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Pourquoi cette plaquette ?
de tous.
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3/ Aspects statistiques Répartition des accidents de travail et de trajet -
Maladies professionnelles – petite couronne, 2001
en Petite Couronne
Augmentation du nombre d’accidents de travail Accidents
et faible nombre d’agents affectés à la prévention de trajet
12 %
Maladies
D’après le bilan social, de 1997 à 2001 en petite professionelles
couronne, le nombre d'accidents de travail est en légère 1%
progression. Pour 100 agents, on dénombre 11,5
accidents de travail en 1997 et 12,8 en 2001.
Nous remarquons par ailleurs, que le nombre d'agents
manipulant habituellement des produits toxiques ou
présentant des risques pour la santé est en légère Accidents
du travail
régression sur cette même période, passant de 7,5 %
87 %
des agents (par rapport aux agents sur emploi
permanent) à 5,5 %.
Le nombre d'agents affectés à la prévention et à la Source : bilan social 2001.
sécurité reste très faible. Moins de 20 % des collecti-
vités ayant participé au bilan social 2001 ont un agent
affecté à la prévention et à la sécurité. Bien qu’elles ne représentent que 1 %, les maladies
professionnelles connaissent une importante croissance
(+50 % par rapport à l’ensemble entre 1997 et 2001).
Accidents de travail et de trajet - Maladies professionnelles
Cette augmentation est le reflet d’une prise de
conscience récente de la nécessité de déclarer les
1997 1999 2001 maladies professionnelles, d’une présence plus accrue
Nombre d'accidents du travail 7 260 11 445 12 779 de la Médecine Professionnelle et Préventive dans
(avec ou sans arrêt de travail) les collectivités et d’une meilleure reconnaissance
Dont nombre d'accidents 800 1 388 1 487 juridique du droit des agents.
du travail imputables au trajet
(avec ou sans arrêt de travail)
Nombre de maladies reconnues 34 38 149
imputables au service
Nombre d'agents manipulant NR 6 652 5 479
habituellement des produits
toxiques ou présentant
des risques pour la santé
Source : bilan social 1997, 1999, 2001 - NR : non renseigné.
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Répartition des accidents de travail selon l’activité exercée
Le nettoyage et la maintenance des locaux représentent Les activités dites de « plein air », «entretien des
les principales activités à risques (19 %). espaces verts », « travail sur la voirie » et « collecte et
traitement des ordures ménagères » représentent
32 % des accidents du travail.
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La démarche de prévention
La prévention des risques professionnels est l’ensemble des actions anticipées destinées à maîtriser les risques
d’accidents de travail ou de maladies professionnelles et à améliorer les conditions de travail par des solutions
techniques, organisationnelles et humaines.
❷ Diagnostic « sécurité » :
• Recensement des obligations
• Évaluation des risques
❺ Actualisation
de prévention:
de la démarche
❸ Programme d’actions :
❹ Vérification des mesures mises en place : • Organisationnelles : règlement intérieur,
répartition des tâches, consignes…
• Indicateurs de coût et de performance
(statistiques des accidents du travail) • Humaines : formation, communication…
• Analyse des accidents du travail • Techniques : maintenance des machines,
protections collectives…
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1/ La Politique de prévention des risques professionnels
Sans l’engagement des élus, quelle que soit la forme Pour atteindre les objectifs définis, il convient de
que prenne cet engagement (charte pour la mobiliser les moyens humains (désignation des acteurs
prévention, décision en Conseil Municipal, article de prévention) et de mettre en place les moyens
dans le magazine de la commune,…), la démarche ne techniques (méthodes d’analyse, matériels de mesure…)
saurait aboutir. et financiers (formation, documentation, mise en
conformité, travaux…)
À travers sa politique de prévention, l’autorité territo-
riale doit indiquer clairement ses objectifs généraux et • Les acteurs de prévention :
ses engagements pour améliorer la sécurité au travail. L’autorité territoriale doit avant tout mettre en place
Elle doit les communiquer à tous les agents dans une organisation spécifique au sein de laquelle l’action
l’intention de les sensibiliser sur leurs obligations des différents acteurs spécialisés est coordonnée.
individuelles pour préserver leur santé et leur sécurité.
<
<
9
> « Les autorités territoriales sont chargées de veiller mise en œuvre, et pour répondre à ces obligations
à la sécurité et à la protection de la santé des agents réglementaires, désigner les acteurs de prévention.
placés sous leur autorité » (art. 2-1 du décret 85-603 Elles doivent également permettre aux organismes
du 10 juin 1985). Elles doivent en particulier, compétents de remplir leur rôle.
organiser les actions de prévention et veiller à leur
> Le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS) et/ou présentant un caractère répété ou de maladie
le Comité Technique Paritaire (CTP) a pour mission professionnelle.
de contribuer à la protection de la santé et de la Il participe à la définition, à la mise en œuvre et au
sécurité des agents dans leur travail. suivi du programme annuel de prévention.
Parmi ses missions, il participe à l’analyse des risques Il propose toutes mesures destinées à améliorer
professionnels et notamment procède à une enquête l’hygiène et la sécurité du travail et participe
à l’occasion de chaque accident de travail grave ou à l’instruction des agents dans ce domaine.
> Le Médecin de prévention est chargé de veiller à médicale individuelle des agents et visite systéma-
la santé physique et psychique des agents dans leur tique des postes de travail en situation.
environnement de travail. Pour cela, le Médecin Voir plaquette « Médecine Professionnelle et Préventive »
> Les agents : « Il incombe à chaque travailleur de celles des autres personnes concernées du fait de ses
prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses actes ou de ses omissions au travail ».
possibilités, de sa sécurité et de sa santé ainsi que de (Art. L. 230-3 code du travail)
Des organismes peuvent intervenir à la demande des collectivités : les centres de gestion, la commission de réforme,
les comités médicaux, la CNRACL, le Fonds de prévention et autres organismes comme les bureaux de contrôle, l’INRS
et les compagnies d’assurance.
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L’Agent Chargé de la Mise en Œuvre des règles d’hygiène et de sécurité (ACMO)
Art 4 du décret n°85-603 du 10 juin 1985 modifié : « L’autorité territoriale désigne (…) avec l’accord du ou des agents
concernés et après avis du (CHS ou CTP), le ou les agents chargés d’assurer, sous sa responsabilité, la mise en œuvre
des règles d’hygiène et de sécurité ».
• Un agent formé • Assiste et conseille l’autorité • Pour assurer sa fonction, • Assure ses missions
à sa fonction chargé territoriale en vue de: il devra : sous la responsabilité
d’assurer la mise en œuvre > Prévenir les dangers ; > Avoir accès à tous de l’autorité territoriale
des règles d’hygiène les locaux ; qui l’a désigné (ce qui
et de sécurité ; > Améliorer l’organisation n’exonère pas celle-ci
et l’environnement > Pouvoir interroger de sa responsabilité) ;
• Un acteur de la prévention ;
du travail ; et se faire entendre
• Pour assurer au mieux • Exerce un rôle de conseil
> Faire progresser de tous les agents
sa fonction, il devrait être et d’assistance et non pas
et entreprises extérieures
rattaché au plus haut la connaissance un rôle de direction,
intervenantes ;
de la hiérarchie. des problèmes de sécurité ; de contrôle ou d’inspection ;
> Observer, dialoguer, • Peut être mis en cause lors
> Veiller à l’observation
analyser, alerter, conseiller d’une procédure pénale
des prescriptions législatives
et impulser des actions ; ou civile au même titre
et réglementaires
et à la bonne tenue > Pouvoir accéder aux que tout agent à qui
des registres de sécurité ; meilleurs moyens d’infor- il appartient d’une façon
mation en matière générale de veiller dans
• Est associé aux travaux l’exercice de ses fonctions
de veille réglementaire ;
et assiste aux réunions à l’application et au respect
des CHS et CTP ; > Être informé de ce qui se
de la réglementation
• Collabore avec le Médecin fait en matière d’hygiène
en matière d’hygiène
de Prévention, à la réali- et de sécurité ;
et de sécurité.
sation et à la mise à jour > Être en relation perma-
des fiches des risques nente avec le Médecin
professionnels. de Prévention et l’ACFI.
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L’Agent Chargé de la Fonction d’Inspection (ACFI)
Art 5 du décret n°85-603 du 10 juin 1985 modifié : « L’autorité territoriale désigne (…) après avis du (CHS ou du CTP),
le ou les agents chargés d’assurer une fonction d’inspection dans le domaine de l’hygiène et la sécurité ou peut passer
convention à cet effet avec le centre de gestion ».
• Un agent formé • Contrôle l’application Pour assurer au mieux sa fonction, • Apporte une expertise ;
à cette mission pour des lois et règlements il devra : • N’est pas décisionnaire ;
assurer une fonction en vigueur en matière • Avoir accès aux locaux, installations • N’exonère pas l’autorité
d’inspection d’hygiène et de sécurité ; et équipements de travail ; territoriale de
dans le domaine • Propose des mesures • Organiser librement des visites avec sa responsabilité ;
de l’hygiène de nature à améliorer des représentants de l’autorité • Peut être mis
et la sécurité ; l’hygiène et la sécurité ; territoriale, des membres du CHS, CTP, en cause lors d’une
• Un professionnel • Propose des mesures l’ACMO, le Médecin de Prévention procédure pénale
de la prévention immédiates en cas d’urgence; • Être destinataire de l’ordre du jour ou civile au même titre
de par sa formation
• Donne un avis sur des réunions du CHS ou du CTP que tout agent à qui
et son expérience
les règlements et et des documents relatifs aux affaires il appartient d’une façon
• S’il a été désigné les consignes intérieurs ; inscrites ; générale de veiller dans
par l’autorité l’exercice de ses fonctions
• Peut intervenir dans • Pouvoir être entendu lors des réunions
territoriale, à l’application
la procédure mise en œuvre du CHS ou du CTP.
pour assurer au et au respect de
en cas de « danger grave Avoir à sa disposition un certain
mieux sa fonction, la réglementation
et imminent » et a accès nombre de données et documents :
il devrait être en matière d’hygiène
au registre spécial ; fiches de données et de sécurité (FDS)
rattaché au plus haut et de sécurité.
• Pour assurer au mieux des produits dangereux,
de la hiérarchie.
la mission d’inspection, fiches des risques professionnels,
il doit établir à la suite accidents de travail et maladies
des visites effectuées, professionnelles, rapport d’activité
un rapport qui sera remis du Médecin de Prévention, document
à l’autorité territoriale. unique et toutes informations que
l’autorité territoriale jugera nécessaires
à l’accomplissement de sa mission.
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2/ Diagnostic « sécurité »
2/1 Recensement des obligations
L’évaluation des risques repose sur une bonne • Élaboration du document unique relatif à l’évaluation
connaissance de la réglementation et des normes des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs
avec lesquelles la collectivité doit se mettre en (décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001) ;
conformité. • Mise en conformité des machines achetées avant le
1er janvier 1993 ;
> Quelques exemples : • Intervention des entreprises extérieures (décret
• Évaluation des risques spécifiques créés ou suscep- n°92-158 du 20 février 1992) et mise en place d’un
tibles d’être créés par des atmosphères explosives plan de prévention (cf. annexes) ;
(décret n°2002-1553 du 24 décembre 2002) ; • Vérifications périodiques réglementaires.
(cf.tableau ci-dessous)
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2/2 Évaluation des risques
L‘évaluation des risques est la première étape de la L’évaluation des risques doit couvrir :
démarche générale de prévention. • Les activités régulières et les activités ponctuelles
La collectivité doit donc établir et tenir à jour des • Les activités de toutes les personnes ayant accès au
procédures permettant en permanence d’identifier les lieu de travail: l’intervention des entreprises extérieures
dangers, d’évaluer les risques et de mettre en œuvre des entraîne l’obligation pour la collectivité de repérer
mesures de prévention pertinentes. l'existence et la nature des risques liés à l'inter-
Pour cela, l’autorité territoriale s’appuie sur les compé- férence des activités.
tences des acteurs de prévention (CHS, ACMO, La transcription de l’évaluation des risques dans un
Médecine Professionnelle et Préventive). document unique est devenue une obligation légale
imposée à l’employeur.
(décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001)
<
*
❸ Mise en place d’actions de prévention
Les résultats de l’évaluation des risques contribuent à alimenter le plan annuel de prévention.
* lors de la mise à jour qui s’effectue au moins annuellement, lors d’un aménagement de poste ou après apparition d’un nouveau risque (nouvelle machine, nouveau procédé…).
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3/ Programme d’actions
Après avoir pris connaissance de la réglementation et > Mettre en conformité les machines avec les prescrip-
des normes et évalué les risques de la collectivité, tions réglementaires et techniques (protection des
l’étape suivante consiste à mettre en place un éléments mobiles de travail, protection contre les
programme d’actions : établir des tableaux récapi- projections et chutes d'éléments et d'objets, organes
tulant les actions à mettre en œuvre, les personnes d'arrêt d’urgence,…) ;
responsables de leur réalisation, les délais et les > Effectuer les maintenances et les vérifications pério-
moyens nécessaires. diques des équipements ;
> Maîtriser les risques par la mise en place de protec-
Les actions à mener sont de 3 types : tions collectives (ex : garde-corps) ou individuelles
(ex : harnais de sécurité) ;
❶ Organisationnel
> Etudier un aménagement ergonomique ;
> Mettre en place des procédures permettant la
diffusion des informations pertinentes sur la sécurité > Utiliser des équipements de travail adaptés à l’activité
au travail (ex : règlement intérieur, consignes particu- (ex : chariot de manutention) ;
lières au poste de travail) ; Cf. annexes > Doter les agents de vêtements de travail et d’équipe-
ments de protection individuelle adaptés à l’activité.
> Redéfinir si nécessaire les tâches et l’organisation du
travail ;
> Attribuer les ressources humaines, techniques et Exemples de formations en hygiène et sécurité ;
financières correspondantes… • Accueil Sécurité (cf. annexes) ;
• Habilitation électrique ;
❷ Humain • Sauveteur secouriste du travail ;
> Étendre les compétences des agents en matière • Risque chimique ;
d’hygiène et de sécurité au travail par le biais de la • Gestes et postures ;
• Appareils de lavage ;
formation initiale et continue (ci-contre quelques
• Équipements de travail mobiles
exemples). Les actions de formation renforcent le (formation et autorisation de conduite) ;
professionnalisme ; • Manipulation d’extincteurs et consignes incendie ;
> Communiquer dans le domaine de l’hygiène et la • Bruit.
sécurité au travail pour impliquer les agents : sensibi-
lisation, campagne d’affichage ;
Le tableau « Critères de choix : fiche de cotation
> Instaurer une démarche participative… de la mesure de prévention » (cf.annexes) permet
d’évaluer l’efficacité des actions. Le niveau d’exigibilité
❸ Technique de l’efficacité des mesures sera déterminé par l’autorité
> Intégrer la sécurité des agents dès la conception d’un territoriale.
bâtiment ou d’un lieu de travail (ventilation, éclairage,
isolation phonique, accès, circulation, dégagements,…);
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4/ Vérification des mesures mises en place
Régulièrement, il convient de mesurer et vérifier l’effi- La collectivité doit également élaborer des procédures
cacité des mesures prises dans les plans d’action. permettant de traiter et d’enquêter après les accidents de
Pour cela, des indicateurs de coût et de performance travail. Le CHS ou le CTP doit procéder à une enquête à
(statistiques des accidents de travail) sont élaborés et l’occasion de chaque accident de travail ou de chaque
analysés. maladie professionnelle.
La mission d’inspection, exercée par l’ACFI, permet de L’arbre des causes permet de mettre en évidence les insuf-
contrôler l’application des lois et règlements en vigueur fisances des mesures de prévention mises en place. C’est
en matière d’hygiène et de sécurité. un outil méthodologique relevant d’une démarche
d’analyse des risques a posteriori qui repose sur le fait
qu’un accident ne survient pas par hasard, qu’il est l'abou-
tissement logique d'une série d'incidents Cf. annexes.
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Processus global
Acteurs Étapes Moyens
• Comité de pilotage;
< Politique Hygiène et sécurité
Autorité territoriale.
du travail et définition des objectifs. < • Conseil municipal /
conseil d’administration.
• Étude documentaire
• Encadrement ;
(analyse des accidents de travail
• CHS/CTP ; < • Recensement des obligations
• ACMO ; • Évaluation des risques. < et des maladies professionnelles…) ;
• Étude de postes ;
• Médecin de Prévention.
• Entretiens individuels et collectifs.
• Organisationnels: réorganisation
• Encadrement ; du travail, mise en place de procédures…
• CHS/CTP ; < Mise en place d’actions préventives • Humains: formations, communication…
• ACMO ; et correctives. < • Techniques: opérations de maintenance,
• Médecin de Prévention. intégration de la sécurité dès
la conception d’un bâtiment…
• Missions d’inspection ;
• CHS/CTP ; < Vérification des mesures • Indicateurs de coût et de performance
• Encadrement ;
mises en place.
< (statistiques des accidents de travail) ;
• ACFI.
• Arbre des causes.
• Comité de pilotage ;
< Suivi de la démarche de prévention
Autorité territoriale.
et définition des nouveaux objectifs. < • Conseil municipal /
conseil d’administration.
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Annexes
Quelques définitions
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• Danger grave et imminent • Risque
L’existence d’un danger grave et imminent est une La norme AFNOR EN 292-1 définit le risque comme la
condition d’exercice du droit de retrait. Il répond à la cause capable de provoquer une lésion ou une atteinte à
procédure décrite dans l’article 5-1 du décret du 10 juin la santé. Le mot risque est généralement accompagné
1985 modifié. Le danger est grave quand il est suscep- d’autres mots précisant son origine ou la nature de la
tible de produire un accident ou une maladie entraînant lésion ou de l’atteinte à la santé redoutée : risque
la mort ou paraissant devoir entraîner une incapacité électrique, risque d’écrasement, risque d’intoxication…
permanente temporaire ou prolongée. Son imminence Il est défini selon deux critères, le danger et l’exposition
implique le risque de survenance d’un événement dans un de la personne à ce danger.
avenir très proche, quasi immédiat.
• Santé
• Plan de prévention C’est l’état de complet bien-être physique, mental et
Document élaboré conjointement entre l’entreprise social qui ne consiste pas seulement en une absence de
extérieure et la collectivité pour prévenir des risques liés maladie ou d’infirmité (définition de l’Organisation
à l’interférence entre les activités et définir les mesures Mondiale de la Santé).
qui seront prises en vue de prévenir ces risques. Le plan
de prévention écrit est établi avant le commencement
des travaux pour toutes opérations dont la durée des
travaux est supérieure à 400 heures par an ou pour les
travaux dangereux dont la liste figure dans l’arrêté du 19
mars 1993.
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Exemple de plan de prévention
Décret du 20 février 1992 – N° 92/158
• Effectif global prévu : 2 personnes • Plage horaire de travail : 9h / 12h, 13h / 17h
Nettoyage de la vitrerie Chute de hauteur Vitrerie de la serre ; au niveau des deux entrées :
intérieure et extérieure seules les 2 premières rangées du toit sont à nettoyer.
Le nettoyage s’effectuera à l’aide d’une nacelle à batterie
conformément à la législation en vigueur.
Nous fournir une copie de la fiche technique qui sera mise
en annexe de ce plan.
Vitrerie extérieure :
le nettoyage s’effectuera à l’aide d’une nacelle.
Avant toute démarche, s'assurer auprès de la direction centrale
des bâtiments et équipements publics de la charge maximale
que peut supporter le sol (présence de canalisations).
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L’obligation d’inspection commune au moins 15 jours avant le début de la première intervention
✓ oui
❒ ❒ non
✓ oui
❒ ❒ non
✓ oui
❒ ❒ non
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L’organisation du commandement
Demande que le chef de l’entreprise donne à son personnel les instructions définies dans ce plan.
✓ Fait
❒
Rappelle au chef de l’entreprise extérieure qu’il doit mettre à disposition de son personnel des outils, matériels, moyens de prévention
conformes à la réglementation et qu’il est tenu de lui faire connaître les consignes particulières à leur emploi.
✓ Fait
❒
Informe le chef de l’entreprise extérieure qu’il doit faire savoir à son personnel que les travaux seront arrêtés si les consignes prévues
n’étaient pas respectées.
✓ Fait
❒
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Contenu de la formation « accueil sécurité »
L’article 6 du décret 85-603 du 10 juin 1985 précise • de lui préciser les issues et dégagements de secours à
qu’une formation pratique et appropriée en matière utiliser pour le cas de sinistre ;
d'hygiène et de sécurité est organisée : • de lui donner, si la nature des activités exercées le
1/ Lors de l'entrée en fonctions des agents ; justifie, des instructions d'évacuation pour le cas,
2/ Lorsque par suite d'un changement de fonctions, notamment d'explosion, de dégagement accidentel de
de techniques, de matériel ou d'une transformation gaz ou liquides inflammables ou toxiques ».
des locaux, les agents se trouvent exposés à des
risques nouveaux ; ❷ Formation liée à l'exécution du travail
3/ En cas d'accident de service grave ou de maladie
professionnelle ou à caractère professionnel grave Il s'agit ici :
ayant entraîné mort d'homme, ou paraissant devoir • d'enseigner au salarié les risques auxquels il est exposé ;
entraîner une incapacité permanente, ou ayant révélé • «d'enseigner (…) les comportements et les gestes les plus
l'existence d'un danger grave, même si les consé- sûrs, en ayant recours, si possible, à des démonstrations » ;
quences ont pu en être évitées ; • de préciser les conditions d'utilisation des équipements de
4/ En cas d'accident de service ou de maladie profession- travail, des équipements de protection individuelle et des
nelle ou à caractère professionnel présentant un substances et préparations dangereuses ;
caractère répété à un même poste de travail, ou à des • «de lui expliquer les modes opératoires retenus s'ils ont
postes de travail similaires ou dans une même une incidence sur sa sécurité ou celle des autres
fonction, ou des fonctions similaires. salariés ;
• de lui montrer le fonctionnement des dispositifs de
Art R 231 - 34 à R 231 - 37 du Code du travail
protection et de secours et de lui expliquer les motifs
de leur emploi »;
« La formation à la sécurité a pour objet d'instruire • de donner au salarié une formation spécifique rela-
le salarié des précautions à prendre pour assurer sa tive aux prescriptions à respecter, aux conditions
propre sécurité et, le cas échéant, celle des autres d'exécution des travaux, aux matériels et outillages
personnes occupées dans l'établissement ». à utiliser.
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« Critères de choix »
Modèle de fiche de cotation de la mesure de prévention
Ce tableau permet de choisir les mesures de prévention à intégrer dans le plan d’actions. Le niveau d’exigibilité
de l’efficacité des mesures sera déterminé par l’autorité territoriale.
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Exemple d’arbre des causes
Contexte
Ce matin, il y a eu un accident mortel à l’atelier : Gérard a pris ses fonctions récemment sans accueil Sécurité et sans
avoir reçu une formation adaptée à son poste. Il est décédé. Il effectuait de grosses manutentions avec un pont
roulant, lorsque le châssis pesant 400 kg s’est déséquilibré et lui a écrasé le thorax.
Sangles en nombre
insuffisant
Un compagnon
a pris une sangle
Habitude
de se débrouiller Gérard n'utilise
qu'une seule
Accueil élingue
Gérard est stressé Déséquilibre
peu convivial
dans son travail du châssis
de la hiérarchie Mouvement
inversé du pont
Boîtier «bidouillé» Les commandes roulant
avec les moyens du boîtier sont
Décès par
du bord inversées
écrasement
du thorax
Absence de Gérard n'a pas
définition de poste l'expérience
des grosses
manutentions
Absence de Gérard essaie de Gérard est sous
procédure d'accueil retenir le châssis le châssis
Gérard
ne bénéficie pas
Le châssis pèse
La hiérarchie n'a d'une vraie
Travaux 400 kg
pas le temps de formation
urgents
former Gérard
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Bibliographie
• Bilan social 2001, CIG Petite Couronne, service GPEEC, • Ministère de l’intérieur, direction générale des collecti-
mars 2003. vités locales, « L’hygiène et la sécurité dans la fonction
publique territoriale », département des publications, de
• Association RESPECT, « La gestion de l’hygiène et de
l’information et de la communication, novembre 2001.
la sécurité dans les collectivités locales et leurs
établissements publics », cahier n°2 – 31 / 1657 – 26 • INRS, « Évaluation des risques professionnels », ED 886.
août 2002.
• OHSAS18001 : système de management de la santé
et la sécurité au travail, AFNOR avril 1999.
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Directeur de publication : Jacques Alain Bénisti
Dépôt légal en cours
Contacts : Service GPEEC, Benoît Saïdi (b.saidi@cig929394.fr, T. 01 56 96 80 93),
Service Prévention, Hygiène et Sécurité du Travail, Bernard Dréno
(b.dreno@cig929394.fr, T. 01 56 96 82 97)
Réalisation graphique : atelier Maupoux
Direction Recrutement et Protection Sociale, octobre 2003