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« Principes et référentiels du

contrôle interne»

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PLAN

 Introduction;
 Définitions du contrôle interne;
 Objectifs généraux du contrôle interne;
 Mise en place d’un système de contrôle interne;
 Importance du contrôle interne;
 Les principes du contrôle interne;
 Les acteurs du controle interne;
 Les référentiels du contrôle interne;
 Le champ du contrôle interne;
Conclusion.
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Introduction

 Les évènements survenus sur la scène financière souvent


qualifiés de scandales financiers ont entraîné un courant de
normalisation des principes de contrôle interne dont l’ultime
objectif est d’optimiser le fonctionnement des ses mécanismes
pour garantir la stabilité des marchés financiers et la sécurité des
investisseurs en remédiant aux disfonctionnements relevés.

 Ainsi, le contrôle interne est vu


aujourd'hui par les entreprises en tant
qu’investissement en rationalisation
et en renforcement de l'efficacité qui
lui permettra de faire face aux risques
à terme d’optimiser au mieux sa
rentabilité.
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Définitions du contrôle interne

 Les définitions du Contrôle interne ont été nombreuses et ont


eu le plus souvent comme auteurs des organisations
professionnelles de comptables.

 Selon l'Ordre des Experts


Comptables Français en 1977;

 Selon le Consultative Committee


of Accountancy de Grande
Bretagne en 1978;

 Selon la Compagnie Nationale


des Commissaires aux Comptes
Français en 1987.
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Objectifs généraux du contrôle interne

 Le contrôle interne ne se limite pas à un ensemble de


procédures ni aux seuls processus comptables et financiers.

 Il ne recouvre pas non plus toutes les initiatives prises par les
organes dirigeants ou le management comme par exemple la
définition de la stratégie de la société, la détermination des
objectifs, les décisions de gestion, le traitement des risques ou
le suivi des performances.

 On peut généraliser les objectifs du contrôle interne selon


plusieurs points.

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Objectifs généraux du contrôle interne (suite)

Conformité aux lois et règlements

Application des instructions et des


orientations fixées par la Direction
Générale ou le Directoire

Bon fonctionnement des processus


internes de la société notamment ceux
concourant à la sauvegarde des actifs

Fiabilité des informations financières

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Mise en place d’un système du contrôle interne

 Le système de contrôle interne (SCI) est un outil de gestion


important pour une entreprise;

 Nombreuses sont les sociétés à disposer depuis longtemps


déjà d’un SCI, toutefois, les exigences des différents groupes
d’intérêt en matière de contrôle interne et de révision ont
fortement augmenté ces dernières années d’un office;

 Différents risques peuvent


entraver l’atteinte des objectifs

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Mise en place d’un système du contrôle interne (suite)

Environnement de contrôle

Evaluation et gestion des risques

Intégration des activités de contrôle


dans les processus

Gestion de l’information et
communication

Surveillance et pilotage du SCI

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Importance du contrôle interne

 Le contrôle interne s'est trouvé placé au centre des


préoccupations des managers de tous bords de toute
appartenance. Ce gain d'intérêt trouve sa source dans deux
phénomènes particuliers à savoir:

La complexité croissante des


entreprises

Le domaine normatif n'a cessé de


s'étendre

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Importance du contrôle interne (suite)
La complexité croissante des entreprises

 La dispersion des centres d'activité, ont fais croître et


développer la délégation de pouvoirs, seul moyen permettant
au responsable de diriger à distance et tous azimuts en
réunissant les compétences parmi ses délégataires;

 Dans le même temps, il est apparu que cette pratique n'était


pas sans danger.
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Importance du contrôle interne (suite)
Le domaine normatif n’a cessé de s'étendre

 Les lois, règlements, contraintes professionnelles, budgétaires


et sociales, enserrent de plus en plus le gestionnaire dans un
réseau de règles à respecter;

 Ainsi, l’implantation d’un système de contrôle interne


inadéquat peut exposer l’entreprise à des conséquences
fâcheuses telles que :

 Des pertes de biens;


 Les erreurs et l’insouciance;
 Des registres comptables peu fiables;
 L’inefficacité et l’inefficiente des opérations.
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Les principes du contrôle interne

Il s'agit de principes qui ont été jugés importants à citer pour


l'entreprise, en vue de l'efficacité des procédures qui y sont
mises en place.

Le principe
d'organisation Le principe de Le principe
et séparation globalité d'indépendance
des fonctions

Le principe de
Le principe Le principe d'auto
circulation de
d'harmonie - contrôle
l'information

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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe d’organisation et de séparation des fonctions

 Il stipule que le manuel de procédures décrit les opérations


afin de permettre à chacun de savoir ce qu'il doit faire, et à quel
moment ce dernier doit le faire.

Ce principe soutient que l'organisation doit être :

 Rationnelle;
 En harmonie vis-à-vis des objectifs de l'entreprise;
Vérifiable;
 Respecte la séparation des fonctions.

A cet effet, dans le cadre de l'évaluation du contrôle interne,


l'on doit vérifier s'il existe plusieurs éléments.
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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe de globalité

 Ce principe stipule que le système pour être efficace ne doit


pas exclure de personnes, ni tenir de secteur en dehors du
système. Il doit s'étendre à tous les membres de l'entreprise.

 Toutes les fonctions de l'entreprise, qu'elles que soient les


personnes qui les remplissent, sont soumises aux règles de
contrôle interne.

 Il s'agit de vérifier si toutes les personnes se conforment aux


procédures et si ces mêmes procédures sont respectées en tout
lieu et en tout temps
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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe d’indépendance

 Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne


(sauvegarde du patrimoine et amélioration des performances)
sont à atteindre indépendamment des méthodes, procédés et
moyens de l'entreprise.

 Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes


automatisés de gestion n'élimine pas certains contrôles. Par
exemple :

La suppression d'une écriture passée;

Le défaut d'impression possible ou de reconstitution


d'information traitée en informatique.
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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe de circulation de l’information

 Ce principe stipule que l'information qui chemine dans les


circuits du contrôle interne doit être :

Pertinente Objective

Communicable Vérifiable

 Il s’agit pour le contrôle interne de vérifier si l’information


répond à certains critères et si la qualité du personnel ne fragilise
pas le circuit de l’information.
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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe d’harmonie

 Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir


compte des caractéristiques de l'entreprise et de
l'environnement.

 Dans le contrôle interne, il s'agit de vérifier s'il y a harmonie


entre la taille de l'entreprise, le volume et le coût de conception
puis d'application des procédures.

 En ce qui concerne les petites entreprises, la maîtrise que le


chef a de son entreprise devrait lui permettre d'annuler les
risques liés au cumul de fonctions du à l'insuffisance du
personnel.
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Les principes du contrôle interne (suite)
Le principe d’auto-contrôle

 Le principe d'auto - contrôle ou d'intégration stipule que les


procédures mises en place doivent permettre le
fonctionnement d'un système d'auto - contrôle.

 La distinction des fonctions de l'entreprise (décision,


conservation du patrimoine, comptabilité, contrôle) est
fondamentale sur le plan du contrôle interne, car une
séparation des tâches permet de réaliser un auto - contrôle
efficace.
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Les acteurs du contrôle interne

 Tous les membres du personnel ont une responsabilité, plus


ou moins grande, en matière de Contrôle Interne. Il est l'affaire
de tous, des organes de gouvernance à l'ensemble des
collaborateurs de la société.

La
Le Conseil Le
Direction
d'Administr Auditeurs personnel
Générale /
ation ou de internes de
Surveillance le
l’entreprise
Directoire

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Les référentiels du contrôle interne
COSO

Schéma du Framework du référentiel COSO

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Les référentiels du contrôle interne (suite)
COSO et Turnbull Guidance

 Il est toutefois admis que l’on peut utiliser tout autre cadre s’il a
été établi par un corps d’experts, a été débattu publiquement et
s’il intègre des éléments qui englobent tous les thèmes du COSO.

 Le Turnbull Guidance ou Turnbull, semblent répondre aux


exigences du PCAOB et de la SEC. Bon nombre d'entreprises
anglaises et canadiennes, soumises au SOX, ont choisi malgré tout
le COSO comme cadre de référence.

 Le COCO a été rédigé par l’Institut canadien des Comptables


agréés et le Turnbull par l’Institut des Experts Comptables
d’Angleterre et du Pays de Galle.
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Les référentiels du contrôle interne (suite)
CDR AMF

Schématisation de la complémentarité entre les lois


ayant instauré le Contrôle interne et les cadres de
référence qui l’ont institutionnalisé

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Les référentiels du contrôle interne (suite)
Comparaison entre les différents référentiels

Les entreprises concernées:


• Aux organismes des secteurs public et privé à but lucratif,
organismes sans but lucratif, administrations centrales ou
COCO locales

• Toutes les sociétés y compris celles de taille modeste


COSO

• Sociétés cotées à Londres, organisations du secteur


Turnb public et associations sans but lucratif britanniques.
ull

• Entreprises du secteur public, privé ou du monde


CDR associatif..
AMF
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Les référentiels du contrôle interne (suite)
Objectifs

 Les quatre référentiels identifient les trois mêmes catégories


d’objectif : l’efficacité et l’efficience des opérations, la fiabilité des
informations financières, la conformité aux lois et aux règlements
en vigueur.

 Le COCO et le Turnbull ont


complété ces trois objectifs, en
élargissant les notions de fiabilité
de l’information et de conformité
aux lois et règlements en vigueur.
fonctionnement des processus
internes de la société.

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Le champ du contrôle interne

 Ce que le contrôle interne ne recouvre pas est précisé par les


CDR AMF, COSO et COCO. Ce dernier donne au contrôle
interne un champ plus étendu que ne le prévoit le COSO. Pour
ce dernier, ne font pas partie du contrôle interne :

 L’élaboration des objectifs de l’organisation, de sa mission


et du chiffrage des performances ;

Les plans stratégiques ;

La détermination des objectifs de chaque activité ;

La gestion des risques ;

Les actions correctives.


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Le champ du contrôle interne
Les limites du contôle interne

 Les quatre référentiels s’accordent à dire qu’il existe des limites


inhérentes à tout système de CI et qu’il ne peut fournir qu’une
assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs.

 Il est probable que le renforcement des dispositifs de contrôle


interne devrait permettre d'éviter toute mauvaise manipulation
ou fraude. Mais souvent cela s'accompagne d'un
alourdissement des procédures. Au lieu d'améliorer l'efficacité
de l'entreprise on ne réussit qu'à augmenter la lourdeur de sa
bureaucratie.
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Le champ du contrôle interne
L’efficacité du contrôle interne

 Selon le COSO, le système de contrôle peut-être jugé efficace


lorsque le CA estime qu’il dispose d’une assurance raisonnable
lui permettant de considérer :

De définir quelle mesure les objectifs opérationnels de


l’entité seront atteints ;
Que les états financiers sont établis sur une base fiable ;
Que l’entreprise respecte les lois et les règlements en
vigueur.

 Pour le COCO contrôle est efficace lorsqu’il procure une


assurance raisonnable que l’organisation réalisera ses objectifs,
autrement dit lorsque les risques résiduels sont jugés
acceptables.
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Le champ du contrôle interne
Le périmètre du contrôle interne

 Selon le CDR AMF, il appartient à chaque société de mettre en


place un dispositif de contrôle interne adapté à sa situation.

 Dans le cadre d’un groupe, la société mère veille à l’existence


de dispositifs de contrôle interne au sein de ses filiales. Ces
dispositifs devraient être adaptés à leurs caractéristiques
propres et aux relations entre la société mère et les filiales.

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Le champ du contrôle interne
Les composantes du contrôle interne

Selon le COSO, le contrôle interne est composé de cinq


éléments interdépendants

L’environnement L’évaluation des Les activités de


de contrôle risques contrôle

L’information et
la Le pilotage
communication

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Conclusion
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Conclusion

 Ces dernières années, un environnement économique


instable, ponctué de quelques scandales et de faillites
retentissants a plus que jamais mis l’accent sur la gouvernance
de l’entreprise;

 Outre la publication de codes de bonne gouvernance et de


référentiels de contrôle interne dans différents pays, la loi
Sarbanes-Oxley de juillet 2002, de portée internationale
renforcent les obligations en matière d’information sur le
contrôle interne;

 Ainsi, elles poussent inéluctablement sur le devant de la scène


le contrôle interne, en tant qu’organe de gouvernance de
l’entreprise.
Références

 Le pilotage du système de contrôle interne : démarche,


outils et rôle de l’expert-comptable Makram YAICH.

 Résultats des travaux du groupe de place établie sous


l’égide de l’AMF : le dispositif de contrôle interne : Cadre de
référence

Carlos Fernandez and Ruben Arrondo “Alternative Internal


control as substitutes of the board of directors” Blackwell
publishing Ltd , November 2005

Sawyer, L.B., La pratique du controle interne, ed. I.F.G. /


IJAC.!. / Publi-Union, 1976
Références

 Système de contrôle interne: un outil de gestion en pleine


mutation – PwC

 www.ifaci.com/

http://www.memoireonline.com

https://www.pwc.ch

Mise en place d’un système de contrôle interne (SCI) –


Contrôle Fédéral des Finances Suisse

Audit interne – Enjeux et pratiques à l’international - Eyrolles

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