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La

Cogénération
1 ) Présentation de la
Cogénération
2 ) Procédés de la Cogénération
3 ) Avantages / Inconvénients
4 ) Perspectives d’avenir
5 ) Conclusion
1) Présentation de la Cogénération

La cogénération à était découverte en 1824 par


CARNOT(Communauté d'Analyse et de Recherche sur les Nouvelles
Orientations de la Thermodynamique) qui comprend alors que la
transformation de la chaleur en force apporte un mauvais
rendement, parce qu’une partie importante de chaleur est
nécessairement perdue. Leur intérêt pour la cogénération s'est
montré lorsqu'ils se sont rendus compte que les énergies comme le
pétrole et le charbon n'est pas renouvelables et éternelles mais plutôt
que la planète met plusieurs milliers d'années à les produire.
2 ) Procédés de la Cogénération

Le principe d’une cogénération est de créer, à partir d’une


énergie primaire combustible, deux énergies secondaires utilisables :
une énergie mécanique ou électrique et une énergie thermique.
Les industriel utilisent les 3 principaux système suivant:

Moteur thermique :
Ce système est généralement adapté aux secteurs tertiaires
(hôpitaux, centres administratifs, centres commerciaux,…) et
industriels (électronique, laboratoires, alimentaire,…). Le
niveau de température de la chaleur récupérée favorise les
applications thermiques à eau chaude (chauffage, réseau d'eau
surchauffée…) au détriment de la vapeur. Le moteur thermique
conserve des performances intéressantes sur une plage variant de 50
à 100 % de sa charge électrique et reste très peu sensible aux
conditions climatiques extérieures. Son utilisation comme secours
électrique partiel ou total peut être raisonnablement envisagé.
Un moteur à pistons et à
combustion interne fournit de
l'énergie mécanique. Ce moteur
fonctionne généralement au fuel
domestique ou au gaz. L'énergie
mécanique disponible sur l'arbre
de sortie est convertie en énergie
électrique par un alternateur
couplé au réseau. Le maintien en
température du bloc moteur et
de l'huile nécessite un ou
plusieurs circuits de
refroidissement sur lesquels
s'effectue une première
récupération à environ 90°C.
Turbine à gaz :

La température des produits de combustion permet la


production de vapeur surchauffée, ou d'eau chaude, par une
chaudière spécialisée. L'usage des gaz est possible d'autant que ceux-
ci sont propres. Leur grande teneur en oxygène permet une
postcombustion.
L'usure est en partie liée au nombre de mises en route de ces
matériels légèrement plus sensibles aux variations de charges et aux
caractéristiques de l'air de combustion . Les turbines ont leur place
dans le secteur industriel (chimie, papier, carton, sidérurgie, agro-
alimentaire…), les réseaux de chaleur et des applications tertiaires
(hôpitaux…).
La postcombustion permet d’augmenter la puissance fournie par
un turboréacteur
Une importante quantité d'air est
aspirée et comprimée jusqu'à une
chambre de combustion où a lieu
une injection de combustible en
continu. Les produits de
combustion entraînent le
compresseur et l'arbre de sortie.
La turbine fonctionne au gaz ou
au fuel domestique. L'énergie
mécanique est soit utilisée
directement en entraînement de
machine tournante, soit convertie
en énergie électrique par un
alternateur. Les gaz
d'échappement avoisine les
500°C
Turbine à vapeur

L'utilisation de la vapeur en haute pression prédispose une taille


d'installation relativement importante ( minimum 1.500 kW
électriques et 5.000 kW thermiques ). Il est possible d'effectuer des
retraits de vapeur à divers stades dans la turbine et disposer ainsi de
différents niveaux de pression pour les usages thermiques.
Les domaines d'applications privilégiés sont le secteur industriel
(chimie, papier, carton agro-alimentaire, sidérurgie,…) et les réseaux
de chaleur, notamment lors de l'incinération de déchets.
La combustion sous chaudière
d'une énergie primaire (bois,
charbon, fuel lourd ou
domestique, gaz, déchets) fournit
de la vapeur surchauffée
moyenne ou haute pression.
Celle-ci , dans la turbine, entraîne
un arbre de transmission ou un
alternateur. La vapeur est utilisée
pour sa chaleur
3) Avantages / Inconvénients

Les rendements sont très bons. Les centrales de cogénération


électricité-chaleur peuvent atteindre un rendement énergétique de
l’ordre de 90%. Environ 30% à 40% de l’énergie primaire sont
transformés en énergie électrique, tandis que 50 à 60% se retrouvent
sous forme de chaleur, utilisable pour alimenter un industriel ou un
réseau urbain de chauffage. À titre d’exemple, le rendement d’une
grande centrale de production fonctionnant au combustible nucléaire,
au fioul ou au charbon ne dépasse guère les 40%.
La cogénération est également une solution énergétique attractive
pour le secteur tertiaire (hôpitaux, aéroports, écoles...) ainsi que pour
les collectivités locales (réseaux de chaleur alimentant des ensembles
immobiliers et valorisation des ordures ménagères).
La cogénération permet d'obtenir un rendement global
(électrique + thermique) plus élevé que celui résultant d'une
production par filière séparée. L'économie d'énergie primaire est de
l'ordre de 20%.
La contrainte majeure de la cogénération est d'avoir un ou
plusieurs consommateurs pour la chaleur ou la vapeur produite
4) Perspectives d’avenir

En France depuis les années 2000, le nombre d’installations d’usine


ou d’insdustrie utilisant les moyens de la cogénération a augmenté
ainsi que le puissance et leur production.
Pourcentage de l’énergie produite par cogénération :

Malgré les efforts effectués par la France en matière de cogénération,


nous remarquons que notre pourcentage d’énergie électrique produite
est très en delà par rapport à d’autres pays de l’Europe.
Regardons le prix d’installation des systèmes de cogénération :
-Par moteur thermique : le coût d’investissement revient entre
460 et 920€ par kW
-Par turbine à gaz : le coût revient entre 760 et 1070€ par kW
-Par turbine à vapeur : le coût revient entre 1530 et 2300€ par
kW

Le prix du kW varie en fonction du prix du combustible, du


rendement mécanique de l'ensemble turbine-alternateur et de la
maintenance
5) Conclusion

La technique de cogénération est plus que jamais d'actualité,


elle apparaît aujourd'hui comme une réponse adaptée, tant sur le
plan économique que sur le plan écologique, aux besoins
énergétiques des collectivités locales et des industriels.
Mais tant que les centrales nucléaires thermiques seront
toujours en état de fonctionnement sans grande diminution de leur
rendement, la répartition d’électricité produite par la France ne
connaitra pas de changement.

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