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Responsable : Dr Mimoun
Plan du cours
Bitumes Teb nC
Huiles de bases
Fuel domestique
Pétrole
brut
Carburéacteur
Essence auto
Raffinage moderne :
Procédés de conversion poussés
Procédés de traitement du distillat beaucoup plus sévères
Procédés de modification et de synthèse
2 types
Hydrocarbures cycliques saturés,
cyclanes, naphtènes : CnH2n { Un seule cycle : CnH2n
Plusieurs cycles accolés : CnH2n-2
Hydrocarbures Insaturés
aromatiques : CnH2n-6 Benzène, toluène, xylènes : très importants
S
Composés soufrés Inorganique
{ H2S
COS
{
Sulfures : R–S–R’
Organique Disulfures : R–S–S–R’
Mercaptans : CnH2n+1SH
Thiophènes : cycles
Phénols
OH
Esters R–COO–R’
N
Composés azotés Amides –C–N
Carbazoles
Provoquent une
Limite la production
grande viscosité
d < 0,76 0,76 < d < 0,78 0,78 < d <0,80 d > 0,80 d > 0,78
Densité du résidu > 350° d 415 d < 0,93 0,93 < d < 0,975 d > 0,975
Caractérisation des pétroles bruts à partir des propriétés physiques globales
La distinction par le KUOP est moins forte que par les méthodes modernes,
mais encore très utilisée car facile et rapide
Caractérisation des pétroles bruts à partir des propriétés physiques globales
Méthode n,d,M : Utilisé dans le domaine des huiles et des distillats sous vide
C.G.
Gaz Charge
Chromatographie Précipitation au
liquide n-heptane
•RMN :
Chaque atome à une fréquence de résonance pour une certaine valeur du
champs magnétique
2 types : 1H et 13C
Cette méthode donne les quantités pour les 4 classes et des fractions prétent à
d’autres analyses
Caractérisation des pétroles bruts à partir de réactions chimiques
CH2 CH2
CH CH CO CH CH CO
+ O O
CH CH CO CH CH CO
CH2 CH2
S’exprime en mg d’anhydride fixée par g de produit analysé
Corrélations sur la composition
chimique du pétrole brut et des
fractions pétrolières
Facteurs de caractérisation
Teb 1,81 / 3 T 15, 6
Facteur de caractérisation KUOP : KUOP eb : en Kelvin S : d15,6 '
S
Aromatiques purs : KUOP = 10
Naphtènes purs : KUOP = 11
Chaînes et cycles de poids équivalent : KUOP = 12
Paraffines purs : KUOP = 13
La distinction par le KUOP est moins forte que par les méthodes modernes,
mais encore très utilisée car facile et rapide
87552
Facteur de caractérisation CI : C. I . 473,7 S 456,8 Teb : en Rankine
Teb
Peu utilisé
V<0 %CA = 670 V + 3660 / M V<0 %CA = 720 V + 3660 / M n : indice de réfraction à 20°C
d : densité à 20°C
RA = 0,44 + 0,08 MV RA = 0,41 + 0,08 MV
M : masse molaire
W>0 %CR= 820 W 3 S + 10000 / M W>0 %CR= 775 W 3 S + 11500 / M S : pourcentage de soufre
RT = 1,33 +1,146 M(W 0,005 S) RT = 1,55 + 1,146 M(W 0,005 S)
% CN = 2398,25 – 2333,304 Ri + 81,517 VGF Avec : VGF = – 1,816 + 3,484 S – 0,1156 Ln (v1)
% CA = 100 – % CP – % CN VGF = – 1,948 + 3,535 S – 0,1613 Ln (v2)
n : à 20°C
100 Teb : en °R
C/H 1
A Kuop B Teb C
m M n 1,475 A = 2,55312
B = 0,0022248
C = 14,77732618
•Notation des température pour I.B.P., 5% de volume distillé, 10%, 20%....90%, 95%
•Notation du résidu et des pertes
Principe :
Adsorption plus ou moins forte des solutés sur un solide adsorbant, suivant l ’affinité chimique
Solide adsorbant : phase stationnaire
Solvant + Solutés : phase mobile
Phase stationnaire
Solvant directement greffé sur la colonne : colonnes capillaires
Détermination des températures d’ébullition par comparaison des temps de rétention des
solutés avec ceux d’un mélange de paraffines
Avantage :Permet avec de très faibles quantités et très rapidement de prévoir les
résultats de la distillation TBP.
Inconvénient : l ’échantillon est-il représentatif?
Comparaison des distillations
D 2887
D 86
Distillation TBP simulée Equation 1
Distillation ASTM atmosphérique
D 2892
Conversion à 760 mmHg Distillation TBP
atmosphérique
Equation 5
D 1160 D 2892
Equation 4
sous 10 mmHg Distillation TBP sous 10 mmHg
Comparaison des distillations
Equations de conversion
% distillé a b c
D 2887 à D 86 : équation 1 0 5,1766 0,7445 0,2879
10 3,7451 0,7944 0,2671
T ' a T bF c 30 4,2748 0,7719 0,345
50 18,4448 0,5425 0,7132
F 0,01411T10 0,05434 T50 0,6147 70 1,075 0,9867 0,0486
90 1,085 0,9834 0,0354
100 1,7992 0,9007 0,0625
Attention : le % distillé est en masse pour D2887 et en volume pour D86
D 86 à D 2892 : équation 2
% distillé a b
T' aT b 0 0,9177 1,0019
10 0,5564 1,09
30 0,7617 1,0425
50 0,9013 1,0176
70 0,8821 1,0226
90 0,9552 1,011
95 0,8177 1,0355
748,1a T a 5,9937
Si K=12 T'
1 T (0,3861 a 0,00051606)
0 si T"<366 K
f
T "366
111
D 1160 à D2892 sous 10mm Hg : équation 4
DT (K) f2 (K) f1 (K)
0 0 0
TV>50 = T"V>50 10 20 13
T50 = T"50 20 35,5 24
30 47,5 34,5
T30 = T50 – f1(T"50 – T"30)
40 57 44
T10 = T30 – f1(T"30 – T"10) 50 64 53,5
Ti = T10 – f2(T"10 – T"i) 60 70 63
70 75 72
80 82,5 81,5
90 91 90,5
100 100 100
Autres méthodes
Extraction par solvant : utilisation d’un solvant spécifique pour entraîner une famille
d’hydrocarbures
Les spécifications d'un produit pétrolier est l'ensemble des caractéristiques qu'a fixées une
administration officielle pour autoriser l'emploi ou la vente de ce produit.
Douanières : elles classent tous les produits selon des propriétés physiques aisément
mesurables.Elles ont une signification fiscale et servent au calcul de la taxe.
Intersyndicales : Elles n'ont ps de valeurs juridiques. C'est un accord entre la direction des
hydrocarbures et les représentants des utilisateurs pour respecter les critères de qualité
fixée par eux.
Interne : Consignes fournies au raffineur pour l'obtention d'une caractéristique précise sur
un produit particulier.
Normes et spécifications
Qu'est ce que les normes ?
Les normes donnent également les caractéristiques d'un matériel ou d'un produit. C'est le
résultat d'un consensus entre les producteurs et les consommateurs en premier lieu et
ensuite d'un accord avec l'administration.
•Normes de tests et de méthodes d'essais : cités dans les caractéristiques, elles permettent, en
suivant exactement le même protocole opératoire, de vérifier les données fournies par le
producteur.
Les organismes
•Organismes officiels : ISO, AFNOR (France), DIN (Allemagne), ANSI (E.U.), BSI (G.B.).
Totalement centralisé dans certain pays (France, Allemagne), plus décentralisée dans
d'autres (E.U.).
d 420 0,60 – 0,70 0,70 – 0,76 0,76 – 0,80 0,80 – 0,85 0,85 – 0,88 0,88 – 0,90
sin b
b n
a sin a
20
nD nTD 4 104 (20 T )
Cet essai nous renseigne qualitativement sur la teneur en produit volatil. Il est
important pour la sécurité lors des opérations de stockage et de transport et
pour le réglage de l ’unité de stripping
Point de feu
Point de trouble :
C’est la température à laquelle les hydrocarbures paraffiniques, normalement
dissous dans le mélange commencent à se solidifier et à se séparer lorsque le
produit est refroidi dans des conditions normalisées (norme ASTM D 97).
Point d’écoulement :
C’est la plus basse température à laquelle le produit est susceptible de couler
encore. Généralement, le point d ’écoulement se situe à 3°C au-dessus du point
de congélation.
L’intérêt de ces deux points est de définir une limite de température pour le
pompage de notre produit et de donner une idée de sa teneur en paraffines.
Freezing Point
Corrélations
Ex : Walsh et Mortimer : P.A. = -204,9 - 1,498 NC50 + 100,5 (NC50)1/3)/d
La viscosité :
Définition: la viscosité est une grandeur physique qui mesure le résistance
interne à l'écoulement d'un fluide, résistance due aux frottements des
molécules qui glissent les unes contre les autres.
On définit 3 viscosités :
La viscosité absolue ou dynamique :=(F/S) (dx/dV)
: pascal-seconde, centipoise, F : force résistante, S : surface, dx : distance
entre les deux couches, dV : vitesse.
La viscosité cinématique : =/ en m2/s ou en centistockes ( 1cSt
= 1 mm2/s).
La viscosité relative : c'est le rapport de la viscosité du produit à celle de l'eau
à 20°C
La masse molaire :
La teneur en sels est liées en grande partie à la teneur en eau. Les sels
généralement présent sont NaCl, MgCl2 et CaCl2. Leur présence est dû soit au
contact avec de l'eau salée du gisement, soit avec l'eau de mer lors du
transports.
Méthode de mesure : AFNOR NF M07-023
La prise d'essai est épuisée à l'eau en présence d'un solvant et d'un agent
démulsifiant. Les chlorures sont dosés volumétriquement dans l'extrait
aqueux.
Si l'extrait contient des sulfures, il faut les éliminer avant titrage.
Teneur en soufre
Soufre total:
C ’est la détermination du pourcentage en masse des produits sulfures se
trouvant dans les produits pétroliers.
Quatre méthodes sont utilisées pour ce cas :
•Méthode à la lampe (ASTM D1266)
•Méthode à la bombe (ASTM D 129)
•Méthode au tube de quartz (ASTM D 1551)
•Méthode Wickbold (AFNOR T 60-142)
Toutes ces méthodes font appel à une combustion de l ’échantillon; les produits
de combustion du soufre (SO2, SO3) sont transformé en acide sulfurique dans
une solution oxygénés ou en présence d excès d’O2.
Les ions sulfates sont dosés par une méthode qui dépend de la teneur en soufre
et de la méthode.
Teneur en soufre
Soufre total:
Les méthodes les plus utilisées sont :
•A la bombe pour le brut et les produits lourds
0,1 < % S < 4 (% en poids)
•Wickbold pour tous les produits pétroliers, et notamment le produits légers
1 mg/kg < % S < 10.000 mg/kg.
De nouvelles méthodes faisant appel à des techniques modernes d ’analyse
existent également maintenant. La plus utilisée actuellement est la
détermination de la teneur en soufre par diffraction au rayon X.
Teneur en soufre
Pétrochimie. (25%)
Pression de vapeur relative à Comprise entre 11,5 et 19,3 Inférieure ou égale à 6,9 bars
50°C bars
Teneur en soufre 0,0005 % en poids
Composés sulfurés Absence de réaction à l’essai
de plombite de sodium
Corrosion lame de cuivre 1 b maximum
Pression de vapeur : nécessaire car les pressions d ’épreuve des bouteilles sont
Italie 25/75 - -
% propane / % butane
Utilisation du GPL-C: stocké sous 13 bars. Introduit sous forme gazeuse dans des
Avantages : très peu polluant (absence d’aromatiques et d’additifs, très peu de soufre).
Caractéristiques et spécifications
Propriétés physiques :
Elles exercent une influence primordiale sur l ’alimentation et la
combustion que ce soit au cours du démarrage qu’au cours du
fonctionnement (par temps chaud ou froid).
Les plus importantes sont celles liées à la masse volumique et à la
volatilité.
La chaleur de vaporisation et la viscosité sont également importantes, mais
moins.
Essences automobiles
Masse volumique :
Masse volumique :
t 15C k T 15
avec k = 8,5 10-4 si densité comprise entre 0,7 et 0,76.
k = 8 10-4 si densité comprise entre 0,76 et 0,8.
Ainsi, la masse volumique « pratique » peut être nettement inférieure aux
spécifications.
Connaissant l’influence que peut avoir la variation de la densité sur le
rendement d ’un moteur, elle doit donc être bien encadré.
Essences automobiles
Masse volumique :
Exemple :
A 25°C, pour une essence super de masse volumique de 0,75 kg/l à 15°C,
nous avons:
25C 0,75 8,5 104 25 15
25C 0,7415 kg / l
à 35°C, nous aurons 0,733 kg/l.
donc un reservoir de 60 litres contiendrai entre 44 et 45 kg suivant la
température entre 15 et 35°C.
Essences automobiles
Volatilité :
Courbe de distillation :
La courbe de distillation des essences est une distillation ASTM.
Les spécifications sont les suivantes :
10% à 70 °C Ecart (5% - 95%) 60°C
50% au moins à 140 °C < 2,5 % Super
95% au moins à 195°C Résidu
PF 205 °C < 3 % normal
Essences automobiles
Volatilité :
En pratique, les points 70°C et 100 °C, désignés par E70 et E100 sont
à chaud satisfaisant.
super.
Essences automobiles
Volatilité :
Le point final varie d ’un pays à l ’autre mais ne dépasse pas 215 °C dans
tous les cas.
En pratique, il ne dépasse pas 200 °C.
En effet, la présence de fractions trop lourdes entraîne :
• Encrassement de la chambre de combustion.
• Consommation plus élevée.
• Dilution du lubrifiant.
• Usure prématuré du moteur.
Essences automobiles
Volatilité :
Volatilité :
composition.
température.
Volatilité :
Indice de volatilité :
Appelé également Fuel volatilité Index FVI.
FVI = PVR + 7 * E70
PVR : mbar.
E70 : en pourcentage volumique.
Cette indice exprime le rôle du carburant à chaud dans le moteur. Il est
fonction de la saison :
• Inférieur à 900 en été.
• Inférieur à 1000 au printemps et en automne.
• Inférieur à 1150 en hiver.
Mais les constructeurs automobiles exigent un FVI inférieurs à 850 en été.
Essences automobiles
Volatilité :
Rapport V/L :
Surtout utilisé au Japon et au USA.
A température et pression fixées, le rapport V/L correspond au volume de
vapeur formé par unité de volume de liquide pris à 0°C.
La volatilité du produit s ’exprime alors par les niveaux de température pour
laquelle (V/L) = 12 ou 20 ou 36.
Des corrélations permettent de relier (V/L)X avec la PVR :
T(V/L) = 12 = 88,5 - 0,19 E70 - 42,5 PVR
T (V/L) = 20 = 90,6 - 0,25 E70 - 39,2 PVR
T (V/L) = 36 = 94,7 - 0,36 E70 - 32,3 PVR
T(V/L) = 12 : Température en °C pour laquelle V/L = 12.
E70 : % distillé en volume à 70°C.
PVR : en bar.
Essences automobiles
Viscosité :
Ce n’est pas un paramètre déterminant pour les essences. Elle reste d’ailleurs
faible et inférieur à 1 cSt jusqu’à - 20 °C.
Chaleur de vaporisation :
Propriétés chimiques :
Indice d’octane :
Donc nous devons choisir dans la formulation du carburant des produits qui
sont résistants à l ’auto-inflammation.
On connaît des produits purs s ’auto-inflammant facilement :
Paraffines et oléfines normales de plus de 4 atomes de carbones.
Inversement, les produits intéressants sur ce point sont:
Paraffines et oléfines fortement ramifiées.
Aromatiques.
Une méthode a été mise au point pour déterminer le cliquetis d ’un moteur à
partir d ’un produit représentant ces 2 familles :
C’est l’indice d ’octane.
Essences automobiles
Indice d’octane :
CH3
Indice d’octane :
Indice d’octane :
RON MON
Le régime de rotation (tr/mn) 600 6 900 9
La température d’admission 48°C à 1 bar 38°C 14
de l’air
La température d’admission - 148,9°C 1
du carburant
L’avance à l’allumage (°r) 13 14 à 26
Essences automobiles
Indice d’octane :
Le MON est toujours plus faible que le RON, la différence, qui peut varier
Indice d’octane :
Importance et signification de RON et MON :
Le RON est un bon indicateur du risque de cliquetis à bas régime (de 1500 à
2500 tr/mn).
Le MON à haut régime ( supérieur à 4000 tr/mn)
Or c’est à haut régime que les risques les plus graves sont présents.
Donc les raffineurs, à la demande des motoristes, font plus attention aux MON,
d’autant qu’un MON supérieur à 88 vous assure un RON de 99 ou 100.
Autres indices de cliquetis :
Le DR100 :
C ’est la différence entre le RON du carburant et le RON du distillat 100°C.
Une différence supérieure à 10 indique une essence trop lourde.
Essences automobiles
% vol
Type de base
Super à 0,15 gPb/l EuroSuper Superplus
Coupe C4 2-4 2–4 2–4
Essence direct distillé 5 - 10 0-8 0–5
Essence craquage cata 20 - 40 15 - 35 10 – 25
Réformat 30 – 60 35 - 60 45 – 80
Isomérat 0-5 0-5 0–8
Alkylat 0 - 10 0 - 15 0 – 20
MTBE 0-3 0-5 0–9
RON 95 96,5 99,5
MON 84 85,5 88
Essences automobiles
Spécifications Nationales:
En Algérie :
Nous utiliserons encore pour quelques années des carburants plombés. Les
normes sont dnc restés :
Normal : un RON compris entre 89 et 92.
Super : RON compris entre 97 et 99.
Le gazole
Propriétés physiques:
Masse volumique :
Propriétés physiques:
Courbe de distillation ASTM :
Sachant que le mode de fonctionnement d’un moteur Diesel nécessite la
pulvérisation du carburant pour une vaporisation rapide, il est donc
nécessaire de bien connaître ses caractéristiques de volatilisé.
Généralement:
PI autour de 170°C
•65 % à distillé au maximum à 250°C.
•85% à distillé au moins à 350°C.
•95% à distillé au moins à 370°C.
•PF autour 350°C pour la distillation atmo, et 400°C sous vide.
Dans quelques pays nordiques (Finlande…), il s'avère nécessaire
d’incorporer des fractions plus légères pour augmenter la volatilité
Le gazole
Propriétés physiques:
Point éclair:
Les spécifications changent suivant les pays et leurs climats, elle est
comprise entre 60 et 120°C.
Généralement, on calcule le point éclair à partir du point initial de distillation
de notre gazole.
PE = PI - 100 (°C)
L’ajout de coupes légères pour améliorer la volatilité fausse cette corrélation.
Le gazole
Propriétés physiques:
Viscosité:
Pertes de charges élevés
Finesses des gouttelettes insuffisantes
Un carburant trop visqueux
Réduction de la pression d'injection
Démarrage à froid difficile
Un carburant pas assez visqueux (< 2cSt) peut entraîner le grippage de la
pompe d ’injection.
Les spécifications actuelles sont :
•Viscosité maximale : 9,5 cSt à 20°C
•Viscosité minimale : 2 cSt à 20°C.
De nouvelles spécifications ont été édictées ces dernières années :
•Viscosité maximale : 4,5 cSt à 40°C
•Viscosité minimale : 2,5 cSt à 40°C.
Le gazole
Propriétés physiques:
Caractéristiques à froid:
Elles sont principalement dues à la présence de paraffines, et
particulièrement des chaînes linéaires.
Point de trouble:
Le plus souvent, il est compris entre 0 et - 10°C. A ces températures là, les
paraffines commencent à se séparer du reste du produit et à cristalliser.
Point d ’écoulement :
Il est compris entre -15 et -30°C.
Point de filtrabilité :
C ’est la température minimale pour laquelle un volume determiné de gazole
traverse en un temps limité, un appareil de filtration.
Pour les gazoles classiques, il est compris entre -15 et -25 °C, mais pour les
climats très froids, il doit être compris entre -20 et -45°C.
Le gazole
Propriété chimique:
Indice de cétane IC:
Définition:
Dans un moteur Diesel, contrairement à celui à explosion, il est nécessaire
que le carburant présente une structure chimique favorable à l ’auto-
inflammation. Cette qualité s ’exprime par l ’indice de cétane.
Mesure :
C’est une procédure similaire à celle de l’indice d’octane qui nous permet de
déterminer IC. Les 2 produits de bases sont cette fois :
-le n-cétane ou hexadécane :
Propriété chimique:
IC = Y + 0,15 (100-Y)
Y : % de n-cétane.
La mesure se fera dans un moteur CFR équipé d ’une chambre de
combustion Diesel
Le gazole
Propriété chimique:
Corrélation sur l ’indice de cétane :
: à 15°C en kg/l
T50 : température à laquelle 50% du volume à distiller. En °C.
PA API
DI
100
IC 0,72 DI 10
IC PA 15,5
PA : Point d ’Aniline en °C.
Remarque : les normes demandent maintenant un IC mesuré et un CCI
calculé pour vérifier le niveau d’additivation. La différence ne doit pas
dépasser 1 à 2 points.
Le gazole
Résidu
atmosphéri
Charge Brut paraffinique Brut naphténique Distillats sous vide Résidus sous vide
que
désasphalté
Hydrocraq Viscoréduc Cokéfactio Hydrocraq
Procédés Distillation atmosphérique Distillation atmosphérique FCC
uage tion n uage
Rendement
30,3 32,8 36,7 29,2 47,2 10 – 15 30 – 40 5 – 15 35 20
(% masse)
Masse volumique à
0,835 0,825 0,843 0,827 0,856 0,93 0,814 0,845 0,9 0,807
15°C (kg/l)
PI (°C) 170 180 170 180 170 170 220 170 170 260
Distillation
PF (°C) 370 375 400 350 370 370 370 370 370 380
Point de trouble (°C) -5 -2 +1 - 10 - 20 -5 - 17 -4 -8 - 13
Point d’écoulement
- 12 -9 -6 - 18 - 33 - 14 - 20 - 18 - 20 - 18
(°C)
Indice de cétane 50 51 54 54 43 24 64 40 28 70
Teneur en soufre
0,12 0,04 0,83 0,80 0,09 2,8 0,001 2,33 2,10 0,0005
(% masse)
Le Carburéacteur
Introduction :
Caractéristiques physiques :
Masse volumique :
La masse volumique des carburéacteurs est généralement comprise entre
0,77 et 0,84 kg/l. Elle se situe donc entre celle des essences et celle des
gazoles.
C ’est un bon compromis entre le pouvoir calorifique et la masse du
carburant. En effet, n’oublions pas que ce carburant fait parti de la masse
à soulever.
Volatilité :
Une volatilité élevée favorise la préparation du mélange carburé. Le
carburant doit se vaporiser rapidement et se mélanger intimement avec l ’air.
Le point 10% de distillation doit être atteint avant 204°C pour la majorité des
carburéacteurs.
Le point finale doit être inférieur à 300°C.
Le Carburéacteur
Caractéristiques physiques :
Tension superficielle :
Elle permet une bonne pulvérisation. Sa variation avec la température doit
être faible.
Les spécifications sont :
entre 26 et 28 mN/m à - 40°C
et entre 18 et 20 mN/m à 80°C.
Viscosité :
La viscosité intervient également dans la pulvérisation et dans le pompage,
surtout à basse température.
Elle est fixée à moins de 8 mm2/s à -20°C.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Caractéristiques chimiques :
Point de fumée :
minimum.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Indice de luminométrie :
Cette procédure consiste à déterminer l’augmentation de la température à
différentes hauteurs de flamme. L’appareil est étalonné à l’aide de deux
Hydrocarbures : l’isooctane (indice 100) et la tétraline (indice 0).
La spécification officielle est de 45. Mais généralement, les avionneurs
demandent des caractéristiques au-dessus de 50.
Les valeurs couramment observées sur les produits commerciaux varient
entre 45 et 70.
Cette mesure étant directement liée à la teneur en aromatiques, le dosage
direct d’aromatique tend à se substituer à cette indice.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Pouvoir calorifique :
Il conditionne le rayon d ’action de l ’avion. Cette caractéristique est difficile
à optimiser car elle est liée à la densité :
Si la densité augmente le pouvoir calorifique inférieur massique (PCIM)
augmente, mais le pouvoir calorifique inférieur volumique (PCIV) diminue.
Pour l ’avion de marchandise, le PCIM doit être élevé.
Pour l ’avion commerciale à long rayon d ’action, PCIV doit être élevé.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Type de Produit Masse volumique (kg/l à 25°C) PCIM (kJ/kg à 25°C) PCIV (kJ/l à 25°C)
Caractéristiques chimiques :
Tenue au froid :
Généralement le réservoir d ’un avion en altitude est compris entre - 40°C
et - 50°C. Il faut donc que le carburant reste liquide pour l ’alimentation du
réacteur.
Freezing point (ASTM D2386) :
C’est la température à laquelle les cristaux formés au cours d’un
refroidissement disparaissent quand on réchauffe.
Les spécifications demandent un freezing point de -50°C. Mais de plus en
plus souvent, des dérogations à - 47°C sont données.
A noter que la présence d’eau, même en faible quantité, rend le respect de
cette spécification très difficile.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Caractéristiques chimiques :
Formulation des carburéacteurs :
Il proviennent directement de la distillation atmosphérique du pétrole brut
(coupe 145°C - 240°C), plus ou moins élargies suivant les caractéristiques
obtenues ou les besoins du marchés.
Les besoins d ’une telle coupe dépend bien sur de la nature du brut.
Pour le raffineur, les contraintes les plus fortes se font sur :
le freezing point qui est ajusté en jouant sur la largeur de la coupe.
La teneur en aromatique qui doit être limité (plus faible PCI, point de
fumée bas…)
D’autres contrainte liées aux stockage.
L’hydrocraquage est particulièrement efficace pour obtenir un kérosène de
bonne qualité.
Le Carburéacteur
Point éclair :
Il doit être inférieur à 38°C pour l’aviation civile.
Pour l’aéronavale, elle doit être inférieure à 60°C.
Pour certain types d ’avion (F117), les points éclairs sont de l’ordre de
20°C.
Domaines d’inflammabilité :
Lors de la montée en altitude, la diminution de la pression est susceptible
de créer une masse gazeuse inflammable. Des tests sont effectuées pour
limiter ces masses.
Le Carburéacteur
Conductivité électrique :
Au cours de sa circulation dans les canalisations, le carburant se charge en
électricité qui sera longue à se dissiper car il est mauvais conducteur. Or
l ’explosion d’un mélange air-carburant peut provenir d ’une décharge
d’électricité statique.
Pour éviter tout risque, la conductivité électrique du carburéacteur doit être
comprise entre 50 et 450 pS/m. Ce résultat est obtenu à l’aide d ’additifs
(sels métalliques de chrome notamment) ajoutés à très faible doses (de
l ’ordre de 1 ppm).
Le Carburéacteur
Corrosion:
Soufre : la teneur en soufre ne doit pas excéder 0,3% en masse.
La teneur en mercaptants est particulièrement importante en raison de leurs
agressivités. Elle est limitée à 0,003% (30 ppm).
Corrosion des métaux:
Deux tests pour la corrosion sont effectué pour les métaux utilisées dans
l ’aéronautique (cuivre et argent) :
•Corrosion à la lame de cuivre : 1.
•Corrosion à la lame d’argent : 1.
De plus, la corrosion est limitée par la limitation à 0,015 mg KOH/g de
l ’acidité.
Il est interdit d’utiliser des additifs anti-corrosion car ils rendent
inefficaces les filtres d ’eau.
Le Carburéacteur
Effets de l ’altitude :
Les pertes par évaporation doivent être évitées car elle limitent le rayons
d ’action.
17 kPA.
Le Carburéacteur
Classification :
Classiques :
C ’est le produit le plus largement utilisé. C ’est le TR0, appelé également
JP8, F34, Jet A1. C ’est le produit de l ’aviation civile.
Militaire :
Il est plus volatil que le TR0. Dénomination :TR4, JP4, F45, Jet B. Peu
utilisé maintenant.
Militaire porte-avions :
Il est un peu plus lourd et moins volatils que le TR0. C ’est le TR5 ou JP 5
Carburants spéciaux
Comme ce marché est très restreint une spécification sur les essences est
Ces produits sont utilisés pour les petits avions de tourismes encore
g/l).
Le Fuel domestique ou FOD
Généralités :
Le fuel domestique ou FOD a eu une grande importance dans le passé
comme comme combustible, mais depuis le choc pétrolier de 1973, sa part
du marché à diminuer sensiblement (-50%) en raison de la concurrence du
gaz naturel comme moyen de chauffage. IL reste néanmoins important
dans les bilans pétroliers mondiaux.
Il présente une grande ressemble avec le gazole car ils sont issues de la
même coupe de distillation.
En raison d’une taxation très différente entre eux, un contrôle rigoureux est
effectué .
Le Fuel domestique ou FOD
Caractéristiques à froid:
Caractéristiques chimiques :
Pour avoir un bon rendement des brûleurs, il faut limiter malgré tout la
formation de dépôts.
Carbone Conradson :
On recueille les 10% en masse les plus lourd de notre fuel et on le soumet
à une pyrolyse dans un creuset porté à 550°C pendant 30 mn. Le résidu est
pesé et le carbone Conradson s ’exprime en pourcentage de la masse de la
masse de l ’échantillon.
Les spécifications imposent une norme de 0,35%. Cette norme est
facilement respectée.
Indice de cétane :
Aucune spécification n’est internationalement reconnues, mais on admet
généralement qu’il doit être supérieur à 38. Le plus souvent, le FOD
commercialisé présente un indice de cétane de 42-46.
Le Fuel domestique ou FOD
Teneurs en impuretés :
En soufre :
Elle est actuellement de 0,2% mais devrait baisser dans les années à venir à
une valeur équivalente ou presque à celle des gazoles.
En eau et sédiment:
Actuellement en admet un maximum de 0,1% en eau et sédiment, résultat
qui s’obtient par un essai normalisée utilisant la centrifugation.
Couleur et traçabilité:
Le FOD est coloré en rouge écarlate pour bien le différencier du gazole.
On ajoute également des traceurs : la diphénylamine et le furfural pour
pouvoir vérifier sa non-utilisation dans les voitures.
Formulation :
On envoie au pool FOD, les coupes moyennes dans les caractéristiques
(indice de cétane, tenue au froid) ne sont compatible avec le gazole
commercial
Les Fuels lourds
Viscosité :
Le fuel lourd doit toujours être réchauffé avant utilisation afin de favoriser
sa mise en œuvre. Suivant le mode de pulvérisation utilisé, la viscosité
variera entre 15 et 70 mm2/s.
Pouvoir calorifique :
Il tourne autour de 40 000 kJ/kg car le rapport C/H est élevé et le fuel
contient beaucoup d ’impuretés.
On détermine quelquefois de manière approximative le pouvoir calorifique
du fuel lourd à l’aide de la formule suivante :
PCIm = 55,5 - 14,4 - 0,32 S
PCIm : pouvoir calorifique inférieur massique (kJ/kg).
: masse volumique en kg/l à 15°C.
S : teneur en soufre en % massique.
Les Fuels lourds
Carbone Conradson :
Le carbone Conradson d ’un fuel lourd atteint facilement 10% parfois
même 20%, mais il n’y a pas de normes à suivre.
Teneur en Asphaltènes :
Elle est généralement déterminé par précipitation à l ’aide de n-heptane
(ASTM D32) soit par des corrélations.
Un taux important d’asphaltènes et un carbone Conradson élevé entraîne
toujours des difficultés de combustion.
Indice de cétane des fuels lourds :
Il est compris entre 30 et 40, mais sa détermination est peu précise.
Rôle des impuretés présentes dans le fuel lourd :
Les métaux (vanadium, nickel, sodium) apporter par le pétrole lui-même
doivent rester dans une teneur inférieur à 300 ppm. En effet, le sodium et
le vanadium peuvent former des sels complexes fortement corrosifs.
Les Fuels lourds
Le s white spirits :
Un peu plus lourds que les essences spéciales (distillation entre 135 et
205°C), ils sont surtout utilisés comme solvants additionnelles des
peintures, mais rarement seuls car la teneur en aromatiques est assez faible.
Pétrole lampant :
Il en existe 2 types : désaromatisés ou non. Ils sont les plus lourds solvants
(C10 à C14). Ils sont utilisés pour l ’éclairage ou la signalisation de secours.
Les américains ont une coupe très proche appelée kerosine solvant et qui
peut servir pour les encres d ’imprimerie.
Les Solvants
Volatilité :
Elle est très importante car elle détermine le temps de séchage d ’un
produit solubilisé. La valeur de la volatilité recherchée varie beaucoup
avec la nature du produit solubilisé et sa température d ’utilisation.
Elle est caractérisé par la courbe de distillation ou par la tension de vapeur.
Souvent, on se contente du point initial et du point final, et éventuellement
de quelques points intermédiaires.
On peut mesurer également la tension de vapeur.
Les Solvants
Pouvoir solvant :
Cette caractéristique est recherché lorsque :
- On veut diminuer la viscosité d’un produit.
- On veut mettre en solution un produit solide.
- On veut extraire certains constituants d’une charge.
Donc, un solvant doit posséder un fort pouvoir solvant, mais il doit souvent
être sélectif.
Pour connaître le pouvoir solvant, on cherche à connaître la composition
des aromatiques (bons solvants).
Les Solvants
Degré de pureté :
Les impuretés dégradent les produits pétroliers et leurs performances. Les
principales impuretés recherchées sont :
- Soufre : lame de cuivre, Doctor test.
- Oléfines : indice de Brome.
- Acidité : neutralisation.
-Couleur : incolore pur, il devient jaune en présence
d’aromatiques lourds.
Les Solvants
Odeur :
Les solvants sont le plus souvent utilisés en milieu clos. Ils ne doivent
donc pas avoir d’odeur désagréable et celle-ci doit être caractéristique du
solvant utilisé.
Sécurité et toxicité :
Provenant de coupes légères, les solvants sont très inflammables et peuvent
être explosifs. Il est donc important de connaître leur point éclair.
D ’autre part, la présence de benzène peut être dangereuse, surtout en
milieu fermé. Une teneur limite de ce composé est souvent donnée
Les Naphtas
Pour ce qui est des huiles moteurs, aucune classification n ’a encore été
Purification à l ’hydrogène
Les additifs :
Ils en existent pour de nombreuses propriétés :
- Les additifs de viscosité : polyméthacrylates, polyacrylates, polymères
d’oléfines.
- Les additifs pour abaisser le point d’écoulement : polyacrylates.
- Les additifs détergents et dispersant : sulfonates, phénates …..
- Les additifs anti-usures et extrême pression : esters phosphoriques …
- Les additifs de lubrifications extrême : esters gras, acides gras.
- Les additifs anti-oxydant : dithiophosphates ….
- Les additifs anti-mousses : acrylates, fluorosilicones…
- Les inhibiteurs de corrosion : phosphates d ’amines….
Les lubrifiants
Large plage de températures en service Viscosité constante, Point d’écoulement, Stabilité thermique
Protection des organes lubrifiés Choix de la viscosité, pouvoir anti-usure, pouvoir anti-corrosion.
Introduction :
L’utilité des huiles dans un moteur automobile est multiple. En effet, par la
Economiques :
* Economie d’énergie : Par réduction de la consommation.
* Economie d’huiles : par l’espacement des périodes de vidange.
* Possibilités de stockage prolongés : sans dégradation des qualités de
lubrification.
* Limitation des coûts de fabrications.
En prenant en compte toutes ces considérations, les propriétés des huiles
moteurs doivent être :
* Etat liquide entre -30°C et 250°C.
* Un régime hydrodynamique assuré dans la plupart des organes du moteur
grâce à un film de viscosité convenable
Cas des huiles moteurs
Dans les organes soumis à des contraintes limites, le pouvoir lubrifiant doit
être assuré par des composés polaires fortement adsorbés, le plus souvent
chimiquement, pour former des films moléculaires « onctueux »
empêchant le contact des métaux.
L ’huile doit combattre les dépôts par son pouvoir détergent et dispersant
(« miscellisation »).
Toutes ses fonctions ne peuvent être faites sans l’ajout d’additifs
appropriés.
Remarque : Lubrification hydrodynamique ou parfaite : l’épaisseur de la
couche de lubrifiant est supérieure à la hauteur des aspérités métalliques et
qu’un film sépare complètement les surfaces métalliques.
Cas des huiles moteurs
Les additifs :
C’est l’un des secteurs de l’industrie où s’effectue le plus de recherche.
Les anti-oxydants :
Pour augmenter la durée de vie d’un lubrifiant, il faut limiter son oxydation
avant tout.
- Les inhibiteurs radicalaires inhibent l’amorçage de l’oxydation :
composés phénoliques, phénates, amines aromatiques, silicates alcalino-
terreux.
- Les destructeurs d’hydropéroxydes : qui limitent la vitesse de
propagation (ex: DTPZn).
Les détergents :
Sous forme neutre ou légèrement basiques, ils préviennent les dépôts et
maintiennent propres les circuits.
Les détergents surbasées luttent également contre la corrosion et la
contamination par le soufre ou le plomb.
Cas des huiles moteurs
Les additifs :
Les dispersants :
Ils comportent une partie polaire, le plus souvent azotés, qui permet de
fixer sur eux les particules solides et les empêchants ainsi de se regrouper
Les anti-usures :
Ils forment un film protecteur autolubrifiant sur les surfaces métalliques.
Les antirouilles :
Contre la corrosion humide. Ex : sulfonates de calcium.
Les anti-mousses :
Si le lubrifiant à tendance à mousser, on ajoute qlq ppm d ’additifs
antimousse.
Amélioration de viscosité :
La plupart des huiles ne possèdent pas une bonne viscosité sur toute la
gamme de température de travail. On ajoute donc des copolymères
hydrocarbonés ou des polymères d ’esters. Les premiers étant plus
économiques
Cires et paraffines
Cires et paraffines
Définition :
Utilisation :
Définition :
C’est le résidu issues des opérations de conversion les résidus sous vide.
C’est un produit très lourd.
Le coke de pétrole est en réalité un produit hydrocarboné dont le rapport
C/H est très élevé (> 20).
La qualité n’est pas très importante car c’est un sous produit et c’est la
production des produits légers qui est optimisé. Cette qualité dépend
principalement de la charge initiale et des conditions opératoires :
Influence de la charge :
A partir d’un résidu de distillation : moins dur, moins cristallisé.
Influence des conditions opératoires :
Il s’agit de la température, de la pression et du temps de séjour, plus les
conditions opératoires sont sévères, plus le coke est dur.
Cokes
Introduction :
La définition des bitumes a évoluer avec le temps. Les bitumes sont
souvent assimilés aux asphaltes, qui sont en fait des bitumes chargés de
matières solides (sables ou roches pulvérulentes ).
Dans la nature, les bitumes sont disséminés dans des roches dont ils
occupent les pores ou les anfractuosités. On distingue :
les oxybitumes : oxydation des HC naturels et qui sont généralement
associés à des roches calcaires (l'asphalte, par exemple).
Les pyrobitumes : pyrogénation des HC et qui imprègnent les roches
calcaires ou les schistes.
Les plus importants gisements de bitume se trouvent en Russie, au Canada,
au Venezuela, en Suisse et dans la vallée du Jourdain.
Les utilisations classiques depuis l ’antiquité sont l’étanchéité des bateaux
et des maisons et l’embaumement des morts.
Bitumes
Définition :
Les hydrocarbures font leur apparition dans la voirie au début du XIXème
siècle en Grande-Bretagne, où d'importants stocks de goudron s'accumulent.
Provenant de la distillation de la houille, ce matériau va donner naissance à un
revêtement de sol inédit : le macadam (du nom de son concepteur, Mac
Adam).
Celui-ci, appliqué sur la chaussée permettait d'éliminer boue, poussière et
bruits engendrées par le passage des véhicules. Cependant, l'emploi du
macadam ne va se généraliser qu'un siècle plus tard avec l'avènement de
l'automobile.
Aujourd'hui et pour des raisons sanitaires, le goudron n'est plus utilisé. La
conception du revêtement autoroutier recoure désormais au bitume artificiel.
Ce matériau est obtenu par la distillation et l'oxydation du pétrole brut dans
des raffineries. Il n'entre dans la composition de l'enrobé proprement dit
qu'à hauteur de 6% en tant que liant.
Bitumes
Les bitumes fluxés mixtes : l’huile est cette fois un mélange de produits
pétroliers et de houille.
Les bitumes modifiés : Bitumes additionnées de différentes substances,
principalement des polymères. La nature du ou des polymères dépend de la
modification recherchée.
Les émulsions de bitumes : résultent de la dispersion d’un bitume dans
une phase réceptrice, en général aqueuse.
Les goudrons : produits par cokéfaction à haute température du charbon.
Aux USA, le produit équivalent est désigné par l’expression « asphalt-
cement ».
Bitumes
Le soufflage : qui consiste à faire circuler de l’air chaud sur une charge de
bitume afin de l’oxyder.
Bitumes
Quand l'eau froide est mise en contact avec le bitume chaud, elle passe en
vapeur emprisonnée à l'intérieur de milliers de bulles bitumineuses.
Toutefois, il ne s'agit pas d'un état permanent alors qu'après quelques
minutes, le bitume reprend ses propriétés originelles.
Bitumes
La première utilisation du bitume moussé date de 1957 sur une route dans
l'état de Iowa aux États-Unis.
Une bille d’acier de dimension et poids définis est placée sur une pastille
de bitume qui est enchâssée dans un anneau de métal bien défini
également. L’ensemble est chauffé progressivement jusqu’à ce que la bille
traverse le bitume devenu mou et parcoure 2,5 cm. On note alors cette
température appelée point de ramollissement.
Bitumes
Volatilité :
Les structures
Pour qu'un pneu garde sa forme arrondie,
reprenne sa forme après une déformation, etc.. Il
doit avoir une structure déformable.
Il existe trois type de structure:
1. STRUCTURE DIAGONALE:
Ce type de structure est constitué de plusieurs
"nappes" croisées les unes par rapport aux
autres. Le problème, est que si il favorise une
bonne stabilité des flancs, en revanche il a
tendance à surchauffer avec la vitesse.
2. STRUCTURE DIAGONALE
CEINTUREE:
Cette technique permet de limiter l'effet
centrifuge et garantie plus de stabilité à toute la
nappe qui compose la ceinture.
Pneumatiques
Description d’utilisation
Charge maximale
Indice de charge lb
71 761
80 992
105 2039
Pneumatiques
Indice de vitesse
Indice de vitesse
M 130
N 140
P 150
Q 160
R 170
S 180
T 190
U 200
H 210
V*(VR) 240
W**(ZR) 270
Y**(ZR) 300
Pneumatiques
Description d’utilisation
1. Réponse de la direction
2. Freinage
3. Traction en virage
4. Tenue
5. Maniabilité
Pneumatiques
La cote d'usure de la bande de roulement est une valeur comparative basée sur le
taux d'usure du pneu obtenu dans le cadre d'essais effectués sur une distance de
6 000 milles, dans des conditions contrôlées, sur une piste d'essai
gouvernementale.
Par exemple, un pneu ayant une cote de 150 s'usera une fois et demie (1 ½)
moins vite sur la piste gouvernementale qu'un pneu ayant la cote 100. Les
performances relatives des pneus dépendent toutefois des conditions réelles
d'utilisation et peuvent différer sensiblement selon les habitudes de conduite,
l'entretien effectué et les conditions routières.
Pneumatiques
Adhérence AA, B, C, D :
Le cote d'adhérence, exprimée par les lettres AA (la plus élevée), A, B ou C (la
moins élevée), indique la capacité d'un pneu à freiner le véhicule sur chaussée
mouillée, dans un environnement contrôlé, sur une piste d'essai
gouvernementale revêtue d'asphalte et de béton. Un pneu ayant la cote
d'adhérence C offre la moins bonne adhérence.