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1ère année MISEM

présenté PAR:
OTMANE STARI
HAMZA ZINNEDDINE
ALI OU-SINOU
ZOUHEIR MOUSSAOUI
OTMAN HALIM

1
 Définition des embrayages
 Situation – Fonction
 Classification
 Principe de fonctionnement
 Conclusion

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L'embrayage est un dispositif d'accouplement entre
un arbre dit moteur et un autre dit récepteur. Du fait de sa
transmission par adhérence, il permet une mise en charge
progressive de l'accouplement ce qui évite les à-coups qui
pourraient provoquer la rupture d'éléments de transmission ou
l'arrêt du moteur dans le cas d'une transmission avec un moteur
thermique.

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L'embrayage est nécessaire sur les véhicules automobiles à moteurs
thermiques qui doivent continuer à tourner même si le véhicule est à
l'arrêt. Le désaccouplement facilite aussi le changement de rapport
de vitesses. L'embrayage trouve donc sa place sur la chaîne de
transmission, entre le moteur et la boîte de vitesses, où, de plus,
le couple à transmettre est le moins élevé. Il est souvent fixé sur le
volant moteur sur les voitures ou camions où le grand diamètre
disponible permet d'utiliser un système monodisque ou bidisque. Il est
plutôt en bout de vilebrequin sur les motos ou cyclos, en version
multi-disques à bain d'huile (boîte manuelle) ou centrifuge à tambour
(transmission automatique).

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« Embrayage » désigne également la phase de
fonctionnement où l'accouplement est établi1 ; il s'agit
de l'opération inverse du « débrayage » pendant
laquelle les arbres sont désolidarisés.
En fait « Embrayage » est une contraction
de « Dispositif d'embrayage »

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Dans une chaine de transmission de puissance, l’embrayage est un
mécanisme qui se situe entre un organe moteur et un organe
récepteur.
Il permet a un opérateur disposant d’une commande
extérieure, d’accoupler ou de séparer, progressivement ou
non, les arbres respectivement solidaires du moteur et du
récepteur.

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 la sécurité : l'entraînement du récepteur peut être annulé
instantanément sans avoir à intervenir sur la marche de
l'organe moteur ;
 l'économie : par annulation de l'énergie consommée
dans le mouvement des organes situés en aval de
l'embrayage, quand ces derniers n'ont plus lieu d'être en
mouvement ;

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 la diminution des efforts de contact : par exemple,
entre les roues dentées d'une boîte de vitesses (récepteur),
lorsqu'on effectue un changement de rapport ;
 la souplesse : de la transmission. Les dispositions
constructives adaptées pour la réalisation du disque
d'embrayage (pour les embrayages à disque(s) à contact
axial) contèrent à l'embrayage les caractéristiques d'un
amortisseur de couple. L'amortissement est destiné à éli-
miner, en partie, les à-coups dus aux oscillations du couple
moteur et aux inversions du sens de marche.

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Soit un embrayage destiné à accoupler un arbre moteur à un
arbre récepteur, sous l’action d’une commande extérieur.

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Nous pouvons établir une classification selon:
- La nature du << système d’entrainement >> 3 mis en œuvre
entre 1 et 2.
- La nature de commande extérieure 4.
Nous allons présenter la classification selon la nature du
système d’entrainement :

1 -Contact direct entre deux solides indéformables


sans possibilité de glissement :
- Embrayage à crabots

1-1 Exemple d’application:


Machine à outils

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1-2 Nature de commande : Mécanique
Électromagnétique
Hydraulique
Pneumatique

2 -Contact direct entre deux garnitures de friction


avec possibilité de glissement :

2-1 -Embrayage à contact axial


-Monodisque ( figure 1 )
-Multidisque ( figure 2 )

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Figure 1 Figure 2
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On distingue trois phases de fonctionnement pour un dispositif d'embrayage :

• En position embrayée : l'embrayage transmet intégralement la puissance fournie (la


voiture roule, le moteur est lié à la boîte de vitesses). C'est le plus souvent la position
stable du dispositif (absence d'action de commande).
• En position débrayée : La transmission est interrompue. Roue libre, ou voiture arrêtée, le
moteur peut continuer à tourner sans entraîner les roues. La situation est équivalente au
point mort.
• phase transitoire de glissement : en particulier pendant l'embrayage, la transmission de
puissance est progressivement rétablie. Ce moment est appelé point de patinage. Pendant
cette phase, l'arbre d'entrée et de sortie ne tournent pas à la même vitesse ; il y a alors
glissement entre les disques, donc dissipation d'énergie, sous forme de chaleur. Cette
phase est à limiter dans le temps, même si elle est inévitable et permet de solidariser
graduellement le moteur et la boîte de vitesses. L'usure des disques a lieu pendant cette
phase, souvent utilisée lors des démarrages en côte.

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- Embrayage conique :
Disque de
friction Ressorts

Sens de
rotation (les
Principe : Ce type
deux sont
d’embrayage permet la possibles)
transmission d’un
couple équivalent à un
embrayage à disque
pour un
encombrement
beaucoup moins Arbre Contrôle de
important. moteur l’embrayage

Cônes

2-2 Exemple d’application : Automobiles


Motocyclettes
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2-3 Nature de commande : Mécanique
Électromagnétique
Hydraulique
Pneumatique

2-4 Embrayage à contact radial: centrifuge

1/ Principe : La commande de cet


embrayage est automatique. C’est la
vitesse de rotation de l’arbre qui
détermine le couple transmissible.
L’effort normal des garnitures sur le
tambour est créé par l’accélération
centripète.

2/ Nature de commande: Pneumatique


Force centrifuge
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3- Contact indirect entre deux solides
indéformables :

3-1 Embrayage à grenaille métallique :


Principe : Ce type d’embrayage ne
dispose pas de commande extérieure.
L’intensité de la vitesse angulaire est le
seul paramètre déterminant dans
l’accouplement de parties motrice et
réceptrice.
Contrairement à l’embrayage à segment à
contact radial centrifuge, cet embrayage
est réversible: l’arbre moteur peut aussi
être l’arbre

3-2 Nature de commande : Force centrifuge

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Principe : L'arbre moteur est solidaire
d'un carter contenant un électro-
aimant l' alimenté en courant continu
par des bagues collectrices et des
balais. Cette alimentation, commandée
de l'extérieur, donne naissance à un
champ magnétique destiné à durcir
une poudre ferromagnétique disposée
dans l'entrefer séparant l'électro-
aimant d'un rotor solidaire de l'arbre
récepteur. Il en résulte une liaison
souple ou rigide entre les arbres et
selon l'intensité du champ magnétique
créé.

Nature de commande : Force


centrifuge a attraction
magnétique
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1. Embrayages à crabots :

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 On appelle crabot l'élément 3, en liaison glissière , avec l'arbre 2,
et dont la forme particulière permet une liaison de type
encastrement avec l'arbre 1. Les usinages repérés A et B sur la
figure 3.3 sont complémentaires et assurent, sans glissement
possible, l'existence d'actions de contact dans plan (0, y , z) .
Soit Cm le couple moteur à transmettre, et n le nombre
d'obstacles répartis sur le cercle de rayon r = OM, . Si Mi , (I —>
3) est la résultante des forces de contact pour chacun des
obstacles, alors le torseur des actions mécaniques exercées par 1
sur 3 s'écrit en tout point Q de l'axe ∆1 :

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 On appelle disque l'élément de friction 5, en liaison glissière par
rapport à l'arbre 2. L'élément 3, en liaison glissière par rapport à
l'arbre 1, exerce, au moment de l'embrayage, un effort normal
(nommé effort presseur), dont la direction est celle de l'axe (A,7).
Cet effort, d'origine Mécanique (ressorts ou diaphragme),
magnétique (électro-aimant), ou hydraulique rend solidaire
l'ensemble E = {1, 3, 5, 6}, après une courte période de glissement.
En effet, le coefficient de frottement f = f (5 -, 1) = f (5 -> 3 ) est tel
que le glissement relatif (5/1) et (5/3) ne peut exciter pendant la
transmission du couple l’effort presseur est maximal. Remarquons que
les ressorts comprimés 6 sont en équilibre, à l’intérieur de l’ensemble
E. D’après la figure précédente . On peut écrire :

Soit Cm le couple moteur à transmettre, et Q le centre de la liaison


glissière (5-2).Le torseur d’action mécanique exercé par 5 sur 2 s’écrit :

Couple
transmissible :

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Contrairement aux embrayages à disque à contact axial
les efforts axiaux (suivant l’axe (O,X)) dans les paliers
P1 et P2 ne sont pas nuls. Leur intensité est celle de
l’effort presseur N du ressort 6 . Ce phénomène peut
être limité en choisissant convenablement l’angle du
sommet du cône.
Soit Q un point quelconque de l’arbre 2, sur l’axe ( Q, x
). Le torseur d’action mécanique exercé par E sur 2
s’écrit , en Q :

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 Remarquons que le palier P1 supporte, en sens inverse,
un effort axial d'égale intensité : Q (2 —> E).

Couple transmissible C :

Le couple transmissible C est fonction :


du coefficient de frottement f (1 -> 3) =f , des
dimensions de la friction 3 : r2 (rayon extérieur), r1
(rayon intérieur), a (1/2 angle du sommet),
de l'intensité de l'effort presseur N.

Nous développerons les calculs conduisant à l’expression :

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