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Chapitre 2

Les turbomachines axiales


1. Généralités sur Les turbomachines axiales
 Les turbomachines sont constituées d’organes fixes les stators et
d’organes mobiles les rotors, l’ensemble rotor-stator constitue un
étage. Les turbomachines peuvent avoir un ou plusieurs étages.
 Dans une turbine l’étage est composé d’un stator suivi d’un rotor.
 Dans un compresseur l’étage est composé d’un rotor suivi d’un stator
1. Généralités sur les turbomachines axiales
1. Généralités sur Les turbomachines axiales
 Pour les turbomachines axiales, l’écoulement est
principalement parallèle à l’axe de la machine. La vitesse
radiale est faible, par contre, la vitesse tangentielle est
importante.
2.1 Nomenclature et convention de signes
 L‘étude des turbomachines nécessite la connaissance de la vitesse
d’écoulement dans le passage inter-aube, on utilise des
représentations graphiques des différentes vitesses connues sous
le nom de triangle des vitesses.
 Les symboles utilisés dans l’étude des turbomachines sont:
 C: la vitesse absolue de l’écoulement
 W: la vitesse relative de l’écoulement
 U: la vitesse périphérique du rotor
 Cu, Cm, Cx sont les composantes tangentielle, radiale et axiale de la
vitesse absolue
 Wu, Wm, Wx sont les composantes tangentielle, radiale et axiale de
la vitesse relative
 α angles des vitesses absolues
 β angles des vitesses relatives
 Les angles α et β sont mesurés par rapport à la direction axiale
2.2 Décomposition des vitesses
Composantes des vitesses absolues à
l’entrée (C1) et à la sortie (C2) d’un rotor
2.3 schématisation de l’écoulement moyen
2.3 Schématisation de l’écoulement moyen
2.3 Schématisation de l’écoulement moyen
3. Triangle des vitesses

 L’échange de l’énergie entre le fluide et la machine est du


principalement à la variation de la quantité de mouvement
(changement de direction et/ou d’accélération).
 Le triangle des vitesses est appliqué à l’entrée et à la sortie du canal
inter-aube d’un étage.
 La forme des pales du rotor est donnée par les angles β (β1 et β2)
c’est-à-dire par les vitesses dans le repère relatif au rotor
 La forme des pales du stator est donnée par les angles α (1 et 2)
c’est-à-dire par les vitesses dans le repère absolu au stator.
3.1 Triangle des vitesses : les hypothèses
 Les hypothèses:
 Les vecteurs vitesse sont considérés tangent à la ligne du
squelette de l’aube.
 Pour le stator, la vitesse absolue C est tangente à la ligne du
squelette de l’aube
 Pour le rotor, la vitesse relative W est tangente à la ligne du
squelette de l’aube

Aubes d’un rotor


Écoulement relatif Écoulement absolu
3.1 Triangle des vitesses: l’idée et la représentation
L’idée est de représenter graphiquement les deux écoulements
(absolu et relatif) par le champ dynamique à l’entrée et à la sortie du
rotor de la machine
3.2 Triangle des vitesses: cas de la turbine
3.3 Triangle des vitesses: cas du compresseur
(donné à titre d’exemple)
3.4 Le triangle des vitesses normal

 Les hypothèses
 Dans la plupart des cas d’études, on suppose que les
changements d’aire et de masse volumique entre l’entrée et la
sortie sont petits donc 𝜌. 𝐴 = 𝑐𝑡𝑒, la composante axiale de la
vitesse ne change pas entre l’entrée et la sortie de l’étage car
(𝑚ሶ = 𝜌1 𝐶1𝑥 𝐴1 = 𝜌2 𝐶2𝑥 𝐴2 ). Donc 𝐶1𝑥 = 𝐶2𝑥 = 𝐶𝑥 = 𝑐𝑡𝑒

 Pour les machines à étages multiples on suppose une condition


de cinématique répétitive, ce qui implique que la vitesse axiale
est constante 𝐶1𝑥 = 𝐶2𝑥 = 𝐶𝑥 = 𝑐𝑡𝑒
3.4 Le triangle des vitesses normal
 Les hypothèses
 Pour les machines axiales on a 𝑈1 = 𝑈2 = 𝑈3 = 𝑈 = 𝑐𝑡𝑒 le
triangle des vitesses donne des relations scalaires faciles et très
utiles dans les calculs. Telles que:
CU  WU  U
C X  WX
3.4 Le triangle des vitesses normal
 Étant donné que la vitesse périphérique es considérée comme
une constante, le triangle des vitesse à l’entrée et à la sortie du
rotor d’un étage peuvent être superposés, on obtient ainsi le
triangle normal de vitesse
 L’étage correspondant stator-rotor est appelé étage normal
 L’hypothèse de cinématique répétitive se traduit par les
expressions suivantes
3.5 Triangle normal de vitesse (cas d’une turbine)
4. Caractérisation des triangles de vitesse

 Pour l’analyse d’un étage d’une turbomachine axiale


(turbine ou compresseur), on utilise des nombres
adimensionnels qui permettent la caractérisation du
triangle de vitesse
 Les nombres adimensionnels sont
 1- Le coefficient de charge ψ
 2- le coefficient de débit 
 3- le degré de réaction R
4. Caractérisation des triangles de vitesse

 4.1 Le coefficient de charge


Le coefficient de charge ψ est une unité de mesure de la
puissance par unité de masse de l’étage
𝑊𝑒 Δℎ0 𝜂𝑆 . Δℎ0𝑆
𝜓 = = =
𝑈2 𝑈2 𝑈2
𝑊𝑒 représente le travail par unité de masse
 Remarque
 Le coefficient de charge est connu aussi sous le nom de
𝑊𝑒 𝐶𝑝 Δ𝑇0
coefficient de température car: 𝜓 = =
𝑈2 𝑈2
4. Caractérisation des triangles de vitesse
 Remarques
 Le coefficientψ est négatif pour un compresseur et positif pour
une turbine
 Pour les turbine à gaz si ψ> 1,5 il indique que les pales sont
fortement chargées et si ψ< 1 il indique que les pales sont
faiblement chargées
 Pour les compresseurs si 0,3 < ψ < 0,5 , il indique que les pales
sont fortement chargées et si ψ< 0,3 il indique que les pales sont
faiblement chargées
 Géométriquement parlant  correspond à la distance entre les
sommets des vitesses absolues et relatives dans le triangle des
vitesses
4. Caractérisation des triangles de vitesse

 4.2 Le coefficient de débit


 Le coefficient de débit 𝜙 est un paramètre directement
proportionnel à la vitesse axiale, il est donc une mesure du
débit massique et de la grandeur de l’étage
𝐶𝑥
𝜙=
𝑈
 Pour un gaz parfait, le coefficient de débit s’écrit
𝜌0 𝑅 𝑇0 𝐶𝑥 𝑅𝑇0 𝑚ሶ 𝑅𝑇0
𝜙= ( ) =
𝑃0 𝑈 𝑈 𝐴𝑃0
4. Caractérisation des triangles de vitesse

 0 RT0  Cx RT0 0Cx RT0 RT0  m RT0 


     
 0  U U P0 U  A.P0 
 Remarques
 La relation entre parenthèse n’est en fait que la relation des gaz
𝑃0
parfais ( = 𝑅𝑇0 ) R représente la constante massique des gaz
𝜌0
parfaits R=287 J/Kg.K
 le terme entre crochets désigne en réalité la fonction 𝑓(𝑀)
présente dans la formule non linéaire du débit et elle caractérise
l’effet de la compressibilité du fluide lors de la traversée de la
machine et M désigne le nombre de Mach.
4. Caractérisation du triangle des vitesses
 4.3 Le degré de réaction
 Le degré de réaction caractérise la répartition de la détente
(turbine) ou la compression (compresseur) d’un fluide entre le
rotor et le stator.
 Comme le transfert d’énergie n’es pas seulement du à la
pression mais dépend aussi d’autres formes d’énergie (énergie
cinétique par exemple), une définition plus générale du degré
de réaction doit comprendre la notion d’enthalpie
 Le degré de réaction indique la proportion dans laquelle la
variation de l’enthalpie (chute ou gain) se distribue entre le
stator et le rotor
𝐶ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑡ℎ𝑎𝑙𝑝𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟 ∆ℎ𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟 ℎ3 −ℎ2
R= = =
𝐶ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑡ℎ𝑎𝑙𝑝𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ é𝑡𝑎𝑔𝑒 ∆ℎé𝑡𝑎𝑔𝑒 ℎ3 −ℎ1
4. Caractérisation du triangle des vitesses
 Remarques
 R varie entre 0 et 1, si R=0 la machine est à action (∆ℎ𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟 = 0, ∆ℎé𝑡𝑎𝑔𝑒 =
∆ℎ𝑠𝑡𝑎𝑡𝑜𝑟 ) et si R=1 la machine est à réaction (∆ℎ𝑠𝑡𝑎𝑡𝑜𝑟 = 0, ∆ℎé𝑡𝑎𝑔𝑒 =
∆ℎ𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟 )
 Les deux triangles des vitesses ci dessous ont les mêmes coefficients  et 
et pourtant les deux triangles sont différents, donc les coefficients ψ et 𝜙
ne suffisent pas à caractériser le triangle des vitesses c’est pour cette raison
qu’on introduit un troisième coefficient qui est le degré de réaction R.
5. Triangles de vitesse normaux adimensionnels
 Les triangles des vitesses peuvent être représentés par des
diagrammes adimensionnels en utilisant les coefficients 𝜓, 𝜙 et R.

 Turbine

 Compresseur
4. Caractérisation du triangle des vitesses
 Le degré de réaction R est souvent exprimé en termes de la
cinématique du problème, pour une turbomachine axiale on applique
des hypothèses appropriées
 Si la vitesse absolue à l’entrée du stator est égale à celle à la sortie du
rotor (𝐶1 = 𝐶3 )

 Si, en plus, la grandeur des aubes est petite devant le rayon du rotor
et du stator donc (𝑈2 = 𝑈3 = 𝑈)
 En utilisant d’autres relations géométriques, on aboutit à la relation:

 D’autres relations impliquant le degré de réaction peuvent être


introduites ultérieurement
 Remarque: les expressions générales ci-dessus sont valables tant
pour les turbines que pour les compresseurs.
Complément de cours
Les paramètres totaux et les paramètres statiques
 L’enthalpie totale ou l’enthalpie de stagnation
est définie comme étant la somme de l’enthalpie et de l’énergie
cinétique
𝒗𝟐
𝒉𝟎 = 𝒉 +
𝟐
 Pour un gaz parfait ou 𝐶𝑝 = 𝑐𝑠𝑡𝑒; ℎ = 𝐶𝑝 𝑇 et ℎ0 = 𝐶𝑝 𝑇0 𝑻𝟎 =
𝒗𝟐
𝑻 +
𝟐𝑪𝒑
𝛾𝑅
 En utilisant les relations 𝑎 = 𝛾𝑅𝑇 et 𝐶𝑝 = on obtient les
𝛾−1
relations suivantes
𝑻𝟎 (𝜸−𝟏)𝒗𝟐 𝑻𝟎 (𝜸−𝟏) 𝟐
=𝟏 + =𝟏+ 𝑴 ,
𝑻 𝟐𝒂𝟐 𝑻 𝟐
𝑣
𝑀= désigne le nombre de Mach.
𝑎
Les paramètres totaux et les paramètres statiques
• Lors d’une transformation adiabatique réversible (isentropique),
et pour un gaz parfait les relations entre les paramètres totales
et statiques sont
𝜸 𝟏
𝑷𝟎 𝑻𝟎𝒔 𝜸−𝟏 𝝆𝟎 𝑻𝟎𝒔 𝜸−𝟏
= ( ) et = ( )
𝑷 𝑻 𝝆 𝑻
Equation non linéaire du débit
• Pour un écoulement unidimensionnel en régime permanent,
l’équation de conservation de la masse s’écrit
𝑃 𝑣
• 𝑚ሶ = 𝜌. 𝑣. 𝐴 et comme 𝜌 = et 𝑀 = on a:
𝑅𝑇 𝑎
𝑃 𝑚ሶ 𝑅𝑇
• 𝑚ሶ = 𝛾𝑀𝐴 ou =𝑀 𝛾
𝛾𝑅𝑇 𝑃𝐴
• Si on connait les rapports entre les propriétés de stagnation et
statiques on pourra déduire que:
(𝛾+1)
𝑚ሶ 𝑅𝑇0 𝛾−1 −2(𝛾−1)
• =𝑀 𝛾 1+ 𝑀2
𝑃0 𝐴 2
• l’utilisation de cette équation pour calculer le débit est simple et
directe. Par contre elle prend la forme d’une équation non linéaire si
le nombre de Mach M est l’inconnue. Dans ce cas on utilise les
méthodes numériques (méthode du point fixe, ou la méthode
itérative de Newton) des tables sont également disponibles.
5. Turbines et degré de réaction
• Dans une turbine axiale à gaz, la chute de pression est élevée et pour
avoir une transformation lisse (progressive) le long de l’étage, la
hauteur des pales des stators et des rotors augmentent selon la
direction de l’écoulement

Vue du stator et rotor d’une turbine dans le plan (x, r)


5. Turbines et degré de réaction

Aubage et triangle des vitesses dans une turbine axiale


• La détente du gaz ou l’expansion s’effectue dans l’étage et on
considère essentiellement deux configurations distinctes:
• L’étage d’impulsion dans lequel l’expansion a lieu dans le stator
uniquement
• L’étage de réaction dans lequel une partie de l’expansion s’effectue
dans le stator et une partie s’effectue dans le rotor
5.1 Turbines à impulsion

Aubage et triangle des vitesses dans une turbine axiale

Etage d’une turbine à impulsion ou à action W2 =W3


5.2 Turbines à réaction

Aubage et triangle des vitesses dans une turbine ax

Etage d’une turbine à réaction


6. Les expressions du degré de réaction, du coefficient de
débit et du coefficient de charge pour les turbines
• Pour les turbines axiales, les relations les plus importantes reliant les
angles de l’écoulement, le coefficient de charge, le coefficient de
débit et le degré de réaction sont:
6. Les expressions du degré de réaction, du coefficient de débit
et du coefficient de charge pour les turbines
• Les relations précédentes peuvent être combinées pour exprimer les
modules des vitesses absolues et relatives à l’entrée et à la sortie du
rotor comme suit:

• Les relations précédentes peuvent être aussi manipulées pour


trouver des expressions pratiques entre les angles de l’écoulement et
les paramètres comme suit:
6.1 Memento des relations paramètres adimensionnels
vitesses et angles d’écoulement
• L’ensemble des relations précédentes peuvent être retenues
visuellement sous forme d’un triangle de vitesses adimensionnel où
l’on retrouve l’interprétation géométrique des coefficient de charge,
et débit et le degré de réaction.

Diagramme adimensionnel de vitesses pour une turbine


6.2 Les triangles de vitesses spéciaux
• Le degré de réaction est un paramètre très important en
turbomachines, on lui accorde une attention particulière, dans
cette partie on va analyser quelques triangles de vitesses
spéciaux en fonction de leur degré de réaction pour les turbines.
6.2.1 Degré de réaction R=1 (R=100%)

• Quand R=1; C3 = C2 Dans ce cas, seulement le stator dirige


l’écoulement et toute la variation d’enthalpie se produit dans le rotor.
• Cette variation est donnée par: 𝑊=2𝑈𝐶2 𝑠𝑖𝑛𝛼2
𝐶𝑥
• Le coefficient de charge devient: ψ=2 tan 𝛼2 = 2𝜙 tan 𝛼2
𝑈
6.2.2 Degré de réaction R=0,5 (R=50%)
• Dans ce cas le triangle des vitesses est symétrique

• Le travail spécifique est : 𝑊 = 𝑈(2𝐶2 sin 𝛼2 − 𝑈)


• Le coefficient de charge prend la forme : 𝜓 = 2𝜙 tan 𝛼2 − 1
• Si l’angle 𝛼2 et la vitesse absolue C2 restent constants, les valeurs
optimales de la vitesse d’entrainement et du coefficient de charge
sont: 𝑈𝑜𝑝𝑡 = 𝐶2 sin 𝛼2 et 𝜓𝑜𝑝𝑡 = 1
6.2.3 Degré de réaction nul R=0 (R=0%)
• Dans ce cas on a : W2=W3 et 𝛽2=𝛽3

• Le travail spécifique est : 𝑊 = 2𝑈(𝐶2 sin 𝛼2 − 𝑈)


• Le coefficient de charge prend la forme : 𝜓 = 2(𝜙 tan 𝛼2 − 1)
• Si l’angle 𝛼2 et la vitesse absolue C2 restent constants, les valeurs
optimales de la vitesse d’entrainement et du coefficient de charge
𝐶 sin 𝛼2
sont: 𝑈𝑜𝑝𝑡 = 2 et 𝜓𝑜𝑝𝑡 = 2
2
6.3 Le degré de réaction et la forme des aubes
• Le degré de réaction d’une turbine est étroitement lié à la forme des
aubes de celle-ci

• Remarque:
• Lorsque R=0 (turbine à action), l’écoulement est accéléré dans le
stator et seulement dévié à vitesse constante dans le rotor W2=W3
• Lorsque R=1 (turbine à réaction), le stator dévie seulement
l’écoulement C1=C2 et toute la variation d’enthalpie se produit dans le
rotor
7. Les compresseurs axiaux

• L’idée d’utiliser une machine axiale comme compresseur est aussi


vieille que l’utilisation en mode turbine, sauf que les rendement
étaient seulement de l’ordre de 40%, par contre les compresseurs
centrifuges atteignaient des rendements de 70 à 80%. Ils étaient
largement dominants.
• Une autre contrainte vient s’ajouter à l’utilisation des compresseurs
axiaux. En effet de nos jours, les compresseurs axiaux fonctionnent
en mode subsonique et en aéronautique les écoulement sont
souvent transsoniques où une partie de l’écoulement au niveau des
pales du rotor est supersonique
7.1 Schématisation simplifiée d’un compresseur axial
• Un compresseur axial est constitué de plusieurs étages
• Un étage d’un compresseur axial est définit comme étant un rotor
suivi d’un stator
• Souvent on remarque la présence d’aubes directrices à l’entrée du
compresseur, elles ne font pas partie de l’étage proprement dit, leur
rôle est de préparer l’écoulement pour le rotor du premier étage.
• Le rayon moyen est presque constant, la vitesse axiale est maintenue
constante par le changement progressif de la section de passage du
fluide
7.2 Différences de comportement entre les turbines et les
compresseurs
• À première vue, il semblerait qu’un compresseur axial peut être
construit en inversant le sens de l’écoulement dans une turbine
axiale, mais en réalité il existe des différences fondamentales entre
ces deux arrangements
• Dans le ces des pales des turbines, la pression diminue au travers les
stators et les rotors et la vitesse augmente
• Dans le cas des pales des compresseurs, la pression augmente au
travers les rotors et les stators et la vitesse diminue.
• Le ralentissement (ou décélération ou diffusion) de l’écoulement doit
se faire à un taux faible pour éviter les pertes dues aux décollements,
on doit se contenter de taux de compression faibles pour assurer une
bonne efficacité
• Les compresseurs axiaux comportent un nombre d’étages plus grand
par comparaison au nombre d’étages des turbines axiales.
7.3 Expressions des paramètres adimensionnels et les
vitesses dans les compresseurs axiaux
• On établit des formules analogues à celles présentées pour les
turbines reliant les paramètres adimensionnels 𝛷, 𝛹 et R
• Ces formules concernent les composantes périphériques des vitesses
absolues et relatives

Relations concernant les composantes périphériques des vitesses


7.3 Expressions des paramètres adimensionnels et les
vitesses dans les compresseurs axiaux

Relations concernant les vitesses absolues et relatives

Relations concernant les angles de l’écoulement


7.4 Triangle des vitesses
• Le triangle des vitesses adimensionnel d’un compresseur axial se
présente comme suit :

• Reamarque: le degré de réaction optimal pour les compresseurs se


situe aux alentours de R= 0,5
8. Analyse du rendement
• Le choix des paramètres 𝜙 et 𝜓 doit se faire dans le but d’optimiser le
rendement et en tenant compte des contraintes et limitations propres aux
applications
• Le rendement d’un étage est lié aux pertes par friction (frottements) lors du
passage du fluide dans le stator et le rotor. On introduit des coefficients de
pertes KS et KR qui caractérisent simultanément les pertes dans le stator et
les pertes dans le rotor.

• Le rendement total-à-total s’écrit alors :

• En utilisant les paramètres 𝜙, 𝜓 et R le rendement s’écrit:

• Remarque: autres formules empiriques plus simples peuvent être utilisées

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