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Demandé par : présenté par :

PR. ELGHAZOUANI OMAR OUAOUZAOUI SAMIA


PLAN
 Intoduction
 Historique
 Principe
INTODUCTION
La tomographie par émission de positons (TEP), dénommée PET ou PET scan pour « positron emission
tomography » en anglais, est une méthode d'imagerie médicale pratiquée par les spécialistes
en médecine nucléaire qui permet de mesurer en trois dimensions une activité métabolique ou
moléculaire d'un organe grâce aux émissions produites par les positons (positrons en anglais) issus d'un
produit radioactif injecté au préalable.
HISTORIQUE

 - 1925 : P. Dirac prédit théoriquement l'existence du positon.


 - 1930 : O. Warburg découvre que les cellules tumorales ont un métabolisme glucidique plus important que les cellules saines.
 -1930 : E. Lawrence et M.Livingstone inventent le cyclotron, accélérateur de particule permettant la production des isotopes émetteurs de
positons.
 -1933 : F. Joliot démontre l'existence du rayonnement d'annihilation.
 - 1953 : G.L. Brownell et W.H. Sweet localisent des tumeurs cérébrales avec des traceurs émetteurs de positons.
 - 1952–1959 : H. Anger invente la gamma caméra et le principe de la caméra à positon.
 - 1962 : S. Rankowitz propose le premier appareil TEP avec un anneau circulaire et 32 détecteurs.
 - Début 1970 : première utilisation par L. Sokoloff du 14C-désoxyglucose chez le rat.
 - 1973 : M. Phelps développe la caméra à positons.
 - 1978 : première synthèse du 18F-déoxy-glucose permettant une mesure du taux d'utilisation régional cérébral du glucose.
 − À partir de 2000 : installation des premières TEP-TDM en France pour usage clinique
Pourquoi on fait une TEP?
 Pour aider à diagnostiquer certains cancers;
 Pour savoir jusqu’où le cancer s’est propagé (stadification);
 Pour savoir si le traitement du cancer est efficace ou dans le cadre du suivi;
 Pour vérifier si le cancer est réapparu après le traitement (récidive) ou s’il s’est
propagé à d’autres parties du corps;
 Pour aider à diagnostiquer des affections non cancéreuses.
COMMENT SE PASSE CET EXAMEN ?
1- La personne est à jeun, allongée sur le dos dans une salle réservée à la médecine nucléaire, tête appuyée sur
support confortable, mais rigide.
2- radiologue injecte un traceur dans l’avant-bras et demande à la personne de se reposer une heure, pour
permettre au produit de diffuser correctement dans le corps.
3- La prise d’images se fait dans une parfaite immobilité.
4- Plusieurs injections sont pratiquées, si besoin. La substance injectée ne provoque ni douleur, ni réaction. Elle est
radioactive, mais en quantité si faible, qu’elle ne représente aucun danger.
5- La séance dure en moyenne 20 minutes. Il est conseillé, après l’examen, de vider sa vessie.
6- Les résultats sont transmis directement au médecin traitant.
7- L'examen est déconseillé chez la femme enceinte et contre-indiqué en cas de glycémie élevée.
Principe de la tomographie par émission de positons
La tomographie par émission de positons (TEP) est une technique d’imagerie isotopique utilisant des traceurs marques avec
des radioéléments émetteurs de positons (β+). Une fois émis, le positon parcourt quelques millimètres (d) dans les
Tissus durant lesquels il perd toute son énergie cinétique. Quand le positon est pratiquement au repos, il interagit avec un
électron (e-) du milieu, ce qui conduit a une réaction d’annihilation et a la production de deux photons de 511 keV, émis a 180°
l’un de l’autre
Ceux-ci sont détectés par coïncidence, a l’aide d’une camera TEP possédant des détecteurs en couronne, en utilisant une
collimation électronique.
Production des isotopes émetteurs des positons
CYCLOTRON:
Schématiquement les cyclotrons combinent :
-Un intense champ magnétique axial produit par des aimants.
-Un champ électrique alternatif radial de haute fréquence entre
deux éléments de forme semi-circulaire nommés "dés".
-Une source d’ions (protons ou deutéron(proton + neutron)).
-La cible.

Réactions nucléaires:

ZX
A + p  Z+1YA + n XA(p,n)YA
ZX
A + d  Z+1YA+1 + n XA(d,n)YA+1
Isotopes:
Les traceurs :

Le plus utilisé de ces isotopes est le


fluor-18. On l'insère dans la molécule FDG
(fluorodéoxyglucose), molécule analogue
au glucose, en substitution d'un groupe
hydroxyle OH. Outre le métabolisme du
glucose du cœur ou du cerveau, le FDG se
révèle très utile dans l'étude des cancers.
Les tumeurs malignes ont une haute
activité métabolique et surconsomment
entre autres le glucose. Le radio-
pharmaceutique se fixe donc en quantité à
ce niveau, ce qui permet une détection
aisée y compris de métastases naissantes.
La technique FDG est certainement l'un
des moteurs principaux dans le
développement de l'imagerie PET.
Exemples de
radiopharmaceutiques
émetteurs de positons:
Géométrie, constitution et fonctionnement
i. Architecture globale d'une caméra TEP :

Il s'agit d'une série de couronnes de


détecteurs élémentaires répartis en anneaux
au milieu desquels le patient est translaté au
cours de l'acquisition d'images. Chaque
couronne est entourée de détecteurs
identiques (de l'intérieur vers l'extérieur): un
cristal scintillateur, suivi d'un
photomultiplicateur (ou une Diode à
Avalanche), lui-même relié à un système
d'enregistrement et de traitement des
données.
Exemple d'agencement des détecteurs pour une TEP.
ii. Cristal scintillateur

Les photons γ émis suite à l'annihilation d'un positon avec un électron sont détectés en premier lieu à travers le
scintillateur. Le rôle de ce cristal scintillateur est de rendre le rayonnement γ visible et d'amplifier le signal lumineux.
Pour cela, il faut s'intéresser aux propriétés des cristaux scintillateurs en regardant:

– la densité et le coefficient d'atténuation linéaire du cristal doivent être élevés afin d'optimiser la
probabilité que les photons interagissent dans le petit volume de cristal. La sensibilité du cristal est
alors meilleure ;
– la photofraction doit également être élevée, c'est-a-dire que la probabilité que la première interaction
dans le cristal se fasse par effet photoélectrique soit élevée ;
– le rendement lumineux ou rendement de scintillation du cristal doit être bon : ceci facilite l'analyse
des photons incidents ; la résolution en énergie sera d'autant meilleure ;
– la décroissance de la luminescence doit être rapide afin de minimiser le temps mort du cristal : un
maximum de coïncidences aléatoires vont être rejetées et un grand nombre de photons vont être pris en
compte par unité de temps ; ce facteur favorise la sensibilité du cristal.
Principaux scintillateurs utilisés pour la TEP :
À la sortie du cristal scintillateur, le signal lumineux amplifié entre dans le photomultiplicateur.

iii. Photomultiplicateur :
Lorsque le signal lumineux arrive au photodétecteur, il entre dans le PM via la photocathode où il est
transformé en charges électriques. Afin d'obtenir un signal de sortie exploitable, les charges électriques
produites vont être multipliées grâce à un dispositifs de dynodes. Les électrons vont se multiplier et ainsi, à
la sortie du PM, le dispositif de traitement qui suit reçoit un signal électrique amplifié, dont l'amplitude est
proportionnelle à l'énergie du photon incident.
iv. Détection en coïncidence :

La détection en coïncidence des deux photons de 511 keV, provenant d'une même annihilation, est dite simultanée
a condition que ces deux photons soient enregistres dans un intervalle de temps précis appelé fenêtre de coïncidence
ou fenêtre temporelle. Cet intervalle de temps varie de 4 a 10 nanosecondes selon le réglage des appareils (rappelons
que la vitesse de propagation d'un photon γ de 511 keV est de 3.108 m/s et qu'il faut 3 ns pour parcourir 90 cm).
En revanche, si l'un des deux photons d'annihilation arrive sur le détecteur après le temps détermine par la fenêtre de
coïncidence, l'évènement a l'origine ne sera pas pris en compte. Cette information est rejetée
Type des coincidences :
 Les coïncidences vraies : correspondent aux types de coïncidences détectées permettant une
information utile et correcte afin de localiser l'annihilation le long de la ligne de réponse (line of réponse
ou LOR) reliant les deux détecteurs.

 Coïncidences diffusées : c'est en cas de diffusion Compton dans les tissus biologiques, la colinéarité
des photons est brisée et la ligne de réponse reconstruite est erronée. (~50% des coïncidences).

 Coïncidences aléatoires ou fortuites : il arrive que deux photons γ détectés en coïncidence


proviennent de 2 annihilations différentes. Le taux d'évènements fortuits est proportionnel à la largeur
de la fenêtre temporelle de coïncidence(~25% des coïncidences), d'ou l'importance de réduire au
maximum la largeur de la fenêtre de coïncidence
Corrections :
 Corrections basées sur l'estimation de la localisation des coïncidences :
Temps de vol (time of flight ou TOF) : Avec la technologie TOF, la mesure de la différence des temps d'arrivée ou
≪ temps de vol ≫ des deux photons émis simultanément permet de localiser la position de l'annihilation sur la ligne
de réponse. L'emplacement de l'annihilation sur la ligne de réponse est bien plus précis. La fenêtre temporelle passe
alors a 400 picosecondes.
 permet de diminuer la dispersion du bruit dans l'image reconstruite en réduisant le taux de
coïncidences fortuites.
 Correction d'atténuation :
Selon la masse volumique des organes et des tissus traverses, les rayonnements photoniques sont plus ou moins
atténués avant d'atteindre les détecteurs pour chaque ligne de réponse. Cela signifie qu'en fonction des tissus
traverses, la probabilité pour que les photons γ atteignent le détecteur varie.
En connaissant ainsi la masse volumique de chaque tissu, on peut retrouver le nombre de photons réellement
émis pour chaque LOR .
La TDM permet de nous donner cette information, L'avantage de l'utilisation du scanner comme correction
d'atténuation est de pouvoir fusionner l'image TEP et l'image scénographique, offrant une localisation plus précise
sur l'image morphologique des anomalies scintigraphiques
Reconstruction d’image en TEP : Sinogramme
 Intégration de l’activité le long de chaque ligne (ou tube)
de réponse

Détecteurs en
coïncidence

 Projections de l’objet selon différents angles:


SINOGRAMME Reconstruction
 Reconstruction de la distribution spatiale de l’activité avec
des algorithmes (rétroprojection filtrée, méthode
itérative …)
conclusion
La tomographie par émission de positons est une modalité d’imagerie médicale qui permet de
détecter de manière très sensible des accumulations de traceur dans des lésions de petite taille. Le
potentiel de la tomographie par émission de positons est considérable en oncologie, et les
développements technologiques relativement récents permettent à cette technique d’être
pleinement adaptée aux exigences cliniques.
QCM1
Le principe physique de la TEP se base sur la :

1. L'absorption
2. L'émission
3. La réflexion
4. La pénétration
QCM1
Le principe physique de la TEP se base sur la :

1. L'absorption
2. L'émission
3. La réflexion
4. La pénétration
QCM2
La tomographie par emission de positons nécessite d’injection d’une
substance radioactive de type :
1. α
2. β–
3. β+
4. γ
QCM2
La tomographie par emission de positons nécessite d’injection d’une
substance radioactive de type :
1. α
2. β–
3. β+
4. γ
QCM3
On a détecté un photon dans le détecteur positionné à l'angle 30°, à
quelle angle peut-on détecter une coïncidence vrai :

1. 60°
2. 100°
3. 210°
4. 360°
QCM3
Choisissez la bonne réponse
On a détecté un photon dans le détecteur positionné à l'angle 30°, à
quelle angle peut-on détecter une coïncidence vrai :

1. 60°
2. 100°
3. 210°
4. 360°
QCM4
Choisissez la mauvaise réponse :
Le détecteur utilise dans la tomographie par emission de positons est :
1. Détecteur a semi conducteur
2. Détecteur a gaz
3. Détecteur a scintillation
4. Aucune des trois

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