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FINANCE
EN BREF
Monétaire
Le montant total des opérations
de retraits de liquidités effectuées
par Bank Al-Maghrib sur le mar-
ché monétaire, durant la semaine
du 19 au 25 janvier 2006, s'est
chiffré à plus de 6,051 milliards
de dirhams en moyenne quoti-
dienne. Un communiqué diffusé
jeudi 26 janvier par Bank Al-
Maghrib précise que la totalité
de ces retraits se sont faits sous
forme de dépôt à 24 heures au
taux de 2,25 %.
Introduction
La Société nationale
d’Electrolyse et de Pétrochimie
(SNEP), filiale de Ynna Holding
(groupe Chaâbi), envisage de
s’introduire en bourse à hauteur
de 30% du capital avant le mois
de mai 2006. Cette décision fait
suite à la volonté du groupe de
diversifier les sources de finan-
cement de la société et ce, pour
mener à bien des projets d’inté-
gration en aval.
Mines
La société minière canadienne
Semafo, dont le groupe marocain
Managem détient une part du
capital, a annoncé que les réser-
ves minérales in situ du projet
Mana, au Canada, ont progressé
de 62% à 877 600 onces au 31
décembre 2005, contre 542 400
la période précédente.
Privatisations
Les recettes des pricatisations ont
totalisé, à fin novembre 2005, 6,9
milliards de dirhams correspon-
dant au montant alloué au bud-
get général à l’issue de la cession
par l’État de 16% du capital
d’Itissilat Al-Maghrib et 648
millions de dirhams proviennent
de la cession des actions de l’É-
tat dans les sucreries.
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BMCE Capital lance son deuxième
fonds d’investissement
C apital Invest, filiale de BMCE
Capital, lance son deuxième
fonds de capital investissement de
350 millions de DH. La cérémonie de
lancement s’est déroulée lundi 30
janvier 2006 en présence de Jalloul
Ayed, président de BMCE Capital et
les promoteurs de ce fonds : RMA
Watanya, la Banque Européenne d’in-
vestissement, Bio, Averroes Finance
et Seco, représenté par Sifem.
Capital Invest qui gère, depuis 2000,
le fonds Capital Morocco est aujour-
d’hui complètement investi dans une
© Ph.DR
douzaine d’entreprises. Dénommé «
Capital North Africa Venture », ce
nouveau fonds vise les moyennes et
grandes entreprises (valeur d’entre- Jalloul Ayed à droite lors de la cérémonie.
prise supérieure à 50 millions de DH)
principalement sur le marché marocain mission). Il s’agit du premier fonds au
et avec une approche opportuniste sur Maroc introduisant dans sa stratégie d’in-
les marchés algérien et tunisien. vestissement les opérations LBO.
A l’instar du premier, ce nouveau fonds Il est prévu que le fonds réalise une dou-
se positionne sur les opérations de capi- zaine d’opérations avec des montants
tal développement (accompagnement en d’investissement compris entre 15
capital d’entreprises en croissance) et de millions de DH et 30 millions de DH sur
LBO (Leveraged Buy Out, acquisition une période d’investissement de quatre
par effet de levier d’entreprises en trans- ans.❏ C.N
Rebond historique à la Bourse
de Casablanca
L a Bourse de Casablanca n’est pas près de lais-
ser tomber son trend haussier. Avec la pour-
suite de l’afflux de nouveaux capitaux aussi bien
locaux qu’étrangers, la bourse de Casablanca
confirme ainsi sa tendance tournée vers la hausse.
Pour la semaine du lundi 30 janvier à mercredi
1er février 2006, les indicateurs boursiers notam-
ment le MASI et le MADEX ont enregistré des
records historiques
À commencer par l'indice de toutes les valeurs
© Ph.DR
cotées qui a culminé de 3,62%, dépassant allé-
grement la barre symbolique des 6 600 points à 6
Amine Benabdesslam. 653,90 points. Idem pour le Madex qui s'est adjugé
une hausse de 3,92% à 5 247,68 points. Résultats, les gains cumulés depuis
le début de l'année de ces deux indices ont, pour la première fois, gravité autour
de 20,13% et 20,39 % respectivement. Logé à la même enseigne, le CFG 25
a grimpé de 3,26% à 15 461 points soit une performance annuelle de 19,58%.
Quant à l'USI (Upline Securities Index), il a caracolé de 3,44% à 128 775,97
points soit une performance annuelle de 19,93%.❏ A.A
Maroc Hebdo International N° 684 - Du 3 au 9 Février 2006
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Attijariwafa Bank confirme

son leadership

E
n ce début de l’année 2006,
les dirigeants du groupe
Attijariwafa Bank affichent
un optimisme béat. Et pour cause,
ils sont largement satisfaits du pro-
cessus de fusion entre les deux
banques, BCM et Wafabank, dont le
rapprochement a donné naissance à
un champion national dans le sec-
teur bancaire marocain. Lors d’une
rencontre avec la presse, le vendredi
20 janvier 2006, Boubker Jai, direc-
teur général du groupe, a fait le point
sur cette importante opération qui
banque : la gestion d’actifs, le crédit-
bail, les crédits à la consommation,
et les crédits à l’économie. Il n’y a
qu’une seule activité dans laquelle
le groupe occupe le second rang : il
s’agit des dépôts bancaires. Dans
cette activité, c’est le groupe Banque
Populaires qui est en tête. En deux
ans seulement, le groupe a renforcé
sa présence commerciale avec un
réseau composé de 490 agences
réparties sur tout le territoire natio-
nal. Cinquante agences ont été ouver-
tes en 2005, 70 sont programmées

© Ph.DR
© Ph.DR

sera inscrite dans les annales de la en 2006. Mais, Attijariwafa Bank ne

banque marocaine. Commencé le 1er
janvier 2004 juste après l’annonce
officielle du rachat de Wafabank par
la BCM, le processus de fusion a été
achevé le 31 décembre 2005. Les
résultats de cette fusion sont pour le
moins éloquents : un million de
clients avec souvent le premier rang
dans presque tous les métiers de la
s’arrête pas là. Son patron, Khalid
Oudghiri, a promis de donner au
groupe une véritable dimension inter-
Khalid Oudghiri.
nationale digne d’un grand groupe
financier marocain. Ainsi, fin 2005, Sénégal » et il a créé deux bureaux
il a racheté une banque tunisienne commerciaux, l’un en Chine et l’au-
«la Banque du sud », il s’est installé tre au Moyen-Orient. ❏
au Sénégal avec la création d’une A.A
nouvelle filiale « Attijariwafa Bank

Le coin du néophyte
Marché monétaire : Contrairement au marché boursier,
le marché monétaire n’est pas un lieu où se vendent ou
s’achètent des valeurs boursières. C’est un marché ouvert
uniquement aux banques commerciales pour se finan-
cer au jour le jour soit entre elles soit auprès de Bank
Al-Maghrib. Son principe consiste pour une banque à
prêter de l’argent à une autre moyennant un taux d’in-
térêt négocié. Ce taux change quotidiennement en fonc-
tion de l’évolution des liquidités disponibles. Plus cel-
les-ci sont abondantes sur le marché, plus ce taux baisse
et inversement.
Bon de trésor : C’est un titre de créance émis par l’Etat
(le trésor public) à l’adresse des épargnants (particu-
liers et institutionnels). En achetant ce bon, on devient
prêteur d’argent à l’Etat. Au terme de l’échéance, on
peut récupérer le capital investi augmenté des intérêts
payés par le trésor. Généralement, le bon de trésor est
un titre d’épargne qui propose un taux d’intérêt très fai-
ble compte tenu de la garantie étatique. Autrement dit,
on est sûr de récupérer notre argent.
Adjudications en bons de trésor : Ils sont des appels
d’offres financiers lancés chaque semaine par le trésor
public pour lever des fonds auprès des banques et de
Bank Al Maghrib. Mais ce sont généralement les pre-
mières qui participent aux adjudications. Celles-ci sont
assorties de plusieurs échéances : 52 semaines, 5 ans,
et 10 ans. Chaque échéance est accompagnée par des
conditions de prêt notamment de taux d’intérêt et de
remboursement.
Indice CFG : C’est un indice édité et calculé par la
banque d’affaires Casablanca Finance Group (CFG).
Cet indice composé de 25 valeurs mobilières les plus
importantes et les plus liquides de la bourse de
Casablanca calcule chaque l’évolution de ces valeurs.
Cet indice s’est imposé dans la grille des indices de la
place casablancaise comme étant un indicateur de réfé-
rence.
Indice USI : De la même manière que CFG, la banque
d’affaires Upline Securities a créé son propre indice
boursier baptisé Indice USI. Comprenant 10 valeurs les
plus liquides de la place, cet indice est également suivi
par l’ensemble des investisseurs pour avoir une idée
précise sur l’évolution journalière de la cotation.

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