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Université Sidi Mohamed Ben Ecole Nationale de Commerce et de

Abdellah – Fès - Gestion – Fès -

Travail réalisé par: Sous la direction de :


ABOUZID Noureddine Mme. SAHBANI Siham
BOUZYD Abdel Fattah
IMMAS Houria
OUMALEK Lamyae
1
Année académique 2012
Plan de la convention fiscale franco-marocaine

Titre I: Dispositions générales.

Titre II : Double imposition.


Chapitre I : Impôts sur les revenus.
=> Article 13 et 14.
Chapitre II : Droits d’enregistrement et droit de timbre.
=> Article 26.
Titre III : Assistance administrative.

Titre IV : Dispositions diverses.

2
Article 13

1. Les dividendes payés par une société


domiciliée sur le territoire d'un Etat
contractant à une personne domiciliée sur le
territoire de l'autre Etat contractant sont
imposables dans cet autre Etat.

3
Société A Société B

Dividendes

Personne Personne domiciliée


domiciliée au en France
Maroc

Ces dividendes sont imposables au Maroc Ces dividendes sont imposables en France
4
2. Le terme "dividendes" employé dans le
présent article désigne les revenus provenant
d'actions, actions ou bons de jouissance, parts
de mines, parts de fondateur ou autres parts
bénéficiaires, ainsi que les revenus d'autres
parts sociales assimilés aux revenus d'actions
par la législation fiscale de l'Etat sur le
territoire duquel la société a son domicile.

5
3. Par ailleurs, ces dividendes sont aussi
imposables dans l'Etat contractant où la société
qui paie les dividendes est domiciliée et selon
la législation de cet Etat, mais si la personne
qui reçoit les dividendes en est le bénéficiaire
effectif, l'impôt ainsi établi ne peut excéder
15% du montant brut des dividendes.

6
Rappel de la notion du bénéficiaire effectif :

• Le bénéficiaire owner doit être la personne qui profitera réellement du


revenu et non la personne qui s’est contenté de le recevoir et de le
transférer à une autre personne .

• Selon L’OCDE : « n’est le bénéficiaire effectif qu’à condition de pouvoir


l’utiliser et d’en jouir pleinement sans être tenu par une obligation
contractuelle ou légale de transférer le paiement reçu à une tierce
personne »
Société A Société B

Dividendes

domiciliée domiciliée en
au Maroc France

Ces dividendes sont imposables au Maroc Ces dividendes sont imposables en France
et aussi en France et aussi au Maroc 8
Toutefois les dividendes payés par une société
domiciliée en France à une personne
domiciliée au Maroc, qui en est le bénéficiaire
effectif, sont exemptés de la retenue à la
source en France s'ils sont imposables au
Maroc au nom du bénéficiaire.

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Société B

Dividendes

Si ces dividendes sont imposables au


domiciliée au Maroc ils sont exemptés de la retenue
Maroc: bénéficiaire à la source en France.
effectif
10
4. Lorsque les dividendes distribués par une
société domiciliée en France donnent lieu à la
perception du précompte mobilier, les
bénéficiaires de ces revenus domiciliés au
Maroc peuvent en obtenir le remboursement
sous déduction, le cas échéant, de la retenue à
la source afférente au montant des sommes
remboursées lorsque lesdits revenus ne sont
pas imposables à leur nom au Maroc.

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Société B

Précompte mobilier Dividendes

Une retenue à la source est appliquée


domiciliée au vu que ces revenus ne sont pas
Maroc imposables au nom de ces personnes.

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5. Si le bénéficiaire domicilié dans l'un des
deux Etats, possède un établissement stable
dans l'autre Etat, et si les revenus visés au
paragraphe 1 se rattachent à l'activité dudit
établissement stable, l'impôt est perçu dans ce
dernier Etat.

13
Etablissement stable

Dividendes rattachés à
l’activité de l’établissement
stable

domiciliée
au Maroc

Ces revenus sont imposables en France


14
Article 14
les intérêts

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1. Les intérêts provenant d'un Etat contractant et
payés à une personne domiciliée sur le
territoire de l'autre Etat contractant sont
imposables dans cet autre Etat.

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1.

Etat Etat
contractant contractant
A B Personne
Etat de domiciliée de l’Etat
provenance/source B

Intérêts versés
Intérêt imposable à
L’Etat B
2. Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables
dans l'Etat d'où ils proviennent et selon la
législation de cet Etat.

18
… mais si la personne qui reçoit les intérêts en
est le bénéficiaire effectif, l'impôt ainsi établi
ne peut excéder:
• - 15% du montant brut des intérêts des dépôts
à terme et des bons de caisse;
• - 10% du montant brut des autres intérêts.

19
2.
Intérêts versés
Etat Etat
contractant A contractant B

• La personne qui reçoit les intérêt est le


Etat de SI bénéficiaire effectif
provenance

Impôt <= 15 % du montant brut des intérêts des dépôts à


terme ou des bons de caisse
Impôt <= 10 % du montant brut des autres intérêts
Rappel de la notion du bénéficiaire effectif :

• Le bénéficiaire owner doit être la personne qui profitera réellement du


revenu et non la personne qui s’est contenté de le recevoir et de le transférer
à une autre personne .

• Selon L’OCDE : « n’est le bénéficiaire effectif qu’à condition de pouvoir


l’utiliser et d’en jouir pleinement sans être tenu par une obligation
contractuelle ou légale de transférer le paiement reçu à une tierce
personne »
3. Le terme "intérêts" employé dans le présent
article désigne les revenus des fonds publics,
des obligations d'emprunt, assorties ou non de
garanties hypothécaires ou d'une clause de
participation aux bénéfices, et des créances de
toute nature, ainsi que de tous autres produits
assimilés aux revenus de sommes prêtées par
la législation fiscale de l'Etat du débiteur.

22
3.
Quels sont ces intérêts imposables ?

• Assorties ou non
2- Revenu des d’une clause
1- Revenu des 1 et 2 hypothécaire ou d’une
obligations clause de participation
fonds publics
d’emprunts aux bénéfices

4- Toutes autres
produits assimilés
3- Revenus des aux revenus de
créances de sommes prêtées
toutes natures par la législation
fiscale de l’Etat de
débiteur
4. Les intérêts sont considérés comme provenant d'un
Etat contractant lorsque le débiteur est:
 Cet Etat lui-même.
 Une subdivision administrative
 Une collectivité locale
 Une personne domiciliée dans cet Etat.
Toutefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu'il soit ou
non domicilié dans un Etat contractant, a, dans un Etat
contractant, un établissement stable pour les besoins
duquel a été réalisé l'emprunt productif des intérêts et
qui supporte la charge de ces intérêts, lesdits intérêts
sont réputés provenir de l'Etat contractant où
l'établissement stable est situé.
24
4.
Problématique : provenance des intérêts

Cet Etat A

Une subdivision
administrative
Etat
contractant A
(jugé de
provenance) Une collectivité
locale

Une personne domicilié dans cet


Etat A

Une personne non domicilié dans


cet Etat A mais ayant un
établissement stable
5. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne
s'appliquent pas lorsque le bénéficiaire des
intérêts, domicilié dans un Etat contractant, a,
dans l'autre Etat contractant d'où proviennent
les intérêts, un établissement stable auquel se
rattache effectivement la créance qui les
produit. Dans ce cas, l'article 10 concernant
l'imputation des bénéfices aux établissements
stables est applicable.

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5. 1 et 2 ne s'appliquent pas :
Etat
contractant B

Etat contractant A
(de provenance)
Le bénéficiaire des
intérêts est domiciliée
de l’Etat B
Le bénéficiaire des intérêts
à un établissement stable
produisant ces intérêts /la
créance

L’article 10 s’applique :

L’imputation des bénéfices


aux établissements stable
est applicable .
6. Si, par suite de relations spéciales existant entre
le débiteur et le créancier ou que l'un et l'autre
entretiennent avec de tierces personnes, le
montant des intérêts payés, compte tenu de la
créance pour laquelle ils sont versés, excède
celui dont seraient convenus le débiteur et le
créancier en l'absence de pareilles relations, les
dispositions du présent article ne s'appliquent
qu'à ce dernier montant. En ce cas, la partie
excédentaire des paiements reste imposable
conformément aux législations nationales des
Etats contractants et compte tenu des autres
dispositions de la présente Convention.

28
6.

Etat1
Etat1

Créancier : L’Etat
Débiteur : L’Etat Etat2 contractant B Etat4
Etat2 contractant A Etat4

Etat3
Etat3
• La partie excédentaire des paiements reste imposable
Le montant des conformément aux législations nationales des Etats
contractants et compte tenu des autres dispositions de la
intérêts payés est convention

excédentaire
CHAPITRE II : DROITS D'ENREGITREMENT

Les droits d’enregistrement en droit fiscal


marocain:
I.- Définition de la formalité de l’enregistrement
• L’enregistrement est une formalité à laquelle
sont soumis les actes et conventions, Il donne
lieu à la perception d’un impôt dit "droit
d’enregistrement »
• Les droits d’enregistrement sont composés d’un
droit fixe et de droits proportionnels.
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II.- Effets de la formalité de
l’enregistrement

• La formalité de l’enregistrement a pour effet


de faire acquérir date certaine aux
conventions sous seing privé au moyen de
leur inscription sur un registre dit "registre des
entrées" et d’assurer la conservation des
actes.

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• III-Les principales opérations assujetties aux DE sont :
I- Enregistrement obligatoire :

Toutes conventions, écrites ou verbales quelle que soit la forme


de l’acte qui les constate, sous seing privé ou authentique portant
sur:

… Les mutations entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, telles que


vente, donation ou échange d’immeubles ou de droits réels
immobiliers, de fonds de commerce ou de clientèle, de parts dans
les groupements d’intérêt économique, d’actions et de parts dans
les sociétés;

… Les baux à rente perpétuelle de biens immeubles et baux


emphytéotiques;

… Les cessions d'un droit au bail portant sur tout ou partie d'un
immeuble
;
… Les baux, cession de baux, sous-location d'immeubles, de
droits immobiliers ou de fonds de commerce. 32
Principales exonérations:

• Actes présentant un intérêt public, dont principalement:

Les acquisitions par les Etats étrangers d'immeubles destinés à


l'installation de leur représentation diplomatique ou consulaire au
Maroc ou à l'habitation du chef de poste, à condition que la
réciprocité soit accordée à l'Etat marocain ;

• Actes concernant les collectivités publiques:

… Les acquisitions de l'Etat, les échanges, les donations et


conventions qui lui profitent, les constitutions de biens Habous, les
conventions de toute nature passées par les Habous avec l'Etat ;

… Les acquisitions et échanges d'immeubles effectués par les


collectivités locales et destinés à l'enseignement public, à
l'assistance et à l'hygiène sociales, ainsi qu'aux travaux
d'urbanisme et aux constructions d'intérêt communal.
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• IV- Droits proportionnels

Les taux applicables sont de 1%, 1,5%, 3% et 6%.

Sont principalement soumis au taux de 1 %:


• les cessions de titres d'obligations dans les sociétés ou
entreprises et de titres d'obligations des collectivités
locales et des établissements publics.
• les cautionnements de sommes, valeurs et objets
mobiliers, les garanties mobilières et les indemnités de
même nature .
• Le droit des apports rémunérés par des droits sociaux
que soit la nature des biens apportés (en numéraire ou
en nature )

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Sont soumis au taux de 1,50%
• 1°- les antichrèses et nantissements de biens
immeubles ;
• 2°- les actes portant constitution d'hypo
thèque ou de nantissement sur un fonds de
commerce, en garantie d'une créance actuelle
ou éventuelle
• 3°- les louages d'industrie, marchés pour
constructions, réparations et Entretiens.

35
Sont principalement soumis au taux
de 6 %:
• Les mutations entre vifs à titre onéreux ou gratuit
d’immeubles ou de droits réels portant sur de tels
immeubles, de propriété, de nue-propriété ou
d’usufruit de fonds de commerce ou de clientèle.
• Les cessions, à titre gratuit ou onéreux, d'actions
ou de parts sociales des sociétés immobilières
dites transparentes et à prépondérance
immobilière .
• les baux à rentes perpétuelles de biens immeubles,
baux emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la
durée est illimitée

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Sont principalement soumis au taux de 3 %:

• Les cessions de parts dans les G.I.E, d'actions ou de parts


sociales dans les sociétés autres que celles dites transparentes
ou à prépondérance immobilière ;

• L'acquisition de locaux construits, par des personnes physiques


ou morales autres que les établissements de crédit, Bank Al-
Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion et les sociétés
d'assurances et de réassurances, que ces locaux soient à usage
d’habitation, commercial, professionnel ou administratif ;

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Article 26
1. Lorsqu'un acte ou un jugement établi dans l'un
des Etats contractants est présenté à
l'enregistrement dans l'autre Etat contractant,
les droits applicables dans ce dernier Etat sont
déterminés suivant les règles prévues par sa
législation interne, sauf imputation, le cas
échéant, des droits d'enregistrement qui ont été
perçus dans le premier Etat, sur les droits dus
dans l'autre Etat.

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2. Toutefois, les actes ou jugements portant
mutation entre vifs de propriété ou de jouissance
de biens immobiliers, de droits réels immobiliers,
de fonds de commerce ou de clientèle ou ceux
constatant une cession de droit à un bail ou au
bénéfice d'une promesse de bail portant sur tout
ou partie d'un immeuble ne peuvent être assujettis
à un droit d'enregistrement que dans celui des
Etats contractants sur le territoire duquel ces
immeubles, ces fonds de commerce ou ces
clientèles sont situés ou exploités.
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3. Les valeurs mobilières marocaines
dépendant de la succession d'une personne
de nationalité française domiciliée au
Maroc, sont exonérées en France des droits
de mutation par décès.

40
Applications

41
Application 1
• M et Mme Alaoui détiennent 15% des actions
de la société « Meyer » installée à bordeaux.
L’assemblée générale a fixé le montant de
leurs dividendes à 4326 Euros, et ces
dividendes ont été envoyés au nom de M.
Alami.
=>TAF: Déterminer l’Etat où les dividendes
seront imposables aussi bien que les retenues
à la source qui seront applicables.
Application 2
• M. Dupont décide d’installer sa SARL de
confection de bijoux au Maroc , et il y exerce
l’ensemble de leur activité. Etant encore domicilié
en France il a reçu le semestre passé un montant
de dividendes de 1000 Euros, dont 35% de part
sa SARL et 65% de part les actions qu’il détient
dans une autre société de bijoux marocaine.
=>TAF: Déterminer l’Etat d’imposition des
dividendes perçus par M. Dupont.
CAS Sur les droits d’enregistrement
Cas 1:
• Lors de son congé annuel au Maroc, Mr Tamer,
résident marocain à l’étranger, a acquis deux
appartements dans un même immeuble
• Le premier appartement est destiné à son
habitation principale :400000Dh
• Le seconde est destiné à la location 300000Dh
• Ces deux acquisitions sont consignés sur un
seul acte notarié .
Solution
• Les deux acquisitions sont soumises
séparément aux droits d’enregistrement
même si elles ne figurent dans le meme acte :
• Appartement à destination d’habitation
Droits dus : 400 000*3%=12000 DH
Appartement destiné à la location :
Droits dus :300000*3%=9000 dh
Total droits dus 12000+9000=21000DH
Cas 2
• Les 4 héritiers A,B,C,D sont copropriétaires à parts
égales ,dans l’indivision d’une Villa
• Cette Villa ne pouvant être partagée et aucun des
héritiers ne voulant se l’attribuer au prix de 1 300
000DH, a été mises aux enchères publiques
• Le Fils (A) est déclaré adjudicataire au prix de 1 200
000Dh
TAF:
• 1 calculer les droits dus sur cette licitation
• 2 calculer les droits dus si c’était une personne
étrangère aux cohéritiers qui a été adjudicataire de la
dite Villa au prix de 1 000 000 DH
Solution

• 1 licitation faite au profit d’un co-indivisaire


• Liquidation des droits
• Prix de l’adjudication 1 200 000
• Part revenant à (A) dans l’indivision
120000/4=300000
Prix des parts acquises 900000
Droits du 900000*3%= 27000dh
2 licitation faite au profit d’un étranger à l’indivision
Liquidation des droits
Droits dus 1000 000 *3% =30000Dh
Merci de votre attention

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