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Master CCA

Semestre 1
Année universitaire : 2017/2018

Réalisé par :
Encadré par :
Kaoutar Bourkane

Fadila El hazbi

R
II- Le contrôle des comptes
annuels
INTRODUCTION 1. Les objectifs
2. Les techniques
A- Les tests de cohérence
I- Le seuil de signification et B- Les tests de validation
les formules de certifications III.Les travaux de fin de
mission
1. Le seuil de signification 1. L’identification des événements
postérieurs à la clôture.
2. La rédaction d’une lettre
d’affirmation.
2. Les formules de certification 3. La rédaction d’une note de
synthèse.
CONCLUSION
Le contrôle des comptes est la principale phase d'une mission d'audit
financier réalisée par des auditeurs externes. La mission se clôt en effet
par l'expression de l'opinion de l'auditeur sur la régularité, la sincérité et
la fidélité des états financiers de l'audité. Si l'appréciation de ces notions
relève bien du jugement de l'auditeur, elle est cependant conditionnée par
les grands principes de la comptabilité et par les limites de l'« outil »
comptable.
 Définition:
Le seuil de signification appelé également le seuil de matérialité est le niveau au-
dessous duquel les erreurs ou risques d’erreurs relevés ne sont pas de nature à
remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers sur lesquels
l’auditeur est amené à porter une opinion.

Le seuil est un chiffre calculé, le terme signification quant à lui renvoie à un


jugement d’où la notion de caractère significatif définie par l’ IFAC comme suit
: « une information est significative si son omission ou son inexactitude est
susceptible d’influencer les décisions économiques prises par les utilisateurs se
fondant sur les états financiers ».
 L’appréciation de seuil signification :

Si les normes professionnelles se sont contentées de donner la définition, ni les critères


ni la démarche de calcul n’ont été codifiés avec précision.

C’est pourquoi, les professionnels ont conçu des critères et des démarches propres en
fonction de la nature des secteurs d’activité, de la taille des entreprises.

La Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes de France a donné quelques


critères suivants tout en précisant qu’il ne s’agit point de références absolues :
Poste Seuil

Capitaux propres 1 % à 5%
Résultat net ou courant 5% à 10 %
Chiffre d’affaires 1% à 3 %

L’auditeur doit choisir, en fonction de sa connaissance de l’entité auditée et de son


expérience du secteur d’activité, le critère qui lui semblerait être le plus pertinent ou une
combinaison de ces critères et comme tout jugement professionnel, il doit être en mesure de
le Justifier.
Dans la pratique, le seuil est apprécié à trois stades :
 A la planification de la mission :
A cette phase, la détermination du seuil de signification permet à l’auditeur d’établir le
calendrier et l’étendu de ses travaux. Dans la démarche d’audit, cet exercice exige un niveau de
compétence élevé ; tâche qui est dévolue au chef de mission. L’auditeur détermine au même
stade, ce qui est convenu d’appeler « Risque d’audit » et tire le lien entre le seuil de
signification et le risque d’audit.
 Pendant les travaux :
L’auditeur doit apprécier et ajuster son seuil de signification en fonction des circonstances
réelles qui se présentent.
 A la fin des travaux :
Il procède à la récapitulation des erreurs ou anomalies relevées ou décelées qu’il rapproche du
seuil de signification afin d’apprécier leur caractère significatif ou non. L’auditeur propose des
ajustements, reclassements et des retraitements des informations en fonction du seuil de
signification.
 L’intérêt de détermination du SS pour l’auditeur :

 Le premier est professionnel car la détermination du SS entre dans le cadre d’une


méthodologie d’ordre technique et organisationnel.

 Le second renvoie à la responsabilité du professionnel. L’audit n’est jamais un


contrôle exhaustif. Il est plutôt fondé sur des sondages compte tenu de la taille
généralement élevée des opérations à contrôler ; ce qui laisse toujours subsister une
marge d’erreurs susceptible de lui échapper. Aussi, sa responsabilité ne saurait être mise
en cause dés lors que toutes les normes de la profession ont été respectées.
Le commissaire aux comptes dispose de trois formules de certification : la certification sans
réserve, la certification avec réserves et le refus de certifier.
La certification proprement dite : Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant
de leurs appréciations, que les comptes sont réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de l’entreprise.
La certification avec réserves; soit pour désaccord (anomalies identifiées et non
corrigées) ou pour limitations (toutes les diligences n'ont pas pu être mises en œuvre).
Le refus de certifier: qui peut également présenter deux formes : un refus pour
désaccord (les anomalies ne sont pas corrigées et la formulation d'une réserve n'est pas
suffisante) et un refus pour limitation (toutes les diligences n'ont pas pu être mises en
œuvre et la formulation d'une réserve n'est pas suffisante).
1. Objectif
Suite à l'appréciation du contrôle interne par le commissaire aux comptes, il détermine les
points forts et les faiblesses d'application et de conception du système.
Suivant ce diagnostic, le commissaire aux comptes allège ou renforce son programme
d'intervention et de contrôle des comptes. Par exemple un bon système de contrôle interne
peut limiter l'intervention de l'auditeur à un simple examen analytique.
Le commissaire aux comptes doit s'assurer par l'examen que les états financiers respectent les
obligations et la législation quant à leur présentation et contenu. Il doit également s'assurer de
la validité des imputations comptables pour chaque poste du bilan afin de se faire une opinion
sur la qualité informative des états financiers.
1. Les techniques de contrôle des comptes:

Les techniques d'examen des comptes comprennent :


• des tests de cohérence ;
• des tests de validation.
Ces techniques ne sont pas utilisées l'une après l'autre, mais généralement combinées
dans le programme d'intervention de l'auditeur.
Test de cohérence Tests de validation

Vérifier l'homogénéité des Vérifier les données de la comptabilité en l


informations comptable les rapprochant de la réalité qu'elles
et extra-comptable représentent
 Tests de cohérence

1.Revues de l’information
 Lier les informations comptables et extra-comptables- Informations se corroborent entre
elles,(ex : les chiffres figurant dans les documents financiers reflètentla situation économique
générale, la tendance du secteur)- Informations sont contradictoires(ex : augmentation des
stocks alors que la production a étéinterrompue et que les ventes ont été normales)*
Inspection rapide des écritures importantes(ex : solde d’un compte est créditeur alors qu’il
devrait être débiteur)
2.Comparaisons par calcul
 comparer dans le temps et dans l’espace :
*les montants des dernières années
* les prévisions et les réalisations
* les données de l’entreprise avec des moyennes sectorielle
Tests de validation (objectifs)

Des enregistrements Des soldes

Visent à justifier le solde


d'un compte de bilan
Portent sur une opération enregistrée
Dans un compte durant l'exercice
Exemple de test de validation :

i. Immobilisations corporelles :
Acquisitions:

–Vérifier les principales acquisitions de l'exercice avec les contrats,


procès-verbaux du Conseil d'Administration, les budgets d'investissements et les justificatifs
(commandes, factures, paiements).
–Au cas où il y a eu production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts
imputés sont corrects.
Cessions:
–Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du fichier.
–En cas de cession d'un bien immobilisé dans les 5 ans de l'acquisition, vérifier le
reversement de T.V.A.
Amortissements:
–Vérifier que la charge d'amortissement de l'exercice a été correctement calculée et
enregistrée.
–Vérifier le respect des règles fiscales en matière de comptabilisation de l'amortissement
ii. Achat/Fournisseurs :
Comparer la balance des comptes individuels avec celle des exercices précédents et enquêter sur
les changements inattendus.
Vérifier la séparation des exercices en examinant le journal des achats ; les bons de réception ;
les factures des fournisseurs sur des périodes précédant et suivant immédiatement les dates de
clôtures et vérifier que les opérations ont été comptabilisées dans le bon exercice.
Effectuer une recherche du passif non enregistrés à la date de l’inventaire, les factures
fournisseurs reçues et non enregistrées.
Procéder à une confirmation directe des soldes fournisseurs et effets à payer.
Pointer le compte 4411 avec le GL et les comptes annuels.
 Pointer le compte fournisseurs et effets à payer avec la balance Frs ou avec le total de
l’échéancier des effets à payer.

 Vérifier que les comptes Frs débiteurs correspondent à des avances et acomptes versés et
sont classés à l’actif du bilan.

 S’assurer que les dettes en devises sont converties au taux de clôture et que la différence de
change figure dans le compte«écart de conversion actif ou passif ».
iii. Vente/client :

En contrôlant les comptes de ce cycle l’auditeur doit fixer clairement les objectifs à atteindre ou
les éléments à vérifier à savoir :
S'assurer que les produits et charges inscrits au compte de résultat et provenant des opérations
de ventes résultent uniquement de l'enregistrement intégral des transactions réalisées dans
l'exercice comptable considéré.
S'assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des opérations de ventes sont
correctement évalués et bien classés.
iv. Stock :

S’assurer que les montants inscrits dans les comptes annuels représentent tous les produits
physiquement identifiables qui appartiennent à l’entreprise ;
S’assurer que ces produits sont évalués au plus bas du prix de revient ou de la valeur
réalisable ;
S’assurer que les différences constatées entre l’inventaire permanent d’une part et
l’inventaire physique d’autre part, ont été expliquées, portées à l’attention de la Direction, et
ajustées dans les comptes du grand-livre, dans l’inventaire permanent, et sur les fiches de
stock ;
III. Travaux de fin de mission

A l’issue de ses travaux, l’auditeur en fait la synthèse de façon à s’assurer qu’ils sont
suffisants et convaincants: les travaux nécessaires ont-ils été effectués? Les travaux
de fin de mission comportent notamment :
1. L’identification des événements postérieurs à la clôture.
2. La rédaction d’une lettre d’affirmation.
3. La rédaction d’une note de synthèse.
1. Les événements postérieurs à la clôture

Il s’agit d’événements importants susceptibles d’avoir une incidence significative sur


les comptes de l’entreprise. On peut identifier 2 catégories d’événements:
 Les événements survenus entre la date de clôture et celle d’arrêté des comptes mais
se rapportant à des pertes, des risques couverts ou non par des provisions qui ont
trouvé leur origine au cours de l’exercice audité ou d’un exercice antérieur. Ces
événements doivent être traduits dans les comptes.

 Les événements survenus entre la date de clôture et celle d’arrêté des comptes mais
se rapportant à des faits n’ayant pas pris naissance avant la clôture de l’exercice. Ces
événements doivent faire l’objet d’une information de la part de la société dans le
rapport de gestion.
Exemples d’événements postérieurs à la clôture :
 Le jugement rendu dans un litige avec un tiers,
 Un incendie dans un établissement,
 La fermeture d’une unité de production
 Le retrait à la vente d’une gamme de produits,
 Un plan de licenciement
2. Lettre d’affirmation

C’est un document qui récapitule et complète certaines déclarations des dirigeants.


Elle est signée par la direction générale et adressée au commissaire aux comptes. La
lettre d’affirmation a un double objet:
 La direction de l’entreprise reconnaît sa responsabilité en matière d’établissement
des comptes annuels.
 L’auditeur l’utilise comme élément de collecte d’éléments probants lorsqu’il n’a pas
d’autres moyens à sa disposition. La lettre doit être datée à la date la plus proche
possible du rapport d’audit.
3. La note de synthèse

La rédaction d’une note de synthèse à surtout un aspect pratique: il convient de


résumer les conclusions et les remarques importantes relevées tout au long de
l’audit. Chaque point de la note de synthèse porte la référence des feuilles de
travail où figurent les tests et les informations détaillés. Cette note de synthèse
aide le rédacteur des rapports.
3. La note de synthèse(suite)

La note de synthèse présente la synthèse des ajustements relevés tout au


long de la mission d’audit:

Les ajustements d’évaluation


Les ajustements de correction
Les ajustements de principe
3. La note de synthèse (suite):synthèse des ajustements

 Le total des ajustements doit être comparé au seuil de signification qui a été
défini en débutde mission.

 Si les erreurs sont supérieures au seuil de signification, une correction des


comptes s’impose,

 Si la somme de ces erreurs est proche du seuil de signification, l’auditeur devra


s’assurer que d’éventuelles erreurs non détectées ne soient pas susceptibles
d’avoir pour conséquence un dépassement du seuil de signification. Il devra
généralement soit mettre en œuvre des travaux complémentaires, soit demander
à la société de corriger les erreurs identifiées.
3. La note de synthèse(suite):Réunion de synthèse

Avant l’émission de son rapport, l’auditeur fait le point avec la direction sur:

 Les conditions dans lesquelles s’est déroulé sa mission,


 Les points faibles du contrôle interne,
 Les ajustements proposés sur les comptes audités.

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