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les premiers résultats de cultures de méristèmes appelées communément "cultures d'apex" furent obtenus par
KOTTE et ROBBINS, dés 1922 à partir de méristème radiculaires de fève et de maïs( TOUTE,1998).
Dix ans plus tard, WHITE(1934) obtiendra une culture indéfinie de racines de tomate . En même temps, il
s'apercevait que si le virus de la mosaïque du tabac pouvait se multiplier dans des racines de tomate isolées , le
virus n'atteignait pas les cellules méristématiques . Plus tard , LIMASSET et CORNUET(1949) montrent que les
organes jeunes de tabac ne renferment que très peu de virus (TMV) et que les méristèmes apicaux n'en
contiennent pas .
1- Cultures de méristèmes
En 1952, partant de ces observations, MOREL et MARTIN tentent de prélever des pointes méristèmatiques de dahlias viroses
pour reproduire des dahlia génétiquement semblables aux parents, mais exempts de virus . Ils réussiront de la sorte à
éliminer la mosaïque du dahlia et le " spotted wilt virus". En 1955 , ils régénéreront de façons analogue des pommes de terre
atteintes de virus A et Y (BOXUS, 1995).
Depuis lors , la culture de méristèmes à conduit à des applications nouvelles , originales concernant le domaine du
phytosanitaire, notamment pour l'éradication de nombreuses maladies (viroses, mycose, mycoplasmoses, bactérioses) et a
permis la régénération d'un grand nombre d'espèce saines (TOUTE, 1998).
Les méristèmes qui sont des tissus de formation, en expansion continue ,confèrent à la plante une organogenèse
permanente chez les végétaux supérieurs. Ils représentent des petits massifs de cellules indifférenciées (0.1mm) et
conservent la capacité de se diviser activement. Ces zones méristèmatiques gardent jusqu'à leur mort le caractère juvénile.
Elles jouent un rôle capital dans le développement végétal puisqu'elle édifient tous les organes (CAMEFORT, 1977;
MARGARA, 1989).
1- Cultures de méristèms
En multipliant le méristème prélevé au sommet d'une plante ou dans le bourgeon axillaire, le plus souvent indemne de
maladies. On pourra très rapidement obtenir de nombreuses plantes, toutes semblables du point de vue génétique et
débarrassées de maladies dont elles étaient affectées (SCHMID et KELLER, 1984; SAMA et al., 1998;). Il est même possible
de reconstituer des clones indemnes de maladies à partir de pieds -mères malades. D'après TOUTE, 1998; FLETCHER et al.
,1998 , il existe plus de 50 espèces végétales qui ont été ainsi assainies c'est le cas de la pomme de terre , la canne à sucre ,
de dahlia ..etc .
La culture de méristème est la méthode la plus généralisable et la plus sûre pour éviter l'apparition de plantes non conformes
à la plante mère ou variants (SAADI, 1991) . Elle paraît plus intéressante chez les plantes allogames ou il est généralement
impossible de conserver des génotypes intacts par reproduction sexuée classique.
2- Organogenèse
l'organogenèse est la base fondamentale de la multiplication végétative , laquelle s'appuie toujours sur la formation de
méristèmes nouveaux (MARGARA,1989). En partant d'un explant , elle aboutit à la formation d'un nouvel individu par
l'élaboration de bourgeons (caulogenèse ) et de racine (rhizogenèse).
2- Organogenèse
2.1-Caulogenèse
2.1.1 Définition
La caulogenèse désigne à la fois l'initiation et le développement des bourgeons terminaux, axillaires, adventifs ou néoformés
sur un cal.
Les bourgeons terminaux dérivent de la gemmule de l'embryon.
Les bourgeons axillaires sont produits généralement par les deux ou trois assises cellulaires superficielles de la tige.
Les bourgeons adventifs sont formés en des endroits inhabituels. Ils sont formés à partir d'organes différenciés de la
plante (entre nœuds, tubercules, racines). Ils peuvent avoir pour origine des massifs cellulaires restés méristèmatiques ou
bien provenir d'une différenciation de certaines cellules(CAMEFORT, 1977).
Les bourgeons néoformés in-vitro peuvent apparaître sur l'explant initial ou sur un cal, ils peuvent être considérés comme
un cas particulier de bourgeons adventifs BOXUS, 1995). Ils sont induits sur n'importe quel type d'organe ou de tissu y
compris sur ceux qui ne les produisent pas dans les conditions naturelles (CAMEFORT, 1977; ZRYD, 1988; MARGARA,
1989).
2.1.2 -Origine des bourgeons
Les études cytologiques, conduites dans le but de déterminer l'origine des bourgeons
néoformés à partir d'un fragment d'organe contenant divers tissus montrent souvent
que l'aptitude à la caulogenèse se manifeste à partir de certaines catégories de tissus
telle que: le cambium ,le parenchyme vasculaire ou libérien (BELANGER, 1998;
FORTES et PAIS, 2000).
Les racines adventives sont produites par des organes divers, soit spontanément,
soit accidentellement à la suite d'une blessure ou d'une manière provoquée,
dans les conditions du bouturage et du marcottage.
Les racines néoformées, au sein d'un cal, en culture in-vitro, peuvent être
considérées comme un cas particulier de méristèmes adventifs (rhizogenèse
indirecte) ou l'émission de racines sur un explant dans des endroits
inhabituelles (rhizogenèse directe).
2.2.2- Origine des racines néoformées
La rhizogenèse est un phénomène complexe, il comporte différentes phases :
la dédifférenciation, formation d'amas de cellules méristèmatiques , différenciation et
organisation des amas méristèmatiques en primordium racinaire qui se développeront
en jeunes racines ( MARGARA , 1989; BOXUS, 1995).
Classiquement, l'embryon est défini comme étant une plante se trouvant au stade
initial de son développement. Il s'agit en fait d'une structure bipolaire ( munie de
deux méristèmes : l'un caulinaire et l'autre racinaire) qui, suite au processus de
germination, donne naissance à une nouvelle plante.
Les donnés cytologiques montrent que les embryons somatiques ont pour origine
des cellules particulières; dites embryogènes. Elles présentent des caractères de
cellules méristèmatiques primaires: petites tailles, cytoplasme dense, gros noyaux
aux nucléoles proéminents et petites vacuoles.
Elles fixent de manière intense les colorants ce qui les rend aisément repérables en
cytologie(JULLIEN, 1991 ;LOISEAU et al .,1998; VASLENKO et al, 2000).
Un des atouts majeurs de la culture in-vitro est de montrer que des cellules somatiques
(à 2n chromosomes) , pouvaient produire , soit des structures comparables à des
embryons somatiques, soit à des bourgeons et dont le développement permet de
régénérer des plantes conformes à la plante mère . Pratiquement, n'importent quel
organe(bourgeon, racine, feuille, anthère, etc.) ou fragment d'organe (explant), prélevé
sur celle-ci , peut être cultivé isolément sur milieu nutritif synthétique, mais le choix de
celui-ci est d'une importance primordiale . On retiendra cependant que la réponse in-
vitro est sous la dépendance de nombreux facteurs .
· L'âge physiologique et ontogénique de l'organe
Généralement dans les cultures in-vitro ,on privilégiera les explants les plus jeunes
(embryons immatures , jeunes feuilles , méristèmes etc.) car c'est l'état juvénile
qui semble offrir le plus de possibilités de régénération ( DAVIS, 1986.,SAADI,
1991). Souvent , ce sont les tissus provenant d'embryons qui expriment le plus
souvent, d'une manière nette et reproductible, l'aptitude à la régénération, .C'est
le cas par exemple du pois (SAADI, 1991); du lupin (DESIRE, 1988) , du coton
(BRAR et al. , 1998) ; du soja (SANTAREM et al ., 1997); du tournesol(CHARNIERE
et al., 1999) ; Pinus sylvestris ( HAGGMAN et al ., 1999) et bien d'autres espèces.
· L'époque du prélèvement
Ce problème se pose surtout pour les espèces vivaces, on peut distinguer un stade
de vie active et un stade de vie ralentie de la plante ce qui conduit les explants à
développer des réactions différentes en culture in-vitro. Cette différence peut être
expliquée par la modification des équilibres internes des régulateurs de
croissance (auxines, cytokinines, gibbérelline ...) lors des différentes saisons
(AUGE et al., 1989) .
· La taille de l'explant
Plus la taille est importante et plus les équilibres endogènes sont déterminants et les
conditions extérieures seront influentes . La taille choisie variera selon la nature de
l'explant . si le tissu végétal est de nature organisée , un ensemble assez complet sera
nécessaire ( soit un noeud , un apex , ou un bourgeon entier ) mais dans le cas d'une
structure différenciée ( éléments de feuilles , de tige, de racines ,inflorescence..) des
fragments de 5à 10 mm suffiront ( ZRYD, 1988., AUGE et al ., 1989; HANNWEG et al .,
1996).
D'une manière générale, il existe des tissus privilégiés appelés «tissus cibles » qui
répondent à un stimulus indicateur qui orientera son programme morphogénétique vers
une voie particulière de développement contrairement à certains tissus récalcitrants aux
manipulations in-vitro, dues essentiellement à un manque de compétence
cellulaire(COLEMAN et ERNST, 1990 ; NUTI RONCHI, 1995 ; YADAV et RAJAM , 1998).
4.2-Influence du génotype
Selon EVANS et al , (1981) ,dans 70% des cas , des milieux de culture de base de type
MURASHIGE et SKOOG (MS) ont été utilisés. Il a été employer d'une manière
générale pour tous les types de cultures in-vitro . Mais c'est essentiellement pour le
déclenchement de l'organogenèse , en particulier pour la néoformation de bourgeons
que s'est révélé nettement supérieur à d'autres milieux (MARGARA, 1989) c'est le cas
du Cunila galioides ( FRACARO et ECHEVERRIGARAY , 2001).
Le milieu de MURASHIGE et SKOOG est caractérisé principalement par une
très forte teneur en sels minéraux , en particulier en potassium et par une
concentration également élevée en azote (60méq/l environ sous forme de
nitrate et d'ammonium ) dont 1/3 apporté sous forme réduite (ionsNH4+); le
rapport nitrate / ammonium, dans ce milieu est très favorable à l'induction de
l'embryogenèse somatique , en particulier chez Feijoa sellowiana (DEL
VESCO et GUERRA , 2001).
Il apparaît à travers la recherche bibliographique que nous avons
effectuées , qu'il existe deux composantes majeurs du milieu qui peuvent
intervenir dans l'orientation du phénomène de morphogenèse et qui sont
représentées par les régulateurs de croissances et la source carbonée.
4.3.1-Les régulateurs de croissance
Un régulateur de croissance est défini comme étant, une substance qui, suivant sa
concentration absolue ou relative dans le milieu, peut supprimer, permettre ou
modifier sous certaines conditions les processus de cytodifférenciations (STREET,
1977).
Par ailleurs ,il est important de dire, en se basant sur la diversité des réponses
obtenues dans ce domaine , qu'il n'existe pas de règle générale, concernant l'efficacité
des différentes auxines et cytokinines sur la caulogenèse ou sur la rhizogenèse. Les
effets paraissent varier essentiellement avec le matériel végétal employé.
Tout comme l'organogenèse, Les régulateurs de croissance de type auxine et
cytokinine sont aussi indispensables à l'embryogenèse somatique.
Il est utile de rappeler , que les auxines les plus souvent utilisées en organogenèse
ou en embryogenèse somatique sont le 2,4-D, l'AIA, l'AIB et l'ANA. A cause de
son bon pouvoir inducteur, le 2,4 -D semble détenir, d'après EVANS et al., 1981, le
record d'utilisation dans les études portant sur l'embryogenèse somatique
(puisque 57 % des travaux de recherche l'utilisent comme régulateur). Quand
aux cytokinines , elles sont représentées par la Kinétine, , la benzyladenine (BA),
la 2- isopentenyladénine et la zéatine.
Outre, les auxines et les cytokinines, d'autres régulateurs de croissance peuvent
intervenir dans le processus d'organogenèse ou d'embryogenèse somatique tels
que les gibbérellines et l'acide abscissique (ABA) ; cependant, leur utilisation
reste limiter . Les gibbérellines, selon JAYASREE et al, 2001, stimulent fortement
la production de bougeons néoformés chez la pomme de terre lorsqu'elles sont
combinées aux cytokinines. Par contre, d'après MARGARA, 1989, les
gibberellines ont la réputation d'inhiber l'organogenèse et particulièrement la
rhizogenèse chez le Chou-fleur.
L'acide abscissique (ABA) quant à lui, est employé par certains auteurs dans le
but de corriger ou d'améliorer la qualité morphologique des embryons
(UNNIKRISHAN et al., 1990 ; DODEMAN et al., 1997). Son usage peut inhiber,
en même temps, le déclenchement éventuel d'une embryogenèse secondaire et
empêche la germination précoce des embryons somatiques MILENA et al., 1998;
SVOBODOVA et al ., 1999).
4.3.2-Influence de la source carbonée
Les tissus en cultures in-vitro sont largement hétérotrophes via à vis du carbone en
raison de l'absence ou de l'insuffisance de l'assimilation chlorophyllienne. Il est donc
indispensable d'ajouter une source carbonée (des glucides) au milieu de culture. Les
glucides remplissent deux fonctions principales dans les milieux de culture ; ils
fournissent de l'énergie nécessaire pour la croissance des tissus et maintiennent une
pression osmotique donnée du milieu de culture (ZRYD, 1988). Cette pression
osmotique, appelée aussi « effet osmoticum , peut avoir diverses actions sur les tissus.
Elle agit , dans certains cas , sur l'orientation ou l'expression morphogénétique des
tissus (BELAIZI et BOXUS, 1995; CHARNIERE et al., 1999), dans d'autres , sur la
maturation des embryons somatiques produits (WALKER et PARROTT, 2001) .
Les glucides, les plus généralement utilisés sont le saccharose et le
glucose (MARGARA,1989; DRUART et SAMYN,1995). Selon certains
auteurs, le maltose peut constituer une bonne source carbonée puisqu'il
permet , dans certains travaux portant sue l'embryogenèse, d'améliorer à
la fois, et la qualité et la quantité des embryons somatiques produits (
SAADI , 1991).
L'organogenèse ou l'embryogenèse somatique ne semblent pas être
influencées uniquement par la nature des sucres mais aussi, et pour un
même sucre, par sa concentration dans le milieu de culture.
Généralement, selon PIATTI, 1988, les doses employées oscillent entre 2
et 12 %.
L'effet dose peut avoir, comme nous l'avons signalé ultérieurement, une
grande influence sur le devenir morphogénétique des cultures. Dans ce
cas , l'exemple du tournesol est très significatif, l'usage d'une
concentration de 12% en saccharose peut orienter le processus vers la voie
de l'embryogenèse somatique, alors qu'une concentration de 3 %
conduirait vers la néoformation de bourgeons (CHARNIERE,1999).
1.2 Différenciation et dédifférenciation cellulaire
=>Peut s’auto-renouveler
=> Est spécialisée : cellules souches
hématopiétiques, de l’épiderme, musculaires…
Dédifférenciation cellulaire:
Est un processus participant à l'embryogenèse
somatique des végétaux, ainsi qu'une étape de régénération de
certains organes d'animaux qui peut être induite par génie
biomoléculaire
Certaines cellules peuvent retourner à l'état méristématique et
commencer à se diviser en engendrant un nouveau méristème
dont l'activité pourra donner par la suite un nouvel organe,
exemple le cas du bouturage ou de production d'autres formes
de propagules qui permet de multiplier des individus sans
passer par la reproduction ou encore celui de la formation
des racines secondaires.
Ce phénomène peut être activé par des virus ou parasites lors de
la formation de galles par exemple
1.3 Aspects moléculaires de la variation somaclonale
Variation somaclonale
Variation des caractères génotypiques parentaux de cellules
végétales somatiques en culture in vitro.
La mutagénèse et la variation somaclonale
- La mutagénèse consiste à provoquer Par cette méthode, on a pu obtenir une
artificiellement des modifications de l'ADN en variabilité pour des caractères tels que
utilisant des agents mutagènes : produits la résistance aux herbicides, la résistance aux
chimiques ou rayonnements ionisants. maladies, la tolérance au stress ou à la salinité.
Les principaux succès de cette méthode
concernent l'amélioration des plantes Ces deux techniques sont peu utilisées par
autogames. Ainsi chez le riz, une amélioration les sélectionneurs car on ne peut prévoir la
de la qualité technique du grain a pu être variabilité créée. De plus, les modifications de
obtenue. caractères obtenues sont peu stables et ne se
retrouvent pas toujours dans la plante
- La variation somaclonale est la modification régénérée, ou dans sa descendance.
observée chez certaines cellules, après un long
cycle de cultures in vitro sans régénération.
Elles ne sont plus alors identiques à la plante
mère. Cette variation peut être due à une
modification du génome nucléaire ou du
génome des organites cytoplasmiques.
La variation somaclonale, induite par une culture plus ou
moins longue des cellules en conditions artificielles, est bien connue
chez les plantes et particulièrement fréquente chez le riz. Une partie de
cette variation est due à des mutations de gènes, qui sont transmises par
voie sexuée. Ces mutations ne diffèrent pas essentiellement de celles qui
apparaissent spontanément ou sont induites par des traitements
mutagènes. Pour autant que la régénération des plantes à partir des
cultures soitefficace, la variation somaclonale est une source de diversité
complémentaire, parfois utilisable en sélection, en raison du grand
nombre de cellules susceptibles d'être atteintes. Son utilisation se justifie
surtout lorsque le caractère recherché peut être sélectionné par des
pressions appliquées aux cultures cellulaires elles-mêmes.
Les recherches entreprises envisagent des problèmes rencontrés par
le développement de la riziculture dans diverses régions d'Afrique et liés à la
composition des sols (concentrations élevées en sel ou en aluminium) et aux
basses températures (stérilité et longueur du cycle). Elles sont étroitement
associées à des programmes de sélection développés dans plusieurs pays. Leur
principal objectif est d'éliminer un caractère désavantageux existant dans un
génotype qui possède déjà une bonne adaptation aux conditions locales
Disposition de titre et de contenu avec graphique
6
0
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
Série 1 Série 2 Série 3
Disposition Deux contenus avec tableau
• Première puce ici Groupe A Groupe B
• Deuxième puce ici Classe 1 82 95
• Troisième puce ici
Classe 2 76 88
Classe 3 84 90
Disposition Deux contenus avec SmartArt
• Première puce ici
Tâche
• Deuxième puce ici 1
Groupe
A
Tâche Tâche
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