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Aperçu géologique:
La configuration géologique de la zone étudiée se distingue principalement par la présence de deux ensembles de formations, à
savoir :
Le substratum primaire : socle qui constitue le substratum général de toute la région, se compose essentiellement de schistes et
quartzites datant du Cambrien et de l’Ordovicien (ère primaire).
Le Plioquaternaire : constituant la couverture néogène du socle, il se compose essentiellement d’une formation de calcaire et de
grès dunaire souvent surmontée d’une couche limoneuse d’épaisseur métrique qui date du quaternaire récent.
Par endroits, la puissance du grès est très limitée (quelques mètres à) et constitue un placage sur le socle primaire qui est affleurant
ou subaffleurant (quartzites d’El Hank) par disparition de la couverture gréseuse. Par contre, sa puissance est importante au
niveau des reliefs vers le Sud ou le gré dunaire (calcarénite) constitue des cordons dunaires disposés parallèlement à l’océan.
Le gré dunaire qui peut être le siège de karstifications donnant naissance à des dépôts résiduels, est en outre, souvent recouvert de
formations tufacées d’épaisseur aléatoire.
La région de Casablanca est intéressée par une nappe générale alimentée par le bassin hydrologique de Berrechid. Les écoulements
se font du SE vers le NW en direction de l’océan.
La circulation se fait au toit du substratum général (socle primaire), ou la partie superficielle intensément fracturée offre une
perméabilité en grand (perméabilité de fissures) que les quartzites et schistes sains ne permettent pas étant normalement
imperméables. Les formations aquifères sont donc formées par les calcaires gréseux abondants dans la zone du littoral et la
partie fracturée et altérée du socle primaire soujacent. Toutefois, on observe que la nappe est déviée localement par endroits
lorsque la topographie du socle imperméable est surélevée.
Cas 1: immeuble en sous sol + RD C+ 5 étages à Casablanca
Sondage 2
De 0.00 à 0.70 m : Remblais et terre végétale,
De 0.70 à 0.90 m : Limon argileux compacté ;
De 0.90 à1.80 m : Tuf calcaire consolidé;
De 1.80 à 3.50 m : Grés ;
De 3.50 à 3.70 m : Bancs de schiste.
la nappe phréatique omniprésente dans la région de Casablanca n’apparaît pas dans la zone du
projet qui doit correspondre à un haut fond du substratum schisteux primaire, au niveau duquel la
nappe a été déviée. Cette dernière n’intéressera donc pas notre projet de fondation.
Cas 1: immeuble en sous sol + RD C+ 5 étages à Casablanca
• Dispositions constructives:
• Sol d’assise: schistes
• Niveau d’assise : 0.50 m/niveau fini du sous sol
• Type de fondation: semelles filantes ou isolées.
• Contrainte au sol d’assise: 4.00 bars
• Les travaux de terrassement nécessitent des moyens classiques tels que
pelle mécanique pour la partie meuble et des moyens plus performants
tels que brise - roche pour la partie rocheuse.
Cas 2: bâtiment en RDC +2
• Sondage S1
• à 0.15 m : limon argileux
• 0.15 à 0.75 m : limon argilo graveleux ;
• 0.75 à 2. 00 m : blocs gréseux.
• Sondage S2
• à 0.10 m : limon argileux
• 0.10 à 0.80 m : limon argilo graveleux ;
• 0.80 à 2. 10 m : blocs gréseux.
Cas 2: bâtiment en RDC +2
•
• Dispositions constructives
• Sol d’assise
Formation graveleuse
• Niveau d’ancrage moyen
1.20 à 1.30m par rapport au TN
• Type de fondation
Semelles filantes ou isolées rigidifiées par longrines
• Contrainte du sol d’assise
3.00 bars
• Données sismiques:
Zone 2 ; spectre type S2 ; coefficient du site de 1,2 ; A/g=0.08
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
• 11 pylônes
0.00 à 0.20 / 0 .50 : terre végétale/tuf marron
0.20 / 0 .50. à 0.80/2.40 m : Encroutement calcaire.
Fondations en dessous de la couche tufacée
marron, au-delà de 1.60m/TN, et d’adopter un
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
• 7pylones
• 0.00 à 0.20 / 0 .50 : terre végétale/tuf marron
• 0.20 / 0 .50. à 0.80/2.40 m : bed rock calcaire
parfois tufacé.
fonder les pylônes en dessous de la couche tufacée
marron, dans le bed rock calcaire, au-delà de
1.60m/TN, et d’adopter un taux de travail limité à
un maximum de 2.50 bars, en y assurant un
encastrement minimum de 0.50m.
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
• 7 pylônes
0.00 à 0.10 / 0 .70 : tuf marron
0.10 / 0 .70 à 2.40/2.50 m : sable argilo graveleux /
grave sablo argileuse.
Fonder les pylônes dans la formation de limons
argileux à sableux vers 1.80m de profondeur, et
adopter un taux de travail limité à un maximum de
1.6 bars.
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
• 8 Pylônes
• 0.00 à 0.10 / 0 .40 : tuf marron
• 0.10 / 0 .40 à 0.60/2.00-2.40 m : grés plus ou
moins cimentés ;
• 2.00m à 2.40: limons graveleux
fonder les pylônes dans la couche de gré avec un
encastrement minimum de 0.5m soit un ancrage
de 1.70m/TN, et adopter un taux de travail limité
à un maximum de 2.5 bars dans la formation
d’assise.
• 4 Pylônes P 35, P38, P39, P40:
• IV-4.1 Reconnaissance :
• Les formations rencontrées au droit de ces pylônes sont
constituées d’un sol limoneux argilo graveleux surmonté d’une
couche plus ou moins épaisse de tufs marrons. La coupe
synthétique correspondante se présente comme suit :
• 0.00 à 0.10 / 0 .80 : tuf marron/ terre végétale
• 0.10 / 0 .80 à 2.40 m : limon argileux pouvant être légèrement
graveleux et tufacé en surface. / sable limoneux peu argileux sur
limon sableux légèrement argileux (P40)
• fonder les pylônes P38 et P39 dans la formation de limons argileux
à sableux vers 1.80m de profondeur, et d’adopter un taux de travail
limité à un maximum de 1.6 bars.
Cas 3 : CONSTRUCTION D’UNE LIGNE ELECTRIQUE
• 7 Pylônes
• 0.00 à 0.10 / 0 .40 : tuf marron
• 0.10 / 0 .40. à 0.70/2.00 m : limons graveleux
• 0.70/2.00 à 1.60/2.40m : limon sablo argileux
légèrement tufacé
• Fonder dans la formation limoneuse située sous
le tuf marron, avec un ancrage de 1.70m /TN.
• On adoptera à ce niveau un taux de travail limité
à un maximum de 1.7 bars dans la formation
d’assise.
• 5 Pylônes
• 0.00 à 0.10 / 0 .40 : tuf marron
• 0.10 / 0 .40 à 0.60/2.00-2.40 m : grés plus ou
moins cimentés ;
• 2.00m à 2.40: limons graveleux (P48)
• fonder les pylônes dans la couche de gré avec un
encastrement minimum de 0.5m soit un ancrage
de 1.70m/TN, et d’adopter un taux de travail
limité à un maximum de 2.5 bars dans la
formation d’assise.
• 6 Pylônes
• 0.00 à 0.10 / 0 .40 : tuf marron
• 0.10 / 0 .40. à 0.70/2.00 m : limons graveleux
• 0.70/2.00 à 1.60/2.40m : limon sablo argileux
légèrement
• fonder les pylônes N° 21, 30, 32, 42, 49 et 51 dans la
formation limoneuse située sous le tuf marron, avec
un ancrage de 1.70m /TN.
• On adoptera à ce niveau un taux de travail limité à un
maximum de 1.7 bars dans la formation d’assise.
Cas 4: Extension d’une usine à Berrechid
• Géologie régionale :
• La plaine de Berrechid correspond à un bassin subsident de la Meseta côtière, caractérisé par la présence
au dessus d’un socle primaire de sédiments puissants d’âge secondaire et tertiaire.
• Au niveau structural, la Meseta côtière est restée tectoniquement stable après les phases successives de
l’Orogenèse hercynienne. Elle fait cependant l’objet d’une subsidence lente qui lui fait subir un
enfoncement généralisé, en faisant une large cuvette où d’importants sédiments se sont accumulés.
• La lithologie de la région est marquée par une succession stratigraphique où dominent les terrains
suivants :
• Primaire : ce socle général n’est affleurant qu’aux abords de la plaine ;
• Secondaire : représenté par :
• le permo-trias dominé par des argiles et des grès épais de quelques centaines de mètres ;
• l’infra cénomanien, comportant des argiles sableuses, des sables, des calcaires dolomitiques
intercalés de marnes et d’argiles.
• Tertiaire - Quaternaire : caractérisé par des dépôts transgressifs comprenant des conglomérats à la base,
suivis de calcaires gréseux et dunaires (calcarénites) d’une épaisseur allant de 20 à 50m.
• Quaternaire récent ; recouvrant par des limons noirs (Tirs) et des éluvions (Tufs), les calcarénites
plioquaternaire.
Cas 4 : Extension d’une usine à Berrechid
• Géologie locale :
• La prospection locale a montré l’existence en surface d’une couche
de Tirs noir, d’épaisseur comprise entre 0.8 et 3.10m.
• La formulation argileuse tufacée soujacente a été traversée tout au
long des trois (03) sondages exécutés sur le site jusqu’à 4m de
profondeur.
• Il est à signaler, que cette couche d’argile tufacée repose sur le bed
rock de grès calcaire dunaire (calcarénite) épais de plusieurs
mètres.
• N.B : un quatrième sondage prévu n’a pu être foncé du fait de la
présence d’une dalle bétonnée au droit de son emplacement.
Cas 4: Extension d’une usine à Berrechid
• Sondage S1 :
0.00 à 0. 80 m : Remblai ;
0.80 à 3.10 m : Argile noirâtre (Tirs noirs) ;
3.10 à 4.00 m : Argile rosâtre tufacée et concrétionnée.
• Sondage S2 :
0.00 à 0. 40 m : Remblai ;
0.40 à 1.10 m : Argile noirâtre (Tirs noirs) ;
1.10 à 3.00 m : Argile rosâtre tufacée et concrétionnée ;
3.00 à 4.00 m : Argile tufacée rougeâtre.
• Sondage S3 :
0.00 à 0. 60 m : Argile noirâtre (Tirs noirs).
0.60 à 2.30 m : Argile rosâtre tufacée et concrétionnée.
2.30 à 4.00 m : Argile tufacée rougeâtre
• Compte tenu des délais de prospection limités, et des moyens disponibles sur place au moment
des reconnaissances, la puissance de la formation tufacée n’a pu être précisée.
• La nappe d’eau n’a pas été rencontrée à la profondeur atteinte par les terrassements, elle
n’affectera pas les fondations du projet.
Cas4:Extension d’une usine à Berrechid
• Modalités de fondation
• Recommandations
Tenir compte des exigences du RPS 2000 dans l’étude technique du projet ;
Rigidifier la structure au niveau des fondations par un système de double
chainage;
Séparer les bâtiments au moyen de joints de tassement descendus au niveau
des fondations tous les 15 m de portée ;
Couler les semelles ou massifs en pleine fouille, et remplir les surlargeurs des
fouilles par le même (?) matériau extrait, compacté à 95 % OPM ;
Prévoir un système d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales
permettant de les collecter et de les évacuer loin des fondations.
Cas 5 : Immeuble en SS RDC et étage à Benslimane
• Aperçu géologique :
• Système de fondation
• Sur la base de ce qui précède, nous proposons d’adopter des
semelles isolées dans la formation d’argile sableuse rougeâtre à
0.50 m en dessous de dallage au sous sol. Ces semelles seront
rigidifiées par un double chaînage reliant les fûts, afin de tenir
compte des changements éventuels, assez fréquents dans ce type
de formation (présence de lentilles d’argile).
• Taux de travail
limiter la surpression admissible à 1.8 bars.
• Terrassements
Les travaux de terrassement se feront par des moyens classiques
type pelles et pioches ou pelle mécanique dans les parties meubles
du terrain.
Cas 5 : Immeuble en SS RDC et étage à Benslimane
• Recommandations
Afin de minimiser les risques des tassements
différentiels ou autre désordres éventuels, il y a lieu de
suivre les recommandations suivantes :
• SONDAGES DE RECONNAISSANCE :
• Le laboratoire a exécuté trois sondages manuels répartis sur le site du projet pour reconnaître les sols de
fondation.
Sondage n°1 :
Sondage n°2 :
Sondage n°3 :
Aucune trace de la nappe phréatique n'a été rencontrée à la profondeur atteinte par les trois sondages de
reconnaissance.
Cas 6: mosquée à casablanca
Mode de fondation
D’après la configuration géologique du terrain mis en évidence et les résultats tirés de l’analyse au
laboratoire, nous proposons d’adopter comme niveau d’assise le sable tufacé à partir de 1.50
mètre par rapport au terrain naturel pour la mosquée et l’argile sableuse a partir de 2.00 mètres
par rapport au terrain naturel pour le minaret avec un rattrapage du niveau par un gros béton.
Système de fondation
La mosquée :
Nous proposons d’adopter un système de fondation moyennant des semelles isolées, avec un ancrage
de 1.50 m par rapport au terrain naturel.
Le minaret :
Le système de fondation proposé peut être constitué d’un radier général avec un ancrage de 2.00 m
par rapport au terrain naturel.
Taux de travail
La mosquée :
Au dessus de la formation de tuf sableux de l’ordre de 2.2 bars.
Le minaret :
Au dessus de la formation argilo sableuse de l’ordre de 1.8 bars.
Cas -7: lotissement d’une station touristique
• Contexte géologique :
• Lithologie des formations :
• Le substratum général de la zone du site est constitué principalement de deux formations
sédimentaires subtabulaires superposées. Au dessus de ce substratum relatif se sont accumulées
des formations quaternaires, détritiques essentiellement alluvionnaires, qui masquent le socle, que
seule l’action érosive de l’oued permet de faire affleurer au niveau de la vallée. La coupe ainsi
révélée par les parements des falaises montre de haut en bas de la falaise:
1. Des calcaires et des conglomérats, d’âge pliocène qui est bien visible sur la surface des plateaux et
les falaises qui les bordent. Cette couverture est globalement plus rigide comparativement aux
marnes sous-jacentes. Les conglomérats en particulier, sont extrêmement résistants et
nécessiteront l’usage de l’explosif pour leur abattage.
Le pliocène est naturellement très perméable et constitue un aquifère potentiel. Les eaux
souterraines qu’il renferme paraissent limitées du fait des faibles apports en Infiltrations d’eau de
pluie, et de sa situation perchée.
2. Sous la couverture plioquaternaire apparaissent des marnes d’âge crétacé (65 à 140 ma), bien
visibles sur les falaises limitant le plateau en bordure de mer ou le long de l’oued. Les marnes
asséchées se présentent dans un état lapidifié et induré, mais immergées dans l’eau, elles se
délitent facilement, ce qui risque d’affecter leurs caractéristiques mécaniques malgré les quelques
rares armatures calcaires qui y sont présentes.
Les sondages carottés déjà réalisés ont montré que l’épaisseur de la marne rigide qui peut atteindre
15 m, reste assez variable.
Géomorphologie :
site localisé au niveau du littoral en contrebas d’un vaste plateau calé à quelques 30 à 45 mètres au-dessus du
niveau de la mer. Ledit plateau se termine par des falaises raides et escarpées, attaquées par l’action érosive
des vagues.
Vu l’épaisseur variable des formations constitutives du recouvrement plioquaternaire, celles ci vont concerner
par endroit les assises des constructions encastrées et projetées en bordure du littoral et au niveau des
parements des falaises limitant la vallée de l’oued Chbika.
De par sa nature résistante et non plastique, la couverture plioquaternaire paraît favorable pour la stabilité des
talus de fouilles prévues pour l’encastrement des constructions. Ladite couverture peut se retrouver
localement dans les assises de fondation si le niveau projeté des fouilles n’arrive pas jusqu’aux marnes sous-
jacentes.
Ces formations superficielles plioquaternaires qui se trouvent sous l’emprise des aires consacrées aux
équipements annexes et de loisirs correspondent à :
• * Reconnaissances in situ
•
• relevé lithologique du site par prospection en surface
et au moyen de 2 sondages carottés et 8 puits à la pelle
mécanique, totalisant 30 et 40 ml respectivement (*)
• des essais in situ au pressiomètre dans le sondage
carotté S1
• des essais de perméabilité dans les sondages carottés
au niveau des différentes formations rencontrées
• des essais de densité en place
•
• . Aperçu géologique
L'agglomération de Rabat - Salé est située géologiquement dans la zone limitrophe entre deux grandes unités structurales : La Méséta côtière et la
plaine de la Maâmora.
Les formations géologiques intéressant la zone étudiée sont influencées par ces unités structurales. Nous en distinguons principalement la
stratigraphie suivante :
. une couche de couverture villafranchienne constituée par des dépôts sablo-argileux rouges. Cette couverture forme le prolongement vers le
Sud des sols régnant dans la plaine de la Maâmora.
. un massif rocheux sous-jacent plioquaternaire. Il consiste en une variété de sable grésifié, de grès dunaire. Sa puissance est importante à
proximité du littoral et atteint quelques dizaines de mètres. Elle s'amenuise en avançant vers l'intérieur et finit en biseau à l'Est de la ville.
Notons que le toit de la roche est souvent affecté de poches de dissolution, dont les dimensions sont très variables d'un endroit à un
autre. La profondeur de ces poches peut atteindre plusieurs mètres.
. un substratum marneux dit "Marne Bleue". Cette formation est datée du Tortonien, Miocène supérieur (ère tertiaire) constitue le plancher
imperméable de la région
. le socle primaire en profondeur. Cette formation de l'unité Messétienne est rencontrée à faible profondeur au SO de la ville (notamment à
SKHIRAT) et elle est entaillée sur les flancs de l'Oued Akreuch. Son toit plonge progressivement sous la ville de Rabat-Salé et souligne le substratum
marneux décrit ci-dessus.
• Données hydrogéologiques
•
• Du point de vue hydrogéologique, le site du projet ne présente pas de nappe aquifère en profondeur, le substratum, constitué de marnes du
Tortonien, étant imperméable et très épais (probablement quelques centaines de mètres).
•
• Ainsi, l'imperméabilité des terrains présents au droit du site a favorisé la formation d'une daya qui se trouve périodiquement immergée en période
de pluies, particulièrement quand elles sont intenses.
•
Cas 8
Données géologiques Questions à élucider Moyens de
reconnaissance
•
• On remarque que, du fait de l'argilité des marnes, de sa compacité et de sa légère cimentation, la perméabilité de cette formation est très faible (k <
2,3.10-7 cm/s).
Répartition des zones sismiques :
• Le Maroc est divisé en trois zones de sismicités différentes. Leur répartition se présente comme suit :
•
• Zone 1 faiblement sismique, correspondant au territoire situé au Sud de la chaîne du haut atlas et à l’extrémité orientale du pays.
• Zone 2 de sismicité intermédiaire, occupant la partie centrale et couvrant le domaine atlasique et le Nord Oriental.
• Zone 3 moyennement sismique correspondant à la zone Rifaine et la partie Sud Ouest atlantique.
•
• Le site retenu est intégré dans la zone 2 de sismicité moyenne.
•
• Paramètres caractéristiques du site :
• Compte tenu du zoning sismique décrit ci-dessus et de la stratigraphie des sols en place (formation sableuse grésifiée de puissante épaisseur sous
une couverture de limon sableux), on retient les paramètres suivants caractéristiques du site étudié :
• Coefficient d’accélération A :
•
• Il est établi pour un séisme dont la probabilité de survenance est de 10 % en 50 ans. Sa valeur pour la zone 2 est de :
• A = 0,08 g soit 0,785 m/s2
•
• Classification du site :
•
• Selon les caractéristiques géotechniques du terrain étudié, et la classification du règlement RPS 2000, le site appartient à la classe suivante :
• Classe S2 (sol ferme sur plus de 15 m de profondeur.
•
• Coefficient d’amplification lié au site :
•
• Ce coefficient, pour la classification définie ci-dessus, est de : 1,2
• Facteur d’amplification dynamique D :
• On retiendra pour le site S2, les facteurs suivants, fonction de la période T :
• . Période de transition : Tc = 0,6 s
• . Pour T Tc : D = 2,5
• . Pour Tc T 1s : D = -1,8 T + 3,58
• . Pour T 1s : D = 1,78 / T2/3
•