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Jean-Paul Margnac
Essai
•1•
Louis-Ferdinand Céline, sublime, forcément sublime ?
Abstract
More than forty years after his death, Céline always arouses fascinated reactions.
At every writer, the work and the man are in mirror. For Céline, the mirror reflects a so deformed image as she
asks question. How texts of an incredible violence were able to be written by a profoundly nonviolent man!
Unclassifiable anarchist, ready for all provocations, vociferator & hallucinated person, Louis Ferdinand Céline
is not easily lock in our narrow-minded and partial categories.
If the brilliance of the Céline's style is rarely disputed, the personality, the choices, the route of the Doctor
Destouches are the object of wild anathemas. Céline proclaimed himself racist and anti-semitic.
Thus, it is not acceptable to wonder of the content of his papers. But why was he incensed to justify his racist
frenzies in reference to his doctor's quality, did understood of a specialist of the biology?
Before tempting an answer we shall give some outlines of the work and the Céline's style.
Then, to educate fairly the file of his racism, we shall try hard to restore the anti-semitic context and the
omnipresence of the racist and eugenistics theses in the French society between the two great wars.
We shall finally remind the numerous scientific pledges of the racism to which Céline could refer.
*
Louis-Ferdinand Céline, sublime, forcément sublime ? *
Céline, un raciste « scientifique ».
*
Jean-Paul Margnac
*
Plus de quarante ans après sa mort, Céline suscite toujours des réactions passionnées.
Chez tout écrivain, l’œuvre et l’homme sont en miroir. Pour Céline, le miroir réfléchit une image si
déformée qu’elle pose question. Comment des textes d’une violence inouïe ont-ils pu être écrits par un homme
profondément non-violent ! Anarchiste inclassable, prêt à toutes les provocations, vociférateur halluciné, Louis-
Ferdinand Céline ne se laisse pas facilement enfermer dans nos mesquines et partiales catégories.
Si le rayonnement du style célinien est rarement contesté, la personnalité, les choix, le parcours du
Docteur Destouches font l’objet de farouches anathèmes1. Céline se proclamait lui-même raciste et antisémite.
Il n’est donc pas de mise de s’étonner de la teneur de ses écrits. Mais pourquoi s’est-il acharné à justifier ses
délires racistes par référence à sa qualité de médecin, sous-entendu d’un spécialiste de la biologie ?
Avant de tenter une réponse on donnera quelques aperçus de l’œuvre et du style céliniens. Puis, pour
instruire équitablement le dossier du racisme célinien, on s’efforcera de restituer le contexte antisémite de
l’époque et la prééminence des thèses racistes et eugénistes dans la société française de l’entre-deux guerres.
On rappellera enfin les nombreuses cautions scientifiques du racisme dont Céline pouvait se réclamer.
*
Un bref préambule
Toute glose sur l’œuvre de Céline ne remplacera jamais la confrontation directe avec ses textes. A quinze
ou à soixante–quinze ans, lire Céline est une expérience dont on ne sort jamais indemne.
* Ce texte a été présenté en octobre 2005 au Club de l’Hypermonde, cercle de réflexion dédié à l’évolution de la société contemporaine.
•1•
Louis-Ferdinand Céline, sublime, forcément sublime ?
S’il atteignit finalement son but, Copenhague, ce fut pour y être interné durant dix-huit mois dans des
conditions assez dures. Il demeura dans ce pays hostile jusqu’en 1951, date du non-lieu prononcé par la Haute
cour de justice sur les faits de trahison —Article 75— qui lui étaient reprochés.
A partir de cette fuite opportune —elle lui sauva probablement la vie—, l’œuvre de Céline prend une
autre tournure. Il sera le chroniqueur d’une fin de guerre hallucinante et hallucinée, vécue comme fugitif au
milieu des souffrances du peuple allemand.
Il finit ses jours à Meudon où il écrivit sa « Trilogie allemande » avant de mourir le 1er juillet 1961, à
soixante-sept ans d’une rupture d’anévrisme.
Sa vie et son œuvre littéraire peuvent se résumer en trois grandes périodes :
• La Grande guerre et l’entre-deux guerres :
- Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1936), publiés par Denoël.
La gloire littéraire et une activité cosmopolite de médecin hygiéniste, chargé de mission à la SDN.
• Les années trente et l’écriture des pamphlets :
- Bagatelles pour un massacre (1937), l’Ecole des cadavres (1938), Les beaux draps (1941)
Le délire antisémite à son paroxysme. Le Dr Destouches, médecin de dispensaire à Clichy puis à Bezons.
• La fuite de Paris, la longue errance à travers l’Allemagne et le Danemark. La fin de vie à Meudon :
- Plusieurs ouvrages, publiés désormais par Gallimard : Féerie pour un autre fois, Normance, Entretiens
avec le professeur Y, Le Pont de Londres, Guignol’s Band II, ouvrages posthumes relatant ses expériences
londoniennes.
- La “Trilogie allemande” : D’un château l’autre (1957), Nord (1960), Rigodon, ouvrage posthume
(1969).
La volonté de porter témoignage : Céline “chroniqueur” et “victime” expiatoire de ces années terribles.
Dans notre propension à revisiter l’histoire, on établit souvent un parallèle entre le sort de Robert
Brasillach et celui de Louis-Ferdinand Céline. Si Céline était resté à Paris après la Libération, il est fort probable
qu’il eût connu le sort de Brasillach : l’exécution par fusillade au Fort de Montrouge25. Les Français ne s’en
seraient pas offusqués. Cependant, à nos yeux, les deux dossiers ne pesaient pas le même poids.
Brasillach appelait régulièrement au crime dans la revue ultra collaborationniste Je suis Partout dont il
était rédacteur en chef. Or un organe de presse ne joue pas le même rôle sur l’opinion publique qu’un roman26.
Son but est d’infléchir le jugement de ses lecteurs. Quand il écrivait : « il faut se séparer des Juifs en bloc et ne
pas garder de petits », il engageait lourdement sa responsabilité morale face au génocide !
Les rappels précédents sur la prégnance des thèses racistes et du climat xénophobe qui prévalaient en
France relativisent, sans les excuser, les débordements de Céline. Examinons brièvement les faits à charge et
ceux à décharge.
A charge. Oui, Céline a fréquenté les principaux théoriciens racistes : Montandon, le fils de Vacher de
Lapouge, Carrel27 … Oui, il a visité en septembre 1941 la sinistre exposition “ Le Juif et la France ” et s’est
plaint que ses pamphlets n’y figurent pas en bonne place ! Oui, il a écrit des choses abominables sur les Juifs,
les Francs-maçons, certains intellectuels28. Oui, il adressa une trentaine de lettres aux journaux
collaborationnistes dont certaines exhalaient29 un détestable parfum de délation. Oui, il a persévéré dans son
antisémitisme maladif même après la guerre30…
A décharge. Céline est capable d’affirmer une chose et son contraire. Dans l’esquisse de Féerie pour une
autre fois31, il écrit sans sourciller à propos d’une visite de Montandon : « Je lui ai reproché ses consultations
raciales … et puis, par dessus tout, l’affaire raciste ne tient pas debout » (sic). Peut-on alors imputer à cet
écrivain halluciné, vociférateur forcené, tous les crimes commis au nom d’une « Race » dite supérieure ?
Assurément non. Céline n’était pas un idéologue. C’était, comme l’écrivait Malraux, l’homme “ dont une idée
simple oriente la vie ”. Une idée délirante, divagante, éminemment fluctuante.
Frédéric Vitoux32, critique averti de l’œuvre célinienne fait justement remarquer :
« Céline … ne peint pas à fresque … il peint des miniatures. Il écrit par synecdoques. Il prend en somme la partie
pour le tout … et cette partie devient immense, devient un monde. »
S’il est indéniable que les fascistes français en firent leur étendard, il n’en est pas moins certain que
Céline n’a jamais hurlé avec les loups. Il n’a jamais participé comme orateur aux grands meetings de la
“Révolution nationale ”. Son délire lui était personnel, il n’a jamais, à preuve du contraire, cherché à
l’institutionnaliser.
Retournons la perspective : l’ostracisme dont Céline fait parfois l’objet n’est-il pas à mettre au compte
d’une mauvaise conscience collective, digérant avec peine sa période vichyssoise ?
On s’étonne toujours du stupéfiant tour de passe-passe qui fit basculer, à la Libération, la majorité du
corps social d’une grande tolérance aux idéaux de la “Révolution nationale” — pour ne pas dire plus—, aux
vertueux programmes de la Résistance ! A chacun dès lors de se forger son « intime conviction » sur la
culpabilité de l’écrivain dans les années terribles de l’Occupation et de la Collaboration. Les sources ne
manquent pas33.
Jean-François Duclos, auteur d’une thèse de doctorat sur Céline note avec pertinence :
« … il devient alors impossible d'oublier qu'à travers Céline passe tout le siècle, dans ce qu'il a produit de pire en
politique et de meilleur en littérature. »
Philippe Muray, biographe inspiré35, glisse dans son portrait de l’écrivain cette pénétrante notation :
« Chaque jour … de cet interminable massacre du XXème siècle, chaque jour de sa vie Céline est mort un peu plus
d’angoisse et de lucidité ».
Avec le temps, ne peut-on accorder à cet être tourmenté, hanté par la guerre et les souffrances des
malades, le bénéfice de l’apaisement et lire son œuvre en gardant devant les yeux le filtre de l’Histoire ?
Dans un océan de mièvreries littéraires, lire, relire, le Voyage, Mort à crédit et quelques autres, nous
rappelle que la littérature aussi construit notre vision du monde. La diversité des situations et des personnages,
la variété des styles narratifs, fournissent à chacun de nous — et à bon compte — une multitude de vies de
substitution.
Et là, Céline est incomparable …
Laissons la parole à Jean-Louis Bory37 pour une improbable conclusion :
" L’outrance dans les thèses, l’impudence dans les arguments me paraissaient haïssables, je les haïssais donc. Avec
application je me fermais les oreilles et le cœur au lyrisme satanique des pamphlets. Devant ce Pierrot-Arlequin à la
mesure de notre planète, à la fois athlète et saltimbanque, sanglotant et rageur, pitoyable et grotesque, admirable et
odieux, je n’accepterai plus de me blesser aux éclats de son mauvais rire. Mais que j’ouvre le Voyage, Mort à Crédit
- ou, plus tard, D’un Château l’autre ou Nord, ma rancune s’évanouissait "
JPM
jean-paul@margnac.fr
Notes et références
1
Cf par exemple le dossier polémique, instruit à charge mais très documenté, du journaliste Antoine Peillon : Louis-
Ferdinand Céline, l’Idole antisémite. http://perso.wanadoo.fr/fromveur et l’essai d'André Rossel-Kirschen « Céline ou
le grand mensonge », Mille et Une Nuits, octobre 2004.
2
Respectivement, d’Henri Barbusse (1916), de Roland Dorgelès (1919), de Maurice Genevoix (Cinq volumes publiés
de 1916 à 1923), et d’Erich Maria Remarque.
3
Autant empreints d’une tradition boulangiste que de la volonté de faire reconnaître leurs droits, les anciens
combattants de 14-18 s’étaient regroupés dans des « ligues patriotiques » : Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger,
Action française de Charles Maurras, Croix de feu du colonel de La Roque, …Proches de l’idéologie des fascistes
italiens, elles mirent en péril le régime républicain au cours des manifestations sanglantes du 6 février 1934.
4
Lettre inédite à Roger Nimier, alors conseiller littéraire aux éditions Gallimard. 21 août 1952.
5
Cf l’article Antisémitisme de l’Encyclopædia Universalis, signé par Jacques Madaule.
6
Fondateur en 1892 de La Libre Parole, ce journaliste pamphlétaire mène d’emblée une campagne virulente contre
« les juifs dans l’armée ». Ce sera l’amorce de l’Affaire Dreyfus qui verra Drumont, antisémite acharné, employer tout
son talent à faire condamner le capitaine.
7
Ouvrage violemment antisémite, “La France juive”, paru en 1886, atteignit rapidement 150 rééditions !
8
Cf les travaux de l’historien Michel Winock : Nationalisme, antisémitisme, fascisme en France, Seuil 1990, La
France et les Juifs. De 1789 à nos jours, Le Seuil, 2004.
9
On trouve par exemple dans “Du côté de chez Swann”, cette notation stupéfiante, tout à la fois subtile mais
indéniablement raciste : « M. Swann faisait acheter son pain d’épices [aux Tuileries] … par hygiène il en consommait
beaucoup, souffrant d’un eczéma ethnique et de la constipation des Prophètes ». Marcel Proust. La Recherche. Ed de
la Pléiade, p. 402.
10
Voici par exemple ce qu’il écrivait le 19 janvier 1955 à Roger Nimier : « Quant à l'antisémitisme je voulais vous
répondre... Je ne suis pas non plus antisémite je suis profrançais... Je me suis lancé et comme ! et tout à fait
gratuitement, dans cette folle aventure, dans l'espoir d'épargner aux Français le ridicule d'une nouvelle guerre... dont je
savais qu'ils sortiraient tels qu'ils sont actuellement... on m'en fait crever d'avoir sonné la cloche... soit ! soit ! c'était
idiot... J'en conviens » Lettre inédite.
En 1957, le journaliste Albert Zbinden lui pose ouvertement la question :
Disons le mot : vous avez été ouvertement antisémite.
Exactement, dans la mesure où je supposais que les Sémites nous poussaient à la guerre. Sans ça je n’ai évidemment
rien — je ne me trouve nulle part en conflit avec les Sémites. ; il n’y a pas de raison. (…) Là j’ai péché par orgueil, je
l’avoue, par vanité, par bêtise. Je n’avais qu’à me taire … Ce sont des problèmes qui me dépassaient beaucoup. (…)
Tout ça c’est une vraie bêtise dont je fais les frais. Céline. Pléiade tome II. P 941.
11
(Genèse 10,15-20). Les trois fils de Noë : Sem, Cham et Japhet, seraient les ancêtres des sémites, des européens et
des africains. La malédiction de Cham par son père a largement nourri la propagande raciste et colonialiste.
12
Emmanuel Kant les cautionnait.
13
Sa classification à la Borgès laisse pantois : les Americanus, rouges, colériques et droits ; les Europeus, blancs, sanguins
et musculaires ; les Asiaticus, jaunes pâle, mélancoliques et rigides ; les Afer : noirs, flegmatiques et décontractés !
14
De Generis Humani Varietate Nativa. 1775
Louis-Ferdinand Céline, sublime, forcément sublime ?
15
Essai sur l’inégalité des races humaines. Conclusion générale. Réédition Pierre Belfond, 1967, 878 pages. Edition
numérique. Disponible sur http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/
16
L'Aryen, son rôle social. 1889. Sorte de roman préhistorique mettant en scène l’homo europaeus blond, grand et
dolichocéphale, émergeant d’un continent englouti, une Atlantide, située au nord de l’Europe.
17
"Anthropologie de la population française", Didier (Toulouse, Paris) 1943. Les races humaines, PUF, collection
Que sais-je ?, 1944 [ Réédité par les PUF jusqu’en 1950]. Henri Victor Vallois fut directeur du Musée de l’Homme
dans les années cinquante. Ne pas confondre avec Georges Valois, son contemporain, fondateur de la ligue fasciste
« Le Faisceau ».
18
« Un homme incapable de vivre la durée normale, il ne faut pas, à son avis (Asclèpios), le soigner, car cet homme-là
n'est de nul avantage, ni pour soi-même, ni pour la Cité ». Platon: la République. Livre III, Œuvres complètes, La
Pléiade, Gallimard, Paris, 1950. Cité par Robert Maggiori, journaliste à Libération dans Heidegger nazi. Juin 2001.
19
« Les savants du monde entier dénoncent un mythe absurde ... le racisme ». Courrier de l’UNESCO 1950.
20
Il fut vice-président de la société anglaise d’eugénisme à la fin des années trente.
21
“Les lois de Vichy”. Dominique Rémy. Ed Romillat. 1992.
22
Alain Tort. Le Monde diplomatique. « L’affaire Carrel ». Juin 1998.
23
Le 5 novembre 1938, il tint en Sorbonne une conférence sur les races et se prononça pour la création d'un État,
"dont les Juifs seraient ressortissants, ne vivant dans d'autres États qu'en qualité d'étrangers, avec passeport et tout ce
qui en découle". Le texte paraîtra dans Scientia, revue scientifique internationale, où il affirmait que les Jaunes, les
Noirs et les Blancs ne descendraient pas de la même race de singes, mais les uns de l'orang-outan, les autres du gorille
ou du chimpanzé ! In Céline et Montandon. Eric Mazet. Dans une interview de 1981, Henri Victor Vallois (Cf supra)
se souvient : « On trouvait ce gros livre de Montandon, l’Ologénisme, dans tous les laboratoires du Muséum [Dans
les années quarante].
24
Il sera grièvement blessé à son domicile le 3 août 1944 par un groupe de résistants. Il décédera peu après dans un
hôpital militaire en Allemagne.
25
Brasillach fut exécuté le 6 février 1945. La coïncidence de date n’est pas fortuite. Le 6 février 1934, les ligues
factieuses d’extrême droite avaient failli renverser la république.
26
Avec un tirage de 300.000 exemplaires, son lectorat n’était pas confidentiel ! Au Pilori, autre titre de la presse
collaborationniste, tirait à 65.000.
27
Céline rencontra le Dr Carrel durant l’été 1918. Les deux hommes entretinrent, selon ses biographes, une correspondance
de nature scientifique.
28
Dans Rigodon, il mène une charge ignoble contre Sartre en le traitant de “Tænia” :
« sous l’objectif [du microscope], les convulsions de ce lambeau, … avec deux sortes d’yeux, tout globuleux,
divergents … ». Il faut rappeler que le directeur des Temps Modernes l’avait injustement accusé d’avoir touché de
l’argent des Allemands. Il ne semble pas que Sartre lui en ait voulu puisqu’à la fin de sa vie il se serait exclamé :
« Savez-vous lequel de nous restera? Céline.» (Cité par George Steiner dans un entretien à l’Express. Décembre
2000).
29
Antoine Peillon. Op. Cit. supra.
Louis-Ferdinand Céline, sublime, forcément sublime ?
30
De retour du Danemark, rendu prudent par l’expérience, il travestira ses injures antisémites afin qu’elles passent
inaperçues à des lecteurs naïfs. Dans son dernier ouvrage, Rigodon, il évoque des “Yites”. Quel jeune lecteur saura
que derrière ce terme abscons se dissimule l’horrible “Youtre”, largement utilisé par Céline dans ses pamphlets ?
Une analyse des occurrences dans “Bagatelles pour un massacre” renvoie 115 “Youtres” pour 3 “Yites”. [JPB]
29
In Romans. Ed de la Pléiade. Tome IV. P. 568. Texte amorcé en prison à Copenhague à partir de janvier 1946.
32
Frédéric Vitoux. La vie de Céline. Folio 4141. Gallimard.
33
Le Web est riche de sites dédiés à l’œuvre de Céline. Sur Google, “Louis Ferdinand Céline” retourne 531.000
Pages ! En tapant le nom des contributeurs français les plus connus : Philippe Alméras, Philippe Sollers, Henri
Godard, Frédéric Vitoux, Emile Brami, François Gibault, on ne peut manquer de trouver de passionnants
commentaires. Voir notamment le “ Bulletin célinien ” édité par Marc Laudelout (http://louisferdinandceline.free.fr).
34
Diagnostic du Dr Robert Bramy, voisin de Céline à Meudon. In le Dictionnaire Céline de Philippe Alméras. Plon.
2004.
35
Philippe Muray. Céline. Coll. “Tel Quel”. Ed du Seuil. 1981.
36
Les images du lynchage du milicien Sénati ont été analysées par Daniel Schneidermann dans le film « Jour de
pendaison à Cusset ». Rediffusé le 9 septembre 2005 sur France 5
37
Cité par Alain Cotte @Lalettre.com.
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