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MARCHE DE L’EMPLOI

• INTRODUCTION
Définitions
• Marché de l’emploi: marché qui met en relation les
personnes qui offrent leur travail et les entreprises qui
proposent une activité.
• Emploi: (i) occupation permettant à un individu de recevoir
une compensation en nature ou en espèces, ou
• (ii) activité par laquelle il contribue à la production de biens
et services commercialisables.

• Plein emploi: situation caractérisée par l’emploi de toutes


les personnes appartenant à la population active.

• Sous emploi: ensemble des personnes ayant un travail ,


mais qui travaille involontairement moins que la durée
normale du travail.
L’emploi : une préoccupation majeure de tous les
gouvernements.
• Quel est la situation du marché de l’emploi au Maroc?
• Quelle est la dimension du chômage?
• Quelles sont ses caractéristiques?
• Comment faire face à ce défi ?
• Comment concilier entre offre d’emplois ( 250 à
250.000) et demande d’emplois ( 400.000 )?
d’autant plus que:
• L’emploi dans le secteur public a décliné: 40 à 50.000
dans les années 60 et 70 à 7000 dans la loi des
finances 2005 pour remonter à 12.000 en 2006.
I- Aspects théoriques
• Les néoclassiques:
• La confrontation de l’offre et de la demande conduit à déterminer deux
grandeurs: Le salaire et le niveau de l’emploi
• Le chômage ne peut être durable . Il suffit de diminuer les salaires pour
que la demande de travail des entreprises s’accroisse et fasse disparaître
le chômage.
• Le chômage apparaît comme une situation volontaire

• Les keynésiens

• Conteste ce mécanisme car une baisse des salaires réduit le pouvoir


d’achat et engendre une baisse de la demande de telle sorte que les
entreprises ne sont nullement incitées à embaucher
• Le chômage résulte d’une insuffisance de la demande effective

• Afin de lutter contre le chômage involontaire, il faut une politique publique


de stimulation de la croissance

• Les marxistes:

• Armée de réserve industrielle. Le travail l’unique source de la valeur


• La plus value: différence entre la valeur créée par la force de travail des
II- Dimension démographique et marché de
l’emploiI-1- Grands traits de la démographie marocaine

E v o lu tio n
• Les enseignements à tirer de cette évolution :

• - Le ralentissement de la croissance démographique


marque une avancée importante dans la transition
démographique qui se manifeste à travers le recul de la
fécondité (2,5 enfants par femme en 2004 -2,33 en
2007au lieu de 7 en 1960).

- Le passage d'une société éminemment rurale à une


société qui s'urbanise. Le taux d'urbanisation atteint
55,1% en 2004 contre 29,2% en 1960.

• La croissance de la population urbaine est due en


grande partie au poids de la migration interne générée
notamment par une récurrence des années de sécheresse.
l’exode rural est passé d’une moyenne de 67.000
personnes par an dans les années 60 à environ 200.000
dans les années 90
Caractéristiq

ateur
Indi

Population ac
• Le taux d’activité s’établit en 2006 à 51,3%: 44,7%
en milieu urbain et 60,5% en milieu rural

• Le pays se trouve actuellement dans la phase de


l’aubaine démographique ou dividende
démographique.

• La croissance de la population active entre 1960 et


2003 atteint 2,9%, soit un taux supérieur aux taux de
croissance démographique enregistrés durant cette
période.
• La faiblesse du taux d'activité féminine en milieu urbain comparé au milieu
rural où les femmes participent à différents travaux agricoles.

• Un recul de l'activité féminine en milieu rural dû aux mutations que connaît le


monde rural notamment la crise qui sévit suite à la récurrence des années de
sécheresse, l'exode rural et l'amélioration relative du taux de scolarité.

• l'écart important entre les hommes et les femmes( en 2006,76,4% contre


27,2%). En dépit de progrès réalisés, les taux d’activité masculins demeurent
nettement plus élevés que les taux féminins à tous les groupes d’âges

• Les actifs sans niveau d'instruction représentent 43% de la main d'œuvre


occupée (64,7 % en milieu rural contre 25,5% en milieu urbain).
Le salariat est assez dominant en milieu urbain : 64,8% contre 17,9% en milieu
rural.
III-La structure de l'emploi selon les secteurs
d'activité
fait apparaître:

• Le poids important du secteur agricole: près de la moitié du total


d'emploi, 45,4%, taux qui s'élève à 81,6% en milieu rural.

• Ie secteur des services: 35,1% mais qui demeure le principal


pourvoyeur d'emplois urbains (60,6% des actifs occupés dans les
villes).

• Le secteur industriel n'occupe que 12,4% de la population active .

• Bâtiment et travaux publics: 7,1% de l'emploi total.


• Le secteur privé offre 88,2% de l'emploi
au niveau national.

• Le secteur public emploie : 21% de


l'emploi dans les villes , contre
seulement 1,9% dans les campagnes.

• Le secteur informel qui représente entre


20 à 30 % du PIB occupe selon les
estimations de la direction de la
statistique près 63% de la
population active.
• IV- Le chômage : dimension et caractéristiques

Définition:

“Le chômage est la situation dans laquelle un individu ou un ensemble


d’individus sont privés d’emploi”

Selon le BIT, 4 conditions doivent être réunuies pour qu’un individu soit
considéré comme chômeur:
- Être dépourvu d’un emploi
- Être à même de travailler
- Chercher un emploi rémunéré
- Être effectivement en quête de cet emploi

- Cette définition suppose:


- L’existence de situations individuelles prononcées
- La généralisation du salatriat
- L’existence d’un marché de trvail organisé
• Typologie
• Chômage structurel
• Le chômage conjoncturel : ralentissement de l’activité
économique
• Le chômage saisonnier: Ex : tourisme
• Le chômage frictionnel: en situation de plein emploi,
chômage d’adaptation entre deux emplois
• Chômage technologique: incidences du progrès technique
• Chômage technique: inactivité forcée de l’entreprise( panne
, problème d’approvisionnement,…)
• Chômage partiel: réduction de l’activité de l’entreprise
• Le chômage a enregistré une croissance importante au
cours de la décennie 90 mais semble s’atténuer depuis :
• 12,1% en 1990,
• 16% en 1995,
• 19% en 1998,
• 12,8% en 2001 et
• 11,9% en 2003
• 10,6% en 2005( 1,3 million de chômeurs environ).
• 7,7% en 2006
• 9,7% en 2007
 Les caractéristiques du chômage

 Le chômage présente un certain nombre de caractéristiques :

 C’est un phénomène essentiellement urbain : 86,6% des chômeurs


sont des citadins. Le taux de chômage est de 18,4% en milieu urbain
et se situe à 3,2% en milieu rural.

 La population active en chômage est constituée essentiellement de


jeunes : plus des deux tiers des chômeurs ont moins de 30 ans.

 Le niveau élevé du chômage des diplômés, 22,6% soit plus d’un


chômeur sur quatre.

 - Le chômage s’inscrit dans la durée. Le chômage d’une durée d’une


année et plus, touche une forte proportion d'actifs : 75% au niveau
national.
• Cette tendance du phénomène s’explique :

• par l’instabilité de la croissance économique,

• L'implication de plus en plus importante de la femme dans le marché


de l’emploi

• l’importance de l’exode rural généré par une récurrence des années de


sécheresse. En effet, par rapport à ce dernier facteur, l’exode rural est
passé d’une moyenne de 67.000 personnes par an dans les années 60 à
environ 200.000 dans les années 90.

• Ce phénomène est à l'origine de ce qu'on appelle "la double migration".


Les espaces périurbains s'étendent dans les villes marocaines et
deviennent des foyers émetteurs de flux migratoires.

• Enfin, il convient de rappeler que le chômage ne donne lieu à


l’octroi d’aucune indemnité. L’absence d’un système d’indemnisation
du chômage pour licenciement économique - qui reste un simple
projet- condamne les nouveaux chômeurs à la paupérisation.
• Le chômage est un phénomène à trois dimensions:
• 1- Une dimension économique: le chômage
représente un coût pour la société

• 2- Dimension sociale: le chômage est une forme


d’exclusion sociale
• Selon Dominique Shnapper , le chômage détruit
les 3 aspects fondamentaux de la vie humaine: le
temps , l’espace et le caractère sociale de l’individu.

• 3- Dimension politique: l’emploi en tant qu’institution


contrôle la conduite des individus

• Ceci explique la volonté politique pour résorber le


chômage
V-La politique de résorption du
chômage
• 3 types de politiques:
• 1- Une politique économique visant à instaurer un équilibre
entre ressources économique et ressources humaines par la
relance d’une croissance durable.

• 2- Une politique de main d’œuvre fondée sur deux axes:


• (i) une politique démographique visant à atténuer le
déséquilibre entre croissance démographique et croissance
économique
• (ii) une politique de formation visant à assurer une meilleure
adéquation formation- emploi.

• 3- Une politique de marché du travail: L’Agence Nationale de


Promotion de l’Emploi et des Compétences ( ANAPEC)
• Formation professionnelle: c’est la
partie visible de l’iceberg, le reste ,
c’est l’expérience acquise
CONCLUSION
• A la lumière de l'évolution prévisible de l’économie
marocaine, le défi de l'emploi serait difficile à relever.

• L’économie marocaine n'est pas en mesure d'absorber


la masse des sans emplois et trouver de l'embauche
pour les jeunes demandeurs d'emplois, alors que le
cumul du chômage s’amplifie chaque année.

• Ces différentes données relatives au marché du travail


au Maroc montrent que le défi de l’emploi est et
sera au cœur de la problématique du
développement au cours des décennies à venir.
• Selon le Centre Marocain de Conjoncture, d’ici
2014, le gouvernement doit créer 5,6 millions
d’emplois. Pour y arriver, le taux de croissance
annuel requis doit être de 6,6% par an pour
résorber 419.000 demandes d’emplois. A 5,1% de
taux de croissance , cette capacité baisserait à
310.000 emplois et chuterait à 250.000 emplois
si le taux de croissance ne dépasse pas les 4,2%.
Cette projection ne tient pas compte des pertes
d’emplois qui peuvent être engendrées par le
processus de mise à niveau.
• Selon le Centre Marocain de Conjoncture, d’ici
2014, le gouvernement doit créer 5,6 millions
d’emplois. Pour y arriver, le taux de croissance
annuel requis doit être de 6,6% par an pour
résorber 419.000 demandes d’emplois. A 5,1%
de taux de croissance , cette capacité baisserait
à 310.000 emplois et chuterait à 250.000
emplois si le taux de croissance ne dépasse pas
les 4,2%. Cette projection ne tient pas compte
des pertes d’emplois qui peuvent être
engendrées par le processus de mise à niveau.
Cf : La croissance ne crée pas d’emploi .
TELQUEL N°137 . Du 24 au 30 juillet 2004.

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