Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Introduction : le marché
Conc lu si on : Le prix joue donc sur un marché de cpp un rôle essentiel, puisque
c’est lui qui par ses variations (appelées flexibilité) à la hausse ou à la baisse,
assure l’équilibre du marché
Conclusion : Comme l’a très bien montré l’effondrement du système soviétique (basé
sur la planification centralisée en volume ), la coordination décentralisée par les prix
semble être le système le plus apte à assurer le fonctionnement d’une économie
moderne.
• En effet, le prix permet de refléter les raretés, puisque si un bien est rare, son prix augmente :
- Dès lors, cet accroissement du prix incitera les consommateurs à se tourner vers d’autres biens
présentant des caractéristiques proches ( ex : le beurre et la margarine sont des biens
substituables ), donc la demande diminuera.
- Au contraire, les producteurs constatant la rareté y verront une opportunité : ils s’implanteront
sur le marché de ce bien, la production augmentera, on reviendra ainsi à une situation
d’équilibre où l’offre et la demande seront égales.
• Au contraire, dans le cas où les biens seraient gratuits, la contrainte de revenu ne s’exercerait plus et
cela déresponsabiliserait les individus et conduirait à un gaspillage de ressources.
Dans une économie respectant les hypothèses de cpp, le mécanisme des prix
permet, par la loi de l’offre et de la demande, d’assurer une situation optimale,
c’est-à-dire :
• d’allouer les ressources disponibles de la façon la plus efficace possible.
• de maximiser le profit des producteurs
• de maximiser la satisfaction des consommateurs
Remarque : Cela :
• ne signifie pas que tous les agents économiques disposent des même ressources ou consomment les
mêmes biens,
• mais cela veut dire qu’en fonction des choix opérés par les agents et des ressources dont ils disposaient
à l’origine, chaque agent a pu opérer une maximisation sous contraintes qui rend sa situation optimale.
Ainsi, une action de l’Etat qui viserait à réduire les inégalités observables dans la société,
conduirait à une situation sous-optimale ; En effet, les individus étant libres d’opérer
des choix, sont alors responsables de leur sort. Par exemple, l’individu qui gaspille ses
ressources et se repose plutôt que de les investir et de travailler ne peut tenir la société
pour responsable de son appauvrissement. Dès lors, toute action redistributrice aurait
pour conséquence d’être à la fois inefficace et inéquitable :
a. Inefficient
Car les individus qui, par leurs efforts avaient contribué à l’augmentation de la richesse
du pays, se trouvant injustement sanctionnés par les prélèvements opérés, vont réduire
leurs efforts et leurs investissements
b. Inéquitable
Car les individus qui ont travaillé ne comprendraient pas que l’on prélève une partie de
leurs richesses pour les redistribuer à des individus non méritants. La conception
méritocratique de la société permet donc de comprendre que les termes égalité et équité
ne sont pas synonymes : une baisse des inégalités pouvant être injuste.
Remarque : Dès lors, l’allocation des ressources ne sera plus aussi efficace que par le
passé et la situation sera sous-optimale. Comme l’indique P.Rosanvallon, selon les
libéraux : « ce n’est pas d’un excès, mais d’un manque de concurrence que souffrent nos
sociétés. ( ... ) La réalisation de la justice suppose la mise en oeuvre d’un marché aussi
pur que possible ».
CONCLUSION :
B Guerrien écrit : « l’énoncé détaillé des hypothèses du modèle de cpp ( ... ) suscite
généralement et à juste titre une réaction d’incrédulité, tellement ces hypothèses
semblent irréalistes . Bien entendu , tous les économistes , y compris les théoriciens néo-
classiques , sont conscients de ce fait » .
De ce constat , vont résulter deux prises de position antagonistes :
• la position normative : selon laquelle le marché de cpp représente :
- une situation de référence , une norme vers laquelle il faut tendre , à
défaut de pouvoir l’atteindre .
- Dès lors , les théoriciens vont proposer , soit de rapprocher la réalité du
modèle en mettent en oeuvre les mesures qui favorisent la concurrence
( ex : législation anti-trusts ) , soit d’aménager progressivement le modèle
en abandonnant les hypothèses les plus irréalistes .
- Le risque est alors de remettre en cause la logique du modèle , puisque :
« toute modification de l’une des principales hypothèses de la cpp a des
conséquences importantes , ni l’existence , ni l’optimalité de l’équilibre
n’étant plus assuré .
• d’autres théoriciens considèrent que l’irréalisme du modèle le rend
incapable de décrire la réalité et en fait donc un outil peu utilisable . Il est
en particulier surprenant que dans un modèle qui valorise autant la concurrence ,
l’on ne soit pas capable de faire apparaître de processus concurrentiels :
- En effet , dans un état de cpp : « les entreprises doivent , pour survivre ,
produire obligatoirement le volume de biens impliquant la minimisation de
leurs coûts de production et vendre leur production à un prix égalisant le
coût marginal .
- Les décisions sont donc automatiquement conditionnées par les
paramètres technico-économiques de production » ( Benzoni ) .
- Dès lors , dans un marché de cpp , l’entrepreneur est un gestionnaire
passif très éloigné de la vision dynamique que l’on en a généralement .