiance d’Aurec.
réciproque. Elle n’a de sens que dans la durée. Elle résiste à la ■ Les Prix et Trophées de l’Initiative en Économie Sociale, décernés par
pression du court terme. le Crédit Coopératif, récompensent des organismes de l’économie
L’Homme. Le Groupe Banque Populaire s’est construit sur le respect sociale qui mènent des actions exemplaires et novatrices dans les
des parcours de vie, des sensibilités, des attentes, des particularités domaines économiques, technologiques, sociaux et culturels.
de ses clients et partenaires. Chaque porteur de projet est unique : Exemple : « Catharsis au Collège ». Le 1er Prix et Trophée de
pour se mettre en mouvement avec les meilleures chances de succès l’Initiative a été décerné, en 2006, à l’association Miranda. Créée
vers son objectif, il a besoin d’être écouté, d’être informé de façon en janvier 1993, cette association est aujourd’hui l’une des plus
claire et transparente, d’être compris. Placer l’Homme au cœur des importantes compagnies théâtrales professionnelles de la région
préoccupations donne tout son sens et toute sa force à la relation PACA. La compagnie diffuse ses créations théâtrales tout en
bancaire. menant un combat efficace contre la violence au collège. Miranda
considère le théâtre comme un outil de dialogue permettant
d’obtenir une réelle implication des élèves. À ce jour, plus de
Trois actions d’animation sociétariat en 31 spectacles tous publics et 10 spectacles jeune public ont été
région organisés. Depuis 3 ans, 7 collèges et 3 300 collégiens ont bénéficié
de cette initiative.
■ Les Clubs Déclic sont des groupes de clients sociétaires bénévoles,
d’une même ville ou d’une même région, qui mettent en commun
leur goût de l’initiative, leurs compétences et leurs relations pour
Les Banques coopératives en Europe
réaliser des projets de citoyenneté.
Exemple 1 : Le Club Sociétaires Initiatives d’Abbeville de la Banque Réseaux décentralisés, les banques coopératives répondent à la fois
Populaire du Nord a été sollicité par une enseignante du Lycée à la législation bancaire en vigueur et à la législation coopérative.
Professionnel de Vimeu afin de créer, au sein du lycée, un atelier Le modèle d’entreprise repose sur trois piliers : la démocratie, la
Santé, et rendre les élèves responsables de leur alimentation et transparence et la proximité. À partir de ces fondements, les banques
par voie de conséquence, de leur propre poids. L’objectif est coopératives placent l’individu au cœur de leurs activités et de leurs
de diminuer le risque de surpoids et d’obésité, de réduire la organisations, assumant ainsi une pleine responsabilité sociétale. En
sédentarité, de développer le goût de l’effort, et donc de lutter ce sens, les banques coopératives contribuent naturellement au
contre la consommation de drogue, de tabac et d’alcool. L’atelier développement économique local et, par-delà, aux objectifs fixés à
sera doté d’appareils de remise en forme accessibles aux élèves Lisbonne, en particulier en matière de compétitivité et de cohésion
et aux professeurs. Il deviendra un lieu de communication et sociale. Fortes d’un réseau de 4 458* établissements de crédit et
d’échanges favorisant le respect de règles de comportement telles d’une présence au travers de 58 148* agences animées par 690 527*
que la maîtrise de soi et le respect des autres. 1 600 élèves sont collaborateurs, elles représentent plus de la moitié des banques en
concernés par cette opération. Europe. Elles sont au service de 123,8* millions de clients, dont
43,2* millions de sociétaires. Au total, les banques coopératives ont
Exemple 2 : Le Club Déclic du Pays d’Aubagne de la Banque une part de marché de l’ordre de 20 % à l’échelon des 25 états
Populaire Provençale et Corse a organisé, en novembre, une membres de l’Union européenne..
cueillette d’olives destinée à une « Cuvée Déclic » créée pour
À travers leur statut coopératif et la pratique quotidienne des règles Ce statut coopératif inscrit le développement des Banques Populaires
de fonctionnement qui leur sont propres, les Banques Populaires dans la durée. C’est l’essence même d’une société coopérative que
puisent leurs forces dans ce qui a présidé à leur création : la volonté d’être une association de personnes volontairement réunies pour
d’un certain nombre d’hommes de prendre en main leur destinée. satisfaire durablement leurs besoins économiques communs.
Elles s’inscrivent ainsi dans un univers coopératif qui met l’Homme Cet attachement à des valeurs coopératives largement partagées a
— qu’il soit client, sociétaire ou collaborateur — au centre de leur permis au cours des exercices récents, l’élargissement du périmètre
préoccupation. du Groupe. En 2003, le Crédit Coopératif a fait le choix de devenir
une nouvelle Banque Populaire ; le Crédit Maritime Mutuel est
Constituées sous forme de sociétés anonymes coopératives
devenu, quant à lui, un établissement affilié à la Banque Fédérale
de banque populaire à capital variable(1), les Banques Populaires
des Banques Populaires.
représentent la dimension Coopérative du Groupe Banque
Populaire. Enfin, pour servir le développement des Banques Populaires et
accompagner leur rapprochement, une plate-forme informatique
Fin 2006, elles sont au nombre de 20 (18 Banques Populaires
commune, i-BP (informatique Banques Populaires) a été créée. Elle
régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif).
est détenue à 79,29 % par les Banques Populaires et à 20,71 % par
En vertu de ce caractère coopératif, les clients de chacune de ces la Banque Fédérale des Banques Populaires.
banques peuvent accéder au statut de client sociétaire dès lors qu’ils
Présente sur plusieurs sites (Dijon, Lyon, Nantes,Toulouse,Versailles
répondent aux critères définis par les Banques Populaires dans le
et Morangis), ses métiers sont regroupés en trois familles : la mise
cadre de leur politique de sociétariat. La rémunération du capital
en œuvre du système d’information (développement, conception
représenté par des parts sociales, ne peut excéder le taux moyen
et intégration des applications), l’assistance technique (assurer
de rendement des obligations des sociétés privées. Celle du capital
la maîtrise et l’évolution des environnements techniques) et
représenté par des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
l’exploitation (garantir au quotidien un fonctionnement optimum
est au moins égale à celle versée aux parts sociales.
de la plate-forme).
À la fin de l’exercice 2006, les Banques Populaires appartenaient à
En 2006, les Banques Populaires du Sud et Rives de Paris sont
3,2 millions de sociétaires incarnant l’esprit coopératif au quotidien.
entrées au capital d’i-BP.
(1) À l’exception de la BRED Banque Populaire qui est à capital fixe.
Le sociétaire client n’est pas un associé comme un autre. Sa sous- d’appréciation de l’efficacité de toute entreprise, est un moyen
cription au capital ne peut avoir un caractère spéculatif et il n’est pas nécessaire au service du projet communautaire d’une entreprise
dans une logique d’appropriation du profit par la maximisation d’un coopérative. Ce projet s’inscrit dans le temps en l’absence de conflit
dividende. Le client sociétaire, parce qu’il n’est pas un investisseur d’intérêt entre le sociétaire et le client. Les réserves ne concourent
classique, n’est pas non plus un client classique. Il épouse cette valeur pas à la valeur des parts sociales et ne sont que le bien collectif des
coopérative par excellence qu’est la fidélité. Il inscrit donc sa relation sociétaires actuels et futurs.
dans la durée et a vocation à être un prescripteur naturel participant
Le client sociétaire participe à la vie de la Banque ; il en comprend
ainsi à l’élargissement naturel du mutualisme.
les contraintes ; il en soutient les ambitions et en stimule les progrès
Ici, le statut coopératif donne la priorité à l’investissement collectif au quotidien.
sur l’investissement individuel. L’optimisation du surplus, critère
Au cours de l’exercice 2006, les Banques Populaires ont réaffirmé 10 agriculteurs et viticulteurs, 28 professions libérales. Parmi la
haut et fort les éléments de leur spécificité. Banques coopératives centaine d’administrateurs et censeurs des huit Caisses régionales
régionales, elles pratiquent chaque jour toutes les formes de de Crédit Maritime Mutuel adossées aux Banques Populaires
proximité avec leurs clientèles ; elles ont fait de cette dimension du Littoral, on compte une cinquantaine de représentants des
coopérative et humaine l’axe majeur de leur développement. professionnels de la mer (pêche, ostréiculture et conchyliculture).
Tous entretiennent des relations étroites avec les organisations
De leur origine, les Banques Populaires ont conservé la pratique
socioprofessionnelles locales et les organismes consulaires où
d’une véritable activité régionale tout en la développant. Pour
siègent bon nombre d’entre eux.
chacune d’elles, être régionale, ce n’est pas seulement inscrire son
organisation dans un découpage géographique, c’est aussi être Grâce à cette présence de leurs administrateurs dans toutes les
une banque de proximité, pleinement engagée dans la réussite institutions régionales, les Banques Populaires disposent d’une
économique et humaine du territoire sur lequel elle est implantée. connaissance réelle de la vie économique locale. Elles entretiennent
ainsi une relation particulière aux territoires et sont des acteurs
Parmi leurs 291 administrateurs dont 11 censeurs, les Banques
clés du développement régional. Elles concilient les intérêts de
Populaires (hors Crédit Coopératif dont les administrateurs
leurs sociétaires, de leurs clients, de leurs collaborateurs et de leur
sont des personnes morales) comptent 151 chefs d’entreprise,
environnement local socio-économique.
7 cadres d’état-major d’entreprise, 28 artisans et commerçants,
Dans la perspective européenne qui redonne plus que jamais une La création, en octobre 2006, de la Banque Populaire Occitane,
place essentielle aux territoires et aux régions, plusieurs Banques fruit de la fusion entre la Banque Populaire Occitane et la Banque
Populaires ont pris l’initiative de se rapprocher. La création d’acteurs Populaire Toulouse-Pyrénées, s’inscrit dans le vaste mouvement de
régionaux de premier plan permet de mieux accompagner les regroupement et d’adaptation engagé depuis plusieurs années par
clients, de garantir des assises financières plus solides, de renforcer le Groupe Banque Populaire.
l’image régionale, de gagner des parts de marché et d’offrir aux
Forte de plus de 540 000 clients, 133 600 sociétaires, et 2 300
collaborateurs un plus grand potentiel de mobilité. L’évolution
collaborateurs, avec un produit net bancaire de 381 millions d’euros
des techniques et des moyens de communication a permis de
en 2006, elle se positionne comme un acteur régional incontournable.
redessiner les cartes afin d’optimiser les moyens mis en œuvre,
La naissance de la Banque Populaire Occitane est un projet porteur
sans perdre de vue l’aspect essentiel qui demeure la proximité
pour les clients, les sociétaires et l’ensemble du personnel, au service
entre la banque, ses sociétaires, ses clients et les multiples acteurs
du développement économique régional.
de l’économie régionale.
Les Banques Populaires font de la proximité géographique Afin de répondre à l’ensemble des demandes de leurs clients,
et relationnelle avec leurs clients, la clé de voûte de la relation les Banques Populaires ont renforcé leurs capacités dans tous les
commerciale. Cette proximité de tous les jours, rendue possible par domaines notamment la gestion patrimoniale, le financement de
des équipes compétentes et motivées, est étayée par une recherche projet et l’assurance.
systématique des meilleures solutions pour le client dans le cadre
Le Groupe Banque Populaire a également développé les stratégies
d’une approche globale de ses besoins.
d’alliances nécessaires, en mobilisant des réseaux telles les SOCAMA
Pour chacun des collaborateurs des Banques Populaires, l’objectif (spécialisées dans le cautionnement), les ACEF, la CASDEN Banque
n’est pas d’aboutir au placement immédiat de tel ou tel produit Populaire (banque dédiée aux personnels de l’Éducation nationale,
d’épargne ou de crédit mais bien d’appréhender l’ensemble des de la Recherche et de la Culture).
souhaits et des besoins de chaque client. L’adaptation aux demandes
du client et la prise en compte, à tout moment, des changements
souhaités par celui-ci ont développé une dynamique à travers La proximité, critère de choix et de
l’ensemble du réseau des Banques Populaires. C’est cette même fidélisation majeur d’une banque
dynamique qui permet d’inscrire la relation avec la clientèle dans
une perspective de long terme. La banque de proximité, axe prioritaire et historique
du développement du Groupe Banque Populaire, revêt
Le réseau d’agences des Banques Populaires ne cesse de s’agrandir. plusieurs aspects :
Au cours de l’année 2006, le nombre d’implantations d’agences s’est
accru de 77 créations nettes portant le nombre total d’agences - la proximité géographique par le maillage du territoire
du Groupe à 2 880 à fin décembre (Crédit Coopératif et Crédit ou encore l’existence de centres d’influence (il faut suivre
Maritime Mutuel inclus). les « Français qui bougent ») ;
Pour les Banques Populaires, la banque de proximité reste le principal - la proximité de situation afin d’être proche lorsque le
vecteur de développement par le nombre, la qualité, la stabilité de client a un projet ;
ses clients et par les ressources longues qu’ils apportent. En pratique, - la proximité de décision ;
cette présence sur le terrain est complétée par toutes les autres
déclinaisons de proximité. - ou encore la proximité technique par l’utilisation de
plus en plus croissante d’outils comme Internet.
Par ailleurs, la technologie des canaux de relations à distance permet
au 1,7 million d’abonnés (10,5 millions de connexions par semaine)de
bénéficier de tous les services de banque en ligne.
Les statuts
Les Banques Populaires sont des sociétés anonymes coopératives Ces modifications statutaires ont été soumises à l’approbation
de banque populaire régies par les ar ticles L. 512-2 et suivants de leurs sociétaires, lors de l’assemblée générale mixte réunie à
du code monétaire et financier, et l’ensemble des textes relatifs l’occasion de l’approbation des comptes de l’exercice 2004.
aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 por tant
Les Banques Populaires ont également dans le courant de l’automne
statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du code de
2006 procédé à la modification de leurs statuts pour leur permettre
commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code
- dans le cadre de la constitution de Natixis - d’augmenter leur capital
monétaire et financier, les textes pris pour leur application ainsi
par voie d’émission de certificats coopératifs d’investissement.
que par leurs statuts.
Les Banques Populaires sont des établissements de crédit et à ce
Ces derniers ont été refondus pour être harmonisés avec les
titre réalisent :
dispositions de la loi sur les nouvelles régulations économiques du
15 mai 2001. ■ toute opération de banque avec les entreprises commerciales,
industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle
Pour permettre la consolidation des comptes du Groupe Banque
ou de société et plus généralement, avec toute autre collectivité ou
Populaire selon les nouvelles normes comptables internationales
personne morale, sociétaire ou non. Elles apportent leur concours
IFRS, dont la norme IAS 32 relative aux instruments de dette et de
à leur clientèle de particuliers, participent à la réalisation de toute
capital, le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
opération garantie par les Sociétés de Caution Mutuelle, attribuent
Populaires du 15 décembre 2004 a demandé aux Banques Populaires
aux titulaires de comptes ou plans d’épargne logement, tout crédit
à capital variable de procéder aux modifications statutaires nécessaires
ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers
à la reconnaissance comptable de la nature d’instruments de capital
et reçoivent des dépôts de toute personne ou société ;
des parts sociales de banques populaires à capital variable.
■ toute opération connexe visée à l’ar ticle L. 311-2 du code trois quarts du capital le plus élevé atteint depuis la constitution de
monétaire et financier. Elles peuvent fournir les ser vices la Banque Populaire sans l’autorisation de la Banque Fédérale des
d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du code Banques Populaires, ni au-dessous du capital minimum auquel la
précité ainsi que toute opération de courtage d’assurance et plus Banque Populaire est astreinte en qualité d’établissement de crédit.
généralement d’intermédiation en assurance ;
Les statuts précisent par ailleurs que les parts sociales ne peuvent
■ tout investissement immobilier ou mobilier. Elles peuvent souscrire recevoir qu’un intérêt qui est fixé annuellement par l’assemblée
ou acquérir pour elles-mêmes tout titre de placements, prendre générale sans que son montant puisse excéder le taux moyen de
toutes participations dans toutes sociétés, tout groupement ou rendement des obligations privées publié par le ministre chargé
association et plus généralement, effectuer toutes opérations de l’Économie (article 14 de la loi de 1947 portant statut de la
de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou coopération et article L. 512-3 du code monétaire et financier).
indirectement à l’objet de la société et susceptibles d’en faciliter
En cas de souscription ou de remboursement de parts sociales au
le développement ou la réalisation.
cours de l’année sociale, l’intérêt des parts du sociétaire est calculé
Par ailleurs, est admise comme sociétaire, participant ou non aux proportionnellement au nombre de mois entiers de possession
opérations de banque et aux services des Banques Populaires, toute des par ts. Le remboursement des par ts ne peut excéder leur
personne physique ou morale. Pour être admis comme sociétaire, valeur nominale. Il intervient au plus tard le trentième jour qui suit
il faut être agréé par le conseil d’administration et être reconnu l’assemblée générale ayant approuvé les comptes de l’exercice au
digne de crédit. cours duquel la sortie du sociétaire et le remboursement des parts
ont été agréés par le conseil. Le paiement des intérêts intervient
Les statuts des Banques Populaires prévoient qu’en cas de refus
conformément aux dispositions de l’article 39 des statuts, c’est-à-
d’admission, le conseil d’administration n’a pas à faire connaître les
dire dans un délai de neuf mois après la clôture de l’exercice. Les
motifs de son refus.
modalités de mise en paiement sont fixées par l’assemblée ou, à
La responsabilité de chaque sociétaire est limitée à la valeur de défaut, par le conseil d’administration.
ses parts.
Le capital des Banques Populaires est composé, d’autre part, à
Tout sociétaire a le droit d’assister aux assemblées générales et de hauteur de 20 % de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI)
participer aux délibérations personnellement ou par mandataire, dont l’émission a été réservée à Natixis.
conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
Les CCI sont des valeurs mobilières sans droit de vote émis pour la
vigueur, quel que soit le nombre de parts qu’il possède.
durée de la société et représentatifs des droits pécuniaires attachés
Tout sociétaire peut voter par correspondance au moyen d’un aux parts de capital. Ils sont régis par le titre II quater de la loi du
formulaire établi et adressé à la Banque Populaire dans les conditions 10 septembre 1947 portant statut de la coopération et par le décret
fixées par les dispositions législatives et réglementaires. n° 91-14 du 4 février 1991 relatif à l’assemblée générale des titulaires
de CCI. Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net
En application de l’article L. 512-5 du code monétaire et financier,
dans la proportion du capital qu’ils représentent. Ils ont également
aucun sociétaire ne peut disposer dans les assemblées, par lui-même
droit à une rémunération fixée par l’assemblée générale annuelle
ou par mandataire, au titre des droits de vote attachés aux parts
en fonction des résultats de l’exercice. Cette rémunération est au
qu’il détient directement et/ou indirectement et aux pouvoirs qui
moins égale à celle versée aux parts sociales.
lui sont donnés, plus de 0,25 % du nombre total de droits de vote
attachés aux parts de la Banque Populaire. La Banque Fédérale des Banques Populaires peut autoriser les
Banques Populaires à incorporer à leur capital social une fraction de
Le capital des Banques Populaires est composé, d’une part, de
leurs réserves. Cette incorporation ne peut intervenir qu’à l’occasion
parts sociales nominatives. Les parts ne peuvent être négociées
d’une augmentation de capital réalisée pour moitié au plus par ladite
qu’avec l’agrément du conseil d’administration. Ce capital est variable
incorporation et, pour le reste, par une souscription en numéraire.
(excepté celui de la BRED Banque Populaire). Le capital effectif
En outre, la fraction de réserves ainsi incorporée ne saurait dépasser
est augmenté par l’entrée de nouveaux sociétaires agréés au nom
la moitié desdites réserves.
de la Banque Populaire par le conseil d’administration ou par la
souscription de nouvelles parts par les sociétaires avec l’agrément En cas d’incorporations successives, la fraction de réser ves
de ce même conseil. incorporables ne peut excéder la moitié de l’accroissement de
réserves constaté depuis la précédente incorporation.
Le conseil d’administration peut fixer un plafond pour le nombre de
parts sociales pouvant être détenues par un sociétaire. Ce plafond L’augmentation de capital réalisée au moyen de souscription en
peut être différent selon les catégories de sociétaires. numéraire doit être au moins égale au montant du prélèvement opéré
sur les réserves (article R.512-1 du code monétaire et financier).
Enfin, le capital peut être réduit par suite de reprises d’apports sans
toutefois qu’il puisse l’être conformément à la loi au-dessous des
11
3 BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
4 BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCH
1
15 5 BRED BANQUE POPULAIRE
5
6 BANQUE POPULAIRE CENTRE ATLANTIQUE
5 2
15 9
7 BANQUE POPULAIRE CÔTE D’AZUR
13
8 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS
9 BANQUE POPULAIRE LORRAINE CHAMPAG
3
18 10 BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
4
11 BANQUE POPULAIRE DU NORD
12 BANQUE POPULAIRE OCCITANE
8 13 BANQUE POPULAIRE DE L’OUEST
6
10 14 BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET COR
1 15 BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS
16 BANQUE POPULAIRE DU SUD
17 17 BANQUE POPULAIRE DU SUD-OUEST
12
14 18 BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
16 7
2
19 CASDEN BANQUE POPULAIRE
2
20 CRÉDIT COOPÉRATIF
14
Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)
Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)
Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)
Sauf indication contraire, les données financières ci-dessus correspondent aux données sociales individuelles des Banques Populaires et les capitaux propres sociaux ou
consolidés (en normes françaises) s’entendent « y compris FRBG »
(1) Données consolidées (normes françaises)
(2) Données consolidées (normes IFRS)
(3) Le conseil d’administration dans sa séance du 25/01/2007 a décidé de dissocier la fonction de PDG du CA et de Directeur général en application des dispositions
de l’article 22 des statuts.
Effectif en Équivalent Temps Plein (CDI + CDD)
Le comité de direction
Le comité de direction de la Banque Fédérale des Banques Populaires Bernard Gouraud, Technologies
se compose des membres suivants :
Bérengère Grandjean, Ressources humaines
Philippe Dupont, Président-Directeur général
Olivier Haertig, Secrétariat général
Michel Goudard, Directeur général délégué
Josiane Lancelle, Stratégie
Bruno Mettling, Directeur général délégué
Martine Lefebvre, Inspection générale Groupe
Francis Crédot, Juridique et Conformité
Pascal Marchetti, Développement
Alain David, Finances
Isabelle Maury*, Risques
Chantal Fournel, Logistique et Organisation
Annie de Paillette, Communication Corporate
L’évolution importante du Groupe (fusions des Banques Populaires, tutelle, des agences de notation…), a conduit la Banque Fédérale des
création d’i-BP, intégration de Coface, du Crédit Coopératif, du Banques Populaires à adapter son organisation pour satisfaire tant
Crédit Maritime Mutuel, création de Natixis…) et de l’environnement aux obligations réglementaires, notamment en matière de risques
bancaire depuis 2000 (Bâle, normes IFRS, exigences des autorités de et de conformité, qu’aux attentes du Groupe.
(1) Natixis est la nouvelle dénomination de Natexis Banques Populaires depuis sa création, le 17 novembre 2006. Natixis est la société commune du Groupe Banque
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne, elle intervient dans cinq grandes activités : la banque de financement et d’investissement (BFI), la gestion d’actifs, le capital
investissement et la gestion privée, les services et la gestion du Poste clients.
* À compter de février 2007
L’organisation mise en place en 2005 et finalisée en 2006 permet de ■ une direction des Risques, autonome par rapport à l’Inspection
répondre au renforcement des missions et des moyens de la Banque générale. Elle a pour mission l’animation de la filière risques du
Fédérale des Banques Populaires. Cette adaptation permanente de la Groupe Banque Populaire et exerce un pouvoir normatif pour
Banque Fédérale permet au Groupe de conforter significativement assurer le suivi et le pilotage des risques Groupe. La Direction
ses capacités d’animation, de coordination et d’analyse. Elle se des Risques Groupe est structurée en sept pôles, dont le contrôle
caractérise par l’émergence ou le renforcement de six directions : permanent de la BFBP. Elle assure conjointement avec la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne le pilotage du dispositif de risques
■ une direction de la Stratégie organisée en trois pôles, assurant
de Natixis.
les missions de Veille stratégique, de Planification stratégique
et d’examen des oppor tunités de croissance externe et de ■ une direction Juridique et Conformité, un pôle Conformité étant
développement à l’international dans le pôle Par tenariats et adjoint au pôle Juridique pour assurer la mission de contrôle et
Participations ; de maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe,
quelle que soit sa nature (législative, réglementaire, normes
■ une direction Financière comprenant la gestion financière
professionnelles ou déontologiques) ;
(optimisation de la gestion bilantielle et du refinancement du
Groupe), le Contrôle de gestion (suivi et analyse de la performance ■ une direction du Développement comportant un pôle Recherche,
des différentes entités du Groupe, notamment dans sa dimension Marketing, Distribution, aux côtés d’un pôle Marchés intégrant
de holding) et la Comptabilité-Consolidation (production et analyse les différents marchés de clientèles, et d’un pôle Communication
des états réglementaires du Groupe, rédaction des documents de assurant la communication institutionnelle autour de la marque,
référence associés) ; la communication commerciale et le sponsoring.
■ une direction Inspection générale Groupe chargée de Les autres directions (Communication Corporate, Secrétariat général,
veiller à la solidité financière des établissements du Groupe, à Ressources humaines, Technologies, Logistique et Organisation)
leur bon fonctionnement ainsi qu’à l’efficacité de leur système de demeurent inchangées dans leur périmètre de responsabilités
contrôle interne ; et leur organisation, ou poursuivent des évolutions engagées
antérieurement.
La Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central du le composent et du contrôle des filiales et de Natixis, à l’égard
réseau des Banques Populaires. Elle réunit les fonctions dévolues duquel la Banque Fédérale des Banques Populaires joue un rôle
à l’ex-Chambre Syndicale des Banques Populaires, c’est-à-dire les d’actionnaire de référence et de futur organe central conjointement
fonctions de tutelle, de contrôle et d’organe central au sens du avec la CNCE.
code monétaire et financier et celles de l’ex-Caisse Centrale des
L’instance décisionnelle – le conseil d’administration – est composée
Banques Populaires recentrée, depuis 1999, sur sa fonction financière
des représentants du Groupe : neuf Présidents et six Directeurs
de gestion des excédents de trésorerie des Banques Populaires ainsi
généraux de Banques Populaires.Véritable gouvernement du Groupe,
que sa fonction d’actionnaire contrôlant conjointement Natixis avec
les décisions du conseil d’administration s’imposent naturellement
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE).
au Groupe et à ses composantes. Dans le droit fil des valeurs de la
Banque à part entière, soumise à l’ensemble de la réglementation coopération et de l’organisation fédérale du Groupe, ses dirigeants
du code monétaire et financier français, la Banque Fédérale des sont élus par leurs pairs pour trois ans, le conseil étant renouvelable
Banques Populaires est pourtant une des particularités qui distingue par tiers chaque année. Ils consacrent un tiers de leur temps à
le Groupe Banque Populaire dans l’univers financier. La Banque cette tâche fondamentale pour le développement du Groupe en
Fédérale des Banques Populaires ne se définit pas comme le siège participant directement au conseil d’administration de la Banque
central du Groupe Banque Populaire mais comme un organe central Fédérale des Banques Populaires, au conseil d’administration des
issu de celui-ci. Elle est en charge de ses grands choix stratégiques, filiales et au Comité d’Audit et des Risques Groupe.
de l’animation du réseau, de la garantie des établissements qui
La participation de chacune des banques du Groupe se traduit commissions fédérales qui étudient des sujets demandés par le
également à travers des instances régulières de travail et de conseil d’administration, sur proposition du Président du Groupe.
concertation avec la Banque Fédérale des Banques Populaires : le
De compétences transversales, les commissions apportent leurs
comité fédéral qui réunit les membres du conseil d’administration,
réflexions et leurs expertises en matière de développement et de
des Présidents de commission et responsables hiérarchiques, la
communication, de technologie et d’informatique, de risques et
conférence fédérale composée de l’ensemble des Présidents,
finances, de ressources humaines et de développement en Europe
Directeurs généraux et de responsables techniques, et enfin les
et à l’international.
Pivot des initiatives du Groupe, la Banque Fédérale des Banques banques centrales coopératives allemandes DZ Bank et WGZ
Populaires intervient dans l’approfondissement et la préparation des Bank. Elle a contribué à la poursuite de l’implantation du Groupe
décisions stratégiques qui engagent l’avenir du Groupe. Elle assure en Afrique centrale (Congo-Brazzaville) au travers de la Banque
des missions de veille et de planification stratégique, et examine Commerciale Internationale (BCI).
les opportunités de croissance externe et de développement à
Par ailleurs, en France et par sa filiale i-BP (plate-forme informatique
l’international.
du Groupe), elle a poursuivi le chantier de migration informatique
Depuis sa création en 2001, la Banque Fédérale des Banques des Banques Populaires (Banque Populaire du Sud et Rives de Paris).
Populaires a pris une par ticipation majoritaire dans la BICEC Elle a suivi l’activité de MA Banque, filiale commune avec MAAF
au Cameroun. Elle a lancé le processus d’intégration du Crédit - MMA, qui dorénavant se concentre sur l’offre de deux produits :
Coopératif, initié la décision de rachat du groupe Coface, et promu le prêt consommation et le compte sur livret. Elle a représenté
une charte de coopération entre les Banques Populaires des régions les intérêts du Groupe dans les instances de Place nationales et
littorales et le Crédit Maritime, banque affiliée à la Banque Fédérale internationales (ex. : projets SEPA, McDonough…). Enfin, fin 2006,
des Banques Populaires. la Banque Fédérale a piloté la constitution de Natixis avec la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). En avril 2007, elle a
En 2006, elle est devenue actionnaire à 24,5 % et membre du
finalisé l’acquisition de 61 % de Foncia, leader français des services
Directoire de Volksbank International AG (VBI), holding de banques
immobiliers résidentiels.
de détail en Europe centrale et orientale, aux côtés de l’ÖVAG,
organe central des banques populaires autrichiennes, et des deux
Son statut d’organe central au sens du code monétaire et financier la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque
en fait l’entité responsable de la solvabilité et de la liquidité des Fédérale des Banques Populaires répondent en dernier ressort de
banques du Groupe et lui donne les moyens d’assurer leur contrôle. la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires. Celle-ci est
La Banque Fédérale des Banques Populaires est ainsi en mesure de donc garantie par deux lignes de défense complémentaires.
devenir le futur organe central d’autres établissements bancaires
Le fonds de solidarité fédéral est un élément du fonds pour risques
et financiers.
bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
Le système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des En tant que de besoin, celle-ci peut appeler les Banques Populaires
établissements concernés par un mécanisme de solidarité interne à apporter les ressources nécessaires à sa reconstitution.
(voir les mécanismes financiers internes au Groupe). L’ensemble des
De leurs côtés, les fonds régionaux de solidarité remplissent les mêmes
Banques Populaires et Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant
fonctions auprès des Banques Populaires. Ils font partie de leurs
exclusivement leur cautionnement est ici concerné.
fonds de garantie pour risques bancaires généraux. En outre, tous les
Grâce à ce dispositif, la Banque Fédérale des Banques Populaires peut établissements du réseau adhérent au Fonds de Garantie des Dépôts
mettre en œuvre la solidarité de l’ensemble des Banques Populaires créé par la Loi pour tous les établissements de crédit français.
en appelant auprès d’elles les concours financiers nécessaires, dans
Coté sur l’Eurolist Paris, compartiment A, Natixis est la société Natixis est contrôlé conjointement à hauteur de 34,4 % chacune par
commune du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
d’Epargne intervenant dans cinq grandes activités : la banque de des Caisses d’Épargne qui garantissent conjointement et à parité,
financement et d’investissement (BFI), la gestion d’actifs, le capital au besoin solidairement, sa liquidité et sa solvabilité en leur qualité
investissement et la gestion privée, les services, la gestion du Poste tant d’actionnaire de référence que d’organe central.
clients.
En tant qu’établissement de crédit agréé en qualité de banque, la Plus généralement, sa fonction de trésorier central l’autorise à
Banque Fédérale des Banques Populaires centralise les excédents réaliser toutes les opérations permises aux banques ainsi qu’à
de trésorerie des Banques Populaires et assure leur refinancement. fournir les services d’investissement susceptibles de faciliter l’exercice
La Banque Fédérale des Banques Populaires confie l’essentiel de de cette fonction.
cette mission à Natixis dans le cadre d’une convention spécifique.
Les dirigeants de la Banque Fédérale des Banques Populaires ont aussi On note aussi l’avancement du chantier McDonough mené par la
pour mission de faire éclore les projets, de s’assurer de leur faisabilité direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires
globale avant d’en transférer la mise en œuvre opérationnelle aux avec l’entrée en phase d’homologation par la Commission Bancaire
autres structures du Groupe. Cette démarche est appliquée tant aux des différents systèmes de notation liés au projet McDonough. Cette
produits qu’aux projets structurant l’activité de ce Groupe. phase durera environ 12 mois..
L’année 2006 a elle aussi été marquée par de grands projets comme Enfin, dans le domaine informatique, les Banques Populaires du Sud
le lancement de Natixis qui a sans conteste représenté pour le et Rives de Paris ont migré sur la plate-forme commune i-BP. Le
Groupe un événement majeur, historique et riche de potentialités. projet de migration informatique de la Banque Populaire Lorraine
Champagne s’est poursuivi activement. On étudie par ailleurs la
migration éventuelle des Caisses de Crédit Maritime Mutuel.
" Natixis
net bancaire s’élève à 7 322 millions d’euros, et son résultat net part
➤ Natixis est un acteur majeur du secteur bancaire en du groupe à 2 158 millions d’euros. Détenu à parité et à hauteur
France et en Europe. Il propose des prestations qui de 34,4 % chacun par le Groupe Banque Populaire et le Groupe
se développent autour de cinq grandes activités : la Caisse d’Épargne, Natixis est coté à la Bourse de Paris et fait partie
banque de financement et d’investissement (BFI), de l’indice CAC Next20.
la gestion d’actifs, le capital investissement et la
Quatrième prêteur aux grandes et moyennes entreprises en France,
gestion privée, les services, la gestion du Poste clients.
Natixis entretient des relations étroites avec la quasi-totalité des
Natixis intègre par ailleurs une partie des résultats
groupes du CAC 40 et du SBF 120.
de l’activité de banque de détail du Groupe Banque
Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne. Il est premier acteur bancaire français et treizième acteur mondial
en gestion d’actifs. Il est n° 3 mondial en assurance-crédit et dixième
acteur mondial pour la conservation institutionnelle. Natixis est
Avec près de 23 000 collaborateurs, dont un tiers à l’étranger, Natixis le premier gestionnaire d’épargne salariale en France et un des
est implanté dans 68 pays et accompagne dans leur développement principaux acteurs en France dans le capital investissement dédié aux
les entreprises, grandes et moyennes et les institutionnels. Son produit PME. Par ailleurs, Natixis développe une activité de bancassurance.
Naissance de Natixis le 17 novembre 2006 ■ Un résultat net proforma en hausse de 25 % avant charges de
restructuration et coûts liés à la constitution de Natixis.
Les chiffres 2006 proforma reflètent pour l’essentiel les performances
des différentes entités avant regroupement au sein de la nouvelle
entreprise et donc avant bénéfices attendus de l’intégration. Succès de l’importante opération de marché
L’ensemble des métiers affiche de très bons résultats :
lancée dès les premiers jours d’existence de
Natixis
■ Forte dynamique commerciale avec un PNB consolidé en hausse
de 22 % et des revenus en nette progression dans deux métiers ■ Cette opération a permis de doter l’entreprise d’un flottant
importants : significatif (de l’ordre de 7 milliards d’euros) ;
■ Banque de Financement et d’Investissement : + 27 %, ■ Natixis dispose ainsi d’un actionnariat à la fois stable, puissant (deux
groupes bancaires importants liés par un pacte d’actionnaires,
■ Gestion d’actifs : + 23 % ;
le Groupe Caisse d’Épargne et le Groupe Banque Populaire à
■ Niveau élevé d’investissements de développement (création de 34,4 % chacun) et diversifié (large base d’investisseurs particuliers
1 418 emplois) ; et institutionnels)
Les performances de Natixis en 2006 2005, tiré par le niveau élevé de revenus des deux grands métiers
que sont la Banque de Financement et d’Investissement (BFI) et la
Avec une croissance de son produit net bancaire de 22 %, conjuguée Gestion d’actifs.
à un coût du risque qui demeure très faible et une maîtrise des
Avec des fondamentaux économiques de qualité, une forte culture
charges satisfaisante, Natixis présente en 2006 une très bonne
d’entreprise, une organisation et une gouvernance claires et lisibles,
performance d’ensemble, qui porte son résultat net part du Groupe
Natixis met en œuvre avec détermination, les orientations tracées
à 2 100 millions d’euros.
dans son plan stratégique.
Le produit net bancaire des métiers s’établit, pour sa par t, à
7 510 millions d’euros. Il affiche une hausse de 23 % par rapport à
Chiffres clés
Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation (1) Résultat net - part du groupe (1)
PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros PROFORMA - En millions d’euros
+ 22 % + 23 % + 25 %
7 322 2 354 2 158
6 006 1 921 1 727
Ratio Tier one (2) ROE (3) Fonds propres Tier one (2)
PROFORMA PROFORMA PROFORMA - En milliards d’euros
8,9 % + 1,9 pt + 13 %
8,5 %
13,9 % 11,2
12,0 % 9,9
Natixis propose à ses clients, entreprises, investisseurs institutionnels multigestion. Son modèle économique se fonde sur une architecture
et banques, une large gamme de produits, de services et solutions. regroupant des gérants multispécialistes adossés à une plate-forme
Cette offre comporte notamment les crédits aux entreprises, les de distribution globale, desservant les clientèles, retail, institutionnels,
financements structurés, les produits de marchés de capitaux (taux, et corporate.
crédit, change, actions, matières premières, cash et dérivés), les
■ 13e acteur mondial ;
produits de flux et crédit-bail, la titrisation, ainsi que les services de
conseil et d’ingénierie financière. ■ 5e en Europe ;
■ 1er acteur bancaire français en gestion d’actifs.
Banque de financement et d’investissement
Focus sur la Gestion d’actifs (20 % du PNB des
La Banque de financement et d’investissement s’appuie sur l’expertise métiers)
de l’ensemble des métiers de Natixis pour élaborer et mettre en
place des solutions créatrices de valeur ajoutée. Avec plus de Avec 583 milliards d’euros (+ 13 %) d’encours gérés, Natixis se
120 implantations dans le monde, Natixis développe une relation positionne comme un acteur majeur de la gestion d’actifs au niveau
au plus proche des besoins des clientèles locales. mondial.
■ n° 2 en France en financements immobiliers ; ■ La stratégie de diversification vers des produits mieux margés a
été poursuivie, avec notamment le développement de la gestion
■ n° 2 en France en marché primaire obligataire corporate ; alternative et structurée.
■ n° 6 sur la zone Afrique et Moyen-Orient en Trade Finance ; ■ En France l’activité a bénéficié du fort dynamisme commercial
■ n° 7 européen en émissions de CDO (Collateralised Debt des Banques Populaires ; la collecte a été tirée principalement
Obligations) ; par l’assurance-vie.
■ n° 10 sur le marché de l’euro en marché primaire obligataire ; ■ Aux États-Unis, le modèle d’architecture ouverte combinant
organisation multispécialiste et plate-forme de distribution globale
■ Top 10 mondial en financements aéronautiques. a confirmé son adaptation aux attentes du marché.
■ Le Capital investissement, principal contributeur de ce pôle (79 % ■ Le résultat net part du groupe progresse de 15 % à 238 millions
du PNB) enregistre un PNB de 354 millions d’euros, en hausse d’euros.
de 74 % par rapport à un exercice 2005 déjà excellent. Les plus-
■ L’Assurance a connu un développement soutenu avec une collecte
values brutes de cession ont atteint un niveau record à plus de
brute en assurance-vie de 4,1 milliards d’euros (+ 35 % sur un
400 millions d’euros.
marché en hausse de 17 %), tirée par le succès de nouveaux
■ L’activité d’investissement a été également très soutenue (+ 63 % produits en unités de compte (+ 60 % sur un marché en hausse
à 603 millions d’euros). de 45 %). Les actifs sous gestion (hors Foncier Assurances)
progressent de 15 % (marché + 11 %) à 27,3 milliards d’euros.
■ Le total des capitaux gérés s’élève à 3,2 milliards d’euros, dont
Le PNB augmente ainsi de 16 % à 245 millions d’euros.
51 % issus de tiers.
■ L’Ingénierie sociale a dégagé un PNB de 85 millions d’euros
■ Malgré d’importantes cessions en 2006 (le double du niveau 2005),
en progression de 14 %. Le nombre de salariés clients atteint
le stock de plus-values latentes s’est maintenu à un niveau élevé
2,8 millions (+ 8 %) et le nombre d’entreprises clientes 30 200
(180 millions d’euros) confirmant la capacité du portefeuille à se
(+ 17 %).
régénérer rapidement.
■ Natixis Interépargne confirme sa position de leader sur le marché
■ Avec régularité, le capital investissement confirme ainsi ses très
de la tenue de compte.
bonnes performances dans la durée.
■ L’activité Titres de services poursuit, quant à elle, son développement
■ La Gestion privée regroupe la Compagnie 1818, la Banque
avec une hausse significative des titres émis.
Privée Saint-Dominique et Natixis Private Banking Luxembourg.
Les encours gérés atteignent 15,5 milliards d’euros et le PNB ■ Les Cautions et Garanties financières affichent un chiffre d’affaires
95 millions d’euros (+ 31 %). en augmentation de 5 % malgré une concurrence accrue sur le
marché des entreprises et malgré la réforme de l’hypothèque qui a
conduit à une baisse des tarifs sur le marché des particuliers. Le PNB
Services baisse de 12 % à 84 millions d’euros du fait d’un provisionnement
d’un risque exceptionnel.
Avec près de 4 200 personnes, le pôle Services réunit six métiers
complémentaires et interactifs, tant sur le plan commercial que L’activité Crédit à la consommation, qui résulte du rapprochement
technique. entre CEFI et Novacrédit, enregistre une croissance de 30 % de
ses revenus à 72 millions d’euros. L’encours de crédits revolving,
Quatre d’entre eux – Assurances, Cautions et garanties financières, distribués à la fois par CEFI et Novacrédit, atteint 994 millions
Crédit à la consommation, Ingénierie sociale – sont spécialisés dans la d’euros.
conception de produits commercialisés notamment par les réseaux
de distribution auprès de leurs clientèles.
Les deux autres métiers – Paiements et Titres – complètent le Poste clients
dispositif de services de traitement des flux de paiements et des
Le pôle réunit les expertises de Coface, Natixis Factor et GCE
opérations d’instruments financiers.
Affacturage. Il dispose de positions de premier plan en France et dans
Toutes ces prestations sont déclinées pour répondre aux attentes le monde sur les quatre métiers qui permettent aux entreprises de
par ticulières de chaque typologie de clientèle (par ticuliers, gérer, protéger et financer leur Poste clients : l’information d’entreprise,
institutionnels, entreprises et professionnels). Elles sont développées la gestion de créances, l’assurance-crédit, et l’affacturage. Il développe
selon un double principe. Les systèmes et les traitements sont une stratégie multiréseaux efficace : Coface commercialise ainsi les
industrialisés et mutualisés afin d’offrir aux réseaux de distribution solutions Poste clients dans ses réseaux propres (60 pays), et dans
performance et compétitivité. Des systèmes intégrés et ouverts sont ceux de ses partenaires du réseau CreditAlliance, composé de
privilégiés afin de répondre aux attentes du marché européen. compagnies d’assurance, de banques et de sociétés de services.
Natixis Factor déploie ses solutions dans les réseaux des Banques
■ 1er gestionnaire d’épargne salariale en France ;
Populaires, de Natixis, des courtiers et GCE Affacturage dans les
■ 1er assureur des cautions en France ; réseaux des Caisses d’Épargne et de la Banque Palatine.
■ 2e acteur français pour la conservation de détail ; ■ n° 1 du Poste clients en France ;
■ 3e opérateur monétique en France ; ■ 3e factor français ;
■ 4e bancassureur français en IARD ; ■ 7e factor mondial ;
■ 10e acteur mondial pour la conservation institutionnelle. ■ n° 3 mondial en assurance-crédit ;
■ n° 6 mondial de la gestion de créances ;
Focus sur les Services (15 % du PNB des métiers)
■ n° 7 mondial en information d’entreprise.
■ Le métier Services enregistre un PNB de 1 151 millions d’euros,
en hausse de 10 %.
Focus sur le Poste clients (11 % du PNB des ■ Le chiffre d’affaires de l’assurance est en hausse de 10 %.
métiers) ■ Le PNB des services progresse de 14 % grâce notamment à la
■ Le PNB du métier Poste clients s’établit à 840 millions d’euros bonne performance de l’affacturage en Allemagne. L’expansion à
(+ 7 %). l’international s’est poursuivie avec deux acquisitions (information
en Israël et recouvrement aux États-Unis) et une prise de
■ Le résultat net part du groupe progresse de 8 % à 144 millions participation en Italie.
d’euros.
■ Le PNB de l’Affacturage progresse de 15 % à 121 millions d’euros
■ Ce pôle regroupe d’une part les quatre lignes de métiers de Coface grâce à des efforts commerciaux soutenus dans un marché qui
(assurance-crédit, information, recouvrement et affacturage), et les demeure très concurrentiel. Le chiffre d’affaires affacturé est en
activités d’affacturage exercées par Natixis Factor,VR Factorem et hausse de 16 % à 13,9 milliards d’euros.
GCE Affacturage d’autre part.
■ Le PNB de Coface s’élève à 718 millions d’euros (+ 6 %).
Activité du Groupe
Activité Les particuliers 64
Les professionnels 69
Un acteur majeur 69
Une organisation dédiée 69
Un ancrage solide 70
Une offre de produits complète et innovante 72
Les entreprises 73
Une organisation tournée vers le client 74
Flux et services 74
Poste clients : une position de leader renforcée 75
Financements et investissements 76
Financement du haut de bilan 77
Gestion d’actifs 77
Ingénierie sociale 78
Développement à l’international 79
Les institutionnels 81
Institutionnels : des positions renforcées 81
Secteur public territorial : élargissement de l’offre 81
8 083 millions d’euros 1 700 millions d’euros 10,5 % ratio Tier one
de produit net bancaire* de résultat net*
* 2006 Proforma
Proche de ses clients, à la fois par la densité de son réseau et sa capacité d’écoute des
différents marchés, le Groupe Banque Populaire est l’un des principaux groupes français
et détient dans de nombreux domaines une place de leader.
Le dispositif d’exploitation commerciale du Groupe Banque non-clients, détenteurs d’un compte prépayé chez l’un des trois
Populaire s’est encore renforcé en 2006. La satisfaction du client opérateurs mobiles nationaux.
est au cœur de cette organisation fondée à la fois sur la proximité
géographique et le développement des services automatiques ou
à distance, qui favorisent une disponibilité accrue des conseillers Forte progression de la banque à distance
de clientèle pour les activités de conseil. L’investissement dans des
outils permettant d’améliorer la connaissance des clients et, ainsi, de Parallèlement au renforcement de la proximité géographique, le
cerner finement l’adéquation des offres à leurs attentes, participe Groupe Banque Populaire a continué d’investir dans les canaux à
également à l’efficacité globale de ce dispositif. distance afin de répondre aux nouvelles attentes de ses clients.
La banque en ligne, notamment, connaît une forte progression avec
1,7 million d’abonnés aux sites Internet des Banques Populaires
Une politique active de maillage du territoire (+ 23 % par rapport à 2005) et une moyenne de 10,5 millions de
connexions par semaine (sur le mois de septembre 2006) (+ 27 %)
L’agence demeure le canal privilégié de relation avec la clientèle. à fin 2006.
En 2006, les Banques Populaires ont ainsi poursuivi leur politique
Lancée en 2005, la nouvelle plate-forme de Bourse en ligne du
de maillage du territoire avec l’ouverture de 77 nouveaux points de
Groupe connaît un succès croissant. Baptisée « Offre Internet Client »
vente. Compte tenu des fermetures et transferts d’agences, le parc
(OIC), elle regroupe deux niveaux de service : LineBourse pour les
total du Groupe compte 2 880 agences à fin décembre 2006.
clients très actifs dans la gestion de leur portefeuille, et LineDéfi
L’extension continue du réseau de DAB-GAB (4 300 automates soit pour les clients essentiellement intéressés par la consultation de leur
une croissance de 7 % par rapport à 2005) s’accompagne d’une portefeuille titres. Fin 2006, les comptes titres étaient au nombre de
volonté de faire évoluer le parc vers des automates bancaires 34 754 (+ 36 % sur un an) avec 533 061 ordres traités.
multiservices. Depuis décembre 2006, l’ensemble des Guichets
Deuxième pilier de la banque à distance, les centres de contact
Automatiques Bancaires (GAB) du Groupe propose un nouveau
sont toujours très sollicités. En 2006, 850 téléopérateurs répartis
service de rechargement des téléphones mobiles aux clients et
sur 25 plateaux ont répondu à 10 millions d’appels entrants, généré
800 000 contacts argumentés (+ 20 % par rapport à 2005) et traité 2005). Particulièrement appréciée des jeunes utilisateurs, cette offre
400 000 à 450 000 e-mails (+ 15 %). permet au client de connaître, à partir de son téléphone mobile,
son solde bancaire, ses dernières opérations, ainsi que son encours
La plus belle progression, dans ce domaine, revient au service SMS +
de carte bancaire.
qui compte fin 2006 plus de 100 000 clients (+ 80 % par rapport à
d’un « Observatoire Gestion Privée » visant à favoriser le partage 3 890 correspondants dans les établissements scolaires et
des bonnes pratiques et des innovations au sein du Groupe. 2 880 agences Banques Populaires. Les ACEF, créées pour apporter
aux agents de la fonction publique une gamme de produits d’épargne
Cet effor t de structuration de la démarche commerciale
et de crédit à des conditions préférentielles, ont adapté leur
s’accompagne d’une volonté de mettre en avant l’expertise du
organisation à celle des Banques Populaires en vue de faciliter la
Groupe et d’améliorer sa visibilité sur ce segment de clientèle
conquête de nouveaux adhérents.
avec le lancement d’un label national : « Banque Populaire
Gestion Privée ». Lancé fin 2006, il se caractérise par la création L’année 2006 a été marquée, sur ce marché, par le lancement d’une
d’une identité visuelle commune, déclinée sur l’ensemble des nouvelle opération « CAP 100 000 » auprès des personnels de
supports destinés à la clientèle patrimoniale et fortunée (relevés l’Éducation nationale. Suite au vif succès rencontré par la première
patrimoniaux, outils de communication imprimés et online…). édition en 2005, la CASDEN Banque Populaire et les Banques
Populaires régionales se sont à nouveau mobilisées sur cette action
de conquête d’ampleur nationale. Celle-ci s’articulait autour de deux
Une démarche structurée vis-à-vis des temps forts visant, d’une part, les étudiants et professeurs stagiaires
fonctionnaires en Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) et,
d’autre part, les personnels des établissements du secteur primaire,
Le Groupe Banque Populaire développe vis-à-vis des fonctionnaires secondaire et de l’enseignement supérieur.
une approche originale fondée, d’une part, sur le positionnement
privilégié de la CASDEN Banque Populaire auprès des personnels Pilotée par les délégations départementales de la CASDEN Banque
de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Culture et, d’autre Populaire et relayée par les Banques Populaires régionales, cette
part, sur le partenariat noué avec les Associations pour le Crédit et nouvelle opération « CAP 100 000 » a permis d’entrer en contact
l’Épargne des Fonctionnaires (ACEF). avec de nombreux prospects et d’accélérer le rythme d’adhésion à
la CASDEN Banque Populaire.
Banque coopérative à vocation nationale, la CASDEN Banque
Populaire s’appuie sur 105 délégations dépar tementales,
La stratégie de conquête mise en œuvre par le Groupe Banque Des produits performants en assurance-vie
Populaire s’accompagne d’un effor t impor tant de fidélisation multisupports
et d’enrichissement de la relation. Cela passe notamment par le
déploiement d’une offre innovante de produits et services, tant Dans un contexte de taux d’intérêt bas, seule une diversification vers
dans le domaine de la banque commerciale classique que dans les marchés financiers permet aujourd’hui aux épargnants d’espérer
celui de l’assurance. La croissance régulière du taux d’équipement des perspectives de rentabilité plus attractives. C’est pourquoi le
de la clientèle des particuliers, avec une moyenne de 8 produits par Groupe Banque Populaire a élaboré « Fructi-Pulse Vie » (voir
compte à vue en 2006 (contre 7,4 en 2005), atteste du succès de encadré). Lancé en janvier 2006, ce nouveau contrat d’assurance-vie
cette démarche. multisupports a fait l’objet d’une importante campagne publicitaire
et d’une offre promotionnelle durant trois mois, avec d’excellents
résultats : près de 70 000 contrats ont ainsi été commercialisés en
Lancement réussi de la première carte 2006. Le succès de « Fructi-Pulse Vie » a entraîné, dans son sillage,
« affinitaire » la collecte globale des contrats multisupports. Celle-ci atteint près
de 2,5 milliards d’euros à fin décembre 2006, soit une croissance
À l’occasion de la Coupe du Monde de Football 2006, le Groupe de 70 % par rapport à 2005.
Banque Populaire a lancé la « Carte Football Banque Populaire », une
véritable première en France. Cette carte dite « affinitaire » s’adresse Toujours dans le domaine de l’épargne financière, l’année 2006 a
en effet à une communauté spécifique de clients et prospects : les été marquée par la mise en application de l’amendement Fourgous.
sportifs et les passionnés de football.Tirée en série limitée et dotée Votée en juillet 2005, cette disposition permet à tout détenteur
d’un visuel original, elle se présente comme un produit « collector » d’un contrat d’assurance-vie en euros de le transférer sur un
auquel s’adosse un programme d’animation : « le Football Club contrat multisupports, tout en conservant l’antériorité fiscale et les
Banque Populaire ». Ce club, conçu en partenariat avec plusieurs conditions de rémunération du fonds général. Dépassant le strict
enseignes de renom, offre de multiples avantages aux détenteurs de cadre législatif, le Groupe Banque Populaire a imaginé une offre
la carte via un site Internet dédié. Engagée en avril 2006, l’opération entièrement dédiée à la transformation des contrats d’assurance-vie
a permis au Groupe d’acquérir une première expérience sur ce en euros : « Fructi-Néo ». Lancée en mars 2006, elle permet aux
type de produit, déjà très répandu dans d’autres pays européens. Le clients détenteurs d’un contrat en euros d’accéder aux marchés
bilan commercial s’avère également très positif avec 33 000 cartes financiers et d’optimiser ainsi leurs performances.
vendues par les Banques Populaires en l’espace de 6 mois.
L’ensemble des actions de conquête et de fidélisation mises en Le bilan de l’année 2006 s’avère également très positif pour le crédit
œuvre en 2006, ainsi que la for te mobilisation du réseau des permanent, grâce au succès des cartes proposées par Novacrédit :
Banques Populaires, permettent au Groupe d’afficher d’excellentes « Réserve Banques Populaires Aurore » et « Réserve Plus ». 34 000
performances commerciales, tant dans le domaine des crédits que cartes ont été distribuées portant le stock total à 173 000 unités
dans celui de l’épargne. pour un encours de 108 millions d’euros.
Un acteur majeur
Créé par et pour des entrepreneurs artisans et commerçants il y facilitent l’accès au crédit et garantissent la bonne fin des prêts,
a plus d’un siècle, le Groupe Banque Populaire est la banque de tout en protégeant le patrimoine personnel du chef d’entreprise.
référence de la petite entreprise artisanale et commerciale. Il sait Ils sont le fruit de la coopération instaurée le Fonds Européen
également répondre aux besoins de ses autres clients professionnels d’Investissement (FEI), qui gère pour le compte de la Commission
que sont les agriculteurs et les professions libérales ou les créateurs Européenne les programmes en faveur des petites entreprises. Le
d’entreprises. Numéro 1 dans la distribution des prêts à la création- FEI apporte sa contre-garantie aux Socama qui en font directement
reprise d’entreprise, banquier numéro 1 de la franchise, le Groupe est bénéficier leurs sociétaires.
aussi le premier émetteur de cartes (destinées aux professionnels)
Le Groupe Banque Populaire et les SOCAMA s’affirment ainsi
et le leader de l’affacturage pour les professionnels.
comme des partenaires uniques, capables d’innover en permanence
Le partenariat historique noué avec les SOCAMA (Sociétés de pour proposer des solutions adaptées aux besoins les plus variés
Caution Mutuelle Artisanales) a permis au Groupe de développer de leurs clients. En 2006, les SOCAMA ont apporté leur garantie
des offres très novatrices : le Prêt Express Socama sans caution à 34 733 prêts pour 919 millions d’euros. Au 31 décembre, leur
personnelle et le Prêt Socama Transmission-Reprise. Ces produits encours garanti a franchi le cap des 2 milliards d’euros (2).
Le Groupe Banque Populaire déploie son action commerciale auprès Au-delà de la proximité géographique, le Groupe a su construire
des professionnels en s’appuyant sur une proximité géographique et une relation durable et de confiance avec ses clients. De nombreux
sectorielle. Il possède en effet l’un des réseaux d’agences bancaires artisans et commerçants sont en effet sociétaires et administrateurs
les plus denses et les plus performants en France, constitué de de Banques Populaires, et leur font bénéficier de leur expérience et
plus de 2 880 points de vente à fin 2006. Au sein de ces agences, de leur professionnalisme.
des conseillers de clientèle Professionnels, spécialistes de chaque
L’efficacité de l’organisation commerciale du Groupe repose
métier, apportent leur expertise afin d’accompagner les clients dans
également sur les liens très étroits qu’il a su développer avec les
le développement de leur activité.
réseaux d’affinités, tels les SOCAMA et les SOPROLIB (Sociétés
Le Groupe compte ainsi plus de 5 300 collaborateurs en charge des de Caution Mutuelle pour la Promotion des Professions Libérales).
Professionnels. Sur le marché de l’agriculture, ce sont plus de 100 Il a également noué des relations de proximité avec l’ensemble des
experts et 400 conseillers, répartis sur l’ensemble des agences, qui organisations professionnelles de la petite entreprise, que ce soit
sont au service de cette clientèle. La présence au sein du Groupe l’Assemblée des Chambres françaises de Commerce et de l’Industrie
du Crédit Maritime, banquier leader des professionnels de la mer, (ACFCI), l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers (APCM),
et l’arrimage de chaque Caisse aux Banques Populaires régionales l’Union Professionnelle Artisanale (UPA), l’Assemblée Permanente
du littoral, vient compléter l’efficacité de ce dispositif. des Chambres d’Agriculture (APCA), ou encore la Confédération
Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME).
(1) Enquête CSA Pépites 2006.
(2) Source : BAFI et reporting BFBP/FEI.
Un partenariat privilégié avec les SOCAMA d’entreprise représentant les différents métiers, elles facilitent
l’accès au crédit des petites entreprises par leur expertise
Pour mieux répondre aux besoins des petites entreprises, professionnelle et accordent chaque année leur garantie à de
le Groupe Banque Populaire s’appuie sur un réseau de nombreux projets. Elles représentent également les intérêts
32 SOCAMA (Sociétés de Caution Mutuelle Artisanales) des entreprises artisanales auprès de leur partenaire bancaire
implantées en région. Animées par des administrateurs, chefs et sont numéro 1 du cautionnement mutuel en France.
Un ancrage solide
Banque de référence de la petite entreprise attentes de la première entreprise de France. Les réseaux consulaires
artisanale et commerciale forment le premier cercle historique des partenaires du Groupe.
De même, dans les trois secteurs économiques majeurs que sont
Avec un artisan sur trois et un commerçant sur quatre aujourd’hui le bâtiment, l’automobile et la coiffure, le Groupe a créé des offres
clients des Banques Populaires, le Groupe demeure la banque de conjointes de produits avec la CAPEB (Confédération de l’artisanat
référence de la petite entreprise. et des petites entreprises du bâtiment), la FNCF (Fédération
nationale de la coiffure française) et le CNPA (Conseil national des
Commerce : toujours numéro 1 de la franchise professions de l’automobile).
En 2006, les efforts de pénétration du marché du commerce, sous Enfin, depuis 2003, les Banques Populaires distribuent avec l’appui
toutes ses formes, ont été poursuivis. Depuis de nombreuses années, du FEI (Fonds européen d’investissement) le Prêt Express Socama
soucieux d’accompagner les mutations du commerce de proximité, sans caution personnelle. Destiné aux investissements courants
le Groupe a multiplié les initiatives pour améliorer ses performances sans garanties personnelles du dirigeant ou de sa famille, ce produit
sur le segment particulièrement dynamique de la franchise. répond à une attente historique des artisans.
Partenaire privilégié de la Fédération Française de la Franchise
et d’une centaine d’opérateurs comptant parmi les principaux
franchiseurs français, le Groupe est en mesure de proposer une Des artisans d’exception à l’honneur
gamme de produits et services adaptés aux besoins des futurs L’engagement fort du Groupe en faveur de l’artisanat
franchisés, comme des franchisés installés. Les candidats à l’ouverture s’exprime notamment à travers la remise annuelle du Prix
ou à la reprise d’un fonds de commerce bénéficient ainsi des conseils National de la Dynamique Artisanale – Artinov, organisée
de chargés de clientèle spécialisés. Disposant d’une importante base en partenariat avec l’APCM (Assemblée Permanente des
de données sur les différentes professions et enseignes, ils peuvent Chambres de Métiers). Depuis bientôt trente ans, cette
aider les porteurs de projets à valider leur choix, puis à monter leur manifestation récompense des entrepreneurs pour leur
dossier de financement. exemplarité en matière de performances économiques et
À l’intention des franchisés installés, le Groupe a développé une sociales, de gestion des salariés ou d’innovation. Des prix
palette de services essentiels incluant notamment les prêts cautionnés de référence et d’excellence dans le monde de l’artisanat,
par les SOCAMA, l’équipement des salariés (intéressement, chèques qui changeront d’appellation en 2007 pour devenir les
vacances, chèques de table), sans compter l’assurance multirisque et « Stars & Métiers ».
la préparation de la retraite.
Cette stratégie permet au Groupe de s’affirmer, année après année,
comme la banque numéro 1 de la franchise. Selon la 3e Enquête
annuelle de la Franchise réalisée en 2006 par le CSA, le Groupe Premier banquier de la création-reprise
Banque Populaire confor te ainsi son leadership sur ce secteur d’entreprise
important du commerce de détail. Il affiche un taux de pénétration
de 50 % auprès des franchiseurs et de 27 % auprès des franchisés. Le Groupe Banque Populaire finance chaque année, en partenariat
Le Groupe demeure également la première banque recommandée avec les réseaux d’accompagnement les plus performants (notamment
par les franchiseurs à leurs franchisés. les Chambres de Métiers et les Chambres de Commerce et
d’Industrie) environ 1 créateur sur 3. Avec une part de marché
Artisanat : un partage de savoir-faire de 32 % en 2006, le Groupe reste le 1er distributeur de Prêts à la
Création d’Entreprise (PCE).
Le Groupe Banque Populaire s’investit aux côtés des organisations
professionnelles des métiers de l’artisanat pour mieux répondre aux
Pour parvenir à ce niveau de performance, les Banques Populaires il a lancé « Optiplus Agri » (produit d’épargne de précaution face
régionales ont tissé un réseau très dense de relations avec l’ensemble aux aléas), et mis à la disposition des concessionnaires agricoles de
des structures d’accompagnement de proximité qui maillent les nouveaux outils en ligne permettant d’automatiser le traitement
bassins d’emploi de la France métropolitaine et de l’outre-mer. Elles des offres de prêt.
ont notamment développé une coopération active avec de nombreux
L’action des Banques Populaires sur le terrain se voit confortée
réseaux reconnus : plates-formes d’initiative locale, antennes de
par la présence du Groupe dans les organisations professionnelles
l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), France
et auprès des pouvoirs publics. Le Prix National de la Dynamique
Active, réseau Entreprendre, Boutiques de Gestion, et toutes les
Agricole et de la Pêche (PNDA), créé par le Groupe il y a treize ans,
structures créées à l’initiative des collectivités territoriales.
illustre cette stratégie. Cette manifestation réunit chaque année des
Ce mariage des compétences avec les meilleurs professionnels de agriculteurs mais aussi les responsables des syndicats agricoles, de la
l’accueil et de l’accompagnement des porteurs de projets est un FNSEA et des chambres d’agriculture ; elle permet de récompenser
gage essentiel de la pérennité des entreprises et donc d’une bonne huit projets d’agriculteurs et un projet d’un professionnel de la mer,
maîtrise des risques. en fonction de leur caractère performant et innovant.
le cadre de son partenariat avec l’UNAPL (Union nationale des des Conseils de l’Ordre (national, départementaux et régionaux),
professions libérales). Fin 2006, le Groupe est également devenu l’offre élaborée par le Groupe inclut une palette de services
l’unique partenaire bancaire de l’entité institutionnelle de l’Ordre des personnalisés à destination des 60 000 professionnels membres
Masseurs-Kinésithérapeutes. Outre la gestion des flux de l’ensemble de cette organisation.
Un service « à la carte » pour les Par ailleurs, il a mis en place une nouvelle cellule d’aide à la
vente, « Monédiag’ Santé », chargée d’apporter une expertise
professionnels de la santé technico-commerciale au réseau. À partir de la fiche de
En 2006, le Groupe Banque Populaire a maintenu ses efforts renseignement transmise par le conseiller professionnel,
de développement sur le marché des professionnels de la l’équipe de Monédiag’ Santé établit ainsi un diagnostic
santé. Il a poursuivi, notamment, la promotion de son offre technique adapté aux besoins du client ou prospect, et une
monétique, qui permet aux clients d’avoir la garantie du proposition commerciale.
paiement de leurs honoraires, la transmission de leurs feuilles
de soins et la gestion automatique de leurs paiements en
plusieurs fois pour la préparation à la retraite.
L’année 2006 a été marquée par la poursuite du déploiement Le Groupe continue également de promouvoir ses offres de titres de
de l’offre globale de gestion du poste clients à destination des services que sont le chèque de table (4e acteur national et première
professionnels, incluant des offres d’information commerciale, banque) et le Chèque Emploi Service Universel (CESU).
d’assurance-crédit et d’affacturage.
Toujours leader de l’affacturage pour les professionnels, le Groupe Des performances significatives en assurance
consolide le déploiement de son offre d’informations commerciales
avec une progression de 43 % des contrats par rapport à 2005. En matière d’assurance, les contrats commercialisés par les Banques
Populaires permettent à leurs clients et sociétaires de se garantir
à titre tant privé que professionnel (assurance des biens et des
véhicules utilitaires, protection financière, responsabilité civile).
Avec un portefeuille de 28 160 contrats professionnels, Assurances professionnelle du Groupe. En 2006, ce dernier a commercialisé
Banque Populaire IARD (filiale commune Banque Populaire / 9 871 contrats d’assurance IARD, soit une progression de 9 %
MAAF Assurances) progresse sur ce marché. Les par tenaires par rapport à 2005.
souhaitent poursuivre le rythme d’équipement de la clientèle
Succès du nouveau Prêt Socama Tout comme le Prêt Express Socama, le Prêt Socama
Transmission-Reprise bénéficie de la contre-garantie du FEI,
Transmission-Reprise qui gère ce programme pour le compte de la Commission
Le Groupe Banque Populaire s’est fixé pour objectif de devenir Européenne dans le cadre de son plan pluriannuel en faveur
le banquier numéro 1 de la transmission-reprise d’entreprise. des petites entreprises.
Pour y parvenir, il compte s’appuyer sur son portefeuille de
Lancé en septembre 2005, le Prêt Socama Transmission-
clients professionnels, dont plusieurs milliers sont susceptibles
Reprise a fait l’objet courant 2006 d’une vaste campagne de
de céder leur entreprise chaque année, ce qui nécessite un
communication média et hors média, incluant notamment
accompagnement sur mesure, tant pour le cédant, qui doit
la diffusion d’un dépliant d’information auprès de 200 000
préparer au mieux sa transmission, que pour l’acquéreur.
chefs d’entreprise. Ce produit rencontre d’ores et déjà un
Dans cette perspective, le Groupe a conçu le Prêt Socama vif succès auprès des professionnels, avec plus de 3 000
Transmission-Reprise en partenariat avec les Sociétés de structures accompagnées en 2006.
Caution Mutuelle Artisanales et le FEI (Fonds européen
d’investissement). Totalement inédite, cette offre permet
aux dirigeants d’entreprise, entrepreneurs individuels et
personnes morales, quels que soient leur taille et leur
chiffre d’affaires, de disposer d’un prêt pouvant atteindre
100 000 euros avec une garantie personnelle limitée à 25 %
du montant du crédit.
➤ 1er opérateur français en capital-investissement sur le ➤ Le Groupe Banque Populaire s’impose comme un
marché des petites et moyennes entreprises acteur de référence sur le marché des entreprises.
La diversité et la complémentarité de ses expertises
➤ 2e établissement placeur en gestion d’actifs
lui permettent d’accompagner les entreprises
➤ 3e mondial en assurance-crédit tout au long de leur vie, de leur création à leur
développement puis, éventuellement, à leur
➤ 4e prêteur aux entreprises
transmission ou à leur introduction en Bourse.
➤ 4e bookrunner en financement d’acquisitions et en Cette démarche, axée sur une approche globale des
crédits syndiqués besoins, s’appuie sur une relation de partenariat dans
la durée, tant au niveau national qu’international.
En 2006, le Groupe Banque Populaire a encore accéléré sa place comme banque principale des entreprises (source : Étude
progression grâce à une offre de produits et services adaptée en SOFRES – septembre 2005). Fort d’un taux de pénétration global
permanence aux nouveaux besoins de ses clients. Ce dynamisme lui de 42 % auprès des entreprises de 10 à 1 000 salariés, il tient un
permet d’afficher des positions de premier plan sur le marché des rôle déterminant sur ce marché. Il accompagne aussi la quasi-totalité
entreprises. Le Groupe Banque Populaire détient ainsi la première des plus grands groupes français.
Le Groupe Banque Populaire développe son action commerciale capitaux, les ingénieries sociales, internationale ou financière. Aux
auprès des entreprises en s’appuyant sur l’expertise de Natixis et côtés du chargé d’affaires, le conseiller patrimonial propose aux
des Banques Populaires, ainsi que sur le savoir-faire complémentaire dirigeants d’entreprise des solutions adaptées à leurs attentes en
de Coface. Au cœur de ce dispositif, incluant depuis 2003 le Crédit matière de gestion des biens, de défiscalisation ou encore de cession-
Coopératif et le Crédit Maritime, la Banque Fédérale des Banques transmission d’entreprise.
Populaires est en charge des grands choix stratégiques du Groupe
Le Crédit Coopératif développe une présence spécifique auprès
et de l’animation du réseau.
des entreprises coopératives et groupements d’entreprises. Les
L’organisation commerciale du Groupe Banque Populaire reflète Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) sont au cœur du dispositif, en
parfaitement cette synergie, garante de réactivité et de compréhension partenariat avec les groupements et fédérations qui rassemblent ces
des besoins spécifiques des entreprises. Le Groupe s’appuie ainsi entreprises et qui sont sociétaires de la banque. Il est ainsi présent
sur les agences Entreprises des Banques Populaires régionales, au auprès des PME-PMI regroupées au sein de coopératives financières,
nombre de 155 (contre 75 en 2000, soit une progression de près de des SCOP (Sociétés coopératives de production) avec deux Sociétés
100 % en cinq ans), ainsi que sur les directions régionales de Natixis, de Caution Mutuelle, des coopératives de transporteurs, d’artisans,
répartis sur l’ensemble du territoire. de commerçants…
Dans ces directions, comme dans les Banques Populaires, le chargé Au sein du Crédit Coopératif, la Banque du Bâtiment et des Travaux
d’affaires, véritable pivot de la relation commerciale, mobilise Publics développe, en partenariat avec les fédérations, une spécificité
un réseau d’expertises dans des domaines aussi variés que les reconnue dans la profession.
financements structurés et spécialisés, la gestion des flux et des
Flux et services
Gestion des flux : une offre entièrement en continuant à enrichir sa gamme de produits et services. Dans le
renouvelée domaine de la Monétique, le stock de cartes Affaires affiche une
progression annuelle de 22 % grâce au succès rencontré par l’offre
La gestion des flux constitue pour les entreprises un enjeu majeur, « Mission Plus ». Celle-ci intègre désormais une option exclusive
compte tenu des exigences réglementaires accrues, des évolutions permettant de gérer les notes de frais via Internet. Par ailleurs, le
technologiques et de la dématérialisation des échanges. Afin de Groupe a entièrement remanié sa gamme de solutions de paiement
répondre aux nouvelles attentes de ses clients en termes de en ligne « Cyberplus Paiements ». Réservé jusqu’à présent à l’Internet,
rapidité, de fiabilité et de sécurité, le Groupe Banque Populaire a le système a été étendu à l’ensemble des canaux de vente à distance
fortement étoffé son offre ces dernières années. Cette politique (téléphone, serveur vocal interactif, courrier, fax, minitel).
d’innovation permanente, associée à une volonté affirmée de L’exercice a été marqué également par une progression significative
présence commerciale, lui permet de figurer parmi les principaux de l’activité de certification électronique. Depuis le 1er janvier 2006,
acteurs du secteur. les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1,5 million d’euros
Le Groupe propose aux entreprises de toutes tailles une gamme ont en effet l’obligation de télédéclarer et de télérégler la TVA
complète de solutions domestiques et internationales, structurée (obligation qui sera étendue courant 2007 aux entreprises dont
autour de trois pôles : un pôle Monétique, avec les cartes Affaires le chiffre d’affaires est compris entre 760 000 euros et 1,5 million
« Mission Plus » et la solution de vente à distance multicanal d’euros). Début 2006, le Groupe a lancé une importante action
« Cyberplus Paiements », un pôle Outils de gestion des flux, incluant commerciale visant à équiper de certificats électroniques « Click &
la télétransmission et les services de certification électronique, ainsi Trust » l’ensemble des clients concernés par cette mesure. Il a vu ainsi
qu’un pôle Cash management (centralisation des recettes et gestion son autorité de certification passer de la quatrième à la deuxième
de la trésorerie). Au-delà du renouvellement de l’offre, d’importants place sur un marché en pleine expansion.
effor ts sont réalisés pour accompagner les commerciaux dans Enfin, une nouvelle offre de cash management baptisée ACTIFLOW
l’appropriation de ces problématiques spécifiques. Une nouvelle a été conçue en 2006 avec Natixis. Complète et modulaire,
formation, dédiée à la gestion des flux, a été mise sur pied en 2006 elle se décline en quatre produits permettant de répondre aux
pour leur permettre d’acquérir et d’approfondir les connaissances besoins d’entreprises de toutes tailles : ACTIFLOW encaissements
nécessaires, en matière d’informatique notamment. (centralisation des recettes), ACTIFLOW cash pooling notionnel
En 2006, le Groupe Banque Populaire a enregistré d’excellents (fusions d’échelle), ACTIFLOW cash pooling physique et ACTIFLOW
résultats commerciaux dans chacun de ses pôles d’activité, tout reporting.
Le poste clients est, de loin, la principale valeur au bilan des sociétés pour l’assurance-crédit, etc. Le Groupe a également renforcé son
françaises ; il représente en moyenne 40 % de leurs actifs. D’où la réseau avec la création, le 1er janvier 2006, de Coface Services.
nécessité, pour les entreprises, de gérer, financer et protéger leurs Cette nouvelle société, qui réunit les compétences de Coface Scrl
relations commerciales avec leurs clients et fournisseurs. et de Coface Ort, les deux plus importantes sociétés françaises
d’information d’entreprise, se positionne d’emblée comme le leader
Fort de l’expertise conjuguée de Natixis Factor (1) et de Coface, le
national du recouvrement et de la gestion de créances.
Groupe Banque Populaire propose une approche à la fois globale et
sur mesure du poste clients, visant à apporter une solution adaptée Dans un marché de l’affacturage caractérisé par une pression
aux problématiques de chaque entreprise. Le Groupe dispose ainsi concurrentielle accrue, le Groupe Banque Populaire a axé son
de positions de premier plan en France et dans le monde sur les développement sur la qualité de ses services. L’organisme BVQI
quatre métiers qui permettent aux entreprises de gérer, protéger et (Bureau Veritas Quality International) a confirmé la certification de
financer leur poste clients : l’information d’entreprise, la gestion de services obtenue en 2005 par Natixis Factor. Celle-ci atteste du
créances, l’assurance-crédit, et l’affacturage. Il développe une stratégie respect d’engagements précis et chiffrés auprès de la clientèle sur
multiréseau efficace : Coface commercialise ainsi les solutions poste l’ensemble des prestations d’affacturage, l’un d’entre eux consistant
clients dans ses réseaux propres (60 pays) et dans ceux de ses notamment à « financer 100 % des remises de factures dès le
partenaires du réseau CreditAlliance, composé de compagnies lendemain de leur réception ».
d’assurance, de banques et de sociétés de services. Natixis Factor
Un nouveau baromètre de satisfaction réalisé en fin d’année 2006
déploie ses solutions dans les réseaux des Banques Populaires, de
por te à plus de 92 % le taux de satisfaction globale (source :
Natixis et des courtiers.
Artenice). La note attribuée par les clients a progressé de 0,2 point
à 7,4 (sur 10) et le taux de clients très satisfait augmente de 2 points
par rapport à 2005.
Cap Poste Clients 2006
L’année 2006 a été marquée par une forte croissance de l’affacturage
La campagne « Cap Poste Clients 2006 », destinée
export (+ 53 % en CA affacturé) grâce à l’offre CREANCExport.
à accompagner les Banques Populaires dans la
En Allemagne, le Groupe dispose d’un nouveau relais de croissance
commercialisation des produits Poste Clients auprès
avec le développement de VR Factorem, en joint-venture avec VR
des entreprises, a été un succès. De nombreux outils
Leasing (filiale de DZ Bank), offre désormais un relais de croissance
et actions en matière de formation, animation et
important. Le Japon, le Chili, l’Espagne et les Pays-Bas se sont ajoutés
communication ont été mis à disposition des Banques
aux quatre pays où cette offre d’affacturage était déjà disponible
Populaires. Ces opérations ont permis de soutenir les
(France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie).
actions sur le marché et augmentent le taux d’équipement
des entreprises : 13 % de nouveaux contrats, + 34 % en Enfin, Natixis Factor est coresponsable (avec Coface Finanz) du
affacturage… Centre d’excellence affacturage du Pôle, qui accompagne le
déploiement de l’activité d’affacturage dans le monde. Axé sur la
conquête des TPE/PME issues du réseau des Volksbanken, le modèle
économique de VR Factorem se révèle très performant.
En 2006, le Groupe Banque Populaire a poursuivi une politique
active de conquête et de fidélisation dans chacun de ses métiers. En 2007, ce développement se poursuivra à un rythme élevé,
Afin de valoriser la complémentarité de la gamme Poste Clients, tous avec l’ouverture d’une vingtaine de pays. Cette stratégie devrait
les noms de produits ont été harmonisés sur la racine CREANCE : permettre au pôle Poste clients de détenir 10 % du marché mondial
CREANCEinfo pour l’information commerciale, CREANCEassur de l’affacturage en 2015.
(1) À compter du 29 décembre 2006, Natixis Factorem a changé de dénomination sociale pour devenir Natixis Factor, filiale à 100 % de Natixis.
Une approche globale du poste clients L’assurance-crédit protège les entreprises contre les risques
de défaillance financière de leurs clients.
Grâce à l’action conjointe de Natixis Factor et de Coface, le
Groupe Banque Populaire est le seul réseau bancaire capable La gestion de créances offre aux entreprises un service de
de maîtriser en interne toutes les lignes métiers de la gestion recouvrement afin de récupérer les sommes qui leur sont
du poste clients : dues.
L’information d’entreprise permet aux entreprises d’évaluer L’affacturage permet aux entreprises de financer leur poste
la situation financière de leurs partenaires et leur capacité clients, en transférant leurs créances commerciales à un
à honorer leurs engagements (information de solvabilité) et tiers dénommé « factor » qui se charge d’en opérer le
de détecter des opportunités commerciales avec des clients recouvrement.
solvables (information marketing).
Financements et investissements
Une relation clientèle de proximité groupes sectoriels qui lui confèrent une exper tise reconnue
dans de nombreux secteurs comme le luxe, les médias, la santé,
Le Groupe apporte des solutions à tous les besoins des entreprises l’agroalimentaire ou l’équipement automobile. En France, les Banques
clientes, dans les domaines du crédit-bail, des crédits à moyen ou long Populaires et ses 16 directions régionales lui donnent notamment un
terme, des financements structurés ou des produits de marchés, en accès direct à la clientèle d’entreprises de taille moyenne.
s’appuyant sur les équipes et agences des Banques Populaires, ainsi
Avec une part de marché globale de 11,5 % sur les encours de
que sur les directions régionales de Natixis.
crédits (crédit-bail et affacturage inclus) au 30 juin 2005, le Groupe
Banque Populaire est le quatrième prêteur aux entreprises françaises
dans leur ensemble (source : Banque de France).
Financement locatif
Deuxième intervenant en crédit-bail immobilier et cinquième en
crédit-bail mobilier en France (source : professionnels du marché) Financements structurés et marchés
avec sa filiale Natixis Lease, le Groupe est actif sur tous les
Natixis détient des positions de leader sur de nombreux segments
compartiments du financement locatif.
des financements structurés et poursuit, dans le cadre de sa stratégie,
En 2006, des opérations de taille significative ont été réalisées avec sa montée en puissance en tant qu’arrangeur et signe près de
la clientèle corporate (Michelin, Liebher, P. Fabre, Plastic Omnium). 300 mandats d’arrangement en 2006, soit plus d’un mandat par
jour ; deuxième MLA en montant sur les financements immobiliers
Par l’intermédiaire de sa filiale Energéco, Natixis Lease occupe une
en France, les financements immobiliers ont obtenu 60 mandats
place de leader sur le financement de parcs éoliens en participant, en
d’arrangement ou de co-arrangement, dont un nombre croissant à
2006, au financement de 25 % de la puissance installée en France.
l’international, grâce au renforcement des équipes. Natixis renforce sa
Natixis Lease poursuit son développement à l’international, avec une présence dans les produits structurés sur fonds de gestion alternative
progression de 50 % de ses revenus par rapport à 2005 non validé, à destination d’une clientèle internationale. En Europe, il développe
grâce, notamment, à ses activités en Espagne et en Italie. cette activité grâce au réseau des Banques Populaires.
L’activité d’Ingénierie financière a également contribué à la performance
d’ensemble, grâce à des montages innovants et structurés, comme
Crédits à long terme
arrangeur de transactions telles que China Southern,Turkish Airlines
Le Groupe Banque Populaire est le deuxième prêteur aux entreprises ou Socatra. Une offre de solutions sur mesure, fondée sur des sous-
réalisant moins de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une jacents divers (actions, actifs immobilisés…) est ainsi proposée à la
part de marché de 10,93 % au 3e trimestre 2005 (source : Centrale clientèle des entreprises.
des Risques Banque de France). Natixis enregistre un nombre croissant de mandats et d’opérations
Quatrième prêteur aux grandes et moyennes entreprises en France, structurées (EMTN) en France et à l’international, aussi bien sur
Natixis entretient des relations étroites avec la quasi-totalité des les corporate (Pernod-Ricard, Veolia Environnement) que sur les
Groupes du CAC 40 et du SBF 120. institutions financières (La Poste, CNCE, CNP, Caixa Catalunya, Alpha
Bank, Piraeus Bank), les agences (Cades, CRH) et les covered bonds
Privilégiant la proximité, la direction s’articule autour de banquiers (CFF, Caja Madrid, BBVA).
conseils – Entreprises, Institutionnels et Secteur Public –, et de
Natixis est un acteur important sur le marché de la titrisation en La banque continue de s’affirmer dans le métier des crédits syndiqués,
Europe et aux États-Unis, avec des sous-jacents portant sur des ses positions de troisième MLA en montant sur les crédits syndiqués
créances de clients entreprises ainsi que sur des actifs financiers aux en France, et treizième sur la zone EMEA – Europe, Middle East and
bilans d’institutions financières. Africa – en font un acteur prépondérant.
Il est présent sur tous les segments de marché, avec une grande
capacité d’innovation et couvre toute la palette des métiers de la
titrisation.
Gestion d’actifs
Une activité en fort développement mandats, 1,4 milliard d’euros en mandats d’assurance, et 1,5 milliard
d’euros en épargne salariale. Les encours gérés ou conseillés par
Depuis le 17 novembre 2006, Natixis Asset Management est une Natixis Asset Square, filiale de Natixis Asset Management spécialisée
filiale de Natixis, la Banque de financement, d’investissement et dans la multigestion, ont progressé sur l’année de 33,1 % et atteignent
de services du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse 3,9 milliards d’euros au 31 décembre 2006, attestant du for t
d’Épargne. Natixis Asset Management appartient au pôle de gestion développement de cette activité.
d’actifs de Natixis.
L’année 2006 a été marquée par le gain de nombreux appels
En 2006, Natixis Asset Management a poursuivi son développement d’offres pour le compte d’institutions de retraite et de prévoyance,
commercial sur le marché français. Le total de ses actifs gérés est passé de mutuelles et d’entreprises. Ces succès ont été favorisés par
de 99,4 milliards d’euros au 31 décembre 2005, à 113,9 milliards la poursuite de la rationalisation des gammes OPCVM. 2006 a
d’euros au 31 décembre 2006, en progression de 14,6 %. également fait une large place à l’innovation avec le lancement de
plusieurs OPCVM de trésorerie dynamique.
La collecte nette globale atteint un très bon niveau à 5,2 milliards
d’euros, répartis à hauteur de 2,3 milliards d’euros en OPCVM et
Natixis Asset Management Immobilier, quatrième société de gestion au Luxembourg et en Suisse et à 6 milliards d’euros, les encours
de SCPI en France (source : Institut de l’Épargne Immobilière et intermédiés par Natixis Axeltis Ltd. Par ailleurs, son référentiel de
Foncière), enregistre une collecte nette de 48,5 millions d’euros et fonds s’est élargi en 2006 avec plus de 5 700 fonds référencés auprès
des encours en augmentation de 8 %, ce qui lui permet d’afficher d’une centaine de sociétés de gestion.
une part de marché de 6,7 % en termes d’encours gérés en SCPI
(source : IEIF au 31 décembre 2006).
Natixis Axeltis Ltd, la filiale londonienne dédiée à la distribution
Une qualité de gestion récompensée
« business to business » de fonds multimarques de Natixis, a accéléré La qualité de gestion de Natixis Asset Management est
son développement commercial en 2006 avec la signature de régulièrement saluée par la presse spécialisée. Ainsi, en
26 nouveaux contrats avec des distributeurs externes au Groupe 2006, Le Revenu lui a décerné le Trophée d’Or de la
Banque Populaire. Son offre dédiée aux multigérants a séduit en meilleure gamme SICAV et fonds diversifiés sur trois ans,
particulier de nouveaux acteurs du marché de la prévoyance et ainsi que le trophée d’Or de la meilleure gamme de fonds
des caisses de retraites, soucieux d’optimiser la gestion de leurs actions sectorielles sur trois ans.
rétrocessions sur encours. Ces résultats portent ainsi à 56 le nombre
total de partenaires distributeurs principalement basés en France,
Ingénierie sociale
Développement des synergies commerciales Après le lancement du Chèque Cadeau en 2004, le Chèque Culture
et le Chèque Emploi Service Universel (CESU) en 2005… Natixis
Le Groupe Banque Populaire a regroupé l’ensemble des expertises Intertitres a complété, en 2006, la gamme du Chèque Emploi Service
dédiées à la politique de rémunération des entreprises. Il propose Universel (CESU) préfinancé et du Chèque cadeau (diffusé sous la
une approche globale de l’ingénierie sociale, mettant en avant la marque CA DO CHEQUE par Titres Cadeaux, joint-venture créée
complémentarité des solutions offertes aux entreprises : épargne salariale en partenariat avec La Banque Postale). Le nombre de titres émis au
(participation, PEE – Plan Épargne Entreprise, PERCO, actionnariat cours de l’année a augmenté de 12 %, tous produits confondus.
salarié…), produits de retraite et de prévoyance complémentaires et
collectives (articles 83 et 39, indemnités de fin de carrière) et titres
de service réglementés (chèques de table, chèques emploi-services, CA DO CHÈQUE
chèques vacances…). Cette stratégie se traduit par un renforcement des
Lancé le 16 octobre 2006, CA DO CHÈQUE est un chèque
synergies commerciales et organisationnelles entre Natixis Interépargne,
multi-enseignes diffusé par le Groupe Banque Populaire.
Natixis Assurances et Natixis Intertitres, permettant d’optimiser la qualité
Ce produit profite ainsi d’une distribution multicanal,
des prestations apportées aux entreprises.
puisqu’il est distribué par les 5 250 chargés de clientèle
En 2006, le Groupe Banque Populaire conserve son leadership dans un et conseillers Entreprises des Banques Populaires et de La
marché de l’épargne salariale en pleine croissance. Natixis Interépargne Banque Postale. Son objectif est d’émettre et de mettre en
reste ainsi le premier gestionnaire administratif et financier, avec au marché des chèques et des cartes cadeaux multi-enseignes
31 décembre 2006, plus de 30 000 entreprises clientes (+ 17 %) et auprès des dirigeants d’entreprise, des comités d’entreprise
plus de 2,8 millions de comptes de salariés (+ 8 %). et des particuliers. Le CA DO CHÈQUE est d’ores et déjà
accepté par près de 50 enseignes figurant parmi les leaders
La qualité des services d’information des salariés épargnants constitue
dans leur secteur d’activité, et disposant d’un réseau de
également un atout concurrentiel de Natixis Interépargne. Une
près de 8 000 points de vente partout en France.
enquête de satisfaction, conduite en 2006, confirme l’amélioration
significative des indicateurs de satisfaction, de confiance et d’image. Le Groupe Banque Populaire détient sur ce marché une
position unique au travers de Natixis Intertitres, premier
Dans un contexte de vieillissement de la population, de
acteur habilité par l’Agence Nationale des Services à la
désengagement de l’État et de législation incitative, la distribution
personne, à émettre et à diffuser le Chèque Emploi Service
de produits de retraite et de prévoyance complémentaires offre un
Préfinancé.
important potentiel de développement.
Dans le domaine de l’ingénierie sociale, l’objectif de Natixis
Natixis distribue notamment des offres spécifiques pour les
et du Groupe Banque Populaire est de poursuivre une
professionnels et les PME.
dynamique volontariste qui passera tout d’abord par le
Les offres d’épargne salariale intègrent des formules de placement maintien de sa position de leader sur ce marché, en lien
adaptées à l’épargne retraite et viennent, par là même, compléter avec la tenue de compte et la gestion de capitaux mais aussi
la gamme de produits commercialisés par Natixis Assurances (loi par le développement d’offres intégrées, notamment sur les
Madelin et épargne retraite à cotisations définies). titres de services au sein du dispositif Ingénierie Sociale.
Portée par l’évolution des modes de vie et de consommation, l’activité
Titres de services connaît une profonde et rapide transformation.
Développement à l’international
On entend par clientèle des Institutionnels, notamment : les sociétés a lancé en 2006 ACTIFLOW une offre de cash management, ainsi
d’assurance, les mutuelles, les institutions de prévoyance, les caisses qu’une gamme complète de produits structurés destinée aux fonds
de retraite, les associations et assimilées, les établissements sociaux, de retraite et aux gestionnaires de trésorerie.
les tutelles, les organismes de formation et les organismes collecteurs,
Cette stratégie permet au Groupe d’afficher d’importantes parts
les caisses de règlements pécuniaires des avocats (CARPA), etc.
de marché sur les différents segments que sont les institutions de
Depuis plusieurs années, ce secteur est marqué par un mouvement prévoyance, les mutuelles de santé et les associations. En 2006, il a
de concentration d’envergure et de plus en plus rapide, touchant également renforcé ses positions au sein de l’univers des Ordres.
les caisses de retraite, les CARPA et, surtout, les mutuelles de santé. Déjà bien implanté auprès des CARPA, il a remporté l’appel d’offres
Sous l’effet conjugué du nouveau Code de la mutualité, qui impose lancé par le nouvel Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes, devenant
des règles prudentielles draconiennes, et du désengagement de la ainsi son principal partenaire bancaire pour l’entité « Institutionnelle »
Sécurité Sociale, le nombre de mutuelles est ainsi passé de 6 000 en (Conseil national, Conseils régionaux et départementaux).
2000 à près de 700 en 2006. Ces opérations de regroupement ont
Enfin, avec le Crédit Coopératif, le Groupe dispose de la banque
pour finalité la quête de gains de productivité. Le recours de plus en
de référence pour les acteurs de l’économie sociale (coopératives,
plus systématique aux appels d’offres en est une des illustrations.
groupements d’entreprises et organismes d’intérêt général). Il est très
En 2006, le Groupe Banque Populaire a intensifié son action de présent notamment dans le secteur sanitaire et social aux côtés des
développement sur ce marché en s’appuyant sur une large gamme tutelles familiales et gestionnaires, des foyers, de maisons de retraite,
de produits et services. Il propose ainsi aux opérateurs des solutions des établissements pour personnes handicapées et des services
de gestion de trésorerie mais aussi des produits de gestion d’actifs, d’aide à domicile. Il propose également une gamme complète de
d’assurance et d’ingénierie sociale. Afin de répondre aux nouveaux services télématiques et de télétransmission dédiés aux gérants de
besoins des clients institutionnels, en matière notamment de tutelle professionnels.
traitement des flux et de gestion financière des actifs, le Groupe
Le secteur public territorial regroupe les collectivités territoriales écoles, Régies municipales…) ou privé (Comités des Œuvres Sociales,
(villes, départements, régions, intercommunalités), les satellites de Chambres de Commerce et d’Industrie, Chambres de Métiers…),
droit public (Centres Communaux d’Action Sociale, Caisses des le secteur public hospitalier et les sociétés d’économie mixte.
Ce marché est aujourd’hui en pleine évolution réglementaire, avec la classiques et spécialisés, financement de projets d’infrastructures…
mise en place de nouvelles réformes : décentralisation, modernisation Cette offre inclut également la monétique avec Monéo, les cartes
et dématérialisation des moyens de paiement, autorisation sous affaires Mission Plus et, nouveauté en 2006, la Carte d’Achat. Enfin,
certaines conditions des dépôts de fonds dans les établissements le Groupe diffuse une gamme complète de titres de services à
bancaires, substitution des organismes de droit privé aux organismes destination des agents publics et des administrés : Chèque de Table,
de droit public… Chèque Cadeau, Chèque Interservices et, depuis 2006, le Chèque
Emploi Service Universel (CESU).
L’application de ces différentes mesures constitue une opportunité
pour le Groupe Banque Populaire qui souhaite renforcer de manière La démarche volontariste engagée par le Groupe sur ce marché a
significative sa présence auprès des acteurs locaux, en particulier porté ses fruits en 2006. En s’appuyant sur l’expertise de Natixis
les petites et moyennes communes. Il bénéficie, pour ce faire, d’une Intertitres, il a noué avec le ministère de l’Emploi, de la Cohésion
forte légitimité auprès des élus locaux, via notamment les ACEF sociale et du Logement, un partenariat portant sur la diffusion de
(Associations pour le Crédit et l’Épargne des Fonctionnaires), de CESU préfinancés auprès des 12 000 agents de l’administration.
l’enracinement des Banques Populaires dans les régions et de Dans le domaine de la monétique, le Groupe a également enregistré
l’expérience reconnue de Natixis. de nouveaux succès avec Monéo. Il a remporté ainsi les appels
d’offres lancés par le CROUS de l’Université de Caen, et par la
Afin d’appuyer ses ambitions commerciales, le Groupe développe
ville de Charenton, en région parisienne, pour l’équipement de ses
une offre globale adaptée à l’ensemble des besoins du secteur
parkings.
public territorial : crédits court terme, crédits relais, financements
Les Services bancaires offrent l’accès aux systèmes d’échanges de plus fortes. Cet apport a été assorti de plusieurs objectifs parmi
moyens nationaux et internationaux avec un traitement complet lesquels celui d’une mise en commun, au sein du Groupe, des
des opérations. investissements technologiques ainsi qu’un objectif organisationnel
pour le développement des synergies entre toutes les activités des
Ce métier remplit trois fonctions : la monétique avec Natixis
moyens de paiements.
Paiements, les chèques et systèmes d’échanges et les services aux
particuliers. Natixis Paiements, qui agit notamment en tant qu’opérateur
technique du réseau Banque Populaire, traite 14 % des flux de masse
2006 a permis la constitution d’un ensemble structuré et cohérent
échangés dans le SIT (Système Interbancaire de Télécompensation)
permettant de répondre aux exigences de concurrence de plus en
et des flux de gros montants échangés via la Centrale des règlements Troisième opérateur monétique en France et gestionnaire de
interbancaires source métier apparemment validée par contrôle 5,9 millions de cartes bancaires, Natixis Paiements a traité 1,4 milliard
de gestion. d’opérations par carte en 2006.
En prévision de la mise en œuvre du SEPA (Single Euro Payments Area) Dans une logique de construction de systèmes intégrés et ouverts,
et de l’ouverture de TARGET 2 en 2007, les travaux préparatoires Natixis a créé Partecis, joint-venture en partenariat avec BNP Paribas.
se sont accélérés. Les différents éléments du système d’information Elle vise à mutualiser le développement d’une nouvelle plate-forme
dédié aux flux sont progressivement remplacés afin de traiter industrielle et partagée pour le traitement des flux monétiques.
les nouveaux moyens de paiement – débit direct et crédit direct
Grâce à des positions commerciales d’ores et déjà fortes la Groupe
paneuropéens – et plus généralement les échanges automatisés de
Banque Populaire et Natixis ont pour objectif de consolider leur
flux en Europe.
position en France avant de constituer à terme un acteur européen
majeur dans le secteur des paiements et de la monétique.
L’offre du Groupe Banque Populaire en matière de services financiers Cette activité devrait s’appuyer sur le niveau élevé des encours
est destinée à deux segments de marché complémentaires : les conser vés pour générer des économies d’échelle, tout en
banques à réseau ou monoagence, ainsi que les sociétés de gestion développant une offre innovante et un niveau de service dont la
et les OPCVM. qualité est reconnue, permettant ainsi le renforcement de l’activité
dans une logique de gains de productivité.
L’activité de conservation institutionnelle, principalement menée
au sein de CACEIS (joint-venture créée en 2005 avec le Crédit Natixis est le troisième prestataire français pour les services aux
Agricole), place Natixis au premier rang des acteurs français, avec une émetteurs. Dans cette activité, Natixis vise à poursuivre l’accueil
progression des encours conservés de 16 % (si on parle uniquement des activités de valorisation/administration des actifs financiers du
de CACEIS), et au dixième rang de la conservation institutionnelle Groupe tout en développant la clientèle extérieure.
mondiale.
L’enrichissement de sa gamme de services avec des prestations
Au 31 décembre 2006, CACEIS assurait la conser vation de à forte valeur ajoutée (fonds de fonds, valorisation d’instruments
1 787 milliards d’euros d’actifs. complexes, reporting de performance et risque…) est également
un enjeu stratégique important.
Développement durable
Développement L’engagement du Groupe Banque Populaire 86
L’environnement et la solidarité 94
Le Groupe Banque Populaire : créateur du premier livret
d’épargne écologique 94
Un acteur relais des politiques publiques 95
Les Banques Populaires régionales : actions au niveau local
en faveur de l’environnement 95
Natexis Banques Populaires et ses filiales ont conforté leur rôle
de premier plan dans le financement des énergies renouvelables 96
En 2006, l’ensemble des Banques Populaires a nommé un Banque Populaire. Leur rôle est de faciliter les échanges, accélérer
responsable Développement durable, rattaché à un membre du les initiatives et relayer les bonnes pratiques au niveau national. Dans
comité de Direction. Ces responsables, impliqués dans des fonctions les mois qui ont suivi la désignation de ces responsables, nombre
de développement, constituent un réseau fortement mobilisé et d’enjeux ont été identifiés et déclinés en applications communes.
motivé. Ils sont les promoteurs du développement durable dans leur
L’engagement du Groupe Banque Populaire dans le domaine son soutien aux projets de mise en valeur du patrimoine d’eau de
du développement durable est en accord avec ses pratiques et mer et d’eau douce.
son histoire.
Pour la seule année 2006, quelque 46 dossiers ont été retenus et
Porté par la Fondation, le mécénat du Groupe Banque Populaire financés pour une période de un à trois ans. Au terme de son plan
joue un rôle primordial de révélateur de talents. La Fondation quinquennal 2002-2006, 187 lauréats ont été soutenus.
Groupe Banque Populaire se consacre à trois objectifs : le soutien à
Les actions de mécénat du Groupe vont au-delà de la Fondation et sont
de jeunes musiciens classiques aux prémisses de leur carrière, l’aide
relayées par les initiatives des Banques Populaires. Elles apportent de
aux jeunes personnes handicapées physiques dans leur projet de vie
nombreux dossiers de candidature concernant des jeunes handicapés
ou de création d’entreprise. Depuis 2004, elle apporte également
physiques ou la préservation du patrimoine de l’eau.
Parallèlement, l’engagement du Groupe Banque Populaire en faveur Cet engagement s’est traduit en 2006 par l’annonce du lancement
du monde de la voile se renforce d’année en année. Maîtrise des d’un projet d’envergure : la construction d’un bateau multicoque, le
risques, esprit d’entreprise, courage… Ces valeurs portées par trimaran Maxi Banque Populaire V, long de 40 mètres et appelé à
le monde de la voile sont partagées par les Banques Populaires. battre des records océaniques.
La sauvegarde des générations futures est au cœur de la notion de Français de l’Écologie, de l’Ademe (Agence de l’environnement et de
développement durable. Parce qu’elles financent le développement la maîtrise de l’énergie) et de la Banque Européenne d’Investissement,
économique, les banques ont un rôle essentiel à jouer dans ont lancé en avril 2006 la première plate-forme de partenariats
la création de nouveaux outils financiers prenant en compte la public-privé (PPP) en matière d’investissements écologiques.
préservation de l’environnement. L’introduction de critères sociaux
L’édition 2006 du Baromètre des finances solidaires, Finansol, a
et/ou environnementaux pour l’obtention de certains prêts, incite
placé trois entités du Groupe dans les six premiers du secteur de
les particuliers, les professionnels, les entreprises ou encore les
l’épargne solidaire : le Crédit Coopératif, Natexis Asset Management
investisseurs à adopter des pratiques plus respectueuses de
Interépargne et la Banque Populaire d’Alsace. Elles ont mobilisé
l’environnement et de l’intérêt à long terme du client.
382 millions d’euros en 2005, soit un peu plus de 40 % de l’encours
Promouvoir un modèle économique efficace et qui préserve total de l’épargne solidaire en France.Treize Banques Populaires et le
l’environnement, développer une économie solidaire, tel est l’axe de Crédit Coopératif ont d’ores et déjà signé un partenariat avec l’ADIE
la démarche développement durable du Groupe Banque Populaire. (l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique). Le Groupe
Un engagement qui s’explique par les origines mêmes d’un groupe Banque Populaire a lancé en 2006 avec l’ADIE un partenariat de
coopératif où l’Homme conserve une place primordiale. tutorat bénévole. Cette expérience qui vise à mettre les compétences
et savoir-faire de sociétaires au service de créateurs d’entreprises
Impliquées dans le développement de leur région, les Banques
financés par l’ADIE, se développe dans une première étape sur six
Populaires ont été pionnières dans cette approche développement
régions prioritaires.
durable et prennent dans la vie de tous les jours une part active
dans les enjeux de solidarité intergénération. La Banque Populaire Provençale et Corse et la Banque Populaire
Côte d’Azur ont initié des opérations de sensibilisation en faveur
Suivant l’initiative de la Banque Populaire d’Alsace, qui a développé le
d’un tourisme durable (« Pavillon Bleu ») et participé au nettoyage
CODEVair dès 1999, le Groupe Banque Populaire a lancé en 2006,
de plages. La Banque Populaire des Alpes a mis en place un Plan de
au plan national, le livret d’épargne CODEVair et le prêt écologique
Déplacement d’Entreprise (PDE) dans la région de Grenoble afin
PREVair, déjà distribués par neuf Banques Populaires. Inspiré par
de limiter l’usage de la voiture individuelle au profit de solutions
l’action du Groupe Banque Populaire, le livret CODEVair a été
alternatives (marche, vélo, transports en commun, covoiturage). De
le précurseur du « Livret de développement durable », lancé en
même, la Banque Populaire Atlantique a signé à l’automne 2006 une
janvier 2007. Distribué par tous les réseaux bancaires, ce produit
convention avec Nantes Métropole et l’ADEME pour la mise en
permet aux particuliers de bénéficier de conditions attractives pour
place d’un PDE. Dans cette même démarche, la Banque Populaire
l’octroi de prêts finançant des systèmes de chauffage alternatif ou
de l’Ouest a prévu d’étudier la faisabilité d’un PDE en 2007.
des travaux d’isolation.
De telles initiatives se sont multipliées dans l’ensemble des Banques
La Banque Populaire des Alpes et la Banque Populaire Loire et
Populaires, sous l’impulsion de leur responsable Développement
Lyonnais, avec le soutien de la Commission européenne, du ministère
durable.
Les actions réalisées en 2006 par Natexis Banques Populaires*, Leadership dans le financement des énergies
véhicule coté du Groupe Banque Populaire, ont permis une renouvelables
large sensibilisation des équipes et une intégration progressive
du développement durable dans tous métiers de la banque de Energéco, filiale de Natexis Lease conforte, avec la réussite de
financement, d’investissement et de services. nombreuses opérations, son leadership dans le financement de parcs
éoliens en France, en Espagne, en Italie, au Portugal, au Royaume-Uni,
mais aussi au Maroc et aux États-Unis.
Engagement en matière de gestion financière socialement responsables et les porteurs de projets à vocation
responsable solidaire, notamment en faveur de l’habitat solidaire ou encore des
énergies renouvelables.
En 2006, Natexis Asset Management a renforcé son engagement en
matière de gestion financière responsable : huit fonds obligataires ont
intégré un filtre de développement durable dans leur processus de Accompagner les clients soumis aux quotas
gestion. Ainsi, Natexis Asset Management est le deuxième acteur de de CO2
l’Investissement Socialement Responsable (ISR) en France (2) et mène
actuellement une réflexion pour la création d’un fonds spécialisé L’entrée en vigueur du système européen des quotas de CO2 a mis
sur le thème de l’environnement venant compléter ses gammes de fin à la gratuité des émissions de gaz à effet de serre. Le droit de
fonds ISR existantes. polluer s’achète désormais et les permis d’émissions sont négociables
sur l’European Climate Exchange. Les entreprises peuvent de même
Enfin en 2006, Natexis Asset Management et Natexis Interépargne valoriser leurs investissements entraînant une diminution d’émissions
ont lancé un Fonds commun de placements à risques (FCPR) à de carbone. Natexis Banques Populaires a accompagné ses clients
vocation solidaire, nouvel outil financier solidaire dédié à la gestion soumis à ces nouvelles contraintes environnementales.
des FCPE. Ce fonds permet de faire le lien entre les investisseurs
Le Groupe Banque Populaire a continué en 2006 à améliorer et à Populaires a piloté et participé à des projets dans le domaine de
renforcer ses outils dédiés à la lutte contre le blanchiment des capitaux l’analyse comportementale, le contrôle des flux internationaux et la
et la délinquance financière. La Banque Fédérale, avec le concours remontée des informations en provenance des entités du Groupe.
d’Informatique Banque Populaire (i-BP) et de Natexis Banques
En 2006, à l’issue de la naissance de Natixis, le 17 novembre, 2,1 % sur un an (périmètre reconstitué). Après plusieurs années
l’effectif du Groupe se recentre sur la banque de détail, son cœur de développement soutenu, l’évolution des effectifs marque une
historique. Sur cette activité, le Groupe Banque Populaire totalise décélération de sa croissance.
34 994 collaborateurs à fin décembre, soit une progression de
Natixis résulte de la mise en commun des activités de banque de 17 novembre, le Groupe Banque Populaire détient 34,5 % du capital
financement, d’investissement, de gestion d’actifs et de services des du Groupe Natixis. Le tableau ci-dessous mentionne les effectifs du
deux groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire. Depuis le Groupe Natixis à 100 %.
La structure de l’emploi du Groupe change de physionomie du fait L’année 2006 est marquée également au niveau de la banque de
de ce recentrage sur la banque de proximité. Les Banques Populaires proximité par une nouvelle fusion de Banques Populaires régionales
qui regroupent les Banques Populaires régionales, la CASDEN (Banque Populaire Occitane et Banque Populaire Toulouse Pyrénées),
Banque Populaire, le Crédit Coopératif représentent, avec 29 744 portant à 12 le nombre de fusions sur ces 7 dernières années,
salariés à fin décembre 2006, 90 % de l’effectif du Groupe (contre la taille moyenne des Banques Populaires se situant désormais à
64,6 % avant la naissance de Natixis). Les deux tiers d’entre eux 1 500 collaborateurs environ. À cet égard, il convient de souligner le
sont affectés au réseau commercial. maintien d’un engagement pour l’emploi qui trouve sa contrepartie
dans l’obligation pour chacun de développer ses compétences.
Enfin, après l’expérience réussie de la BICEC au Cameroun, Internationale. Cette opération permet au Groupe de se doter du
l’implantation du Groupe en Afrique Centrale s’est développée premier réseau bancaire au Congo-Brazzaville avec 16 agences et
avec l’acquisition en octobre 2006 de la Banque Commerciale 172 collaborateurs.
La relève des générations, les exigences de renouvellement de ■ Le Groupe maintient, en partenariat avec les banques, une politique
compétences conjuguées à la création de nouvelles agences de présence forte dans les forums, grandes écoles et universités
continuent de susciter un niveau élevé de recrutements. (200 manifestations pour l’année scolaire 2005/2006). Au-delà
de ces actions, il participe pour la première fois en 2006 à des
Sur l’année 2006, le Groupe Banque Populaire a embauché plus de
salons « à image nationale » tel la 10e « Semaine pour l’emploi
3 000 nouveaux collaborateurs en contrat à durée indéterminée
des personnes handicapées » ou encore le 48e « Carrefour de
dont 2 700 au niveau des seules Banques Populaires régionales. Les
Carrières commerciales », spécialisé sur les bac+2 à 5 de la
« professionnels », candidats bénéficiant d’au moins deux années
fonction commerciale.
d’expérience, représentent les deux tiers des embauches pour une
expérience professionnelle moyenne de 7 à 8 ans. Les deux tiers ■ Son site de recrutement Internet, vecteur d’image et d’attractivité
d’entre eux ont moins de 35 ans. Les recrutements enregistrent une forte, compte en moyenne 220 annonces en permanence en ligne
montée en puissance significative des diplômes de niveau bac+4/5 en 2006, (+ 13 % de candidatures de plus sur un an). Le Groupe
qui représentent 45 % du total. Le réseau de détail reste le pôle le inaugure cette année une présence accrue sur l’ensemble de ses
plus dynamique en matière d’embauches. sites partenaires, qui génère un flux significatif de candidatures
qualifiées (ex. Cadremploi taux de click (1) de 13 % pour un taux
Face aux enjeux de recrutement et de fidélisation auxquels il est
moyen de « bon rendement » estimé à 2 % selon les agences).
confronté, le Groupe lance une série d’actions 2006/2007 dans le cadre
de la refonte de sa communication institutionnelle de recrutement, Le Groupe poursuit sa politique volontariste en faveur de l’insertion
destinées à consolider et renforcer son image d’employeur. des jeunes dans la vie professionnelle, avec en 2006, 1 200 stagiaires
écoles accueillis en son sein et 648 nouveaux jeunes en contrats
■ Un groupe de travail « Communication recrutement » réunissant
de professionnalisation ou d’apprentissage, en majorité dans la
des Banques Populaires a été constitué à cet effet chargé de
banque de détail.
piloter l’élaboration d’un cahier des charges visant à promouvoir
notre image employeur, dans ses spécificités et ses dimensions
coopératives et régionales.
Soucieux d’élever le niveau de compétences de ses collaborateurs, Au-delà de ces nouveaux programmes, le Groupe continue de
au niveau de ses ambitions, le Groupe développe une politique de développer les compétences commerciales de sa force de vente
formation conséquente. à travers les actions fédérales existantes ; citons CiblEntreprise
(1 392 formés depuis la création du programme), la gamme des
L’effort financier consenti se situe à 6,4 % de la masse salariale, soit
formations « Gestion de patrimoine » (1 022 formés sur ces
très au-delà de l’obligation légale (1,6 %) et dans le peloton de tête
cinq dernières années dont près de 190 cette année), « Cœur de
de la profession. Il traduit la volonté du Groupe de contribuer au
l’épargne financière » (1 900 formés aux fondamentaux depuis
« co-développement » des compétences de ses salariés comme le
son lancement en 2005), qualification à l’international (plus de 350
précise l’accord formation conclu le 8 novembre 2006. En 2005, 85 %
spécialistes formés en 2006).
des collaborateurs ont suivi au moins une action de formation.
Face à l’évolution importante de la législation et de la réglementation,
En cohérence avec les axes du Plan d’Action Commerciale et de
le Groupe s’attache à acculturer ses collaborateurs à ce nouvel
Communication (PACC), l’accent a été mis en particulier sur une
environnement : prévention des risques de non-conformité (création
initiation au marché de l’agriculture avec « Cible Agri », l’acquisition
d’un socle commun de sensibilisation destiné à tous et de modules
de connaissances en matière de flux et moyens de paiement (marché
métiers), prévention des risques liés aux personnes (conception d’un
des entreprises) et l’enrichissement du Cursus patrimonial (marché
kit à destination de la force de vente, soit environ 20 000 personnes
gestion privée).
à former en deux ans), cartes professionnelles assurances (plus de
3 000 collaborateurs formés).
(1) Nombre d’internautes ayant cliqué sur le logo du Groupe, à partir d’un site emploi partenaire (job board) lors d’une semaine thématique « bancassurance ».
Par ailleurs, 627 collaborateurs ont obtenu un diplôme d’enseignement plus de 90 000 connexions, 24 000 utilisateurs, 45 000 heures de
professionnel (Brevet professionnel banque, BTS banque ou ITB). Avec formation.
101 nouveaux lauréats de l’ITB pour l’année universitaire 2005/2006, le
En parallèle, la direction Ressources Humaines Groupe, en lien avec
Groupe continue de se distinguer, avec un taux de réussite de 71,9 %,
l’ensemble de la filière RH dans les banques appuie le développement
soit 11 points de mieux que celui de la profession.
de la gestion prospective des compétences. À ce jour, les deux tiers
Au plan des outils, une partie des formations proposée a été installée des entreprises ont mis en œuvre le socle commun qui leur a été
sur la plateforme de formation à distance du Groupe, « e-tinéraires ». proposé en l’adaptant à leur propre contexte et culture. Prenant
Celle-ci autorise une formation « à grande échelle » de nos en compte les études conduites par la profession sur l’évolution
collaborateurs, en temps réel et accès démultiplié, sans trop peser des métiers bancaires, la DRH Groupe s’attache à en informer les
sur l’activité quotidienne. Pour l’année 2006, « e-tinéraires » totalise banques et à nourrir la réflexion tant sur la nature des recrutements
à effectuer que sur les qualifications à développer.
Le Groupe cultive la diversité des profils des femmes et des hommes ■ Le Groupe offre des oppor tunités d’ouver ture sur notre
qu’il emploie tout en cherchant à valoriser au mieux les talents. environnement à travers le « brassage d’idées, d’opinions et
d’émotions » lors de grands rendez-vous. En 2006, la quatrième
Aux différentes étapes du parcours professionnel de ces talents
édition de l’Université d’été des dirigeants a réuni 325 participants
préalablement identifiés correspondent des cycles de formations
autour du thème « Rupture et continuité ». Dans le même temps,
et des « temps forts ».
la session annuelle « Autres Regards », commune à l’ensemble
■ En 2006, le programme Mastership de sensibilisation aux des CPM, a rassemblé 250 cadres dirigeants du Groupe autour
fondamentaux du management s’est poursuivi avec 125 nouveaux du thème « Quelle économie pour demain ? ». Ces rencontres
bénéficiaires, por tant à 3 120 le nombre de responsables constituent des temps forts, d’échanges privilégiés dans la vie du
d’encadrement ayant suivi cette formation depuis son lancement Groupe.
en 1993.
La mobilité est également un des axes de valorisation des talents.
■ Une nouvelle promotion du Centre de Perfectionnement au À cet effet, la Direction Ressources Humaines Groupe s’attache
Management de 31 cadres à potentiel a été lancée en octobre 2006. en concer tation avec les Directions de ressources humaines
Plus généralement les cadres expérimentés peuvent aussi enrichir concernées à accompagner les collaborateurs exprimant un souhait
leur expertise grâce aux formations de management à la carte de mobilité et d’évolution de carrières. Elle poursuivra en 2007
du cycle Executive’s (160 bénéficiaires depuis son lancement en cet accompagnement en organisant et en renforçant le suivi des
2002). Enfin le perfectionnement des cadres dirigeants inscrits sur mobilités et l’organisation des carrières de potentiels du Groupe
la « Liste d’aptitude aux fonctions de Direction générale » s’est en se dotant des outils nécessaires.
poursuivi avec les « matinées thématiques ».
L’année 2006 a confirmé la capacité des équipes RH du Groupe à Un « Plan de convergence » des différents outils de gestion
mettre en œuvre les actions nécessaires à l’adaptation du Système Ressources Humaines composant le SIRH du Groupe est engagé
d’Information Ressources Humaines (SIRH) aux évolutions légales en 2006. L’objectif prioritaire est de mieux tirer parti des données
ou structurelles du Groupe avec un taux de satisfaction élevé de la quantitatives et qualitatives relatives aux collaborateurs au profit
part des utilisateurs. d’une gestion plus dynamique des ressources humaines. L’apport
attendu se situe tant au niveau de l’entreprise par une connaissance
La période est marquée par la prise en charge réussie dans PERSE
plus fine et plus pertinente des collaborateurs du Groupe que des
d’un certain nombre d’évolutions organisationnelles (nouvelles
managers pour une vision plus précise des parcours professionnels
fusions, intégration de sociétés) ainsi que la mise en place, au
et des opportunités offertes. Les travaux sont menés conjointement
1er janvier 2006, de la nouvelle norme de déclaration annuelle des
avec les établissements du Groupe.
salaires, la DADS Unifiée. Le Groupe est un des premiers à adresser,
à la Sécurité Sociale et au Fisc, la nouvelle déclaration avec ses 75 000
lignes de salaire, le 31 janvier 2006. Les travaux se poursuivent afin
d’intégrer les déclarations aux Caisses de retraite complémentaire
et de prévoyance.
Au niveau national Humaines ont été mobilisés pour ce projet dans le cadre d’un
dialogue social positif et constructif. Le processus d’information et de
Fin 2005/2006, le Groupe a œuvré à la rénovation du droit syndical consultation des instances représentatives du personnel s’est tenu
et des règles applicables aux instances sociales du Groupe. La en avril et mai, préalablement à la conclusion du protocole d’accord
négociation a abouti le 26 avril 2006 à la signature, dans un large du 6 juin 2006 par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse
consensus, de quatre accords rénovant les dispositions précédentes d’Épargne. 35 avis des instances représentatives concernées dans
qui dataient de 2002. L’objectif de cette négociation est de le Groupe Banque Populaire ont ainsi été recueillis, sur la base de
rationaliser le fonctionnement des instances mais aussi de sécuriser documents préparés par les directions de la Banque Fédérale. Au
juridiquement les dispositifs existants. C’est sur la base de ces accords niveau de la Direction Ressources Humaines Groupe, un travail de
qu’ont été renouvelés en octobre 2006, le comité de Groupe et le concert a été conduit avec les directions concernées de la Banque
comité interentreprise. Fédérale et « Natexis Banques Populaires », désormais Natixis,
pour accompagner les banques, dans l’ensemble de ce processus.
Le projet Natixis aura été un événement majeur des relations
Dans le même temps, le comité de Groupe Banque Populaire
sociales dans le Groupe au cours du premier semestre 2006.
a été réuni en mars et en avril pour recevoir une information
L’ensemble des acteurs sociaux et les Directeurs de Ressources
complète et globale sur le projet. Le processus de concertation et
d’information a été prolongé, conformément à l’engagement pris Par application des nouveaux accords (26 avril 2006), la durée des
par les Présidents des deux Groupes, par la mise en place d’une mandats des membres de ces deux instances est désormais portée
instance de concertation commune dans le périmètre de Natixis, à 3 ans.
dans le cadre d’un accord intergroupes signé le 27 septembre 2006
par quatre organisations syndicales.
Au niveau de la branche
La Direction poursuit la mise en œuvre de la réforme sur la
formation. La Banque Fédérale et les organisations syndicales CFDT, Membre associé de l’AFB, le Groupe participe activement aux
CGT, CGT-FO, SNB-CFE-CGC ont signé le 8 novembre 2006 un activités de la branche. La Direction Ressources Humaines Groupe
accord sur « la formation et l’accompagnement du collaborateur est fortement impliquée dans les groupes techniques préalables
dans son parcours professionnel ». Cet accord conclu pour une aux négociations. En 2006, le Groupe a traité plus particulièrement
durée indéterminée, est le résultat des échanges engagés début les thèmes de la formation professionnelle et de l’égalité
2006 dans le cadre d’un groupe de travail composé de DRH et de professionnelle.
Responsables formation des Banques et des négociations menées de
juin à octobre. Il constitue une première étape dans le déroulement Le Groupe participe au groupe technique de la délégation patronale
des négociations sur la formation qui se poursuivront en 2007 sur le sur la création de « Certificats de Qualification Professionnelle » et
thème de l’alternance. Les orientations prises au travers de cet accord est également associé à la préparation des orientations relatives à
visent à favoriser l’accompagnement personnalisé du collaborateur la stratégie de la formation.
tout au long de son parcours professionnel dans le prolongement Le Groupe est également présent au sein du comité de pilotage de
du dispositif légal de 2004 et de l’accord de branche de juillet 2005. l’observatoire des métiers et à ce titre enrichit la réflexion sur les
Ainsi, le nouvel accord Groupe est organisé selon cinq grands axes : données sociales de la branche.
l’accès à l’information du collaborateur, les entretiens et les échanges
professionnels en tant que vecteurs de la démarche formation, les Dans le cadre de la Commission Paritaire de la Banque, le Groupe
orientations communes pour l’utilisation du DIF (Droit Individuel à la participe au groupe de travail de la délégation patronale sur « l’égalité
Formation), le cadre du recours aux périodes de professionnalisation, professionnelle ». Les négociations aboutissent le 15 novembre 2006
le tutorat comme atout du transfert des compétences. à la signature d’un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes dans la banque conclu entre l’AFB et trois
La Banque Fédérale et les organisations syndicales ont inscrit dans le organisations syndicales : CFDT, CGT/FO et CGT.
programme de négociations de 2007 plusieurs sujets d’actualité et
en cohérence avec les valeurs du Groupe. Il s’agit notamment des La fin d’année est marquée par la signature de deux autres accords
négociations à venir sur l’insertion professionnelle des handicapés, phares, un sur les incivilités et l’autre sur la sécurité dans les agences
de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans le bancaires.
prolongement de l’accord de branche signé le 15 novembre 2006.
Le thème de la gestion prévisionnelle des compétences, incluant la
mobilité, sera également un thème majeur de négociation, courant Au niveau local
2007, à l’aune des enjeux à venir, en termes de recrutement, de
La dynamique de négociation Groupe est le reflet d’une volonté
fidélisation et des problématiques autour de la gestion des seniors.
partagée des différentes entités de conduire un dialogue social
Ainsi que le prévoient les nouveaux accords Groupe, la composition constant et productif.
des instances de représentation du personnel Groupe a été
Dans les entreprises, différentes thématiques font l’objet de
renouvelée sur la base des résultats consolidés au 15 octobre 2006
discussions entre les par tenaires sociaux et donnent lieu à la
aux élections professionnelles dans les entreprises du Groupe. Cette
conclusion d’accords, notamment à l’occasion des négociations
procédure de renouvellement a fait l’objet d’un protocole par
annuelles obligatoires. Parmi ces sujets, on peut citer : l’égalité
instance signé par 4 organisations syndicales (CFDT, CGT, CFTC et
hommes/femmes, les systèmes de prise en charge de frais de santé
SNB). Comparées au dernier renouvellement (2004), les évolutions
et la mise en œuvre des dispositifs Groupe.
sont les suivantes :
Des innovations permanentes sont initiées dans les Banques en
■ pour ce qui concerne le Comité de Groupe on observe une
terme de dispositifs d’épargne salariale. Enfin, on observe que les
relative stabilité de la représentation des organisations syndicales :
fusions de Banques Populaires sont encore l’occasion de débats et
la CFDT conserve 6 sièges, le SNB 4 sièges et la CGT maintient
d’échanges responsables et équilibrés entre partenaires sociaux, aux
ses 2 sièges ; la CFTC passe de 1 à 2 sièges, enfin Force Ouvrière
fins de bâtir le socle social de la nouvelle entité.
perd 1 de ses 2 sièges ;
■ s’agissant du CIE, le SNB et la CFTC conservent leur représentation
de 2004, respectivement 4 et 1 sièges, la CFDT perd 2 sièges
(passant de 9 à 7), la CGT et FO passent de 2 à 3 sièges.
En mars 2006 le Groupe Banque Populaire a étendu à l’échelle du 29 mai au 4 juin 2006 avec comme thème « Vivre ensemble
nationale le livret d’épargne écologique CODEVair et le prêt autrement ». Le Groupe Banque Populaire, relayé par les Banques
immobilier PREVair. Populaires, est engagé dans cette démarche, avec l’opération
CODEVair / PREVair, inscrite au programme de cette semaine.
CODEVair est un livret d’épargne (monétaire) rémunéré à un taux
brut de 2,25 % ou de 1,75 % dont la collecte permet aux Banques
Populaires de proposer à leurs clients des prêts destinés à financer
des projets immobiliers, de rénovation, ou de travaux favorisant les L’État lance le Livret de
économies d’énergie (chauffage et chauffe-eau solaires, production Développement durable
d’électricité photovoltaïques, etc.) dans le cadre de construction ou
En octobre 2006, le Gouvernement annonçait l’élar-
rénovation de logement de particuliers. PREVair est un crédit à taux
gissement de la mission du Codevi (Compte pour le
préférentiel fixe et son montant est plafonné à 15 000 euros.
Développement Industriel), jusqu’ici destiné à financer
La philosophie de CODEVair et de PREVair est de favoriser les les petites et moyennes entreprises, au financement
initiatives de ses clients et sociétaires pour donner du sens à leur de la lutte contre l’effet de serre et la protection de
épargne en les sensibilisant aux problématiques du développement l’environnement. Rebaptisé « Livret de Développement
durable. durable », depuis le 1er janvier 2007, le Codevi s’est mis
au vert, avec un plafond relevé de 4 500 à 6 000 euros.
Le Groupe Banque Populaire est le premier à proposer à la fois un
Les fonds supplémentaires collectés permettront aux
mécanisme d’épargne solidaire dédié au développement durable, et
particuliers d’obtenir, auprès des banques, des conditions
un financement spécifique de projets immobiliers écologiques. Le
attractives pour financer l’isolement de leur habitation
lancement national de CODEVair et PREVair trouve son origine dans
ou l’installation de systèmes de chauffage alternatifs.
une initiative régionale, celle de la Banque Populaire d’Alsace en 1999.
Fin 2006 la majorité des Banques Populaires l’ont rejointe. Cette initiative des Pouvoirs Publics conforte le choix
du Groupe Banque Populaire, pionnier dans ce domaine
Ces initiatives ont, plus récemment, servi de référence à la conception
depuis 1999 avec CODEVair, tout en impliquant
du « Livret de Développement durable », en vigueur depuis le
fortement l’ensemble des banques dans la lutte contre
1er janvier 2007 (lire encadré).
l’effet de serre.
Initiée par le ministère de l’Écologie et du Développement Durable,
la 4e édition de la Semaine du Développement Durable s’est tenue
Intégrer le développement durable dans la relation clientèle est le Conseil régional de Picardie, destiné à diffuser des prêts à 0 %
une des priorités des Banques Populaires. Cet objectif a suscité des auprès des particuliers pour les travaux d’isolation.
accords de partenariats avec l’ADEME (Agence de l’environnement
La Banque Populaire des Alpes, la Banque Populaire Loire et Lyonnais
et de la maîtrise de l’énergie) et les collectivités territoriales, tels
et le Conseil régional Rhône-Alpes ont lancé, en avril de cette même
que les conseils régionaux en Aquitaine, Auvergne, Rhône-Alpes,
année, la première plate-forme de partenariat public/privé en vue
Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées. Les appels d’offres lancés
de soutenir les PME dont les technologies prennent en compte
par plusieurs conseils régionaux sur des prêts bonifiés écologiques
l’environnement. Un soutien qui passe par l’innovation financière. Cette
illustrent cette démarche nouvelle de partenariat public-privé.
plate-forme a été élaborée en coopération avec l’European Partners
Dans cette lancée, la Banque Populaire des Pyrénées-Orientales, de for Environment (EPE), l’association européenne environnementale
l’Aude et de l’Ariège – qui s’est depuis rapprochée de la Banque à laquelle participent plusieurs directions générales de l’Union
Populaire du Midi pour constituer la Banque Populaire du Sud - européenne. L’une d’entre elles envisage d’allouer, à compter de
a reconduit son partenariat signé depuis 2004 avec l’ADEME à 2006, 220 millions d’euros à des Fonds Communs de Placements à
l’occasion du « Plan Soleil », projet dédié à la maîtrise de l’énergie. En risques (FCPR) actifs dans le domaine de l’environnement.
mai 2006, la Banque Populaire du Sud a organisé, pour la deuxième
Parallèlement, la Banque Fédérale des Banques Populaires est membre
année, une opération de communication en direction de ses clients
de l’association Effinergie qui réunit notamment les collectivités
afin de promouvoir le chauffe-eau solaire. Au total, 140 agences ont
territoriales, des associations locales, un collectif d’industriels et le
mis à disposition des clients un dossier explicatif présentant une
Groupe Banque Populaire. Cette association a pour objectif de définir
synthèse de la démarche, du dispositif en place et de l’ensemble
un nouveau label qui vise à accompagner les solutions innovantes
des aides disponibles.
de maîtrise de consommation d’énergie dans le bâtiment, l’un des
La Banque Populaire Rives de Paris, la BRED Banque Populaire et la premiers émetteurs de gaz à effet de serre.
Banque Populaire du Nord ont noué en 2006 un partenariat avec
Pour que le développement durable présente des résultats tangibles, de bureaux modernes, climatisé. L’environnement climatique de
il faut « penser globalement et agir localement ». Donner une forme la région se caractérise par de fortes variations saisonnières et la
concrète au développement durable, adaptée au contexte local est forte hygrométrie due à la proximité de la mer ne favorise pas un
essentiel. L’ancrage local, qui fait la force des Banques Populaires, échange thermique optimal. Cette banque, soucieuse de contribuer
constitue un atout décisif. Grâce aux contacts noués au jour le à la qualité de son environnement et fortement impliquée dans les
jour avec les clients et les pouvoirs publics, les Banques Populaires programmes de développement durable de sa région, a recherché
multiplient les actions concrètes sur leur territoire. des solutions alternatives, susceptibles de conjuguer efficacité de sa
climatisation et protection environnementale. Une solution inédite
Pour la deuxième fois, la Banque Populaire Provençale et Corse et
a été alors imaginée par ANTEA, bureau d’études spécialisé dans le
la Banque Populaire Côte d’Azur se sont associées au Pavillon Bleu
domaine de l’environnement. Prenant la forme d’un forage sur 80
pour le Grand Prix d’Éducation à l’Environnement, campagne de
mètres, cette solution permet un échange de chaleur avec la nappe
sensibilisation à l’environnement qui récompense les communes pour
phréatique du Var, évitant ainsi le rejet d’air chaud dans l’atmosphère.
leurs efforts en faveur d’un tourisme durable. Renouvelé en 2006,
Les travaux, demandant une grande rigueur, ont été achevés en
le financement apporté par ces deux Banques Populaires a permis
avril 2006. La nouvelle climatisation est depuis opérationnelle.
de renforcer les moyens de sensibilisation et d’action.
Dans ce même registre, la Banque Populaire du Sud-Ouest a renforcé
La Banque Populaire Provençale et Corse s’est engagée aux côtés de
son action en faveur des économies d’énergie en créant en juin 2006
la Jeune Chambre Économique de Marseille (JCEM) pour l’opération
le Concours PROVair avec le soutien de l’Ademe et des Chambres
« Propr’attitude ». Ce projet a pour objectif de sensibiliser des
de Métiers de l’Artisanat de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-
collégiens, issus de huit établissements des cités de la ville, au
Atlantiques. Destiné à récompenser les démarches citoyennes des
respect de l’environnement et aux opportunités de carrière dans ce
artisans, ce concours était ouvert à toutes les entreprises artisanales
domaine. En mai 2006, bon nombre de ses collaborateurs s’étaient
domiciliées sur ces départements. Les projets pouvaient revêtir
portés volontaires pour encadrer des jeunes de zones d’éducation
plusieurs formes : l’équipement d’une installation professionnelle,
prioritaire et nettoyer les plages de l’Île du Frioul.
la formation aux techniques environnementales, la création de
La Banque Populaire Côte d’Azur a fait preuve d’originalité en ce produit, procédé ou service destinés à économiser les ressources
qui concerne la gestion des impacts directs sur l’environnement. naturelles… Au total, 30 dossiers ont été proposés et les trois
Situé à Nice-Arénas, son siège est, comme tous les immeubles meilleurs récompensés.
Parmi les nombreuses initiatives du Groupe, nous retiendrons Une démarche développement durable
également celle de la Banque Populaire des Alpes qui a décidé interne et au quotidien
de mettre en place un Plan de Déplacement d’Entreprise annuel
(PDE). L’objectif principal vise à limiter l’usage de la voiture Le Groupe Banque Populaire s’efforce de réduire l’impact de son
individuelle au profit de solutions alternatives plus respectueuses activité sur l’environnement et de sensibiliser ses collaborateurs
de l’environnement : la marche, le vélo, les transports en commun à cette démarche. Des plans favorisant une gestion interne éco-
ou encore le covoiturage. Autant de gestes qui vont de pair avec citoyenne : intégration des critères environnementaux dans le
la diminution de la consommation de papier (impression en recto- traitement des déchets, la politique d’achats, la construction et la
verso), le tri des déchets et les achats éco-responsables. rénovation des bâtiments, pour ne citer que quelques cas, ont vu le
jour dans de nombreux établissements. Un dialogue sur ces thèmes
s’est instauré, permettant l’échange d’expériences et le partage des
efforts entre les différentes entités du Groupe
Le siège de la Banque Populaire Atlantique, inauguré en 2005, est
le 2e bâtiment Haute Qualité Environnementale (HQE) dans le
Groupe.
À côté des Banques Populaires régionales, Natexis Banques Natexis Lease, à travers notamment sa filiale Energeco, a participé
Populaires*, banque d’investissement et de financement, a fait de au financement de 28 fermes éoliennes pour un montant global de
la lutte contre le changement climatique l’un des piliers de sa 110 millions d’euros et une capacité de 300 mégawatts. En phase
politique de développement durable. Elle accompagne ses clients avec sa stratégie de développement durable et son positionnement
soumis à de nouvelles contraintes environnementales, à commencer orienté vers la recherche de mandats d’arrangement, ce nouveau
par le marché du carbone. Achats ou ventes de quotas de CO2, projet confirme la place de Natexis Banques Populaires dans le
financements de projets Kyoto susceptibles de créer des crédits financement du secteur éolien en Europe (France, Espagne, Italie,
carbone, informations ou conseils, les interventions de Natexis Portugal, Royaume-Uni et Irlande), aux États-Unis et au Maroc.
Banques Populaires ont été multiples.
En incluant des financements de parcs solaires en Espagne, l’ensemble
Si le marché du carbone est encore relativement peu liquide, il réclame de ces réalisations représentait à la fin de 2006 une capacité de près
une attention particulière : les clients de la Banque représentent près de 1 600 mégawatts et un montant d’engagements de 442 millions
de 80 % des sites français concernés et un peu plus de 70 % des d’euros.
quotas attribués aux sociétés françaises. Un pôle d’expertise dédié à
ce marché émergent a été constitué en 2006. En mai de cette même
année, a été organisée une session de sensibilisation des responsables Épargne solidaire : le Groupe met en pratique
des équipes commerciales de la Direction Corporate France. ses valeurs et son savoir-faire
Natexis Banques Populaires a adhéré au Carbon Disclosure Sur le terrain de l’économie solidaire, le Groupe Banque Populaire
Project, un club de plus de 200 investisseurs institutionnels qui ont met en pratique son savoir-faire et ses valeurs. Il confirme à nouveau
la particularité de demander aux 1 800 plus grandes entreprises son rang de numéro un de l’épargne solidaire en France, un marché
mondiales des informations sur leur prise en compte de la en pleine expansion, porté par l’épargne salariale, comme l’atteste
problématique des gaz à effet de serre. Signe d’une réelle prise de le Baromètre 2006 des finances solidaires Finansol (1). De cette
conscience, 70 % des entreprises consultées ont répondu à l’enquête, étude, il ressort qu’en 2005, le nombre d’épargnants solidaires s’est
contre 58 % en 2005. élevé à 200 000 (2), ce qui représente une croissance de 54 % par
À l’été 2006, Natexis Banques Populaires a réalisé le financement de rapport à 2004. Ceci en grande partie à travers l’épargne salariale.
quatre parcs éoliens en France pour le compte du groupe espagnol Sur la même période, l’encours de l’épargne solidaire a augmenté
Agrupacion Eolica, pour un montant total de 70 millions d’euros. Ces de 45 %, passant à 888 millions d’euros. Une progression portée
quatre parcs sont situés à Patay en Eure-et-Loir, à Saint Barnabé dans par l’épargne salariale (+111 %) mais aussi par les livrets bancaires
les Côtes d’Armor, à Ségur et Canet en Aveyron et représentent solidaires qui séduisent de plus en plus d’épargnants (+40 %).
une capacité totale de 48 MW. Sur l’ensemble de l’année 2006, Le nombre de projets financés a connu parallèlement une forte
croissance. Les banques et sociétés de gestion, acteurs financiers En 2006, 75 % des microcrédits accordés par l’ADIE Alsace ont été
solidaires de terrain, ont collecté 760 millions d’euros en 2005, soit financés par la Banque Populaire d’Alsace. Soit un total d’environ
86 % de l’encours total. 500 000 euros de financement au service de plus de 160 projets
emmenés par des bénéficiaires du RMI ou des minima sociaux en
vue de créer leur propre entreprise. Ces derniers ont pu compter
Numéro 1 de l’épargne solidaire sur le soutien et les compétences des quatre sociétaires de la Banque
Populaire d’Alsace qui se sont engagés en 2006 dans une démarche
en France de bénévolat. Enfin, la première édition des Prix Initiatives Région
L’édition de septembre 2006 du Baromètre des finances Alsace a permis de soutenir douze projets locaux conduits par des
solidaires Finansol (1), confirme la position de leader du associations, dont trois dans le domaine de la solidarité auprès des
Groupe Banque Populaire dans le domaine de l’épargne personnes âgées, de jeunes déficients sensoriels et de handicapés
solidaire en France. Trois entités du Groupe figurent moteurs.
parmi les six premiers acteurs du secteur : le Crédit
Depuis 2006, la Banque Populaire des Alpes accorde, en partenariat
Coopératif, qui propose le plus grand choix de produits
avec le Secours Catholique, des microcrédits aux personnes en
d’épargne solidaire, Natexis Asset Management et Natixis
difficulté. Elle s’appuie sur le Fonds de cohésion sociale géré par la
Interépargne, leader de l’épargne salariale et la Banque
Caisse des dépôts, comme cela était fait auparavant dans le cadre
Populaire d’Alsace avec le livret d’épargne CODEVair.
du dispositif ADIE et pour certains de ses clients particuliers.
Ensemble, elles ont mobilisé 382 millions d’euros en
2005, soit un peu plus de 40 % de l’encours total de
l’épargne solidaire en France. Le Crédit Coopératif
demeure le leader du secteur avec le plus grand choix
Premier contributeur bancaire
de produits d’épargne solidaire et 203 millions d’euros de l’ADIE
collectés (contre 145 millions en 2004). Natexis Asset Le Groupe est fortement engagé en matière de microcrédit
Management et Natixis Interépargne occupent la professionnel, au travers du Crédit Coopératif, premier
deuxième marche du podium, en orientant l’épargne banquier des entreprises d’insertion, auquel il confie
solidaire collectée (153 millions d’euros en 2005) vers une mission spécifique en matière d’économie sociale
trois acteurs financiers solidaires : ADIE, Habitat et et solidaire en raison de son expérience, et au travers
Humanisme et France Active. Enfin, la Banque Populaire des initiatives des Banques Populaires régionales. Seize
d’Alsace se distingue en collectant sur son livret d’épargne Banques Populaires, ainsi que le Crédit Maritime (depuis la
CODEVair quelque 26 millions d’euros. fin septembre 2006), ont signé une convention avec l’ADIE
(Association pour le Droit à l’Initiative Économique).
(1) Sources : 4e édition du Baromètre des finances solidaires Finansol - La Croix - Ipsos.
Le Groupe Banque Populaire est le premier contributeur
bancaire de l’ADIE, représentant 40 % des lignes mises
à sa disposition. En 2006, il a financé plus de 5 M€
de microcrédits avec l’ADIE, à travers 2 000 prêts
Microcrédit social : favoriser l’insertion nouveaux.
La Banque Populaire Côte d’Azur a signé début juillet 2006 un Seine Saint-Denis à décrocher un emploi en 2007. Enfin, le Crédit
partenariat avec le Secours Catholique. Elle s’est engagée à délivrer Coopératif, banque coopérative de l’économie sociale, soutient
à des personnes défavorisées des prêts personnels d’un montant depuis sa première édition en 2001, la Quinzaine du Commerce
compris entre 500 et 3 000 euros, sur une durée allant de 6 mois à Équitable, manifestation tenue partout en France au printemps.
3 ans, à un taux effectif global (TEG) inférieur à 8 % (soit moins de
La Banque Populaire Atlantique a été nominée aux Trophées de
6 % en nominal). La Banque Populaire Côte d’Azur et le Secours
l’insertion, manifestation organisée en novembre 2006 par le Medef,
Catholique garantissent chacun pour moitié ces prêts. Le comité
pour ses actions en faveur des travailleurs handicapés. Cette banque
de décision est composé à parité de collaborateurs des deux
régionale emploie actuellement en CDI 37 personnes reconnues
partenaires.
travailleurs handicapés et 2 personnes en CDD longue durée. Sur ce
La BRED Banque Populaire est un par tenaire de la Fondation total, 11 d’entre elles ont été recrutées depuis septembre 2005. Au-
2e chance. Lancée en 1998 par Vincent Bolloré, cette Fondation a delà de leurs embauches, la Banque Populaire Atlantique développe
pour but d’aider des personnes en situation particulièrement précaire une politique de maintien dans l’emploi et d’aménagement de postes
porteuses d’un projet de formation ou de création d’entreprise. de travail à leur attention. Vers l’extérieur, elle multiplie les contrats
La BRED Banque Populaire propose six sites relais, animés par les avec les centres d’aide par le travail (entretien des espaces verts,
collaborateurs de la banque, qui ont pour but de faire connaître la mise sous pli du courrier) et développe sa politique de mécénat
Fondation auprès des entreprises, des collectivités locales et autres en faveur d’associations et de particuliers handicapés. Le budget
partenaires et ainsi, de détecter et d’aider les personnes qui ont annuel partenariat handicap et humanitaire de la Banque Populaire
besoin d’un « coup de pouce » de la Fondation. Atlantique s’élève à 100 000 euros.
Enfin, l’année 2007 a commencé par le lancement d’une Chaire
Banque Populaire à l’École de Management Audencia-Nantes.
Natexis Asset Management et ses filiales
Cette chaire, parrainée par la Banque Fédérale, la Banque Populaire
Atlantique et le Crédit Coopératif, aura pour vocation de piloter
ont renforcé leur engagement dans le
des programmes de recherche sur le rôle économique et social des financement responsable
banques coopératives, plus particulièrement en matière de micro-
Natexis Asset Management a encore renforcé en 2006 son
financement. Ce programme, conçu pour une durée de trois ans,
engagement en matière de gestion financière responsable. Huit
réunit un collectif d’enseignants chercheurs et de praticiens. Son
fonds de la gamme obligataire ont intégré un filtre Investissement
budget initial s’élève à 420 000 euros, financé aux deux tiers par le
Socialement Responsable (ISR) évaluant les politiques de
Groupe Banque Populaire.
Développement durable menées par les États et les entreprises :
L’Agence des Banques Populaires pour la Coopération et le 4 fonds à destination des institutionnels, entreprises et associations
Développement (ABPCD) et Développement International et 4 fonds pour les particuliers. Cette démarche s’inscrit dans la
Desjardins (DID), société spécialisée en appui technique et en droite ligne de la politique de Natexis Asset Management qui
investissement dans le secteur de la finance communautaire dans développe depuis 2002 un savoir-faire spécifique sur les notations
les pays en développement, ont signé un accord de partenariat Développement durable des valeurs mobilières émises par les
en septembre 2006. Cet accord permettra aux deux entités de entreprises et plus récemment des états. Déjà depuis 2004, la société
travailler ensemble sur des projets de développement dans les pays de gestion avait placé l’ISR au cœur de sa stratégie et avait intégré
émergents, notamment en ce qui concerne l’accès des populations ces problématiques dans ses processus internes. Première en son
à la microfinance ou encore l’organisation de formations pour des temps à demander une notation ISR sur l’ensemble de son périmètre
institutions financières de tous niveaux. Créée il y a plus de 20 ans, d’activités, Natexis Asset Management est l’un des premiers acteurs
l’ABPCD met à profit l’expérience et les ressources humaines des de l’ISR en France avec 2,4 milliards d’euros d’encours sous gestion
Banques Populaires pour coordonner des actions de mécénat du au 30 juin 2006.
modèle bancaire, coopératif et mutualiste aux côtés d’organismes
Parallèlement, Natexis Asset Management et Natexis Asset
de développement et de bailleurs de fonds.
Management Interépargne ont mis en place le premier Fonds
Commun de Placement à Risques (FCPR) à vocation solidaire.
Cet outil est dédié exclusivement à la gestion des investissements
La lutte contre l’exclusion
solidaires des Fonds Communs de Placement d’Entreprises (FCPE)
Au-delà de ces démarches globales, les Banques Populaires se solidaires du Groupe Banque Populaire. Performance sociale pour
distinguent chaque jour sur le terrain par le lancement d’actions les projets solidaires d’un côté, performance environnementale
innovantes en faveur de la lutte contre l’exclusion sociale et de l’autre sur les projets d’éco-industries et d’éco-énergies, cette
professionnelle. Nous retiendrons à titre d’exemple, la création d’une combinaison renforce davantage l’engagement de Natexis Asset
structure d’aide et d’assistance aux sociétaires victimes d’un accident Management dans l’économie solidaire.
de la vie à la Banque Populaire Provençale et Corse. Dans un autre
domaine, la Banque Populaire Rives de Paris a été partenaire de la
deuxième édition de l’opération Nos quartiers ont des talents. Une
action qui vise à aider 1 000 jeunes diplômés (Bac+4 minimum) de
La Fondation d’entreprise Groupe Banque passer les grands concours internationaux, enregistrer leur premier
Populaire : favoriser l’esprit d’entreprise disque ou encore donner davantage de concerts.
sous toutes ses formes Dans le domaine de la solidarité, 90 lauréats ont reçu 1,2 million
d’euros pendant ces cinq dernières années. Parmi les projets
Instrument de mécénat du Groupe, la Fondation d’entreprise Groupe primés, 34 portaient sur des études supérieures ou des formations
Banque Populaire, financée par l’ensemble des Banques Populaires, professionnelles, 18 sur l’acquisition d’un véhicule indispensable à
la Banque Fédérale des Banques Populaires et Natexis Banques l’exercice d’une activité professionnelle, 12 sur la pratique d’activités
Populaires (1), créée depuis 1992, concentre ses interventions dans sportives de haut niveau, 12 sur l’exercice d’activités artistiques…
trois domaines :
En 2006, 20 lauréats ont été primés par la Fondation sur décision
■ la culture, avec l’accompagnement de jeunes musiciens de son jury d’experts dont le critère de choix fondamental est la
(instrumentistes classiques et compositeurs) dans la phase de réalisation d’un projet de vie. Parmi les projets présentés, notons
démarrage de leur carrière ; deux portés par des sportifs de haut niveau : le remplacement d’un
■ la solidarité, avec l’aide apportée aux jeunes personnes handicapées fauteuil roulant adapté à l’athlétisme et l’acquisition d’un cheval de
physiques pour mener à bien leur projet d’insertion ; compétition pour préparer les championnats du monde d’handi-
équitation et les Jeux Paralympiques de 2008.
■ et, depuis 2004, l’environnement avec la préservation du patrimoine
maritime et aquatique.
L’action de la Fondation s’inscrit dans la durée puisque les lauréats Aux Victoires de la Musique
peuvent être aidés pendant trois années consécutives ou non, en classique
fonction du développement de leur projet. Près de 350 lauréats ont
Lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque
ainsi bénéficié de l’aide de la Fondation depuis sa création.
Populaire en 2002, Bertrand Chamayou a été nommé
Grâce à l’action de la Fondation et à l’implication des Banques aux 13es Victoires de la musique classique 2006 comme
Populaires, la politique de mécénat du Groupe a permis de soutenir, « Révélation soliste instrumental de l’année ». Un brillant
plus particulièrement ces cinq dernières années, 187 lauréats pour un et jeune pianiste originaire de Toulouse dont le Groupe est
montant global de subventions qui s’élève à 4,3 millions d’euros. particulièrement fier d’avoir accompagné les premiers pas.
L’année 2006 a marqué la fin du plan quinquennal (2002-2006) de
la Fondation en matière de mécénat. Pour cette seule année, 46
projets ont été distingués : 11 dans le domaine musical, 20 dans celui Dans le domaine du patrimoine de l’eau, 30 projets ont été
du handicap et 15 pour le patrimoine de l’eau. Autant de projets qui sélectionnés pour un montant de 1,1 million d’euros de 2002 à
s’inscrivent dans le respect des valeurs coopératives du Groupe : 2006. La restauration de monuments publics (10 projets) reste le
l’Audace, la Coopération et l’Homme. principal vecteur de projets, devant la restauration de bateaux à
caractère historique (6 projets), l’organisation d’expositions dans des
Dans le domaine culturel, 67 musiciens (dont 23 pianistes,
musées (5 projets) parmi tant d’autres. En 2006, 15 dossiers ont reçu
12 violoncellistes, 7 violonistes…) ont perçu 2 millions d’euros au
le soutien de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire
cours de la dernière période quinquennale.
dont le but est d’apporter une aide aux projets de conservation,
Parmi les 11 lauréats 2006, le « Jury Musique », composé de grands rénovation, mise en valeur ou défense du patrimoine de la mer et
musiciens, a distingué quatre solistes parmi vingt-deux candidatures : de l’eau douce.
les pianistes Gabriela Ungureanu, 1er prix du concours international
Les projets sont, le plus souvent, présentés par des associations.
Carl Filtsch en Roumanie et Eric Ar tz, 1 er prix du concours
Parmi les lauréats 2006 primés par le jury « Patrimoine de l’eau »,
international Jean Françaix, Nikolay Spassov, violoniste bulgare,
citons :
1er prix du concours « Jeunes Talents » de Sofia en 2000, et Olivier
Vivares, clarinettiste, 2e prix du concours international d’Odense au ■ la restauration de la meunerie du moulin de Hundsbach (Haut-
Danemark en 2005. Des artistes au profil international, appelés à Rhin) ;
devenir les grands solistes et les compositeurs de demain, auprès
■ la restauration d’un caboteur (Côtes d’Armor) ;
desquels la Fondation s’engage à condition qu’ils mènent leur carrière
en France. Les bourses attribuées leur permettent de continuer à se ■ la restauration d’un baliseur (Somme) ;
former auprès de grands maîtres et de suivre des « masterclasses »,
■ la restauration d’une zone humide (Haut-Rhin) ;
Natexis Banques Populaires est depuis novembre 2006 dénommé Natixis
■ la restauration d’un vivier du Logis de la Constantinière (Maine une fondation d’entreprise afin de favoriser les initiatives régionales,
et Loire) ; le plus souvent liées à la solidarité et au patrimoine.
■ l’organisation d’une exposition itinérante présentant l’activité d’un Forte de son ancrage régional et soucieuse de sensibiliser le tissu
laboratoire de restauration du patrimoine (Grenoble) ; socio-économique régional au mécénat, la Banque Populaire
Atlantique s’investit régulièrement dans des opérations de mécénat.
■ la restauration du quai et de la cale du Manoir de Bel-Air
En 2006, elle confirme ses actions : réhabilitation d’un bâtiment
(Finistère) ;
affecté aux classes vertes, restauration des Canons de la Natière
■ l’aménagement d’un espace et d’un sentier de découverte à Boult- (Saint-Malo), insertion des personnes handicapées et organisation
aux-Bois (Ardennes) ; d’une soirée-débat sur le thème « Mécénat et Entreprise ». Au
travers d’expositions régulières, la Banque Populaire Atlantique
■ la restauration des écluses à poissons de l’île d’Oléron.
valorise le talent d’artistes régionaux, contribue à une meilleure
connaissance de l’art contemporain et conforte son action dans le
mécénat culturel.
La protection du patrimoine de l’eau
La Banque Populaire Provençale et Corse a, quant à elle, confirmé son
concerne principalement soutien à la lutte contre le cancer en lançant, avec d’autres banques
■ la réhabilitation de sites, tels que les réserves d’eau mutualistes régionales, un appel à la générosité auprès de leurs clients
(grottes, gouffres, sources d’eau thermale, lacs, et sociétaires. Fidèles aux valeurs de solidarité et de proximité, ces
rivières…), les équipements liés à l’utilisation de l’eau banques mutualistes régionales se sont unies en 2006 pour soutenir
(moulins, fontaines…), les ouvrages de maîtrise de l’eau la création de l’unité de transplantation et de thérapie cellulaire de
(barrages, canaux…) ; l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, l’un des principaux centres de
greffe de moelle osseuse en Europe. Après avoir apporté 2 millions
■ l’aménagement ou la modernisation de musées
d’euros pour initier ce projet ambitieux, ces banques ont élaboré
spécialisés ;
une campagne de collecte de dons et espèrent recueillir, grâce à la
■ le parrainage d’actions artistiques, de recherche et de générosité méridionale, 2 millions d’euros supplémentaires.
pédagogie consacrées au patrimoine aquatique ;
Pour la troisième année, l’exposition itinérante « Acteurs d’urgence »
■ la rénovation de bateaux d’intérêt historique ; de Médecins Sans Frontières (MSF) bénéficie du soutien du Groupe
Banque Populaire au travers de sept Banques Populaires régionales,
■ la conservation des milieux naturels et des espèces. parmi lesquelles on compte : la Banque Populaire des Alpes, d’Alsace,
Sauvegarde du patrimoine d’Oléron de la Côte d’Azur et du Sud-Ouest. Sillonnant les routes, cette
tournée hexagonale permet à MSF d’aller à la rencontre du public, de
Vestiges du passé, les écluses à poissons de l’Île d’Oléron le sensibiliser et l’alerter sur les situations d’urgence qui surviennent
existent depuis le Moyen-Âge et découlent du travail dans le monde (famines, épidémies…), de présenter ses actions
des habitants de l’île au fil des siècles. L’Observatoire face à des crises humanitaires et de recueillir des dons. Après une
Européen de l’Estran a décidé de les entretenir afin que première tournée au printemps 2006, « Acteurs d’urgence » a repris
les prochaines générations héritent à leur tour de ce la route à l’automne, accueillie et parrainée notamment par la Banque
patrimoine. Entretenir ces écluses pour sauvegarder les Populaire des Alpes et la Banque Populaire d’Alsace.
murs qui les constituent, telle est la vocation de cette
association insulaire. Un travail de longue haleine, face De son côté, la Fondation Crédit Coopératif a soutenu la 4e édition du
à une mer qui inexorablement emporte des blocs de festival européen « Théâtre et handicap », manifestation dont le but
pierre de ces vieux ouvrages. Autrefois, il en existait plus est de permettre à des artistes en situation de handicap d’exprimer
de 300 sur l’île, aujourd’hui il en reste 16, sauvegardés leur talent et leur professionnalisme sur scène. L’édition 2006 a
par l’association. En 2006, la Fondation d’entreprise franchi les frontières en accueillant, parmi les troupes françaises, des
Groupe Banque Populaire a apporté son soutien à cette groupes originaires du Portugal, de Croatie et de Russie. La Fondation
association pour l’achat d’un tracteur destiné à faciliter Crédit Coopératif a notamment été partenaire d’« En tandem pour
le ramassage des pierres nécessaires à la restauration et la vue », petit tour de France pour dix tandems pilotés par des
à l’entretien des écluses à poissons. champions cyclistes faisant équipe avec des malvoyants. L’objectif :
sensibiliser le grand public aux problèmes liés à la malvoyance, à
travers notamment des conférences organisées dans une vingtaine
de villes étapes.
Projets de musiciens, de personnes handicapées, de protection du
Une implication croissante des Banques patrimoine de l’eau riment avec talent, projet de vie, action locale :
Populaires autant de valeurs dans lesquelles le Groupe Banque Populaire et ses
collaborateurs peuvent se reconnaître. Les actions 2006 ainsi que le
Les actions menées par la Fondation d’entreprise Groupe Banque plan quinquennal ont permis à de nombreux projets de prendre vie.
Populaire trouvent un impor tant relais au niveau des Banques Dès mi-2007, le nouveau plan de la Fondation d’entreprise Groupe
Populaires dont l’action dans ce domaine va également croissante. Banque Populaire entrera en action, avec de nouvelles aventures
La première fondation en région, née à Bordeaux en 2005, a fait humaines à la clé. Le Groupe Banque Populaire témoigne ainsi de
des émules : Paris, Lyon et désormais Marseille ont décidé de créer son engagement aux côtés de ceux qui entreprennent et qui portent
avec enthousiasme des projets de vie collectifs ou personnels.
Les principaux écarts entre les comptes statutaires et les comptes ■ la neutralisation en résultat proforma des charges relatives à la
proforma portent sur : constitution de Natixis ;
■ le mode de consolidation du périmètre Natixis ; ■ le replacement analytique de la trésorerie générée par les certificats
coopératifs d’investissement.
■ la prise en compte d’une plus value de dilution sur Natexis Banques
Populaires pour 1,6 milliard d’euros en consolidation statutaire
alors que ce résultat est neutralisé dans les comptes proforma ;
Résultats consolidés proforma du Groupe ■ Natixis présente la contribution de Natixis aux comptes du
Banque Populaire Groupe Banque Populaire, après application de la consolidation par
intégration proportionnelle au taux de 34,44 % au 31 décembre
Les résultats consolidés du Groupe sont ventilés autour des trois 2006 ;
métiers du Groupe Banque Populaire : ■ Les activités centrales, qui regroupent d’une part les activités
■ Les Banques Populaires « agrégées » reprennent les comptes des por tées par la Banque Fédérale des Banques Populaires, en
Banques Populaires, de leurs filiales directes et de leurs sociétés particulier les activités de banque de détail à l’international et,
de caution mutuelle, après application des retraitements de d’autre part, la neutralisation des dividendes perçus par les Banques
consolidation en référentiel IFRS et sans élimination des opérations Populaires en provenance de la Banque Fédérale des Banques
réalisées avec la Banque Fédérale des Banques Populaires ; Populaires.
Contribution des Banques Populaires Les résultats des Banques Populaires sont présentés en normes
IFRS y compris IAS 32-39 et IFRS 4 (EU IFRS). Il s’agit de comptes
Les comptes agrégés des Banques Populaires reprennent les proforma destinés à présenter une situation comparable entre les
comptes des Banques Populaires, de leurs filiales directes et de leurs deux exercices 2005 et 2006 et intégrant les effets de structure
Sociétés de Caution Mutuelle, après application des retraitements de générés par l’opération Natixis. Par rapport aux comptes réels
consolidation en référentiel IFRS et sans élimination des opérations agrégés, les seuls retraitements proforma consistent en la constatation
réalisées avec la Banque Fédérale des Banques Populaires. des produits de trésorerie générés par le placement des Certificats
Coopératifs d’Investissements (CCI) émis, soit 66 millions d’euros
en 2005 et 70 millions d’euros en 2006.
Variation (%)
avec hors
(en millions d’euros) 2006 2005 PEL (1)
PEL (1)
Commentaires sur la contribution des Banques de la courbe des taux et une hausse du coût de refinancement. Au
Populaires aux résultats consolidés du Groupe second semestre, les Banques Populaires enregistrent toutefois un
Banque Populaire léger redressement des marges à la production.
Les commissions restent le principal vecteur de croissance du
➤ Produit net bancaire produit net bancaire avec une croissance de 11 % ; elles représentent
Le produit net bancaire (PNB) des Banques Populaires agrégées 35,4 % du PNB en 2006 contre 33,9 % en 2005. La croissance des
au 31 décembre 2006 s’élève à 5 578 millions d’euros, en hausse commissions est portée par celle des commissions engendrées par
de 6,1 %. Il a été impacté par une reprise de la provision épargne l’épargne financière (assurance-vie et OPCVM) en augmentation
logement constituée en application de la norme IAS 39 à hauteur globale de 19 %, alors que les commissions sur opérations bancaires
de 36 millions d’euros, contre une dotation de 6 millions d’euros sont en nette décélération à + 5 %.
en 2005. Hors variation de cette provision, la hausse du produit net Le provisionnement du risque épargne logement a conduit à une
bancaire s’établirait à 5,3 %. reprise de 36 millions d’euros compte tenu de l’évolution favorable
Hors provision épargne logement, la marge d’intérêt progresse de des taux, ce qui porte la provision à 270 millions d’euros. Le taux
3 % sous l’effet positif de l’augmentation des encours de crédits dans de couverture des encours épargne logement est en légère baisse
un environnement concurrentiel toujours plus difficile et malgré une à 1,76 %, contre 1,90 % à fin décembre 2005.
configuration de taux défavorable, marquée par un aplatissement
➤ Crédits à la clientèle
Sur 2006 les crédits à la clientèle ont progressé de plus de 12 %, pour atteindre un montant de 108,7 milliards d’euros. La plus forte hausse
concerne les crédits habitat en augmentation de près de 16 % sur la période.
Dans ce total, l’encours des crédits aux entreprises et aux professionnels a augmenté de 10 % et les crédits aux particuliers de près de 14 %,
représentant 54 % du total des crédits octroyés à la clientèle.
L’épargne à régime spécial progresse de 2,2 % (2,6 % en encours moyens) malgré une décollecte de 757 millions d’euros (- 4,7 %) sur les
encours d’épargne logement et représente 43 % du total des dépôts de la clientèle.
Comptes proforma
2006 2005 Var. (%)
➤ Charges d’exploitation et coefficient Déduction faite d’une charge d’impôt de 242 millions d’euros et des
d’exploitation intérêts minoritaires à hauteur de 39 millions d’euros, la contribution
de Natixis au résultat net par t du groupe du Groupe Banque
Les charges d’exploitation s’élèvent à 1 717 millions d’euros en
Populaire s’établit en 2006 à 635 millions d’euros en progression
augmentation de 23 % par rappor t à 2005. Cette progression
de + 29 % par rapport à l’exercice 2005.
sensible résulte de plusieurs facteurs :
■ Les investissements importants réalisés par le Groupe en hommes Contribution des activités centrales et de la
(+ 1 418 en équivalent temps plein – ETP – fin 2006 par rapport Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP)
à fin 2005), en outils (refonte des outils métiers et des outils
de pilotage), et en implantations à l’international (5 nouvelles Les activités centrales regroupent :
implantations ouvertes en 2006) dans le cadre de son plan de ■ les activités de banque de détail à l’international portées par la
développement ambitieux ; BFBP, en particulier via la BICEC au Cameroun (PNB : 43 millions
■ Les rémunérations variables, en forte progression par rapport d’euros) et VBI-VolksBankInternational dans les pays d’Europe
à 2005 sous le double effet de l’amélioration très significative centrale et orientale ;
de la performance de la BFI et de l’Asset Management et, dans ■ les partenariats, notamment MA Banque (PNB : 26 millions d’euros
une moindre mesure, d’un alignement des rémunérations de l’ex- en progression de 10 %), banque détenue à 66 % par la BFBP en
GCFM sur IXIS CIB. partenariat avec la MAAF et les Mutuelles du Mans ;
Le coefficient d’exploitation courant est stable par rapport à 2005 à ■ les activités propres de la BFBP, résultant de sa fonction de chef
68 % ; le résultat brut d’exploitation ressort à 799 millions d’euros, de réseau et de holding de Natixis ;
soit une augmentation de + 29 % par rapport à 2005.
■ la neutralisation comptable des dividendes BFBP reçus par
➤ Coût du risque et résultat d’exploitation les Banques Populaires (109 millions d’euros en 2006, contre
85 millions d’euros en 2005).
Dans un environnement toujours favorable, le coût du risque
représente 17 millions d’euros au titre de l’exercice 2006, dont
0,3 million d’euros de reprise au titre des provisions collectives et Fonds propres et ratio de solvabilité
17,5 millions d’euros de dotation au titre des risques individuels.
Les fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire
Le résultat d’exploitation s’établit à 782 millions d’euros, en
s’établissent à 20,4 milliards d’euros au 31 décembre 2006, dont
progression de 35 % par rapport à 2005.
16,9 milliards d’euros en fonds propres Tier 1.
➤ Formation du résultat net Les risques pondérés, calculés selon les dispositions du coefficient
d’adéquation des fonds propres (CAD), s’élèvent à 161,2 milliards
Les mises en équivalence (132 millions d’euros) représentent pour d’euros dont 155,3 milliards d’euros au titre du risque de crédit et
l’essentiel la contribution des Caisses d’Épargne (dont la Banque 5,9 milliards d’euros au titre du risque de marché.
Fédérale des Banques Populaires détient indirectement 6,9 % via
les Certificats Coopératifs d’Investissement – CCI – détenus par Le ratio de solvabilité CAD s’établit en conséquence à 158 % (soit
Natixis) au résultat consolidé du Groupe Banque Populaire. 12,7 % exprimé au format du ratio Cooke) ; le ratio Tier 1 sur fonds
propres de base s’élève pour sa part à 10,5 % en progression de
Les gains et pertes sur autres actifs qui incluent en 2005 la plus- 200 points par rapport à 2005.
value de cession de l’immeuble Liberté II pour 33 millions d’euros
se limitent en 2006 à 4 millions d’euros.
L’organisation de la gestion des risques 2005, un plafond unique inférieur au seuil réglementaire a été institué.
Il a été appliqué à compter du 30 juin 2006 à tous les établissements
Les activités du Groupe Banque Populaire exposent celui-ci à quatre du Groupe Banque Populaire sur base consolidée.
grandes catégories de risques :
La réforme Bâle II n’impacte pas seulement les systèmes d’évaluation
■ Les risques de crédit à la clientèle ; et de mesure des risques. En 2005, l’adoption de la charte Groupe sur
■ Les risques sur activités de marché ; le fonctionnement de la filière de contrôle des risques de crédit a fait
évoluer le rôle et le positionnement des Directions des Risques, des
■ Les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les
Engagements et du CARG. La création de nouvelles instances – comité
activités de banque de détail ;
des risques de crédit Groupe, comité Normes et Méthodes – a été
■ Et les risques opérationnels, dont les risques de non-conformité. mise en place en 2006 à la Banque Fédérale. Ce comité Normes et
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97-02 en Méthodes Groupe animé par la direction des Risques de la BFBP
vigueur sur l’exercice 2006, chaque établissement s’est doté d’une donne un avis sur les projets de normes, méthodes et modèles
organisation de gestion et de surveillance des risques indépendante (identification, mesure, organisation, outils, etc.) présentant un caractère
des unités opérationnelles. collectif dans le cadre de la surveillance prudentielle des risques du
Groupe Banque Populaire sur une base consolidée, conformément
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de à la réglementation bancaire. En raison de la constitution de Natixis,
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures certaines compétences du comité Normes et Méthodes Groupe ont
de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans les été transférées à un comité Normes et Méthodes confédéral commun
corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire à la Banque Fédérale des Banques Populaires et à la Caisse Nationale
dans les référentiels des risques de crédit, des risques de taux et de des Caisses d’Épargne avec la participation systématique de Natixis.
liquidité et des risques opérationnels.
La Direction des risques de la Banque Fédérale des Banques
La Direction générale de chaque établissement détermine la Populaires avec celle de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne,
politique de risques en accord avec son conseil d’administration assure la préparation des travaux en coordination avec la Direction
et est responsable du contrôle permanent des risques pris, dans le des risques de Natixis pour les trois comités permanents liés aux
respect des règles fixées par le conseil d’administration de la Banque risques mis en place dans le cadre de la création de Natixis – Normes
Fédérale des Banques Populaires, notamment ayant trait au rôle du et Méthodes, Risques, Systèmes d’information Risques.
Comité d’Audit et des Risques Groupe, et par le Régulateur.
L’organisation détaillée des procédures de suivi et de contrôle des
Le Groupe Banque Populaire a mis en place, dès fin 2003, des risques figure dans le document « Rapport du Président sur les
systèmes de notation complets conformes aux futures exigences procédures de contrôle interne ».
prudentielles. Ceux-ci reposent sur des méthodes homogènes au
sein du Groupe Banque Populaire et des applicatifs de notation
centralisés, dédiés aux principaux segments de clientèle. Analyse du portefeuille de crédit
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion L’année 2006 a marqué le retour à la croissance en Europe
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité (respectivement + 3 et + 2,8 % pour l’UE 27 et la zone euro) supérieure
de l’organe central du Groupe Banque Populaire. pour la première fois depuis trois ans à celle du Japon. L’Europe profite
La surveillance des risques est exercée par les moyens centraux à plein du rattrapage de l’Allemagne (vigueur de l’investissement et
sur base consolidée : anticipations des dépenses de consommation liées au relèvement de
3 points de la TVA au 1er janvier 2007). La performance de la France
■ Banques Populaires sur base consolidée ; (+ 2 %) la situe en queue du peloton des grands pays de la zone euro,
■ Filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base principalement en raison de la décélération enregistrée par les dépenses
consolidée ; de consommation et un investissement qui augmente faiblement au
■ Crédit Maritime Mutuel sur base consolidée. regard des résultats enregistrés dans le reste de la zone euro.
Outre la surveillance globale des risques assurée par le Comité d’Audit Loin derrière les performances chinoises et indiennes (environ 11
et des Risques Groupe, le Comité des Risques de Crédit Groupe et 8 %), les États-Unis (+ 3,3 %) affichent toutefois une croissance
apprécie mensuellement les risques individuels majeurs du Groupe supérieure à celle de leurs rivaux européens et japonais.
Banque Populaire ou de chaque établissement. L’examen des dossiers
et l’attribution d’une note peuvent être délégués à la Direction des Sans surprise, l’INSEE a confirmé que l’inflation française est restée
Risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires. très mesurée en fin d’année 2006. En progressant de 0,2 % en
décembre, l’indice des prix à la consommation voit ainsi son glissement
Les décisions prises par le Comité des Risques de Crédit Groupe sont annuel atteindre désormais 1,5 %. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation
communiquées à tous les établissements du Groupe Banque Populaire. moyenne s’élève à 1,7 %, ce qui, dans un contexte de nette hausse du
prix des matières premières, reste particulièrement raisonnable.
La division des risques est assurée par des règles externes et internes
au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles fondamentales Le Groupe Banque Populaire, en raison d’une forte culture de
de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe, chaque banque se gestion des risques et de la diversification de ses engagements tant
dote, en fonction de ses caractéristiques propres, de plafonds internes sectorielle que géographique, est dans une position favorable pour
le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés par la réglementation. En éviter des conséquences trop lourdes liées à ces incertitudes.
Les encours ont diminué d’environ 3,2 % uniquement en raison de la part de Natixis à 34,44 % au lieu de 100 %. L’impact de cette modification
se remarque particulièrement sur l’interbancaire. À périmètre comparable fin 2005, Natexis à 34,44 %, la hausse représenterait 100 % pour
l’interbancaire et 23,8 % pour les encours clientèle.
Les risques interbancaires Nos principales contreparties sont des établissements largement
diversifiés de la zone OCDE pour 85 %, avec un développement
Ventilation par nationalité de nos risques sur l’Amérique du Nord qui passe de 7,1 % à 9 %
des contreparties de l'interbancaire du total de l’interbancaire. Les encours sur les banques étrangères
portent sur les principales banques de ces pays et 95,5 % sont notées
« investment grade ». La division des risques demeure stable.
100 Déc-05
90 Déc-06 Juin 2006 Sept. 2006 Déc. 2006
76 4 %
,9
%
77
80
70
Notes investissements 92,6 % 94,1 % 95,5 %
60
Notes spéculatives 7,4 % 5,8 % 4,5 %
50 dont sensibles 0,6 % 0,3 % 0,2 %
40 Défaut 0,0 % 0,1 % 0,0 %
30 Source : Données de gestion.
%
8 %
%
08
69
1 %
1 %
7,
0,
6,
10
96
%
18
50
%
la plus significative.
3,
3
2,
1,
0
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Am
du
sur des négociations avec les prêteurs qui peuvent conduire à des
ro
ue
Eu
riq
* Données de gestion.
3 % - 313 M€ 1 % - 70 M€ 7 - 1 % - 9 M€
Asie et Océanie Afrique 2 - 3 % - 349 M€ ?
sud-saharienne
8 - 0 % - 3 M€
91 % - 10 931 M€
Europe Occidentale
Dx - 0 % - 10 M€ ?
1 - 94 % - 11 168
Source : Données de gestion (pourcentage des engagements totaux, montant
des engagements ).
En ce qui concerne la répartition géographique, 94 % des encours
sont en Europe et Amérique du Nord et 6 % dans des zones plus
à risques, cependant au vu de la répartition par note, les encours Source : Données de gestion (note, pourcentage des engagements totaux,
montant des engagements).
2006 2005
Secteur d’activité En M€ En % En %
L’immobilier est le premier secteur d’activité, la moitié des encours concentration des risques IXIS CIB sur les secteurs Holdings et
por tent sur des SCI propriétaires de locaux d’exploitation. Le Finance Assurance entraîne une diminution du poids de ces secteurs
changement de périmètre (intégration d’IXIS CIB et prise en compte par rapport à l’exercice précédent : en revanche, il s’accroît sur
de 34,44 % du nouvel ensemble Natixis) modifie légèrement la le secteur de l’Administration (Collectivités locales et activités
répartition des engagements des principaux secteurs d’activité. La extraterritoriales).
La concentration des risques sur les principaux emprunteurs a exclusions représentent environ (les critères pouvant se cumuler) :
diminué en 2006. Le poids de leurs engagements bilan et hors bilan
■ 8,3 milliards d’euros au titre des contreparties grappées ;
par rapport aux fonds propres du Groupe a globalement diminué
par rapport à l’an passé. Les 100 premiers risques du Groupe ■ 4 milliards d’euros au titre des activités non retenues ;
représentent 70,9 % des fonds propres contre 155,8 % l’an passé
■ 1,7 milliard d’euros au titre des holdings ;
avec Natexis à 100 %.
■ 0,8 milliard d’euros au titre des produits (titres et IFT).
Les risques sur les PME Les PME concentrent l’essentiel des engagements (14,5 milliards
Le volume d’engagements por tés par les PME et TPE s’élève, d’euros contre 3,4 milliards d’euros pour les TPE).
avant toutes les exclusions présentées, à 32 milliards d’euros.
Après exclusions, il n’est plus que de 17,9 milliards d’euros. Les
PME : 1,5 million d’euros < CA < 50 millions d’euros quel que soit le montant d’engagements
ou CA < 1,5 million d’euros si montant d’engagements < 1 million d’euros
TPE : CA non renseigné, nul ou < 1,5 million d’euros et montant d’engagements < 1 million
Seuils de chiffres d’affaires et d’engagements d’euros
Contreparties :
• appartenant à un Groupe ;
• dont le chiffre d’affaires n’est pas exprimé en euros ;
• dont le chiffre d’affaires est trop ancien (cote activité N) ;
• holdings (NAF 741J) ;
Exclusions • contreparties sans code NAF
NAF regroupés selon la nomenclature INSEE. Exclusion des secteurs Finance, Assurance,
Secteurs d’activité Administration, Distribution d’énergie
Référence aux typologies de produits déclarés au Service Central des Risques de la Banque
Produits de France
L’immobilier et les commerces concentrent la plus grande partie des engagements sur les PME.
%NGAGEMENTS 0-% ET 40% PAR SECTEUR DgACTIVITÏS ).3%%
En millions d'euros
En terme de typologie de financement, les prêts à moyen long terme représentent la première catégorie en montant d’engagement.
En millions d'euros
Garanties 2 996,1
Secteurs sensibles
À l’exception du secteur du Tourisme-Hôtellerie-Restauration dans à périmètre constant, dont 280 millions d’euros pour les Banques
lequel le Groupe Banque Populaire est fortement engagé, tous les Populaires agrégées et 17 millions d’euros pour Natixis. Cette baisse
autres secteurs sensibles voient leurs risques fortement diminuer en traduit une amélioration de la conjoncture tout en conservant une
raison du changement de périmètre au 31 décembre 2006. politique constante de provisionnement très prudente.
Le taux de couverture des encours douteux ressort à 67 % (hors
Les encours douteux provisions collectives couvrant des encours sains) au 31 décembre
Le coût du risque s’élève à 308 millions d’euros, en baisse de 20,9 % 2006 et témoigne de cette politique prudente de couverture.
Encours douteux
31/12/2006 31/12/2005
Montants Montants Taux de Montants Montants Taux de
en millions d’euros bruts Dépréciations nets couverture bruts Dépréciations nets couverture
La structure des opérations par type de clientèle reste stable par Concernant Natixis, la ventilation par pays des risques et des
rapport à 2005, ainsi que la ventilation des défauts. Leur analyse provisions indique une hausse modérée des risques en Amérique
géographique indique qu’ils proviennent à plus de 99 % de la France du Nord et dans les Autres pays d’Europe de l’Ouest.
pour la banque de proximité.
➤ Ventilation des risques et des provisions au 31 décembre 2006 du périmètre Natixis pris à 34,44 %
À ce titre, ces grandes attributions sont les suivantes : nouvelles limites, les aménagements de limites proposés, et passe
en revue les différents dépassements constatés ;
■ valider les principes du dispositif et les méthodes proposées par
le middle office, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des ■ un comité de suivi et d’encadrement des risques réunissant
méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations trimestriellement le management ainsi que le middle office, la
le cas échéant ; direction des Risques et le Contrôle Interne afin de présenter
les nouvelles méthodologies de mesure des risques et de lotir les
■ effectuer le suivi des risques de marché aux différents niveaux de
développements pour leur mise en œuvre ;
consolidation et en particulier au niveau du Groupe ;
■ un comité Nouveaux Produits permettant aux activités de marchés
■ assurer le reporting global interne et externe sur les risques de
de lancer de nouveaux produits dans un environnement sécurisé,
marché ;
après identification et analyse des différents facteurs de risque
■ valider les modèles développés en interne, et les modèles des pouvant affecter la valeur du produit. Le comité Nouveaux
logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ; Produits plénier se réunit toutes les six semaines environ et est
complété par des groupes de travail thématiques se réunissant
■ valider les diverses autorisations et limites demandées par
sur une base hebdomadaire. Ce comité examine les différents
le domaine Marchés du pôle BFI et proposées par le middle
risques inhérents au nouveau produit et, en particulier, les risques
office ;
de marché, de contrepartie, juridiques, comptables, fiscaux et les
■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité.
risques.
Jusqu’au 17 novembre 2006, le conseil d’administration de la Banque
Par ailleurs, le dispositif de contrôle s’appuie également sur le a validé le niveau des limites globales pour toutes les entités. D’autre
contrôle de premier niveau, réalisé par le middle office, qui a des part, l’Inspection générale de l’ex-Natexis Banques Populaires ainsi
fonctions opérationnelles, liées aux applicatifs qu’il administre et que l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Banques
utilise quotidiennement. Populaires, sont intervenues ponctuellement dans le cadre de
missions d’audit ciblées.
Ses grandes attributions sont les suivantes :
■ produire et analyser quotidiennement les résultats et les ➤ Dispositif de gestion des risques de marché
risques ; d’IXIS Corporate & Investment Bank
Au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank, le dépar tement
■ produire et analyser mensuellement les réserves ;
Risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités
■ s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à opérationnelles, définit les principes de la mesure des risques de
l’élaboration des résultats et des risques ; marché, instruit le dispositif de limites et en assure le suivi.
■ proposer des méthodes de calcul des réserves en s’assurant de La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré
leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques de mesure, des procédures précises et une surveillance étroite.
encourus ; L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du Market Risk
Committee, présidé par le président du Directoire.
■ concevoir en liaison avec la direction des Risques le dispositif de
limites ainsi que les méthodes de calcul de risques ; Ce comité a pour mission :
■ suivre et notifier tout dépassement de limites de marchés. ■ d’examiner les risques encourus ;
Enfin, le Contrôle Interne assume la composante opérationnelle du ■ de définir les différentes limites et les délégations afférentes ;
contrôle de deuxième niveau qui consiste à :
■ de valider les méthodes de mesure et les procédures de suivi ;
■ s’assurer de l’existence de procédures et d’en apprécier
■ de veiller au bon respect des procédures risques de marché.
périodiquement la per tinence notamment par rappor t aux
activités et à la réglementation ; Le Market Risk Committee se réunit mensuellement.
■ mener des travaux destinés à s’assurer de la correcte exécution Le contrôle des risques de marché d’IXIS Corporate & Investment
des procédures ; Bank est assuré par le département Risques de marché, qui fait
partie de la direction des Risques. Ce département définit en toute
■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
indépendance les principes de mesure des risques et élabore de
risques ;
façon autonome les outils correspondants. Le département en charge
■ plus généralement, s’assurer du respect des procédures régissant du contrôle des risques de marché se compose de quatre pôles
la gestion et le suivi des risques de marché. de suivi d’activité correspondant aux principales lignes de métiers
des front offices d’IXIS Corporate & Investment Bank : Crédit,Taux,
L’organisation du dispositif de maîtrise des risques s’articule autour
Actions et Dérivés Actions, Structuration et Financements de projets.
de comités :
Chargés du suivi d’activité au sens large, ces pôles s’appuient sur la
■ un comité des Risques de Marchés réunissant mensuellement complémentarité des analyses risques et résultats. Ils représentent le
les responsables des différents niveaux de contrôle, ainsi que département dans ses relations avec chaque front office et jouent,
les responsables du front office. Le comité est présidé par le en interne, le rôle de clients et d’utilisateurs des systèmes de risques
responsable des activités de marchés. Ce comité valide les et de résultats.
Sur leur périmètre, ils sont ainsi responsables de : opérations de marché de l’ex-Natexis Banques Populaires dans
■ l’analyse et du contrôle des risques de marché et des reportings Scénarisk via l’alimentation par le serveur de positions.
correspondants ; S’agissant des stress tests, une revue d’ensemble du dispositif de
■ du suivi régulier des positions et de leurs résultats ; Natixis a été réalisée. À la date de création de Natixis, les stress tests
ont été calculés dans l’outil de calcul de VaR retenu, Scénarisk :
■ de la validation de second niveau des résultats de gestion produits
■ Les stress adverses consistent à « choquer » les différents
par le service des résultats ;
paramètres de marché présentant des sensibilités significatives.
■ de la validation des modèles de valorisation (pricers) ; Les chocs sont appliqués unitairement (ou par groupe homogène
de paramètres) et permettent d’appréhender les variations
■ de la détermination des politiques de provisionnement et de
potentielles de P&L, activité par activité. Les scenarii de risque
réfactions de valeurs (pour risque de liquidité, risque statistique,
définis chez IXIS Corporate & Investment Bank (plus de 250 au
paramètres non couvrables, risques de modèles, etc.) ;
total) seront étendus dans la période intermédiaire sur l’ensemble
■ du suivi des comités nouveaux produits. du périmètre Natixis ;
Ils ont également pour mission de déterminer les méthodologies de ■ Les stress historiques consistent à reproduire des ensembles de
mesures de risque adaptées à leur filière. variations de paramètres de marché observées sur des périodes
de crises passées, sur un horizon de temps court, afin de simuler
Des tableaux de bord quotidiens et hebdomadaires, examinés par le
ex-post les ordres de grandeurs des variations de P&L enregistrées.
Directoire et le comité exécutif, matérialisent ce contrôle. En outre,
Si ces jeux de stress n’ont aucun pouvoir prédictif, ils permettent
la situation et l’évolution des risques de marchés sont présentées de
de juger de l’exposition du périmètre à des scenarii connus. Il
manière hebdomadaire au président du directoire et mensuellement
n’existait pas de stress scenarii historiques en production chez IXIS
au Market Risk Committee. IXIS Corporate & Investment Bank a
Corporate & Investment Bank au 17 novembre 2006. Les stress
été autorisé depuis 1997 à utiliser son modèle interne, Scénarisk,
scenarii déjà en place chez ex-Natexis Banques Populaires seront
au titre de la surveillance des risques de marché (risque général de
repris sur l’ensemble du périmètre, après complément de chocs
taux/actions/change et risque spécifique actions). En février 2006,
sur le périmètre crédit ;
l’autorisation a été étendue par la Commission bancaire au risque
spécifique de taux et au risque de convexité. ■ Les stress théoriques, encore appelés « stress globaux », consistent
à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble
Méthodologie de mesure des risques des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de
réaction d’un marché par rapport à un autre, en fonction de la
➤ Méthodologie de mesure des risques de Natixis nature d’un choc initial. Quatre stress test globaux actuellement
À la création de Natixis, la mesure et le suivi des risques de marché en place chez IXIS Corporate & Investment Bank seront étendus
ont été harmonisés par le recours à un outil unique de calcul : sur l’ensemble du périmètre Natixis, une fois complétés de chocs
Scénarisk, outil déjà en place chez IXIS Corporate & Investment Bank. portant sur les taux de change.
Afin de suivre le respect de la limite en VaR fixée par le régulateur,
la direction des Risques de Natixis produit la VaR sur Natixis qui Méthodologie de mesure des risques
consolide les portefeuilles inclus dans le périmètre ex-Natexis de l’ex-Natexis Banques Populaires
Banques Populaires (de négociation et de placement) avec ceux
➤ Méthodes
d’IXIS Corporate & Investment Bank et d’IXIS Capital Markets NA.
Les opérations de marché conclues sur le périmètre ex-Natexis Le contrôle des risques des activités de marché de Natixis sur
Banques Populaires sont intégrées à partir des sensibilités fournies son périmètre ex-Natexis Banques Populaires repose sur une
par les systèmes de gestion front office en vigueur. À la suite des méthodologie de mesure des risques de marché encourus par
choix des systèmes de gestion front office cibles, le calcul de la VaR les différentes entités du Groupe. La méthodologie actuelle est
sera affiné pour prendre en compte la convexité des positions prises composée d’indicateurs standard et d’une VaR (Value at Risk).
sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires. Dans le cadre de la création de Natixis, le modèle interne d’ IXIS
Corporate & Investment Bank, fondé sur une mesure en VaR va
Depuis la création de Natixis, la VaR est calculée avec prise en
être appliqué aux portefeuilles de l’ex-Natexis Banques Populaires
compte des effets de compensation lorsque c’est possible, et par
(cf. ci-dessus).
addition des VaR lorsque cela n’est pas le cas. Au 29 décembre 2006,
des calculs de VaR ont été effectués sur le périmètre de Négociation Les principaux indicateurs standard utilisés sont :
ex-Natexis Banques Populaires (hors filiales) et le portefeuille de ■ une sensibilité à la variation des taux de +/- 1 % (indicateur global
placement Paris. À cette date, sur ce périmètre, la VaR paramétrique et indicateurs par maturité) ;
99 % 1 jour s’élève à 4,25 millions d’euros. Sur le périmètre
■ un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en perte
Natixis Négociation, regroupant les activités de Négociation d’IXIS
potentielle ;
Corporate & Investment Bank Europe Asie et le périmètre ex-
Natexis Banques Populaires évoqué ci-dessus, la VaR paramétrique ■ un indicateur de risque de change ;
99 % 1 jour s’élève à 11,55 millions d’euros. Courant 2007, la VaR ■ un indicateur d’exposition aux marchés des actions ;
Monte Carlo consolidée sur le périmètre Natixis bénéficiera des ■ des indicateurs de sensibilité à la variation de +/- 1 % des volatilités
effets de compensation au fur et à mesure de l’intégration des implicites des marchés actions, change et taux (ces indicateurs sont
globaux, par maturité et par strike) ;
■ un indicateur de la variation du delta pour une variation du sous- ■ la limite de sensibilité à une variation du spread émetteur du
jacent (action, taux ou change) ; portefeuille de trading secondaire obligataire est de 11,5 millions
■ un indicateur de sensibilité à la variation des niveaux de d’euros. Elle est exprimée en perte potentielle à un jour et selon
dividendes ; un intervalle de confiance à 99 % ;
■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread titres d’état/ ■ les limites de risques sur volatilité liées aux opérations optionnelles
swap ; de taux, change et actions sont :
■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread émetteur ; ■ 4,5 millions d’euros pour une variation de 1 point de la volatilité
de taux,
■ des indicateurs de sensibilité à la variation des corrélations ;
■ 3 millions d’euros pour une variation de 1 point de la volatilité
■ des indicateurs de loss alert mensuels et annuels.
action,
Parallèlement à ces indicateurs standard sur le périmètre ex-Natexis
■ de 0,731 million d’euros à 0,975 million d’euros par devise pour
Banques Populaires, ont été mis en œuvre des calculs en VaR jusqu’au
une variation de 1 point de la volatilité de change.
17 novembre 2006 (voir dispositif Natixis pour les calculs de VaR
depuis le 17 novembre 2006). La VaR développée au sein du groupe Ces indicateurs globaux s’accompagnent de mesures plus fines, par
Natexis Banques Populaires était une VaR historique calculée avec sous-jacent, maturité et strike.
l’outil Riskmanager de la société Riskmetrics. Elle visait à quantifier, Plusieurs évolutions sont inter venues courant 2006 dans la
sous des hypothèses prudentielles, les risques de pertes potentielles continuation des travaux initiés antérieurement. De nouveaux
encourus sur les activités de marché. modèles ont été développés et des études ont été réalisées pour
La mesure a été définie comme suit : quantifier le risque modèle et améliorer les différents modèles de
valorisation en tenant compte des évolutions des marchés.
■ à partir d’un historique de données d’un an de profondeur ;
■ l’horizon de perte potentielle est 1 jour ; S’agissant du dispositif de limites, il a été notamment revu sur
le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires sur les points
■ l’intervalle de confiance retenu est de 99 %.
suivants :
Le périmètre objet de calculs en VaR était le suivant :
■ poursuite de l’augmentation des encours autorisés sur TCN (titres
■ les portefeuilles de négociation et de placement de l’ex-pôle de créances négociables) avec ajustement du niveau de la limite
GCFM, à l’exception du portefeuille « Structurés Actions » et de relative à l’indicateur de mesure du risque de spread (Xsi) sur
la Trésorerie ; ce portefeuille (le Xsi est un indicateur de l’ex-Natexis Banques
■ les por tefeuilles de négociation de Natexis Bleichroeder SA Populaires qui mesure le risque de spread émetteur (risque
(jusqu’à fin juin 2006) ; idiosynchratique)) ;
■ les portefeuilles de négociation Natexis Commodity Markets ; ■ augmentation des limites Alpha en delta et encours suite au
■ et le portefeuille de placement des fonds propres de la Direction développement de l’activité ;
financière. ■ augmentation des limites en delta taux hybrides, exotiques et
Concernant les activités de l’ex-pôle GCFM, les calculs étaient equity finance. À noter que depuis le 1er janvier 2006 les limites des
réalisés quotidiennement par le middle office de cette direction activités de Natixis Arbitrage sont rapatriées dans les portefeuilles
et mensuellement par la direction des Risques de Natexis Banques de Natixis ;
Populaires. Les calculs de VaR de Natexis Commodity Markets sont ■ augmentation des limites de risques de marché de Natexis
réalisés quotidiennement par le Riskmanager local et mensuellement Bleichroeder Inc. (NBI) et notamment de la limite en VaR
par la direction des Risques. globale ;
Le logiciel Riskmanager était principalement alimenté par des ■ augmentation de la sensibilité aux taux globale pour les activités
interfaces automatiques qui ont été développées entre les systèmes de marchés (y compris les desks de trésorerie) ;
front office / middle office et le logiciel. Ces interfaces véhiculent ■ augmentation de la sensibilité aux taux de la trésorerie court
les caractéristiques liées à une opération permettant au logiciel terme et de la trésorerie long terme et réduction de la sensibilité
une compréhension des différentes opérations. Les données de au taux du desk stratégies de trésorerie ;
marché sont des données fournies par Riskmetrics. Elles sont issues ■ achèvement du déploiement de l’indicateur de risque de courbe
d’informations Reuters et sont soumises à un processus de data sur le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires.
management par la société Riskmetrics.
L’année 2006 a vu la mise en place sur le périmètre ex-Natexis
➤ Principales limites Banques Populaires d’indicateurs spécifiques en dollar suite au
développement de produits optionnels de taux dollar faisant
Les principales limites sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires intervenir de nouveaux types de risque (corrélations, vega et
sont les suivantes : smile).
■ la limite de sensibilité maximale des échéanciers de taux à
Par ailleurs, le déploiement de nouveaux indicateurs de risque a
une translation de +/- 1 % s’élève au 31 décembre 2006 à
été réalisé pour le suivi de l’activité Énergie de Natexis Commodity
125 millions d’euros ;
Markets :
■ la limite relative au risque de change s’élève à 3 millions d’euros.
Elle est exprimée en perte potentielle à un jour et selon un ■ « Effective Barrel » : position nette sur sous-jacent énergétique
intervalle de confiance à 99 % ; exprimée en nombre de barils ;
■ augmentation de la limite en VaR globale suite au développement
de l’activité Énergie.
➤ Mesures
Consommations historiques de la VaR sur le périmètre de l’ex-Natexis Banques Populaires :
Périmètre en millions d’euros VaR globale VaR Taux VaR Change VaR Actions VaR Commodities
Globale Janvier 2006 4,97 4,44 0,45 2,01 0,36
Financements structurés et marchés Février 2006 4,22 4,06 0,50 2,15 0,50
Métiers actions et arbitrages Mars 2006 6,09 5,91 0,66 2,27 0,40
Matières premières Avril 2006 5,54 5,37 1,33 2,26 0,53
Direction financière Mai 2006 5,17 4,34 1,39 3,85 0,35
Intervalle de confiance : 99 % Juin 2006 7,03 6,51 1,5 3,20 0,34
Horizon : 1 jour
Juillet 2006 5,69 4,10 1,36 2,78 0,32
Historique : 1 an non pondéré
Août 2006 6,09 4,77 1,74 2,69 0,58
Septembre 2006 4,67 3,21 1,36 2,55 0,75
Octobre 2006 7,37 6,78 1,95 1,94 1,23
Novembre 2006 8,55 7,55 1,58 3,01 0,71
Décembre 2006 12,61 11,64 0,81 3,57 0,83
Évolution de la VaR globale en 2006 Évolution de la VaR globale en 2006 par risque
14
18
12 16
14
10
12
8 10
6 8
6
4
4
2 2
0 0
VaR globale
VaR Taux
VaR Change
VaR Actions
VaR Commodities
14 14 16 4,0
12,61 12,61
12 12 14 3,5
10 12 8,55 3,0
10
8,55
10 2,5
8 7,03 7,37 8 7,03 7,37
6,09
5,69 6,09 8 6,09 5,54 5,69 6,09 2,0
6 5,54 5,17 5,17
4,97 4,67 6 4,97 4,22 4,67
4,22 6 1,5
4 4
4 1,0
2 4,44 4,06 5,91 5,35 4,34 6,51 4,10 4,77 3,21 6,78 7,55 11,64 2
2 2,01 2,15 2,27 2,26 3,85 3,20 2,78 2,69 2,55 1,94 3,01 3,57 0,5
0 0 0 0,0
VaR globale
VaR Actions
14 1,6
12,61 14 2,5
12,61
12 1,4
12
1,2 2,0
10 8,55 10
1,0 8,55
7,03 7,37
8 7,37 1,5
6,09 8 7,03
5,69 6,09 0,8 6,09
5,54 5,17 5,69 6,09
6 4,97 4,67 5,54 5,17
4,22 0,6 6 4,97 4,67
4,22 1,0
4
0,4 4
2 0,5
0,36 0,50 0,40 0,53 0,35 0,34 0,32 0,58 0,75 1,23 0,71 0,83 0,2 2
0,45 0,50 0,66 1,33 1,39 1,55 1,36 1,74 1,36 1,95 1,58 0,81 0,0
0 0,0
0
La hausse de la VaR Taux entre fin novembre et fin décembre 2006 compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles suivant les
provient de la moindre compensation des positions entre le desk différents axes de risques ;
Dérivés Simples et le desk Dérivés Complexes.
■ Des mesures de stress-test, consistant à mesurer les pertes
La filiale américaine (ABM LLC), qui opère sur le marché des créances éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de
hypothécaires titrisées, fait l’objet d’un suivi particulier en VaR 99 % marché extrêmes. Ces configurations sont élaborées à partir de
1 jour qui s’élève à 3,5 millions de dollars au 29 décembre 2006. scenarii fondés sur des études historiques (scenarii économiques)
et de scenarii hypothétiques, spécifiques à chaque portefeuille ;
Méthodologie de mesure des risques d’IXIS ■ Des indicateurs opérationnels permettant d’encadrer
Corporate & Investment Bank l’activité, en global et/ou par activité homogène, au moyen de
grandeurs plus directement observables (par exemple : montant
➤ Méthodes nominal, sensibilités, stop-loss, indicateurs de diversification
L’évaluation des risques de marché est réalisée au moyen de et d’emprise sur le marché). Les limites correspondant à ces
différents types de mesure : indicateurs opérationnels viennent ainsi compléter les limites
de VaR et de stress-tests. Elles sont déterminées en cohérence
■ Des mesures synthétiques de VaR permettant de connaître avec ces dernières, notamment lorsqu’elles correspondent à des
les pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un délégations utilisées par le front office. C’est notamment le cas
degré de confiance (exemple : 99 %) et un horizon de détention des stop-loss, qui permettent de déclencher des alertes sur des
des positions (exemple : 1 jour) prédéfinis. Elle est élaborée et stratégies perdantes, avec un niveau de finesse très élevé (limites
suivie quotidiennement sur l’ensemble des activités de négociation par traders). Ces stop-loss sont suivis en permanence et, en cas de
du Groupe. dépassement, occasionnent une décision du management relative
Pour ce faire, le comportement joint des paramètres de marché aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisé au moyen
d’études statistiques utilisant une période de 365 jours calendaires. ➤ Mesures
Il existe à l’heure actuelle plus de 3 500 axes de risques de marché Depuis le 1er janvier 2006, le niveau de VaR 99 % 1 jour des
ainsi modélisés et utilisés dans le logiciel Scénarisk. portefeuilles de négociation d’IXIS Corporate & Investment Bank
IXIS Corporate & Investment Bank utilise depuis fin novembre s’est établi en moyenne à 11,7 millions d’euros avec un maximum
2004 une VaR calculée par simulations numériques, au moyen constaté de 17,5 millions d’euros, en respect avec les limites groupe
d’une méthodologie « Monte Carlo » qui permet de prendre en de 20 millions d’euros en consommation moyenne et de 25 millions
d’euros en consommation instantanée.
40
D P&L total
Var 1j 99%
30
20
Montants M€
10
0
3/01/06
17/01/06
31/01/06
14/02/06
28/02/06
14/03/06
28/03/06
11/04/2006
25/04/2006
9/05/2006
23/05/2006
6/06/06
20/06/06
4/07/06
18/07/07
1/08/06
15/08/07
29/08/07
12/09/06
26/09/06
10/10/06
24/10/06
7/11/06
21/11/07
05/12/07
5/12/06
19/12/06
-10
-20
-30
La robustesse de l’indicateur de VaR est régulièrement mesurée Le graphique ci-dessus rend compte de cet exercice.
par comparaison avec les variations de résultats quotidiens de
Il permet de vérifier que le nombre d’excursions des variations
trading : cet exercice permet de confronter le potentiel de perte,
de résultats au-delà du potentiel de perte, représentée par la VaR
tel que prévu ex ante par la VaR, avec les réalisations de résultats
« courante », se situe effectivement en deçà de la limite statistique
effectivement constatées ex post.
correspondante (en l’occurrence, pour 250 données, pas plus de
quatre excursions admises).
Au 31 décembre 2006, la ventilation de la VaR 99 % 1 jour par classe de risques (en millions d’euros) est la suivante :
Chez IXIS Corporate & Investment Bank, le portefeuille de dérivés de credit linked notes et de prêts indexés crédit. Il se répartit en
de crédit au 31 décembre 2006 représente un encours notionnel 200,6 milliards d’euros de position acheteuse de risque de crédit et
global de 400,4 milliards d’euros composé de credit default swaps, 199,8 milliards d’euros de position vendeuse de risque de crédit.
Montants notionnels des dérivés de crédit au 31 décembre 2006 (hors opérations intragroupe) :
Ces instruments génèrent un risque de marché (risque de spread et le taux CMS 10, qui était en moyenne de 208 pdb en 2004, de
des sous-jacents) capturé dans les mesures de VaR habituelles. Par 129 pdb en 2005 et de seulement 97 pdb sur les onze premiers
ailleurs, les engagements au titre du risque de crédit sur l’émetteur mois de 2006 n’est plus que de 35 pdb en novembre 2006.
(risque de défaut) sont mesurés au moyen du logiciel interne de
Simultanément à cette évolution défavorable de la courbe des taux,
mesure des risques de crédit, AMeRisC, qui autorise le cas échéant la
les marges commerciales sur les productions de crédits à la clientèle
compensation entre les dérivés de crédit et titres de caractéristiques
ont diminué au cours des trois premiers trimestres pour se redresser
similaires (intention gestion, maturité, séniorité, etc.), de même que le
au dernier. Les Banques ont notamment tardé à répercuter la hausse
risque de contrepartie émanant de la relation avec les cocontractants
des taux d’intérêt de marché, pour des raisons commerciales, sur
est mesuré (risque de hors-bilan).
leur tarification clientèle. Au passif, en revanche, la hausse des taux
Les positions des dérivés de crédit font l’objet de réfactions a impacté le coût du refinancement des opérations en stock d’une
spécifiques qui permettent de corriger le résultat des incertitudes part et des nouvelles productions d’autre part.
pesant sur le niveau de cer tains paramètres illiquides ou non
Au total, un effet volume favorable persistant fait plus que compenser
couvrables aisément (notamment le taux de recouvrement). Les
les effets négatifs taux et spread et concourt à la progression de la
réfactions habituelles portant sur le risque de contrepartie sont
marge d’intérêt prévisionnelle.
également appliquées (risque statistique pour lequel l’espérance de
perte est mise en réfaction).
Limites de risque de taux
Les limites sont fixées en pourcentage de la marge d’intérêt
Risques de taux et de liquidité prévisionnelle en bilan « dynamique » (intégrant les prévisions
La politique de gestion des risques financiers du Groupe Banque commerciales) et de la capacité bénéficiaire en bilan « constant »
Populaire vise à : (bilan comptable écoulé), sur un horizon de quatre ans selon
des scenarii prédéfinis
■ définir la meilleure stratégie pour développer la marge d’intérêt
tout en maîtrisant les risques pris ; Chaque Banque a le loisir de se fixer les limites qu’elle souhaite,
à la condition de les exprimer en terme d’indicateur du Référentiel
■ vérifier la cohérence entre le développement commercial et la Groupe.
structure financière de la banque, tant en terme de risque de taux
que de risque de liquidité ; En sensibilité de la capacité bénéficiaire du bilan
■ limiter l’exposition au risque de taux par la prise de couvertures constant (vision dite « réglementaire »)
adéquates ; Le calcul utilise quatre scénarios matriciels de référence (chocs
■ valider les règles d’organisation et de contrôle de la filière gestion instantanés) :
de bilan ; ■ Baisse et hausse globale des taux de marché : (+/- 200 points
■ définir puis suivre périodiquement les limites internes de prises de base (pb)) ;
de risques. ■ Modifications de la courbe des taux : taux courts +/- 100 pb, taux
La politique de gestion des risques financiers de chaque Banque longs -/+ 100 pb.
Populaire s’inscrit dans le cadre du Référentiel Risques Financiers La sensibilité de la capacité bénéficiaire doit respecter une double
du Groupe Banque Populaire. Il recense les règles de gestion et limite, exprimée en pourcentage par rapport à la capacité bénéficiaire
de reporting adoptées au niveau du Groupe Banque Populaire en en valeur absolue d’une part et d’autre part soit au niveau de la
matière de gestion de bilan. Il inclut notamment le dispositif de notion de « capacité minimale exigée ».
limites de risques de taux et de liquidité. Au demeurant, le Groupe
a décidé le 26 octobre 2006 d’enrichir son dispositif de mesure par
un nouveau référentiel de gestion actif-passif qui, sans remettre en En sensibilité de la marge d’intérêt du bilan
cause les politiques passées avérées positives, complète la mesure dynamique
des risques et les supports d’aide à la décision de couverture. Le calcul utilise des scénarios prévisionnels (progressifs) dits à taux
constants, « des économistes de Natexis Banques Populaires »,
Le risque de taux « déduits de la courbe des taux », « de baisse des taux »,
« de hausse des taux », et « d’inversion des taux ».
Les taux d’intérêt à court terme n’ont cessé de croître en 2006 à
la suite des quatre hausses des taux directeurs de la BCE. Les taux La marge d’intérêt doit être supérieure, pour chacune des quatre
longs ont cru avec un mouvement de moindre amplitude et de années étudiées à la marge d’intérêt de l’année précédente affectée
façon peu rectiligne. d’un coefficient multiplicateur.
Cette hausse des taux longs est a priori favorable au Groupe en Le nouveau référentiel a arrêté le 26 octobre 2006 un système
vision dynamique. Mais, plus que cette hausse globale des taux de limites homogènes pour l’ensemble des Banques et du Groupe
d’intérêt, l’aplatissement de la courbe est ce qui a pesé et qui risque qui sera mis en application le 31 mars 2007.
de peser le plus encore. Ainsi, le spread entre le taux Euribor 3 mois
La limite d’impasse statique est de 7 % de l’actif taux fixe pur de Pour la réalisation de ces tests rétrospectifs, les éléments couverts
départ de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de sont matérialisés par :
5 % pour le Groupe. Pour les Banques, la limite d’impasse est de 10 %
■ un actif ou passif hypothétique qui permet d’isoler la(les)
de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de 7 %.
composante(s) de risque couverte(s), dans le cas d’une couverture
En vision dynamique pour le taux, en hausse et baisse de 100 bp de juste valeur ;
de l’ensemble des taux sur le scénario central, la limite de sensibilité
■ un dérivé hypothétique représentatif de la couverture parfaite
de la marge d’intérêt est de 5 % pour la première année et de 7 %
de ces éléments couverts, dans le cas d’une couverture de flux
pour la deuxième année. La limite de sensibilité de la marge d’intérêt
de trésorerie.
est de 7 % pour la première année et de 10,5 % pour la deuxième
année pour les Banques individuellement.
Les résultats des Banques Populaires
Les opérations de couverture Risque de taux. Une augmentation de la sensibilité de la marge
d’intérêt aux taux courts est observée en parallèle avec le maintien
La couverture de flux de trésorerie (cash flow hedge – CFH).
de celle aux taux longs.
La couverture de flux de trésorerie est utilisée par les entités du
Groupe pour figer, d’une part les flux futurs d’emprunts à taux En bilan dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt à des chocs
variable (majoritairement interbancaires) et d’émissions privées ou instantanés de taux courts, a cru à la hausse comme à la baisse. Ainsi,
publiques, et d’autre part les flux futurs de prêts à taux variable lors d’une hausse de 200 bp, la sensibilité de la marge d’intérêt de
(crédit commerciaux, prêts interbancaires). l’ensemble des Banques Populaires est de - 13 % (contre - 4 % en
mars 2006).
La justification de ce type de couverture s’appuie sur les échéanciers
des opérations à taux variable couvertes, qui peuvent tenir compte La sensibilité aux taux longs a légèrement augmenté, à la hausse
d’hypothèses de renouvellement des actifs ou passifs concernés. comme à la baisse, sur les quatre années d’analyse. Lors d’un
aplatissement de la courbe des taux, la marge d’intérêt se dégrade
La couverture de juste valeur (fair value hedge – FVH).
légèrement à - 14,6 % (- 8 % en septembre 2005). Sur l’horizon de
La couverture de juste valeur est utilisée par les entités du Groupe
quatre ans, les scénarios prévisionnels de hausse et d’inversion des
pour la couverture d’actifs à taux fixe (titres de placement et crédits)
taux sont les plus défavorables.
ou passifs à taux fixe (emprunts interbancaires, épargne clientèle à
terme, émissions privées ou publiques). En bilan constant, la sensibilité moyenne de la capacité bénéficiaire
sur les quatre années à une baisse globale des taux de 200 bp passe
Les tests d’efficacité. Tests prospectifs : pour la couver ture
de - 32 % à - 26,6 %. En cas d’évolution inversée des taux court et
d’un élément d’actif ou passif unitaire, le test prospectif consiste à
long terme, la dégradation s’élève à - 24 % contre - 10 % lors du
vérifier que les caractéristiques financières de l’élément couvert et
dernier reporting.
de l’instrument de couverture sont identiques.
L’impasse statique rapportée à l’actif résiduel, et telle que définie par
Dans le cas de la couverture d’un stock d’actifs ou de passifs, le test
l’actuel référentiel des risques financiers s’est très légèrement réduite.
prospectif passe par la construction, suivant le type de documentation
En terme de sensibilité, Natixis demeure exposé principalement à
retenu :
la hausse des taux à court terme.
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux variable
et de swaps emprunteurs taux fixe (CFH) ; La gestion de la liquidité
■ d’un échéancier de montants cumulés d’actifs à taux variable et Les limites sont exprimées en impasses rapportées à l’actif résiduel.
de swaps prêteurs taux fixe (CFH) ; Elles sont mesurées en bilan dynamique (intégrant les prévisions
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux fixe et de commerciales) et calculées en scénarios normal et de crise.
swaps prêteurs taux fixe (FVH). Un second indicateur est calculé par la sensibilité de la capacité
La couverture est reconnue si, pour chacune des bandes de maturité bénéficiaire à une hausse de 50 points de base du spread sur taux
de ces échéanciers, le montant nominal des éléments à couvrir est courts et mesuré sur une période de six mois en scénario normal
supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. sur bilan dynamique.
Tests rétrospectifs. Le test rétrospectif permet de s’assurer a Les indicateurs de liquidité montrent que le développement
posteriori, au minimum à chaque date d’arrêté, de l’efficacité de la commercial est maîtrisé, mieux même que par le passé. La
couverture. légère augmentation du coefficient d’emploi ressources montre
que l’accompagnement a été davantage géré par l’emprunt que
Lors de chaque test, les variations de valorisation pied de coupon des par l’accroissement des ressources clientèle. Toutes les banques
instruments dérivés de couverture, depuis la date d’arrêté précédent respectent les ratios réglementaires.
ou depuis la date de mise en place de la couverture, sont comparées
avec celles des éléments couverts sur la même période. Le rapport Comme pour le risque de taux, le Groupe s’est doté en octobre
de ces variations doit être compris entre 80 et 125 %. En dehors 2006, d’un nouveau système de limites homogène pour l’ensemble
de ces bornes, la relation de couverture n’est plus justifiable au sens des Banques et le Groupe. Ce système sera appliqué à compter
de la comptabilisation en normes IFRS. du 31 mars 2007.
Une limite d’impasse statique en liquidité est portée par une limite En matière de continuité d’activité, les travaux engagés depuis 2004
en ratio d’observation est de 90 % en pas annuel moyen jusqu’à la sous l’égide de la Banque Fédérale ont conduit à la rédaction d’un
cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour le Groupe. guide méthodologique Groupe Phénix (Plan Homogène contre les
La limite en ratio d’observation est de 85 % en pas annuel moyen Événements Néfastes et Incidents Extrêmes) d’élaboration des Plans
jusqu’à la cinquième année puis en pas quinquennal moyen pour de Continuité d’Activité qui a été mis en œuvre par l’ensemble
chacune des Banques individuellement. des établissements. Désormais en phase de maintien en condition
opérationnelle, ces plans font l’objet d’exercices réguliers pilotés
par chaque établissement et suivis par le Responsable des Plans
Risques opérationnels de Continuité d’Activité (RPCA) Groupe. Un tableau de bord
permettant notamment d’apprécier l’efficacité des PCA est publié
La prévention et la surveillance des risques opérationnels reposent chaque semestre.
sur une méthodologie adoptée par le conseil d’administration de la
Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005. La définition du
risque opérationnel correspond à celle édictée par les régulateurs : Assurances et couverture des risques
risque de per te due à une inadéquation ou à une défaillance
attribuable à des processus ou procédures, personnels, systèmes À l’instar des autres groupes bancaires, le Groupe Banque Populaire
internes ou à des événements extérieurs. couvre ses risques importants à l’aide de couvertures spécifiques
négociées auprès des assureurs et réassureurs.
La gestion des risques porte d’une part sur l’analyse des risques
prospectifs, d’autre part sur le recensement et le traitement des Le dispositif couvre les risques importants et majeurs du Groupe
pertes et des incidents avérés. L’utilisation de référentiels communs Banque Populaire. Ainsi, les polices souscrites visent les domaines de
pour la classification et l’évaluation des risques permet à la Banque la responsabilité civile professionnelle, de la responsabilité civile des
Fédérale d’exercer une surveillance sur base consolidée. mandataires sociaux, des fraudes et détournements dont il serait
victime et la plus grande part de l’infrastructure informatique et des
Pour analyser les risques prospectifs, chaque établissement du Groupe
immeubles ou sites importants du Groupe Banque Populaire tels les
a construit et tient à jour une cartographie des risques opérationnels
sièges sociaux et les centres informatiques ; polices auxquelles sont
auxquels son activité l’expose. Les travaux correspondants avaient
associées une garantie perte d’activités bancaires qui indemniserait les
été engagés en 2004 avec la définition des méthodes et des
pertes d’exploitation et une couverture des dommages immatériels
référentiels communs et poursuivis par la mise en œuvre de pilotes
éventuellement subis par chaque établissement.
en 2005. Ils ont abouti en 2006 à la constitution des cartographies
des risques opérationnels de l’ensemble des établissements du Ce programme a été souscrit auprès de compagnies d’assurances
Groupe. La démarche retenue est une approche par les processus, internationales à la solvabilité reconnue et indiscutable.
avec évaluation à dire d’expert. L’identification des événements
de risques est réalisée en s’appuyant sur l’inventaire détaillé des
Les risques juridiques
processus, classés selon des référentiels communs à l’ensemble du
Groupe. Les événements de risques sont évalués quantitativement Le Groupe Banque Populaire fait actuellement l’objet d’actions en
par les experts et rattachés à des référentiels de risques permettant responsabilité, en nombre limité.
la surveillance sur base consolidée et la comparaison des niveaux de
risques entre établissements du Groupe. En fonction de la politique Après examen et en fonction des connaissances qu’il a des procédures
de gestion des risques de chaque établissement, cette démarche en cours et de leurs éléments, le Groupe considère que ces lignes ne
détermine les actions de pilotage à entreprendre : mise en œuvre sont pas susceptibles d’affecter de façon significative ses résultats, non
de plans d’actions visant à réduire le niveau de risque, définition et plus que sa structure financière ; leurs conséquences éventuelles qui
suivi d’indicateurs de risques. ont donné lieu à un provisionnement raisonnable ont été intégrées
dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2006.
Ce dispositif est complété par la gestion des incidents et des pertes
avérées. Les informations sur les pertes survenues depuis janvier Il en va de même en matière fiscale.
2005 sont systématiquement collectées et insérées dans une base de
Le Groupe Banque Populaire n’est dépendant à l’égard d’aucun
données centralisée gérée par le département Risques opérationnels
brevet ou licence et d’aucun contrat d’approvisionnement industriel,
de la Banque Fédérale. Ces données viennent compléter les données
commercial et financier.
prospectives issues des cartographies et permettent aux experts
d’affiner leurs évaluations le cas échéant.
La fonction d’organe central du Groupe Banque Populaire est exercée par la Banque Fédérale des Banques Populaires, les informations ci-après
détaillent, à ce titre, la rémunération de ses mandataires sociaux.
2006
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Rémunération
en euros Fixe Variable Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 200 000 263 000 200 000 887 427
M. Michel Goudard 290 000 340 000 - - 630 000
M. Bruno Mettling * 290 510 330 000 - - 620 510
* M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.
2005
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Médailles du Rémunération
en euros Fixe Variable travail Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 75 000 - 263 000 75 000 637 427
M. Michel Goudard 290 000 90 000 22 308 - - 402 308
2004
Au titre des sociétés contrôlées
Au titre de la BFBP par la BFBP
Rémunération
en euros Fixe Variable Fixe Variable totale
M. Philippe Dupont 224 427 75 000 263 000 75 000 637 427
M. Michel Goudard 290 345 90 000 - - 380 345
M. Jean-Paul Dubus * 250 598 60 000 - - 310 598
* M. Dubus a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 31 décembre 2004.
Les indemnités de fonction et avantages en nature des mandataires Au titre des sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des Banques
sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, correspondent Populaires, M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling ne bénéficient
au logement et à la voiture de fonction dont bénéficie M. Dupont. En d’aucune indemnité de fonction ou d’avantages en nature.
outre, M. Dupont perçoit une indemnité forfaitaire liée à ses fonctions
de Président-Directeur Général. MM. Goudard et Mettling disposent
d’une voiture de fonction et perçoivent une indemnité de logement.
Au titre de la Banque Fédérale des Banques Populaires, les indemnités de fonction et avantages en nature (base fiscale), dont bénéficient les
mandataires sociaux, sont les suivants :
Jetons de présence Au titre de leurs mandats dans la Banque Fédérale des Banques
Populaires, la somme des jetons de présences au titre de l’année
La Banque Fédérale des Banques Populaires accorde, sous forme de 2005 et versée en 2006 s’est élevée à 209 934 euros, les bénéficiaires
jetons de présence, une rémunération aux membres de son conseil sont indiqués dans le tableau ci-après.
d’administration, qui ne comprend qu’une part variable liée à la présence
Par ailleurs, les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des
effective des membres aux conseils d’administration et aux conseils
Banques Populaires bénéficient de jetons de présence au titre
spécialisés du conseil d’administration. Pour les séances de l’exercice
de leurs mandats aux conseils d’administration, aux conseils de
2006, la rémunération, par séance et par personne, au titre :
surveillance et aux conseils spécialisés de sociétés contrôlées par
■ du conseil d’administration est de 823 euros ; la Banque Fédérale des Banques Populaires. Le montant versé au
■ des Comités spécialisés du Conseil est la suivante : titre de l’année 2006 est de 236 620 euros, les bénéficiaires sont
indiqués dans le tableau ci-après.
■ Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG) : 762 euros ;
■ Comité des Comptes : 762 euros ;
■ Comité des Rémunérations : 762 euros.
Montants des jetons de présence versés Montants des jetons de présence versés en 2006 *
Administrateurs de la BFBP en 2006 * par la BFBP (en euros) par des sociétés contrôlées par la BFBP (en euros)
Président Dupont 11 024 11 285
M. Brevard 9 646 11 285
M. Castagne 11 024 -
M. Clavaud 3 419 -
M. Clochet 12 696 6 405
M. Comas 12 909 30 030
M. Cordel 12 854 30 945
M. Desvergnes 12 696 12 200
M. Delourmel 5 512 -
M. Detilleux 9 646 -
M. Duquesne 11 024 7 015
M. Gentili 11 024 28 200
M. Gevin - 7 320
M. Hausler ** - -
M. Jeannin 11 024 8 235
M. De la Porte du Theil 16 329 34 115
M. Moutte ** - -
M. Nalpas 15 957 7 320
M. Noblet 11 024 -
M. Du Payrat ** - -
M. Thibaud 15 294 7 320
M. Tourret 16 832 34 945
Total 209 934 236 620
* En application de la loi NRE du 15 mai 2001, ne figurent dans ce tableau que les jetons de présence versés durant l’exercice 2006. Pour la Banque Fédérale des Banques Populaires,
elles correspondent aux jetons de présence au titre des conseils d’administration et des conseils spécialisés de l’année 2005, pour les autres sociétés contrôlées par la Banque Fédérale
des Banques Populaires, elles correspondent aux jetons de présence des conseils d’administrations, des conseils de surveillance et des Conseils spécialisés de l’année 2006.
** Membres du conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires au cours de l’année 2006, M. Haussler, M. Moutte et M. du Payrat n’ont perçu aucun
jeton de présence en 2006.
M. Goudard, en qualité de Censeur au conseil d’administration À ce titre, le montant cumulé de l’ensemble des pensions de retraite
de Natexis Banques Populaires jusqu’au 17 novembre 2006, puis, versées au dirigeant ne peut excéder 70 % puis 60 %, à partir de
en qualité de membre du Comité d’audit de Natixis, a perçu, au 70 ans, des revenus de la période d’activité, ces derniers étant limités à
titre de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant de un plafond maximum de 335 000 euros. Cette garantie a été ramenée,
16 285 euros. pour les cadres dirigeants nommés après le 1er juillet 2004, à 50 %.
M. Mettling, en qualité de membre du Conseil de surveillance et du Il est précisé que ce régime a été institué avant le 1er mai 2005, soit
Comité des rémunérations de Natixis, a perçu, au titre de l’année avant l’entrée en vigueur de la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005.
2006, des jetons de présence pour un montant de 20 000 euros.
Ce régime s’applique à M. Dupont à la fois au titre de ses fonctions
exercées à la Banque Fédérale des Banques Populaires et au titre
Avantages postérieurs à l’emploi de celles exercées chez Natixis.
Nombre d’options
Caractéristiques du plan attribuées
Options de souscription Au Au titre du
d’actions de Natixis Date de Prix titre du mandat dans Nombre
consentie aux départ Date d’exercice mandat les sociétés Nombre d’options
mandataires sociaux de d’exercice d’expiration dans la contrôlées d’options en vie à fin
la BFBP Plan numéro des options des options (en euros) BFBP par la BFBP exercées 2006
M. Philippe Dupont N°10–CA 20/11/02 10/09/2006 09/09/2009 7,25 55 000 55 000 - 110 000
N°11–CA 10/09/03 10/09/2007 09/09/2010 8,33 60 000 60 000 - 120 000
N°12–CA 17/11/04 17/11/2008 16/11/2011 8,91 60 000 65 000 - 125 000
N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 70 000 70 000 - 140 000
M. Michel Goudard N°10–CA 20/11/02 11/09/2006 11/09/2009 7,25 42 000 - - 42 000
N°11–CA 10/09/03 10/09/2007 10/09/2010 8,33 42 000 - - 42 000
N°12–CA 17/11/04 17/11/2008 17/11/2011 8,91 50 000 - - 50 000
N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 60 000 - - 60 000
M. Bruno Mettling * N°13–CA 15/11/05 15/11/2009 14/11/2012 11,92 50 000 - - 50 000
* M. Mettling est Directeur Général Délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.
Informations complémentaires
➤ Places de cotation
Les actions Natixis se négocient sur l’Eurolist d’Euronext Paris (compartiment A) et sont éligibles au SRD (Code ISIN : FR0000120685).
Le titre Natixis figure dans les indices SBF 120, SBF 250 et, depuis le 1er mars 2007, dans l’indice CAC Next20.
Marché de l’action
Évolution des cours moyens mensuels et du nombre de titres négociés depuis septembre 2005
Nombre de titres
Année Mois Cours moyen Cours le plus haut Cours le plus bas négociés Capitaux négociés
Une enquête administrative a été ouverte le 28 novembre 2005 visites domiciliaires dans les locaux de Natexis Banques Populaires et
par le Secrétaire général de l’Autorité des Marchés Financiers(AMF) de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Depuis cette date, à
concernant le marché du titre Natexis Banques Populaires à compter la connaissance du Groupe Banque Populaire, aucune suite n’a été
du 1er juillet 2004. Les investigations menées par l’AMF dans le cadre donnée à cette enquête ouverte par l’AMF.
de cette enquête ont conduit, le 22 février 2006, à des opérations de
Le 13 janvier 2007, le Groupe Banque Populaire a annoncé la Conformément à la réglementation, le Groupe Banque Populaire
signature d’un protocole d’accord avec M. Jacky Lorenzetti et le a déposé, le 3 avril 2007, une garantie de cours sur les actions qu’il
holding familial SEIP portant sur l’acquisition de 60,93 % de Foncia, ne détient pas encore, à un prix identique à celui de l’acquisition,
leader des services immobiliers résidentiels. L’acquisition de Foncia soit 40 euros par action.
a été finalisée le 3 avril, au prix de 40 euros par action.
Le conseil de surveillance de Foncia a été recomposé pour refléter
Conformément au protocole, la cession du bloc de contrôle était la nouvelle répartition du capital de la Société. Bruno Mettling,
subordonnée à la réalisation de certaines conditions suspensives Directeur général délégué de la Banque Fédérale des Banques
dont principalement l’autorisation des autorités compétentes en Populaires a été nommé Président.
matière de contrôle des concentrations. Les autorisations des
autorités allemande et française ont été respectivement obtenues
les 2 et 26 mars 2007.
Le rapprochement avec Foncia, le leader français des services Le Groupe Banque Populaire et Foncia partagent une vision commune
immobiliers résidentiels (administration de biens, gestion locative des métiers de la banque et des services à l’immobilier en inscrivant
et transaction immobilière), s’inscrit pleinement dans la stratégie de la relation durable avec le client au cœur de leur stratégie, visant à
développement de l’offre de services du Groupe Banque Populaire. répondre au spectre le plus large possible de leurs besoins.
Véritable relais de croissance au sein de la banque de détail, Foncia va
M. Jacky Lorenzetti continue de diriger Foncia en qualité de Président
permettre au Groupe Banque Populaire d’élargir et de fidéliser son
du Directoire et conserve de l’ordre de 10 % de la participation
portefeuille de clients en proposant des prestations de bancassurance
actuellement détenue, soit environ 7 % du capital de Foncia,
aux clients de Foncia.
confirmant ainsi sa confiance et son implication dans le projet
Le Groupe Banque Populaire s’implante ainsi sur un secteur en pleine de rapprochement. M. Jacky Lorenzetti et la Banque Fédérale des
croissance et moins sensible que d’autres secteurs de l’immobilier aux Banques Populaires ont ainsi conclu un pacte d’actionnaires lors de
cycles économiques. Foncia constitue le socle de ce nouveau pôle la réalisation de la cession.
immobilier en lui apportant une expertise et un professionnalisme
En collaboration avec le management et l’ensemble des salariés de
reconnus ainsi qu’une forte capacité d’innovation au service de plus
Foncia et de ses filiales, la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’un million de clients autour d’une marque bénéficiant d’une forte
a l’intention de poursuivre les principales orientations stratégiques
notoriété.
mises en œuvre par Foncia afin de renforcer sa position de leader
Grâce à cette opération, Foncia dispose d’un partenaire lui permettant français des services immobiliers résidentiels et de favoriser son
de poursuivre et d’accélérer encore son développement commercial développement, notamment à l’international.
par l’accès au réseau d’un puissant groupe bancaire, ainsi que d’une
gamme de produits particulièrement complémentaires à son activité.
En outre, le Groupe Banque Populaire offrira à Foncia les moyens de
poursuivre son développement notamment à l’international.
Le 2 avril 2007, Philippe Dupont, Président-Directeur général de dans sa séance du 30 mars, est établie dans le prolongement de la
la Banque Fédérale des Banques Populaires et Charles Milhaud, création de Natixis le 17 novembre dernier, et conformément aux
Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, engagements pris.
ont signé la convention par laquelle, en leur qualité d’organe central,
Cette double affiliation s’inscrit dans le cadre de l’article L. 511-31
la CNCE et la BFBP affilient Natixis.
du Code monétaire et financier. Elle permet à Natixis de bénéficier
Cette convention, qui a reçu l’approbation du Comité des des systèmes de garantie et de solidarité respectifs des groupes
établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) Banque Populaire et Caisse d’Épargne.
Dans un environnement plus contraint dans la banque de ■ L’enrichissement et l’optimisation du portefeuille d’activités ainsi
détail, le Groupe Banque Populaire poursuivra sa dynamique de que le renforcement de l’efficacité de la capacité de distribution
développement selon le Plan Stratégique Groupe bâti autour de pour favoriser la politique de conquête et d’équipement ;
cinq axes majeurs :
■ Une politique de croissance externe ciblée pour se renforcer sur
■ La poursuite d’une politique de conquête pour conforter les certains métiers prioritaires et accélérer l’internationalisation du
positions sur le marché français ; Groupe ;
■ L’optimisation des efforts de fidélisation et d’équipement dans un ■ La mobilisation de toutes les ressources et l’évolution de
double objectif de satisfaire les clients et de continuer à dégager l’organisation au service des objectifs stratégiques.
des niveaux de rentabilité suffisants pour financer les efforts de
Avec 20,4 milliards d’euros de fonds propres, le Groupe dispose de
conquête et de développement ;
la solidité financière nécessaire à son développement, en cohérence
avec sa stratégie.
Éliminations
Réserves des titres Liés aux
liées au auto- Réserves écarts de Liés à la
en millions d’euros Capital capital détenus consolidées conversion réévaluation
Capitaux propres consolidés
au 31 décembre 2004 – en normes IFRS 2004 [1] 3 033 4 669 0 2 847 (41) 0
Incidence de l’adoption des normes IFRS EU applicables
au 1er janvier 2005 [1] [2] 7 (512) 2
Affectation du résultat de l’exercice 2004 259 936
Capitaux propres consolidés
au 1er janvier 2005 après affectation 3 033 4 935 0 3 271 (39) 0
Mouvements liés aux relations avec les actionnaires
Augmentation de capital 226 (15)
Opérations résultant de plans de paiements en actions [3] 4
Distribution (98)
Gains ou pertes latents de l’exercice 2005
Effet de la variation de valeur des instruments financiers
Effet de la variation des parités monétaires 80
Effets des acquisitions et des cessions
sur les intérêts minoritaires
Adossement Caisses du Crédit Maritime [4] 180 18 24
Autres variations de périmètre [5]
Résultat de l’exercice 2005
Autres variations [6] 6 (21) 0
Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2005 3 439 4 944 0 3 180 41
Affectation du résultat de l’exercice 2005 384
Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2006 3 439 5 328 0 4 318 41 0
Mouvements liés aux relations avec les actionnaires
Augmentation de capital 766 2 086
Opérations résultant de plans de paiements en actions [3] 5
Distribution (101)
Gains ou pertes latents de l’exercice 2006
Effet de la variation de valeur des instruments financiers 0
Effet de la variation des parités monétaires (34)
Effets des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires
Modification de la méthode de consolidation
de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires [7]
Autres variations de périmètre
Résultat au 31 décembre 2006 [7]
Autres variations
Modification de la méthode de consolidation
de l’ex sous-groupe Natexis Banques Populaires [7]
Apport des filiales du Groupe Caisses d’Épargne à Natixis [8] (344) 89
Débouclage du plan d’épargne Groupe (Alizé Levier) [9] (41)
Autres [10] (29)
Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2006 4 205 7 414 0 3 807 96
211 211
4 4
(98) (43) (141)
2 852 2 852
5 5
(101) (50) (151)
0 (931) (931)
0 4 4
3 332 3 332 198 3 530
[1] Terminologie :
IFRS 2004 : référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4.
IFRS EU : référentiel IFRS repris par un ensemble de règlements européens.
[2] Incidence de l’adoption des normes IFRS applicables en 2005 (IFRS EU).
[3] Opérations résultant de plans de paiements en actions au cours de l’exercice 2005 et 2006 :
La norme IFRS 2 assimile les plans d’options de souscription d’actions octroyés aux salariés à un coût pour l’entreprise et requiert en conséquence de constater
en charges la valeur des options attribuées en contrepartie des services rendus. L’impact en réserves, en contrepartie du résultat est de 3,5 millions d’euros
en 2005 (dont 2 millions d’euros revenant au Groupe) et 5 millions d’euros en 2006 (dont 3 millions d’euros revenant au Groupe).
Effet des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires au cours de l’exercice 2005 :
[4] Adossement du Crédit Maritime Mutuel : dans le cadre de l’adossement des Caisses du Crédit Maritime aux Banques Populaires Régionales ces dernières ont
souscrit, au cours du 1er semestre 2005 aux augmentations de capital réservées lancées par les Caisses de Crédit Maritime Mutuel (ce qui porte le taux de
participation des Banques Populaires régionales dans les Caisses à un taux entre 20 % et 22 % selon les Caisses). Après accord de la Commission bancaire fin
2005, les Caisses du Crédit Maritime Mutuel ont été intégrées à l’entité consolidante. S’agissant d’une opération de restructuration interne, la variation des intérêts
minoritaires résultant de l’opération d’adossement trouve sa contrepartie dans la variation des réserves consolidées (soit 219 millions d’euros) sans impact
sur le résultat.
[5] Autres variations de périmètre :
L’augmentation des intérêts minoritaires s’explique principalement par l’impact de la dilution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaires :
- + 57 millions d’euros suite à la diminution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaire (- 1,33 %) consécutive à des cessions de titres Natexis
Banques Populaires sur le marché ;
- + 41 millions d’euros suite à la diminution nette du taux de détention dans Natexis Banques Populaires (- 0,83 %) consécutive aux levées de stock-options
de la période, partiellement compensée par la variation des actions propres de l’exercice (+ 0,10 %).
[6] Autres variations de l’exercice 2005 :
Les autres variations correspondent principalement :
- à des corrections entre réserves consolidées (part du Groupe) et gains/pertes latents (part du Groupe) pour 14 millions d’euros ;
- dans le cadre de l’absorption par la Banque Populaire Val de France de sa filiale Sociep, les réserves de cette dernière sont transférées en prime d’émission (pour
6 millions d’euros).
[7] Opération Natixis : Modification de la méthode de consolidation de l’ex-sous-groupe Natexis Banques Populaires :
La perte du taux de détention du Groupe sur Natexis Banques Populaires consécutif, d’une part, à la cession, des titres au Groupe Caisse d’Épargne (- 34,4 %),
puis, d’autre part, à la cession des titres Natixis sur le marché (soit - 11,6 %) modifie le mode de consolidation de Natixis (de la méthode de l’intégration globale
à la méthode de l’intégration proportionnelle) et génère les impacts sur les capitaux propres totaux suivants :
- un impact de dilution sur le résultat et les réserves consolidés de Natexis Banques Populaires au 17 novembre de 1 750 millions d’euros, neutralisé dans
le résultat de l’exercice 2006 en « résultats sur actifs immobilisés » ;
- une diminution des pertes latentes nettes (après imposition différée) de - 94 millions d’euros dont - 133 millions d’euros sur les actifs disponibles à la vente et +
39 millions d’euros sur les instruments dérivés de couvertures ;
- une diminution des réserves minoritaires de - 931 millions d’euros.
|8] Opération Natixis : apport des filiales spécialisées du Groupe Caisse d’Épargne et du réseau des Caisses d’Épargne à Natixis :
L’apport des filiales spécialisées de financement et d’investissement du Groupe Caisse d’Épargne et du réseau des Caisses d’Épargne à Natixis, à l’occasion
de sa création le 17 novembre 2006, ne génère, après constatation par le Groupe des écarts d’acquisition, aucun impact sur les capitaux propres consolidés
– part du Groupe, à l’exception du reclassement entre les réserves consolidées et les gains latents pour 344 millions d’euros (net d’impôt différé).
[9] Débouclage du plan d’épargne Groupe (Alizé Levier) :
Le 31 mai 2001, Natexis Banques Populaires a lancé une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe Banque Populaire dans le cadre de la
mise en place d’un plan d’épargne Groupe, en application de la loi du 19 février 2001. Un fonds, le FCPE Alizé Levier, avait été constitué en vue de recueillir
les souscriptions des employés participant à l’augmentation de capital. L’analyse de l’opération a conduit le Groupe à intégrer le FCPE Alizé Levier au périmètre
de consolidation du Groupe. Le 1er juillet 2006, à l’issue du débouclage de l’opération, le solde des titres Natexis Banques Populaires détenu par le FCPE Alizé
Levier revient à la Banque Fédérale à la valeur liquidative du fonds (sur la base du cours du titre Natexis Banques Populaire au 1er semestre 2006). L’opération
ne modifie ni le pourcentage d’intérêt, ni le pourcentage de contrôle du Groupe sur Natexis Banques Populaires et se traduit par un reclassement interne de
titres. En conséquence, la variation de situation nette représentative de la quote-part de plus-value nette de l’opération revenant aux collaborateurs, soit - 40,7
millions d’euros, est maintenue dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2006.
[10] Autres variations de l’exercice 2006 :
Les autres variations correspondent principalement :
- pour 21 millions d’euros à un reclassement des capitaux propres – part du Groupe entre les réserves ;
- pour - 7 millions d’euros aux autres variations de l’exercice 2006, dont - 6 millions d’euros (net d’impôt différé) d’impact du changement d’estimation
des commissions assurance-emprunteurs devant être enregistrées par étalement sur la durée du prêt, et relatifs aux impacts IFRS 2004 d’ouverture au 1er janvier 2004.
Note I
Faits marquants de l’exercice : la création de Natixis 142
Note II
Normes comptables appliquées 149
Note III
Principes et méthodes de consolidation 150
Note IV
Périmètre de consolidation 158
Note V
Notes relatives au bilan 176
Note VI
Notes relatives au compte de résultat 207
Note VII
Exposition et gestion des risques 218
Note VIII
Frais de personnel, effectifs, rémunérations
et avantages consentis au personnel 227
Note IX
Informations sectorielles et géographiques 232
Note X
Engagements 239
Note XI
Parties liées 241
L’exercice 2006 a été marqué par la création de Natixis, en date Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, la Caisse
du 17 novembre 2006, à l’issue d’un ensemble d’opérations ayant Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale des Banques
conduit à rapprocher certaines activités du Groupe Banque Populaire Populaires (par l’intermédiaire de la SNC Champion) ont procédé au
et du Groupe Caisses d’Épargne, tout en conservant l’indépendance placement sur le marché d’une partie des actions Natixis reçues en
des réseaux. rémunération des apports précités, conduisant à un accroissement
du flottant de Natixis dans le maintien d’une stricte parité des
par ticipations respectives de la Banque Fédérale des Banques
Populaires (directe et indirecte) et de la Caisse Nationale des Caisses
I.1 Opérations juridiques d’Épargne dans l’établissement. À la date d’arrêté du 31 décembre
2006, le flottant de Natixis représente 31 % du capital, le solde étant
La constitution de Natixis repose sur les détenu à parité par la Banque Fédérale des Banques Populaires et
principales opérations juridiques suivantes : la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.
■ L’apport par la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de certaines Dans le cadre des opérations de rapprochement, la Banque Fédérale
de ses filiales et participations dans les métiers de la banque des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
d’investissement, de financement, et de services, ainsi qu’une partie ont conclu un Pacte d’Actionnaires d’une durée de dix ans dont
des Certificats Coopératifs d’Investissement émis depuis 2004 l’objet est de maintenir l’équilibre entre les deux groupes et d’assurer
par chaque Caisse d’Épargne et de Prévoyance (à l’exception des un soutien des actionnaires principaux pour le développement du
Caisses de Martinique et de Nouvelle-Calédonie) et représentant nouvel ensemble.
20 % de leur capital ; Le nouvel ensemble, Natixis, s’organise, dans les comptes du Groupe
■ L’apport par la SNC Champion, véhicule constitué par la Banque Banque Populaire, autour de six activités :
Fédérale des Banques Populaires et les Banques Populaires, du ■ la banque de financement et d’investissement ;
solde des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses
d’Épargne non apportés par la Caisse Nationale des Caisses ■ la gestion d’actifs ;
d’Épargne et que la SNC Champion a préalablement acquis auprès ■ le capital investissement et la gestion privée ;
de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de 1,23 % du capital
d’IXIS CIB, et de 4,63 % du capital d’IXIS AMG préalablement ■ les services ;
acquis auprès de San Paolo IMI (SPIMI). ■ le Poste client ;
Ces appor ts ont été rémunérés en titres Natixis émis à cette ■ la banque de détail au travers de la détention des Certificats
occasion. Coopératifs d’Investissement des Caisses d’Épargne.
L’organigramme suivant illustre la structure de détention de Natixis à l’issue de l’ensemble des opérations juridiques :
31 %
FLOTTANT
I.2 Impacts sur le taux de détention d’Épargne, sont consolidées par intégration propor tionnelle à
du Groupe dans Natixis compter de la date d’acquisition, soit le 17 novembre 2006, date
de création de Natixis.
Le taux de détention du Groupe Banque Populaire dans le nouvel
ensemble créé passe de 80,87 %, taux du Groupe dans Natexis ➤ Les Certificats Coopératifs d’Investissement
Banques Populaires au 31 décembre 2005, à 34,44 %, taux du ouvrant droit au capital des Caisses d’Épargne
Groupe dans Natixis au 31 décembre 2006. Cette évolution Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau groupe Natixis,
s’explique essentiellement par les événements successifs suivants : l’apport des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses
d’Épargne confère à Natixis une influence notable sur les Caisses
Opérations d’apport d’Épargne. Les comptes de ces entités sont consolidés par mise en
Les opérations portent sur, d’une part, l’apport par la Caisse Nationale équivalence dans les états financiers de Natixis et, de ce fait, dans
des Caisses d’Épargne, de certaines des filiales et participations ceux du Groupe, après application de la règle de proportionnalité.
dans les métiers de la banque d’investissement, de financement,
et de services, ainsi que d’une partie des Certificats Coopératifs
d’Investissement des Caisses d’Épargne ; d’autre part l’apport par la I.4 Traitements des apports du Groupe
SNC Champion du solde des Certificats Coopératifs d’Investissement
Caisse d’Épargne
des Caisses d’Épargne non apportés par la CNCE ; de 1,23 % du
capital d’IXIS CIB ; et de 4,63 % du capital d’IXIS AMG.
I.4.1 Apports du Groupe Caisse d’Épargne
En rémunération de ces apports effectués par la Caisse Nationale
des Caisses d’Épargne et la SNC Champion à son profit, Natixis Les apports du Groupe Caisse d’Épargne, détaillés dans la note IV
a émis au profit de la CNCE 56 136 390 actions nouvelles, par « Périmètre de consolidation », comprennent deux catégories
augmentation du capital social de 898 182 240 euros, et au profit de d’actifs :
la SNC Champion 16 995 086 actions nouvelles par augmentation du
■ des titres des filiales de banque de financement, d’investissement
capital social de 271 921 376 euros. L’augmentation de capital s’est
et de services ;
accompagnée d’une prime d’apport de 13 128 041 797 euros.
■ des certificats coopératifs d’investissement ouvrant droit au capital
Ces opérations, ont porté le taux de détention du Groupe dans
des Caisses d’Épargne.
Natixis de 80,87 % à 46,5 % et donné lieu à la comptabilisation, dans
les comptes statutaires, d’une plus-value de dilution de 1,3 milliard
d’euros. ➤ Filiales de banque de financement,
d’investissement et de services
Offre à Prix Ouvert (OPO) ■ IXIS Corporate and Investment Bank (IXIS CIB), sous-groupe
détenu à 100 % par Natixis, développe des activités de services
Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, le Groupe d’investissement et de financement pour ses clients émetteurs
Banque Populaire (par l’intermédiaire de la SNC Champion) a publics ou privés. Ces activités s’organisent en 5 pôles, les marchés
procédé au placement sur le marché d’une partie de ses actions de taux (origination, trading et distribution de produits de taux)
Natixis, conduisant à un accroissement du flottant. et actions (trading, distribution, arbitrage et intermédiation), les
Cette opération a porté le taux de détention du Groupe dans Natixis financements (corporate banking, financements structurés, trading
à 34,44 % au 31 décembre 2006, à parité avec le Groupe Caisse et distribution de produits complexes de crédit), les opérations
d’Épargne, et donné lieu à la comptabilisation, dans les comptes de structure (conseils et ingénierie financière) et les risques
statutaires, d’une plus-value de dilution de 0,4 milliard d’euros. alternatifs.
■ IXIS Asset Management Groupe (IAMG), sous-groupe détenu à
84,58 % par Natixis, est le pôle de gestion d’actifs notamment
gestion monétaire, obligataire, actions et diversifié, gestion de CDO,
I.3 Méthode de consolidation de Natixis
commercialisation de mandats et OPCVM auprès d’une clientèle
et des apports du Groupe Caisse d’investisseurs institutionnels et de réseaux de distribution. Ce pôle
d’Épargne regroupe 17 sociétés dont 12 aux États-Unis, deux filiales dédiées
aux actifs immobiliers et trois sociétés de distribution.
Natixis est contrôlé de manière conjointe du fait du partage du
contrôle entre la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse ■ CIFG, sous-groupe détenu à 100 % par Natixis, exerce une
Nationale des Caisses d’Épargne. Conformément au paragraphe 30 activité d’assurance en émettant des garanties essentiellement
de la norme IAS 31, la méthode de l’intégration proportionnelle est dans la finance structurée et les marchés de capitaux ainsi que
utilisée par les deux organes centraux. l’infrastructure et la finance publique.
En ce qui concerne les apports : ■ Crédit Agricole Caisse d’Épargne Investor Services (CACEIS), sous-
groupe détenu à 50 % par Natixis, exerce une activité de services
➤ Les filiales de banque de financement, financiers aux investisseurs institutionnels dans la tenue de compte
d’investissement et de services conservation et banque dépositaire, les services aux émetteurs et
l’administration de fonds.
Suivant le principe ci-dessus l’ensemble des filiales de banque de
financement, d’investissement et de service du Groupe Caisse
■ Gestitres, détenue à 100 % par Natixis, exerce une activité de (cf. note V.10, tableau « Valeurs nettes par unité ») et 0,120 milliard
conservation titres retail et private banking et de développement d’euros, correspondant à l’écar t d’acquisition sur les Caisses
d’applications informatiques. d’Épargne, a été maintenu dans le poste « Participations dans les
entreprises mises en équivalence ».
■ GCE bail, société détenue à 100 % par Natixis, exerce une activité
de loueur financier (crédit-bail, location financière et location avec L’écart dégagé sur Gestitres et CIFG étant négatif, il est, conformément
option d’achat). à la norme IFRS 3, enregistré en résultat, pour respectivement
1,6 million d’euros et 13,5 millions d’euros.
■ GCE affacturage, société détenue à 100 % par Natixis, traite de
toutes les opérations d’affacturage domestique ou international
(gestion du compte client, avances et garanties sur les créances).
■ Natixis Garantie, sous-groupe détenu à 100 % par Natixis, apporte I.5 Élaboration des comptes proforma
des cautions et des garanties légales et financières à tous types
Compte tenu de la date de la création de Natixis, le 17 novembre
de clientèle.
2006, les comptes sont présentés selon deux jeux de comptes :
■ Caisse d’Épargne Financement (CEFI), société détenue à 67 % par
■ Les comptes statutaires qui consolident l’ex-sous-Groupe Natexis
Natixis, est spécialisée dans le crédit à la consommation comme
Banques Populaires par intégration globale jusqu’au 17 novembre
prêteur mais également comme gestionnaire.
2006 et le nouveau sous-Groupe Natixis par intégration
■ Foncier Assurance, société détenue à 60 % par Natixis, exerce une proportionnelle du 17 novembre 2006 au 31 décembre 2006.
activité d’assurance-vie et d’assurance dommage corporel. Ces comptes sont comparés aux comptes statutaires (publiés) au
format IFRS, au 31 décembre 2005 et au 1er janvier 2005 (au bilan)
■ Compagnie 1818, société détenue à 76,24 % par Natixis, est une
ou au 31 décembre 2004 (au résultat au format IFRS à l’exception
banque de gestion de fortune qui réunit des expertises de gestion
des dispositions des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 : IFRS 2004).
d’actifs, de services immobiliers, de services d’experts en ingénierie
Ces comptes sont, par nature, incomparables dans le temps et
financière.
ne permettent pas une analyse pertinente et comparative des
performances de la période ;
➤ Les certificats d’investissement (CCI) des Caisses
d’Épargne ■ Les comptes proforma qui se placent d’emblée dans la nouvelle
configuration du Groupe : le périmètre Natixis est consolidé par
Les certificats d’investissements ouvrent droit au capital des Caisses intégration proportionnelle à 34,44 % dès le 1er janvier 2005, et tous
d’Épargne, banques coopératives présentes dans toutes les régions les éléments exceptionnels liés à l’opération sont neutralisés. Les
françaises auprès des particuliers et des professionnels. comptes proforma sont réalisés, au bilan sur l’exercice comparatif
2005 et, au résultat, sur les exercices 2005 et 2006.
I.4.2 Traitement des apports
Les comptes 2005 et 2006 sont présentés proforma. Les notes
annexes (hors tableaux de flux), notes V à XI, sont présentés proforma,
➤ Principe retenu pour l’évaluation des apports du
sur deux exercices, dès lors que la présentation proforma présente
Groupe Caisse d’Épargne à Natixis un caractère significatif et pertinent à l’analyse des performances et
La norme IFRS 3 relative aux regroupements d’entreprises requiert de la situation patrimoniale.
une évaluation des actifs et passifs éventuels identifiables à la juste
valeur en date d’acquisition. I.5.1 Principes d’élaboration des comptes
Au 31 décembre 2006, pour les apports du Groupe Caisse d’Épargne, proforma
les valeurs d’apports ont été retenues en consolidation pour les
montants que présentaient ces actifs dans les comptes consolidés de ➤ Compte de résultat proforma 2006
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne retraités conformément au Le compte de résultat proforma 2006 comprend la totalité
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, car il n’a pas des charges et des produits de l’exercice 2006 générés par les
été identifié d’ajustement à l’évaluation à la valeur comptabilisée aux entités apportées ou acquises dans le cadre de l’opération de
normes IFRS.Toutefois, conformément à la norme IFRS 3, l’éventuel rapprochement.
ajustement de l’évaluation initiale de ces éléments ou du coût du
regroupement pourra intervenir dans un délai limité à douze mois Le périmètre Natixis est consolidé par intégration proportionnelle
à partir de la date d’acquisition. à 34,44 % sur l’ensemble de l’exercice 2006.
Les Certificats Coopératifs d’Investissements sont considérés être
➤ Écarts d’acquisition déterminés dans le cadre de émis par les Banques Populaires au 1er janvier 2005, le replacement
l’opération de rapprochement analytique de la trésorerie générée par les Certificats Coopératifs
L’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt dans l’actif d’Investissements du 1er janvier 2006 au 17 novembre 2006 est
net des entités apportées représente un écart d’acquisition. déterminé sur la base de l’Euribor 6 mois + 25 bp, soit 70 millions
d’euros au produit net bancaire (46 millions au résultat net après impôt
Les écar ts d’acquisition positifs dégagés sur les autres entités différé). Corrélativement, les Certificats Coopératifs d’Investissement
apportées sont maintenus à l’actif du bilan pour un montant de souscrits par Natixis sont considérés être refinancés sur l’ensemble
1,274 milliard d’euros. Sur ce total, 1,154 milliard d’euros a été de l’exercice 2006 en fonction des caractéristiques des opérations
maintenu dans le poste « Écart d’acquisition » à l’actif du bilan
de refinancement mises en place entre le 17 novembre 2006 et Les valeurs d’apports dans le bilan consolidé proforma de Natixis
le 31 décembre 2006, soit - 44 millions d’euros (soit - 29 millions ont été retenues pour les montants que présentaient ces actifs dans
d’euros au résultat net après impôt différé). les comptes consolidés de la CNCE retraités conformément au
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Les écarts
Enfin les impacts significatifs sur le résultat liés aux opérations de
entre le coût d’acquisition et la quote-part dans l’actif net comptable
création de Natixis ont été neutralisés dans les comptes proforma.
IFRS ont été calculés à la date du 1er janvier 2005 sur la base des
Il s’agit de la neutralisation des frais et honoraires constatés sur les
quotes-parts dans l’actif net IFRS des sociétés au 1er janvier 2005.
opérations de création de la nouvelle entité, ainsi que la plus-value
de dilution (pour 1,7 milliard d’euros) dégagée en consolidation
suite à la diminution du taux de détention du Groupe dans Natixis ➤ Autres retraitements
de 80,87 % à 34,44 %. Les principaux autres retraitements opérés sur les comptes
consolidés proforma de l’exercice 2005 sont les suivants :
➤ Compte de résultat et bilan proforma 2005 ■ Deux émissions de titres supersubordonnés au passif du bilan
Dispositif général. Les comptes proforma 2005 sont destinés à d’IXIS CIB ont été reclassées des capitaux propres vers les dettes
traduire et permettre la comparaison de la situation patrimoniale et de subordonnées et des charges correspondantes en Produit Net
la formation du résultat dans l’hypothèse où les opérations suivantes Bancaire. Ce reclassement a été réalisé en tenant compte de la
seraient intervenues au 1er janvier 2005, soit principalement : forte probabilité d’intégration d’IXIS CIB dans Natixis, et de la
préexistence d’une émission de même rang réalisée par Natixis
■ Apport par la CNCE de titres des entités IXIS CIB, IXIS AM
rendant obligatoire le versement du coupon sur ces deux émissions
Group, CACEIS, Gestitres, Compagnie 1818, CIFG, GCE Bail, GCE
de titres supersubordonnés. Il porte sur l’encours et les intérêts
Affacturage, GCE Garanties, GCE FS, Foncier Assurance, CEFI, ainsi
courus non échus et affecte à la hausse les dettes subordonnées
que d’une partie des CCI CEP rémunérés en titres Natixis ;
pour 205 millions d’euros (quote-part proportionnelle à 34,5 %)
■ Apport par la SNC Champion, qui les aura préalablement acquis, au 31 décembre 2005.
du solde des CCI CEP, représentant 13,60 % du capital de ces
■ Les Certificats Coopératifs d’Investissement émis par les Banques
derniers, de 1,23 % du capital de IXIS CIB et 4,63 % du capital
Populaires sont considérés comme ayant été émis au 1er janvier
d’IXIS AMG, rémunéré en titres Natixis ;
2005 : le replacement analytique de la trésorerie générée par les
■ Souscription par Natixis des Certificats Coopératifs d’Investissement Certificats Coopératifs d’Investissement des Banques Populaires du
émis par chacune des Banques Populaires. 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005 est retenu au taux d’Euribor
6 mois + 25 bp, soit un impact brut de 66 millions d’euros au
Les principes comptables retenus pour l’établissement des comptes
« Produit net bancaire » (43 millions d’euros au résultat net
consolidés proforma de Natixis sont identiques à ceux utilisés pour
après impôt différé). Corrélativement, les Certificats Coopératifs
l’élaboration des comptes consolidés statutaires clos le 31 décembre
d’Investissement souscrits par Natixis sont considérés être
2006 établis conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans
refinancés sur l’ensemble de l’exercice 2005 selon les hypothèses
l’Union européenne.
suivantes : 50 % par émission de titres subordonnés remboursables
Le périmètre Natixis est consolidé par intégration proportionnelle 10 ans à Euribor 3 mois + 30 bp, et 50 % par émission in fine
à 34,5 % sur l’ensemble de l’exercice 2005. 10 ans Euribor 3 mois + 18 bp, soit un impact brut de - 33 millions
d’euros au « Produit net bancaire » (- 22 millions d’euros au
Périmètre et valorisation des opérations d’apport. Le
résultat net après impôt différé).
périmètre de consolidation retenu pour les besoins de l’élaboration
du proforma comprend l’ensemble des entités apportées par le
Groupe Caisse d’Épargne.
I.5.2 Transition du compte de résultat publié 2005 au compte de résultat proforma 2005
Impacts proforma
Apports Changement
31/12/2005 Groupe Caisse de méthode de 31/12/2005
En millions d’euros statutaire d’Épargne (1) consolidation (2) Autres (3) proforma
Impacts proforma
Apports Changement
31/12/2005 Groupe Caisse de méthode de 31/12/2005
En millions d’euros statutaire d’Épargne (1) consolidation (2) Autres (3) proforma
Actif consolidé
Caisse, Banques Centrales, CCP 3 129 36 (142) 0 3 023
Actifs à la juste valeur par le résultat 33 325 42 719 (16 327) 0 59 717
Instruments dérivés de couverture 279 111 (40) 1 351
Actifs financiers disponibles à la vente 29 920 3 877 (12 607) 3 21 193
Prêts et créances sur établissements de crédit 55 744 26 717 (30 609) 79 51 931
Prêts et créances sur la clientèle 146 604 10 019 (31 841) (166) 124 615
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 1
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 6 899 (4 519) 2 380
Actifs d’impôts courants 0 28 28
Actifs d’impôts différés 682 112 (181) 613
Comptes de régularisation et actifs divers 8 152 3 720 1 297 1 733 14 902
Actifs non courants destinés à être cédé 0 0
Participations dans les entreprises mises en équivalence 248 36 (34) 1 561 1 811
Immeubles de placement 1 154 2 (656) 500
Immobilisations corporelles 1 702 51 (207) (10) 1 536
Immobilisations incorporelles 286 30 (98) 5 223
Écart d’acquisition 586 522 905 2 013
Total de l’actif 288 711 87 981 (95 055) 3 200 284 837
Passif consolidé
Banques centrales, CCP 416 (270) 146
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6 758 43 827 (3 170) 11 47 426
Instruments dérivés de couverture 474 91 (111) 454
Dettes envers les établissements de crédit 61 277 24 243 (30 163) (86) 55 271
Dettes envers la clientèle 104 483 11 554 (15 318) (2) 100 717
Dettes représentées par un titre 49 090 2 205 (21 606) 2 29 691
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 22 22
Passifs d’impôt courant 156 42 (62) (24) 112
Passifs d’impôts différés 536 20 (265) 291
Compte de régularisation et passifs divers 12 517 4 392 (6 123) 543 11 330
Dettes sur actifs destinés à être cédés 0 0
Provisions techniques des contrats d’assurance 29 677 406 (17 115) (0) 12 968
Provisions pour risques et charges 1 922 100 (323) 24 1 723
Dettes subordonnées 6 404 956 (1 372) 1 5 989
Capitaux propres part du Groupe 13 699 (1) 1 878 2 732 18 308
• Capital et réserves liées 8 383 2 732 11 115
• Réserves consolidées 3 180 (271) 2 264 (115) 5 058
• Gains ou pertes latents ou différés 614 89 (68) 13 648
• Résultat de l’exercice 1 522 181 (318) 102 1 487
Intérêts minoritaires 1 301 124 (1 035) (1) 389
Total du passif 288 711 87 981 (95 055) 3 200 284 837
Commentaires
(1) Impacts, sur le bilan proforma, des apports par le Groupe Caisse d’Épargne à Natixis des titres des filiales de financement, d’investissements et de services :
IXIS CIB, IXIS AM Group, CACEIS, Gestitres, Compagnie 1818, CIFG, GCE Bail, GCE Affacturage, GCE Garanties, GCE FS, Foncier Assurance, CEFI.
(2) Impacts, sur le bilan, proforma, du changement de méthode de consolidation de l’ex-sous-Groupe Natexis Banques Populaires, consolidé par intégration globale au bilan publiable
et par intégration proportionnelle à 34,4 % au bilan proforma.
(3) Les autres impacts, sur le bilan proforma, portent essentiellement sur les retraitements suivants :
- à l’actif,sur le poste « Participations dans les entreprises mises en équivalence », la valeur d’équivalence des Certificats Coopératifs d’Investissement détenus par
Natixis sur les Caisses d’Épargne ;
- au passif,sur le poste « Capitaux propres part du Groupe », pour 2,729 milliards d’euros, l’impact des Certificats Coopératifs d’Investissement émis par les
Banques Populaires auprès de Natixis, après neutralisation de ces mêmes titres à hauteur du taux de détention du Groupe sur Natixis (34,4 %).
I.5.4 Transition du compte de résultat publié 2006 au compte de résultat proforma 2006
Impacts proforma
Bien que le Groupe Banque Populaire, non coté, n’ait aucune ■ L’interprétation IFRIC 4 fournit des commentaires permettant de
obligation d’adopter le référentiel IFRS, le conseil d’administration déterminer si un accord qui n’a pas la forme légale d’un contrat de
de la Banque Fédérale des Banques Populaires a décidé que les location, mais qui confère un droit d’utiliser un actif en échange de
comptes consolidés du Groupe Banque Populaire seraient établis paiements contient un contrat de location à comptabiliser selon
selon les normes IFRS à compter du 1er janvier 2005. Cette décision la norme IAS 17 « Contrats de locations ». Cette interprétation
a été prise dans un souci de transparence et de comparabilité avec n’a pas eu d’incidence sur les états financiers du Groupe Banque
les autres grands établissements bancaires de la Place. Les comptes Populaire.
consolidés comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau Les normes et interprétations IFRS 6 « Prospection et évaluation de
de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie ressources minérales », IFRIC 5 « Droits aux intérêts émanant de fonds
et les annexes. de gestion dédiés au remboursement des coûts de démantèlement
Les états financiers consolidés du 31 décembre 2006 sont établis et de remise en état des sites », et IFRIC 6 « Passifs résultant de
conformément au référentiel IFRS adopté par l’Union européenne la participation à un marché spécifique – Déchets d’équipement
et applicable à cette date. Ce référentiel comprend les normes IAS 1 électriques et électroniques » ne trouvent pas à s’appliquer aux
à 41, les IFRS 1 à 6 ainsi que les interprétations afférentes adoptées activités du Groupe Banque Populaire et sont donc sans incidence
par l’Union Européenne au 31 décembre 2006. sur ses états financiers.
Les comptes présentés au titre du comparatif 2005 sont établis sur Le Groupe avait appliqué par anticipation l’amendement « juste
la base des normes IFRS et de leurs interprétations adoptées dans valeur » à la norme IAS 39 au 1er janvier 2005.
l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2005. Le Groupe Banque Populaire n’a pas opté pour une application
Les normes et interprétations applicables pour la première fois au anticipée des textes suivants :
1er janvier 2006 et appliquées de façon rétrospective par le Groupe ■ La norme IFRS 7 « Instruments financiers – informations à
Banque Populaire à compter de cette date n’ont pas eu d’incidence fournir » qui se substituera à compter du 1er janvier 2007 à la
sur les états financiers : norme IAS 30 « Informations à fournir dans les états financiers
■ La révision limitée de la norme IAS 19 « Avantages du personnel » des banques et des institutions financières assimilées » et la partie
relative aux écar ts actuariels, aux régimes Groupe et aux relative aux informations à fournir d’IAS 32 « Instruments financiers,
informations à fournir, introduit une nouvelle option permettant présentation ». Cette norme porte exclusivement sur les aspects de
la comptabilisation dans les capitaux propres de l’intégralité des présentation des instruments financiers et n’aura donc pas d’impact,
gains et pertes actuariels se rapportant aux régimes de retraite à à la date de son entrée en vigueur en 2007, sur le niveau du résultat
prestations définies. Le Groupe Banque Populaire n’ayant pas utilisé ou des capitaux propres du Groupe Banque Populaire ;
cette option, l’application de l’amendement est sans incidence sur ■ L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers »
ses états financiers ; qui ajoute de nouvelles informations à fournir sur le capital. Son
■ L’amendement des normes IAS 39 « Instruments financiers, application au 1er janvier 2007 par le Groupe sera également sans
comptabilisation et évaluation » et IFRS 4 « Contrats d’assurance » effet sur le niveau du résultat et des capitaux propres du Groupe
relatif aux garanties financières précise le traitement des contrats Banque Populaire ;
de garanties financières données et ouvre le choix de comptabiliser ■ L’interprétation IFRIC 7 qui précise les modalités pratiques de
les contrats d’assurance répondant à la définition des garanties retraitement des états financiers selon IAS 29 « Informations
financières, soit suivant les dispositions de la norme IAS 39, soit financières dans les économies inflationnistes », et s’applique aux
suivant celles de la norme assurance IFRS 4. Les entreprises entités qui identifient pour la première fois, au titre d’une période
d’assurance du Groupe Banque Populaire ont choisi, pour ces comptable, l’existence de l’hyperinflation. Aucun impact significatif
contrats, d’appliquer la norme assurance IFRS 4, ce qui n’introduit n’est attendu de l’application de cette interprétation ;
pas de changement par rapport aux principes appliqués aux
comptes annuels du 31 décembre 2005 ; ■ L’interprétation IFRIC 8 qui traite des cas d’attribution de stock-
options sans contrepartie reçue. Le cas ne se présentant pas, aucun
■ L’amendement à la norme IAS 39 « Instruments financiers, impact n’est attendu ;
comptabilisation et évaluation », concernant « la couverture de
flux de trésorerie au titre des transactions intra-Groupe futures », ■ L’interprétation IFRIC 9 qui précise que l’évaluation du dérivé
autorise sous certaines conditions, que le risque de change d’une incorporé doit être faite à l’initiation du contrat sauf en cas de
transaction intra-Groupe future hautement probable soit qualifié modification substantielle des conditions du contrat. La pratique
d’élément couvert dans les états financiers. Cet élargissement du du Groupe est cohérente avec cette interprétation et aucun
périmètre des éléments susceptibles d’être couverts n’a pas eu changement n’est prévu.
d’incidence sur les comptes du Groupe Banque Populaire ; Les principes comptables et les méthodes d’évaluations majeurs
■ L’amendement à la norme IAS 21 « Effets des variations des cours retenus pour l’élaboration des comptes consolidés arrêtés au
des monnaies étrangères » clarifie le mode de comptabilisation des 31 décembre 2006 sont présentés, par souci de lisibilité, dans les
investissements nets dans une activité à l’étranger. L’application de notes annexes aux comptes consolidés et principalement dans les
cet amendement n’a pas eu d’incidence sur les états financiers du notes relatives au bilan (note V), au compte de résultat (note VI), et
Groupe Banque Populaire ; aux frais de personnel, effectifs, rémunérations et avantages consentis
au personnel (note VIII).
III.1 Définition du Groupe Banque Populaire qu’établissement de crédit, la Banque Fédérale des Banques Populaires
centralise les excédents de trésorerie des Banques Populaires et
Le Groupe Banque Populaire est un groupe de structure mutualiste : assure leur refinancement, cette fonction étant essentiellement
les Banques Populaires, détenues à 100 % par leurs sociétaires, confiée à Natixis dans le cadre d’une convention de gestion.
contrôlent capitalistiquement la Banque Fédérale des Banques
Populaires, elle-même organe central du Groupe qui organise le ➤ Le rôle d’actionnaire de référence de Natixis
système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des
La Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale
Banques Populaires.
des Caisses d’Épargne sont liées par un pacte d’actionnaires. Les deux
Le Groupe Banque Populaire détient, à parité avec le Groupe entités s’engagent à maintenir une stricte parité de participation au
Caisse d’Épargne, le contrôle de Natixis, véhicule coté commun capital de Natixis pour une durée de dix ans, prorogeable pour des
des deux groupes exerçant les activités banque de financement, périodes successives de cinq ans. Pendant cette période de stabilité,
d’investissement et de services financiers. les deux actionnaires s’interdisent de conclure tout accord relatif à
Natixis constitutif d’une action de concert avec les tiers. Le pacte
La traduction en consolidation de l’originalité capitalistique du
d’actionnaires établit le principe d’une représentation paritaire des
Groupe Banque Populaire est basée sur la détermination d’une
deux actionnaires au sein du conseil de surveillance de Natixis et
entité consolidante qui traduit la communauté des sociétaires liées
prévoit un engagement à se concerter pour exercer les droits de
par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs.
vote attachés à leurs actions sur certaines décisions stratégiques.
L’analyse du contrôle de l’entité consolidante est conforme à la
norme IAS 27 qui permet au Groupe d’établir des comptes III.1.2 Liquidité et solvabilité – Mécanismes
consolidés selon les normes IFRS. de garantie interne au Groupe
Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des
III.1.1 Le rôle de la Banque Fédérale des
Banques Populaires est organisé par une décision de caractère
Banques Populaires
général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en
Après sa transformation en société anonyme, en application de sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30,
l’ar ticle 27 de la loi n° 2001-4200 du 16 mai 2001, la Banque L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle
Fédérale des Banques Populaires exerce, de manière pleine et active, font expressément référence les statuts des Banques populaires
les deux principaux rôles qui lui ont été confiés, à savoir : (art. 1er).
Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires,
➤ Le rôle d’organe central du Groupe Banque les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur
Populaire cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ce
Conformément à loi de 1947 relative aux structures coopératives et système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des
rappelé par l’article 8 de la loi du 16 mai 2001, ce rôle est au cœur établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
du dispositif du Groupe Banque Populaire. La Banque Fédérale des
La Banque Fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant
Banques Populaires est chargée par le Groupe :
auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires,
■ d’organiser le mécanisme de liquidité et de solvabilité du dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la
réseau ; Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de
la solvabilité des Banques Populaires.
■ de définir la politique et les orientations stratégiques du Groupe
Banque Populaire ; La Banque Fédérale bénéficie également du système de garantie,
les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien
■ de négocier, toujours pour le compte du réseau, les accords
financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin,
nationaux et internationaux ;
d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements
■ et, plus généralement, de veiller à la cohésion du réseau, à son de crédit qui lui sont affiliés, mais qui ne font pas partie du réseau
bon fonctionnement et à son développement tout en exerçant des Banques Populaires.
un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une
et la gestion des Banques Populaires ainsi que de leurs filiales
première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le
directes ou indirectes.
fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques
En 2003, ce rôle d’organe central s’est étendu au Crédit Maritime bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds
Mutuel, en application de l’article 93 de la loi de sécurité financière régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques
n° 2003-706 du 1er août 2003. bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux
sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net
➤ Le rôle de holding bancaire et de banque réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour
risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du
Le rôle de holding s’exerce sur les filiales que la Banque Fédérale
des Banques Populaires détient en direct. D’autre part, en tant
taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence
disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale. de Natixis à la demande de la Commission Bancaire, et ont pris
l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord
Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque
entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions
Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution
de la Commission Bancaire d’apporter, en tant que de besoin, à
mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect
Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation
Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512- bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités
69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des bancaires.
Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau
Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de
par leurs Banques Populaires d’adossement.
Natixis, la Banque Fédérale des Banques Populaires et/ou la Caisse
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Nationale des Caisses d’Épargne se retrouveraient dans une situation
Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice,
par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des
en France. Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en
jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code
En comptes individuels, les Fonds Fédéraux et Régionaux de
monétaire et financier.
Solidarité sont comptabilisés, respectivement à la Banque Fédérale
des Banques Populaires et dans les Banques Populaires, dans un
compartiment spécifique du Fonds pour Risques Bancaires Généraux III.1.3 Définition de l’entité consolidante
(FRBG). En consolidation, dès lors que les normes IAS 30 et IAS 37 Conséquence de la structure originale du Groupe, l’entité consolidante
ne reconnaissent pas le fonds pour risques bancaires généraux est constituée par l’ensemble des établissements de crédits affiliés
comme éligible aux passifs enregistrés par l’entreprise, l’ensemble des directement ou indirectement à l’organe central. L’entité consolidante
fonds de solidarité a fait l’objet d’un reclassement intégral dans les du Groupe Banque Populaire est ainsi composée :
capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2004 ; symétriquement, les
dotations et les reprises ont été éliminées du compte de résultat. ■ des Banques Populaires, à savoir les 18 Banques Populaires régionales,
la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;
Le lundi 2 avril 2007, Philippe Dupont, Président-Directeur général
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et Charles Milhaud, ■ des Caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à la Banque
Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, Fédérale des Banques Populaires en application de la Loi de
ont signé la convention par laquelle, en leur qualité d’organe central, sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003, et intégrées dans
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale la société consolidante à compter du second semestre 2005 ;
des Banques Populaires affilient Natixis. Cette convention, qui a ■ des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement
reçu l’approbation du Comité des établissements de crédit et des avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;
entreprises d’investissement (CECEI) dans sa séance du 30 mars
2007, est établie dans le prolongement de la création de Natixis, le ■ de l’organe central du Groupe : la Banque Fédérale des Banques
17 novembre 2006, et conformément aux engagements pris. Populaires, organe central du Groupe Banque Populaire au sens
de la loi.
Cette double affiliation s’inscrit dans le cadre de l’article L. 511.31
du Code monétaire et financier. Elle permet à Natixis de bénéficier Le Groupe Banque Populaire inclut, depuis le 1er semestre 2004, les
des systèmes de garantie et de solidarité respectifs des Groupes établissements de crédit ayant signé une convention d’association
Banque Populaire et Caisse d’Épargne. La Banque Fédérale des avec le Crédit Coopératif ; leurs résultats et quote-part de capitaux
Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne propres sont inscrits parmi les intérêts minoritaires.
feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la
Le Groupe Banque Populaire comprend Natixis à hauteur de son pourcentage de détention par application du principe de la consolidation
proportionnelle.
« flottant »
Groupe Banque Populaire
(*) Établissements de crédits « associés » au Crédit Coopératif par une convention d'association.
* Établissements de crédits « associés » au Crédit Coopératif par une convention d’association.
(**) Les Caisses d'Épargne, dont le capital est détenu à 20 % par NATIXIS au travers de la détention des Certificats Coopératifs
** Les Caisses d’Épargne, dont le capital est détenu à 20 % par Natixis au travers de la détention des Certificats Coopératifs d’Investissements, sont consolidées par
mised'Investissements, sont
en équivalence à hauteur deconsolidées par
la quote-part de mise en
détention équivalence
dans à hauteur
le Groupe, après de la
application de quote-part de détentionsoit
la règle de proportionnalité, dans le Groupe, après
6,9 %.
application de la règle de proportionnalité, soit 6,9 %.
Le Groupe n’a pas retenu cette possibilité et, depuis la création La revue des participations détenues dans le cadre de l’activité de
de Natixis, le 17 novembre 2006, Natixis et l’ensemble des filiales capital investissement n’a pas conduit à consolider de participations
contrôlées par elle, sont consolidées par intégration proportionnelle, majoritaires, celles-ci n’étant pas significatives.
Natixis étant contrôlée de manière conjointe du fait du partage du
contrôle entre la Banque Fédérale des Banques Populaires et la ➤ Exclusion du périmètre
Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.
Le seul critère d’exclusion du périmètre est l’acquisition en vue
d’une cession dans un délai de moins de douze mois avec recherche
➤ Mise en équivalence
active d’un acquéreur. Aucune structure, dans le Groupe, ne répond
Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable à ce critère.
sont mises en équivalence.
Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau groupe Natixis, ➤ Consolidation des entités ad hoc
l’apport des Certificats Coopératifs d’Investissement des Caisses Les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour gérer
d’Épargne confère à Natixis une influence notable sur les Caisses une opération ou un groupe d’opérations similaires (entités ad hoc)
d’Épargne. Les comptes de ces entités sont donc consolidés que le Groupe contrôle en substance, même en l’absence de lien
par mise en équivalence dans les états financiers du Groupe au en capital, sont consolidées. Les principaux critères d’appréciation
travers de la détention de Natixis, après application de la règle de de ce contrôle définis par SIC 12 sont les suivants :
proportionnalité.
■ Activité : les activités de l’entité ad hoc sont conduites, en substance,
Droits de vote potentiels pour le compte du Groupe qui, directement ou indirectement,
a créé l’entité ad hoc en fonction de ses besoins opérationnels
La norme IAS 27 est extensive en matière de prise en compte des particuliers ;
engagements « non fermes » et des droits de vote qui ne sont pas
encore effectivement disponibles. Elle impose la prise en compte ■ Prise de décision : Le Groupe dispose du pouvoir de décision
de tous les droits de vote potentiels (en substance) pour le calcul et de gestion pour contrôler ou pour obtenir le contrôle de
du pourcentage de contrôle qui sert à déterminer la nature du l’entité ad hoc ou de ses actifs y compris certains pouvoirs de
contrôle ou de l’influence exercée par l’entreprise consolidante. En prise de décision nés après la constitution de l’entité ad hoc. De
revanche les droits de vote potentiels ne sont pas utilisés pour la tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un
détermination du pourcentage d’intérêts. mécanisme de pilotage automatique ;
La revue des droits de vote potentiels détenus par le Groupe n’a pas ■ Avantages : droit à une majorité des avantages économiques
eu d’effet sur les entrées de périmètre en 2005 et 2006. provenant des activités de l’entité ad hoc et distribués sous la
forme de flux nets de trésorerie futurs, de bénéfices, d’actifs nets,
Capital investissement ou d’autres avantages économiques ou de droits à la majorité des
intérêts résiduels ;
La norme IAS 27 prescrit que le principe d’établissement des comptes
consolidés est identique quelle que soit la nature de l’activité de la ■ Risques : Le Groupe conserve, en substance, la majorité des risques
société mère. Il s’applique ainsi aux sociétés de capital investissement résiduels ou inhérents à la propriété, relatifs à l’entité ad hoc ou à
de la même manière qu’aux autres sociétés. ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.
Ainsi, une société de capital investissement doit intégrer globalement ➤ Opérations de titrisation réalisées pour compte
les participations détenues à plus de 50 % dès lors qu’elles sont propre
significatives.
■ Le sous-groupe Natixis réalise des opérations de titrisation
En revanche les normes IAS 28 et 31, traitant des participations synthétique visant à transférer une par tie significative du
dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent risque de contrepartie associé à certains portefeuilles de prêts
les spécificités de l’activité de capital investissement et autorisent ces (Collateralized Loan Obligation) ou de titres (Collateralised Bond
sociétés à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le Obligation), au moyen d’instruments dérivés de crédit (Credit
taux de détention est compris entre 20 % et 50 % dès lors qu’elles Default Swaps) ou de marché (Credit Linked Notes). L’examen des
sont classées en « juste valeur par résultat » selon les dispositions critères définis par SIC 12 montre que l’ensemble des opérations
de la norme IAS 39. La norme considère en effet que pour ce type de titrisation synthétique réalisées par Natixis ou ses filiales, en
de participation : vie au 31 décembre 2006, n’a pas à être consolidé par le Groupe
■ la juste valeur constitue un meilleur niveau d’information que leur à l’exception de l’opération IGLOO 2 dont les parts exposées
prise en compte par le mode de l’intégration proportionnelle ou à la majorité des risques ont été souscrites par les Banques
la mise en équivalence ; Populaires ;
■ l’évaluation en juste valeur est une pratique bien établie dans les ■ En mars 2001, la BRED Banque Populaire a effectué une opération
sociétés de capital investissement ; de titrisation (FCC CRYSTALYS), portant sur des encours de
prêts habitat, en partie garantis par la CASDEN Banque Populaire.
■ les pourcentages de détention peuvent varier. L’application d’IAS 28 Conformément aux critères du SIC 12, le fonds commun de
entraînerait alors des déconsolidations et des reconsolidations créances CRYSTALYS a été consolidé en référentiel IFRS à compter
fréquentes, ce qui serait nuisible à la pertinence de l’information du 1er janvier 2004, la CASDEN Banque Populaire et la BRED
financière. Banque Populaire ayant la majorité des risques et avantages pour
les deux compartiments. L’entrée de périmètre a été sans effet fiduciaire menée dans l’intérêt de ses clients. L’économie d’ensemble
sur les capitaux propres et fonds propres consolidés, le Groupe de ces montages ne donne pas au Groupe le contrôle de l’entité
Banque Populaire ayant conservé l’intégralité des parts émises au sens des critères définis par SIC 12. Ces montages ne sont donc
par le FCC ; pas consolidés.
■ En décembre 2004, la CASDEN Banque Populaire et la BRED
Banque Populaire ont réalisé une opération de titrisation commune Les montages immobiliers
(FCC AMAREN 2). À l’initiation de l’opération, l’actif du FCC est Les montages immobiliers concernent le financement des biens
composé, de 1 026 millions d’euros de prêts immobiliers de la immobiliers (parking, bureaux, sièges sociaux…) pour le compte
CASDEN Banque Populaire et de 769 millions d’euros de prêts de clients via des SCI crédit bailleuses ou titulaires de contrats de
immobiliers de la BRED, dont une par tie est garantie par la crédit-bail mis en place par les filiales de crédit-bail du Groupe.
CASDEN Banque Populaire et les Sociétés de Caution Mutuelle
de la BRED Banque Populaire. La CASDEN Banque Populaire et Comme pour la catégorie des montages fiscaux, ces filiales
la BRED Banque Populaire ayant conservé à elles deux la majorité interviennent dans le cadre d’une relation fiduciaire à la demande
des titres émis par le FCC, le fonds AMAREN 2 est consolidé par de leurs clients sans que l’existence du contrôle puisse s’établir au
le Groupe Banque Populaire. regard de l’un des critères prévus par SIC 12.
Le débouclage de l’opération s’est traduit par : S’agissant de Coface, les opérations d’assurance gérées pour le
compte de l’État ne sont pas enregistrées dans les états financiers.
■ la comptabilisation d’une plus-value brute de 50 millions d’euros Seule la rémunération de gestion perçue dans ce cadre figure au
dégagée dans les comptes de la Banque Fédérale des Banques compte de résultat, dans la rubrique « Commissions ».
Populaires, neutralisée dans les comptes consolidés ;
En raison du caractère non significatif des commissions perçues et
■ la constatation d’une variation de situation nette de - 40,7 millions des encours de financement liés à l’activité institutionnelle, aucun
d’euros, représentative de la quote-part de plus-value nette de retraitement n’a été opéré sur ces encours au titre de la mise en
l’opération revenant aux collaborateurs. S’agissant d’un reclassement place du coût amorti. Par ailleurs, sur les activités autres que celles
interne de titre (entre le FCPE Alizé Levier et la Banque Fédérale de financement, le rôle d’intermédiaire de Natixis pour compte de
des Banques Populaires) et, par ailleurs, l’opération n’ayant modifié l’État a conduit à conserver le mode de comptabilisation antérieur
ni le pourcentage d’intérêt, ni le pourcentage de contrôle du dans les comptes établis en référentiel IFRS.
Groupe sur l’ex-Natexis Banques Populaires, cette variation de
situation nette a été maintenue dans les comptes consolidés du
Groupe au 31 décembre 2006.
III.5 Conversion des comptes des entités
Autres structures étrangères
Ni les fonds garantis, ni les FIP (fonds d’investissement de proximité) La monnaie de présentation de l’entité consolidante est l’euro.
dont le Groupe Banque Populaire est gestionnaire ne sont consolidés,
Pour les entités dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro, les
le Groupe Banque Populaire ne contrôlant pas les fonds concernés
comptes du bilan des filiales et des succursales étrangères sont
et ne disposant pas de la majorité des risques et avantages.
convertis au cours de clôture. Les produits et charges du compte
Les OPCVM dédiés, contrôlés par le Groupe, sont intégrés de résultat sont convertis au cours moyen de la période.
globalement. Elles concernent essentiellement les sociétés d’assurance
Les écarts de conversion résultent de la différence :
du Groupe.
■ de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et
le cours de clôture ;
III.3 Présentation des comptes et date de ■ de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours
clôture historique et le cours de clôture.
Ils sont enregistrés en capitaux propres au poste « Gains ou pertes
latents ou différés – Écart de conversion » et en intérêts minoritaires
Comptes consolidés
pour la partie revenant au tiers.
Les comptes consolidés sont présentés suivant le format retenu
Conformément à la norme IFRS 1, les réserves de conversion
dans la recommandation du CNC n° 2004-R03 du 27 octobre 2004
existantes au 31 décembre 2003 ont été transférées en réserves
relative aux états de synthèse en référentiel IFRS.
consolidées. Les écarts de change issus de la conversion des comptes
Les comptes consolidés et leurs notes annexes sont, sauf précisions des entités étrangères du périmètre sont calculés exclusivement
complémentaires, présentés en millions d’euros. de façon prospective à compter du 1er janvier 2004. En cas de
cession ultérieure de ces entités, le résultat de cession comprendra
uniquement les écarts nés après le 1er janvier 2004.
III.6 Filiales acquises et détenues dans le La PB correspond à la part de plus et moins values latentes des
but d’être cédées placements enregistrés à l’actif revenant aux assurés au travers de
leurs contrats d’assurance. Le taux de PB différé est déterminé à partir
Le total des actifs et des passifs des filiales destinées à être cédées du taux moyen de distribution des produits financiers aux assurés
dans le délai maximum de douze mois et pour lesquelles le Groupe (moyenne pondérée par l’encours à la date de calcul, du taux de
a initié la recherche active d’un acquéreur, constituent des actifs et distribution contractuel de chaque produit). La variation de PB différée
passifs non courants présentés sur deux lignes distinctes du bilan est enregistrée en capitaux propres pour les variations de valeur des
consolidé. actifs classés en « disponibles à la vente » et en résultat pour les
variations de valeur des actifs en « juste valeur par résultat ».
marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques déterminée suivant la technique de l’actualisation des flux futurs. Le
d’évaluation. Les valorisations issues de ces modèles sont ajustées taux d’actualisation est fondé sur l’observation des taux pratiqués
pour tenir compte en fonction des instruments concernés des par l’établissement au cours de l’exercice pour des ensembles
risques associés au modèle ; de prêts présentant des caractéristiques de risques similaires. Le
regroupement des prêts par ensembles homogènes de risques a
■ Dépréciations des prêts et créances : Le recours au jugement
été opéré à partir d’études statistiques permettant d’identifier les
expérimenté est possible tant pour les dépréciations individuelles
critères ayant une incidence sur le niveau des « spread ».
que collectives (ajustement du montant de pertes attendues issu
du dispositif interne d’évaluation mise en place dans le cadre ■ Passifs sociaux : le Groupe a recours à des actuaires indépendants
du chantier Mc Donough et sur lequel se fonde le calcul de la pour le calcul de ses principaux engagements sociaux. Les taux
provision collective) ; d’actualisation, les taux d’évolution des salaires et les taux de
rendement des actifs du régime reposent sur les valeurs de taux
■ Évaluation des instruments de capitaux propres non cotés classés
de marché observés à la date d’arrêté (ex. : taux de l’OAT pour le
dans les « Actifs disponibles à la vente » : La juste valeur des
taux d’actualisation). Appliqués à des engagements long terme, ces
titres de participation non cotés est obtenue principalement par
taux induisent sur la valorisation un facteur d’incertitude.
application des méthodes de valorisation PER (Price Earning Ratio)
ou DCF (Discounted Cash Flow ) dont l’utilisation nécessite de ■ Provisions sur les contrats d’épargne-logement : Le Groupe
prendre des hypothèses ; évalue de manière prospective les risques attachés aux contrats
d’épargne-logement, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne
■ Évaluation des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) : chaque
portés au bilan, ce qui nécessite de modéliser l’évolution des
écart d’acquisition est affecté à une UGT de façon à pouvoir être
encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base
testé. Les tests réalisés par le Groupe consistent à comparer la
d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.
valeur comptable de l’UGT (valeur comprenant l’écart d’acquisition)
L’utilisation de ces hypothèses induit sur l’estimation de ces
et sa valeur d’utilité. Celle-ci est calculée en appliquant la méthode
provisions un facteur d’incertitude pour lesquels le résultat définitif
d’actualisation des cash-flows libres annuels à l’infini. La mise en
futur peut être différent de cette estimation.
œuvre de cette méthode conduit à :
■ Autres provisions pour risques et charges : Les provisions
■ estimer les flux de trésorerie futurs (pour cette estimation, le
enregistrées au passif du bilan consolidé, autres que celles relatives
Groupe s’est fondé sur les prévisions des plans à moyen terme
aux instruments financiers, aux engagements sociaux et aux
des métiers),
contrats d’assurance, concernent principalement les provisions
■ projeter à l’infini les flux de la troisième année sur la base d’un pour litiges, amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision
taux représentatif de la croissance annuelle attendue, est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources,
représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour
■ actualiser les flux sur la base d’un taux de rentabilité annuel
éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque
moyen attendu à l’infini sur les valeurs cotées du secteur
le montant de l’obligation peut-être estimé fiable. Pour la
concerné ;
détermination de ce montant la Direction est amenée à évaluer
■ Juste valeur des prêts et créances comptabilisés au coût amorti : La la probabilité de réalisation du risque. Il y a actualisation des flux
juste valeur des prêts pour lesquels il n’existe pas de cotation est dès lors que celle-ci présente un caractère significatif.
Groupe Banque Populaire dans le nouvel ensemble ainsi constitué ■ CIFG Holding : société holding dont l’activité réside
à 46,10 %. principalement dans la gestion des par ticipations du sous-
groupe. L’activité de ses filiales consiste à accorder des garanties
Postérieurement aux opérations décrites ci-dessus, la Banque
irrévocables et inconditionnelles de paiement à première demande
Fédérale des Banques Populaires (par l’intermédiaire de la SNC
sur les sommes dues en principal et intérêts, selon le calendrier
Champion) a procédé au placement sur le marché d’une partie de
initial de l’émission. CIFG offre ainsi aux émetteurs la possibilité
ses actions Natixis, conduisant à un accroissement du flottant. À la
de se refinancer à moindre coût et offre aux investisseurs de
date d’arrêté du 3 décembre 2006, le flottant de Natixis représente
nouveaux profils de risque sous forme de produits rehaussés. Elle
31 % du capital, le solde étant détenu à parité par la BFBP et la
est consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %.
CNCE à hauteur de 34,44 %.
■ Foncier Assurance : cette entité assure une double activité
IV.2.3 Entrées de périmètre d’assurance : l’assurance-vie et l’assurance dommage corporel. La
branche assurance-vie correspond à la distribution de contrats en
Les sociétés entrées dans le périmètre de consolidation au cours euros et en unités de comptes ayant vocation à constituer une
de l’exercice 2006 sont les suivantes : épargne pour le client. La branche dommage corporel regroupe les
garanties décès du contrat emprunteur et les garanties incapacité
➤ Entités apportées par le Groupe Caisse d’Épargne de travail. Elle est consolidée par intégration proportionnelle à
■ IXIS Corporate and Investment Bank (IXIS CIB) : activités 34,44 %.
axées sur les services d’investissement et de financement pour ■ Gestitres : cette entité exerce des activités de conservateur
des clients émetteurs publics ou privés, investisseurs institutionnels, de titres et de développeur d’applications informatiques. Elle est
entreprises et collectivités locales. Elles sont organisées en cinq consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %.
pôles métiers : Marchés de taux (trading et distribution de produits
obligataires et de produits dérivés complexes de taux d’intérêts ■ Caisse d’Épargne Financement (CEFI) : entité spécialisée
et de crédit), Marchés actions (trading, arbitrage, prêt/emprunt, dans la commercialisation et la gestion active de solutions de
et intermédiations sur sous-jacents actions ou produits dérivés crédit à la consommation. Elle est consolidée par intégration
actions), Financement et Crédit (corporate banking, financements proportionnelle à 34,44 %.
structurés, trading et produits complexes de crédit), Corporate ■ GCE Bail : entité dont le métier principal est celui de loueur
finance (Conseil et Ingénierie financière, Émission et placement financier. GCE Bail utilise essentiellement trois canaux d’apports
d’actions), Risques alternatifs (exper tise dans le montage de pour accéder à la clientèle : l’offre directe, l’offre via les réseaux
produits complexes sur mesure comme la structuration, la bancaires associés, et l’offre via des partenariats avec des apporteurs
gestion, l’hébergement, et la distribution de produits sur fonds (fournisseurs de matériels, loueurs industriels, intermédiaires
alternatifs). IXIS CIB est consolidée par intégration proportionnelle financiers). Elle est consolidée par intégration proportionnelle à
à 34,44 %. 34,44 %.
■ IXIS Asset Management Group (IAMG) : première société ■ GCE Affacturage : cette entité a pour objet, soit directement,
de gestion institutionnelle en France, IAMG est le holding d’un soit par l’intermédiaire de ses filiales de traiter toute opération
ensemble de 17 sociétés qui regroupent les activités de gestion d’affacturage domestique ou international, et notamment la
d’actifs pour une clientèle institutionnelle et privée. IAMG est facturation, l’achat, la cession, l’encaissement et le recouvrement de
consolidée par intégration proportionnelle à 34,44 %. toutes créances, l’octroi sous quelque forme que ce soit d’avances
■ La Compagnie 1818 – Banquiers Privés : banque de gestion ou de garanties sur ces créances, ainsi que la tenue des comptes
de fortune et de gestion de patrimoine, elle réunit avec ses filiales nécessaires pour effectuer ces opérations. Elle est consolidée par
l’ensemble des expertises nécessaires à son activité, telles que la intégration proportionnelle à 34,44 %.
gestion d’actifs, les services immobiliers, les financements / crédits, ■ Caisses d’Épargne (consolidées à travers les Certificats
les services bancaires premium (moyens de paiement) ou les Coopératifs d’Investissement détenus par Natixis) :
services experts d’ingénierie financière. Elle est consolidée par banques coopératives, les Caisses d’Épargne sont présentes
intégration proportionnelle à 34,44 %. dans toutes les régions françaises auprès des par ticuliers et
■ Crédit Agricole Caisse d’Épargne Investor Services des professionnels pour lesquels elles développent une gamme
(CACEIS) : société holding détenue à part égale par le Crédit complète de produits d’épargne, de financements et de services.
Agricole SA et par Natixis. Les activités exercées par ses filiales Elles par ticipent également au développement régional en
sont l’activité de Banque dépositaire d’OPCVM et de Conservation proposant aux collectivités locales, au secteur hospitalier, aux
Institutionnelle à l’intention des OPCVM et des Investisseurs organismes du logement social, aux acteurs de l’économie
Institutionnels (Compagnies d’Assurances, Sociétés de Gestion, sociale, aux professionnels et aux entreprises, une offre complète
Banques non résidentes...), l’activité de Services aux Émetteurs, et pour financer leurs projets, simplifier leur gestion et optimiser
l’activité d’Administration de Fonds. CACEIS est consolidée par leurs placements. Détenues par Natixis à travers les Certificats
intégration proportionnelle à 17,22 %. Coopératifs d’Investissement, elles sont consolidées par mise en
équivalence à hauteur de 6,89 %.
■ Natixis Garantie : Natixis Garantie apporte des cautions et des
garanties légales et financières aux entreprises, aux professionnels,
aux par ticuliers et aux associations. Elle est consolidée par
intégration proportionnelle à 34,44 %.
➤ SAS de portage de parts sociales et leurs ■ Sociétariat Banque Populaire du Sud, détenue par Financière
structures détentrices Participation Banque Populaire, elle-même détenue par la Banque
Populaire du Sud.
À l’occasion de l’opération Natixis, les Banques Populaires (BP)
ont émis des Certificats Coopératifs d’Investissement à hauteur de ■ Sociétariat Banque Populaire de l’Ouest, détenue par
20 % de leur capital. Ces Certificats Coopératifs d’Investissement ont Ingénierie et Développement, elle-même détenue par la Banque
été intégralement souscrits par Natixis et doivent, en permanence, Populaire Ouest.
représenter 20 % du capital des Banques Populaires.
■ Sociétariat Banque Populaire Rives de Paris, détenue par
Afin de pallier les variations du capital variable des Banques Populaires, Sud Participation, elle-même détenue par Rives de Paris.
qui rendraient nécessaire la création ou la neutralisation d’une quote-
■ Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, détenue par
part de Certificats Coopératifs d’Investissement représentatifs de
SPGRES, elle-même détenue par la Banque Populaire Alsace.
20 % de ces variations, des structures ad hoc destinées à maintenir
la part des Certificats Coopératifs d’Investissement à 20 % du capital ■ Sociétariat Banque Populaire Val de France, détenue
des Banques Populaires, ont été créées durant le second semestre par Vecteur, elle-même détenue par la Banque Populaire Val
2006. de France.
Ces structures procèdent à des achats et cessions de parts sociales ■ Sociétariat de la Banque Populaire Occitane, détenue par
des Banques Populaires auxquelles elles sont rattachées en fonction la Financière de la Banque Populaire Occitane, elle-même détenue
de la demande des sociétaires, garantissant ainsi le niveau de la par Banque Populaire Occitane.
participation de Natixis dans les Banques Populaires à hauteur de
■ Sociétariat Banque Populaire Champagne Lorraine,
20 % du capital de ces Banques Populaires.
détenue par Lux Equip Bail, elle-même détenue par la Banque
■ Sociétariat Banque Populaire Bourgogne FC, détenue Populaire Champagne Lorraine.
par la Société d’Expansion Bourgogne Franche Comté,
■ SGTI, détenue par Banque Monétaire et Financière, elle-
elle-même détenue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-
même détenue par la CASDEN Banque Populaire.
Comté.
■ Sociétariat Banque Populaire Sud Ouest, détenue par ➤ Autres entrées de périmètre de l’exercice
Participations BPSO, elle-même détenue par la Banque
■ Entrée de Natexis ABM LLC qui a repris l’activité d’ABM Corp.
Populaire du Sud-Ouest.
aux États-Unis.
■ Sociétariat Banque Populaire Massif Central, détenue par
■ Entrée de Natexis Funding USA dont l’objet est de refinancer
SIMC, elle-même détenue par la Banque Populaire du Massif
à partir des États-Unis certaines sociétés du Groupe. Elle est
Central.
détenue à 100 % par Natexis New York.
■ Sociétariat Crédit Coopératif, détenue par Intercoop, elle-
■ Entrée de Fructibail Invest, société civile immobilière, dont
même détenue par Crédit Coopératif.
l’activité porte sur l’acquisition et la location de biens immobiliers.
■ Sociétariat Banque Populaire des Alpes, détenue par la Elle est détenue à 100 % par Fructibail.
Savoisienne, elle-même détenue par la Banque Populaire des
■ Entrée de la SCI Colomb Magellan, filiale de la Compagnie
Alpes.
Foncière dont l’activité est la location d’immeubles de bureaux
■ Sociétariat Banque Populaire du Nord, détenue par à Paris.
Créponord, elle-même détenue par la Banque Populaire du
■ Entrée de trois nouvelles sociétés d’investissement dans l’activité de
Nord.
capital investissement : FNS 4, le FCPR Natexis Industrie II
■ Sociétariat Banque Populaire Centre Atlantique, détenue et Providente.
par Plusexpansion, elle-même détenue par la Banque Populaire
■ Entrée de Natinium, véhicule de titrisation de droit irlandais.
Centre Atlantique.
■ Entrée de plusieurs filiales du sous-groupe Coface parmi lesquelles :
■ Sociétariat Banque Populaire Loire et Lyonnais, détenue
Kompass Israël, Business Data Information, Coface Holding Israël
par Garibaldi Capital Développement, elle-même détenue par
et Coface Do Brasil.
la Banque Populaire Loire et Lyonnais.
■ Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse,
détenue par la Société de Gestion Provençale et Corse, elle-même
détenue par la Banque Populaire Provençale et Corse.
■ Ludovic de Besse, détenue à 100 % par Atlantique Plus,
elle-même détenue par la Banque Populaire Atlantique.
■ Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, détenue par
Foncière Victor Hugo, elle-même détenue par la Banque
Populaire Côte d’Azur.
L’impact des entrées de périmètre au compte de résultats consolidés proforma au 31 décembre 2006 au « produit net bancaire » et au
« résultat net » est le suivant (en millions d’euros) :
IV.2.4 Sorties de périmètre ■ Financière Vecteur, filiale de la Banque Populaire Val de France,
déconsolidée, son activité n’étant plus significative ;
Les sociétés sorties du périmètre de la consolidation au cours de
l’exercice 2006 sont les suivantes : ■ Interfinance Natexis NV et Invest Kappa, filiales de Natexis
Banques Populaires, déconsolidée car devenues sans activité ;
■ SDR Nord – Pas-de-Calais, déconsolidée suite à la diminution
du taux de détention du Crédit Coopératif dans cette structure. ■ Sogafi, filiale de Natixis, déconsolidée suite à sa liquidation ;
Cette société était consolidée par mise en équivalence ; ■ Sodeto, filiale de Natixis absorbée au cours de l’exercice ;
■ VAL de A déconsolidée suite à sa liquidation.
L’impact de ces sociétés sur le compte de résultat consolidé proforma au « produit net bancaire » et au « résultat net » était très peu significatif
(en millions d’euros) :
VAL A (SAS) 5 3
INVEST KAPPA 1 1
SDR Nord – Pas-de-Calais ns ns
FINANCIÈRE VECTEUR ns ns
INTERFINANCE NATEXIS NV ns ns
SODETO ns ns
SOGAFI ns ns
IV.2.5 Autres opérations de restructurations ■ des sociétés Financière BFCE, Auxiliaire Antin et Sépia au profit
internes de Natixis ;
Les autres opérations de restructurations internes sur l’exercice ■ Le rachat des minoritaires par Natixis Coficiné ;
2006 sont les suivantes : ■ La création d’une structure de Holding, Natixis Private Banking,
■ La transmission universelle du patrimoine (TUP) de : détenant les titres des filiales consolidées Banque Privée Saint-
Dominique et Natexis Private Banking Luxembourg.
■ Maine Services à la Banque Fédérale des Banques Populaires,
V.1 Actifs et passifs financiers à la juste sur le marché, la juste valeur est le prix de transaction et non pas la
valeur par résultat valeur du modèle ; il s’ensuit que la marge commerciale est étalée
sur le résultat, sur la durée de vie du produit.
Les actifs et passifs à la juste valeur se répartissent entre ceux Instruments cotés sur un marché actif :
qualifiés de transaction et ceux qui relèvent sur option de cette
catégorie selon la norme IAS 39. Il s’agit des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme
les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité
Les instruments détenus à des fins de transaction regroupent les pouvant être démontrées comme telles (marché actif).
titres acquis principalement dans l’objectif de les céder à court terme
ainsi que les titres faisant partie d’un portefeuille d’instruments gérés Instruments de gré à gré valorisés à partir de
en commun et présentant un profil récent de prise de bénéfices modèles reconnus et faisant appel à des paramètres
à court terme. observables :
L’amendement de la norme IAS 39 « Instruments financiers : ■ Instruments simples
comptabilisation et évaluation » concernant « l’option de juste valeur » La plupart des dérivés de gré à gré, swaps, accords de taux futurs,
de juin 2005, adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 caps, floors et options simples, sont traités sur un marché actif,
a précisé les conditions d’utilisation de l’option juste valeur pour les c’est-à-dire sur un marché liquide sur lequel des transactions sont
actifs et passifs financiers. Seuls peuvent être évalués à la juste valeur régulièrement opérées.
les actifs et passifs vérifiant l’une des situations suivantes :
Leurs valorisations résultent de l’utilisation de modèles
■ instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés communément admis (méthode d’actualisation des cash flows
incorporés ; futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation)
■ groupe d’actifs ou de passifs évalués et gérés en juste valeur ; et faisant intervenir des paramètres directement observables. Pour
ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère
■ élimination ou réduction significative d’une incohérence de observable des paramètres ont été documentés.
traitement comptable.
■ Instruments complexes
Ces actifs et passifs sont valorisés en juste valeur au cours d’arrêté
avec variation de valeur dans le poste du compte de résultat « gains Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance
ou per tes nets sur instruments financiers à la juste valeur par longue, sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant
résultat ». La partie relative aux intérêts est inscrite en « produits des paramètres de marché calibrés à partir de données observables
ou charges d’intérêts ». telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite
des options, de données résultant de consensus de marché ou à
Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ces actifs, le risque de partir de marchés actifs de gré à gré.
contrepartie étant intégré dans la valeur de marché.
Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable
V.1.1 Dispositions générales relatives du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique,
à la juste valeur l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions
indissociables :
La juste valeur d’un instrument financier évalué en juste valeur
(actif ou passif financier) est le montant pour lequel un actif peut ■ le paramètre provient de sources externes (via un contributeur
être échangé ou un passif remboursé entre parties bien informées, reconnu si possible) ;
consentantes et agissant dans des conditions de concurrence ■ le paramètre est alimenté périodiquement ;
normale.
■ le paramètre est représentatif de transactions récentes ;
À l’initiation, la juste valeur est normalement le prix payé ou
perçu. Lors des évaluations ultérieures, cette juste valeur doit être ■ les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de
déterminée. Il s’agit soit du prix coté lorsque l’instrument est coté sur la transaction. Le cas échéant, un proxy peut être utilisé, sous
un marché actif soit, à défaut de marché actif, d’une valeur résultant réserve de démontrer et documenter sa pertinence.
d’une technique de valorisation qui utilise des données observables La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation
issues de transactions récentes, des modèles d’actualisation de flux est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de
ou de valorisation d’options. modèle et de paramètre.
Les valorisations issues de ces modèles sont ajustées pour tenir La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers
compte du risque de liquidité ou de contrepartie et dans le cas est immédiatement comptabilisée en résultat.
de produits complexes du risque de modèle. Pour les produits
complexes vendus, la valorisation fondée sur des données observables Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu
de marché permet l’enregistrement de la marge commerciale au répandus ou utilisant des paramètres non observables
début de l’opération pour la différence entre le prix de transaction La norme IAS 39 impose qu’un profit soit comptabilisé après
et la valeur du modèle. Si les paramètres ne sont pas observables la comptabilisation initiale, uniquement dans la mesure où il est
généré par la variation d’un facteur que les participants du marché Les instruments traités sur les marchés actifs sont les titres cotés, les
prendraient en compte lors de la fixation d’un prix. dérivés de transaction ou de couverture (swaps, fra, collar, futures…).
Les positions nettes sont évaluées en fonction du cours acheteur ou
Ainsi, en cas de non reconnaissance du modèle de valorisation par les
vendeur selon le sens (cours acheteur pour les positions courtes et
pratiques de marché, ou de non observabilité d’un des paramètres
cours vendeur pour les positions longues).
utilisés, la marge commerciale du jour de la négociation ne pourra
être inscrite immédiatement au compte de résultat. Les actions non cotées sont estimées soit à partir de la quote-part
d’actif net calculée à partir des informations les plus récentes, soit
Au 31 décembre 2006, le périmètre des instruments concernés
en fonction des méthodes Price Earning Ratio ou Discounted Cash
par cette absence d’observabilité, se limite à cer tains dérivés
Flows pour les participations les plus significatives.
optionnels complexes. La marge dégagée lors de la négociation de
ces instruments est différée et étalée en résultat sur la durée de vie Ainsi, au 31 décembre 2006, les actifs à la juste valeur comprennent
de l’opération ou jusqu’à la date à laquelle le paramètre en défaut essentiellement des titres à revenu fixe, et, dans une moindre mesure,
devient observable. des instruments dérivés, et des titres à revenu variable, en particulier
les titres de l’activité de portefeuille du Capital Investissement.
31/12/2006 31/12/2005
Autres Autres
évaluation sur méthodes évaluation sur méthodes
en millions d’euros un marché coté d’évaluation Total un marché coté d’évaluation Total
Titres relevant des opérations de transaction 1 290 5 775 7 065 574 41 615
Titres à la juste valeur par résultat sur option 519 1 161 1 680 932 983 1 915
dont titres de l’activité de portefeuille
du capital investissement 21 1 060 1 081 99 969 1 068
Total 1 809 6 936 8 745 1 506 1 024 2 530
V.1.3 Passifs financiers à la juste valeur valeur » de juin 2005, adopté par la Commission Européenne le
par résultat 15 novembre 2005, a donné la possibilité de comptabiliser des passifs
à la juste valeur par résultat. Le Groupe, a opté pour l’application
Au 31 décembre 2006, les passifs financiers du Groupe évalués en de cet amendement à compter du 1er janvier 2005 de manière
juste valeur par résultat sont principalement constitués des dérivés rétrospective et a aussi requalifié certains passifs de passifs à la
non utilisés comme instruments de couverture et des dettes liées juste valeur par résultat, dès lors qu’il s’agissait de produits de taux
à des ventes à découvert d’actifs financiers (titres). indexés sur des composantes de nature différente (actions pour les
L’amendement à la norme IAS 39 « Instruments financiers : PEP et BMTN structurés).
comptabilisation et évaluation » concernant « l’option de juste
V.1.4 Dérivés détenus à des fins de transaction Lorsqu’un contrat, qui n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,
comporte un dérivé incorporé, celui-ci est extrait et figure à la ligne
Les instruments dérivés (hors couverture) sont par nature des actif ou passif à la juste valeur par résultat, dès lors qu’il répond à la
dérivés détenus à des fins de transaction, quelque soit leur horizon définition d’un dérivé et que ses caractéristiques économiques et
de détention. Ils sont évalués à la juste valeur par contrepartie du les risques qui lui sont associés ne sont pas étroitement liés à ceux
compte de résultat. du contrat hôte.
31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif
La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette La couverture est avérée si pour chaque bande de maturité de
par bande de maturité ; la méthode imposée consiste à désigner l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est
l’élément couvert comme étant équivalent à une portion (à un supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le
pourcentage) d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux test rétrospectif permet de s’assurer de l’efficacité ou non de la
révisable identifiés. Ainsi, l’élément couvert ne correspond pas au couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.
Gap (position nette) mais à une portion d’un encours d’emplois
À chaque arrêté, les variations de marked to market pied de coupon
ou de ressources à taux variable. Le principe retenu pour tester
des instruments dérivés de couverture sont comparées avec celles
l’efficacité des couvertures est de constituer – pour chaque bande
des instruments dérivés hypothétiques (instruments synthétiques
de maturité – un dérivé « hypothétique », dont les variations de
représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir et de l’intention
juste valeur depuis l’origine seront comparées à celles des dérivés
de gestion). Le rapport de leurs variations respectives doit être
que l’entité souhaite documenter comme couvertures.
compris entre 80 % et 125 %. Lors de la cession de l’instrument
Pour une couverture de flux de trésorerie, un dérivé hypothétique couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable,
est reconstitué afin de parvenir à une couverture qualifiée d’efficace. les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres
Les caractéristiques de ce dérivé sont calées sur celles de l’élément sont transférés en résultat immédiatement. Lors de la rupture de la
couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de relation de couverture et si l’élément couvert existe encore après
valeur du dérivé synthétique par rapport au dérivé de couverture. La la rupture, il est procédé à l’étalement linéaire de la juste valeur pied
méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de coupon du dérivé en date de rupture sur la durée de vie de
de maturité. Le test prospectif permet de vérifier que le périmètre des l’élément couvert. Après la rupture, les variations de juste valeur du
dérivés est recevable dans une relation de macro couverture. dérivé anciennement de couverture sont enregistrées en résultat.
31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif
V.2.2 Couverture de juste valeur À chaque arrêté, les variations de marked to market pied de
coupon des instruments dérivés de couverture sont comparées
La couverture de juste valeur est notamment utilisée pour couvrir à celles des actifs/passifs hypothétiques (instruments synthétiques
des actifs et passifs à taux fixe et correspond pour le Groupe, représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir au taux sans
essentiellement à de la micro-couverture. Les variations de juste valeur risque). Le rapport de leurs variations respectives doit être compris
du dérivé sont inscrites en « gains ou pertes nets sur instruments entre 80 et 125 %.
financiers à la juste valeur par résultat ». Le réescompte du dérivé
est comptabilisé en « charges ou produits d’intérêts ». L’élément En cas d’interruption de la couverture (cession du dérivé) ou de
couvert, par symétrie, adopte les modalités d’enregistrement du rupture d’efficacité, la comptabilité de couverture cesse de manière
dérivé de couverture. Les actifs ou passifs financiers évalués au coût prospective. Le dérivé est transféré en dérivé de transaction
amorti et bénéficiant d’une couverture continuent à faire l’objet et l’ajustement de valeur de l’instrument couver t est amor ti
d’un enregistrement selon la méthode des intérêts courus auquel linéairement sur la durée la plus courte entre celle du dérivé et
s’ajoute une valorisation pied de coupon inscrite dans le poste du la durée résiduelle de l’élément précédemment couvert. En cas
compte de résultat « gains ou pertes sur instruments financiers en de remboursement anticipé de l’élément couvert, la reprise est
juste valeur par résultat ». immédiate. Lors de la mise en place de la relation de couverture,
les banques établissent une documentation présentant notamment,
Le test prospectif permet de vérifier que les caractéristiques les éléments concernés (élément couvert et dérivé de couverture),
financières de l’élément couvert et de l’instrument de couverture la stratégie de couverture (risque couvert, qualification comptable
sont identiques. Le test rétrospectif permet de s’assurer de de la couverture) et les modalités des tests d’efficacité (périodicité,
l’efficacité ou non de la couverture mise en place aux différentes résultats des tests…).
dates d’arrêté.
31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Actif Passif Actif Passif
V.2.3 Mesure de l’efficacité de la couverture Le prix d’entrée au bilan correspond au prix d’acquisition du titre,
majoré des coûts de transaction imputables à l’acquisition des titres
L’efficacité de la couverture est appréciée à l’origine de la relation de la (frais de courtage, commissions versées aux sociétés de Bourse,
couverture et tout au long de sa durée de vie de manière prospective impôts de Bourse) augmenté des intérêts courus. Compte tenu de
et rétrospective sur un rythme au moins semestriel. Le caractère l’impact non significatif des frais de transaction sur les titres, ces frais
rétrospectif permet de s’assurer que le rapport entre les variations sont enregistrés en charges.
de valeur du dérivé de couverture et de ce qui est représentatif de Lors des arrêtés ultérieurs, ces titres sont évalués en juste valeur
l’élément couvert se situe dans les limites réglementaires 80 %/125 %. par capitaux propres nonobstant l’enregistrement des intérêts et
Le test prospectif n’est pas nécessairement chiffré et porte sur la l’amortissement des décotes/surcotes pour les titres à revenu fixe
durée de vie résiduelle de la couverture. qui sont en résultat. S’il s’agit de titres à revenu variable, la totalité
La documentation de l’efficacité des relations de couverture en juste de la variation de juste valeur passe en capitaux propres.
valeur nécessite le recours à la définition d’un actif synthétique (ou Pour les titres cotés, le cours d’arrêté est utilisé. Pour les titres
d’un passif synthétique) afin de neutraliser l’effet des composantes de non cotés, la méthode de valorisation PER est utilisée ou celle de
la valeur de marché non couvertes (marge de crédit et de liquidité). l’actualisation des flux futurs.
Le test d’efficacité est opéré en prenant en compte les variations de
valeur de l’actif synthétique (ou du passif synthétique) par rapport Un test de dépréciation est réalisé à chaque arrêté comptable sur
à la variation de valeur du dérivé de couverture. l’existence d’indicateurs objectifs de pertes de valeur. Il est nécessaire
qu’un événement postérieur à la comptabilisation ait eu lieu et que
Conformément à IFRS 1, les relations de couverture existantes la perte soit supportée par l’entreprise. La notion d’indice objectif
au 31 décembre 2004 sont reconnues à la date de transition au de dépréciation est la même que pour les crédits. Deux indices
1er janvier 2005, sauf les relations de couverture interdites comme supplémentaires sont ajoutés pour les actions : des effets négatifs
celles couvrant les titres détenus jusqu’à l’échéance. dus à un environnement technologique, juridique ou économique
et surtout la baisse prolongée et significative du cours en dessous
V.2.4 Dérivés de crédit du coût d’acquisition.
Les dérivés de crédit ne sont pas considérés comme des garanties Les tests de dépréciation sont réalisés dès lors que les indicateurs
financières. Par conséquent, les credit default swaps sont qualifiés de suivants sont réunis :
dérivés inclus dans le champ d’application de la norme IAS 39. Les
■ baisse consécutive sur six mois du cours de valorisation en dessous
Credit Link Notes sont des instruments hybrides réunissant contrat
de la valeur d’acquisition ; et
hôte et dérivé incorporé.
■ perte de valeur d’au moins 25 %.
Le dérivé incorporé suit les mêmes modalités de valorisation qu’un
dérivé simple. En l’absence de liquidité, les dérivés incorporés sont Lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation, y compris la
valorisés par un modèle interne. dépréciation durable pour les titres à revenu variable, la perte
cumulée comptabilisée au poste « gains ou per tes latents ou
V.2.5 Contrats internes différés » est exclue des capitaux propres et recyclée en résultat. Le
montant de la perte est égal à la différence entre le coût d’acquisition
Compte tenu de la structure par ticulière du Groupe Banque (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement)
Populaire, un grand nombre des instruments de couverture utilisés et la valeur recouvrable, qui est, pour un titre à revenu fixe, obtenue
par les Banques Populaires est contracté avec Natixis. De manière à par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt courant
permettre la qualification de couverture au niveau consolidé, Natixis du marché et pour un titre à revenu variable la juste valeur à la
s’assure quotidiennement du correct retournement des opérations date d’arrêté.
concernées sur le marché, en notionnel et en sensibilité, index par
index et pour chaque bande de maturité. Les pertes de valeur des titres à revenu variable classés en AFS
Cet exercice n’est mené que pour les contrats fermes. En sont enregistrées dans le Produit Net Bancaire à la ligne « gains ou
conséquence, l’ensemble des contrats internes de nature optionnelle pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Dès lors
est enregistré en juste valeur par résultat, même si ces contrats ont qu’un instrument de capitaux propres a été déprécié, toute perte
été qualifiés de couverture en comptes individuels. de valeur complémentaire s’enregistre en résultat. Les reprises de
pertes de valeur passent par capitaux propres. La moins value latente
sur les titres à revenu fixe est portée dans un compte de dotation
aux provisions pour dépréciation de titres (ligne : coût du risque
V.3 Actifs financiers disponibles à la vente du compte de résultat) puisque cette dotation peut être reprise
en résultat (en coût du risque) en cas d’appréciation ultérieure
Les actifs financiers disponibles à la vente (AFS) sont une catégorie de la valeur du titre à hauteur de la dépréciation précédemment
résiduelle contenant des actifs qui ne répondent pas aux conditions constatée.
régissant les autres catégories prévues dans cette norme. Pour le Les titres AFS couverts en taux par des dérivés sont valorisés en juste
Groupe, cette catégorie comprend essentiellement des titres, que ce valeur par résultat pour le risque couvert. L’étalement actuariel de la
soit des titres à revenu fixe ou des titres à revenu variable (actions). prime ou décote, comme l’enregistrement des intérêts pour les titres
À l’acquisition, les titres classés en AFS sont évalués à la juste valeur. à revenu fixe, n’est pas remis en cause du fait de la couverture.
Dans le Groupe, aucune décote initiale n’est enregistrée, le coût
d’acquisition étant réputé au prix de marché. La détermination de
la juste valeur de ces actifs est exposée à la note V.1.
Encours de crédit 25 38 0 0
Prêts et créances 25 38 0 0
Autres 0 0 0 0
Créances rattachées 0 0 0 0
Titres 21 566 21 155 29 920 28 837
À revenu fixe 18 270 18 134 24 690 24 056
À revenu variable (1) 3 147 2 842 5 020 4 541
Créances rattachées 148 180 210 240
Total 21 590 21 193 29 920 28 837
(1) Les titres à revenu variable traités sur un marché actif s’élèvent à 207 millions d’euros au 31 décembre 2006.
V.4 Prêts et créances sur les Les produits de transaction sont les produits directement liés
établissements de crédit et la clientèle à l’initiation des nouveaux prêts. Ils sont composés des frais de
dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des
commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable
V.4.1 Dispositions générales qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur
des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage
Les « prêts et créances » sont des actifs financiers à paiements fixes
sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.
ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif.
Les charges et produits relatifs à des prêts de moins d’un an au
Tous les prêts à la clientèle des banques régionales sont comptabilisés
moment de l’émission (durée initiale) sont étalés au prorata temporis
dans la catégorie « prêts et créances » y compris les portefeuilles de
sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE
prêts acquis. L’ensemble des crédits interbancaires à l’actif est inscrit
est recalculé à chaque refixation du taux. En cas de modification des
dans la catégorie « prêts et créances ».
décaissements ou encaissements futurs, la « catch up method » est
Les prêts sont comptabilisés au bilan, à l’origine, pour un montant utilisée, qui conduit au maintien du taux d’intérêt effectif d’origine
égal à leur juste valeur initiale. La juste valeur d’un prêt correspond du contrat et a pour conséquence l’enregistrement d’un résultat
à son nominal, diminué de la décote et des produits de transaction immédiat pour l’écart entre la valeur comptable et l’actualisation
et augmenté des coûts de transaction. des flux.
Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit et
conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la la clientèle est déterminée par l’actualisation des flux futurs attendus.
valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, Le taux d’actualisation retenu est le taux de marché à la date de la
actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de clôture. Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères de
la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est la norme IAS 39, c’est le cours de cotation qui est utilisé.
pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un
La juste valeur des éléments de durée initiale de moins de un
moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des
an et des actifs à taux variable est considérée égale à la valeur
caractéristiques similaires. Les montants comptabilisés au titre des
comptable.
décotes, par le Groupe, ne sont pas significatifs au 1er janvier 2006
et au 31 décembre 2006.
V.4.2 Dépréciation sur prêts et créances
Les prêts et créances sont valorisés, ultérieurement au coût amorti,
ce qui nécessite la détermination des éléments à intégrer dans le La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation
TIE. des pertes de valeur constatées sur les prêts.
Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables Une créance est « dépréciée » si les deux conditions suivantes sont
directement liés à la mise en place des prêts. Le Groupe Banque réunies :
Populaire a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la ■ l’existence d’indices objectifs de dépréciation sur base individuelle
partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée ou sur base collective : il s’agit d’« événements déclenchants » ou
sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie
interne n’est pris en compte dans les calculs du coût amorti. et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts
Les coûts externes consistent essentiellement en commissions concernés ;
versées en externe dans le cadre de la mise en place des prêts. ■ ces événements génèrent des pertes avérées (« incurred losses »)
Ils sont essentiellement constitués des commissions versées pour sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et
apport d’affaires aux prescripteurs. la mesure de cet impact doit être fiable.
Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût Les portefeuilles d’actifs homogènes ont ainsi été constitués suivant
amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée trois axes :
des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des
■ Les risques sur encours classés dans les deux dernières classes de
garanties au taux d’intérêt effectif d’origine. Pour les actifs à court
risques et correspondant à des probabilités de défaut élevées : ces
terme (< 1 an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs.
créances, identifiées dans les systèmes de gestion par une notation
La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction
spéciale, présentent des signes objectifs de dégradation, le plus
entre intérêts et capital.
souvent la présence d’une échéance impayée. Sur ces créances de
Les mouvements de dépréciations sont enregistrés en coût du petits montants pour la plupart, la provision est calculée à partir
risque. du taux de perte attendue, déterminé selon les modèles du futur
ratio Mac Donough ;
Le référentiel IAS distingue deux types de dépréciations :
■ Les risques sur les encours en défaut dans le référentiel Bâle
■ les dépréciations individuelles ;
II mais maintenus en encours sains en réfrentiel comptable :
■ les dépréciations collectives. certaines créances ne remplissent pas les critères nécessaires à
l’application de dépréciations individuelles, mais n’en sont pas moins
Les dépréciations individuelles
considérées comme « en défaut » dans le référentiel prudentiel ;
Elles se calculent sur la base d’échéancier créance par créance dans ce cas, une dépréciation collective est calculée en appliquant
en affectant les flux futurs, déterminés selon les historiques de aux encours concernés le taux de perte attendue calculé pour les
recouvrement constatés par catégories de créances. Les garanties besoins du futur ratio McDonough, sur l’ensemble des créances
interviennent pour limiter le montant des dépréciations et lorsqu’une en portefeuille ;
garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est
■ Les risques sectoriels et géographiques déterminés selon la
plus déprécié.
combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs : la détection
Les dépréciations collectives des indices objectifs de dépréciation de ces risques résulte
d’une analyse et d’un suivi approfondi des secteurs d’activité
Les provisions collectives couvrent un risque non avéré au niveau
et des pays. Un indice objectif de dépréciation est constitué le
de la créance individuelle. Les encours, conformément à la norme
plus souvent d’une combinaison d’indicateurs d’ordre micro ou
IAS 39, sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes.
macroéconomique propres au secteur ou au pays.
La méthode utilisée par le Groupe repose en grande partie sur le
référentiel de mesure des risques mis en place dans le cadre de la Dès lors qu’un groupe homogène doit être déprécié, la dépréciation est
réforme Bâle II. déterminée sur la base des pertes attendues des encours constituant
le groupe, calculées suivant les principes de la réforme Bâle II.
La méthode de calcul utilisée dans le Groupe repose en grande
partie sur le référentiel de mesure des risques mis en place dans La mesure du risque étant effectuée dans le dispositif Bâle II sur
le cadre de la réforme Bâle II appliqué à un croisement de trois la base d’une probabilité de défaut à un an, le calcul des pertes
portefeuilles (particuliers / professionnels / corporate) et de trois attendues est adapté pour tenir compte d’une probabilité de défaut
types de risques (prédouteux / défaut non douteux / sectoriel). La à l’horizon de la maturité des crédits concernés.
ventilation par portefeuilles obéit à la segmentation préconisée dans
Il est fait appel au jugement d’expert pour adapter le résultat du calcul
le référentiel Bale II et les encours sains sont regroupés dans des
à la situation réelle des risques du Groupe Banque Populaire.
portefeuilles de risque homogènes.
Encours sains
Encours sains V.4.3.1 48 497 51 924 55 745 39 552
Dépréciations collectives (20) (16) (47) (58)
Net 48 477 51 907 55 697 39 494
Encours douteux
Encours douteux 33 52 108 109
Dépréciations individuelles (19) (28) (61) (60)
Net (1) 14 24 46 49
Total (2)
48 491 51 931 55 744 39 543
(1) Le taux de couverture des encours en défaut s’élève au 31 décembre 2006 à 57 % contre 56 % au 31 décembre 2005.
(2) Au 31 décembre 2006, la juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, s’élève à
48 889 millions d’euros.
V.4.3.1 Encours sains sur les établissements de crédit la seule différence que les titres cédés doivent être identifiés chez
le cédant puisque la contrepartie a la possibilité de les céder à son
Les encours sains sur les établissements de crédits comprennent
tour ou de les mettre en garantie. Chez le cessionnaire, la créance est
essentiellement des opérations de pensions livrées.
laissée en valeur nominale dans la catégorie « prêts et créances ». Le
Le traitement des opérations de pensions livrées en référentiel IFRS montant décaissé à l’actif est enregistré dans un compte de « Titres
est identique au traitement appliqué dans les comptes individuels, à reçus en pension livrée ».
Encours sains
Encours sains V.4.4.1 140 816 123 616 145 547 128 521
Dépréciations collectives (577) (533) (749) (691)
Dépréciation des titres (37) (34) (57) (54)
Net 140 203 123 049 144 740 127 776
Encours douteux
Encours douteux 5 089 5 010 5 782 5 626
Dépréciations individuelles (3 388) (3 445) (3 919) (3 930)
Net (1) 1 701 1 566 1 863 1 696
Total (2)
141 904 124 615 146 603 129 472
(1) Le taux de couverture des encours douteux s’élève à 67 % au 31 décembre 2006 contre 68 % au 31 décembre 2005.
(2) A u 31 décembre 2006, la juste valeur des prêts et créances sur la clientèle, déterminés selon les modalités présentées à la note V.4, s’élève à
142 612 millions d’euros.
Au 31 décembre 2006, la juste valeur des encours sains sur la ■ les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur
clientèle, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, de la valeur résiduelle sont à la charge du preneurfaculté pour
s’élève à 140 730 millions d’euros. le preneur de poursuivre la location pour un loyer sensiblement
inférieur au prix de marché ;
V.4.4.2 Opérations de location financement avec la ■ les opérations de location financement sont enregistrées pour
clientèle un montant correspondant à la valeur actualisée au taux d’intérêt
Les contrats sont classés en location financement lorsqu’ils conduisent, implicite des paiements dûs au titre du contrat, augmentée de
en substance, à transférer au preneur la quasi totalité des risques toute valeur résiduelle non garantie par une tierce partie.
et avantages inhérents à la propriété du bien loué. À défaut, ils sont
Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non
classés en location simple.
garanties font l’objet d’une révision régulière. Au 31 décembre
La norme IAS 17 relative aux contrats de location, présente 2006, la valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur s’élève
notamment cinq exemples de situation qui conduisent obligatoirement à 87 millions d’euros.
à qualifier une opération de contrat de location financement :
Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne
■ le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée
la durée de location ; du contrat (recalcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de
variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et
■ le preneur a l’option d’acheter le bien à un prix suffisamment
la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par
inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que
le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.
l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en
place du contrat ; Les dépréciations sur les opérations de location financement sont
déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les
■ la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la
prêts et créances.
durée de vie économique de l’actif ;
Les revenus des contrats de location financement correspondant au
■ à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux
montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au
s’élève au moins à la quasi totalité de la juste valeur de l’actif
poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de
loué ;
location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux
■ la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique
l’utiliser sans lui apporter de modification majeure. constant sur l’encours d’investissement net du bailleur.
Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :
peuvent conduire à un classement en location financement :
■ la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le
■ si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; et
bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins
■ la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée des
value sur le bien…) ;
coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement
par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).
31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros Immobilier Mobilier Total Immobilier Mobilier Total
Durée résiduelle
en millions d’euros Moins de 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non ventilables Total
Location financement
Investissement brut 629 1 802 1 290 0 3 721
Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 280 1 171 842 402 2 695
Produits financiers non acquis //////// //////// //////// 271 271
Loyers conditionnels comptabilisés //////// //////// //////// 0 0
Stock de provisions pour irrécouvrabilité des paiements minimaux //////// //////// //////// 0 0
Obligations
Valeur brute 2 330 2 380 6 898 5 722
Dépréciations 0 0 0 0
Obligations nettes 2 330 2 380 6 898 5 722
Autres
Valeur brute 40 1 1 26
Dépréciations 0 0 0 0
Autres nets 40 1 1 26
Total 2 370 2 380 6 899 5 748
Au 31 décembre 2006, la juste valeur des titres détenus jusqu’à l’échéance, déterminée selon les modalités présentées à la note V.4, est de
2 526 millions d’euros.
Le solde net d’impôt différé, figurant à l’actif et au passif sur la ligne actifs/passifs d’impôts différés, résulte des principales différences
suivantes :
Actif
Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros proforma
Passif
Notes 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2005 01/01/2005
en millions d’euros proforma
Part des réassureurs dans les provisions techniques 111 106 272 263
Créances nées d’opérations d’assurance directe 198 170 459 393
Créances nées d’opérations de réassurance 40 40 49 49
Primes restant à émettre 52 46 134 129
Frais d’acquisition reportés 37 27 18 20
Autres 0 27 79 6
Total 437 417 1 010 861
V.8 Immeubles de placement Le traitement comptable des immeubles de placement est identique
à celui des immobilisations corporelles (évaluation au coût diminué
Conformément à la norme IAS 40, un bien immobilier est du cumul des amortissements et des pertes de valeur) pour les
comptabilisé en immeuble de placement dès lors qu’il est détenu entités du Groupe à l’exception du sous-groupe Natixis Assurance
pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux. qui comptabilise ses immeubles représentatifs de placement en
assurance à la juste valeur avec variation en résultat.
Les conditions de comptabilisation sont identiques à celles exposées
dans le paragraphe relatif aux immobilisations corporelles (cf. note V.9), Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur
à savoir si : résiduelle venant en déduction de la base amortissable.
■ il est probable que les avantages économiques futurs associés à Les plus ou moins values de cession d’immobilisations de placement
cet actif iront à l’entreprise ; sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des
autres activités ».
■ le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.
Immeubles de placement
En juste valeur (1) 283 //////// 283 246 //////// 246 549
Au coût historique 451 (195) 256 430 (176) 255 605
Total 734 (195) 540 676 (176) 500 1 154
(1) Immeubles inclus dans les placements des filiales d’assurance. Les variations de juste valeur donnent lieu à la reconnaissance symétrique d’une provision pour
participation différée égale, en moyenne, à 92 % de l’assiette concernée.
(2) La juste valeur des immeubles de placement est obtenue en actualisant le rendement locatif de ces biens au taux de marché :
31/12/2006
en millions d’euros Valeur nette Juste valeur
Terrain NA
Façades non destructibles NA
Façades/couverture/étanchéité 20 - 40 ans
Fondations/ossatures 30 - 60 ans
Ravalement 10 - 20 ans
Équipements techniques 10 - 20 ans
Aménagements intérieurs 8 - 15 ans
Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée Conformément à la norme IAS 36, les immobilisations font l’objet
d’utilité se situe en général dans une fourchette de cinq à dix ans. d’un test de dépréciation, s’il existe des indices de dépréciations
externes (baisse de l’activité, forte hausse des taux…) ou internes
Les composants sont amor tis sur la base de leur valeur brute
(obsolescence, dégradation physique, restructuration, arrêt de
diminuée de la valeur résiduelle. La valeur résiduelle est définie
l’activité…). L’existence d’indices est appréciée à chaque arrêté
comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable
intermédiaire et annuel. Le test de dépréciation aboutit à calculer
d’utilisation. Pour le Groupe, les valeurs résiduelles des composants
la valeur recouvrable du bien, calculée comme le montant le plus
autres que les terrains et les façades non destructibles sont réputées
élevé entre la valeur vénale nette et la valeur d’utilité actualisée avec
nulles car non fiables.
un taux avant impôt.
Les immobilisations incorporelles à durée définie sont amorties
La valeur recouvrable est estimée de manière individuelle sur
selon la méthode linéaire sur leurs durées d’utilité n’excédant pas
l’immobilisation mais sans répar tition de la dépréciation par
huit ans pour les logiciels, dès qu’ils sont prêts à être mis en service.
composants.
Aucune valeur résiduelle n’est déterminée.
Les pertes de valeur sont comptabilisées au compte de résultat au
Les immobilisations à durée indéfinie ne font pas l’objet
poste « dotations aux amortissements et aux dépréciations des
d’amortissements mais de tests de dépréciation au moins annuels.
immobilisations corporelles et incorporelles ». Elles peuvent être
Les fonds de commerce acquis ne sont pas amortis mais font
reprises lorsque les conditions ont changé (par exemple disparition
l’objet de tests de dépréciation. Pour le droit au bail, il est procédé
des indices de pertes de valeur). Les pertes de valeur modifient de
à l’amor tissement linéaire sur la durée résiduelle du bail (sans
manière prospective le plan d’amortissement puisqu’elles s’imputent
prorogation) et un test de dépréciation est effectué par rapport
sur la base amortissable.
à une valeur calculée par différence actualisée entre le loyer du
marché et le loyer du bail. Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation
sont inscrites en résultat sur la ligne « gains nets sur autres actifs
Les dotations aux amortissements des immobilisations d’exploitation
immobilisés ».
sont présentées au poste de « dotations aux amortissements et
aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles Les immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats
et incorporelles » du compte de résultat consolidé. de location financement (crédit-bail preneur) sont retraitées en
consolidation à l’actif du bilan en poste « immobilisations corporelles » Ces immobilisations sont amorties sur la durée prévue pour des
lorsqu’elles sont significatives et comptabilisées, au commencement biens de même catégorie. Les actifs donnés en location simple sont
du contrat, pour un montant égal à la juste valeur ou, si celle-ci est présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles
inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.
au titre de la location.
31/12/2005 01/01/2005
Valeur Amortissements Valeur Valeur Amortissements Valeur
en millions d’euros brute et dépréciations nette brute et dépréciations nette
Diminution
Valeur brute Valeur brute et Changement Valeur brute
autres de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation cessions périmètre (1) Conversion Autres 31/12/2006
Immobilisations corporelles 3 579 3 623 360 (145) (320) (6) (28) 3 484
Immobilisations en location
financement 275 168 0 (4) (79) 0 0 86
Constructions 168 168 0 (4) (79) 0 0 86
Autres 107 0 0 0 0 0 0 0
Immobilisations en propriété 3 304 3 455 360 (141) (241) (6) (28) 3 399
Parts de SCI 91 59 2 (1) 0 0 (33) 28
Terrains et constructions 1 386 1 531 103 (33) (78) (2) 41 1 563
Autres 1 828 1 865 255 (107) (164) (3) (37) 1 808
Immobilisations
incorporelles 727 788 117 (29) (128) (3) (15) 730
Droit au bail 167 186 15 0 (9) 0 (15) 176
Logiciels 433 483 51 (22) (97) (2) 11 423
Autres 127 119 51 (7) (21) 0 (11) 132
Total 4 306 4 411 477 (174) (448) (9) (44) 4 214
(1) E
n 2006, les changements de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des immobilisations de l’ex sous-groupe Natexis Banques
Populaires, partiellement compensé par l’apport des immobilisations en provenance des filiales apportées par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.
La détermination de la valeur d’utilité a reposé principalement sur ■ taux d’actualisation : taux différenciés compris entre 8,7 % et
l’actualisation de l’estimation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils 9,6 %.
résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du
Le taux d’actualisation retenu est tiré des données boursières
pilotage du Groupe. Ces plans intègrent les synergies issues des
récentes. Il représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu
fortes complémentarités existantes entre les activités de l’ex NBP
à l’infini sur les valeurs cotées du secteur concerné, compte tenu
et les activités apportées par le GCE.
de leur valeur boursière présente, de leurs résultats prévus sur les
Les hypothèses suivantes ont été utilisées : prochaines années et d’une extrapolation à l’infini de ces derniers
sur la base d’un taux de croissance constant. Il résulte de l’addition
■ flux futurs estimés : données prévisionnelles à trois ans issues du
de trois éléments : taux sans risque (OAT dix ans), prime de risque et
plan à moyen terme du Groupe ;
bêta historique sectoriel, tous deux calculés à partir d’un échantillon
■ taux de croissance à l’infini : taux différenciés compris entre 0 % représentatif de valeurs cotées du secteur.
et 2 % ;
V.11 Dettes envers les établissements de La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit et la
crédit et la clientèle clientèle est déterminée par l’actualisation des flux futurs à décaisser.
Le taux d’actualisation retenu est le taux de marché à la date de la
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont clôture. Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères
présentées selon leur nature en prenant en compte le critère à de la norme IAS 39, le cours de cotation est utilisé.
vue/à terme. Elles sont évaluées conformément à la norme IAS 39 La juste valeur des dettes dont la durée initiale est inférieure à un an
en autres passifs financiers selon la méthode dite du coût amorti. et des dettes à taux variable correspond à la valeur comptable.
À l’initiation, ces dettes sont inscrites à la juste valeur qui correspond
pour le Groupe aux conditions de marché, ce qui a pour conséquence V.11.1 Dettes envers les établissements
qu’aucune décote ou prime initiale n’est enregistrée. L’enregistrement de crédit
initial se fait coûts de transaction inclus s’ils sont significatifs et
concernent des passifs d’échéance initiale supérieure à un an. Lors Les dépôts et emprunts de la clientèle et des établissements de
des évaluations postérieures en date d’arrêté, la méthode du coût crédit sont considérés comme émis à des conditions de marché.
amorti consiste comme dans les comptes individuels à diminuer la Par conséquent, aucune décote n’est comptabilisée. Les opérations
dette en fonction des remboursements. Les intérêts courus ou échus de pension livrée ou non livrée sont enregistrées comme dans les
sont inscrits au compte de résultat en poste « intérêts et charges comptes individuels, les titres cédés restant à l’actif du bilan du
assimilées » que les encours soient couverts ou non. cédant. Aucune sortie de bilan n’est effectuée puisque le transfert
des risques et avantages n’a pas lieu.
La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2006 s’élève à 65 954 millions d’euros.
La juste valeur des dettes envers la clientèle (cf. note V.11) au 31 décembre 2006 s’élève à 103 336 millions d’euros.
V.12 Dettes représentées par un titre de montants significatifs. Les émissions se font aux conditions de
marché sans enregistrement de décote de marché.
Les dettes représentées par un titre (bons de caisse, titres du marché
Les surcotes/décotes liées à l’écart entre la valeur d’émission et la
interbancaire…) sont ventilées selon la nature de leur support,
valeur de remboursement sont parties intégrantes à la détermination
à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « dettes
du TIE. L’étalement actuariel de la décote est un intérêt (produit
subordonnées ».
net bancaire). Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés
Ces dettes sont évaluées à la juste valeur à l’initiation, c’est-à- dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte
dire à leur prix d’émission diminué des coûts de transaction, puis de résultat.
évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt
Les dettes de titres à taux variable ont une juste valeur égale à leur
effectif (TIE).
valeur nette comptable inscrite au bilan.
Aucun produit ou charge interne n’est intégré au calcul du TIE. Pour
Les flux des emprunts et dettes de titres à taux fixe sont actualisés
le Groupe, les coûts de transaction à intégrer sont des coûts externes
en fonction de la valeur des taux fixes (hors spread) du marché en
date d’arrêté, pour une dette de même maturité résiduelle.
La juste valeur des dettes représentées par un titre, au 31 décembre 2006, s’élève à 33 182 millions d’euros.
V.13 Provisions techniques des contrats Pour l’assurance-crédit, elles comprennent une estimation du coût
d’assurance de l’ensemble des sinistres déclarés et non réglés à la clôture
de la période. Ce montant de sinistres à payer est complété
Aux fins de protéger les assurés, les entreprises d’assurance par une provision pour sinistres inconnus calculée sur une base
constituent des provisions techniques au passif de leur bilan, statistique ;
déterminées à partir de calculs statistiques envers les assurés : ■ les provisions pour participation aux bénéfices (PB)
■ l e s p rov i s i o n s m a t h é m a t i q u e s c o r respondent différés représentent la par t des produits des placements
principalement : revenant aux assurés mais non encore distribuée. Ces provisions
sont distribuables sous huit ans. Par ailleurs, en application du
■ aux provisions pour primes non acquises constatant la part principe de shadow accounting prévu par la norme IFRS 4, la
(calculée prorata temporis) des primes émises au cours de constatation des plus ou moins value latente des placements
l’exercice qui se rapporte à une période postérieure à la date représentatifs des contrats d’investissement avec participation aux
d’inventaire, bénéfices discrétionnaires donnent lieu à la comptabilisation d’une
■ aux provisions d’assurance-vie correspondant au total des participation aux bénéfices différée (environ 92 %), considérant
cotisations reçues, majoré des produits des placements distribués qu’une quote-part des réévaluations reviendront aux assurés via
aux assurés et diminué des prestations de sortie. Ces provisions la rémunération de leurs contrats ;
sont complétées par la provision de gestion destinée à faire face ■ les autres provisions techniques regroupent les provisions
aux frais de gestion futurs des contrats d’assurance vie ; pour aléas financiers et les provisions pour frais d’acquisition
■ les provisions pour sinistres correspondent pour l’assurance reportés.
vie aux capitaux dûs à la suite de la survenance d’un sinistre.
Reprises
non Variations de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation Utilisation utilisées Conversion périmètre (1) Autres 31/12/2006
Dépréciations
déduites de l’actif 4 905 4 925 1 536 (636) (1 024) (7) (704) 19 4 110
Encours sains (2) 748 (2) 796 352 0 (319) (1) (231) 0 597
Encours en défaut 3 990 3 980 1 099 (612) (599) (5) (471) 15 3 407
Autres dépréciations 166 148 86 (24) (106) 0 (1) 4 106
Provisions de passif 2 006 2 077 334 (350) (4) (8) (342) (4) 1 705
Provisions pour risques et
charges 1 876 1 922 258 (304) (4) (8) (267) (13) 1 586
Risques de
contrepartie 315 329 118 (121) (3) (5) (40) (8) 270
Risques de
dépréciation 31 26 30 (32) (1) 0 (10) 1 15
Engagements sociaux 1 142 1 144 44 (55) 0 0 (218) 8 925
Risques d’exploitation 89 117 57 (51) 0 (3) 1 (13) 108
Epargne réglementée 299 306 9 (45) 0 0 0 (1) 268
Provisions pour impôt
courant 130 156 76 (47) 0 0 (75) 9 119
Total 6 910 7 002 1 870 (986) (1 028) (14) (1 046) 15 5 815
Effet résultat (3)
144
(1) E n 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des dépréciations et des provisions de l’ex-sous-groupe Natexis
Banques Populaires, partiellement compensé par le stock de dépréciations et de provisions apporté par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.
(2) Les informations de transition, antérieurement publiées, relatives aux dépréciations collectives ont été modifiées à la suite de l’ajustement de la méthode d’évaluation
des pertes. Le montant antérieurement publié (703 millions d’euros) s’appuyait sur un calcul de pertes attendues résultant de l’application du dispositif Bâle II, et donc
utilisant des probabilités de défaut à un horizon d’un an. Les pertes attendues ont été recalculées afin d’intégrer des probabilités de défaut tenant compte de la maturité
réelle de chaque encours composant les secteurs (activités et pays) à déprécier. L’affinement de ce paramètre a conduit à augmenter le montant de provisions du bilan
d’ouverture de 45 millions d’euros, soit 30 millions d’euros net d’impôt différé en minoration des capitaux propres (soit 24 millions d’euros en part Groupe).
(3) Incidences des dépréciations et des provisions sur le compte de résultat.
Compte tenu de la présentation des états financiers, les dotations et reprises aux provisions peuvent impacter chacune des lignes du compte
de résultat. Le tableau ci-après permet de mesurer l’impact des mouvements de provisions de la période sur les principaux agrégats du compte
de résultat consolidé :
V.14.2 Provisions pour risques et charges dépenses n’est réalisée compte tenu de l’effet non significatif. Aucune
provision n’est enregistrée au titre de pertes opérationnelles futures
Les provisions de passif constituent des passifs dont l’échéance ou ou au titre de grosses réparations. Aucun passif ou actif éventuel
le montant est incertain. Leur comptabilisation est subordonnée à n’est enregistré.
l’existence d’une obligation actuelle résultant d’un événement passé
dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de À la date de mise en place et selon la norme IAS 37, une provision
ressources et dont le montant peut être estimé de manière fiable. pour risques est comptabilisée sur un engagement de financement si
un risque de perte est apparu sur la contrepartie de cet engagement
Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure (risque de défaillance au cours de la période de l’engagement).
estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation L’établissement couvre alors le risque de défaut futur, l’engagement
actuelle à la date de clôture. Ce montant est actualisé dès lors que de financement étant irrévocable.
l’effet de cette actualisation est significatif.
Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur
Les provisions sont revues à chaque date de clôture et ajustées pour les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.
refléter la meilleure estimation à cette date, aucune actualisation des
Variations de
en millions d’euros Notes 01/01/2005 31/12/2005 Augmentation Utilisation Conversion périmètre (1) Autres 31/12/2006
Risques de contrepartie 315 329 117 (124) (5) (39) (9) 270
Engagements de financement
et de garantie 138 110 44 (93) 0 48 (19) 90
Litiges clientèle 138 184 58 (15) 0 (75) 1 153
Autres provisions 39 34 16 (16) (4) (12) 9 26
Risques de dépréciation 31 26 30 (33) 0 (10) 1 15
Immobilisations financières 9 3 0 (1) 0 (2) 0 1
Promotion immobilière 1 1 0 0 0 (1) 0 0
Autres provisions 21 22 30 (32) 0 (7) 1 14
Engagements sociaux VIII.3.3 1 142 1 144 44 (55) 0 (218) 8 925
Risques d’exploitation 89 116 57 (51) (3) 1 (12) 108
Restructurations 10 10 5 (6) (1) 6 1 15
Autres provisions 79 106 52 (45) (2) (5) (13) 93
Épargne logement V.14.3 299 306 9 (44) 0 0 (1) 269
Total 1 876 1 921 258 (306) (8) (266) (13) 1 586
(1) E
n 2006, les variations de périmètre comprennent principalement l’impact de la proportionnalisation des provisions pour risques et charges de l’ex-sous-groupe
Natexis Banques Populaires, partiellement compensé par le stock de provision apporté par le Groupe Caisse d’Epargne à Natixis.
V.14.3 Provisions épargne logement Le modèle retenu au niveau du Groupe Banque Populaire procède
d’une démarche en trois étapes :
Les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont
fait l’objet d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement ■ 1re étape : modélisation d’une loi d’écoulement sur trente ans, à
dans les comptes consolidés IFRS du Groupe à compter du partir des écoulements constatés pour l’ensemble des générations
1er janvier 2005. en vie sur les cinq dernières années, intégrant une sensibilité du
comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion
L’objectif des provisions Epargne Logement est de couvrir les deux en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les
risques que porte le dispositif : taux du marché ;
■ le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé ■ 2e étape : génération de 10 000 scenarii d’écoulement à partir
inférieur aux conditions de marché ; d’un tirage aléatoire de 10 000 chemins de taux déterminés
■ le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions selon une méthode dite de Monte Carlo (procédé d’Ornstein-
désavantageuses par rapport aux conditions de marché futurs. Uhlenbeck), en appliquant un processus de diffusion avec retour à la
moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre
Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à les différents index fondée sur un historique de dix ans glissants ; le
l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant
de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du
crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan ;
de la clientèle.
■ 3e étape : le calcul de la provision finale résulte de la moyenne
des différences constatées sur chacun des scénarii entre les flux
établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté
ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé
déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des linéairement sur les vingt années suivantes.
produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe
Les risques sur Comptes Epargne Logement (CEL) sont obtenus
moyenne des taux swap fin de mois des douze derniers mois. Pour
selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation
la phase épargne, le produit équivalent retenu est indexé sur le
distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est
taux des comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau
provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable
Banque Populaire ; pour la phase crédit, les taux sont déterminés
et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de
par référence à la marge moyenne constatée au cours des trois
crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule
dernières années entre le taux cinq ans sans risque (duration
réglementaire.
moyenne des crédits mis en place) et le taux à la production des
crédits à l’habitat consentis aux conditions de marché. Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks
de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs
Seules les moins values nettes par génération de taux sont
actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place
provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin,
de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client.
chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux
Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de
relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux.
vie des prêts concernés.
V.15.1 Encours
Variation de
en millions d’euros 01/01/2005 31/12/2005 Emission (1) Remboursement (2) Conversion périmètre (4) Autres (3) 31/12/2006
V.16 Sorties des actifs et des passifs transféré si les conditions contractuelles du transfert prévoient une
faculté ou une obligation de rachat des actifs transférés, ainsi que la
perception d’une compensation financière liée à la performance de
V.16.1 Actifs destinés à être cédés l’actif transféré. Un passif financier est décomptabilisé s’il est éteint,
Les actifs destinés à être cédés sont des actifs dont la valeur annulé ou échu.
comptable sera recouvrée principalement par une vente ou un
échange contre d’autres actifs plutôt que par leur utilisation continue. ➤ Opérations de pension livrée
Le classement d’un actif ou d’un ensemble d’actifs à ce poste suppose Chez le cédant : les titres ne sont pas décomptabilisés. Le Groupe
que la vente est hautement probable dans un délai maximum d’un comptabilise un passif représentatif de l’engagement de restitution
an, et est matérialisée par l’existence d’un plan de cession. des espèces reçues (« Titres donnés en pension livrées »). Cette
Les actifs destinés à être cédés ou les actifs faisant partie d’actifs dette est un passif financier enregistré au coût amorti et non en
destinés à être cédés ne sont plus amortis. Les provisions sont juste valeur.
calculées par rapport à la valeur vénale diminuée des coûts de Chez le cessionnaire : il n’y a pas de comptabilisation des actifs
cession. reçus mais comptabilisation d’une créance sur le cédant représentative
Le résultat net dégagé sur les abandons d’activité est comptabilisé des espèces prêtées. Le montant décaissé à l’actif est enregistré dans
dans le compte de résultat de la période au poste « résultat net un compte de « Titres reçus en pension livrée ». Cette créance est
d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ». Ce résultat enregistrée en catégorie « prêts et créances ».
comprend notamment le résultat net après impôt des abandons Lors des arrêtés suivants, les titres continuent d’être évalués
d’activité et les profits ou pertes comptabilisés lors de l’évaluation chez le cédant suivant les règles à leur catégorie d’origine. Chez
des actifs ou groupes d’actifs destinés à être cédés à leur juste valeur le cessionnaire, la créance est laissée en valeur nominale dans les
diminuée des frais de cession ou lors de leur cession effective et la prêts et créances.
charge d’impôt correspondante.
➤ Opérations de prêt de titres
V.16.2 Décomptabilisation des actifs et passifs
Les prêts/emprunts de titres ne peuvent pas être assimilés à un
financiers
transfert d’actif financier au sens IAS du terme. Par conséquent, ces
Dans le cas où le Groupe n’a ni transféré ni conservé la quasi- opérations ne peuvent donner lieu à une décomptabilisation des
totalité des risques et revenus, le transfert du contrôle de l’actif titres prêtés. Les titres prêtés ne sont pas identifiés en normes IAS ;
est analysé. Si le contrôle est perdu, l’actif est décomptabilisé. Si le ils restent comptabilisés dans leur catégorie IAS d’origine et valorisés
Groupe conserve le contrôle, l’actif est maintenu à l’actif du bilan à conformément à celle-ci. Coté emprunteur, les titres empruntés ne
hauteur du niveau d’implication maintenu. En vertu du principe de sont pas comptabilisés.
« maintien d’implication », un lien est maintenu avec l’actif financier
31/12/2006
Moins de de 3 mois De 1 an à Plus de Durée
en millions d’euros À vue 3 mois à 1 an 5 ans 5 ans indéterminée Total
Emplois
Caisse et Banques Centrales 3 054 105 1 0 0 14 3 175
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 27 988 5 511 3 656 12 717 15 265 4 465 69 601
Instruments dérivés de couverture 14 33 38 123 165 27 400
Actifs financiers disponibles à la vente 1 089 1 310 1 781 2 948 7 122 7 341 21 591
Prêts et créances sur établissements de crédit 26 137 6 220 10 066 2 654 3 266 149 48 491
Prêts et créances sur la clientèle 19 824 18 302 14 545 41 205 45 284 2 745 141 904
Actifs détenus jusqu’à échéance 10 1 145 751 1 463 0 2 370
Total emplois 78 116 31 482 30 232 60 398 72 565 14 740 287 532
Ressources
Banques Centrales 25 109 95 0 0 0 229
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 24 050 1 629 2 806 10 962 10 228 136 49 812
Instruments dérivés de couverture 19 9 23 131 106 1 289
Dettes envers les établissements de crédit 28 534 11 543 13 500 6 109 6 059 14 65 760
Dettes envers la clientèle 70 862 12 643 4 311 8 538 4 789 1 683 102 827
Dettes représentées par un titre 5 796 14 814 5 182 4 264 3 015 77 33 148
Dettes subordonnées 116 83 241 1 760 3 294 140 5 634
Total ressources 129 402 40 830 26 158 31 764 27 493 2 051 257 699
31/12/2005
Moins de de 3 mois à De 1 an à Durée
en millions d’euros À vue 3 mois 1 an 5 ans Plus de 5 ans indéterminée Total
Emplois
Caisse et banques centrales 3 042 78 0 0 0 8 3 129
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2 237 10 317 4 110 5 749 3 425 7 487 33 325
Instruments dérivés de couverture 5 14 26 115 104 15 279
Actifs financiers disponibles à la vente 1 223 3 672 2 404 6 436 7 520 8 664 29 919
Prêts et créances sur établissements de crédit 26 156 4 997 9 403 14 636 493 59 55 744
Prêts et créances sur la clientèle 27 770 20 929 15 424 38 112 42 473 1 895 146 603
Actifs détenus jusqu’à échéance 14 51 26 2 500 4 308 0 6 899
Total emplois 60 446 40 058 31 394 67 550 58 323 18 128 275 899
Ressources
Banques centrales 8 378 30 0 0 0 416
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 188 921 1 084 3 403 1 071 91 6 758
Instruments dérivés de couverture 3 4 22 167 278 0 474
Dettes envers les établissements de crédit 26 520 5 744 24 694 2 472 1 836 11 61 277
Dettes envers la clientèle 71 190 12 838 8 615 6 804 3 719 1 317 104 483
Dettes représentées par un titre 2 861 37 051 4 981 2 684 1 488 24 49 090
Dettes subordonnées 125 1 534 279 2 204 2 006 257 6 404
Total ressources 100 895 58 470 39 705 17 735 10 397 1 700 228 902
La convention de terminologie « IFRS 2004 » retenue dans la présente note fait référence aux comptes de résultat du 31 décembre 2004
publiés à titre de comparatifs et établis selon le référentiel IFRS à l’exception des dispositions des normes IAS 32, 39 et IFRS 4.
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets
VI.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Ce poste enregistre les gains et pertes sur actifs/passifs à la juste valeur par résultat qu’ils soient qualifiés de transaction ou à la juste valeur par
résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments.
La ligne dérivés de couverture comprend les variations de juste valeur des dérivés, intérêts inclus, classés en couverture de juste valeur (FVH),
ainsi que la réévaluation symétrique des éléments couverts. Elle enregistre également la part « inefficace » des couvertures de flux de trésorerie
(CFH).
31/12/2004
en millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
VI.4 Gains ou pertes nets sur actifs Les titres à revenu variable classés dans la catégorie « actifs
financiers disponibles à la vente disponibles à la vente » font l’objet d’une dépréciation lorsque leur
valeur comptable est supérieure à leur valeur recouvrable.
Les gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Les pertes de valeur des titres à revenu fixe sont comptabilisées
comprennent essentiellement les résultats de cession des titres, en coût du risque.
et les pertes de valeur sur titres à revenu variable (dépréciation
durable). Ce poste enregistre également les dividendes sur titres à revenu
variable lorsque le droit du Groupe est établi.
Dividendes 92 55 114 96 76
Résultats de cession 132 242 169 386 44
Pertes de valeur des titres à revenu variable (24) (3) (25) (21) 67
Total 200 295 259 461 187
Opérations de location financement VI.5.1 179 (206) (28) 250 (270) (20)
Opérations de location simple 34 (25) 9 25 (14) 11
Immeubles de placement 243 (2) 241 132 0 132
Autres immobilisations hors exploitation 1 (3) (1) 2 (3) (1)
Sous-total activités immobilières 457 (236) 222 408 (287) 121
Dotations/reprises nettes de provisions techniques sur
contrats d’assurance (5) (708) (713) 0 (704) (705)
Autres charges et produits d’assurance VI.5.2 2 391 (1 662) 730 1 972 (1 480) 493
Sous-total assurance 2 386 (2 369) 17 1 972 (2 184) (212)
Autres produits et charges accessoires VI.5.3 347 (192) 155 389 (126) 263
Total 3 191 (2 797) 394 2 769 (2 597) 172
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Notes Produits Charges Nets Produits Charges Nets Nets
Opérations de location financement VI.5.1 241 (262) (21) 352 (372) (21) (5)
Opérations de location simple 60 (44) 16 45 (25) 20 9
Immeubles de placement 594 (6) 588 167 0 167 193
Autres immobilisations hors exploitation 3 (4) (1) 6 (5) 1 (3)
Sous-total activités immobilières 897 (315) 582 569 (403) 166 194
Dotations/reprises nettes de provisions
techniques sur contrats d’assurance (6) (1 573) (1 578) 0 (1 673) (1 673) (913)
Autres charges et produits d’assurance VI.5.2 5 269 (3 445) 1 824 4 765 (3 374) 1 391 918
Sous-total assurance 5 263 (5 017) 246 4 764 (5 046) (282) 5
Autres produits et charges accessoires VI.5.3 595 (265) 330 461 (191) 270 263
Total 6 755 (5 598) 1 157 5 794 (5 640) 154 462
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
Primes reçues sur l’activité d’assurance-vie 1 964 1 567 4 341 3 641 2 844
Primes reçues sur l’activité de prévoyance 290 306 684 871 806
Primes reçues sur l’activité d’assurance-crédit 0 0 0 0 0
Charges de prestations (1 456) (1 327) (3 144) (3 193) (2 799)
Autres produits nets (68) (54) (57) 72 68
Total 730 493 1 824 1 391 918
Activités immobilières 9 6 15 20 15
Prestations des services informatiques 33 38 64 49 43
Prestations de credit management (1)
50 43 117 125 120
Autres activités diverses 64 176 133 76 85
Total 155 263 330 270 263
(1) C
es prestations correspondent aux produits des ventes de services d’accès à l’information sur la solvabilité des entreprises, d’informations marketing et de services
de recouvrement réalisés par les filiales spécialisées de Coface.
Frais de personnel
Salaires et traitements (1 930) (1 708) (2 053) (1 886) (1 780)
dont paiements en actions (5) (3) (5) (5) (4)
Avantages de retraite et autres (236) (216) (269) (277) (265)
Charges sociales (566) (518) (650) (605) (566)
Intéressement et participation (301) (238) (310) (262) (216)
Impôts et taxes liés aux rémunérations (157) (144) (178) (168) (154)
Autres (22) 13 (20) 2 (4)
Total frais de personnel VIII.1 (3 213) (2 810) (3 479) (3 195) (2 986)
Autres charges d’exploitation
Impôts et taxes (158) (129) (186) (161) (148)
Services extérieurs (1 587) (1 540) (1 972) (1 684) (1 592)
Charges liées aux fusions (22) (6) (22) (6) (17)
Autres (49) (31) (13) (38) (62)
Total autres charges d’exploitation (1 816) (1 706) (2 193) (1 888) (1 819)
Total (5 028) (4 516) (5 673) (5 084) (4 805)
31/12/2006 proforma
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net
31/12/2005 proforma
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net
31/12/2006
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net
31/12/2005
Reprises Pertes sur créances Récupérations sur
en millions d’euros Dotations nettes non couvertes créances amorties Net
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
en millions d’euros Valeur Résultat Valeur Résultat Valeur Résultat
31/12/2004
31/12/2006 31/12/2005 IFRS 2004
Sur immobilisations Sur immobilisations
Sur titres corporelles et Sur titres corporelles et
en millions d’euros consolidés incorporelles Total consolidés incorporelles Total Total
VI.11 Impôts sur le résultat effectivement utilisés dans l’avenir en réduction de la charge
d’impôt globale. En application de ce principe, l’effet des déficits
reportables n’est pas pris en compte, de même qu’il est présumé
VI.11.1 Calcul de la charge d’impôt que l’économie future d’impôt ne pourra pas être récupérée si
La charge d’impôt de l’exercice comprend : l’entité fiscale a enregistré des pertes fiscales au cours des deux
derniers exercices. Par ailleurs, la réserve de capitalisation, constituée
■ l’impôt exigible des différentes sociétés françaises au taux de dans les comptes individuels des sociétés d’assurance, a pour effet
34,43 %, au taux en vigueur localement pour les sociétés et de différer des plus-values réalisées suite à la cession de certaines
succursales étrangères ; obligations pour compenser ultérieurement des moins-values. La
■ l’impôt différé résultant des différences temporelles existant dans fraction considérée comme ayant une forte probabilité de ne jamais
les comptes sociaux ou dû à des retraitements spécifiques de être utilisée est reclassée en capitaux propres avec constatation
consolidation entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et d’un impôt différé.
passifs du bilan, calculés selon la méthode du report variable. En revanche, la norme IAS 12 assimile ce retraitement à une
La compensation des actifs et passifs d’impôts différés se fait au sein différence temporelle, génératrice d’un impôt différé passif.
d’une même entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité Tous les décalages ont été retenus quelle que soit la date de
elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. récupération ou d’exigibilité. Le solde net d’impôt différé figure à
Le principe de prudence retenu par le Groupe consiste à ne l’actif et au passif sur la ligne actifs/passifs d’impôts différés.
pas constater d’impôts différés actifs nets qui ne pourraient être
V11.1 L’organisation de la gestion Outre la surveillance globale des risques, le Comité d’Audit et des
des risques Risques Groupe apprécie trimestriellement les risques individuels
majeurs du Groupe Banque Populaire ou de chaque établissement.
Les activités du Groupe Banque Populaire exposent celui-ci à quatre L’examen des dossiers et l’attribution d’une note peuvent être
grandes catégories de risques : délégués à la Direction des Risques de la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
■ les risques de crédit à la clientèle ;
Les décisions prises par le Comité d’Audit et des Risques Groupe
■ les risques sur activités de marché ; sont communiquées à tous les établissements du Groupe Banque
■ les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les Populaire.
activités de banque de détail ; et La division des risques est assurée par des règles externes et
■ les risques opérationnels, dont les risques de non-conformité. internes au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles
fondamentales de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe,
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97‑02 en chaque banque se dote, en fonction de ses caractéristiques propres,
vigueur sur l’exercice 2006, chaque établissement s’est doté d’une de plafonds internes le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés
organisation de gestion et de surveillance des risques indépendante par la réglementation. En 2005, un plafond unique inférieur au seuil
des unités opérationnelles. réglementaire a été institué. Il a été appliqué à compter du 30 juin
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de 2006 à tous les établissements du Groupe Banque Populaire sur
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures base consolidée.
de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans les La réforme Bâle II n’impacte pas seulement les systèmes d’évaluation
corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire et de mesure des risques. En 2005, l’adoption de la charte Groupe sur
dans les référentiels des risques de crédit, des risques de taux et de le fonctionnement de la filière de contrôle des risques de crédit a fait
liquidité et des risques opérationnels. évoluer le rôle et le positionnement des directions des Risques, des
La Direction générale de chaque établissement détermine la Engagements et du CARG. La création de nouvelles instances – Comité
politique de risques en accord avec son conseil d’administration des Risques de crédit Groupe, Comité Normes et Méthode – a été
et est responsable du contrôle permanent des risques pris, dans le mise en place en 2006 à la Banque Fédérale. Ce Comité Normes et
respect des règles fixées par le conseil d’administration de la Banque Méthodes Groupe animé par la direction des Risques de la BFBP fixe
Fédérale des Banques Populaires, notamment ayant trait au rôle du les projets de normes, méthodes et modèles (identification, mesure,
Comité d’Audit et des Risques Groupe, et par le Régulateur. organisation, outils…) présentant un caractère collectif dans le cadre
de la surveillance prudentielle des risques du Groupe Banque Populaire
Le Groupe Banque Populaire a mis en place, dès fin 2003, des sur une base consolidée, conformément à la réglementation bancaire.
systèmes de notation complets conformes aux futures exigences En raison de la constitution de Natixis, certaines compétences du
prudentielles. Ceux-ci reposent sur des méthodes homogènes au Comité Normes et méthodes Groupe ont été transférées à un Comité
sein du Groupe Banque Populaire et des applicatifs de notation Normes et Méthodes confédéral commun à la Banque Fédérale des
centralisés, dédiés aux principaux segments de clientèle. Banques Populaires et à la Caisse nationale des Caisses d’Epargne avec
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion la participation systématique de Natixis.
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité La direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques
de l’organe central du Groupe Banque Populaire. Populaires, avec celle de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne,
La surveillance des risques est exercée par les moyens centraux assure la préparation des travaux en coordination avec la direction
sur base consolidée : des Risques de Natixis pour les trois comités permanents liés
aux risques mis en place dans le cadre de la création de Natixis
■ Banques Populaires sur base consolidée ; – Normes et Méthodes, Risques, Systèmes d’information Risques –,
■ filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base qui sont présidés par les deux organes centraux.
consolidée ; L’organisation détaillée des procédures de suivi et de contrôle des
■ Crédit Maritime Mutuel sur base consolidée. risques figure dans le document « Rapport du Président sur les
procédures de contrôle interne ».
VII.2 Analyse du portefeuille de crédit Loin derrière les performances chinoises et indiennes (environ 11 %
et 8 %), les États-Unis (+ 3,3 %) affichent toutefois une croissance
L’année 2006 a marqué le retour à la croissance en Europe supérieure à celle de leurs rivaux européens et japonais.
(respectivement + 3 % et + 2,8 % pour l’UE 27 et la zone euro)
Sans surprise, l’Insee a confirmé que l’inflation française est restée très
supérieure pour la première fois depuis trois ans à celle du Japon.
mesurée en fin d’année 2006. En progressant de 0,2 % en décembre,
L’Europe profite à plein du rattrapage de l’Allemagne (vigueur de
l’indice des prix à la consommation voit ainsi son glissement annuel
l’investissement et anticipations des dépenses de consommation
atteindre désormais 1,5 %. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation
liées au relèvement de 3 points de la TVA au 1er janvier 2007). La
moyenne s’élève à 1,7 %, ce qui, dans un contexte de nette hausse du
performance de la France (+ 2 %) la situe en queue du peloton
prix des matières premières, reste particulièrement raisonnable.
des grands pays de la zone euro, principalement en raison de la
décélération enregistrée par les dépenses de consommation et Le Groupe Banque Populaire, en raison d’une forte culture de
un investissement qui augmente faiblement au regard des résultats gestion des risques et de la diversification de ses engagements tant
enregistrés dans le reste de la zone euro. sectorielle que géographique, est dans une position favorable pour
éviter des conséquences trop lourdes liées à ces incertitudes.
Les encours ont diminué d’environ 3,2 % uniquement en raison de la part de Natixis à 34,44 % au lieu de 100 %. L’impact de cette modification
se remarque particulièrement sur l’interbancaire. À périmètre comparable fin 2005, Natexis à 34,44 %, la hausse représenterait 100 % pour
l’interbancaire et 23,8 % pour les encours clientèle.
VII.2.2 Les encours douteux traduit une amélioration de la conjoncture tout en conservant une
politique constante de provisionnement très prudente.
Le coût du risque s’élève à 308 millions d’euros, en baisse de 20,9 %
à périmètre constant, dont 280 millions d’euros pour les banques Le taux de couverture des encours douteux ressort à 67 % (hors
populaires agrégées et 17 millions d’euros pour Natixis. Cette baisse provisions collectives couvrant des encours sains) au 31 décembre
2006 et témoigne de cette politique prudente de couverture.
31/12/2006 31/12/2005
Montants Montants Taux de Montants Montants Taux de
en millions d’euros bruts Dépréciations nets couverture bruts Dépréciations nets couverture
Leur analyse géographique indique qu’ils proviennent à plus de 99 % de la France pour la banque de proximité.
Concernant Natixis, la ventilation par pays des risques et des provisions indique une hausse modérée des risques en Amérique du Nord et
dans les autres pays d’Europe de l’Ouest.
Ventilation des risques et des provisions au 31 décembre 2006 du périmètre Natixis pris à 34,44 %.
VII.3 Risques de marché Concernant les modèles de marché, la direction des Risques de
Natixis valide les modèles et s’assure régulièrement que les modèles
Les risques de marchés du Groupe Banque Populaire sont utilisés sont pertinents au regard de l’évolution des marchés et des
principalement concentrés chez Natixis, filiale de la Banque Fédérale meilleures pratiques de place.
des Banques Populaires, dont le système de suivi est détaillé ci-
Dispositif de gestion des risques de marché de Natixis (périmètre
après.
de ex-Natexis Banques Populaires
VII.3.1 Organisation de la maîtrise des risques Au sein de l’ex-Natexis Banques Populaires, le département des
de marché de Natixis risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités
opérationnelles, est en charge du contrôle de deuxième niveau. À
ce titre, ces grandes attributions sont les suivantes :
➤ Organisation de la maîtrise des risques de
marché de Natixis ■ valider les principes du dispositif et les méthodes proposées par
À la création de Natixis, les activités de Marché issues des périmètres le Middle Office, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des
ex-Natexis Banques Populaires et IXIS Corporate & Investment méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations
Bank ont été juxtaposées. Elles sont réunies au sein du pôle Banque le cas échéant ;
de financement et d’investissement, dans le domaine Marchés. Les ■ effectuer le suivi des risques de marché aux différents niveaux de
principes d’organisation de la maîtrise des risques de marché en consolidation et en particulier au niveau du Groupe ;
vigueur au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank et de l’ex
Natexis Banques Populaires ont ainsi été maintenus, tout en ■ assurer le reporting global interne et externe sur les risques de
entamant un processus de rapprochement ayant pour objectif de marchés ;
mettre en place le dispositif décrit ci-dessous. La cohérence globale ■ valider les modèles développés en interne, et les modèles des
du dispositif et son évolution sont assurées par la centralisation des logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ;
principales décisions.
■ valider les diverses autorisations et limites demandées par
Le département des Risques de Marché définit les méthodologies de le domaine Marchés du pôle BFI et proposées par le middle
mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble office ;
des risques de marché du périmètre Natixis. Le dispositif de maîtrise
des risques de marché se met en place selon une architecture de ■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
délégation dont le Comité des Risques Groupe est le comité faîtier risques.
et au sein duquel le Comité des Risques de marché joue un rôle Par ailleurs, le dispositif de contrôle s’appuie également sur le
essentiel. contrôle de premier niveau, réalisé par le middle office, qui a des
Le Comité des Risques de marchés (CRM) a pour mission de fonctions opérationnelles, liées aux applicatifs qu’il administre et utilise
déterminer la politique des risques de marché de la banque et veille à quotidiennement. Ses grandes attributions sont les suivantes :
sa bonne application. Le CRM constitue l’extension opérationnelle de ■ produire et analyser quotidiennement les résultats et les risques ;
l’organe exécutif et dispose comme tel de l’ensemble de son pouvoir
de décision pour les questions relevant de son objet. Le CRM se ■ produire et analyser mensuellement les réserves ;
réunit mensuellement. Cependant, des sessions exceptionnelles ■ s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à
peuvent être organisées en tant que de besoin. Il est présidé l’élaboration des résultats et des risques ;
par un membre du directoire. Le Président du comité est le seul
décisionnaire après débat contradictoire entre les parties prenantes. ■ proposer des méthodes de calcul des réserves en s’assurant de
Il peut se faire représenter en cas d’indisponibilité. leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques
encourus ;
La politique des risques de marché déterminée par le CRM regroupe
en particulier les éléments suivants : ■ concevoir en liaison avec la direction des Risques le dispositif de
limites ainsi que les méthodes de calcul de risques ;
■ détermination et revue des limites de VaR ou de limites
opérationnelles. Cet examen sera mené à la lumière des éléments ■ suivre et notifier tout dépassement de limites de marchés.
budgétaires qui devront être fournis par les responsables front Enfin, le Contrôle Interne assume la composante opérationnelle du
office ; contrôle de deuxième niveau qui consiste à :
■ définition des délégations de validation ; ■ s’assurer de l’existence de procédures et d’en apprécier
■ revue des expositions en risque avec focus éventuel sur une classe périodiquement la per tinence notamment par rappor t aux
de risque ; activités et à la réglementation ;
■ revue des éventuels dépassements constatés et/ou non autorisés ■ mener des travaux destinés à s’assurer de la correcte exécution
sur les limites et actions mise en œuvre ou à mettre en œuvre ; des procédures ;
■ revue ex-post des décisions prises sous délégation ; ■ effectuer des recommandations sur le dispositif de maîtrise des
risques ;
■ information sur les validations de méthodologies de risques de
marché et sur les validations de modèles, ces validations se faisant ■ plus généralement, s’assurer du respect des procédures régissant
par ailleurs au cas par cas dans le cadre de comités ad hoc. la gestion et le suivi des risques de marché.
L’organisation du dispositif de maîtrise des risques s’articule autour des front offices d’IXIS Corporate & Investment Bank : Crédit,Taux,
de comités : Actions et Dérivés Actions, Structuration et Financements de projets.
Chargés du suivi d’activité au sens large, ces pôles s’appuient sur la
■ un Comité des Risques de marchés réunissant mensuellement
complémentarité des analyses risques et résultats. Ils représentent le
les responsables des différents niveaux de contrôle, ainsi que
département dans ses relations avec chaque front office et jouent,
les responsables du front office. Le comité est présidé par le
en interne, le rôle de clients et d’utilisateurs des systèmes de risques
responsable des activités de marchés. Ce comité valide les
et de résultats.
nouvelles limites, les aménagements de limites proposés, et passe
en revue les différents dépassements constatés ; Sur leur périmètre, ils sont ainsi responsables de :
■ un Comité de Suivi et d’Encadrement des risques réunissant ■ l’analyse et du contrôle des risques de marché et des reportings
trimestriellement le management ainsi que le middle office, la correspondants ;
direction des Risques et le Contrôle Interne afin de présenter
■ du suivi régulier des positions et de leurs résultats ;
les nouvelles méthodologies de mesure des risques et de lotir les
développements pour leur mise en œuvre ; ■ de la validation de second niveau des résultats de gestion produits
par le service des résultats ;
■ un Comité Nouveaux Produits permettant aux activités de
marchés de lancer de nouveaux produits dans un environnement ■ de la validation des modèles de valorisation (pricers) ;
sécurisé, après identification et analyse des différents facteurs de
■ de la détermination des politiques de provisionnement et de
risque pouvant affecter la valeur du produit. Le Comité Nouveaux
réfactions de valeurs (pour risque de liquidité, risque statistique,
Produits plénier se réunit toutes les six semaines environ et est
paramètres non couvrables, risques de modèles, etc.) ;
complété par des groupes de travail thématiques se réunissant
sur une base hebdomadaire. Ce comité examine les différents ■ du suivi des Comités Nouveaux Produits.
risques inhérents au nouveau produit et, en particulier, les risques
Ils ont également pour mission de déterminer les méthodologies de
de marchés, de contrepartie, juridiques, comptables, fiscaux et les
mesures de risque adaptées à leur filière.
risques de non-conformité.
Des tableaux de bord quotidiens et hebdomadaires, examinés par le
Jusqu’au 17 novembre 2006, le conseil d’administration de la Banque
directoire et le Comité Exécutif, matérialisent ce contrôle. En outre,
a validé le niveau des limites globales pour toutes les entités. D’autre
la situation et l’évolution des risques de marchés sont présentées de
part, l’Inspection générale de l’ex-Natexis Banques Populaires ainsi
manière hebdomadaire au Président du directoire et mensuellement
que l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Banques
au Market Risk Committee. IXIS Corporate & Investment Bank a
Populaires, sont intervenues ponctuellement dans le cadre de
été autorisé depuis 1997 à utiliser son modèle interne, Scénarisk,
missions d’audit ciblées.
au titre de la surveillance des risques de marché (risque général de
taux/actions/change et risque spécifique actions). En février 2006,
➤ Dispositif de gestion des risques de marché
l’autorisation a été étendue par la Commission bancaire au risque
d’IXIS Corporate & Investment Bank spécifique de taux et au risque de convexité.
Au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank, le dépar tement
Risques de marché, en toute indépendance par rapport aux unités VII.3.2 Méthodologie de mesure des risques
opérationnelles, définit les principes de la mesure des risques de
marché, instruit le dispositif de limites et en assure le suivi.
➤ Méthodologie de mesure des risques de Natixis
La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré À la création de Natixis, la mesure et le suivi des risques de marché
de mesure, des procédures précises et une surveillance étroite. ont été harmonisés par le recours à un outil unique de calcul :
L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du market risk Scénarisk, outil déjà en place chez IXIS Corporate & Investment Bank.
committee, présidé par le Président du directoire. Ce comité a pour Afin de suivre le respect de la limite en VaR fixée par le régulateur,
mission : la direction des Risques de Natixis produit la VaR sur Natixis qui
■ d’examiner les risques encourus ; consolide les portefeuilles inclus dans le périmètre ex Natexis
Banques Populaires (de négociation et de placement) avec ceux
■ de définir les différentes limites et les délégations afférentes ; d’IXIS Corporate & Investment Bank et d’IXIS Capital Markets NA.
■ de valider les méthodes de mesure et les procédures de suivi ; Les opérations de marché conclues sur le périmètre ex-Natexis
Banques Populaires sont intégrées à partir des sensibilités fournies
■ de veiller au bon respect des procédures risques de marché. par les systèmes de gestion front office en vigueur. À la suite des
Le market risk committee se réunit mensuellement. choix des systèmes de gestion front office cibles, le calcul de la VaR
sera affiné pour prendre en compte la convexité des positions prises
Le contrôle des risques de marché d’IXIS Corporate & Investment sur le périmètre ex-Natexis Banques Populaires.
Bank est assuré par le département Risques de marchés, qui fait
partie de la direction des Risques. Ce département définit en toute Depuis la création de Natixis, la VaR est calculée avec prise en
indépendance les principes de mesure des risques et élabore de compte des effets de compensation lorsque c’est possible, et par
façon autonome les outils correspondants. Le département en charge addition des VaR lorsque cela n’est pas le cas. Au 29 décembre 2006,
du contrôle des risques de marchés se compose de quatre pôles des calculs de VaR ont été effectués sur le périmètre de Négociation
de suivi d’activité correspondant aux principales lignes de métiers ex-Natexis Banques Populaires (hors filiales) et le portefeuille de
placement Paris. À cette date, sur ce périmètre, la VaR paramétrique
99 % un jour s’élève à 4,25 millions d’euros. Sur le périmètre ■ un indicateur de risque de change ;
Natixis Négociation, regroupant les activités de Négociation d’IXIS
■ un indicateur d’exposition aux marchés des actions ;
Corporate & Investment Bank Europe Asie et le périmètre ex-
Natexis Banques Populaires évoqué ci-dessus, la VaR paramétrique ■ des indicateurs de sensibilité à la variation de +/- 1 % des volatilités
99 % un jour s’élève à 11,55 millions d’euros. Courant 2007, la VaR implicites des marchés actions, change et taux (ces indicateurs sont
Monte Carlo consolidée sur le périmètre Natixis bénéficiera des globaux, par maturité et par strike) ;
effets de compensation au fur et à mesure de l’intégration des
■ un indicateur de la variation du delta pour une variation du sous-
opérations de marché de l’ex-Natexis Banques Populaires dans
jacent (action, taux ou change) ;
Scénarisk via l’alimentation par le serveur de positions.
■ un indicateur de sensibilité à la variation des niveaux de
S’agissant des stress tests, une revue d’ensemble du dispositif de
dividendes ;
Natixis a été réalisée. À la date de création de Natixis, les stress tests
ont été calculés dans l’outil de calcul de VaR retenu, Scénarisk : ■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread titres d’état/
swap ;
■ les stress adverses consistent à « choquer » les différents
paramètres de marché présentant des sensibilités significatives. ■ un indicateur de sensibilité à la variation du spread émetteur ;
Les chocs sont appliqués unitairement (ou par groupe homogène
■ des indicateurs de sensibilité à la variation des corrélations ;
de paramètres) et permettent d’appréhender les variations
potentielles de P&L, activité par activité. Les scénarii de risque ■ des indicateurs de loss alert mensuels et annuels.
définis chez IXIS Corporate & Investment Bank (plus de 250 au
total) seront étendus dans la période intermédiaire sur l’ensemble Parallèlement à ces indicateurs standard sur le périmètre ex-
du périmètre Natixis ; Natexis Banques Populaires, ont été mis en œuvre des calculs en
VaR jusqu’au 17 novembre 2006 (voir dispositif Natixis pour les calculs
■ les stress historiques consistent à reproduire des ensembles de de VaR depuis le 17 novembre 2006). La VaR développée au sein
variations de paramètres de marché observées sur des périodes du Groupe Natexis Banques Populaires était une VaR historique
de crises passées, sur un horizon de temps court, afin de simuler calculée avec l’outil Riskmanager de la société Riskmetrics. Elle visait
ex-post les ordres de grandeurs des variations de P&L enregistrées. à quantifier, sous des hypothèses prudentielles, les risques de pertes
Si ces jeux de stress n’ont aucun pouvoir prédictif, ils permettent potentielles encourus sur les activités de marché. La mesure a été
de juger de l’exposition du périmètre à des scenarii connus. Il définie comme suit :
n’existait pas de stress scenarii historiques en production chez
IXIS orporate & Investment Bank au 17 novembre 2006. Les stress ■ à partir d’un historique de données de un an de profondeur ;
scenarii déjà en place chez ex-Natexis Banques Populaires seront ■ l’horizon de perte potentielle est un jour ;
repris sur l’ensemble du périmètre, après complément de chocs
sur le périmètre crédit ; ■ l’intervalle de confiance retenu est de 99 %.
■ les stress théoriques, encore appelés « stress globaux », consistent Le périmètre objet de calculs en VaR était le suivant :
à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble ■ les portefeuilles de négociation et de placement de l’ex-pôle
des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de GCFM, à l’exception du portefeuille « Structurés Actions » et de
réaction d’un marché par rapport à un autre, en fonction de la la Trésorerie ;
nature d’un choc initial. Quatre stress test globaux actuellement
en place chez IXIS Corporate & Investment Bank seront étendus ■ les portefeuilles de négociation de Natexis Bleichroeder SA (jusqu’
sur l’ensemble du périmètre Natixis, une fois complétés des chocs à fin juin 2006) ;
portant sur les taux de change. ■ les por tefeuilles de négociation Natexis Commodity
Markets ; et
➤ Méthodologie de mesure des risques de
le portefeuille de placement des fonds propres de la Direction
l’ex-Natexis Banques Populaires ■
financière.
Le contrôle des risques des activités de marché de Natixis sur
son périmètre ex-Natexis Banques Populaires repose sur une Concernant les activités de l’ex-pôle GCFM, les calculs étaient
méthodologie de mesure des risques de marché encourus par réalisés quotidiennement par le middle office de cette direction
les différentes entités du Groupe. La méthodologie actuelle est et mensuellement par la direction des Risques de Natexis Banques
composée d’indicateurs standard et d’une VaR (Value at Risk). Dans le Populaires. Les calculs de VaR de Natexis Commodity Markets sont
cadre de la création de Natixis, le modèle interne d’IXIS Corporate réalisés quotidiennement par le Riskmanager local et mensuellement
& Investment Bank, fondé sur une mesure en VaR va être appliqué par la direction des Risques.
aux portefeuilles de l’ex-Natexis Banques Populaires (cf. ci-dessus). Le logiciel Riskmanager était principalement alimenté par des
Les principaux indicateurs standard utilisés sont : interfaces automatiques qui ont été développées entre les systèmes
front office/middle office et le logiciel. Ces interfaces véhiculent
■ une sensibilité à la variation des taux de +/- 1 % (indicateur global les caractéristiques liées à une opération permettant au logiciel
et indicateurs par maturité) ; une compréhension des différentes opérations. Les données de
■ un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en perte marché sont des données fournies par Riskmetrics. Elles sont issues
potentielle ; d’informations Reuters et sont soumises à un processus de data
management par la société Riskmetrics.
➤ Méthodologie de mesure des risques d’IXIS ■ définir puis suivre périodiquement les limites internes de prises
Corporate & Investment Bank de risques.
L’évaluation des risques de marché est réalisée au moyen de La politique de gestion des risques financiers de chaque Banque
différents types de mesure : Populaire s’inscrit dans le cadre du Référentiel Risques Financiers
du Groupe Banque Populaire. Il recense les règles de gestion et
■ des mesures synthétiques de VaR permettant de connaître les
de reporting adoptées au niveau du Groupe Banque Populaire en
pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un
matière de gestion de bilan. Il inclue notamment le dispositif de
degré de confiance (exemple : 99 %) et un horizon de détention
limites de risques de taux et de liquidité. Au demeurant, le Groupe
des positions (exemple : un jour) prédéfinis. Elle est élaborée et
a décidé le 26 octobre 2006 d’enrichir son dispositif de mesure par
suivie quotidiennement sur l’ensemble des activités de négociation
un nouveau référentiel de gestion actif-passif qui sans remettre en
du groupe.
cause les politiques passées avérées positives complète la mesure
Pour ce faire, le comportement joint des paramètres de marché des risques et les supports d’aide à la décision de couverture.
dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisé au moyen
d’études statistiques utilisant une période de 365 jours calendaires. VII.4.1 Le risque de taux
Il existe à l’heure actuelle plus de 3 500 axes de risques de marché
ainsi modélisés et utilisés dans le logiciel Scénarisk. Les taux d’intérêt à court terme n’ont cessé de croître en 2006 à
la suite des quatre hausses des taux directeurs de la BCE. Les taux
IXIS Corporate & Investment Bank utilise depuis fin novembre 2004 longs ont cru avec un mouvement de moindre amplitude et de
une VaR calculée par simulations numériques, au moyen d’une façon peu rectiligne.
méthodologie « Monte Carlo » qui permet de prendre en compte
les éventuelles non linéarités des portefeuilles suivant les différents Cette hausse des taux longs est a priori favorable au Groupe en
axes de risques ; vision dynamique. Mais, plus que cette hausse globale des taux
d’intérêt, l’aplatissement de la courbe est ce qui a pesé et qui risque
■ des mesures de stress-test, consistant à mesurer les per tes de peser le plus encore. Ainsi, le spread entre le taux Euribor 3 mois
éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations et le taux CMS 10, qui était en moyenne de 208 pdb en 2004, de
de marché extrêmes. Ces configurations sont élaborées à partir de 129 pdb en 2005 et de seulement 97 pdb sur les onze premiers
scénarii fondés sur des études historiques (scénarii économiques) mois de 2006 n’est plus que de 35 pdb en novembre 2006.
et de scenarii hypothétiques, spécifiques à chaque portefeuille ;
Simultanément à cette évolution défavorable de la courbe des taux,
■ des indicateurs opérationnels permettant d’encadrer l’activité, les marges commerciales sur les productions de crédits à la clientèle
en global et/ou par activité homogène, au moyen de grandeurs ont diminué au cours des trois premiers trimestres pour se redresser
plus directement observables (par exemple : montant nominal, au dernier. Les Banques ont notamment tardé à répercuter la hausse
sensibilités, stop-loss, indicateurs de diversification et d’emprise des taux d’intérêt de marché, pour des raisons commerciales, sur
sur le marché). Les limites correspondant à ces indicateurs leur tarification clientèle. Au passif, en revanche, la hausse des taux
opérationnels viennent ainsi compléter les limites de VaR et a impacté le coût du refinancement des opérations en stock d’une
de stress-tests. Elles sont déterminées en cohérence avec ces part et des nouvelles productions d’autre part.
dernières, notamment lorsqu’elles correspondent à des délégations
utilisées par le front office. C’est notamment le cas des stop-loss, qui Au total, un effet volume favorable persistant fait plus que compenser
permettent de déclencher des alertes sur des stratégies perdantes, les effets négatifs taux et spread et concourt à la progression de la
avec un niveau de finesse très élevé (limites par traders). Ces marge d’intérêt prévisionnelle.
stop-loss sont suivis en permanence et, en cas de dépassement,
occasionnent une décision du management relative aux positions ➤ Limites de risque de taux
en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.). Les limites sont fixées en pourcentage de la marge d’intérêt
prévisionnelle en bilan « dynamique » (intégrant les prévisions
commerciales) et de la capacité bénéficiaire en bilan « constant »
(bilan comptable écoulé), sur un horizon de quatre ans selon des
VII.4 Risques de taux et de liquidité
scenarii prédéfinis.
La politique de gestion des risques financiers du Groupe Banque Chaque banque a le loisir de se fixer les limites qu’elle souhaite, à
Populaire vise à : la condition de les exprimer en terme d’indicateur du Référentiel
■ définir la meilleure stratégie pour développer la marge d’intérêt Groupe.
tout en maîtrisant les risques pris ; En sensibilité de la capacité bénéficiaire du bilan constant (vision
■ vérifier la cohérence entre le développement commercial et la dite « réglementaire ») :
structure financière de la banque, tant en terme de risque de taux ■ Le calcul utilise quatre scénarios matriciels de référence (chocs
que de risque de liquidité ; instantanés) :
■ limiter l’exposition au risque de taux par la prise de couvertures ■ baisse et hausse globale des taux de marché : (+/- 200 points
adéquates ; de base (pb))
■ valider les règles d’organisation et de contrôle de la filière gestion ■ modifications de la courbe des taux : taux courts +/- 100 pb,
de bilan ; taux longs -/+ 100 pb.
La sensibilité de la capacité bénéficiaire doit respecter une double limite, ■ d’un échéancier de montants cumulés d’actifs à taux variable et
exprimée en pourcentage par rapport à la capacité bénéficiaire en valeur de swaps prêteurs taux fixe (CFH) ;
absolue : au niveau de la notion de « capacité minimale exigée ».
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux fixe et
En sensibilité de la marge d’intérêt du bilan dynamique : de swaps prêteurs taux fixe (FVH).
Le calcul utilise des scénarios prévisionnels (progressifs) dits à taux La couverture est reconnue si, pour chacune des bandes de maturité
constants, « des économistes de Natexis Banques Populaires », de ces échéanciers, le montant nominal des éléments à couvrir est
« déduits de la courbe des taux », « de baisse des taux », « de supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.
hausse des taux », et « d’inversion des taux ».
La marge d’intérêt doit être supérieure, pour chacune des quatre Tests rétrospectifs :
années étudiées à la marge d’intérêt de l’année précédente affectée Le test rétrospectif permet de s’assurer a posteriori, au minimum à
d’un coefficient multiplicateur. chaque date d’arrêté, de l’efficacité de la couverture.
Le nouveau référentiel a arrêté le 26 octobre 2006 un système de Lors de chaque test, les variations de valorisation pied de coupon des
limites homogènes pour l’ensemble des Banques et du Groupe qui instruments dérivés de couverture, depuis la date d’arrêté précédent
sera mis en application le 31 mars 2007. ou depuis la date de mise en place de la couverture, sont comparées
avec celles des éléments couverts sur la même période. Le rapport
La limite d’impasse statique est de 7 % de l’actif taux fixe pur de
de ces variations doit être compris entre 80 et 125 %. En dehors
départ de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de
de ces bornes, la relation de couverture n’est plus justifiable au sens
5 % pour le Groupe. Pour les Banques, la limite d’impasse est de 10 %
de la comptabilisation en normes IFRS.
de la troisième à la septième année glissante puis au-delà de 7 %.
Pour la réalisation de ces tests rétrospectifs, les éléments couverts
En vision dynamique pour le taux, en hausse et baisse de 100 bp
sont matérialisés par :
de l’ensemble des taux sur le scénario central, la limite de sensibilité
de la marge d’intérêt est de 5 % pour la première année et de 7 % ■ un actif ou passif hypothétique qui permet d’isoler la(les)
pour la deuxième année. La limite de sensibilité de la marge d’intérêt composante(s) de risque couver te(s), dans le cas d’une
est de 7 % pour la première année et de 10,5 % pour la deuxième couverture de juste valeur ;
année pour les banques individuellement.
■ un dérivé hypothétique représentatif de la couverture parfaite
de ces éléments couverts, dans le cas d’une couverture de flux
➤ Les opérations de couverture de trésorerie.
■ La couverture de flux de trésorerie (cash flow hedge - CFH).
La couverture de flux de trésorerie est utilisée par les entités du ➤ Les résultats
Groupe pour figer, d’une part les flux futurs d’emprunts à taux
variable (majoritairement interbancaires) et d’émissions privées ou Banques Populaires
publiques, et d’autre part les flux futurs de prêts à taux variable
(crédit commerciaux, prêts interbancaires). Risque de taux
La justification de ce type de couverture s’appuie sur les échéanciers Une augmentation de la sensibilité de la marge d’intérêt aux taux courts
des opérations à taux variable couvertes, qui peuvent tenir compte est observée en parallèle avec le maintien de celle aux taux longs.
d’hypothèses de renouvellement des actifs ou passifs concernés. En bilan dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt à des chocs
La couver ture de juste valeur (fair value hedge - FVH). La instantanés de taux courts, a cru à la hausse comme à la baisse. Ainsi,
couverture de juste valeur est utilisée par les entités du Groupe lors d’une hausse de 200 bp, la sensibilité de la marge d’intérêt de
pour la couverture d’actifs à taux fixe (titres de placement et l’ensemble des Banques Populaires est de - 13 % (contre - 4 % en
crédits) ou passifs à taux fixe (emprunts interbancaires, épargne mars 2006).
clientèle à terme, émissions privées ou publiques). La sensibilité aux taux longs a légèrement augmenté, à la hausse
■ Les tests d’efficacité comme à la baisse, sur les quatre années d’analyse. Lors d’un
aplatissement de la courbe des taux, la marge d’intérêt se dégrade
Tests prospectifs : légèrement à - 14,6 % (- 8 % en septembre 2005). Sur l’horizon de
quatre ans, les scénarios prévisionnels de hausse et d’inversion des
Pour la couverture d’un élément d’actif ou passif unitaire, le test taux sont les plus défavorables.
prospectif consiste à vérifier que les caractéristiques financières
de l’élément couver t et de l’instrument de couver ture sont En bilan constant, la sensibilité moyenne de la capacité bénéficiaire
identiques. sur les quatre années à une baisse globale des taux de 200 bp passe
de - 32 % à - 26,6 %. En cas d’évolution inversée des taux court et
Dans le cas de la couverture d’un stock d’actifs ou de passifs, le test long terme, la dégradation s’élève à - 24 % contre - 10 % lors du
prospectif passe par la construction, suivant le type de documentation dernier reporting.
retenu :
■ d’un échéancier de montants cumulés de passifs à taux variable Risque de liquidité
et de swaps emprunteurs taux fixe (CFH) ; L’impasse statique rapportée à l’actif résiduel, et telle que définie par
l’actuel référentiel des risques financiers s’est très légèrement réduite.
VIII.1 Frais de personnel les charges de retraite relatives aux régimes à cotisations définies
et que la charge annuelle relative aux régimes à prestations définies
Les frais de personnel s’élèvent à 3 479 millions d’euros comprenant :
au 31 décembre 2006, contre 3 195 millions d’euros au
■ les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;
31 décembre 2005.
■ le coût financier (effet d’actualisation) ;
Ils comprennent les salaires et traitements nets des refacturations, les
charges sociales, l’intéressement et la participation, les impôts liés aux ■ le rendement brut des actifs de couverture ;
rémunérations, les paiements sous forme d’actions, conformément à
■ l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode
la norme IFRS 2, mais aussi tous les avantages au personnel tels que
dite du corridor) et des coûts des services passés.
VIII.2 Effectifs
Les effectifs en fin d’exercice s’élèvent, en équivalent temps plein et ventilés par secteur d’activité, à :
31/12/2006 31/12/2005
en nombre proforma
VIII.3 Engagements sociaux À chaque classe d’actifs (taux, actions, monétaire, immobilier) est
affecté un rendement anticipé qui découle des prévisions macro-
En application de la norme IAS 19, le Groupe Banque Populaire économiques établies en début d’année pour l’année en cours
provisionne l’ensemble des engagements relatifs à ses passifs par le Comité Stratégique qui associe la Direction générale, les
sociaux. responsables de chaque classe d’actifs et notre économiste.
Au 31 décembre 2006, l’actif de la CARBP était composé à hauteur
VIII.3. Engagements à fin 2006 de :
Les engagements comprennent pour l’essentiel les éléments ■ 42 % en actions ;
suivants :
■ 48 % en taux ;
➤ Les compléments bancaires ■ 2 % en monétaire ;
Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire (également ■ 8 % en immobilier.
applicable au personnel de Natexis issus de l’ex-Caisse Centrale
des Banques Populaires) a été clôturé au 31 décembre 1993, ➤ Les indemnités de fin de carrière
en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993,
applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du Pour les indemnités de fin de carrière, les entités consolidées du
7 janvier 1994. Groupe couvrent, en totalité ou en partie, leurs engagements par
souscription de contrats d’assurance auprès d’Assurance Banques
L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est Populaires Vie, entreprise d’assurance du Groupe consolidée par
constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire intégration proportionnelle.
et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre
les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments La par t des engagements des établissements du Groupe non
de pensions à la charge de la sécurité sociale et des caisses ARRCO couverte par contrat d’assurance est intégralement provisionnée
et AGIRC. en consolidation.
Concernant les caisses de retraites spécifiques à Natexis Banques Un arrêté ministériel du 18 juillet 2005 est venu modifier le régime
Populaires, celle de l’ex-BFCE ainsi que celle de l’ex-Crédit National des indemnités de fin de carrière : les dépar ts à l’initiative de
font apparaître respectivement un équilibre et un faible déficit entre l’employeur avant l’âge de 65 ans ne sont plus assujettis à cotisation
les réserves de la Caisse et les engagements actualisés. Le montant des sociales. L’impact de cet arrêté est de 44 millions d’euros en 2005 ;
cotisations à verser en 2006 est prévu pour 29 millions d’euros. il est traité comme un coût des services passés avec étalement de
l’écart sur la durée résiduelle d’acquisition, déterminée par entité, ■ indemnités de retraite des mandataires sociaux. Les mandataires
des droits des bénéficiaires. sociaux bénéficient du régime collectif de retraite complémentaire,
dont relèvent l’ensemble des Directeurs généraux du Groupe
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 modifie les
Banque Populaire dans le cadre des dispositions du statut attaché
conditions de mise à la retraite avant 65 ans. Les mises à la retraite
à cette catégorie ;
postérieures au 1er janvier 2014 avant 65 ans sont assujetties à
cotisations sociales. Analysé selon IAS 19 en modfication de régime, ■ indemnités de retraite des cadres supérieurs ou assimilés du
l’étalement en résultat interviendra à compter de 2007. Groupe Banque Populaire (régime FCR). L’engagement porte
autant sur les actifs que les retraités ;
Les contrats IFC des entités du Groupe sont essentiellement adossés
au support financier « Fonds Général » d’ABP Vie dont la répartition ■ régime des Présidents des Banques Populaires. Ce régime
sur les différents actifs est la suivante : 87 % sur les obligations et mis en place en 1986 bénéficie d’un provisionnement à
les TCN à taux fixe ou révisable, 10 % sur les OPCVM actions et compter de l’exercice 2006 pour un montant de 16 millions
diversifiés et 3 % sur l’immobilier. d’euros. L’engagement porte sur les actifs et retraités de cette
population.
➤ Les médailles du travail Tous confondus, ces engagements divers sont couverts partiellement
Les avantages potentiels liés aux médailles du travail portent, d’une par des actifs investis essentiellement en produits de taux (plus de
manière générale, sur 4 catégories de médailles (20 ans, 30 ans, 80 %).
35 ans et 40 ans), distribuées en fonction du nombre d’année
d’activités, toutes entreprises confondues. VIII.3.2 Détermination et comptabilisation de la
L’engagement du Groupe au titre des médailles de travail a été provision
chiffré, sur la base de ces avantages potentiels, selon une méthode La provision pour engagements sociaux comptabilisée au titre des
prospective, analogue à celle retenue pour les indemnités de fin de engagements sociaux au bilan correspond :
carrière.
■ à la valeur actuarielle des engagements de retraites et prestations
➤ Autres engagements assimilées relatifs au personnel en activité et retraité ;
Les autres engagements relatifs aux passifs sociaux por tent, ■ minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture
essentiellement, sur les éléments suivants : des engagements ;
■ régime mutuelle pour les retraités et les préretraités : la part ■ minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :
patronale à verser aux mutuelles par certaines sociétés incluses ■ des écarts d’expérience liés aux variables démographiques,
dans le périmètre du Groupe Banque Populaire, pour les retraités
et les préretraités, est assimilée, en norme IAS 19, comme un ■ des évolutions des hypothèses actuarielles : taux d’actualisation,
avantage post emploi dont l’engagement est provisionné dans les taux de sortie, taux de progression des salaires,
comptes consolidés du Groupe ; ■ des différences constatées entre le rendement réel et le
rendement attendu des plans d’actifs de couverture.
Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :
Indemnités Garantie
Compléments Indemnités de fin Médailles retraites cadre Régime de ressources des
bancaires de carrière du travail supérieur des Présidents directeurs généraux
Les taux de sortie pour les indemnités de fin de carrières et les En application de la méthode du « corridor » retenue par le
médailles du travail sont calculés par tranche d’âge et par catégorie Groupe, la fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est
professionnelle, avec moyenne sur trois ans, le taux étant de 0 % pour inférieure au plus haut de 10 % de la valeur des engagements ou
les plus de 55 ans. Les taux d’augmentation de salaires sont calculés des fonds externes n’est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce
par catégorie professionnelle et selon la méthode de la population « corridor » est amortie sur la durée moyenne des engagements
constante avec moyenne sur trois ans. concernés sur les exercices suivants. La méthode du « corridor »
n’est pas applicable aux autres avantages long terme comme les
médailles du travail.
Le Groupe a opté pour l’imputation en réserves consolidées ■ au coût financier des engagements existant en début d’exercice
1er janvier 2004 des écarts actuariels non encore constatés, permise (charges) ;
par la norme IFRS 1.
■ au rendement attendu des placements en couverture venant en
Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et couverture des engagements ;
comptabilisés au cours de l’exercice correspondent donc :
■ à la fraction étalée du « corridor » pour les régimes concernés.
■ aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;
Le Groupe Banque Populaire recourt à des actuaires indépendants
■ aux droits liquidés sur la période (produits) ; pour la valorisation de ses principaux engagements comme le
complément de pension bancaire.
2006
Compléments Indemnités Médailles
En millions d’euros de retraite de fin de carrière du travail Autres Total
2005
Compléments Indemnités Médailles
en millions d’euros de retraite de fin de carrière du travail Autres Total
VIII.4 Plans de paiement en actions la période d’acquisition des droits par contrepartie des capitaux
propres. Ce montant est révisé à chaque date d’arrêté et ajusté
dès lors que des informations subséquentes viennent modifier les
VIII.4.1 Plans d’options de souscription d’actions premières estimations de droits acquis. La charge est alors recalculée
Le Groupe Banque Populaire attribue à certains de ses salariés des et les ajustements affectent les étalements de l’exercice en cours et
options de soucriptions d’actions. Conformément aux dispositions des exercices suivants.
de la norme IFRS 2, les options attribuées après le 7 novembre 2002 Au sein du Groupe Banque Populaire, quatre plans sont concernés
et dont les droits ne sont pas acquis à la date d’arrêté, sont évaluées par l’application de la norme IFRS 2. Ces options portent sur des
à la juste valeur à la date d’attribution des salariés. titres Natixis et sont exerçables sur une fenêtre de trois ans à l’issue
La juste valeur des options est déterminée grâce au modèle de d’une période d’indisponibilité de quatre ans.
valorisation Black & Scholes, et étalée en charges de personnel sur
Montant
Caractéristiques du plan Nombre d’options (euros)
Date Date de départ Date d’expiration En circulation Prix
Année d’attribution d’exercice des options d’exercice des options Attribuées fin 2006 d’exercice
2002 20/11/2002 11/09/2006 09/09/2009 3 297 350 1 564 670 7,247
2003 19/11/2003 11/09/2007 09/09/2010 4 068 900 3 928 600 8,325
2004 17/11/2004 17/11/2008 16/11/2011 4 277 500 4 190 000 8,910
2005 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 5 000 000 4 962 000 11,924
La charge de l’exercice 2006, enregistrée en « frais de personnel », s’élève à 5 millions d’euros contre 5 millions d’euros en 2005. En 2006,
aucun plan n’a été attribué.
Caractéristiques du plan
Prix
d’exercice
Plan Date de départ Date d’expiration Nombre
Options de souscription d’actions de Natixis numéro d’exercice des options des options (en euros) d’options
Options levées en 2006 Plan 2002 11/09/2006 09/09/2009 7,247 228 000
La norme IAS 14 prévoit la présentation d’une information sectorielle ■ les produits de financement : de la trésorerie (découverts, spots,
qui repose sur un découpage de l’entreprise par secteur d’activité et escompte commercial, lignes de crédit, garanties et cautions,
par secteur géographique, chacun d’eux étant soumis à des risques crédits documentaires), d’équipement, d’acquisition d’actif, de
et à des taux de rentabilité différents de ceux des autres secteurs. projets, du commerce international ;
Pour le Groupe Banque Populaire, le secteur d’activité constitue le
■ les produits de marchés de capitaux : taux, dérivés actions,
niveau primaire (note IX.1.1) et le secteur géographique le niveau
crédits, change, intermédiation boursière et arbitrage, matières
secondaire (note IX.1.2).
premières, et les montages de titrisation ;
L’information sectorielle et géographique porte sur des agrégats
■ les produits de flux et services : gestion des moyens de paiement,
financiers issus du bilan et du compte de résultat et rapprochés des
échanges de données informatisées, gestion des autorisations,
états financiers consolidés. L’information sectorielle est complétée
gestion des chèques, virements, cash management ;
de l’analyse, en note IX.1.3, du passage du résultat des entreprises
d’assurances et à leur traduction dans les comptes du Groupe ■ les activités de conseil : conception et mise en œuvre de
présentés au format bancaire. solutions financières innovantes pour des clients corporate et
institutionnels, conseil en fusion-acquisitions et en opérations
Afin d’appor ter une analyse per tinente et comparative de la
de haut de bilan.
performance des différents secteurs, les données relatives aux
informations sectorielles et géographiques sur le résultat sont ■ Gestion d’actifs
présentées sur des données proforma.
Les activités de gestion et de conception de produits de Natixis
ont été renforcées par l’apport des activités d’IAM Group. Celles-ci
sont assurées par une organisation fédérale d’entités autonomes
IX.1 Analyse sectorielle (sociétés de gestion spécialisées et structures spécialisées
pour la distribution) sous le contrôle d’une holding, qui assure
Le Groupe Banque Populaire est structuré en trois secteurs (ou la cohérence d’ensemble du modèle en prenant en charge les
niveaux) : fonctions de pilotage. Ces sociétés peuvent se concentrer sur
leur cœur de métier, la génération de performance, tout en
1er niveau : Les Banques Populaires agrégées
gardant la possibilité de développer une clientèle institutionnelle
Ce niveau regroupe l’ensemble des structures de banque de détail propre et en bénéficiant des autres fonctions support du pôle.
qui concourent au résultat de Natixis au travers des Certificats Nombre de celles-ci bénéficient d’une forte notoriété, telles que
Coopératifs d’Investissements (périmètre CCI ou BP agrégées CCI), Harris Associates, Loomis Sayles, IXIS AMG ou Natexis Asset
à savoir : les Banques Populaires (y compris les dividendes perçus de Management.
la Banque Fédérale des Banques Populaires), les caisses du Crédit
Ensemble, ces sociétés de gestion spécialisées permettent au
Maritime adossées aux Banques Populaires, les Sociétés de Caution
Groupe d’offrir une gamme complète d’expertises qui répondent
Mutuelle, les Sociétés par Action Simplifiée de portage de parts
à la demande de toutes les catégories de clients. L’organisation de
sociales et leurs filiales détentrices, les autres filiales propres des
la distribution autour de la plate-forme Advisors/Global Associates,
Banques Populaires détenues en direct et/ou portant des opérations
ainsi que des fonds de commerce développés historiquement par
réalisées en commun (SBE, FCC Critallys, FCC Amaren II).
les sociétés de gestion, notamment en direction des clientèles
2e niveau : La Banque de financement, d’investissement et de groupes, permet d’optimiser la couverture des différentes clientèles.
projet La distribution auprès des réseaux reste toutefois assurée en
France par les sociétés de gestion.
Ce niveau est représenté par Natixis, banque de financement,
d’investissement et de services détenu à parité par le Groupe Ce pôle bénéficie d’une présence forte aux États-Unis résultant
Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne. Il se décompose des apports d’Ixis Asset management Group.
en cinq pôles « métiers », outre la banque de détail, et un pôle
■ Capital investissement et gestion privée
« hors métiers » :
Ce pôle rassemble :
■ Banque de Financement et d’Investissement (BFI) :
■ les activités de capital investissement, développées à partir
Le pôle BFI rassemble les activités de financement et de marchés
d’une force commerciale propre tournée principalement vers
tournés vers les grandes clientèles (grandes entreprises, institutions
des petites et moyennes entreprises en général non cotées,
financières, collectivités territoriales, les banques de réseau des
consistent en des prises de participations dans des opérations
deux actionnaires de référence). Il associe l’expertise d’IXIS CIB
de capital développement (financements du haut de bilan de
sur les marchés de capitaux aux compétences de Natixis dans le
sociétés matures), capital transmission (opérations de Leverage
domaine des financements. Il dispose d’une force commerciale
Buy Out), de capital risque (sociétés jeunes et innovantes) et de
fortement intégrée qui a pour mission de promouvoir les produits
capital investissement international ;
Natixis et de développer la vente de tous produits auprès de cette
clientèle et notamment les produits du pôle qui regroupent : ■ les activités de gestion de fortune en France et au Luxembourg,
développées à partir de la clientèle des Banques Populaires
(1) L e résultat de chaque secteur rassemble les produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés y compris les transactions réalisées avec d’autres secteurs
du Groupe. Les données sont conformes à celles publiées à l’occasion de la publication des comptes du 15 mars 2007 et publiées dans le rapport de gestion
du Groupe.
en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total
en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total
Actifs à la juste valeur par le résultat 33 948 11 977 22 796 828 52 69 601
Actifs financiers disponibles à la vente 19 099 1 388 1 143 33 (74) 21 590
Prêts et créances sur établissements de
crédits 32 737 8 657 17 713 428 (11 044) 48 491
Prêts et créances sur la clientèle 125 153 7 994 8 269 185 303 141 904
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 2 342 28 (0) (0) 0 2 370
Écart d’acquisition 500 188 1 156 0 0 1 844
Autres actifs 15 304 1 694 252 68 2 189 19 506
Total actif 229 084 31 926 51 329 1 542 (8 574) 305 307
(1) L e solde et les transactions intragroupes entre les zones géographiques (IAS 14 – § 24) et les pays ne faisant pas partie des quatre zones géographiques définies,
ne sont pas ventilés par secteur géographique.
en millions d’euros France Autres pays UE Amérique du Nord Autres pays OCDE Non ventilés (1) Total
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 19 769 10 326 17 847 726 1 144 49 812
Dettes envers les établissements de crédit 48 655 13 080 14 881 540 (11 395) 65 760
Dettes envers la clientèle 90 275 5 253 6 430 153 715 102 827
Dettes représentées par un titre 23 083 688 8 935 43 399 33 148
Provisions techniques des contrats
d’assurance 13 850 533 22 5 (1) 14 408
Dettes subordonnées 4 913 250 657 15 (201) 5 634
Autres passifs 28 539 1 797 2 557 61 764 33 718
Total passif 229 084 31 926 51 329 1 542 (8 574) 305 307
(1) L e solde et les transactions intragroupes entre les zones géographiques (IAS 14 – § 24) et les pays ne faisant pas partie des quatre zones géographiques définies
ne sont pas ventilés par secteur géographique.
IX.3 Analyse du résultat des activités Produit Net Bancaire, les éléments d’assurance présentant une nature
d’assurance (proforma) bancaire (intérêts et commissions principalement) ont été reclassés
dans ces postes par homogénéisation avec les comptes bancaires
Le tableau ci-dessous permet d’opérer un passage entre les présentés. Les provisions techniques et les charges de sinistres sont
comptes individuels (ou sous consolidés pour le groupe Coface) des affectées en diminution du PNB et non en coût du risque.
entreprises d’assurance et la traduction de ces comptes individuels Au bilan, les reclassements sont peu significatifs ; l’essentiel des postes
(ou sous-consolidés pour le groupe Coface) dans les comptes spécifiques du bilan des entreprises d’assurance est présenté au poste
présentés au format bancaire ainsi que la contribution consolidée « placements des entreprises d’assurance » à l’actif et « provisions
des sociétés d’assurance au format bancaire. techniques des entreprises d’assurance » au passif. Les créances et
Les principaux reclassements concernent la différence de dettes rattachées, présentées en comptes de régularisation dans le
comptabilisation des frais généraux, imputés par destination selon le format assurance ont été reclassées sur les mêmes lignes que le
format assurances et par natures selon le format bancaire. Au niveau du principal, conformément à la présentation bancaire.
31/12/2006
Le produit net bancaire de l’activité d’assurance est, dans le référentiel IFRS, ventilé dans les différents soldes intermédiaires du format bancaire :
Note X Engagements
X.1 Engagements de garantie Dans le Groupe Natixis, l’ensemble des garanties financières émises
sont rémunérées à des conditions de marché.
Les engagements de garantie non financières donnés (ou reçus)
Ultérieurement, les garanties financières sont évaluées suivant le
correspondent à des contrats intégrant une obligation (ou un droit)
montant le plus élevé constaté entre :
de livrer (ou de recevoir) des actifs non financiers si un défaut du
débiteur intervient. ■ le montant initialement comptabilisé moins, le cas échéant, le
montant comptabilisé des amortissements enregistrés selon les
Une garantie financière non qualifiée de dérivé est un contrat
principes de la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».
qui exige de l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiques
Ces amortissements correspondent à l’étalement prorata temporis
pour rembourser l’entreprise garantie suite aux pertes qu’elle a
des commissions perçues sur la période de garantie ; et
effectivement subies en raison de la défaillance d’un débiteur de
payer les échéances contractuelles dues. L’exercice de ces droits est ■ la valeur déterminée suivant IAS 37 « provisions, passifs, et actifs
subordonné à la réalisation d’un événement futur incertain. éventuels » qui est le montant que l’entité paierait rationnellement
pour éteindre l’obligation ou pour la transférer à un tiers.
Conformément au paragraphe 43 de l’amendement aux normes
IAS 39 et IFRS 4 (publié par l’IASB en août 2005 et adopté par L’ensemble des garanties financières émises par les filiales d’assurance
l’Union européenne), les garanties financières données sont évaluées qui répondent également à la définition d’un contrat d’assurance ont
à leur juste valeur majorée éventuellement des coûts de transaction été traitées suivant les dispositions de la norme IFRS 4 « Contrats
directement imputables à l’émission des garanties. Pour des contrats d’assurance », comme le permet le paragraphe AG64 (a) de
indépendants conclus à des conditions de marché, la juste valeur l’amendement.
à l’initiation est égale en principe au montant de la ou des primes
effectivement reçues.
X.2 Engagements de financement ■ ceux qui vont se déboucler par un prêt en dessous des conditions
de marché.
Conformément à la norme IAS 39 (paragraphe 2), les engagements
Les engagements de financement donnent lieu dans le Groupe
de financement exclus du périmètre IAS 39 sont comptabilisés selon
Banque Populaire à des crédits accordés aux conditions de marché.
la norme IAS 37 « provisions, actifs et passifs éventuels ».
Les autres engagements de financement relèvent de la
Les engagements de financement entrant dans le
norme IAS 37 :
périmètre d’IAS 39 sont les suivants :
Ces engagements de financement constituent des passifs éventuels
■ engagements qualifiés de passifs financiers à la juste valeur par
et sont enregistrés conformément aux dispositions de la norme
résultat. Une entité qui a une pratique de revente ou de titrisation
IAS 37. À l’initiation, ils ne font pas l’objet d’un enregistrement au
des crédits juste après leur émission les assujettit à IAS 39, dès la
bilan. Une provision pour risques et charges, au passif du bilan, est
phase d’engagement ;
comptabilisée par la suite en cas de probabilité de défaillance de la
■ ceux qui font l’objet d’un règlement net (c’est-à-dire d’une cession) ; contrepartie sur la période d’engagement.
La valeur nominale des engagements de financement relevant de la norme IAS 37 s’élève à :
X.3 Autres engagements l’apport, un maximum cumulé de 55 % des actions d’apport entre
trois années et sept années après la réalisation de l’apport.
Acquisition de Natexis Bleichroeder Inc. Arnhold & Bleichroeder Holdings et la Banque Fédérale des Banques
Populaires ont par ailleurs signé un contrat dit de garantie (« Value
La Banque Fédérale des Banques Populaires a conclu, au cours de Protection Agreement »), stipulant qu’en cas de transfert d’actions
l’exercice 2002, un engagement de garantie portant sur les titres dans le cadre du contingent de 55 % défini ci-dessus, à un cours
émis par Natixis lors de l’acquisition de Natexis Bleichroeder Inc. inférieur à la valeur initiale des apports, soit 75,56 euros, il sera
en décembre 2002. remis, à titre gratuit, aux actionnaires d’Arnhold & Bleichroeder
Le 6 décembre 2002, Natexis Banques Populaires a réalisé une Holdings, des actions supplémentaires Natixis, actions détenues
augmentation de capital par l’émission de 1 401 082 actions et fournies par la Banque Fédérale des Banques Populaires. Cette
nouvelles réservées aux actionnaires de Natexis Bleichroeder Inc. garantie ne s’exerce que dans le cas où les actionnaires d’Arnhold
(ex Arnhold & Bleichroeder), soit 3 % du capital, en contrepartie de & Bleichroeder Holdings auraient refusé l’offre de rachat des titres
l’apport de cette société à Natexis Banques Populaires. Natixis au cours préalablement proposé, par la Banque Fédérale des
Banques Populaires. Dans ce cas, la cession des titres Natixis à un
Dans le cadre de cet apport, Arnhold & Bleichroeder Holdings, tiers ne peut se conclure à un cours inférieur au cours offert par la
l’apporteur de Natexis Bleichroeder Inc., s’est engagé à conserver Banque Fédérale des Banques Populaires.
au minimum 45 % des titres émis en rémunération de son apport
pendant une période de cinq ans minimum. Les autres actions (55 %)
Opération Natixis
pourront être cédées progressivement, sur une durée totale de sept
ans, dans le cadre de « fenêtres » et « paliers » prédéterminés : Dans le cadre du rapprochement entre Natexis Banques Populaires
un maximum de 10 % des actions d’apport entre six mois et une et IXIS CIB, la Banque Fédérale des Banques Populaires a accepté de
année après réalisation de l’apport, un maximum cumulé de 35 % contre-garantir à hauteur de 50 %, au bénéfice de la Caisse Nationale
des actions d’apport entre une année et deux années après la des Caisses d’Epargne (CNCE), les opérations conclues par IXIS CIB
réalisation de l’apport, un maximum cumulé de 45 % des actions à compter du 17 novembre 2006 et garanties par la CNCE.
d’apport entre deux années et trois années après la réalisation de
Les parties liées au Groupe Banque Populaire sont les sociétés consolidées (indépendamment de leur mode de consolidation) ainsi que ses
principaux dirigeants que sont les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central du Groupe Banque
Populaire.
Le montant de la rémunération fixe de M. Dupont est resté inchangé depuis 2000 et celui de M. Goudard depuis 2003.
Pour 2006, ils sont de :
2006
Au titre des sociétés
Au titre de la BFBP contrôlées par la BFBP
en euros Fixe Variable Fixe Variable Rémunération totale
M. Philippe Dupont 224 427 200 000 263 000 200 000 887 427
M. Michel Goudard 290 000 340 000 - - 630 000
M. Bruno Mettling (1)
290 510 330 000 - - 620 510
(1) M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1er juillet 2006.
Les indemnités de fonction et avantages en nature des mandataires et versée en 2006 s’est élevée à 209 934 euros, dont 11 024 euros
sociaux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, correspondent de jetons de présence versés à M. Dupont.
au logement et à la voiture de fonction dont bénéficie M. Dupont.
Par ailleurs, les mandataires sociaux de la Banque Fédérale des
En outre, M. Dupont perçoit une indemnité forfaitaire liée à ses
Banques Populaires bénéficient de jetons de présence au titre
fonctions de Président-Directeur général. MM. Goudard et Mettling
de leurs mandats aux conseils d’administration, aux conseils de
disposent d’une voiture de fonction et perçoivent une indemnité
surveillance et aux conseils spécialisés de sociétés contrôlées par
de logement.
la Banque Fédérale des Banques Populaires. Le montant versé au
Au titre des sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des Banques titre de l’année 2006 est de 236 620 euros, dont 11 285 euros de
Populaires, M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling ne bénéficient jetons de présence versés à M. Dupont.
d’aucune indemnité de fonction ou d’avantages en nature.
En outre :
Au titre de la Banque Fédérale des Banques Populaires, les
■ M. Goudard, en qualité de censeur au conseil d’administration
indemnités de fonction et avantages en nature (base fiscale), sont
de Natexis Banques Populaires jusqu’au 17 novembre 2006, puis,
de 62 856 euros pour M. Dupont, 46 363 euros pour M. Goudard
en qualité de membre du Comité d’audit de Natixis, a perçu, au
et 45 931 euros pour M. Mettling.
titre de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant
Il n’existe aucun prêt ou garantie consentis à des administrateurs de 16 285 euros ;
ou aux mandataires sociaux.
■ M. Mettling, en qualité de membre du conseil de surveillance
et du Comité des Rémunérations de Natixis, a perçu, au titre
XI.1.2 Jetons de présence de l’année 2006, des jetons de présence pour un montant de
La Banque Fédérale des Banques Populaires accorde, sous forme 20 000 euros.
de jetons de présence, une rémunération aux membres de son
conseil d’administration, qui ne comprend qu’une part variable liée XI.1.3 Avantages postérieurs à l’emploi
à la présence effective des membres aux conseils d’administration
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling, bénéficient, au titre des
et aux conseils spécialisés du conseil d’administration.
avantages postérieurs à l’emploi, du régime général de retraite de
Au titre de leurs mandats dans la Banque Fédérale des Banques la Sécurité sociale et des régimes complémentaires de l’ARRCO et
Populaires, la somme des jetons de présence au titre de l’année 2005 l’AGIRC. Par ailleurs, en tant que mandataires sociaux, M. Dupont
et M. Goudard bénéficient des deux régimes complémentaires par année de service dans le Groupe, et éventuellement 1/12 de la
suivants : même rémunération par année d’exercice de la fonction de directeur
général. Le montant maximum de l’indemnité est limité à 42/12 de
➤ Indemnités de retraite la rémunération annuelle.
M. Dupont, M. Goudard et M. Mettling bénéficient du régime collectif Le départ en retraite ou en préretraite donne lieu au paiement
de retraite complémentaire dont relèvent l’ensemble des Directeurs d’une indemnité égale à 1/40 de la rémunération annuelle par année
généraux du Groupe Banque Populaire dans le cadre des dispositions de service dans le Groupe Banque Populaire, plafonnée à 40/40 de
du statut attaché à cette catégorie. cette rémunération.
À ce titre, le montant cumulé de l’ensemble des pensions de
retraite versées au dirigeant ne peut excéder 60 % des revenus de XI.1.4 Options de souscription ou d’achat
la période d’activité, ces derniers étant limités à un plafond maximum d’actions consenties à chaque mandataire
de 335 000 euros. Cette garantie a été ramenée, pour les cadres social et options levées par ces derniers
dirigeants nommés après le 1er juillet 2004, à 50 %. Il n’existe pas à ce jour de plans d’options de souscription ou d’achat
Il est précisé que ce régime a été institué avant le 1er mai 2005, soit d’actions Banque Fédérale des Banques Populaires.
avant l’entrée en vigueur de la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005. En revanche, il existe un plan d’options de souscription d’actions
Ce régime s’applique à M. Dupont à la fois au titre de ses fonctions Natixis dont ils sont bénéficiaires au titre du mandat qu’ils exercent
exercées à la Banque Fédérale des Banques Populaires et au titre dans la Banque Fédérale des Banques Populaires et du mandat qu’ils
de celles exercées chez Natixis. exercent dans les sociétés contrôlées par la Banque Fédérale des
Banques Populaires.
➤ Indemnités de cessation d’activité À la création de Natixis, sur décision de l’Assemblée générale
En cas de cessation anticipée de fonction d’un mandataire social extraordinaire de Natixis du 17 novembre 2006, le nominal des
(sauf cas de faute grave), il est prévu, au niveau du Groupe Banque actions a été divisé par dix, le nombre d’options attribuées, a été
Populaire, le versement d’une indemnité égale à une année de consécutivement, multiplié par dix à cette même date.
rémunération, à laquelle s’ajoute 1/12 de la rémunération annuelle
Les options attribuées aux mandataires sociaux en vie à fin 2006 sont les suivantes :
2006
Nombre
Caractéristiques du plan d’options attribuées
Options de souscription Au titre
d’actions de Natexis Au titre du mandat
Banques Populaires Prix du dans les Nombre
consentie aux Date de départ Date d’exercice mandat sociétés Nombre d’options
mandataires sociaux d’exercice des d’expiration dans la contrôlées d’options en vie à
de la BFBP Plan numéro options des options (en euros) BFBP par la BFBP exercées (1) fin 2005
M. Philippe Dupont N°10–CA 20/11/2002 10/09/2006 09/09/2009 7,25 55 000 55 000 - 110 000
N°11–CA 10/09/2003 10/09/2007 09/09/2010 8,33 60 000 60 000 - 120 000
N°12–CA 17/11/2004 17/11/2008 16/11/2011 8,91 60 000 65 000 - 125 000
N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 70 000 70 000 - 140 000
M. Michel Goudard N°10–CA 20/11/2002 11/09/2006 11/09/2009 7,25 42 000 - - 42 000
N°11–CA 10/09/2003 10/09/2007 10/09/2010 8,33 42 000 - - 42 000
N°12–CA 17/11/2004 17/11/2008 17/11/2011 8,91 50 000 - - 50 000
N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 60 000 - - 60 000
M. Bruno Mettling (1)
N°13–CA 15/11/2005 15/11/2009 14/11/2012 11,92 50 000 - - 50 000
(1) M. Mettling est Directeur général délégué et mandataire social depuis le 1 juillet 2006.
er
Entreprises
en millions d’euros Coentreprises associées Autres
Entreprises
en millions d’euros Coentreprises associées Autres
2006
en millions d’euros Coentreprises Entreprises associées
Quote-part Quote-part
100 % Groupe 100 % Groupe
Résultat net (1) 1 697 488 1 748 142
(1) L e résultat net au 31 décembre 2006 des coentreprises est constitué principalement du résultat net des entités du Groupe Natixis, celui des entreprises associées
l’est essentiellement du résultat net des Caisses d’Epargne (+ 1 542 millions d’euros dans le résultat net à 100 % et + 123 millions d’euros dans le résultat net
Part du Groupe).
2005
en millions d’euros Coentreprises Entreprises associées
Quote-part Quote-part
100 % Groupe 100 % Groupe
Résultat net 4 2 36 9
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires des 23 juin
2004 et 6 décembre 2006, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le
31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Il nous appartient, sur la
base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Salustro Reydel
Membre de KPMG International Constantin Associés
Michel Savioz Brigitte Drême
Associé Associé
Ce rapport fait partie intégrante du rapport complet du Président sur les conditions de
préparation et d’organisation des travaux du conseil et sur les procédures de contrôle
interne.
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques mise en œuvre et de la gestion opérationnelle, par la dissociation
Populaires a approuvé le 20 novembre 2002 la Char te de des fonctions de Président et de Directeur général.
gouvernement d’entreprise des Banques Populaires et le Règlement
En complément, le conseil d’administration de la Banque Fédérale
Intérieur Cadre de leurs conseils d’administration.
des Banques Populaires a actualisé le 6 septembre 2006 la Charte
Cette charte s’impose aux Banques Populaires comme corpus de du système de contrôle interne du Groupe Banque Populaire
règles de gouvernement d’entreprise et de normes de comportement. approuvée initialement le 21 janvier 2004. Celle-ci fixe les grands
Elle détaille les responsabilités du conseil d’administration, du principes régissant le Système de Contrôle Interne. Dans chaque
Président, du Directeur général et des Comités Consultatifs qu’elle entité significative du Groupe Banque Populaire, le Système de
institue dans les Banques Populaires : Comité d’Audit (avec possibilité Contrôle Interne est organisé du premier niveau opérationnel ou
de se dédoubler avec un Comité des Comptes) et Comité des fonctionnel de l’établissement à l’échelon le plus élevé.
Rémunérations sont obligatoires ; d’autres sont laissés à l’initiative
Le Directeur général de l’établissement, en accord avec le Président,
du conseil (par exemple, un Comité du Sociétariat).
définit la structure organisationnelle. Il répartit les responsabilités
Bien avant la loi du 15 mai 2001 relative aux Nouvelles Régulations et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux
Économiques, les Banques Populaires avaient déjà optimisé l’efficacité orientations définies par le conseil d’administration, la couverture
de l’action de leurs organes d’administration et de direction en des risques, leur évaluation exhaustive et leur gestion.
séparant les fonctions de stratégie et de contrôle de celles de leur
Les acteurs internes du contrôle accès à toute l’information requise pour le bon exercice de sa
mission. Dans ce cadre, aucun secret professionnel ou domaine
Trois moyens de contrôle sont mis en œuvre : réservé ne peut lui être opposé. Un responsable supervise
l’ensemble de ces travaux d’audit.
■ premier niveau : l’autocontrôle, réalisé préalablement ou
simultanément à l’exécution des opérations, est exercé par chaque La cohérence et l’efficacité de cet ensemble de moyens sont assurées
collaborateur dans le cadre des actes qu’il exécute dans sa fonction par l’exécutif. Il rend compte de l’exercice de sa mission au Comité
ou mission professionnelle et par sa hiérarchie. Il s’agit du socle d’Audit et à l’organe délibérant.
indispensable du Système de Contrôle Interne. Il s’inscrit dans des
procédures formalisées et fait l’objet d’une matérialisation ;
Le rôle de l’organe délibérant (conseil
deuxième niveau : le contrôle permanent vérifie le respect des règles,
d’administration ou conseil de surveillance)
■
professionnelles ou propres à l’établissement ainsi que l’existence,
la permanence et la pertinence des contrôles. Conformément aux C’est l’organe délibérant qui veille à la maîtrise des principaux risques
chartes des filières de contrôle, il s’organise autour d’entités en encourus par l’établissement et s’assure de la qualité et de la fiabilité
charge du Contrôle des Risques (crédits, financiers, opérationnels) du Système de Contrôle Interne, conformément à la réglementation
et d’une entité en charge de la Conformité, ces entités pouvant prudentielle.
être rattachées à un responsable unique des contrôles permanents,
ainsi que l’autorise la réglementation. Le contrôle permanent, Il institue un Comité d’Audit et des Risques qui a pour mission
conjointement avec d’autres acteurs de l’entreprise, couvre tout d’analyser, conformément à la réglementation bancaire, sur une
à la fois des contrôles fonctionnels s’exerçant sur des matières base sociale et consolidée, les principaux enseignements de la
comme la comptabilité, les engagements et les risques, la sécurité surveillance des risques, les résultats du contrôle interne et les
des systèmes d’information, ainsi que des contrôles imposés par principales conclusions des missions d’inspection. Ce comité porte
la loi et la réglementation ; une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la
cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise
■ troisième niveau : le contrôle périodique rassemble l’Audit et/ou des risques. Il est également chargé de proposer, en tant que de
l’Inspection qui agissent par voie d’enquêtes et de missions. Il a besoin, les actions complémentaires.
Organe central en application du code monétaire et financier, la La Direction Inspection générale Groupe est directement rattachée à
Banque Fédérale des Banques Populaires veille à la cohésion du la Présidence - Direction générale. Elle assure ses missions effectives
réseau des Banques Populaires et du Crédit Maritime et prend toutes de contrôle périodique au travers de deux piliers :
mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de
■ un département est dédié à l’animation et à l’accompagnement
chaque établissement comme de l’ensemble du réseau en s’appuyant
méthodologique et technique des audits internes des établissements
sur une instance de contrôle, le Comité d’Audit et des Risques
du Groupe Banque Populaire en application de la charte d’audit
Groupe. Plus généralement, elle surveille et contrôle l’ensemble
interne du Groupe Banque Populaire. Il vise à faire converger leurs
des établissements qui composent le Groupe Banque Populaire, et
réalisations autour des best practices identifiées dans les banques.
en particulier ses filiales.
Son action en 2006 a principalement porté sur le lancement d’un
Dans le cadre de la constitution de Natixis, la Banque Fédérale chantier visant, à partir d’un référentiel méthodologique commun à
des Banques Populaires a vocation à devenir, conjointement avec la tous les services d’audit du Groupe Banque Populaire, à constituer
Caisse nationale des Caisses d’Épargne, l’organe central de Natixis. une bibliothèque de guides d’audit couvrant tous les domaines
d’une banque de détail ainsi que l’organisation et le management
de deux audits Groupe, le premier sur le contrôle du dispositif
Les acteurs internes du contrôle de lutte contre le blanchiment et le second sur l’organisation et
l’animation des plans de continuité des activités. Un « état des
Pour accomplir sa mission de surveillance centrale, le Comité d’Audit lieux » permettant d’évaluer les systèmes de contrôle interne
et des Risques Groupe s’est appuyé en 2006 sur trois Directions : est réalisé annuellement à destination du Comité d’Audit et des
la Direction de l’Inspection générale de la Banque Fédérale des Risques Groupe dans le cadre du rapport 97-02 Groupe ;
Banques Populaires, la Direction de la Conformité et la Direction
des Risques, la création au 1er janvier 2006 de ces deux dernières ■ l’Inspection générale, comprenant deux entités plus particulière
résultant de la séparation des fonctions de contrôles décidée en ment en charge de l’audit informatique et de l’audit des modèles
application de la réforme du règlement CRBF 97-02. Ces Directions quantitatifs, procède à des audits périodiques des entités du
animent les filières de contrôle du Groupe Banque Populaire, dans Groupe Banque Populaire, conformément à la char te de
le cadre des chartes approuvées par le conseil d’administration de l’Inspection générale approuvée par le conseil d’administration
la Banque Fédérale des Banques Populaires. de la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ces missions se
déroulent suivant un planning qui concilie le traitement prioritaire
des principales zones de risques identifiées par les deux autres reprises, en complément des travaux du Comité d’Audit et des
piliers, et le contrôle récurrent de l’ensemble des composantes du Risques Groupe, sur des questions relatives au contrôle interne :
Groupe Banque Populaire selon des périodicités pluriannuelles. Les
■ en janvier : examen du C ARG de décembre 2005 et
travaux réalisés couvrent l’analyse quantitative et qualitative des
notamment :
risques, ainsi que celle de la qualité des systèmes d’informations
et de contrôle interne. Plus globalement, ils s’assurent du bon ■ examen des principes d’organisation et de gestion du bilan de la
fonctionnement des entités revues. L’Inspection générale rend Banque Fédérale des Banques Populaires et des amendements
compte de ses missions à la Présidence - Direction générale du à apporter à ses limites plafonds,
Groupe Banque Populaire et ses rapports sont communiqués
■ approbation du planning des missions d’audit Groupe pour
au conseil d’administration. Le suivi de ses recommandations fait
2006,
l’objet d’un reporting au Comité d’Audit et des Risques Groupe.
Depuis le 17 novembre 2006, l’audit périodique de Natixis et de ■ actualisation du référentiel des risques de crédit du
ses filiales est assuré conjointement avec l’inspection de la Caisse Groupe Banque Populaire,
Nationale des Caisses d’Épargne.
■ détermination de la composition du Comité des Risques de
La charte de la Conformité adoptée par le conseil d’administration Crédit du Groupe et du Comité Normes et Méthodes ;
de la Banque Fédérale des Banques Populaires en 2005 organise
■ en février :
la création d’une filière « Conformité » à l’échelle du Groupe
Banque Populaire. Celle-ci se structure autour de la Direction ■ approbation du dispositif de pilotage du projet Bâle II -
de la Conformité de la Banque Fédérale des Banques Populaires, Pertes ;
rattachée à la Direction Juridique et Conformité, dépendant elle-
même directement de la Présidence - Direction générale. ■ en avril, examen du CARG de mars 2006 et notamment :
La Direction des Risques, directement rattachée à la Direction ■ examen de la réponse à la lettre de suite de la Commission
générale, n’est pas impliquée dans la décision commerciale. Elle Bancaire sur la gestion de bilan dans le Groupe Banque Populaire
a en charge l’animation de la filière Risques du Groupe Banque et approbation des amendements apportés au référentiel des
Populaire en application de la charte du contrôle permanent des risques financiers du Groupe Banque Populaire et du plan
risques définie en 2005. À ce titre, elle assure l’harmonisation des d’action 2006 du Groupe Banque Populaire en matière de
règles Groupe au moyen de référentiels et le déploiement de gestion de bilan,
méthodes et d’outils adaptés de contrôle des risques ainsi qu’une ■ examen d’un rapport d’audit Groupe sur le dispositif de lutte
mission de surveillance permanente des risques prévus par le contre le blanchiment ;
CRBF 97-02 : crédits/contrepar tie, taux, liquidité, et risques
opérationnels du Groupe Banque Populaire. Elle supervise par ■ en septembre, examen du CARG de juin 2006 et notamment :
ailleurs l’organisation du chantier Bâle II pour le Groupe Banque ■ examen des rapports annuels sur le contrôle interne de la
Populaire et gère la base risques du Groupe Banque Populaire et les Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque
moteurs nécessaires à la notation de l’ensemble des engagements Populaire,
du Groupe Banque Populaire.
■ approbation de l’actualisation de la charte du contrôle interne
Groupe et de la charte de l’Inspection générale de la Banque
Le rôle du conseil d’administration de la Fédérale des Banques Populaires,
Banque Fédérale des Banques Populaires ■ approbation des règles de fonctionnement du Comité des
Risques de Crédit du Groupe ;
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
Populaires veille à la maîtrise des principaux risques encourus par ■ en décembre , examen du C ARG d’octobre 2006 et
le Groupe Banque Populaire sur base consolidée et s’assure de la notamment :
qualité et de la fiabilité du système de contrôle interne. ■ approbation d’un nouveau référentiel de gestion actif-passif du
Le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Groupe Banque Populaire,
Populaires, ainsi que le Comité d’Audit et des Risques Groupe qui le ■ approbation du plan de missions d’audit Groupe 2007.
relaie dans cette tâche, ont continué à porter une attention soutenue
en 2006 au dispositif de contrôle interne mis en œuvre au sein de
la Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe Banque Les sujets traités dans les réunions plénières
Populaire afin de maîtriser l’ensemble des risques liés aux activités du Comité d’Audit et des Risques Groupe
exercées, quelles qu’en soient les sources. Au cours de l’année 2006, le CARG s’est réuni à six reprises :
■ quatre fois au titre du Groupe Banque Populaire :
Les délibérations du conseil ayant traité ■ en mars, pour approuver le rappor t du Président sur les
des questions relatives au contrôle procédures de contrôle interne du Groupe Banque Populaire
au titre de 2005, procéder à l’examen des risques de bilan du
Durant l’année 2006, le conseil d’administration de la Banque Groupe Banque Populaire et proposer des amendements au
Fédérale des Banques Populaires a été amené à statuer à plusieurs référentiel des risques financiers du Groupe Banque Populaire
ainsi qu’une réflexion sur le plan d’action à suivre en matière ■ en décembre, pour examiner les conclusions du rapport d’audit
de gestion de bilan, procéder à l’examen d’un rapport de la transversal sur le processus d’homologation du ratio de solvabilité
Commission Bancaire et analyser les conclusions de la mission Bâle II – CAD III, celles du rapport d’audit Groupe sur les Plans
d’audit Groupe sur le dispositif de lutte contre le blanchiment, de Continuité des Activités ainsi que celles d’une mission d’audit
comptable, examiner le choix du nouvel outil de gestion Actif
■ en juin, pour examiner les rapports annuels sur le contrôle
Passif du Groupe Banque Populaire et analyser le Rapport annuel
interne Groupe et sur le respect de la réglementation AMF,
sur les risques de crédit du Groupe Banque Populaire ainsi que
proposer l’actualisation de la charte du contrôle interne Groupe,
les modalités de fonctionnement des comités confédéraux
définir les règles de fonctionnement du Comité des Risques de
Caisse nationale des Caisses d’Épargne – Banque Fédérale des
Crédit Groupe et analyser l’impact des évolutions réglementaires
Banques Populaires et l’actualisation du fonctionnement des
en matière de conformité et le rôle dévolu à la filière Conformité
Comités Risques de Crédit Groupe et Normes et Méthodes
du Groupe Banque Populaire,
Groupe du fait de la création de Natixis ;
■ en octobre, pour proposer un nouveau référentiel de gestion
■ deux fois au titre de la Banque Fédérale des Banques
Actif-Passif Groupe et de limites de risques de bilan, analyser
Populaires :
les résultats de l’enquête de l’AMF sur l’offre à prix ouverts
EDF, examiner un premier bilan sur les risques avérés de non- ■ en juin, pour examiner le rapport annuel sur le contrôle interne
conformité, examiner l’organisation du système de contrôle et analyser les risques financiers de la banque Fédérale des
interne de Natixis et les modalités du contrôle conjoint par la Banques Populaires,
Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et la Banque Fédérale
■ en décembre, pour faire le point sur l’état d’avancement de
des Banques Populaires ainsi que l’impact de cette opération sur
l’adaptation de la cartographie des risques opérationnels de la
les outils de notation Bâle II et proposer le planning des missions
Banque Fédérale des Banques Populaires aux normes du Groupe
d’audit Groupe pour 2007,
Banque Populaire, analyser les propositions de nouvelles limites
de risques de bilan.
Les activités du Groupe Banque Populaire, appréciées sur une base de prise de décision qui leur sont propres, et qui s’insèrent dans le
consolidée et sous-consolidée, exposent celui-ci à cinq grandes corpus des règles édictées au niveau du Groupe Banque Populaire
catégories de risques : (référentiel des risques de crédit mis à jour en janvier 2006,
référentiel des risques de taux et de liquidité mis à jour en avril 2006
■ les risques de crédit à la clientèle ;
et référentiel des risques opérationnels en novembre 2005).
■ les risques sur activités de marché ;
Par ailleurs, un comité Normes et Méthodes Groupe donne un
■ les risques globaux de taux, change et liquidité induits par les avis sur les projets de normes, méthodes et modèles (identification,
activités de banque de détail ; mesure, organisation, outils…) présentant un caractère collectif
dans le cadre de la surveillance prudentielle des risques du Groupe
■ les risques opérationnels, au sens strict ;
Banque Populaire sur une base consolidée, conformément à la
■ et les risques de non-conformité. réglementation bancaire.
Conformément aux dispositions du règlement CRBF 97-02, chaque En raison de la constitution de Natixis, certaines compétences du
établissement doit se doter d’une organisation de gestion et de comité Normes et Méthodes Groupe ont été transférées à un comité
surveillance des risques indépendante des unités opérationnelles. Normes et Méthodes confédéral commun à la Banque Fédérale des
Banques Populaires et à la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
Les établissements exercent leur activité dans le cadre de dispositifs de
avec la participation systématique de Natixis, décrit ci-après.
gestion des délégations des limites d’engagements et de procédures
■ une mission de prévention des risques de crédit ; ■ Pour les crédits aux entreprises, le dispositif est fondé sur des
évaluations quantitatives et qualitatives de la solvabilité de la
■ une mission de contribution à la politique de crédit ; contrepartie et s’appuie sur l’expertise des acteurs, commerciaux
■ une mission de surveillance permanente des risques de crédit. et représentants des risques, étant entendu que ceux-ci ont le
dernier mot. L’échelle de notes de contrepartie comprend seize
Son responsable rend compte de son action aux organes exécutifs niveaux, hors défaut.
et délibérant ainsi qu’aux instances ad-hoc.
■ Pour les professionnels et les par ticuliers, les systèmes font
appel aux techniques statistiques et prennent en compte deux
paramètres essentiels : la note de la contrepartie et le taux de
perte de la transaction. Les échelles de notation comprennent Banque Populaire ainsi que les engagements por tés sur les
dix niveaux, hors défaut. mandataires sociaux, jouant ainsi un rôle dans la prévention des
conflits d’intérêts.
■ Pour les contreparties financières, les banques s’appuient sur
la Banque Fédérale des Banques Populaires qui sélectionne les ■ Le CRCG est composé de quatre membres nommés pour un an
contreparties autorisées en fonction des notes des agences de par le conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques
notation. Un nouveau système de notation a été déployé dans le Populaires sur proposition du Président, à l’issue de l’assemblée
cadre de la réforme de Bâle II. générale.
Ce dispositif de notation est susceptible d’adaptation en 2007 dans ■ Le Président du CRCG est choisi au sein du bureau parmi les
le cadre de la constitution de Natixis. Présidents. Son suppléant peut être choisi hors le bureau. Deux
Directeurs généraux sont choisis au sein du conseil d’administration,
➤ Division des risques hors le bureau, et un Directeur général de Banque Populaire
est choisi en dehors du conseil d’administration. Les décisions
La division des risques est assurée par des règles externes et
supposent deux voix minimum.
internes au Groupe Banque Populaire. Elle fait partie des règles
fondamentales de gestion des risques. Selon le référentiel Groupe, L’examen des dossiers et l’attribution d’une note peuvent être
chaque banque se dote, en fonction de ses caractéristiques propres, délégués à la Direction des Risques de la Banque Fédérale des
de plafonds internes le plus souvent inférieurs aux seuils autorisés Banques Populaires.
par la réglementation. En 2005, un plafond unique inférieur au seuil
Les décisions prises par le Comité des Risques de Crédit Groupe
réglementaire a été institué et a été appliqué à compter du 30 juin
sont communiquées à tous les établissements du Groupe Banque
2006 à tous les établissements du Groupe Banque Populaire sur
Populaire.
base consolidée.
Pour les risques interbancaires, la Banque Fédérale des Banques
Les instances de reporting et de contrôle Populaires recense les limites que les établissements se sont fixées et
du risque de crédit du Groupe Banque Populaire les encours par contrepartie. La Direction des Risques de la Banque
Fédérale des Banques Populaires surveille le niveau de risques porté
L’évaluation des politiques de risques et des procédures de gestion sur chaque contrepartie en fonction d’une limite d’intervention qui
selon des principes et critères communs est, elle, de la responsabilité est fonction des caractéristiques financières de la contrepartie et
de la Banque Fédérale des Banques Populaires. La surveillance des du poids des engagements du Groupe Banque Populaire dans les
risques est exercée par les moyens centraux sur base consolidée : concours totaux accordés à celle-ci.
■ Banques Populaires sur base consolidée ; Toute différence d’appréciation sur les niveaux de risques du Groupe
■ filiales de la Banque Fédérale des Banques Populaires sur base Banque Populaire ou d’un établissement est portée à la connaissance
consolidée ; du Comité des Risques de Crédit Groupe mensuel pour arbitrage.
■ Natixis sur base consolidée depuis le 17 novembre 2006. En raison de la constitution de Natixis, les compétences du Comité
des Risques de Crédit Groupe relatives à Natixis ont été transférées
Afin d’assurer cette évaluation, le Comité des Risques de Crédit au Comité des Risques confédéral commun à la Banque Fédérale des
Groupe (CRCG) a pris en 2006 le relais du Comité d’Audit et des Banques Populaires et à la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
Risques Groupe mensuel dans ses attributions de surveillance sur avec la participation systématique de Natixis, décrit ci-après.
base consolidée des risques de contrepartie du Groupe Banque
Populaire. La Direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques
Populaires dispose d’un système d’information permettant le
■ Le CRCG tient une séance mensuelle pour noter les principaux recensement de l’ensemble des risques du Groupe Banque Populaire
risques de contreparties portés par chaque établissement du dans le cadre de la réglementation Bâle II – CAD III.
Groupe Banque Populaire sur base consolidée ou par le Groupe
Les risques de marché du Groupe Banque Populaire, appréciés À la création de Natixis, le 17 novembre 2006, les principes
sur base consolidée, sont principalement concentrés chez Natixis, d’organisation de la gestion des risques de marché en vigueur au
établissement soumis au contrôle conjoint de la part des deux sein d’IXIS CIB et de Natixis, ont été maintenus, tout en entamant
groupes actionnaires et futurs organes centraux, la Banque Fédérale un processus de rapprochement. De même, les plafonds de risques
des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, de marché existants dans les différentes entités composant Natixis
dont le système de suivi est détaillé ci-après. ont été confirmés. La cohérence globale du dispositif et son évolution
sont assurées par la centralisation des principales décisions.
Les principaux risques de marché de Natixis sont générés par le pôle
Marchés de la BFI de l‘ex-Natexis Banques Populaires (maison-mère Natixis a retenu le modèle interne Scénarisk d’IXIS CIB, fondé sur
et filiales spécialisées) et par sa filiale IXIS CIB. une mesure en VaR et validé par la Commission bancaire. L’outil
Scénarisk, actuellement déployé sur le périmètre IXIS CIB est Un reporting global des risques est diffusé aux membres du directoire
désormais aussi alimenté pour couvrir le périmètre de l’ex-Natexis et aux responsables de métiers front-office.
Banques Populaires afin de permettre un calcul de VaR consolidé.
La Direction des Risques vérifie quotidiennement que les limites
À la suite des choix des systèmes de gestion Front Office cibles, le
sont respectées. Une procédure organise le suivi des éventuels
calcul de la VaR sera affiné pour prendre en compte la convexité des
dépassements.
positions apportées par l’ex-Natexis Banques Populaires.
Les instances de reportage et de contrôle du défaillance attribuable à des processus ou procédures, personnels,
risque de taux et de liquidité du Groupe Banque systèmes internes ou à des événements extérieurs. Une cartographie
Populaire de ces risques cohérente avec cette définition a été menée par
le Groupe Banque Populaire qui regroupe ces risques en quatre
La Banque Fédérale des Banques Populaires fixe les hypothèses grandes catégories : Systèmes et processus, Fraude et risques
des différents scenarii et s’assure que la sensibilité des résultats des externes, Juridiques et déontologiques, Stratégiques.
Banques Populaires aux variations de taux est compatible avec la
capacité bénéficiaire de chaque banque. Les travaux de cartographie des risques et de collecte des pertes
menés dans le cadre du chantier Bâle II dotent désormais la Banque
La Direction des Risques de la Banque Fédérale des Banques Fédérale des Banques Populaires d’une vision centralisée sur l’ampleur
Populaires a constitué un système d’informations permettant le de ces risques. Les pertes du Groupe Banque Populaire liées à des
recensement de l’ensemble des risques de taux et de liquidité des risques opérationnels sont enregistrées dans une base de données
Banques Populaires sur des bases homogènes, ce qui permet au commune et font l’objet d’un rapport trimestriel.
Comité d’Audit et des Risques Groupe d’assurer une surveillance
globale et de proposer au conseil d’administration toute décision Ce dispositif est susceptible d’adaptation dans le cadre de la
de nature prudentielle. constitution de Natixis.
Ce dispositif évoluera en 2007 avec le déploiement d’un nouvel outil Les Plans de Continuité des Activités sont entrés en phase de
de mesure et pour tenir compte de la constitution de Natixis. maintien en condition opérationnelle et de test. L’outillage destiné à
en faciliter la gestion a été engagé et la Banque Fédérale des Banques
Populaires a participé de manière étroite aux groupes de travail mis
Les risques opérationnels en place par la Banque de France et la Fédération bancaire française
en vue d’assurer la résilience de la Place en cas de sinistre majeur.
L’entrée en vigueur au 1er janvier 2008 du nouveau ratio de solvabilité approfondi des actions entreprises à la suite de la précédente
international des banques, dit ratio Bâle II – CAD III, figure parmi les mission d’audit conduite en 2005 sur le dispositif en place couvrant
dossiers stratégiques majeurs du Groupe Banque Populaire. Lancé l’ensemble des entités du Groupe Banque Populaire, en préparation
en 2000 et piloté au plus haut niveau du Groupe Banque Populaire, à une homologation par le Régulateur.
ce vaste projet qui concerne l’ensemble des métiers, associe toutes
Ce dispositif fondé sur des méthodologies homogènes et des
les banques et les centres informatiques au sein d’un projet fédéral
systèmes communs, décidé par le conseil d’administration de la
et mobilise de nombreux collaborateurs. L’Inspection générale de
Banque Fédérale des Banques Populaires, a été mis en œuvre
la Banque Fédérale des Banques Populaires a procédé en 2006,
largement sur les grandes classes d’actifs dès fin 2003. Il se poursuit
en collaboration avec les audits internes des banques, à un audit
par la mise en place des dispositifs de pilotage harmonisés et, s’agissant
des risques opérationnels, de la rénovation et de la généralisation le Groupe Banque Populaire (revu en novembre 2006) dans le
des outils de cartographie et de mesure des risques. cadre de leur établissement ;
Par ailleurs, comme indiqué précédemment, ce dispositif est ■ assurer un contrôle de second niveau sur les activités du réseau
susceptible d’adaptation dans le cadre de la constitution de Natixis. À commercial et des back-offices ;
cet effet, des instances confédérales de suivi des Risques, des normes
■ pour ce faire, surveiller les opérations de la clientèle et les flux
et méthodes Risques ainsi que des systèmes d’information Risques
internationaux par la mise en œuvre et l’exploitation de requêtes
ont été créées fin 2006, regroupant la Caisse Nationale des Caisses
informatiques ainsi que l’utilisation d’un progiciel de filtrage
d’Épargne et la Banque Fédérale des Banques Populaires avec la
spécialisé.
participation systématique de Natixis. Elles sont décrites ci-après.
Rapports annuels à l’AMF de confidentialité qui s’imposent, une fois par trimestre, les alertes
qu’ils ont enregistrées dans le cadre de cette procédure.
Le Dépar tement coordonne les Banques Populaires dans la
préparation de l’établissement des rapports annuels des RCSI auprès
de l’Autorité des Marchés Financiers, ainsi que le rapport spécial, Procédures Nouveaux Produits
dédié cette année aux relations contractuelles entretenues par les Une procédure d’adoption des nouveaux produits Groupe,
PSI dans le cadre de leur activité. répondant aux obligations du règlement 97-02, est également en
place, définie en concertation avec la direction du Développement.
Respect de la réglementation et préparation des Cette procédure concerne les nouveaux produits commercialisés
évolutions par plus d’un établissement du sein du Groupe Banque Populaire et
règle le fonctionnement du comité Nouveaux produits du Groupe
Il coordonne les travaux du Groupe Banque Populaire pour assurer Banque Populaire, qui se réunit en moyenne tous les deux mois.
la qualité de ses réponses dans le cadre des grandes opérations Chaque produit nouveau présenté à ce comité fait l’objet d’un avis
financières réalisées. En 2006, en étroite coopération avec la direction de conformité. Par ailleurs le Directeur Juridique et Conformité (ou
du Développement, le Département a décliné, au sein notamment son représentant) est membre de droit de ce comité.
d’un guide des bonnes pratiques, les principes déontologiques qui
doivent guider l’action commerciale. Les nouveaux produits commercialisés par une seule Banque Populaire
relèvent du Comité Nouveaux Produits de cet établissement, selon un
Aux côtés de Natixis et de sa filiale spécialisée Natexis Bleichroeder, cadre procédural défini en concertation avec les établissements.
et dans le fil des travaux de Place, le Département prend une part
active à la préparation des évolutions techniques et structurelles liées Chaque Banque Populaire communique à la Banque Fédérale des
aux évolutions réglementaires en cours. Il en rend compte de façon Banques Populaires les comptes rendus des réunions de son Comité
régulière aux Banques Populaires pour leur permettre d’en étudier Nouveaux Produits.
les impacts et en assurer le déploiement en temps utile.
Centralisation d’informations sur les risques
Perspectives 2007 avérés de non-conformité
Outre les travaux liés à l’application pratique de la transposition Une procédure de centralisation auprès de la Banque Fédérale des
de la Directive européenne « MIF » et ceux liés à la mise en place Banques Populaires d’informations relatives aux risques avérés de
des codes professionnels en germe dans les préconisations du non-conformité relevés dans les établissements organise un reporting
rapport du Président Delmas-Marsalet sur la commercialisation des systématique semestriel et un reporting événementiel si nécessaire,
produits d’épargne, le Département a entrepris un recensement des entre deux échéances.
procédures thématiques que chaque établissement du Groupe Banque
Populaire devra mettre en œuvre afin de satisfaire aux évolutions Prestations de services essentielles externalisées
de la réglementation financière. Cet ensemble a vocation à devenir
la doctrine et le référentiel interne du Groupe Banque Populaire en Afin de faciliter la mission des responsables de la conformité juridique,
matière déontologique. Déclinées par activité ou prestation de service la Banque Fédérale des Banques Populaires a diffusé les différents
d’investissement, ces procédures se prêteront à des contrôles de points de contrôle à opérer dans les Banques Populaires auprès des
second niveau coordonnés par la Banque Fédérale. opérationnels, contrat par contrat, pour le respect des dispositions
du règlement 97-02. Une démarche identique a été engagée au sein
de la Banque Fédérale.
La Conformité Juridique
Les procédures cadres prévues par le règlement 97-02 ont été mises Perspectives 2007
en place au cours de l’année 2006, conformément aux dispositions
de la char te Conformité du Groupe Banque Populaire, par le En 2007, les effor ts de la sous-filière se por teront sur
Département Conformité Juridique, constitué le 1er janvier 2006. l’approfondissement de la mise en œuvre des procédures susvisées
par les établissements du Groupe Banque Populaire.
Natixis est soumis au contrôle conjoint de la part des deux groupes ■ un comité des systèmes d’information risques, coprésidé par les
actionnaires et futurs organes centraux, la Banque Fédérale des deux directeurs des risques de la Banque Fédérale des Banques
Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne avec
qui doivent chacune veiller au respect des exigences de surveillance la participation de la Direction des Risques de Natixis et des
des risques par leurs groupes respectifs sur une base consolidée. directeurs informatiques concernés, a compétence pour traiter des
Ainsi, des structures et des systèmes de coordination du dispositif questions de maîtrise d’ouvrage des systèmes d’information risques
de contrôle permanent et périodique, nécessaires à la cohérence communs aux deux groupes actionnaires et à Natixis et nécessaires
d’ensemble, ont été mis en place dans le cadre de la constitution à l’exercice d’une surveillance sur une base consolidée.
du groupe Natixis. De même, les fonctions Risques, Conformité et
Les décisions au sein du comité sont prises avec l’accord des deux
Audit sont intégrées aux filières correspondantes de chacun des
groupes actionnaires ;
deux groupes actionnaires.
■ un comité des risques confédéral, institué par délégation du
directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et du conseil
La fonction contrôle permanent des risques d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
coprésidé par un membre du directoire de la Caisse Nationale
Le Directeur des Risques de Natixis est fonctionnellement rattaché des Caisses d’Épargne et de la Direction générale de la Banque
aux Directeurs des Risques de la Banque Fédérale des Banques Fédérale des Banques Populaires et composé de quatre membres
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne. Ce lien (deux désignés par la Caisse nationale des Caisses d’Épargne et
se matérialise par l’approbation de la nomination et du retrait du deux par la Banque Fédérale des Banques Populaires) :
directeur des risques de Natixis par les deux directeurs des risques
précités, et par l’obligation de reporting. ■ approuve les plafonds globaux de risques proposés par Natixis
par différentes natures de risques conformément à l’article 33
Les Directeurs des Risques de la Banque Fédérale des Banques du règlement 97-02 du comité de la réglementation bancaire
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne sont et s’assure de leur respect,
informés des nominations et retraits de fonction des responsables des
risques des filiales ou métiers. Ils sont par ailleurs invités permanents ■ décide des engagements dépassant le plafond unitaire des grands
du Comité des Risques Groupe Natixis. risques fixé en accord avec les deux groupes actionnaires, qui
nécessitent la garantie des groupes actionnaires ou la syndication
Les Directeurs des Risques de Natixis, de la Banque Fédérale des au sein de leurs réseaux pour la partie excédant le plafond,
Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne
approuvent la charte des risques de Natixis. ■ examine dans le cadre d’une revue annuelle, les stratégies de
risques, les limites et notations relatives aux grands risques
La coordination de la gestion des risques est assurée par trois individuels de contrepartie,
comités permanents définis ci-dessous. Des comités ad hoc seront
créés en tant que de besoin : ■ examine périodiquement les principales zones de risques de
Natixis et peut dans ce cadre évoquer pour examen les dossiers
■ un comité normes et méthodes, coprésidé par les directeurs sensibles qu’ils soient communs ou pas à l’un ou l’autre des deux
des risques de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de groupes actionnaires ou opérations de nature exceptionnelle,
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, avec la participation
de la Direction des Risques de Natixis, a pour tâche principale ■ arbitre tout sujet d’intérêt commun touchant à la maîtrise et
l’édiction – ou la validation en cas de délégation – de normes surveillance des risques sur base consolidée, et à l’exercice des
communes. Ces normes sont en particulier relatives à l’organisation délégations des missions risques.
générale de la filière risques, aux méthodes d’évaluation des risques Les Directions des Risques de la Banque Fédérale des Banques
et au reporting dans le cadre de la surveillance sur une base Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne assurent
consolidée. la préparation des travaux en coordination avec la Direction des
Les décisions au sein du comité sont prises avec l’accord des deux Risques de Natixis.
groupes actionnaires ;
La fonction contrôle permanent de la des Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses
conformité d’Épargne.
Le contrôle permanent du respect des règles est assuré directement
La fonction conformité de Natixis est intégrée aux filières conformité par Natixis sur son périmètre sous la surveillance ultime des
des deux groupes actionnaires chargées de veiller à la cohérence Inspections générales de la Banque Fédérale des Banques Populaires
d’ensemble du dispositif. Les deux responsables conformité de la et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne qui en évaluent
Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse Nationale régulièrement la complétude et le bon fonctionnement.
des Caisses d’Épargne disposent d’une autorité fonctionnelle sur le
responsable conformité de Natixis. Ce lien s’exprime notamment :
■ par l’approbation préalable de la nomination et du retrait de La fonction Inspection générale
fonction du responsable de la conformité de Natixis par les deux
La fonction Inspection de Natixis est intégrée aux filières Inspection
responsables de la conformité de la Banque Fédérale des Banques
des deux groupes actionnaires. Les règles régissant le pilotage conjoint
Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne. Ces
de cette ligne métier sont notamment les suivantes :
derniers sont également informés des nominations et retraits
de fonction des responsables de la conformité des filiales ou ■ la nomination et le retrait de fonction de l’inspecteur général de
métiers ; Natixis sont soumis à l’accord préalable des inspecteurs généraux
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse
■ par la transmission de documents identiques, dans le cadre
Nationale des Caisses d’Épargne ; ceux-ci sont également informés
d’un reporting commun, aux deux groupes actionnaires, qui en
des nominations et retraits de fonction des responsables des
définissent les normes et seuils de remontée ;
services d’audit des filiales ;
■ par l’approbation de la charte conformité de Natixis.
■ la char te d’audit du groupe Natixis est approuvée par les
Afin d’assurer la cohérence du dispositif de Conformité entre Natixis inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
et les deux Groupes actionnaires, un Comité de Coordination de la la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne ;
Conformité, présidé par les deux responsables de la Conformité de
■ les inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et
la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la Caisse Nationale
de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne définissent, en liaison
des Caisses d’Épargne avec la participation du responsable de la
avec l’Inspection générale de Natixis, des normes, des méthodes
conformité de Natixis, est institué. Les responsables Conformité des
et des outils sur des sujets d’intérêt commun et effectuent un
principales filiales de Natixis sont également conviés à ce comité,
contrôle régulier du respect de ces normes par l’inspection du
systématiquement ou en tant que de besoin. Ce comité est en charge
groupe Natixis ;
notamment de l’édiction ou la validation - en cas de délégation à
Natixis ou l’un ou l’autre des deux organes centraux - de normes ■ les programmes pluriannuels et annuels de l’inspection du groupe
communes, relatives en particulier : Natixis sur base consolidée sont arrêtés en accord avec les
Inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
■ à l’organisation générale de la filière Conformité, notamment la
la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, conjointement avec le
charte de la filière Conformité de Natixis ;
Président du Directoire de Natixis ;
■ aux méthodes et procédures-cadres internes à Natixis destinées à
■ les inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires
la prévention des risques de non-conformité au sens du règlement
et de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne ont préséance
97-02 révisé ;
pour la réalisation des inspections qu’elles jugent utile de conduire
■ au reporting dans le cadre de la surveillance sur base consolidée. elles-mêmes conformément aux responsabilités qui leur sont
À ce titre, le comité détermine la liste, le contenu, les modalités, dévolues ;
la périodicité et délais de transmission des reportings qui sont
■ l’Inspection générale de Natixis assure un reporting régulier aux
fonction de la nature des risques pris.
inspections de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de
Le comité fixe également les modalités de la coordination en vue de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne portant notamment sur
l’émission de l’avis conjoint de conformité préalable au lancement des la communication des rapports d’audit réalisés.
nouveaux produits de Natixis ayant vocation à être diffusés dans les
Ce pilotage conjoint est assuré au sein d’un comité de coordination
deux réseaux des groupes actionnaires. Les produits proposés par
mensuel animé par les Inspections générales de la Banque Fédérale
Natixis pour commercialisation dans les deux réseaux des Groupes
des Banques Populaires et de la Caisse Nationale des Caisses
actionnaires, sont soumis pour agrément aux Comités nouveaux
d’Épargne avec la participation systématique de l’Inspection générale
produits des deux Groupes actionnaires, après un avis coordonné
de Natixis.
des deux responsables de la Conformité de la Banque Fédérale
Bien que le Groupe Banque Populaire, non coté, n’ait aucune selon les normes IFRS à compter du 1er janvier 2005. Cette décision
obligation d’adopter le référentiel IFRS, le conseil d’administration a été prise dans un souci de transparence et de comparabilité avec
de la Banque Fédérale des Banques Populaires a décidé que les les autres grands établissements bancaires de la Place.
comptes consolidés du Groupe Banque Populaire seraient établis
Processus de contrôle
Processus de maîtrise du contrôle interne ■ un niveau impliquant les inspections/audits internes, dans leur rôle
des entités consolidées de contrôle des contrôles ;
■ un niveau correspondant aux travaux des Comités des Comptes
Décentralisées par nature du fait de la structure particulière du ou d’Audit, dont sont dotées les principales entités incluses dans
Groupe Banque Populaire, les procédures de contrôle interne le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire et qui
sont adaptées à la propre organisation de chacune des sociétés ont pour mission d’analyser les comptes individuels ou consolidés
consolidées et comportent un processus de contrôle comptable des entités concernées et de s’assurer de la pertinence et de la
à plusieurs niveaux : permanence des méthodes ainsi que des principales hypothèses
■ un niveau de base où des contrôles permanents et localisés de clôture.
dans les métiers opérationnels sont intégrés aux processus de Ces contrôles périodiques et permanents, qui s’exercent dans le
traitement ; cadre de systèmes d’information comptable diversifiés au sein du
■ un niveau intermédiaire, représenté par les Directions Financières Groupe Banque Populaire, portent notamment sur le suivi des
ou Comptables, où s’exercent des contrôles indépendants justifications des comptes réalisés par les services, l’apurement des
des processus de traitement destinés à assurer la fiabilité et suspens, le suivi de la régularisation des anomalies et la surveillance
l’exhaustivité des comptes ; d’indicateurs sur une population de comptes qualifiés de sensibles.
Contrôle de niveaux supérieurs ■ l’audit des commissaires aux comptes dont les travaux sont
organisés dans le cadre d’un collège et dont les conclusions
En complément des procédures d’autocontrôle et de contrôle mis s’appuient, entre autres, sur l’opinion des commissaires aux
en place dans les entités locales chargées de la production des comptes de chacune des entités consolidées, notamment sur le
comptes individuels ou consolidés, la qualité du contrôle comptable respect des normes Groupe édictées par la Banque Fédérale des
est vérifiée par : Banques Populaires et sur l’efficacité des procédures locales de
contrôle interne ;
■ la Banque Fédérale des Banques Populaires, qui assure, de par ses
fonctions d’organe central, un examen régulier des états financiers ■ les missions ponctuelles de l’Inspection générale de la Banque
des Banques Populaires et des Caisses de Crédit Maritime déclarés Fédérale des Banques Populaires dans les établissements du
dans le cadre réglementaire de la BAFI (états 4 000 et annexes). Groupe Banque Populaire et à la Banque Fédérale des Banques
De manière à optimiser son efficacité, la Direction Financière de la Populaires.
Banque Fédérale des Banques Populaires a fait le choix volontaire
d’exercer ce contrôle sur une base mensuelle, allant ainsi au-delà
de la fréquence trimestrielle réglementairement demandée par
la Commission Bancaire ;
■ Le Comité des Comptes de la Banque Fédérale des Banques Générale Groupe de la Banque Fédérale des Banques Populaires,
Populaires, dont le rôle a été défini en page 24, s’est réuni par deux en coordination avec les Directions de contrôle permanent Risques
fois en présence des commissaires aux comptes, le 4 septembre et Conformité, présente au Comité d’Audit et des Risques Groupe
2006 et le 12 mars 2007 pour examiner les comptes consolidés et au conseil d’administration un rapport annuel sur la synthèse
de la Banque Fédérale des Banques Populaires et du Groupe du contrôle interne du Groupe Banque Populaire.
Banque Populaire, respectivement au 30 juin et au 31 décembre
Ce rappor t évalue, sur la base de questionnaires détaillés, les
2006, avant présentation au conseil d’administration.
procédures de contrôle interne notamment comptable et financier
■ Dans le cadre du règlement CRBF 97.02 relatif à la surveillance des entités du périmètre de consolidation, le cas échéant sur base
prudentielle des établissements de crédit, la Direction Inspection consolidée.
Perspectives
En 2007, le Groupe Banque Populaire poursuivra, comme en 2006, dont celui relatif aux crédits, sur cette nouvelle architecture. Le
ses stratégies visant à optimiser ses dispositifs de traitement et de chantier, qui se déroule suivant le calendrier prévu, se prolongera
contrôle et à les adapter aux évolutions de ses activités, mais aussi courant 2007 avec en cible la migration sous interpréteur de
de l’environnement réglementaire (comité de Bâle et Corep, normes l’ensemble des applicatifs à horizon 2008 ;
IFRS et Finrep, réglementation bancaire).
■ au niveau de la Banque Fédérale des Banques Populaires :
Les efforts entrepris en vue de rationaliser les moyens et méthodes
■ le lancement en 2007 d’un chantier visant à préciser, harmoniser
de travail des équipes en charge de la production, du contrôle et
et normer les procédures de contrôle interne comptable au sein
du suivi des états comptables et financiers seront poursuivis. À ce
des Banques Populaires,
titre, trois chantiers majeurs sont en cours de réalisation ou vont
être lancés : ■ le réexamen du processus de consolidation de Natixis qui vise
à promouvoir une approche par palier, tout en maintenant
■ au niveau des Banques Populaires, une refonte en profondeur
inchangé le niveau d’exigence en termes de transparence, de
de l’architecture comptable des banques appar tenant à la
cohérence et de contrôle ;
communauté d’i-BP (soit 16 Banques Populaires sur 20), vise d’une
part au déploiement progressif d’une solution d’interprétation ■ au niveau de Natixis, les projets initiés en 2004 et 2005 se sont
comptable unique à partir de schémas comptables identiques poursuivis :
validés par la Banque Fédérale des Banques Populaires et, d’autre
■ le programme Schéma Directeur des Systèmes de Synthèse,
part, à la création d’une base d’opérations élémentaires offrant une
dont l’objectif est une refonte des systèmes d’information des
meilleure efficacité de la piste d’audit et des fonctions étendues de
fonctions centrales sur la base d’un socle commun, est entré dans
restitution et d’analyse. Le chantier lancé en 2005 s’est poursuivi
sa phase de développement. Des équipes dédiées intégrant les
sur 2006 et a permis de migrer un certain nombre d’applicatifs,
métiers et les fonctions centrales participent à la mise en œuvre Le dispositif organisé autour des travaux de contrôle permanent,
de ce projet. La migration de la plate-forme comptable, début va, à présent, se recentrer autour de deux niveaux, en vue de
2008, nécessitant une adaptation des outils qui lui sont arrimés, converger avec les pratiques de place :
Natixis veille à garantir la continuité de ses outils de contrôles
– Direction Financière et métiers pour les contrôles de premier
comptables ou de gestion des suspens,
niveau,
■ le dispositif de contrôle comptable a élargi, en 2006, son
– Direction Financière et Direction du contrôle interne pour les
périmètre d’investigation :
contrôles de second niveau.
– dans le cadre des missions permanentes de contrôle mensuel,
Dans un contexte de réduction des délais, ces nouvelles orientations
les fonctionnalités de l’outil de contrôles comptables se sont
devraient contribuer à fluidifier les process de contrôles et à doter
étendues, permettant ainsi à l’ensemble des métiers de
le dispositif d’un volant de contrôles de second niveau élargi.
couvrir les différents risques comptables (exhaustivité, réalité,
rattachement au correct exercice…) ; le remplacement de Sur le périmètre des filiales, l’adaptation des systèmes s’est
l’outil de gestion des suspens a renforcé l’industrialisation des également poursuivie en 2006 : après le changement d’outil de
rapprochements automatiques et concourt, par ailleurs, à gestion des opérations réciproques en 2005, la montée de version
améliorer la visibilité des risques en périodes d’arrêté, de l’outil de consolidation sur 2006 a permis notamment de
décentraliser son alimentation au sein des succursales étrangères
– la 1re mise en œuvre des missions périodiques, par le second
et de certaines filiales telle que la Coface et toutes les entités
niveau de contrôle, complète ce dispositif permanent de
qui lui sont rattachées. Concomitamment au déploiement de cet
contrôle mensuel.
outil à l’ensemble du nouveau périmètre Natixis, une extension du
dispositif de contrôles comptables aux filiales sera progressivement
mise en œuvre.
Éléments complémentaires
Éléments Personne qui assume la responsabilité
du document de référence 266
Contacts 270
N° de page du
Rubrique Document de référence
14 Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction générale
14.1 Organes administration 12-13
14.2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la Direction
générale 19
15 Rémunération et avantages
15.1 Montant de la rémunération versée et les avantages en nature 128-129
15.2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement
de pensions, de retraites ou d’autres avantages 130
16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1 Date d’expiration du mandat actuel 12
16.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration 19
16.3 Informations sur le comité de l’audit et le comité de rémunération de l’émetteur 25-26
16.4 Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise 12
17 Salariés
17.1 Nombre de salariés 89
17.2 Participations et stock-options des administrateurs 242
17.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur NA
18 Principaux actionnaires
18.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 35
18.2 Droits de vote différents des actionnaires susvisés 35
18.3 Contrôle de l’émetteur 35
18.4 Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un
changement de son contrôle 35
19 Opérations avec des apparentés 243-244
20 Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de
l’émetteur
20.1 Informations financières historiques 134-240
20.2 Informations financières proforma 134-240
20.3 États financiers 134-140
20.4 Vérification des informations financières historiques annuelles 245-246
20.5 Date des dernières informations financières 134
20.6 Informations financières intermédiaires NA
20.7 Politique de distribution des dividendes NA
20.8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 226
20.9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale NA
21 Informations complémentaires 131
21.1 Capital social NA
21.2 Acte constitutif et statuts 19-24
22 Contrats importants 19
23 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts NA
24 Documents accessibles au public 267
25 Informations sur les participations 163-175
En application de l’article 28 du Règlement CE n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent document de référence :
■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2005, le rapport des commissaires aux comptes y afférant et le rapport de gestion
du Groupe figurant respectivement aux pages 104 à 216, pages 217 et 218, pages 78 à 103 du document de référence déposé auprès de
l’AMF le 23 mars 2006 sous le numéro D. 06-0153 ;
■ les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2004, le rapport des commissaires aux comptes y afférant et le rapport de gestion
du Groupe figurant respectivement aux pages 107 à 172, page 173 et pages 85 à 106 du document de référence enregistré auprès de l’AMF
le 25 mars 2005 sous le numéro D. 05-0283.
Les chapitres des documents de référence D. 06-0153 et D. 05-0283 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts
à un autre endroit du présent document.
" Contacts
Groupe Banque Populaire
Le Ponant de Paris
5, rue Leblanc
75511 Paris Cedex 15
Tel. : (33) 01 40 39 60 00 – Fax : (33) 01 40 39 60 01