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I. Cinématique du solide
I.1. Définition d’un solide
I.2. Conséquence sur le champ des vitesses d’un solide
I.3. Mouvement de translation d’un solide
I.4. Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe
Soit ; 𝒅𝑨𝑩𝟐
=𝟎 ∀ le mouvement de (S) dans le référentiel d’étude (R)
𝒅𝒕
I.2. Conséquence sur le champ des vitesses d’un solide
𝒅𝑨𝑩𝟐 𝒅𝑨𝑩 𝒅𝑨𝑩
=𝟎 𝟐𝑨𝑩. =𝟎 𝑨𝑩 est orthogonal à
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝑨𝑩
Alors ∃ un vecteur 𝑅 tel que = 𝑹 ∧ 𝑨𝑩
𝒅𝒕 /(𝑹)
On montre que le vecteur 𝑹 s’identifie au vecteur vitesse instantanée de rotation du solide (S) par rapport au référentiel (R).
Soit 𝑹 = 𝛀(𝑺Τ𝑹)
𝒅𝑨𝑩
Or = 𝒗𝑩Τ𝑹 − 𝒗𝑨Τ𝑹 Il vient que 𝒗𝑩Τ𝑹 = 𝒗𝑨Τ𝑹 + 𝛀(𝑺Τ𝑹) ∧ 𝑨𝑩
𝒅𝒕 /𝑹
Le champ de vitesse d’un solide est donc un champ de moments équiprojectif. Il s’agit d’un torseur.
C’est-à-dire que tous les points de (S) ont la même vitesse instantanée et aussi la même accélérations instantanées.
(S)
B
A
(S)
(S)
(R) B
B
A
A
I.4. Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe dans (R)
Définition : On dit que le solide (S) est en mouvement de rotation autour de
l’axe ∆(𝑂, 𝑢) fixe dans (R), si tout point M de (S) décrit dans (R) un 𝛀 = 𝛀(𝑺Τ𝑹)
mouvement circulaire d’axe ∆.
Les point de (S) restent à des distances constantes de l’axe ∆. H
Faites un choix de la base de projection, exprimer la vitesse et l’accélération d’un point du solide?
II. Cinématique des solide en contact
𝒏 S1
II.1. Description du point de contact
I
P
La normale 𝒏 à ce plan en I
II.2. Torseur cinématique relative
Par exemple le mouvement relatif de (S1) par rapport à (S2) est caractérisé par les éléments de réduction du torseur
cinématique relatif :
𝒏 S1
I
P
𝜴𝑺𝟏Τ𝑺𝟐 ; 𝒗𝑰𝟏Τ𝑺𝟐 S2
Cas particuliers : 𝛀𝒏
(S2) fixe dans (R)
S1
Absence de glissement P I
𝛀𝒕
La vitesse de rotation relative s’écrit aussi :
S2
𝜴𝑺𝟏 Τ𝑺𝟐 = 𝛀𝒏 + 𝛀𝒕
S2
S2
𝑹, 𝑮𝑰 les éléments de reduction du torseur force de contact exercé par S2 sur S1.
𝑹 se decompose en :
𝑹𝒏 composante normale ou réaction
𝑹𝒕 composante tangentielle ou force de frottement
𝑹 = 𝑹𝒏 + 𝑹𝒕
𝑹𝒏
𝑹 𝒏 S1
I
P
𝑹𝒕
S2
𝑮𝑰 se decompose en : Pivottement
𝑮𝑰,𝒏 Couple de frottement de pivottement.
𝑮𝑰,𝒕 Couple de frottement de roulement. 𝑮𝑰,𝒏
𝑮𝑰
𝑮𝑰 = 𝑮𝑰,𝒏 + 𝑮𝑰,𝒕
𝒏 S1
I
P
𝑮𝑰,𝒕
Roulement
S2
Réaction normale 𝑹𝒏 :
→ Elle empêche l’interpénétration des deux corps, elle est répulsive de nature
→ Son expression dépend des autres forces intervenant (de l’état du mouvement)
→ Elle n’existe que si la résultante des efforts extérieurs permet une tendance au
glissement de S1 sur S2.
→ Absence de frottement 𝑹𝒕 =𝟎
Exemple y
Le p.f.d s’écrit: 𝑃 + 𝑅 = 𝑚𝑎Ԧ O
Cherchons la condition pour que le solide ne glisse pas sur le plan 𝑹𝒏 𝑹
incliné selon la plus grande pente. Dans ce cas, on a 𝑎Ԧ = 0.
Il vient que 𝑃 + 𝑅 = 0. 𝑹𝒕
Soit f le coefficient de frottement; alors d’après les lois de Coulomb
on a : 𝑹𝒕 < 𝑓. 𝑹𝒏
Les projections 𝑷 = 𝒎𝒈
/Ox : 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑅𝑡 = 0
a
/Oy : −𝑚𝑔𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅𝑛 = 0
D’où : x
𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 < 𝑓𝑚𝑔𝑐𝑜𝑠𝛼 ⇒ 𝑡𝑎𝑛𝛼 < 𝑓 = tan 𝜙
En utilisant un point C lié au solide (S) dans son mouvement par rapport
à (R), la vitesse du point M de (S) s’écrit :
𝑣Ԧ(𝑀Τ𝑅) = 𝑣Ԧ(𝐶 Τ𝑅) + Ω(𝑆Τ𝑅) ⋀𝐶𝑀
La puissance des actions extérieures est donc
𝑃𝑒𝑥𝑡 = )𝑀( 𝑡𝑥𝑒𝑓𝑑 )𝑆(. 𝑣Ԧ(𝑀Τ𝑅) = 𝑀 𝑡𝑥𝑒𝑓𝑑 )𝑆(. 𝑣Ԧ(𝐶 Τ𝑅) + )𝑀( 𝑡𝑥𝑒𝑓𝑑 )𝑆(. ( Ω(𝑆Τ𝑅) ⋀𝐶𝑀)
Torseur cinématique
C/C : La puissance des actions extérieures exercées sur un solide est égale au co-moment des
torseurs cinématique et de force extérieur
Exemple: Puissance de la force poids
Torseur cinématique Ω(𝑆Τ𝑅) , 𝑣Ԧ(𝐺 Τ𝑅)
I
P
S2
La puissance des actions de contact exercées par
(S2) sur (S1) dans (R).
𝑅, 𝐺Ԧ𝐼
𝑃𝑐𝑜𝑛𝑡𝑎𝑐𝑡 = 𝑅. 𝑣Ԧ(𝐼1 Τ𝑅) + 𝐺Ԧ𝐼 . Ω(𝑆1Τ𝑅)
Ω(𝑆Τ𝑅) , 𝑣Ԧ(𝐼1 Τ𝑅)
La puissance des actions de contact en tant que forces intérieures à (S2) et (S1) dans (R).
𝑅𝑛 ne travaille pas.
Absence de frottement 𝑅𝑡 = 0
OU
𝑃(𝑓𝑟𝑜𝑡,𝑔𝑙𝑖𝑠) = 𝑅𝑡 . 𝑣Ԧ𝑔 = 0
Absence de glissement 𝑣Ԧ𝑔 = 0
𝑃(𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒,𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) = 𝐺Ԧ𝐼 . Ω(𝑆1Τ𝑆2) = 𝐺Ԧ𝐼,𝑛 . Ω𝑛 + 𝐺Ԧ𝐼,𝑡 . Ω𝑡
C/C : En tout point de l’axe d’une liaison rotoïde parfaite, la composante suivant l’axe de
rotation du moment des actions de contact doit être nulle.
y
V.3. Liaison sphérique ou rotule