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COURS DES CHAUDIERES

REALISE PAR :

TOUATI MOUHAMED

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COURS DES CHAUDIERES

REALISE PAR :

TOUATI MOUHAMED

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L'objectif de ce cours est de montrer les principes de base de
l’énergie thermique et ses applications industrielles.

L’attention est centré sur la chaufferie composée de


chaudières de différents types produisant de la vapeur saturée
et de la vapeur surchauffée.

À l’issue de ce cours, le participant

 Aura une meilleure compréhension des principes de base


de la combustion
 Connaîtra les caractéristiques et différences des différents
combustibles utilisés dans une chaufferie
 Aura une idée sur les différentes applications de la vapeur.
 Pourra déterminer l'efficacité d'une chaudière
 Comprendra les facteurs qui influencent l'efficacité d'une
chaudière

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PLAN DU COURS

GENERALITES

CHAUFFERIE

ECONOMIES D’ÉNERGIE DANS UN


CIRCUIT DE VAPEUR

4
GENERALITES

5
QUELQUES DEFINITIONS
CHALEUR MASSIQUE en J/(kg.K)

Chaleur massique d'un corps homogène de masse 1


kilogramme dans lequel l'apport d'une quantité de chaleur
produit une élévation de température thermodynamique de 1
kelvin.

ENTHALPIE en kJ/kg

La quantité de chaleur contenue par unité de masse dans un


corps solide ou par Nm3 dans un gaz

POUVOIR CALORIFIQUE en kJ/kg


C’est l'enthalpie de réaction par unité de masse de combustible
ou l'énergie obtenue par la combustion d'un kilogramme de
combustible

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QUELQUES DEFINITIONS
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) :
« Quantité d'énergie dégagée par la combustion complète
d'une unité de combustible, la vapeur d'eau étant supposée
condensée et la chaleur récupérée ».

Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) :


« Quantité de chaleur dégagée par la combustion complète
d'une unité de combustible, la vapeur d'eau étant supposée
non condensée et la chaleur non récupérée ».

La différence entre le PCI et le PCS est la chaleur latente de


vaporisation de l’eau (Lv) multipliée par la quantité de vapeur
produite (m), qui vaut à peu-près 2 250 kJ·kg-1 (cette dernière
valeur dépend de la pression et de la température).
PCS = PCI + m.Lv
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Chaleur latente (kJ/kg)

L’énergie qui fait changer l'état physique d'un corps sans en


modifier sa température.

Exemple: quand on transforme 1kg de glace à -0°C en eau à


+0°C, ceci demande une quantité de chaleur de 333,7 kJ,
d'où une chaleur latente de 333,7 kJ (92,7 Wh).

Chaleur sensible (kJ/kg)

C’est l’énergie qui fait changer la température (refroidissement


ou réchauffement) du corps sans modifier son état physique.

Exemple : Pour faire passer 1 litre d'eau de 0°C à 100°C, ceci


demande une fourniture de chaleur de 4,1855 x (100 - 0) =
418,55 kJ, d'ou une chaleur sensible de 418,55 kJ (116,26
Wh).

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Chaleur sensible :

La chaleur sensible c’est l’énergie qui fait varier la température de


l’eau sans en changer l’état.

P = 1 bar
t = 100°C
h = 417 kJ
Liquide
v = 0,001044 m³/kg

9
Chaleur latente :

La chaleur latente c’est l’énergie qui fait changer l’état du corps


sans modifier la température.

111
Chaleur latente :
P = 0 bar
t = 100°C
h = 417 kJ + 2 258 kJ
Gaz
v = 1,694 m³/kg
Vaporisation

Condensation

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NOTIONS SUR LA VAPEUR D’EAU

VAPORISATION DE L’EAU :

La vaporisation sous 10 bar

La température de vaporisation passe à 184°C et la chaleur sensible


augmente jusqu’à 778 kJ.

Il faut apporter 1998 kJ pour vaporiser totalement 1 kg d’eau.

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PROPRIÉTÉS ET CARACTÉRISTIQUES DE LA VAPEUR

Propriétés physiques de la vapeur saturée :


La température (t en °C) t 370 → p 210,52

Température de Saturation Vapeur

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La pression (P en bar)
Évolution des caractéristiques de la Vapeur saturée en
fonction de la pression absolue

13
L’enthalpie (h en kJ/kg)

Variations d’enthalpie de la vapeur saturée en fonction


de la pression

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NOTIONS SUR LA COMBUSTION

Produits de
DEFINITION réaction

La réaction chimique de Suies


combustion ne peut se
Gaz
produire que si l'on réunit comburant Zone
combustion
trois éléments :
– un combustible
– un comburant
– une énergie d'activation
en quantités suffisantes.
Gaz
combustible

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4 TYPES DE COMBUSTION

- Combustion STOECHIOMETRIQUE ou neutre, qui est la


référence: théorique.

- Combustion COMPLETE par EXCES D'AIR ou oxydante,


c'est à dire sans imbrûlé, ni solide ni gazeux, c'est la seule
envisageable pour des brûleurs performant, c'est aussi
l'objectif à atteindre dans le domaine du chauffage.

- Combustion INCOMPLETE avec EXCES D'AIR (semi


oxydante)

- Combustion INCOMPLETE en DÉFAUT D'AIR (semi


réductrice).

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CONDITIONS DE COMBUSTION
 Un combustible sous forme gazeuse (pour les liquides : ils
seront vaporisés, pour les solides pulvérisés,et les 3 (liquide,
solide, gaz) seront chauffés à haute Température

 Un comburant en suffisance: il faudra 10 Nm3 d'air pour une


combustion neutre de 1Nm3 de gaz ou 1kg de fuel.

 Combustible et comburant seront mélangés dans les limites de


l'inflammabilité (ex. pour le GN 5 à 14% dans l'air) dans des
conditions de Turbulence maximum

 Un point chaud d'amorçage, arc électrique, matière en ignition,


flamme... ( environ 650°C pour les GN )

 Une régime d'écoulement stable (10 à 40 m/s) tout en restant


un maximum de Temps dans la chambre de combustion.

Soit la règle des 3T pour une bonne combustion

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EXCES D’AIR

La différence entre la quantité d’air théorique nécessaire à une


combustion stoechiométrique (neutre) et la quantité d’air
réellement utilisée est appelé « Excès d’Air » et s’exprime en
%. Il dépend :

- Du type de brûleur
- Du type de combustible
- Du taux de charge de la chaudière

Volume d’air utilisé – Volume d’air Théorique


Excès d’air (e) = -------------------------------------------------------------
Volume d’air théorique

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PRODUITS DE COMBUSTION

 Les NOx (appellation générale des oxydes d'azote) :


 NO qui s'oxyde rapidement et qui représente environ 95% des
NOx.
 NO2 (ou peroxyde d'azote) environ 5% durée de vie quelques
semaines.
 N2O (Protoxyde d'azote) en infime partie, très stable, durée de
vie plusieurs siècles.
 Le CO (ou Monoxyde de carbone), un atome de carbone + un
d'oxygène.
 Les SOx
 Le CO2

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43
TRANSFERT DE CHALEUR

MODES DE TRANSFERT DE CHALEUR

Conduction
Loi de Fourrier

Convection
d²Q = h (Tp – T∞) dS
Loi de Newton dT

Rayonnement
Loi de Steffan

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λ des gaz < λ des liquides < λ des solides

exemple :
air : 0,024
laine de verre : 0,04
eau à 20°C : 0,59
sodium à 200°C : 81,2
verre : 0,7
béton : 1,7
alu à 99% : 203
cuivre à 99,9% : 386

49
c

Convection

Définition :
Transfert d'énergie qui s'accompagne de mouvement
de molécules dans un fluide (liquide ou gaz).

• Convection naturelle (ou libre) : l'échange de


chaleur est responsable du mouvement.
Le transfert thermique provoque le mouvement.

• Convection forcée : un dispositif mécanique entraîne


les molécules vers le dispositif chauffant.
Le mouvement favorise le transfert thermique.

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Rayonnement
Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique (REM) dans le vide
L'exemple caractéristique est le rayonnement du soleil dans l'espace

La loi de Stefan-Boltzmann permet de quantifier ces échanges.

Avec E = εSσT4

• σ : constante de Stefan-Boltzmann = 5,6703. 10-8 W.m-2.K-4


• S : surface du corps
• T : température du corps en Kelvin
• ε : coefficient d’émissivité qui vaut 1 pour un corps noir et qui est
compris entre 0 et 1 selon l'état de surface et la couleur du matériau.
Le corps récepteur réfléchit certaines longueurs d'ondes ou est
transparent à d'autres, mais seules les longueurs d'onde
absorbées contribuent à son équilibre thermique. Si par contre
le corps récepteur est un corps noir, c'est-à-dire qu'il absorbe tous
les REM, alors tous les REM contribuent à son équilibre
thermique.

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ECHANGEURS DE CHALEUR

DEFINITION ET IMPORTANCE

Dispositif dans lequel se réalise un transfert thermique entre deux


milieux dus à une différence de température entre les milieux.

Élément essentiel pour la maîtrise de l’énergie en milieu industriel

90% de l’énergie thermique utilisée dans les procédés industriels


transite au moins une fois par un échangeur de chaleur, aussi bien
dans les procédés eux-mêmes que dans les systèmes de
récupération de l’énergie thermique de ces procédés.

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UTILISATIONS DES ECHANGEURS

INDUSTRIE:
Chimie,
Pétrochimie
Sidérurgie,
Agroalimentaire,
Production de l’énergie,
etc…

TERTIAIRE ET RÉSIDENTIEL
Chauffage
Climatisation
etc…

TRANSPORT
Automobile
Aéronautique

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CHOIX DES ECHANGEURS

Le choix d’un échangeur, pour une application donnée,


dépend de nombreux paramètres :

 Domaine de température et de pression des fluides,


 Propriétés physiques et agressivité de ces fluides,
 Maintenance et encombrement.

Disposer d’un échangeur bien adapté bien dimensionné,


bien réalisé et bien utilisé permet un gain de rendement et
d’énergie de procédés.

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CRITERES DE CLASSEMENT DES ECHANGEURS
Classement suivant le mode de transfert de chaleur

Classement technologique

Classement suivant le procédés de transfert de chaleur.

Classement fonctionnel
– Un seul fluide a un écoulement avec changement de phase
(évaporateurs, condenseurs)
– Les deux fluides ont un écoulement avec changement de
phase (évapocondenseurs)
– Les deux fluides ont un écoulement monophasique

Classement suivant la compacité de l’échangeur.

Classement suivant la nature du matériau de la paroi de


l’échange.

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Classement des échangeurs selon mode de
transfert:

- À courant parallèle: les deux fluides


sont disposés
parallèlement et vont dans le même
sens.

- À contre courant: idem, mais les


courants vont dans des sens
opposés.

- À courant croisé: les deux fluides


sont positionnés perpendiculairement.

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Classement des échangeurs selon Technologie
ECHANGEUR TUBULAIRE :

Avantages Inconvénients Utilisation

Eau/eau
Très bon
coefficient global de Puissance limitée Vapeur/eau
transmission Risque de "claquement" si
thermique le diamètre des tuyaux est Fluides
Prix peu élevés petit (<50 mm) et si la thermiques/eau
Fiable et simple, longueur est grande
peu de pannes Fluides
frigorigènes

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Échangeur à tubes en U

Avantages Inconvénients Utilisation


Résiste aux fortes Eau/eau
Encombrement
pressions Eau
Prix de revient élevé
Libre dilatation surchauffée
Débouchage difficile
des tubes et du /eau
Pas d'utilisation de
corps Huile/eau
vapeur
Toutes puissances process

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Échangeur à faisceau tubulaire horizontal

Avantages Inconvénients Utilisation

Résiste aux fortes Eau/eau


pressions
Pour toutes Vapeur/eau
Contraintes sur les tubes
puissances
Difficulté de nettoyage
Économique Huile/eau
(multitubes)
Accepte des grands
Sensible aux vibrations
écarts de température Eau
Peut être utilisé en surchauffée
condensation partielle /eau

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Échangeur à faisceau tubulaire vertical

Avantages Inconvénients Utilisation

Faible Vapeur HP/eau


encombrement Formation de poche Eau
Peut être plein de d'air surchauffée/eau
condensat Si le volume est 100 L, Fluide
Parfaitement adapté soumis au contrôle des thermique/eau
à l'échange vapeur appareils sous pression Fumées/eau
haute pression/eau Processus

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Échangeur à plaques

Avantages Inconvénients Utilisation

Compact
Vapeur BP/eau
Très bons coefficients
Faible écart Eau/eau
de transfert
de T possible Huile/eau
Prix compétitifs
Régulation Eau
Peu de pertes hermiques
surchauffée/eau
Modulable

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Échangeur spiral

Avantages Inconvénients Utilisation

Eau/eau
Grande surface de contact
Large passage
Non démontable Vapeur/eau
Encombrement réduit
Écarts de T limités
Excellent condensateur
Autonettoyant Eau
surchauffée/eau

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Échangeur à bloc

Avantages Inconvénients Utilisation

Bonne résistance Sensible aux grands


Vapeur/eau
chimique écarts de T
Eau/eau
Inertie Sensible aux chocs
Eau
Peu de pertes Coefficients de
surchauffée/eau
thermiques transfert moyen
Liquides corrosifs
Modulable Prix

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DIMENSIONNEMENT DES ECHANGEURS

Problème :

Complexité de calcul thermique des échangeurs:

Grande diversité des appareils

Variété des régimes d’écoulement :


Simple phase en régime laminaire ou turbulent,
Avec ou sans effet de convection naturelle,
Diphasique en évaporation ou en condensation avec ou

sans incondensables,
Mélanges de fluides, etc. ;

Nombre important des configurations d’écoulement,


pouvant aller bien au-delà de deux fluides dans le cas d’un
échangeur compact, par exemple.
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Principe de calcul:

Méthodes de résolution:
Méthodes analytiques (DTML, NUT)
Méthodes numériques (CETUC,TRICO, EES, TRNSYS,
THERMO CYCLE, etc..)
65
LES CHAUDIERES

66
67
LES CHAUDIERES

Appareils permettant de transformer l’eau en vapeur à fin de


produire de l’énergie thermique pour répondre à un besoin.

Bon choix
Bonne exploitation
Contrôle de chauffe
Traitement des eaux
Régulation
Maintenance préventive
20 à 30% d’économie d’énergie thermique

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Qualités demandées à une
chaudière industrielle :

 Souplesse de marche
 Réponse rapide aux variations brusque de forte
amplitude.
 Qualité et stabilité de la vapeur en Pression et
Température.
 Bon rendement à la mise en service, mais surtout
durant toute la durée d’utilisation, en général 15 à 30
ans et même plus, suivant la taille et l’entretien.

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Classification des chaudières

PUISSANCE THERMIQUE

< 20 t/h de production


de vapeur

 ≈ 100% à tubes de fumées


 Circulation naturelle ou forcée
 Timbre limité à 12 ou 18 bar
 Production vapeur saturée
 Vapeur surchauffée très rare

INDUSTRIE: Textiles, Agro-alimentaire,


Pharmaceutique
TERTIAIRE: Hôtels, Santé, Administration

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Classification des chaudières

PUISSANCE THERMIQUE

Entre 20 et 140 t/h de


production de vapeur

 Chaudières Monoblocs
 Circulation naturelle
 Timbre jusqu’à 120 bar
 Vapeur surchauffée
 Mixtes (Vap. + élec)

INDUSTRIE LOURDE:
Chimie, Pétrochimie, Raffinage, Sidérurgie,
Fonderie, Papeterie, Verrerie, etc.

71
Classification des chaudières

PUISSANCE THERMIQUE

> 140 t/h de production de


vapeur

 Construction unitaire
 Assemblage sur site
 Circulation naturelle
 Avec surchauffeur
 Mixtes (Vap. + élec)

INDUSTRIE LOURDE:
Chimie, Pétrochimie, Raffinage, Sidérurgie,
Fonderie, Papeterie, Verrerie, etc.

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Classification des chaudières

PUISSANCE THERMIQUE

Au-delà de 400 t/h:


120 à 1300 MW

CENTRALES DE PRODUCTION
D’ÉLECTRICITÉ

A TITRE D’EXEMPLE:
LA STEG
Chaudière d’une tranche thermique
(au Gaz naturel) de150 MW
correspond à 515t/h (144bar et
540°C).

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Types des chaudières
1. Chaudières à tubes de fumées parcourus
intérieurement par les gaz de
combustion

2. Chaudières à tubes d’eau parcourus


intérieurement par l’eau et l’émulsion
eau vapeur

3. Chaudières à eau chaude

4. Chaudières à fluide caloporteur

5. Chaudières à condensation
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1. CHAUDIERES A TUBES DE FUMEES

Vaporisation de l’eau au moyen de


fumées gaz de combustion
Production de vapeur saturée ou
surchauffée pour une gamme de
débits de 160 à 40 000 kg/h (112 à 27
000 kW).

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76
Différentes conceptions:

A tube foyer traversant


et boîte fumées extérieure

A boîte fumées
immergée

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2. CHAUDIERES A TUBES D’EAU

• Gamme de vaporisation de 20 à 400 t/ h.


• Réduction importante du volume d’eau
contenu dans les tubes par rapport au
débit de vapeur produite
• Les gaz chauds produits par le brûleur
sont directement en contact avec les
tubes vaporisateurs.

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Différentes conceptions:

Petites chaudières à
vaporisation instantanée

A tubes inclinés
ou verticaux

83
Comparaison entre Chaudière à tubes de fumées
et chaudière à tubes d’eau

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3. CHAUDIERES A EAU CHAUDE

Conçues selon les principes de robustesse des


chaudières industrielles.

Applications :

 Besoins de chauffage des collectivités


 Ensemble commerciaux et résidentiels
 Ensembles scolaires et universitaires
 Centres sportifs
 Piscines
 Hôpitaux
 etc...

85
4. CHAUDIERES A FLUIDE CALOPORTEUR

• Le fluide caloporteur circule dans


un serpentin chauffé par la flamme
du brûleur et par les fumées.

• Distribué à faible pression


(quelques bars) au travers d'un
réseau fermé vers les différentes
applications.

• Sur le retour un dégazeur,


atmosphérique ou inerté à l'azote,
permet d’éliminer les traces de gaz
avant injection dans la boucle de
circulation.

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5. CHAUDIERES A CONDENSATION
Qu'est ce qu'une chaudière à condensation ?

Dans une chaudière classique et même à haut rendement (très


basse température), les pertes thermiques de combustion se font
principalement par les fumées, et ceci de deux façons:
- par la température des fumées
- par la vapeur d'eau contenue dans ces fumées.
Le rôle de la chaudière à condensation est de récupérer une
partie de cette énergie qui se trouve sous forme de chaleur.

L'eau qui se retrouve dans les fumées, provient du combustible


contenant de l'hydrogène qui en s'associant avec l'oxygène de l'air
de combustion, donne de l'eau (H2O).

La chaudière à condensation a une surface d'échange bien plus


importante qu'une chaudière à haut rendement. La condensation de
la vapeur d’eau contenu dans les fumées est la conséquence de
cette augmentation de surface d'échange, gaz brûlés/eau de
chauffage car on va refroidir encore plus ces gaz brûlés.

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Chaudière conventionnelle Chaudière à condensation
à gaz à gaz

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Le pourcentage d'énergie qu'il est possible de récupérer avec une
chaudière à condensation est fonction de plusieurs paramètres :

-1 Plus l'excès d'air de combustion est élevé moins on récupère


d'énergie.
- sans excès d'air , Tr = 59,21°C (mais pour une combustion
parfaite un excès d'air est nécessaire)
- excès d'air de 1,1 Tr = 57,38°C
- excès d'air de 1,3 Tr = 54,20°C
- excès d'air de 1,5 Tr = 51,49°C
Plus la température de rosée est basse, plus le rendement diminue.
-2 Plus la température de retour chauffage est basse, plus il y a
de condensation et de refroidissement des gaz brûlés.
-3 Plus la masse d'eau dans les fumée est importante,
plus la température de rosée sera élevée.

Commentaires:
o Pays froid / pays chaud
o prix
89
Bilan d’une chaudière

Pertes

Imbrûlés Fumées
solides ou Gaz secs
gazeux Vapeur
Parois d’eau
Cendres dans les
Puissance introduite fumées Puissance utile

Combustible
Vapeur
surchauffée
Air CHAUDIERE
préchauffé Vapeur pour
(aux.) auxiliaires

90
LES BILANS ÉNERGÉTIQUES :

• Calcul de la puissance utile,


• Estimation du rendement attendu,
• Calcul de la puissance à introduire dans la chaudière sous
forme de combustible,
• Calcul du débit massique (ou volumique) de combustible ;

LE BILAN MATIÈRE :

•Estimation de l’excès d’air nécessaire à l’obtention d’une


combustion correcte (fonction de la nature du combustible),
•Calcul du débit d’air nécessaire à la combustion,
•Calcul du débit (massique et volumique) des fumées engendrées par
la combustion, et éventuellement de la quantité de cendres produites.

91
Rendement d’une chaudière
L’efficacité ou la performance d’une chaudière est exprimée
par le rapport entre l’énergie utile et l’énergie totale apportée
par le combustible, encore appelé « rendement ».

Énergie Utile
Rendement (%) = -------------------- x 100
Énergie Totale

Énergie Totale - Pertes


Rendement (%) = -------------------------------- x 100
Énergie Totale

92
Évaluation des pertes dans une chaudière
1. Pertes par chaleur sensible des fumées causées par:
 Excès d’air excessif (mauvais réglage)
 Entrée d’air parasite
 Mauvaise pulvérisation du combustible ou une mauvaise
 distribution de l’air.
 Accroissement de la température de sortie des fumées
 Encrassement : les dépôts internes (tartre) et externes
(suies) limitant le transfert de chaleur entre vapeur et
fumées.
Tf - Ta
Pertes (en % du PCI) = k * -----------------
%CO2

Où :
Tf : température des fumées
Ta : température de l’air comburant
CO2 : teneur en CO2 des fumées (en %)
K : 0,6 pour les fiouls
93
2. Les pertes par imbrûlés (scories)

 < 0,5%
 N’existent que pour des combustibles solides

3. Les pertes par les parois

Provenant des échanges de chaleur par convection et rayonnement


entre les parois chaudes de la chaudière et l’air

0,5 x puissance nominale


Pertes par les parois (%) = -----------------------------------------
Puissance actuelle ou moyenne

Estimés à 0,5%

94
4.Pertes par chaleur sensible des purges dépendent:

 Température et du taux de purge.


 Calcul de ce taux peut être déduit des bilans matières et des
mesures des taux de salinité de l’eau d’alimentation de la
chaudière et de l’eau de la purge

Débit de la purge A
Taux de purge (%) = ------------------------ = -------- x 100
Débit de la vapeur P – A

Ou:

A : taux de salinité de l’eau d’alimentation


P : taux de salinité de la purge

95
Application:
CALCUL DE RENDEMENT D’UNE CHAUDIERE
Énoncé exercice n°1
Données mesurées :
• Combustible utilisé : Fuel lourd N°2
• Température des fumées : 285°C
• Température ambiante : 30°C
• Composition de CO2 sur la base des fumées sèches
: 11,5%
• Pertes par parois et purge : 6%

1. Calculer le rendement (PCI) de cette chaudière ?


2. Calculer le rendement (PCS) de cette chaudière ?
Préciser la différence ?
96
COUP D’ŒIL DE L’EXPERT
THERMICIEN DANS
UNE CHAUFFERIE

97
PREMIÈRE ÉTAPE - LE COUP D'OEIL EN ENTRANT

1er coup d’œil : Propreté et ordre des lieux

98
2ème coup d’œil:
Type de chaudière : Essentiellement à tubes de fumées
Type de brûleur : Mixte
Type de combustible :
Fuel: - Flamme « difficile »
- Nécessité de réduire le débit du brûleur et
augmenter l'excès d'air.
- Chute du rendement
- Préchauffage
Gaz: - Variation de PCI
- Difficulté de passage des chaudières à fuel
existantes au gaz
- Volume de chambre de combustion

99
DEUXIEME ÉTAPE – LA DISCUSSION

Il est possible à l’expert de :

 Voir si la chaufferie est capable ou non de fournir le débit


nominal
 Juger sur la facilité ou difficulté d'exploitation
 Détecter les dangers éventuels, en observant la conception
d'ensemble :

 Tableau de contrôle commande,


 Disposition des équipements
 Age de la boîte de régulation

Toutes ces observations sont complétées et confortées par


une discussion avec l'exploitant afin de juger de son niveau de
compétence et de ses capacités de réaction.

100
TROISIEME ÉTAPE – VISITE DETAILLEE

1er examen visuel détaillé:

– Circuit du combustible jusqu'au brûleur et sa régulation ;


– Circuit de l'eau depuis l'entrée de l'eau brute jusqu'à la sécurité
de manque d'eau
– Sortie de vapeur
– Évacuation des fumées.
– Traitement des eaux
– Système de régulation

L'expert regarde chaque équipement, chaque appareil, tout en


demandant des explications au conducteur de la chaufferie :
le manœuvre-t-il ?
à quelle fréquence ?
pour quelles raisons ?

101
 Les fuites (occasionnelles/permanentes)
 L’état du calorifugeage
 La nature des matériaux des tuyauteries (fer, fonte, cuivre,
PVC,)
 Les points chauds
 La qualité de vapeur
 L’adoucisseur, etc.…

102
2éme examen: Campagne de mesure

1/ - Analyse des fumées pour détermination du


rendement par les pertes.
2/ - Mesures nécessaire pour calculer le rendement
Massique.
3/ - Contrôle des appareils de mesure existant
4/ - Mesure et contrôle de l’eau alimentaire + retour
condensats.
5/ - Mesure et contrôle de l’eau de chaudière.

103
POINTS DE MESURES DANS UNE CHAUDIERE

104
Mesure de débit Gaz naturel

Le débitmètre massique thermique ou le débitmètre à Δp sont

recommandés pour la mesure et l’enregistrement (papier et/ou

numérique) de la consommation de gaz. Les débitmètres massiques

thermiques offrent une grande dynamique de mesure (100 : 1), sans

compensation en température

105
Huile/fuel

Le débitmètre à force de Coriolis se prête idéalement à la mesure de


débit d’huile minérale et le fuel car il détermine simultanément la masse,
la densité et la température.

Mesure du débit de vapeur

Pour le calcul de débit de vapeur en Kg/h, un débitmètre Vortex associé à


un calculateur de débit massique approprié reçoit les signaux compensés
en pression et en température. Cet appareil se distingue par une
dynamique de mesure supérieure à 10 :1, sa précision de lecture de 1 %,
sa simplicité d’installation (pas de manifold), et sa sortie linéaire en font
l’appareil idéal pour la mesure du débit vapeur massique.

106
Vapeur saturée

Pour la vapeur saturée, il suffit d’un débitmètre vortex et d’un


transmetteur de pression.

Vapeur surchauffée

Pour mesurer la vapeur surchauffée, employer des capteurs compensés


en température et pression avec un calculateur de débit massique.

Calculateur de débit

En général, on mesure la pression et la température. Les valeurs


obtenues ainsi que le signal de débit est transmis au calculateur de débit
qui calcule le débit masse avec les unités techniques requises selon une
formule mathématique standard. Il fait également des calculs
multifonctions, c'est-à-dire il mesure aussi bien le gaz, que le débit
massique et l’énergie

107
Mesure de pression
Le générateur de vapeur est équipé de nombreux points de prise de
pression pour la lecture et la vérification sur le circuit de vapeur et sur la
chaudière, le circuit d’eau et le circuit d’alimentation en fuel et gaz.

Mesure de niveau
La pression absolue et le niveau d’eau dans la chaudière sont
mesurés avec le capteur de pression différentielle. Celui-ci garantit une
grande précision même dans les très petites gammes de mesure sans
être influencé par la pression statique. Il est conseillé d’installer ces
appareils avec des robinets d’isolement et des siphons.

Mesure de température
Il faut également mesurer la température en de nombreux endroit sur
la chaudière et du circuit de vapeur, à la fois pour des raisons de sécurité
(par ex. température du fuel ou gaz), pour les besoins de la régulation et
des relevés de gestion et statistique.

Mesure d’O2 dissous


Une mesure régulière de l’oxygène dissous de l’eau de chaudière en
continue ou une fois par semaine à l’aide d’un appareil portatif et
également recommandé
108
Mesure d’O2 dans les fumées

On utilise un capteur à oxyde de zirconium,(in situ). Ce


capteur est d’apparence similaire à un thermocouple et se
monte directement sur la cheminée
La température maximale d’utilisation est de 650°C
Le signal de mesure est proportionnel au pourcentage d’O 2
contenu dans les fumées.

109
Mesure de conductivité

Dans la chaudière à vapeur, il faut surveiller la conductivité électrique de


l’eau pour réguler l’extraction des dépôts dans la chaudière (et non à
intervalles réguliers comme le veut la méthode classique). La conductivité
de l’eau varie entre 800 et 3 µS/cm. Cette valeur atteinte, il faut rapidement
purger. Ainsi sont éliminées les substances comme le calcaire et autres
sels qui peuvent augmenter la conductivité thermique de l’eau, corroder les
conduites de la chaudière et gêner l’écoulement. La conductivité est
généralement mesurée en micro-siemens par cm (µS/cm);
approximativement la valeur en µS/cm correspond a la salinité en mg/l.
On utilise également la résistivité, inverse de la conductibilité, mesurée en
ohms.cm : Résistivité(ohms.cm) = 1 000 000/Conductivité(en µS/cm)

Mesure de pH
Une mesure du pH en continu est nécessaire sur l’eau d’appoint. Et
également une mesure occasionnelle ou mieux en continue sur l’eau de la
chaudière.

110
Centralisation et surveillance des mesures
Toute ces paramètres ce présentent sous forme analogique ou
numérique, ils sont normalement enregistré (enregistreurs papier) ou
mieux stockes sur une unité centrale et/ou transmises (par bus de
terrain usine ou par Internet) à un poste de surveillance centrale.
Des niveaux d’alarme sont configurés sur les paramètres critiques.
L’ensemble est regroupé sur un ou plusieurs Synoptiques.
Un opérateur peut facilement surveiller tous les points de mesure d’une
chaudière, ou de plusieurs chaudières, localisées sur une même zone
industrielle, ou une région, et même réparties sur l’ensemble de la
Tunisie.
Des réglages immédiats sont effectuées par télécommande à distance,
bus de terrain à haut débit, ou par Internet, ou par une intervention
humaine directement à la chaufferie concerné si nécessaire.
Un ou des contrats de surveillance et interventions sont disponible pour
répondre aux différents cas de figure.

111
INSTRUMENTATION DE MESURE
PORTATIVE NÉCESSAIRE À UN AUDIT
DE CHAUDIÈRE À VAPEUR

112
ANALYSE DES FUMEES POUR DETERMINATION DU RENDEMENT
PAR LES PERTES

Paramètres Étendues de mesure Précision


O2 0 à 25 % <  0,1 %
CO 0 à 4000/20 000 ppm 4%
NO  En standard -
NO2  ou -
 option
NOx  -
SO2 -
CO2 0 à 99,9 % Mesure (ou calculé)
 air ambiant - 10 à + 100°C  0,5°C
 fumées 0 à 1000°C  0,25°C
P tirage - 20 à 50 hPa 2%
Excès d’air 0 à 100 % Calculé
Vitesse fumées 0 à 99,9 m/s Calculé
 0 à 99,9 % Calculé
113
Une grande diversité d’appareil portatif existe
sur le marché
Modèle de base : Analyseur de combustion
Mesure O2 + 1 gaz au choix
(CO, NO, NO2,…) + CO2 calculé
 Ambiante et  fumées, Excès d’air, Pression/Dépression tirage
Stockage des données (mémoire interne)
Interface PC et en option
Logiciel de reconfiguration, visualisation
(graphique/profile/historique, statistique) et sortie sur imprimante
extérieur.
Prix de ≈ 600 € à 800 €

Fonctionnalité identique mesure jusqu’à 3 gaz


Prix de ≈ 1350 € à 2500 €

Fonctionnalité identique mesure jusqu’à 6 gaz

Prix de ≈ 2500 € à ≈ 3500 €

114
DETERMINATION DES PERTES PAR CONVECTION
ET CONDUCTION
Pour affiner les estimations et avoir une «vision» des pertes on
utilisera un pyromètre optique Infra-Rouge pour des mesures
ponctuels, ou Thermo graphique pour une vue d’ensemble et
détection des points chaud.

Modèle de base : Pyromètre IR portable


Distance visée de 0,6 à 3 mètres
Émissivité réglable de 0,1 à 1
Mémoire (Stockage de 500 mesures)
Interface pour PC et imprimante
Télescope de visée

Échelle – 30 à + 1000°C ( 1 % lecture + 1°C)


Échelle + 300 à + 2000°C ( 0,5 % lecture + 1°C)
Prix de 800 à 1200Euros

115
ANALYSE THERMO GRAPHIQUE
Plusieurs modèles de Caméra Thermique existent:
Modèle de base
Température d’utilisation jusqu’à 250°C ou 500°C
Modèle Intermédiaire
Température jusqu’à 1000°C (1500 °C en option)
Réponse spectrale de 8 à 14 µm
Optique grand angle (28°)
Optique télescope (6,4°)
Viseur laser, mémorisation de 1000 images.

Modèle Haute Gamme


Température : - 20 à + 2000 °C
Optique grand angle (88°)
Optique télescope (12°)
Programme d’acquisition pour analyse et
rapport.
Prix de 6 000 à 20 000€ suivant le model

116
EXEMPLES DE MESURES EFFECTUEES

117
118
119
MESURE DE DEBIT VAPEUR

- Installer en permanence un Débitmètre vapeur Vortex ou


- Installer un by-pass au départ de la distribution vapeur pour
faire les mesures de débit au moment des Audits de contrôle

Ordre de grandeur du prix pour les débitmètres

DN mm Q.nominal t/h Q. mini. t/h Q.maxi. t/h Prix moyen (€)


40 1,5 0,073 1,96 2300
50 2,5 0,12 3,27 2300
80 5,5 0,27 7,34 2400
100 9,5 0,47 12,7 3000
150 21 1 28 3800
200 42 2 55,5 5600
250 65 3 87,5 6800

120
Débit Vapeur corrigé → débit calorifique en sortie
Débit Gaz, θ eau d’alimentation → débit calorifique en entrée

Le ratio Q. calorie sortie ÷ Q. calorie entrée = η en temps réel.

Un suivi permanent du rendement donc des dérives possible


de l’installation permet une intervention rapide et efficace dans
le sens des économies d’énergie.

• Exemple pour une chaudière de 10 t/h le coût des appareils


supplémentaires à installer peut être estimé à ≈ 5000€

121
CONTROLEUR UNIVERSEL

Cet appareil un des plus complet à ce jour réalise


les fonctions de Mesure et de Simulation pour les
signaux ou grandeurs physique suivantes.
Température:
thermocouples, T, J, K, R, S, précision 0,05%
pt 100 ohms précision 0,01%
Humidité relative à 0,02%
Pression :
De -1 à +1000bar précision 0,025 à 0,1%
De 0 à 20bar absolu à 0,025%
Pression différentielle : ±125mbar à ±1bar
précision 0,05%
Signaux de control : mA, mV, V
Plus le logiciel et la liaison RS232 pour transfert
des informations sur PC
Prix de : 5 000 à 10 000 Euros
122
QUATRIEME ÉTAPE – BILAN ENERGETIQUE

1. Situation énergétique

2. Élaboration du bilan massique et


thermique

3. Calcul de rendement

123
1. Situation énergétique

La chaufferie est composée d’une chaudière


débitant 12 T de vapeur/h timbrée à 15 bar
Sachant qu’elle fonctionne 8 000 h/an et
qu’elle consomme 85 Nm3 de gaz naturel/Tonne de
vapeur.

Calculer:
• La production annuelle de vapeur ?
• La consommation annuelle de gaz en TEP ?
• Les dépenses annuelles en DT ?
• Les émissions de CO ?
• Exercice n°2

124
2. Bilan énergétique
Les valeurs suivantes ont été relevées suite à une analyse de combustion:

Pression vapeur : 11,5 bar


Température vapeur : 190°C
Température ambiante : 31,4 °C
Débit vapeur : 8277 Kg/h
Débit gaz naturel : 709,8 Kg/h
PCI gaz naturel : 9 Th/Nm3
Débit d’eau d’alimentation : 8277 Kg/h
Température d’alimentation : 70°C
Température des fumées : 238,7°C
CO2 en % : 6,4
O2 en % : 9,6
CO en ppm :0

Établir les bilans massique et thermique de la chaudière?


Calculer l’excès d’air?
Déterminer le rendement de la chaudière?
Commenter? exercice n°3 suivi du n°4

125
Rappel volume d’un gaz :Une quantité de gaz qui occupe un volume V1 à la pression P1
et à la température T1 peut aussi occuper un volume V2 à la pression P2 et à la
température T2, ou un volume V3 à P3 et T3, etc.… Il y aura toujours la relation :
P1 x V1 = P2 x V2 = P3 x V3 = etc.
T1 T2 T3
Attention :
1/ Dans cette relation, P et T sont en valeurs absolues (bars abs. et degrés kelvin)
2/ Cette relation est rigoureusement vraie pour les gaz parfaits (la plupart des gaz ne
sont pas loin de l’être, mais chacun sait que rien n’est parfait)
Calcul d’un volume en normaux – mètres cubes : (définir : Nm3 ?)
Exprimer en Nm3 un volume V1 mesuré à la pression P1 et à la température T1, signifie
qu’il faut calculer quel serait le volume à PN (1,01325 bar) et TN (273 K).
La relation : PN x VN = P1 V1 Soit la relation VN = V1 x P1 x 273
• TN T1 T1 1,01325
Prenons maintenant le Nm3 à 25°C et 1013,25mbar cela donne la relation :
Vn25 = V1 x P1 x 298
T1 1,01325
Exercice N°4
Soit un volume d’air VN25 de 10 m3 à (25°C et 1 013,25 mb)
Calculer le volume occupé par cet air à :
1/ P1 et T1 : 1126 mbar et + 5°C (en hiver, par régime anti-cyclonique soit haute
pression , beau temps.
2/ P2 et T2 : 900 mbar et + 45°C (en été, par régime dépressionnaire, soit du mauvais
temps.
On utilisera la relation :
V1 = T1 (°Kelvin) x VN25 x 1,01325 (bar abs)
P1 (bar abs) 298°K

Soit V1 = T1 x 10 x 1,01325 V1 = T1 x 0,034


P1 298 P1
126
RATIOS UTILES À RETENIR

• Les pertes par les fumées augmente de 1% pour chaque


4% d’excès d’air additionnel.

• Une accumulation de tartre de 1mm peut augmenter la


consommation de combustible de 2%.

• Il faut environ 10m3 d’air à 15°C pour brûler 1m3 de gaz


naturel ou 1litre de fuel en combustion neutre, plus en
pratique, un excès d’air de environ 15% soit 11,5m3 d’air.

• Les coûts de combustible sont, de très loin, les plus


importants pendant la durée de vie d’une chaudière.

127
• Un trou de diamètre 1mm dans un purgeur (pression 10bar)
laisse passer environ 200kg/h de vapeur !

• Pour des purgeurs NON inspectés depuis 3 ans, jusqu’à 30%


de ceux ci sont défectueux et laisseront échapper de la vapeur.

• A une augmentation des purges de 4 à 8% correspond à une


augmentation de 0,5% des pertes de chaleur.

• Sur une longueur de 100 mètres une tuyauterie NON


calorifugée perd environ 5% de chaleur.

128
CINQUIEME ÉTAPE – OPTIMISATION ENERGETIQUE DU
RESEAU VAPEUR

129
1. Installation d’un économiseur: 4%
d’économie d’énergie

Principe : L’économiseur est installé à la


sortie des fumées pour
récupérer une partie son
énergie et la fournir à l’eau
d’alimentation entrée chaudière
qui aura une température de
135°C au lieu de 105°C.

130
2. Régulation de l’air entrant: 3%
d’économie d’énergie
Avant

Après

131
3. Préchauffe de l’air de combustion

La préchauffe de l’air de combustion


de 5°C génère une économie d’énergie
de 0,5%

132
4. Réduction du taux de purge

133
4. Revaporiser la purge: 0,5%

134
La perte d’énergie engendrée par la dispersion de la vapeur
de revaporisation dans l’atmosphère est à ce point importante
qu’elle justifie la plupart du temps l’investissement nécessaire
à sa réutilisation.

Condensats 8 bar
Température : 175.4 °C
Chaleur sensible : 742 kJ/kg

Condensats 0 bar
Température : 100 °C
Chaleur sensible : 418 kJ/kg
Chaleur latente : 2257 kJ/kg

135
136
5. Réduire les pertes par les purges

But: Laisser passer les condensats & Empêcher la vapeur de passer


Purgeur en fuite : 5 à 20 kg/h de vapeur
Remplacement : payback de 1 a 6 mois

Ex: Usine de 300 purgeurs


• Taux de défectueux : 10 %
• Purgeurs défectueux : 30 purgeurs
• Perte de vapeur : 300 kg/h
• Perte financière : 38 000 EUR/an
• Émissions CO2 : 380 t /an

137
6. Augmenter les retours Condensat

Augmentation du retour de condensat de 50% à 70%:

1. Moins de rejet a l’égout


2. Moins d’eau fraîche
3. Moins de traitement d’eau
4. Moins de purge
5. Moins de combustible à la chaudière

Causes de non retour de condensat


Condensats pollués
Pas de lignes de retour
Ligne mal dimensionnée
Coups de bélier
Contre pression trop élevée (installation de pompes)
138
TRAITEMENT DES EAUX
DES CHAUDIERES

139
SYSTEME D’ALIMENTATION D’EAU D’UNE CHAUDIERE :

140
12 Mesures pour l’eau de chaudière (>400 T/h)
Ex: Chaudière 515 T/h (150 MW) ; P: 145 b et θ: 540°C
Relevé de
Valeur
Unités Échantillons mesure
Limite
Mini à Maxi
µ Siemens Eau d’appoint Conducti. Total 0,387 à 0,8 <3 µ S
µ Siemens Eau d’extraction Conduct. Cation. 0,181 à 2,4 3µSà7 µS
µ Siemens Eau d’extraction Conduct. Total 2,85 à 3,64 < 10 µ S
ppb Eau extraction Ion Sodium 0,004à 0,007 < 100 (max.1000)
ppb Eau extraction O2 dissous 47 à 165 < 100 (max.1000)
µ Siemens Eau ballon Conduct. Total 2,3 à 3, 37 < 20 µ S
µ Siemens Eau ballon Conduct.Cation. 0,5 à 0,6 <2µS
Eau ballon pH 8,72 à 8,73 8,5 à 9,5
Eau pompe alim. pH 8,54 à 8,71 8,5 à 9,5
ppb Eau pompe alim. O2 dissous 112 à 209 <200 max.1000
µ Siemens V. Surchauffé Conduct. Cation. 0,866 à 2,6 <5 µ S
µ Siemens V. Resurchauffé Conduct. Cation. 0,513 à 2,2 <5 µ S

141
1/ - Pourquoi commencer par ce tableau qui montre
les relevés de 12 mesures faites en continue tout
simplement pour illustrer la
TRES GRANDE IMPORTANCE de disposer d’une
eau pure et de surveiller en permanence ses
caractéristiques Physico-chimiques aussi bien sur
l’eau d’appoint que sur l’eau dans la chaudière.

142
IMPORTANCE DE LA MESURES DU PH DANS LES EAUX DE
CHAUDIERES

Surveillance de la corrosion:

La corrosion peut provoquer l’arrêt forcé des installations de


vapeur. Les coûts dus aux arrêts et aux réparations peuvent
s’élever à plusieurs millions de francs par an.

Il est très important de mesurer le pH de l’eau de chaudière et


des échantillons de vapeur, dans des limites très étroites, ceci
afin d’éviter une attaque du cuivre et du fer. Dès que ces limites
sont dépassées, l’eau alimentaire, devenant ou trop acide ou trop
alcaline attaquera les tuyauteries et les tubes de chaudière puis
passant en phase vapeur, finira par atteindra les pales de la
turbine.

143
Les effets principaux dus à un pH ou trop élevé ou trop bas,
sont :

Des fuites au condenseur.


Des contaminants provenant du système de déminéralisation.
Des additifs incorrectement dosés.

Dans les systèmes de déminéralisation de l’eau de chaudières, les


sels minéraux ionisés sont éliminés au moyen de résines
échangeuses de cations et d’anions. Ces systèmes sont régénérés
à l’acide sulfurique et à la soude. Ceux-ci peuvent s’introduire
accidentellement dans l’eau d’alimentation des chaudières,
devenant ainsi des sources potentielles de contamination.

144
CONSEQUENCES DE LA PRESENCE DE DIVERS ELEMENTS
EN FONCTION DES EMPLOIS DE L’EAU

Circuit Circuit de
Élément Chaudières
Industriel vapeur
Oxygène Corrosion Corrosion Corrosion
Anhydride carbonique HCO3 Corrosion Corrosion Corrosion

Dureté temporaire Entartrage Entartrage Entartrage


Dureté Permanente Entartrage Entartrage Entartrage
Alcalinité Entartrage Corrosion -
Corrosion
Salinité Corrosion Primage
Entartrage
Fer & Manganèse Colmatage - -
Silice - Entartrage Entartrage
Turbidité Colmatage Primage -
Produits organiques - Corrosion -
Colmatage
Organismes vivants - -
Corrosion

145
Pour les chaudières les plus courantes  25 T/h et pression
jusqu’à 25 bar les valeurs à maintenir sont:
Pression de service < 10 bar 10 à 15 bar 15 à 25 bar
EAU D’ALIMENTATION + RETOUR CONDENSATS
pH >8,4 >8,4 >8,4
TH en °F <0,5 <0,5 <0,2
O2 dissous Élimination physique de l’O2 dissous par
dégazage thermique/utilisation de réactif réducteur
EAU DE CHAUDIÈRE
TAC °F <120 <100 <80
TA °F TA.0, 7 TAC idem idem
SiO2 (ml/l) <200 <200 <160
SiO2/TAC <2,5 <2,5 <2
Salinité total (mg/l) <5000 <4000 <3000
CI- (mg/l) <1000 <800 <600
Phosphate P2O5(mg/l) 30 à 100 25 à 80 20 à 60
Sulfite SO3 (mg/l) 20 à 100 20 à 80 20 à 60
pH 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12
146
2 Mesures à faire pour les chaudières (<25 T/h) :
a/ - Sur l’Eau Alimentaire + retour condensâts :
2 fois/mois ou plus si des dérives sont constatées

Mesurer le pH : (pH mètre portatif  800 €)


Contrôle du TH : (Kit du chauffagiste  20 € pour 3 à 6 mois)
O2 dissous :(oxymétre portatif 1200 €)

147
b/ - Sur l’Eau de chaudière :

Une fois par trimestre ou plus si des dérives sont constatées


(2 fois/an mini.)
Mesurer et/ou calculer les grandeurs physico-chimiques (par
le laboratoire de l’usine ou un laboratoire extérieure)

148
TECHNIQUES DE TRAITEMENT
DES EAUX

149
Adoucisseurs

Traitement minimal qui élimine, par passage sur des résines, le


calcium et le magnésium dont les sels produisent l’entartrage
des circuits et des équipements.

Le dégazeur thermique sous pression :

permet d’obtenir une eau d’excellente qualité à très faible teneur


en oxygène (inférieur à 0,01mg/l), et est utilisé pour les
installations qui fonctionnent avec des caractéristiques vapeur
élevées (débit, pression).

La bâche dégazante sous pression :

Ce matériel qui présente des performances proches du


dégazeur thermique est bien adapté aux chaudières de
puissance intermédiaire et constitue une alternative économique
au traitement chimique
150
151
Décarbonatation :
La décarbonatation sur résine permet de réduire l’alcalinité
(TAC) de l’eau brute.

Procédés de déminéralisation

152
Déminéralisation par osmose inverse :

L’osmose inverse est un système de purification de


l'eau contenant des matières en solution par un
système de filtrage très fin qui ne laisse passer que les
molécules d'eau.

Considérons de l'eau comportant des solutés, particulièrement du


sel. Si l'on met deux solutions de concentrations différentes de
chaque côté d'une membrane filtre, l'eau franchit celle-ci jusqu'à
ce que les concentrations s'équilibrent : c'est le phénomène de
l'osmose.

153
En exerçant une pression hydrostatique (≈ 80 bar), on
dépasse la pression osmotique et on force l'eau à franchir la
membrane, ce qui permet d'obtenir d'un côté un plus petit volume
(environ 40% à partir de l'eau de mer océanique) d'une eau dont
les solutés sont plus dilués (donc d'une eau plus pure), et de
l'autre côté un plus grand volume d'une eau plus concentrée, qui
sert de piston.

Exemple de prix d’un Osmoseur (eau de mer ou eau saumâtre)


• Capacité de production : 120 l/h ≈ 8 600€ (1,5kw) marine
• Capacité de production : 300 l/h ≈ 12 200€ (3kw) marine
• Capacité de production : 3,3m3/h ≈ 40 000€ (4kw) industriel
• Capacité de production : 5m3/h ≈ 55 000€ industriel
• Membranes : 2 à 300€/pièce suivant dimension ;

154
Les inconvénients de l’osmose inverse sont :

 L’usure et le colmatage des membranes


 La durée de vie des membranes qui est de l'ordre de 2/3 ans
 L'énergie consommée par la pompe de gavage, pression de
80 bar et plus.

Les avantages sont :

 L’osmose inverse n’utilise pas de régénérant, acide et base


(économies) et aussi pas besoin de rinçage.
 L’eau récupérée représente environ 75% du débit entrant,
pour des installations industrielles. (40% sur eau de mer)
 Le procédé est plus simple qu’une station de
déminéralisation.
 Le prix des osmoseurs a beaucoup diminué depuis 15 ans.
155
REGULATION
DES CHAUDIERES

156
Régulation en «boucle fermée»

RÉGULATION DE NIVEAU À 1 ÉLÉMENT 157


C’est la boucle de régulation basique dont la grandeur à régler ,ici
le niveau ballon est:
– Mesurée (N)
– Comparé à la consigne (C)
– Modifié par la grandeur de réglage (R)

Avantages : La boucle corrige toutes les variations de N, donc


tient compte de toutes les perturbations (de façons ±
performante, mais elle corrige).
Le système est naturellement stable.

Inconvénients : Dans la boucle N varie quand un écart apparaît entre


N et C (quand la mesure est différente de la consigne). Autrement dit :
• Il faut que N soit différend de C pour que le dispositif dont la mission
est de faire N = C entre en action
• D’abord apparaît l’écart, ensuite la correction, toutefois dans les
régulations performantes, l’écart restera petit, mais pas nul.
• De plus lors de variations rapide de niveau, suite à des variations
rapide de charge, le système suivra avec un temps de retard 
important et quelque fois à contre – temps !

158
Régulation en «boucle ouverte

BALANCE EAU / VAPEUR 159


• La boucle ouverte assure un fonctionnement automatique,
mais ce n’est pas une « vrai » régulation, car la grandeur à
régler (N) n’est pas prise en compte par le régulateur.

• Avantages : Corrige rapidement l’effet de la perturbation


mesurée. Sur le schéma si le débit de vapeur augmente, le
débit d’eau augmente en même temps, il n’y a pas à attendre
que le niveau commence à varier (ici diminuer).

• Inconvénients : Ne corrige pas les autres perturbations.


Exemple: si une purge intervient, il faudrait ouvrir un peu la
vanne d’eau alimentaire pour compenser cette perte, mais le
débit vapeur n’ayant pas changé, la vanne restera à la même
ouverture et le niveau diminuera.
• Le système est naturellement instable.

160
Régulation « mixte» :

161
AVANTAGES :

En additionnant les signaux des deux boucles BF + BO on a la


fois un système :

a) qui corrige très rapidement (B0) les effets de la ou des


perturbations mesurée, ici le débit vapeur mais également les
variations de débit d’eau ayant pour origine la pompe
alimentaire.

b) Et qui maintient rigoureusement le niveau ballon (BF) à sa valeur


de consigne, sauf bien sur en période de variations rapide.

Lors d’une grosse demande de vapeur, la pression chute dans le


circuit, et le niveau dans le ballon à tendance à monter
(bouillonnement plus important) soit l’effet de « gonflement ».

162
Le capteur de niveau « voit » une augmentation de niveau et le
régulateur demande de fermer un peu la vanne alimentaire, alors
qu’il faut au contraire l’ouvrir un peu

Nous pouvons donc encore améliorer la performance de


l’ensemble de contrôle en introduisant dans le système

les variations de débit vapeur dQv


dt
ou

de pression vapeur dPv


dt
et effacer ainsi l’effet néfaste du gonflement

163
INCONVENIENTS :

 Techniquement il n’y en pas.

 Seul le prix des équipements augmente, Pour diminuer le


coût des investissements on peut utiliser une stratégie de
contrôle (dite à 2 éléments) suivant schéma de principe ci-
après

164
Régulation « mixte» :

165
Le débit d’eau (Qe) est asservi par le régulateur R2 qui compare
la mesure Qe à la consigne Qe demandé par le régulateur R1.

Le régulateur R1 délivre un signal de consigne Qe en fonction de


la mesure du niveau ballon comparé à la consigne niveau,
dP
elle-même corrigé (dérivée première )des variations de
dt
pression vapeur c’est à dire annulation des effets contraire due au
phénomène de gonflements donc évite le primage

166
Régulation « mixte»

167
168
MAINTENANCE
DES CHAUDIERES

169
OBJECTIF D’UNE STRATEGIE DE
MAINTENANCE :

Point stratégiques prioritaires :


Une approche sûre consiste définir en premier lieu les priorités,
puis les valider et enfin établir une stratégie et un plan de
maintenance appropriés. Un plan de maintenance bien conçu doit
aussi intégrer les changements survenant avec le temps

170
Objectifs d’un bon plan de maintenance :

• Réduire le risque humain, environnemental et matériel


• Se conformer aux contraintes réglementaires (obligation
légales, écologiques, sécurité et santé)
• Réduire les fluctuations de qualité du produit final
• Appuyer les systèmes de gestion comme ISO 9001, ISO
14001.
• Satisfaire aux recommandations de l’entreprise en matière de
coût de maintenance (réduction) ou de stratégie de sous-
traitance
• Réduire les coûts de fonctionnement, par ex. les arrêts
imprévus, la consommation d’énergie et les pertes de
production

171
Point clés d’un bon plan de maintenance :
• Réduire la complexité et définir des priorités « faire ce qu’il
faut ».
• Assurer la traçabilité
• Prendre en compte les ressources disponibles (internes et
externes)
• Traiter l’usure du matériel et de l’instrumentation (étalonnage)

Note :
Une augmentation constante des tâches curatives
dans le temps, réduit le temps disponible pour le

personnel à l’exécution des tâches préventives nécessaires.

172
Comparaison sur les cycles de vie technologique

Logiciel (corrections et améliorations) 6 à 18 mois

Matériel (modifications internes) 1 à 3 ans

Nouvelle génération (revue technique 4 à 8 ans


complète
Modification principes physiques utilisés (par
ex. débitmètre volumétrique  Coriolis) 10 à 20 ans

173
• Les installations de processus sont généralement conçues pour fonctionner plus de 7-10 ans.

• Fréquemment, une durée de vie économique supérieure à 10-15 ans est prévue, et les installations dépassent souvent dans
la pratique les 20 années d’exploitation.

• Durant cette période, un rendement croissant de l’outil de production fabricant à un niveau de qualité en constante
augmentation est attendu.

174
Améliorations et avantages offerts par les nouvelles
technologies

Amélioration Avantage
Construction modulaire - Temps moyen de réparation plus
court,
- Plus grande flexibilité du stock
Précision et stabilité accrues Contrôle plus précis du processus
Plus grande résistance (par ex. Meilleure fiabilité en conditions
température) d’application
Consommation d’énergie plus faible Économie d’énergie
Communication numérique De nombreux avantages liés au bus
de terrain
Outils plus performants d’aide à la Maintenance simplifiée et plus
maintenance efficace
Fonctions plus larges d’autodiagnostic Permet une maintenance
conditionnelle active

175
Plan de dépannage

En matière de réparation, on recourt principalement à deux


stratégies fondamentales :

a) Remplacement du dispositif entier en cas de défaillance.

ou
b) Réparation de l’équipement sans démontage du processus et
en utilisant des pièces de rechange (modules).

176
Plan préventif

Pour éviter une maintenance inutile et pour réduire le risque


d’arrêt coûteux, l’outil d’analyse du parc permet de mette en
évidence les priorités de maintenance périodique, d’étalonnage
ou de contrôle en rapport avec les contraintes spécifiques des
instruments et du processus.

Plan de migration

Les instruments de terrain nécessitent d’être suivis sur le plan de


leur fin de vie. La gestion à long terme du processus de migration
modernisation permet de mieux contrôler le niveau de diversité
ou le degré de standardisation et renforce le contrôle budgétaire.
Les instruments qui sont critiques pour le processus et qui sont
proche de leur fin de vie ou qui sont devenus non conformes vis
à-vis des changements législatifs doivent être identifiés.
177
Tableau de bord de problèmes
courants pouvant occasionner des
coûts énergétiques élevés

178
Problèmes Fréquence de la
courants surveillance*
1) Chaudières

Mauvais rapport air-combustible Horaire


Échangeurs encrassés Quotidienne
Extraction excessive Horaire
Points de consigne incorrects Horaire

2) Vapeur

Fuites Horaire
Purgeurs défectueux Horaire
Isolation inadéquate Mensuelle
Points de consigne incorrects Horaire
Faible retour du condensat Horaire

179
Fonctionnement Conduite de la chauffe

 Vérifier régulièrement les procédures relatives au traitement de


l’eau
 Maintenir un niveau approprié des solides totalement dissous
dans l’eau de la chaudière
 Fonctionner à la pression de vapeur ou à la température d’eau
chaude la plus basse répondant aux exigences du système de
distribution
 Préparer le combustible pour optimiser la combustion
 Réduire les variations de charge et planifier, s’il y a lieu, la
demande pour maximiser le rendement de la chaudière
 Vérifier régulièrement le rendement des chaudières
 Contrôler les données sur le rendement des chaudières
 Contrôler régulièrement l’excès d’air de le chaudière
180
Entretien préventif

 Maintenir le réglage approprié des brûleurs


 Préparer les joints des réchauffeurs d’air récupérateurs lors des
arrêts planifiés de la chaudière
 Vérifier et réparer les brides , les tiges de vannes et les presse-
étoupes des pompes pour s’assurer de leur étanchéité
 Assurer l’étanchéité de toutes les gaines d’ai et de la culotte de
cheminée des gaz de combustion
 Vérifier s’il y a des « points chauds » sur l’enveloppe de la
chaudière indiquant des réglages inappropriés devant être
corriger pendant la période d’arrêt annuelle
 Nettoyer les surfaces des tubes de la chaudière à proximité du
foyer
 Remplacer ou réparer l’isolant manquant ou endommagé
 Remplacer les portes d’observation ou de visite de la chaudière et
réparer ou remplacer au besoin les joints de portes
 Remplacer ou réparer tous les purgeurs de vapeur défectueux
 Régler périodiquement les appareils de mesure et faire le mise au
point du système de régulation de la combustion

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