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Notre Alimentation et Notre

Santé avant tout


I. Les OGM (Organisme Génétiquement
Modifié)
II. Les Pesticides
III. L'agriculture biologique
IV. Irradiation des aliments
I. Les OGM (Organisme Génétiquement
Modifié)
• Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un
organisme vivant végétal ou animal qui a subi une modification
non naturelle de ses caractéristiques génétiques initiales. Cette
modification peut intervenir sous trois formes : ajout, suppression
ou remplacement d'au moins un gène. L'objectif est de transférer
dans une cellule de l'organisme receveur, un ou plusieurs gènes de
la même espèce de l'hôte. Cette opération est appelée transgénèse.
Différentes applications : La transgénèse s'exerce à des fins
thérapeutiques (création de vaccins, lutte contre le cancer,
reconstruction du système immunitaire, production de
médicaments et agronomique (immunité de l’organisme végétal,
amélioration des qualités nutritionnelles, résistance aux
pathologies...)
Les conséquences de cette manipulation du vivant, notamment en
agriculture, ne sont pas anodines sur l'environnement et la santé
tout en bénéficiant à d'importantes multinationales .
II. Les Pesticides
• La protection des cultures et la lutte contre les "nuisibles" passe
par le recours massif aux pesticides, qui sont des produits chimiques
dangereux destinés à repousser ou tuer les rongeurs, champignons,
maladies, insectes et "mauvaises herbes".

Les pesticides, également appelés produits phytosanitaires, ne sont pas


seulement utilisés dans l'agriculture mais aussi dans le jardin du
particulier, dans les parcs ouverts au public, pour l'entretien de la voirie,
des voies ferrées, des aires de loisirs (golfs, hippodromes...).

Les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants qui


perdurent dans l'environnement, s'accumulent dans les graisses et sont,
d'une manière générale, dangereux pour la santé : cancers, altération du
système immunitaire, problèmes de reproduction...

Les pesticides touchent aussi massivement les zones rurales des PVD
(Pays en Voie de Développement) où malformations, cancers, maladies
congénitales, désordres du système nerveux déciment la population.

III. L'agriculture biologique
• Ce mode de production alimentaire est reconnu depuis 1981 par
les pouvoirs publics via le logo AB, seule garantie que le produit
que vous consommez est issu de l'agriculture biologique. Cette
agriculture durable se caractérise notamment par : la non
utilisation des produits chimiques de synthèse, le recyclage des
matières organiques, la rotation des cultures, la lutte biologique
contre les nuisibles (plutôt que la lutte avec des pesticides), un
élevage extensif faisant appel aux médecines douces, le respect
du bien-être animal, un respect global de l'environnement et des
ressources disponibles. Un cahier des charges strict encadre
l'agriculture biologique dont le respect est certifié par des
organismes indépendants. Outre sa contribution majeure à la
préservation de l'environnement, la production et la
transformation biologique sont des activités économiques qui
développent l'emploi local.

Aujourd'hui, toutes les familles d'aliments se déclinent sous le


label AB à des prix qui deviennent abordables et chez un grand
nombre de revendeurs : du marché aux grandes surfaces.
III. Irradiation des aliments
• L'irradiation des aliments, officiellement appelée "ionisation"
consiste à soumettre un aliment à un rayonnement ionisant : rayons
gamma, rayons x ou faisceaux d’électrons. Cependant, l'irradiation ne rend
pas la matière radioactive. L'objectif recherché est de supprimer les micro-
organismes ou les insectes contenus dans l'aliment, d'empêcher sa
germination et de retarder son mûrissement. Il s'agit donc d'une technique
de conservation et de décontamination qui permet notamment le transport
sur de longues distances des produits.
En Europe, les aliments qui ont subi cette irradiation doivent obligatoirement
présenter la mention "Traité par ionisation" ou "Traité par rayonnement
ionisant" sur leur étiquetage, ce qui n'est pas le cas d'autres pays qui
exportent leurs produits ionisés dans la plus grande opacité pour le
consommateur. Cette précaution ne semble pas anodine pour certaines
associations de défense des consommateurs et de l'environnement qui
soulignent l'appauvrissement de la valeur nutritive des aliments et des
risques pour la santé et l'environnement.
En effet, selon des études, les aliments ionisés perdent une grande partie de
leurs vitamines et peuvent contenir de nouveaux éléments soupçonnés
d'être cancérigènes et mutagènes.
De plus, cette technique favorise des modes de production et de distribution
industriels délocalisés où le transport, source de pollution, n'est plus un
problème pour la conservation des aliments.
Travail réalisé par
LAVIS Anaïs
TBEPS
Session 2007-2008
Professeur chargé du projet: Mme
ZAGO

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