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LES STRATEGIES DE

DEVELOPPEMENT

CAUSES ET
CARACTERISTIQUES DU
SOUS-DEVELOPPEMENT
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.1.Définir le développement pour aborder le
sous-développement.
• 1.1.1. Deux définitions du développement.
 Définition de François Perroux (1903-1987) : le développement
est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une
population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et
durablement son produit réel et global ». (L’économie du XXe
siècle. 1961).
 Définition du PNUD : le développement est le fait d’« élargir
l’éventail des possibilités offertes aux hommes ».
Approche par la théorie des « besoins essentiels » Le
développement est caractérisé par la disponibilité d’un minimum
de biens pour assurer la survie (alimentation, habillement…) et de
services de base comme la santé et l’éducation.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
Quatre critères pour mesurer le niveau de
développement d’un pays selon le PNUD :
• La productivité qui permet d’enclencher un
processus d’accumulation ;
• La justice sociale : les richesses doivent être
partagées au profit de tous ;
• La durabilité : les générations futures doivent
être prises en compte (perspective de long
terme) ;
• Le développement doit être engendré par la
population elle-même et non par une aide
extérieure.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.1.2. L’approche critique de la notion de développement.
 Serge Latouche (Le pari de la décroissance (2006)) :
encourager les pays pauvres à se développer participerait
d’un projet de normalisation capitaliste et libérale du monde.
 Marshall Sahlins (Age de pierre, âge d’abondance.
Economie des sociétés primitives. 1970) : les sociétés
traditionnelles sont des économies d’abondance / les
sociétés « modernes » sont des économies de subsistance.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.1.3. Les caractéristiques communes du sous-
développement.
• Le sous-développement peut alors se définir comme
l’ensemble des blocages qui empêchent le processus
d’industrialisation et d’amélioration du niveau de vie
de se réaliser dans un pays.
• Selon F. Perroux, il existe trois caractéristiques
communes aux pays sous-développés :
• Ce sont des économies désarticulées.
• Ce sont des économies dominées.
• Ce sont des économies qui ne couvrent pas les
coûts de l’homme.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
1.2. Des pays sous-développés aux pays en développement :

• 1.2.1. Les « pays sous-développés ».
• L’approche d’Harry Truman va fonder l’approche du sous-développement
jusqu’aux années 1960 => le sous-développement est conçu comme un
retard.
• Le sous-développement se manifesterait par les critères suivants :
 Une pauvreté de masse ;
 De fortes inégalités par rapport aux pays développées mais aussi à
l’intérieur du pays lui-même (hommes/femmes, urbains/ruraux…) ;
 L’exclusion du pays du commerce international, des connaissances
scientifiques…mais aussi de la population au sein même du pays (femmes,
populations rurales…) ;
 L’insécurité, qu’elle soit environnementale, sanitaire ou encore politique,
dans laquelle vit la majorité de la population.
 Une transition démographique inachevée.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.2.2. La notion de « Tiers-Monde ».
 Expression d’Alfred Sauvy (1898-1990) dans un article de
1952. « Car, enfin, le Tiers-Monde ignoré, exploité, méprisé,
comme le Tiers-Etat, veut lui aussi être quelque chose ».
 Succès du terme du fait de son caractère revendicatif, mais
deux défauts :
- La distinction se fait davantage sur des critères politiques que sur
des niveaux de développement.
- L’expression laisse supposer une unité politique des pays du
Tiers-Monde, ce qui est loin d’être le cas (cf Conférence de
Bandoeng en 1955 qui révèle un groupe de pays « non-alignés
très hétérogène)
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.2.3. Des PVD aux PED.
 Les organisations internationales généralisent l’expression
PVD de la fin des années 1960 au début des années 1980.
 L’expression PED, plus neutre, s’impose dès les années
1980.
 Deux lacunes :
- Suppose que les pays sont entrés dans un processus de
développement.
- Suppose que les pays développés ne se développent plus.
 Expression de PED aujourd’hui surtout associée aux pays à
revenus « intermédiaires ».
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.2.4. Les pays moins avancés.
• L’expression de pays les moins avancés (PMA) a été
créée en 1964 à la CNUCED.
• Trois critères pour déterminer la liste des PMA :
- Un revenu par habitant inférieur à 750 $ en 2004
pendant 3 ans.
- Un retard dans le développement humain basé sur un
indice composite incluant des indicateurs de santé,
nutrition et scolarisation.
- Une vulnérabilité économique basé sur un indice
composite incluant des indicateurs sur l'instabilité, la
production et les exportations agricoles, le manque de
diversification de la production, et le handicap d'être un
petit pays ;
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
1.Développement et sous-
développement.
• 1.2.5. Le mal-développement.
Caractérise des pays dont le processus de
développement a été contrarié par différents
phénomènes politiques ou économiques.
• 1.2.6. Les pays émergents ou les nouveaux pays
industrialisés (NPI).
- Le terme de « pays émergent » recoupe très largement
la notion de NPI (nouveaux pays industrialisés) qui
s’impose dès les années 1980.
- Les NPI sont caractérisés par une industrialisation
marquée, une croissance soutenue et écart qui se
réduit avec les pays développés.
- Dragons, Tigres, Jaguars, BRIC.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
2.1. La mesure par le PNB/habitant,
révélateur d’un niveau de développement ?
• La Banque mondiale mesure le niveau de
développement par PNB / habitant.
- Les pays à revenus faibles (moins de 935 $ /
habitant)
- Les pays à revenus intermédiaires (PNB par
habitant compris entre 936$ et 11 455$)
- Les pays à revenus élevé dont le PNB / habitant
est supérieur à 11 456$.
• L’indicateur du PNB / habitant présente
des limites.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
2.2. Les indicateurs de développement : une approche plus
complète du sous-développement.
2.2.1. L’indicateur de développement humain (IDH).
• Depuis 1990, le PNUD publie un rapport annuel sur le développement
humain dans le monde, présentant divers indicateurs dont l’IDH.
- L'indice de l'espérance de vie à la naissance .
- L'indice de niveau d'instruction (alphabétisation + scolarisation).
- L'indice du PIB par habitant en PPA.
• Les pays développés présentent en général un IDH supérieur à
0,8 : PDEM; pays en transition, nouveaux pays industrialisés d’Asie .
• Les pays en développement présentent en général un IDH
inférieur à 0,8 : pays émergents, pays exportateurs d’hydrocarbures,
pays en situation intermédiaire, pays les moins avancés.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
• 2.2.2. L’indicateur « sexospécifique » de
développement humain (ISDH).
Depuis 1995, l’ISDH évalue les différences de
situation des hommes et des femmes selon les trois
critères de l'IDH :
- la longévité (mesurée par l'espérance de vie à la
naissance comparée des hommes et des femmes);
- l'accès au savoir (taux d'alphabétisation comparé
des hommes et des femmes et taux de scolarisation
comparé des garçons et des filles);
- le niveau de vie mesuré par la part des revenus des
hommes et des femmes.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
• 2.2.3. L'indicateur de participation des femmes
(IPF).
Par rapport à l'ISDH, L'IPF est axé plus spécifiquement
sur la participation des femmes dans le processus de
décision économique.
- La participation à la vie politique : elle se mesure par la
proportion des femmes siégeant dans les Assemblées
parlementaires;
- La participation à la vie professionnelle : elle se mesure
la proportion des femmes dans les professions libérales
et techniques d'une part, dans les fonctions
administratives et d'encadrement d'autre part ;
- La participation à la vie économique : elle se mesure par
la différence de revenu entre les sexes, qui reflète
l'indépendance économique.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
• 2.2.4. L'Indice de pauvreté humaine (IPH).
• A partir de 1997 l'IPH signale des manques, des privations ou
exclusions fondamentaux d'une partie de la population, avec
une variante 1 pour les pays en développement et une
variante 2 pour les pays développés.
• L'IPH-1:
- Longévité et santé.
- Instruction et accès au savoir.
- Possibilité de disposer d'un niveau de vie décent.
• l'IPH-2 :
- Probabilité de décéder avant 60 ans.
- Taux d'illétrisme des adultes de 16 à 65 ans.
- Pourcentage de personnes en deçà du seuil de pauvreté.
- Pourcentage de chômeurs de longue durée.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
2.Mesurer le sous-développement.
• 2.2.5. Atouts et limites de ces indicateurs :
- Les indicateurs s’appuient sur un nombre limité de
critères.
- Ils sont statiques alors que le développement est un
phénomène dynamique.
- L’IDH mesure mal les inégalités internes .
- L’IDH et l’ISDH ne permettent pas de mesurer les
écarts entre pays développés.
Mais ces indicateurs ont le mérite d’indiquer des
tendances, y compris pour les pays développés.
I) LES CARACTERISTIQUES DU SOUS-
DEVELOPPEMENT.
3. La diversité des PED.
• Des lignes de fractures apparaissent très vite au
sein du groupe des « pays non alignés »
(conférence de Belgrade en 1961) : le clivage Est-
Ouest va traverser fortement le clivage Nord-Sud.
• Trajectoires de développement opposés à partir
des années 1970 qui incitent à conclure à
l’éclatement du Tiers-Monde.
• Les caractéristiques socio-économiques et
démographiques des pays sont très contrastées.
• Le secteur traditionnel est plus hypertrophié dans
certains PED que dans d’autres.
• Enfin, l’insertion des pays dans le commerce
international est très variable et reflète des
stratégies de développement très distinctes.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du
sous développement : une vision optimiste.

1.1. Le sous-développement comme
retard de développement : le
modèle de Rostow.
1.1.1.Les étapes de la croissance.
Walt Whitman Rostow (1916-2003), Les étapes
de la croissance économique, 1963:
- La société traditionnelle;
- Les conditions préalables au changement ;
- Le « take off » (décollage) ;
- La marche vers la maturité ;
- L’âge de la consommation de masse .
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du sous
développement : une vision optimiste.
1.1.2. Les critiques du schéma rostowien.
1.1.2.1. Un modèle déterministe.
Des difficultés à vérifier empiriquement cette succession précise d’étape et
l’existence même d’un « take off » dans d’autres pays que l’Angleterre.
1.1.2.2. Un contexte de développement très différent pour les pays en développement.
Les conditions de démarrage n’étaient pas les mêmes au XVIIIe et XIXe siècles pour
les pays aujourd’hui développés et pour les pays aujourd’hui en développement.
 L’analyse de Simon Kuznets (Modern economic growth, 1966) et les travaux de
Angus Maddison (L’économie mondiale, une perspective millénaire, 2001).
 Des conditions démographiques et les modalités d’insertion dans le commerce
international des pays en développement sont très différentes de celles qui ont
prévalu pour les pays industrialisés.
 Les pays européens n’ont pas eu à subir le poids de la colonisation.
1.1.2.3. La critique d’Alexandre: Gerschenkron. (A.Gerschenkron, Economic
Backwardness in Historical Perspective, 1962). Le modèle des Latecomers : les pays
à industrialisation tardive suivent un modèle de développement spécifique.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du
sous développement : une vision optimiste.
1.2. La croissance des pays en développement par la spécialisation et
l’insertion dans le commerce international.
1.2.1. Le sous-développement résulte d’une spécialisation
commerciale insuffisante ou inadéquate.
1.2.1.1. La spécialisation dans les produits primaires comme condition du
développement.
 Le sous-développement est causé par une trop faible insertion des pays
dans le commerce international (Ricardo / HOS).
 Dès les années 1950, des économistes comme Jacob Viner incitent les
PED à accentuer leur spécialisation dans les produits primaires pour
enclencher le « take off » à l’instar de pays comme l’Australie.
 Bela Balassa, Anne O.Krueger et Jagdish Bagwati, fournissent le socle
théorique des mesures d’ouverture commerciale préconisées durant les
décennies 1980 et 1990 par les institutions internationales.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du sous
développement : une vision optimiste.

1.2.1.2. Une critique de la spécialisation dans les


produits primaires : la dégradation des termes de
l’échange.
• Termes de l’échange = Indice des prix des exportations x 100
Indice des prix des importations
• Raul Prebisch et Hans Singer, la spécialisation dans les produits primaires
des PED est la cause de leur sous-développement puisque l’on observe une
dégradation des termes de l’échange des PMA exportateurs de produits
primaires (non exportateurs de pétrole).
• Les pays moins avancés doivent donc diversifier leur économie et diminuer leur
dépendance aux exportations en développant leur propre industrie
manufacturière.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du sous
développement : une vision optimiste.

1.2.2. Le rôle du commerce international


dans le développement des PED : la
théorie du cycle de vie du produit adapté
aux pays en développement.
• Kaname Akamatsu : la théorie du développement « en vol
d’oies sauvages ».
- Dans un premier temps, le pays en développement n’exporte que
des matières premières.
- Dans un deuxième temps, la croissance de la demande
domestique permet d’envisager sur place une fabrication rentable de
produits de consommation.
- Dans un troisième temps, les producteurs locaux s’attaquent aux
marchés des pays voisins.
- Dans un quatrième temps. le pays considéré entreprend une
production de biens d’équipement qui seront, à leur tour, exportés.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
1. Les approches d’inspiration libérale du
sous développement : une vision optimiste.
1.3. Le modèle dualiste d’Arthur Lewis.
• A.Lewis, dans Développement économique avec une offre illimitée de
travail (1954), reprend la vision classique de l’enchaînement
profits-épargne-investissement.
• Seul le secteur capitaliste ou moderne dégage des revenus permettant
l’investissement, et par conséquent l’accumulation.
• Le secteur moderne va absorber progressivement la main d’œuvre
abondante (offre illimitée), peu qualifiée, peu productive et peu
coûteuse du secteur traditionnel.
=> Le développement passe par une réduction progressive du
secteur de subsistance (traditionnel) au profit du secteur
capitaliste (moderne).
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
2.Le sous-développement comme conséquence de
la domination des pays développés : les approches
radicales ou d’inspiration marxiste.
2.1.Les théories de l’impérialisme.
• 2.1.1. La recherche de débouchés extérieurs.
 Les capitalistes, confrontés à des crises de surproduction,
trouvent des débouchés dans d’autres pays et l’exportation de
produits manufacturés devient le fondement de l’impérialisme.
 Approche contestée par les faits : développement de la demande
intérieure des pays développés (modèle fordiste), développement des
échanges entre pays développés.
• 2.1.2. Le rétablissement du taux de profit.
 Les échanges avec les pays pauvres vont permettre de contrecarrer
cette tendance à la baisse du profit grâce à :
- L’importation de matières premières à bas prix 
- L’exploitation de la main-d’œuvre du fait de l’écart considérable des
salaires.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
2.Le sous-développement comme conséquence de la
domination des pays développés : les approches
radicales ou d’inspiration marxiste.
2.2. Les théories du développement
bloqué.
• 2.2.1. L’échange inégal.
 Analyse d’Arghiri Emmanuel (L’Echange inégal (1969)).
L’échange inégal, à l’origine de l’inégalité croissante entre
les nations, est l’échange de biens qui incorporent des
quantités de travail différentes.
 Les critiques :
- Paul Samuelson : l’échange inégal comme « reformulation
tautologique ».
- L’échange inégal n’est pas incompatible avec le
développement puisqu’il stimule les exportations et donc la
croissance des PED.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
2.Le sous-développement comme conséquence de la
domination des pays développés : les approches
radicales ou d’inspiration marxiste.

•  2.2.2. Les théories de la dépendance.


• 2.2.2.1. De Raùl Prebisch…
 Représentant de la CEPAL (Commission économique pour
l’Amérique Latine) créée en 1948.
 Les blocages de la croissance de l’Amérique latine
sont le résultat de la mauvaise insertion des pays
dans le commerce mondial.
 Le système « centre/ périphérie  » : la production des
PED est orientée en fonction des besoins des pays du
centre.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
2.Le sous-développement comme conséquence de la
domination des pays développés : les approches
radicales ou d’inspiration marxiste.
• 2.2.2.2. Aux théoriciens de la dépendance.
 L’école de la dépendance s’est surtout développée en Amérique
Latine et trouve également sa source dans l’échange inégal et
dans les théories de Prebisch sur le structuralisme.
 Les principaux auteurs: Celso Furtado, André Gunter Frank,
Theotônio Dos Santos, Fernando Henrique Cardoso puis
Paul Baran.
 La dépendance est la situation où une économie n’est que le reflet
des économies dominantes et n’a pas de possibilités de
développement autonome car son surplus est transféré à
l’extérieur, ou gaspillé sur place par les classes dirigeantes.
 Le capitalisme interdit par sa nature l’intégration économique de
la périphérie. C’est le développement des pays riches qui
nécessite le sous développement des pays pauvres.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
2.Le sous-développement comme conséquence de la
domination des pays développés : les approches
radicales ou d’inspiration marxiste.
2.2.3.Les analyses de Samir Amin.
2.2.3.1. L’analyse centre / périphérie.
 Extraversion des économies : le capitalisme a été introduit de l’extérieur et plaqué
sur un système précapitaliste ; la demande intérieure stagne du fait des structures
politiques et rapports de classe.
 « division impérialiste du travail » : le rôle de la périphérie est de fournir de la main
d’œuvre bon marché.
2.2.3.1. La Déconnexion.
 Le développement des pays de la Périphérie passe par une rupture avec le
capitalisme mondial.
• Trois conditions :
- Les choix internes doivent devenir prioritaires par rapport aux contraintes externes.
- Des réformes sociales doivent être mises en œuvre pour réduire les inégalités.
- Une véritable autonomie nationale doit s’instaurer dans le domaine technologique,
permettant l’adaptation et la création.
2.2.3.2. Une analyse très critiquée.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
3. Les structures des PED comme obstacles à leur
développement.

• 3.1.Les spécificités économiques des PED. Les apports de


l’analyse structuraliste.
• 3.1.1. Les cercles vicieux du sous-développement.
Ragnar Nurkse (1907-1959) Problems of Capital Formation in Underdevelopped
Countries, 1953.
3.1.1.1. Le principe des cercles vicieux.
- Le sous-développement et la pauvreté sont comme des phénomènes auto-
entretenus
- Hypothèse d’une pénurie d’épargne qui rend impossible un développement
endogène.
- La recherche des avantages comparatifs à l’exportation enferme souvent les PED
dans une production unique et constitue un frein au développement.
3.1.1.2. Une réalité plus complexe.
- Le surplus peut ou a pu existé mais n’a pas servi à l’investissement productif.
- Les PED ont dans les faits diversifié leurs exportations et sont moins dépendants
de l’extérieur.
- Vision fataliste.
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
3. Les structures des PED comme obstacles à leur
développement.

• 3.1.1.3. De la croissance équilibrée à l’industrialisation.


 Paul Rosenstein-Rodan : l’industrialisation doit trouver sa place
dans le cadre d’une croissance équilibrée
 Le « Big Push » de Rosenstein-Rodan suppose de répartir les
investissements entre l’ensemble des secteurs de façon
concomitante.
 Rompre les cercles vicieux du sous-développement par
l’intervention de l’Etat.
• 3.1.1.4. La croissance déséquilibrée.
 La croissance équilibrée exige des conditions que seule une
économie développée peut présenter = concept de croissance
déséquilibré d’Alfred Hirschman pour qualifier les économies en
développement (on retrouve ce concept chez François Perroux).
 L’Etat doit intervenir pour remédier aux imperfections du marché
et pour orienter les investissements vers un nombre limité de
secteurs (pôles de croissance).
II) LES CAUSES DU SOUS-DEVELOPPEMENT.
3. Les structures des PED comme obstacles à leur
développement.

• 3.1.2. Le dualisme et l’amplification des inégalités


 Gunnar Myrdal (1898-1987). Asian Drama.1968.
 L’auteur parle de « causalité circulatoire » pour qualifier le
fait que des institutions inégalitaires amplifient les inégalités
issues du libre jeu du marché.
 Le libre-échange accroit les « effets de remous » (effets qui
amplifient les déséquilibres) qui dominent les « effets de
propagation », qui doivent diffuser la croissance des
secteurs dynamiques vers les secteurs moins dynamiques.
 Le sous-développement n’est pas seulement le fait de
structures économiques mais aussi de facteurs institutionnels.
3.2. Le rôle des facteurs socioculturels.

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