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ANNALES MARITIMES ET COLONIALES, ou & RecveEi des Lois et Ordonnances royales, Réglemens et Décisions ministérielles, Mémoires, Observations et Notices particuliéres, et généralement de tout ce qui peut intéresser Ja Marine et fes Colonies, sous les rapports mifitaires, admi- nistratifs , judiciaires, nautiques, consulaires et commerciaux; PUBLIE AVEC L’APPROBATION DE S. EXC. LE MINISTRE DE LA MARINE ET DES COLONIES - ET SOUS LES AUSPICES DE S. A. R. L'AMIRAL DE FRANCE. Par M. BAJOT, COMMISSAIRE DE MARINE HONORAIRE, CHEF DU BUREAU DES LOIS AU MINISTERE; CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR RT MEMBAK DE PLUSIEURS SOCuiTdS SAVANTES, ANNEE 1827. —2." PARTIE. A PARIS, DE L’IMPRIMERIE ROYALE, wee 1827. ( 90) donneront une idée des soins que Pauteur a apportés dans ce travail qui fui a déja acquis d’honorables suffrages. Sous fe simple titre de Théorie complete de l’arithmétique, Youvrage comprend néanmoins beaucoup d'autres choses qui ne font pas ordinairement partie de [’arithmétique pro- prement dite, mais qué de bons esprits desiraient depuis fong-temp$ voir introduites dans un travail de ‘ce genre. Telles sont les régles des signes, des notions sur les équa- tions, &c. En ceci auteur a été guidé par Pexpérience : il a vu fa plupart des ‘marins livrés & Ja marine du com- merce, qui n’apprennént -pas l'algébre, éprouver les plus grandes difficultés, quand ils étudient la navigation, pour transposer tin terme d'un membre d'une équation dans Yautre membre, ‘pour appliquer les régies des signes, et, exécuter les quatre opérations fondamentales sur des tri. nomes ou simplement des binomes. Il faut [avoir vu, en, effet, pour comprendre combien ces petites opérations sont d'un accés difficile & des hommes d’ailleurs trés - intelli-. gens, mais qui n’y ont pas été préparés dassez bonne heure. C'est spécialement pour ceux-ci que I'auteur a exposé ce qu'il est nécessaire qu’on sache pour pouvoir résoudre une question qui conduit & un nombre quelconque d’équa-. tions du premier degré. Ces diverses notions sont distin- guées par un astétisque. Dans farédaction de cetouvrage, qui manquait aux études, Pauteur parait n’avoir été animé par aucune autre-vue que, de se rendte utile 2 une classe intéreseante de lecteurs : il nest pas donteux qu'il ait atteint le but-quil s’était proposé., (N.° 11.) Gramamarre de la Langue madécasse, par feb | M. CHAPELIER, naturaliste du Gouvernement, @ Madagascar, publiée par R. P. LESSON. Strats a {Ile-de-France , lorsque le hasard fis tomber. cette grammaire et les exercices qui f'accompagnent entre, : (91) Jes mains da docteur Desnoyers, qui voalut bien me remettra Pune et autre en m'exprimant Ie desir de les voir sauver de loubli. L’auteur, M. Chapelier, avait long-temps séjourné ’& Madagascar, ot fe gouvernement fran¢ais T'avait envoyé en qualité de naturaliste. Il connaissait parfaitement fa langue du pays, et il recueillit, sur les productions de cette fle immense, comme sur les usages et les mocurs de ses habitans, des notes du plus grand jntérét, La mort le moissonna, comme tant d'autres savans victimes de ce climat dévorant. Aprés lui, sgs maanuscrits furent dparpillés; et ce n’est qu’avec Ia plus grande peing qu'un Anglais trés- riche et trés - instruit-paxvint & en rassembler woe partie, qu'il conserva avec un soin. seligiepux.et rpp exclusif, peut- tre, pour Pavantage des sciegees et Jamémoirede M, Cha- Pelier. Lorsque cet Anglais. sut que: 'ayaig.en ma-posses- sion Ia grammaire madécasse de ce demier, il chercha les - moyens de Ia réunir & ses autres manuscsits; mais je ne crus pas devoir accueillir sa demande, par les: raisons que je viens d’exposer, et je regardai comme un devoir envers ‘mon pays de les publier dans les Annales maritimes et coloniales, recueil, selon moi, le plus propre 4 conserver un semblable travail et & en répandre au foin la connais- sance. Les langues des penples dans l’enfance. de Ia civilisation Ne se composent encore pour neus que de yocabuldiree plus ou moins informes. On ne peut donc trop desirer que tes régtes grammaticales quiils renferment, svient sou- mises aux philologues, pour qu’ils. puissent en tirer des iumiéres. Sous ce rapport, [a grammaire. de fa Nouvelle- Zélande , par M. Kendall, celle des iles des Amis, par M. Mariner, ont rendu des services incontestables, Si, un cété, Ia littérature elle-méme ne peut, en général, que gagner a la publication de semblables ouvrages; de Faure, les voyageurs , et principalement Jes Francais qui sont établis dans nos comptoirs de-f'Inde, en retirent un¢

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