Sie sind auf Seite 1von 17

CHAPITRE I: FONDEMENTS

THEORIQUES DES MODELES


QUASI-COMPTABLES (MQC)
CENTRES SUR LE TABLEAU
ENTRÉE-SORTIE

DJEDJERO AKPA PAULIN


PLAN DE PRESENTATION

1.2- Modèles Input-output de Leontief

1.2.1- Notions de coefficients techniques

1.2.2- Modèles de Leontief en économie fermée

1.2.3- Modèles de Leontief en économie ouverte

APPLICATIONS
1.2- MODELE INPUT-OUTPUT DE LEONTIEF

1.2.1-NOTIONS DE COEFFICIENTS TECHNIQUES


Modèle input-output fondé sur l’analyse des relations
inter-industrielles développée par LEONTIEF à partir
du tableau des entrées-sorties
Modèle appliqué par LEONTIEF pour analyser les
formes de changements structurels de l’économie
américaine
Pour décrire le modèle de Leontief, il faut partir de la
matrice des entrées intermédiaires du TES
Combinaison des facteurs de production résultant du
mode de technique utilisée
1.2.1-NOTIONS DE COEFFICIENTS TECHNIQUES

TES en tant qu’instrument de description du


système productif
Analyse de l’interdépendance entre les branches,
réalisée à partir de coefficients techniques d’entrée
(coefficients technico-économique) qui rapporte la
consommation intermédiaire CI du produit i à la
production Y de la branche j :

L’ensemble des coefficients constitue la matrice


structurelle de l’économie
Des ratios aident au diagnostic structurel de l’économie:
Taux de dépendance d’une branche j en produits j:
Taux de dépendance d’une branche j en produit i
donné:
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

TES en tant qu’instrument de prévision


macroéconomique
Modèle input-output centré sur le TES surtout utilisé
pour les prévisions et les simulations économiques

En supposant la stabilité de la structure productive


(stabilité des coefficients techniques au cours du
temps), on peut prévoir quelle sera la répercussion en
chaine d’une augmentation de la production d’une
branche sur celle des autres branches, ou celle d’un
accroissement de la consommation finale d’un produit
sur l’ensemble du système productif
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

Soit une économie d’une nation divisée en n secteurs


qui produisent des biens et services
Soit q un vecteur de production dont les composantes
sont l’output annuel de chaque bien et service
Soit un vecteur d de demande finale qui énumère les
quantités des biens et services demandés aux divers
secteurs par une partie de l’économie
Leontief se demande s’il existe un niveau de
production q tels que les montants produits ou (fournis)
répondent exactement à la demande totale de cette
production
{quantité produite q}={demande intermédiaire}+{demande
finale}
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée
Hypothèse de base du modèle input output:
Pour chaque secteur, il existe un vecteur technique
unité, qui comporte les entrées nécessaires à produire
une unité du secteur
Exemple: Supposons une économie qui se compose de
trois secteurs (agriculture, fabrication, service) et c1,
c2, c3 les vecteurs techniques associés

Entrées consommées par unité de sortie


Achetée par
Agriculture Fabrication Service
Agriculture 0.4 0.5 0.2
Fabrication 0.3 0.2 0.1
Service 0.1 0.1 0.3
c1 c2 c3
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée
Modèle dans le cas d’une économie fermée
Pour produire 100 unités, le secteur de la fabrication
va commander (demander) et consommer 20 unités
en provenance d’autres secteurs des fabrications, 50
unités en provenance de l’agriculture et 10 unités en
provenance des services
En généralisant si q1, q2 et q3 sont les productions
prévues respectivement par les secteurs agriculture,
fabrication et service :
{demande intermédiaire}=q1c1+q2c2+q3c3
{demande intermédiaire}= C Q
Où C est la matrice des coefficients techniques
Q est la matrice des outputs
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

Le modèle de Leontief (input-output) ou équation de


production s’écrit sous forme matricielle : Q = C Q + D
Ou encore (I - C) Q = D
Q : Quantité produite
C Q: Demande intermédiaire
D : Demande finale
I : Matrice identité

Théorème: Soit C la matrice des coefficients


techniques d’une économie et soit D la demande finale.
si les composantes de C et D sont positives ou nulles et
si chaque somme colonne de C est inferieure à 1,
(I-C)-1 existe et les composantes du vecteur de
Q = (I-C)-1 D sont positives ou nulles. Ce vecteur est
l’unique solution de l’équation Q = C Q + D
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

La relation Q = (I-C)-1 D est appelée relation


fondamentale de Leontief et représente l’équation
des biens et services non facteurs
En matière de prévision à court et moyen terme,
connaissant la demande finale, la relation fondamentale
permet de déterminer les productions par branche

Supposons maintenant qu’en plus des n biens


caractérisés par l’indice i, l’économie dispose de m
facteurs primaires caractérisés par l’indice k
Le modèle de Leontief va servir aussi à mesurer
l’impact des variations des prix dues à une modification
des prix des facteurs de production ou des taux de
fiscalité
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

Soient Qij la consommation intermédiaire de la


branche j en bien i, Pi le prix du produit i et wk la
rémunération du facteur k
L’équilibre du compte d’exploitation en valeur permet
d’écrire une relation liant les prix des produits: pi et les
prix des facteurs: wk
La demande finale du facteur k est:
avec représentant la composante k de la valeur
ajoutée de la branche j et le demande totale de
facteurs

On a
1.2.2-Modèle dans le cas d’une économie fermée

En valeur, on a

avec et

Sous forme matricielle, L’équation devient:

P’ = P’C + W’F ou encore P = C’P+F’W ou (I-C’)P=F’W


Donc P = (I-C’)-1F’W

Cette équation est fondamentale. Elle indique que le


niveau des prix ne dépend pas du niveau de la
production, mais des facteurs primaires
1.2.3-Modèle de Leontief dans le cas d’une
économie ouverte

Dans ce modèle, on fait intervenir le commerce


extérieur et on suppose que les biens importés et les
biens intérieurs sont parfaitement substituables
L’équilibre ressource emploi donne: Q+M = CQ+D+X

Q=(I-C)-1 (D+X-M)
Le risque avec cette spécification est d’obtenir une
demande intérieure nette (D+X-M) négative, ce qui
conduirait à une production négative
On fait donc l’hypothèse supplémentaire que les
importations représentent une part constante de la
production intérieure
1.2.3-Modèle de leontief dans le cas d’une
économie ouverte

Si l’on désigne par N la matrice diagonale des


coefficients d’importation et R l’offre totale de biens
On a: R=Q+M = Q+NQ = (I+N)Q

Soit Q=(I+N)-1 R
R=CQ+D+X=C(I+N)-1 R+D+X
R-C(I+N)-1 R=D+X ou encore
(I- C(I+N)-1 ) R= D+X

D’où R=(I-C*)-1(D+X) avec C*=C(I+N)-1


APPLICATION 2
A partir de l’exemple précédent, déterminer
les niveaux de production requis pour répondre
à la demande finale d:
avec d’=(45 125 90)
APPLICATION 3: Projection des coefficients
techniques par la méthode RAS
La méthode RAS, encore appelée méthode
d’ajustement bi-proportionnel, est utilisée pour la
projection et la mise à jour des coefficients
techniques des tableaux entrée-sortie

Proposée par Richard Stone en 1961, elle consiste


par itération à appliquer successivement une série
de multiplicateurs de ligne et de colonne
respectivement aux lignes et aux colonnes de la
matrice des entrées intermédiaires transformée en
coefficients techniques, jusqu’à obtention d’une
invariabilité de la somme des lignes et des colonnes
APPLICATION 3: Projection des coefficients
techniques par la méthode RAS
Cette approche suppose l’existence d’un tableau
entrée sortie estimé de l’année passée et de la
somme des lignes et des colonnes du tableau des
entrées intermédiaires de l’année à venir

Ainsi, connaissant les coefficients techniques de


l’année de base et les productions totales de
l’année de projection, cette méthode permet de
générer les coefficients techniques et la matrice des
entrées intermédiaires de l’année de projection

Das könnte Ihnen auch gefallen