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philosophie
Dissoudre quelques Paradoxes
Plan
§ La philosophie et les “mystères” de la
mécanique quantique
§ Retour sur une question historique:
- La dualité onde-corpuscule
§ La décohérence: sur trois interprétations
§ L’Information Quantique: au-delà de la
dualité sujet-objet
Variétés de de “Mystères” en Physique
Quantique
Roger Penrose: 1) Puzzles et 2) Paradoxes: « Z-mysteries and X-
mysteries » (Shadows of the Mind, p. 237)
Définition et exemples
- Z: “Expérimentalement corroborés”, “Vérités quantiques
sur le monde où nous vivons”, “ Choses auxquelles nous
pourrions nous habituer et finir par accepter comme
naturelles”
Type: Corrélations EPR
-X: “(…) philosophiquement inacceptables (…) surgissent
parce que la MQ est une théorie incomplète”
Type: Paradoxe du chat de Schrödinger (superposition
macroscopique)
Le rôle de la philosophie
D’abord, quelle espèce de philosophie?
Spéculative: Formuler en langage ordinaire une image
(métaphysique) du monde qui rende raison de nos
pratiques ordinaires et de la forme de nos théories
scientifiques.
Critique: “La philosophie (…) est une lutte contre la
fascination qu’exercent sur nous les formes
d’expression” (Wittgenstein, Cahier bleu)
Davisson et Germer
(1927): Figures de
Diffraction de flux
d’électrons.
“Les propriétés classiques locales sont expliquées par les
caractéristiques nonlocales des états quantiques”
“La décohérence explique pourquoi certains objets microscopiques
(les ‘particules’) semblent être localisées dans l’espace
Il n’existe pas de particules”
“La décohérence explique pourquoi les systèmes microscopiques
sont habituellement trouvés dans leurs états propres d’énergie (et
semblent donc sauter entre eux)
Il n’existe pas de sauts quantiques”
L’information comme Interface
Zeilinger, 2003: “Tout prédicat que nous pourrions attribuer à
un système quantique, en nous basant toujours sur
l’observation de propriétés de l’appareil classique utilisé,
représente notre connaissance, ou information, sur le
système, telle que nous l’avons obtenue par
l’expérimentation”.
• Information = Connaissancesurunsystème (sans séparation)
• L’information est Relationnelle; elle n’est ni une reproduction
de la nature, ni une création des observateurs
Heisenberg, 1956: “La science de la nature ne décrit ni
n’explique simplement la nature; elle est une partie du rapport
entre la nature et nous-mêmes; elle décrit la nature en tant
qu’exposée à notre méthode d’interrogation”.
Les termes de la relation cognitive devraient et pourraient être
redéfinis en termes d’information
Zeilinger, 2003: “Le système le plus simple représente
seulement un bit d’information. Pour nous, un système est
une construction basée sur l’information”.
Le cercle des théories et des métathéories
Une théorie physique requiert une métathéorie. Exemple: La
mécanique quantique fournit des probabilités à propos d’événements
expérimentaux. L’énoncé des événements expérimentaux utilise un
langage métathéorique.
Le niveau métathéorique n’est pas un fondement absolu de la théorie.
Il représente seulement un rôle qui doit être tenu.
Grinbaum 2004: Le cercle de la théorie physique et de sa métathéorie
La MQ à partir d’axiomes sur l’information
Wheeler (1988) a été le premier à formuler le programme consistant à
dériver le formalisme quantique à partir de principes informationnels.
Josza : ”Placer la notion d’information à un niveau primaire et
fondamental dans la formulation de la physique quantique”
Axiome 1 :
Rovelli: ”Il existe une quantité maximale d’information pertinente qui peut
être extraite d’un système.”
Fuchs:”Il y a une information maximale à propos d’un système.”
Brukner et Zeilinger: ”Le contenu d’information d’un système quantique
est fini”
Axiome 2 :
Rovelli: ”Il est toujours possible d’acquérir de l’information nouvelle sur
un système.”
Fuchs: ”Il y a toujours des questions que nous pouvons poser au sujet
d’un système mais dont nous ne pouvons pas prédire les résultats.”
Brukner and Zeilinger: Enoncer qu’il y a des propositions mutuellement
complémentaires; et que le contenu total d’information du système est
invariant sous un changement de l’ensemble des propositions
mutuellement complémentaires.
Et quelques autres axiomes
Grinbaum arXiv:quant-ph/0306079. Bub et al. 2001
Conclusions
Pas d’‘Etats’. Pas de particules. Pas
d’ondes. Pas de fondement absolu (ni
formel ni factuel)
PAS DE PARADOXES
…Mais quelle thérapeutique de choc!
Wittgenstein: “Le traitement
philosophique d’une question est
comme le traitement d’une maladie”
Chaque révolution en physique
implique une nouvelle conception de
ce qu’est la physique, pas (seulement)
de la nature