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REALISE PAR :
TOUATI MOUHAMED
1
COURS DES CHAUDIERES
REALISE PAR :
TOUATI MOUHAMED
2
L'objectif de ce cours est de montrer les principes de base de
l’énergie thermique et ses applications industrielles.
3
PLAN DU COURS
GENERALITES
CHAUFFERIE
4
GENERALITES
5
QUELQUES DEFINITIONS
CHALEUR MASSIQUE en J/(kg.K)
ENTHALPIE en kJ/kg
6
QUELQUES DEFINITIONS
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) :
« Quantité d'énergie dégagée par la combustion complète
d'une unité de combustible, la vapeur d'eau étant supposée
condensée et la chaleur récupérée ».
8
Chaleur sensible :
P = 1 bar
t = 100°C
h = 417 kJ
Liquide
v = 0,001044 m³/kg
9
Chaleur latente :
111
Chaleur latente :
P = 0 bar
t = 100°C
h = 417 kJ + 2 258 kJ
Gaz
v = 1,694 m³/kg
Vaporisation
Condensation
10
NOTIONS SUR LA VAPEUR D’EAU
VAPORISATION DE L’EAU :
11
PROPRIÉTÉS ET CARACTÉRISTIQUES DE LA VAPEUR
12
La pression (P en bar)
Évolution des caractéristiques de la Vapeur saturée en
fonction de la pression absolue
13
L’enthalpie (h en kJ/kg)
14
NOTIONS SUR LA COMBUSTION
Produits de
DEFINITION réaction
15
4 TYPES DE COMBUSTION
16
CONDITIONS DE COMBUSTION
Un combustible sous forme gazeuse (pour les liquides : ils
seront vaporisés, pour les solides pulvérisés,et les 3 (liquide,
solide, gaz) seront chauffés à haute Température
17
EXCES D’AIR
- Du type de brûleur
- Du type de combustible
- Du taux de charge de la chaudière
18
PRODUITS DE COMBUSTION
19
43
TRANSFERT DE CHALEUR
Conduction
Loi de Fourrier
Convection
d²Q = h (Tp – T∞) dS
Loi de Newton dT
Rayonnement
Loi de Steffan
48
λ des gaz < λ des liquides < λ des solides
exemple :
air : 0,024
laine de verre : 0,04
eau à 20°C : 0,59
sodium à 200°C : 81,2
verre : 0,7
béton : 1,7
alu à 99% : 203
cuivre à 99,9% : 386
49
c
Convection
Définition :
Transfert d'énergie qui s'accompagne de mouvement
de molécules dans un fluide (liquide ou gaz).
50
Rayonnement
Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique (REM) dans le vide
L'exemple caractéristique est le rayonnement du soleil dans l'espace
Avec E = εSσT4
51
ECHANGEURS DE CHALEUR
DEFINITION ET IMPORTANCE
52
UTILISATIONS DES ECHANGEURS
INDUSTRIE:
Chimie,
Pétrochimie
Sidérurgie,
Agroalimentaire,
Production de l’énergie,
etc…
TERTIAIRE ET RÉSIDENTIEL
Chauffage
Climatisation
etc…
TRANSPORT
Automobile
Aéronautique
53
CHOIX DES ECHANGEURS
54
CRITERES DE CLASSEMENT DES ECHANGEURS
Classement suivant le mode de transfert de chaleur
Classement technologique
Classement fonctionnel
– Un seul fluide a un écoulement avec changement de phase
(évaporateurs, condenseurs)
– Les deux fluides ont un écoulement avec changement de
phase (évapocondenseurs)
– Les deux fluides ont un écoulement monophasique
55
Classement des échangeurs selon mode de
transfert:
56
Classement des échangeurs selon Technologie
ECHANGEUR TUBULAIRE :
Eau/eau
Très bon
coefficient global de Puissance limitée Vapeur/eau
transmission Risque de "claquement" si
thermique le diamètre des tuyaux est Fluides
Prix peu élevés petit (<50 mm) et si la thermiques/eau
Fiable et simple, longueur est grande
peu de pannes Fluides
frigorigènes
57
Échangeur à tubes en U
58
Échangeur à faisceau tubulaire horizontal
59
Échangeur à faisceau tubulaire vertical
60
Échangeur à plaques
Compact
Vapeur BP/eau
Très bons coefficients
Faible écart Eau/eau
de transfert
de T possible Huile/eau
Prix compétitifs
Régulation Eau
Peu de pertes hermiques
surchauffée/eau
Modulable
61
Échangeur spiral
Eau/eau
Grande surface de contact
Large passage
Non démontable Vapeur/eau
Encombrement réduit
Écarts de T limités
Excellent condensateur
Autonettoyant Eau
surchauffée/eau
62
Échangeur à bloc
63
DIMENSIONNEMENT DES ECHANGEURS
Problème :
sans incondensables,
Mélanges de fluides, etc. ;
Méthodes de résolution:
Méthodes analytiques (DTML, NUT)
Méthodes numériques (CETUC,TRICO, EES, TRNSYS,
THERMO CYCLE, etc..)
65
LES CHAUDIERES
66
67
LES CHAUDIERES
Bon choix
Bonne exploitation
Contrôle de chauffe
Traitement des eaux
Régulation
Maintenance préventive
20 à 30% d’économie d’énergie thermique
68
Qualités demandées à une
chaudière industrielle :
Souplesse de marche
Réponse rapide aux variations brusque de forte
amplitude.
Qualité et stabilité de la vapeur en Pression et
Température.
Bon rendement à la mise en service, mais surtout
durant toute la durée d’utilisation, en général 15 à 30
ans et même plus, suivant la taille et l’entretien.
69
Classification des chaudières
PUISSANCE THERMIQUE
70
Classification des chaudières
PUISSANCE THERMIQUE
Chaudières Monoblocs
Circulation naturelle
Timbre jusqu’à 120 bar
Vapeur surchauffée
Mixtes (Vap. + élec)
INDUSTRIE LOURDE:
Chimie, Pétrochimie, Raffinage, Sidérurgie,
Fonderie, Papeterie, Verrerie, etc.
71
Classification des chaudières
PUISSANCE THERMIQUE
Construction unitaire
Assemblage sur site
Circulation naturelle
Avec surchauffeur
Mixtes (Vap. + élec)
INDUSTRIE LOURDE:
Chimie, Pétrochimie, Raffinage, Sidérurgie,
Fonderie, Papeterie, Verrerie, etc.
72
Classification des chaudières
PUISSANCE THERMIQUE
CENTRALES DE PRODUCTION
D’ÉLECTRICITÉ
A TITRE D’EXEMPLE:
LA STEG
Chaudière d’une tranche thermique
(au Gaz naturel) de150 MW
correspond à 515t/h (144bar et
540°C).
73
Types des chaudières
1. Chaudières à tubes de fumées parcourus
intérieurement par les gaz de
combustion
5. Chaudières à condensation
74
1. CHAUDIERES A TUBES DE FUMEES
75
76
Différentes conceptions:
A boîte fumées
immergée
77
2. CHAUDIERES A TUBES D’EAU
78
79
80
81
82
Différentes conceptions:
Petites chaudières à
vaporisation instantanée
A tubes inclinés
ou verticaux
83
Comparaison entre Chaudière à tubes de fumées
et chaudière à tubes d’eau
84
3. CHAUDIERES A EAU CHAUDE
Applications :
85
4. CHAUDIERES A FLUIDE CALOPORTEUR
86
5. CHAUDIERES A CONDENSATION
Qu'est ce qu'une chaudière à condensation ?
87
Chaudière conventionnelle Chaudière à condensation
à gaz à gaz
88
Le pourcentage d'énergie qu'il est possible de récupérer avec une
chaudière à condensation est fonction de plusieurs paramètres :
Commentaires:
o Pays froid / pays chaud
o prix
89
Bilan d’une chaudière
Pertes
Imbrûlés Fumées
solides ou Gaz secs
gazeux Vapeur
Parois d’eau
Cendres dans les
Puissance introduite fumées Puissance utile
Combustible
Vapeur
surchauffée
Air CHAUDIERE
préchauffé Vapeur pour
(aux.) auxiliaires
90
LES BILANS ÉNERGÉTIQUES :
LE BILAN MATIÈRE :
91
Rendement d’une chaudière
L’efficacité ou la performance d’une chaudière est exprimée
par le rapport entre l’énergie utile et l’énergie totale apportée
par le combustible, encore appelé « rendement ».
Énergie Utile
Rendement (%) = -------------------- x 100
Énergie Totale
92
Évaluation des pertes dans une chaudière
1. Pertes par chaleur sensible des fumées causées par:
Excès d’air excessif (mauvais réglage)
Entrée d’air parasite
Mauvaise pulvérisation du combustible ou une mauvaise
distribution de l’air.
Accroissement de la température de sortie des fumées
Encrassement : les dépôts internes (tartre) et externes
(suies) limitant le transfert de chaleur entre vapeur et
fumées.
Tf - Ta
Pertes (en % du PCI) = k * -----------------
%CO2
Où :
Tf : température des fumées
Ta : température de l’air comburant
CO2 : teneur en CO2 des fumées (en %)
K : 0,6 pour les fiouls
93
2. Les pertes par imbrûlés (scories)
< 0,5%
N’existent que pour des combustibles solides
Estimés à 0,5%
94
4.Pertes par chaleur sensible des purges dépendent:
Débit de la purge A
Taux de purge (%) = ------------------------ = -------- x 100
Débit de la vapeur P – A
Ou:
95
Application:
CALCUL DE RENDEMENT D’UNE CHAUDIERE
Énoncé exercice n°1
Données mesurées :
• Combustible utilisé : Fuel lourd N°2
• Température des fumées : 285°C
• Température ambiante : 30°C
• Composition de CO2 sur la base des fumées sèches
: 11,5%
• Pertes par parois et purge : 6%
97
PREMIÈRE ÉTAPE - LE COUP D'OEIL EN ENTRANT
98
2ème coup d’œil:
Type de chaudière : Essentiellement à tubes de fumées
Type de brûleur : Mixte
Type de combustible :
Fuel: - Flamme « difficile »
- Nécessité de réduire le débit du brûleur et
augmenter l'excès d'air.
- Chute du rendement
- Préchauffage
Gaz: - Variation de PCI
- Difficulté de passage des chaudières à fuel
existantes au gaz
- Volume de chambre de combustion
99
DEUXIEME ÉTAPE – LA DISCUSSION
100
TROISIEME ÉTAPE – VISITE DETAILLEE
101
Les fuites (occasionnelles/permanentes)
L’état du calorifugeage
La nature des matériaux des tuyauteries (fer, fonte, cuivre,
PVC,)
Les points chauds
La qualité de vapeur
L’adoucisseur, etc.…
102
2éme examen: Campagne de mesure
103
POINTS DE MESURES DANS UNE CHAUDIERE
104
Mesure de débit Gaz naturel
compensation en température
105
Huile/fuel
106
Vapeur saturée
Vapeur surchauffée
Calculateur de débit
107
Mesure de pression
Le générateur de vapeur est équipé de nombreux points de prise de
pression pour la lecture et la vérification sur le circuit de vapeur et sur la
chaudière, le circuit d’eau et le circuit d’alimentation en fuel et gaz.
Mesure de niveau
La pression absolue et le niveau d’eau dans la chaudière sont
mesurés avec le capteur de pression différentielle. Celui-ci garantit une
grande précision même dans les très petites gammes de mesure sans
être influencé par la pression statique. Il est conseillé d’installer ces
appareils avec des robinets d’isolement et des siphons.
Mesure de température
Il faut également mesurer la température en de nombreux endroit sur
la chaudière et du circuit de vapeur, à la fois pour des raisons de sécurité
(par ex. température du fuel ou gaz), pour les besoins de la régulation et
des relevés de gestion et statistique.
109
Mesure de conductivité
Mesure de pH
Une mesure du pH en continu est nécessaire sur l’eau d’appoint. Et
également une mesure occasionnelle ou mieux en continue sur l’eau de la
chaudière.
110
Centralisation et surveillance des mesures
Toute ces paramètres ce présentent sous forme analogique ou
numérique, ils sont normalement enregistré (enregistreurs papier) ou
mieux stockes sur une unité centrale et/ou transmises (par bus de
terrain usine ou par Internet) à un poste de surveillance centrale.
Des niveaux d’alarme sont configurés sur les paramètres critiques.
L’ensemble est regroupé sur un ou plusieurs Synoptiques.
Un opérateur peut facilement surveiller tous les points de mesure d’une
chaudière, ou de plusieurs chaudières, localisées sur une même zone
industrielle, ou une région, et même réparties sur l’ensemble de la
Tunisie.
Des réglages immédiats sont effectuées par télécommande à distance,
bus de terrain à haut débit, ou par Internet, ou par une intervention
humaine directement à la chaufferie concerné si nécessaire.
Un ou des contrats de surveillance et interventions sont disponible pour
répondre aux différents cas de figure.
111
INSTRUMENTATION DE MESURE
PORTATIVE NÉCESSAIRE À UN AUDIT
DE CHAUDIÈRE À VAPEUR
112
ANALYSE DES FUMEES POUR DETERMINATION DU RENDEMENT
PAR LES PERTES
114
DETERMINATION DES PERTES PAR CONVECTION
ET CONDUCTION
Pour affiner les estimations et avoir une «vision» des pertes on
utilisera un pyromètre optique Infra-Rouge pour des mesures
ponctuels, ou Thermo graphique pour une vue d’ensemble et
détection des points chaud.
115
ANALYSE THERMO GRAPHIQUE
Plusieurs modèles de Caméra Thermique existent:
Modèle de base
Température d’utilisation jusqu’à 250°C ou 500°C
Modèle Intermédiaire
Température jusqu’à 1000°C (1500 °C en option)
Réponse spectrale de 8 à 14 µm
Optique grand angle (28°)
Optique télescope (6,4°)
Viseur laser, mémorisation de 1000 images.
116
EXEMPLES DE MESURES EFFECTUEES
117
118
119
MESURE DE DEBIT VAPEUR
120
Débit Vapeur corrigé → débit calorifique en sortie
Débit Gaz, θ eau d’alimentation → débit calorifique en entrée
121
CONTROLEUR UNIVERSEL
1. Situation énergétique
3. Calcul de rendement
123
1. Situation énergétique
Calculer:
• La production annuelle de vapeur ?
• La consommation annuelle de gaz en TEP ?
• Les dépenses annuelles en DT ?
• Les émissions de CO ?
• Exercice n°2
124
2. Bilan énergétique
Les valeurs suivantes ont été relevées suite à une analyse de combustion:
125
Rappel volume d’un gaz :Une quantité de gaz qui occupe un volume V1 à la pression P1
et à la température T1 peut aussi occuper un volume V2 à la pression P2 et à la
température T2, ou un volume V3 à P3 et T3, etc.… Il y aura toujours la relation :
P1 x V1 = P2 x V2 = P3 x V3 = etc.
T1 T2 T3
Attention :
1/ Dans cette relation, P et T sont en valeurs absolues (bars abs. et degrés kelvin)
2/ Cette relation est rigoureusement vraie pour les gaz parfaits (la plupart des gaz ne
sont pas loin de l’être, mais chacun sait que rien n’est parfait)
Calcul d’un volume en normaux – mètres cubes : (définir : Nm3 ?)
Exprimer en Nm3 un volume V1 mesuré à la pression P1 et à la température T1, signifie
qu’il faut calculer quel serait le volume à PN (1,01325 bar) et TN (273 K).
La relation : PN x VN = P1 V1 Soit la relation VN = V1 x P1 x 273
• TN T1 T1 1,01325
Prenons maintenant le Nm3 à 25°C et 1013,25mbar cela donne la relation :
Vn25 = V1 x P1 x 298
T1 1,01325
Exercice N°4
Soit un volume d’air VN25 de 10 m3 à (25°C et 1 013,25 mb)
Calculer le volume occupé par cet air à :
1/ P1 et T1 : 1126 mbar et + 5°C (en hiver, par régime anti-cyclonique soit haute
pression , beau temps.
2/ P2 et T2 : 900 mbar et + 45°C (en été, par régime dépressionnaire, soit du mauvais
temps.
On utilisera la relation :
V1 = T1 (°Kelvin) x VN25 x 1,01325 (bar abs)
P1 (bar abs) 298°K
127
• Un trou de diamètre 1mm dans un purgeur (pression 10bar)
laisse passer environ 200kg/h de vapeur !
128
CINQUIEME ÉTAPE – OPTIMISATION ENERGETIQUE DU
RESEAU VAPEUR
129
1. Installation d’un économiseur: 4%
d’économie d’énergie
130
2. Régulation de l’air entrant: 3%
d’économie d’énergie
Avant
Après
131
3. Préchauffe de l’air de combustion
132
4. Réduction du taux de purge
133
4. Revaporiser la purge: 0,5%
134
La perte d’énergie engendrée par la dispersion de la vapeur
de revaporisation dans l’atmosphère est à ce point importante
qu’elle justifie la plupart du temps l’investissement nécessaire
à sa réutilisation.
Condensats 8 bar
Température : 175.4 °C
Chaleur sensible : 742 kJ/kg
Condensats 0 bar
Température : 100 °C
Chaleur sensible : 418 kJ/kg
Chaleur latente : 2257 kJ/kg
135
136
5. Réduire les pertes par les purges
137
6. Augmenter les retours Condensat
139
SYSTEME D’ALIMENTATION D’EAU D’UNE CHAUDIERE :
140
12 Mesures pour l’eau de chaudière (>400 T/h)
Ex: Chaudière 515 T/h (150 MW) ; P: 145 b et θ: 540°C
Relevé de
Valeur
Unités Échantillons mesure
Limite
Mini à Maxi
µ Siemens Eau d’appoint Conducti. Total 0,387 à 0,8 <3 µ S
µ Siemens Eau d’extraction Conduct. Cation. 0,181 à 2,4 3µSà7 µS
µ Siemens Eau d’extraction Conduct. Total 2,85 à 3,64 < 10 µ S
ppb Eau extraction Ion Sodium 0,004à 0,007 < 100 (max.1000)
ppb Eau extraction O2 dissous 47 à 165 < 100 (max.1000)
µ Siemens Eau ballon Conduct. Total 2,3 à 3, 37 < 20 µ S
µ Siemens Eau ballon Conduct.Cation. 0,5 à 0,6 <2µS
Eau ballon pH 8,72 à 8,73 8,5 à 9,5
Eau pompe alim. pH 8,54 à 8,71 8,5 à 9,5
ppb Eau pompe alim. O2 dissous 112 à 209 <200 max.1000
µ Siemens V. Surchauffé Conduct. Cation. 0,866 à 2,6 <5 µ S
µ Siemens V. Resurchauffé Conduct. Cation. 0,513 à 2,2 <5 µ S
141
1/ - Pourquoi commencer par ce tableau qui montre
les relevés de 12 mesures faites en continue tout
simplement pour illustrer la
TRES GRANDE IMPORTANCE de disposer d’une
eau pure et de surveiller en permanence ses
caractéristiques Physico-chimiques aussi bien sur
l’eau d’appoint que sur l’eau dans la chaudière.
142
IMPORTANCE DE LA MESURES DU PH DANS LES EAUX DE
CHAUDIERES
Surveillance de la corrosion:
143
Les effets principaux dus à un pH ou trop élevé ou trop bas,
sont :
144
CONSEQUENCES DE LA PRESENCE DE DIVERS ELEMENTS
EN FONCTION DES EMPLOIS DE L’EAU
Circuit Circuit de
Élément Chaudières
Industriel vapeur
Oxygène Corrosion Corrosion Corrosion
Anhydride carbonique HCO3 Corrosion Corrosion Corrosion
145
Pour les chaudières les plus courantes 25 T/h et pression
jusqu’à 25 bar les valeurs à maintenir sont:
Pression de service < 10 bar 10 à 15 bar 15 à 25 bar
EAU D’ALIMENTATION + RETOUR CONDENSATS
pH >8,4 >8,4 >8,4
TH en °F <0,5 <0,5 <0,2
O2 dissous Élimination physique de l’O2 dissous par
dégazage thermique/utilisation de réactif réducteur
EAU DE CHAUDIÈRE
TAC °F <120 <100 <80
TA °F TA.0, 7 TAC idem idem
SiO2 (ml/l) <200 <200 <160
SiO2/TAC <2,5 <2,5 <2
Salinité total (mg/l) <5000 <4000 <3000
CI- (mg/l) <1000 <800 <600
Phosphate P2O5(mg/l) 30 à 100 25 à 80 20 à 60
Sulfite SO3 (mg/l) 20 à 100 20 à 80 20 à 60
pH 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12
146
2 Mesures à faire pour les chaudières (<25 T/h) :
a/ - Sur l’Eau Alimentaire + retour condensâts :
2 fois/mois ou plus si des dérives sont constatées
147
b/ - Sur l’Eau de chaudière :
148
TECHNIQUES DE TRAITEMENT
DES EAUX
149
Adoucisseurs
Procédés de déminéralisation
152
Déminéralisation par osmose inverse :
153
En exerçant une pression hydrostatique (≈ 80 bar), on
dépasse la pression osmotique et on force l'eau à franchir la
membrane, ce qui permet d'obtenir d'un côté un plus petit volume
(environ 40% à partir de l'eau de mer océanique) d'une eau dont
les solutés sont plus dilués (donc d'une eau plus pure), et de
l'autre côté un plus grand volume d'une eau plus concentrée, qui
sert de piston.
154
Les inconvénients de l’osmose inverse sont :
156
Régulation en «boucle fermée»
158
Régulation en «boucle ouverte
160
Régulation « mixte» :
161
AVANTAGES :
162
Le capteur de niveau « voit » une augmentation de niveau et le
régulateur demande de fermer un peu la vanne alimentaire, alors
qu’il faut au contraire l’ouvrir un peu
163
INCONVENIENTS :
164
Régulation « mixte» :
165
Le débit d’eau (Qe) est asservi par le régulateur R2 qui compare
la mesure Qe à la consigne Qe demandé par le régulateur R1.
166
Régulation « mixte»
167
168
MAINTENANCE
DES CHAUDIERES
169
OBJECTIF D’UNE STRATEGIE DE
MAINTENANCE :
170
Objectifs d’un bon plan de maintenance :
171
Point clés d’un bon plan de maintenance :
• Réduire la complexité et définir des priorités « faire ce qu’il
faut ».
• Assurer la traçabilité
• Prendre en compte les ressources disponibles (internes et
externes)
• Traiter l’usure du matériel et de l’instrumentation (étalonnage)
Note :
Une augmentation constante des tâches curatives
dans le temps, réduit le temps disponible pour le
172
Comparaison sur les cycles de vie technologique
173
• Les installations de processus sont généralement conçues pour fonctionner plus de 7-10 ans.
• Fréquemment, une durée de vie économique supérieure à 10-15 ans est prévue, et les installations dépassent souvent dans
la pratique les 20 années d’exploitation.
• Durant cette période, un rendement croissant de l’outil de production fabricant à un niveau de qualité en constante
augmentation est attendu.
174
Améliorations et avantages offerts par les nouvelles
technologies
Amélioration Avantage
Construction modulaire - Temps moyen de réparation plus
court,
- Plus grande flexibilité du stock
Précision et stabilité accrues Contrôle plus précis du processus
Plus grande résistance (par ex. Meilleure fiabilité en conditions
température) d’application
Consommation d’énergie plus faible Économie d’énergie
Communication numérique De nombreux avantages liés au bus
de terrain
Outils plus performants d’aide à la Maintenance simplifiée et plus
maintenance efficace
Fonctions plus larges d’autodiagnostic Permet une maintenance
conditionnelle active
175
Plan de dépannage
ou
b) Réparation de l’équipement sans démontage du processus et
en utilisant des pièces de rechange (modules).
176
Plan préventif
Plan de migration
178
Problèmes Fréquence de la
courants surveillance*
1) Chaudières
2) Vapeur
Fuites Horaire
Purgeurs défectueux Horaire
Isolation inadéquate Mensuelle
Points de consigne incorrects Horaire
Faible retour du condensat Horaire
179
Fonctionnement Conduite de la chauffe
181
182