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Comment faire communiquer

des équipements
informatiques pour qu’ils
échangent des informations

Les réseaux
Thierry Schanen
Sommaire
1. Problématiques de la communication
de la l’information
2. Un besoin de communiquer en
réseau
3. Modèles de couches
4. Adressage des stations
5. Circulation des données
6. Protocoles
Thierry Schanen

7. Structure et topologie des réseaux


8. Aspect matériel
1- Problématiques de la
communication de
l’information
De nouveaux besoins…
Thierry Schanen
Communiquer l’information
Convergence de plusieurs problématiques :
1. Les systèmes comportent de plus en
plus de capteurs.
2. Les données sont de plus en plus riches
(moins d’infos Tout ou Rien et plus
d’informations analogiques ou
numériques).
 Un flux de données de plus en plus
Thierry Schanen

volumineux entre le système physique


et son organe de commande.
Communiquer l’information
Convergence de plusieurs problématiques :

3. Décentralisation, éloignement de la
commande.
 Risque de perte de qualité dans la
transmission de l’information.
 Complexité et coût du câblage : « une
information = un fil » n’est plus possible.
Thierry Schanen
Communiquer l’information
Convergence de plusieurs problématiques :

4. Traitement des informations de plus en


plus complexe.

 Traitement numérique de l’information


prédominant.
Thierry Schanen
Communiquer l’information
Convergence de plusieurs problématiques :

5. Mutualisation des ressources, échange


de données, supervision à distance.

 Nécessité d’un dialogue entre les


appareils.
Thierry Schanen
Communiquer l’information
Convergence de plusieurs problématiques :

6. Offre de plus en plus vaste quant aux


appareils, marques, types …

 Transparence pour l’utilisateur.


 Compatibilité.
 Standardisation des connexions.
Thierry Schanen
Communiquer l’information
Exemple dans l’automobile :
Les nouvelles normes (antipollution, sécurité…) et
les demandes de confort croissantes entraînent une
augmentation des fonctions électroniques et donc
des capteurs et des traitements (climatisation, ABS,
aide à la navigation …)
Sur un véhicule haut de gamme, le câblage de
l’ensemble des éléments représente un faisceau
d’environ :

• 2 km, Problèmes de coût,


• 40 kg, encombrement, fiabilité,
Thierry Schanen

• 1800 connections. diagnostique.


Communiquer l’information
Exemple dans l’automobile :
FAISCEAU PORT E SAC
SATELLITE CAPTEUR LATERAL
ALLUMEUR LATERAL PRECRA SH ENROULEUR ARD ARD
CAPOT ACTIF AVD LATETAL D REVERSIBLE PASS
D SATELLITE
LATERAL PRETENSIONN
ARD EUR ARD
CAPTEUR
CHOC PIETON 1,2, SAC
D 3 CAP LATERAL PRETENSIONN
NAPPES PASSAGER EUR
SATELLITE OT D’ASSISSE ET PASSAGER
FRONTAL D ACTI SAC DORSALE F
1 F GENOUX A
PASSAGER
PASSAGER CO I
F V CAPTEUR S Bouclage
SAC GONF.
A PASSAGER CLEF GLISSIERE
C pass
CAPTEUR PASSAGER vers BSI
I INHIB
DE MASSE
PASSAGE
CAPTEUR S PASSAGER S
PRECRA SH R 4
FRONTAL C I
,
E E
POINT DE POINT DE 5 4 4
A MASSE MASSE G 8
2 U N°40 N°54 BOITIER ,
ARCEAU D
E
FAISCEAU PLANCHE DE RBG 5 FAISCEAU HABIT ACLE
P Planc habita
BORD 8 9 G
P 7ARCEAU 5 7 9
FIBRE
R he cle 1
OPTIQUE de A
PIETON I CAPTEUR S
N POINT DE bordGLISSIERE
MASSE SAC CONDUCTE S
C COM
N°31 2000 GENOUX UR F
I CONDUCTECAPTEUR
P UR DE MASSE A
A 3 CONDUCTE I
UR
L S
NAPPES CO
Thierry Schanen

SATELLITE C
SAC GONF. D’ASSISSE ET
FRONTAL G CONDUCTE
V
DORSALE PRETENSIONN
CAPTEUR
UR B SAC LATERAL
POINT DE
S EUR
CONDUCTEUR CONDUCTEUR
CHOC PIETON SIALLUMEUR MASSE I PRETENSIONN
G N°xy E
N°xy EUR ARG
CAPOT ACTIF ENROULEUR
G REVERSIBLE
G
SATELLITE CAPTEUR COND E
LATERAL PRECRA SH
AVG LATETAL G SAC

Doc PSA C
O
FAISCEAU PORT E
ARG
LATERAL
ARG
N
D
Conséquences
1. Nécessité d’une mise en réseau des
ressources : du capteur et du préactionneur à
l’ordinateur (du bus de terrain à Internet).
2. La communication par liaison de type série
(USB, firewire, Ethernet, CAN…) s’impose au
détriment des liaisons parallèles
(CENTRONIC, cartes E/S API…).
3. Suite de protocoles communs à tous les
appareils rendant la communication
« transparente » pour l’utilisateur et les
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appareils interchangeables.
4. Fédéralisation des réseaux locaux.
Exemple dans l’automobile
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Doc Mercedes
Le réseau…

Un réseau est un groupe


d’ordinateurs, de périphériques et
d’autres appareils reliés entre-eux
pour échanger et partager :

• des informations,
• des ressources,
• des périphériques.
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2- Un besoin de communiquer
…en réseau

Des solutions : OSI, TCP-IP…


Thierry Schanen
Pour une bonne communication

1. Présentation
2. Analogie
Thierry Schanen
Pour une bonne communication
Pour qu’une communication d’informations fonctionne il
faut établir quelques règles simples.
Dans une conversation, par exemple, il convient de ne
pas parler en même temps, de parler la même langue, de
parler du même sujet…
Ok ok !
Connaissance Sujet Connaissance
Bla bla bla
Compréhension Compréhension
Langue
(vocabulaire
Règles et grammaire) Règles

Parole
(prononciation
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Support et articulation) Support

Médium (voix)
Pour une bonne communication
Les principes ainsi définis constituent un ensemble
• de couches (connaissance, règles, support),
• et de protocoles (sujet, langue, parole).

Connaissance Sujet Connaissance


Compréhension Compréhension
Langue
(vocabulaire
Règles et grammaire) Règles

Parole
(prononciation
Thierry Schanen

Support et articulation) Support

Médium (voix)
Analogie

Attention !

Ce qui suit est une analogie pour


mettre en place les connaissances
utiles pour la suite.

Elle ne correspond pas à la réalité


des échanges entre ordinateurs.
Thierry Schanen
Analogie
Vous souhaitez jouer à un jeu de cartes par un réseau
comprenant plusieurs ordinateurs.
Lorsque vous jouez une carte, la machine de votre
adversaire doit savoir quelle carte vous avez jouée afin de
l’afficher sur son écran.
Admettons que vous jouez le roi de cœur :
Thierry Schanen
Analogie
On décide que la représentation de cette carte
pour la machine sera “RC”, et le fait de jouer la
carte se notera “j”.
Donc, il faut faire parvenir l’information “jRC” à
l’ordinateur de l’adversaire.
Thierry Schanen

jRC
Analogie
Il est probable que sur l’ordinateur de votre adversaire,
d’autres applications soient en service et connectées sur
le réseau.
Il faut donc préciser pour l’ordinateur qui recevra
l’information quel est le programme qui utilise cette
information.
On va donc ajouter l’information “j1” pour dire “jeu de
cartes, fenêtre 1”.
Les informations seront rajoutées devant les données. Ce
qui donne “j1jRC”.
Thierry Schanen

j1 jRC
Analogie

On va maintenant préciser quel codage a été utilisé pour


représenter cette chaîne de caractères,
par exemple l’ASCII, noté “a”.

On aura donc “aj1jRC”.


Thierry Schanen

a j1 jRC
Analogie
Il n’est pas possible d’envoyer l’information “aj1jRC”
directement sur le réseau car les autres machines du
réseau ne vont pas comprendre le sens du message.
Il faut donc donner l’adresse du destinataire qui peut se
présenter sous la forme du nom de l’utilisateur. Si votre
adversaire s’appelle Paul, ceci donne “Paulaj1jRC”.
Ainsi, seule la machine qui répond à l’adresse Paul va
récupérer le message et le processus va se dérouler à
l’envers jusqu’à ce que l’application visée affiche la carte
jouée.
Thierry Schanen

Paul a j1 jRC
Analogie
Le message complet comporte les données avec leur
codage pour chaque étape du processus.
Chaque paquet est « encapsulé » dans un paquet plus
grand.

Paul a j1 jRC

Le protocole permet, pour chaque niveau, de définir


comment les informations vont être écrites.
Thierry Schanen

Le modèle de couches permet de dire dans quel ordre ces


protocoles doivent être utilisés.
3- Modèles de couches

Des besoins de standardisation


naissent des modèles
de structures de communication
Thierry Schanen
Pour une bonne communication

1. Modèles OSI et TCP-IP


2. Le modèle OSI
1. Couche physique
2. Couche liaison de données
3. Couche réseau
4. Couche transport
5. Couche session
6. Couche présentation
7. Couche application
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3. Le modèle TCP-IP
Modèles OSI et TCP-IP
La communication sur réseau fonctionne
sur le même principe.
Afin de rendre les logiciels indépendants du
matériel, l’ensemble du processus de
communication est découpé en couches,
chacune :
• assurant une fonction précise,
• utilisant un protocole de communication
Thierry Schanen

parfaitement codifié.
Modèles OSI et TCP-IP

Entre deux appareils reliés, les couches


doivent être les mêmes et pouvoir
communiquer avec le même protocole.

Les premiers réseaux étaient développés


autour de structures et protocoles
propriétaires (IBM, DEC…) et ne pouvaient
pas, de ce fait, être connectés.
Thierry Schanen
Modèles OSI et TCP-IP
L’ISO (International Standards Organisation)
a développé le modèle OSI (Open Systems
Interconnection), modèle théorique qui doit
permettre l’interconnexion avec des systèmes
hétérogènes.
Il se décompose en 7 couches, chacune en
charge d’un aspect de la communication.
TCP-IP est un modèle fonctionnel à-même de
communiquer sur Internet et qui s’appuie en
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partie sur le modèle OSI.


Le modèle OSI
Le modèle OSI est organisé autour d’un empilage de 7 couches :
protocole
Lorsque les données 7 application application
sont transférées dans
le réseau, protocole
elles parcourent 6 présentation présentation
toutes les couches de
7 à 1 en étant protocole
enrichies de 5 session session
nouvelles informations
à chaque couche protocole
traversée.
4 transport transport
Lorsqu’elles atteignent protocole
le destinataire, 3 réseau réseau
le processus est
inversé et chaque liaison de protocole liaison de
couche peut diriger 2
données données
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l’information vers le
bon protocole amont. 1 physique informations physique

Hôte A Hôte B
Couche application

7 application Interface entre l’utilisateur et


le réseau :
6 présentation • courrier électronique,
5 session • transfert de fichier,
• affichage de pages web,
4 transport
•…
3 réseau
liaison de
2
données
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1 physique
message
Couche présentation

7 application Convertit les informations


d’un format à un autre (ex.
6 présentation ASCII) afin d’assurer
l’indépendance entre
5 session
l’utilisateur et le transport.
4 transport
Conversion, cryptage,
3 réseau compression…
liaison de
2
données
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1 physique
message
Couche session

7 application Fiabilise la communication


entre les ordinateurs ou
6 présentation périphériques.
5 session
Gère les tours de parole entre
4 transport les applications qui doivent
coopérer.
3 réseau
liaison de Synchronise la communication.
2
données
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1 physique
message
Couche session

7 application
C’est au niveau de la
couche session que sont
6 présentation ouverts les ports de
communication (sockets
5 session sous Windows).
4 transport port Le lien avec l’extérieur
dépend donc de cette
3 réseau couche.
liaison de
2
données
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1 physique
message
Traitement des messages
L’ensemble des trois

TRAITEMENT
7 application
couches assure la collecte
6 présentation des données au niveau de
l’utilisateur et leur mise en
5 session
forme afin d’assurer leur
4 transport transmission à l’application
de destination.
3 réseau
liaison de
2
données
Thierry Schanen

1 physique
message
Couche transport

7 application Gère l’ensemble du


processus de connexion.
6 présentation
Corrige les erreurs de
5 session transmission et vérifie le bon
4 transport acheminement des données.

3 réseau Optimise l’utilisation de la


liaison de couche réseau.
2
données
Thierry Schanen

1 physique
message
Couche réseau
Identifie les ordinateurs
7 application
connectés au réseau et
6 présentation détermine comment les
informations doivent être
5 session dirigées.
Service de routages
4 transport
déterminant un chemin à
3 réseau l’intérieur du réseau maillé.
liaison de Contrôle du flux pour ne pas
2
données saturer le réseau.
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1 physique L’unité d’information est le


paquet.
message
Couche liaison de données
Assure une liaison fiable par une
7 application
bonne synchronisation et une
6 présentation détection d’erreurs.
Responsable des transferts sans
5 session erreurs des trames, ce qui
nécessite l’implantation de code
4 transport de détection et de correction
d’erreurs.
3 réseau
Contrôle de flux afin d’éviter
liaison de
2
données
l’engorgement.
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Séquence les informations


1 physique
(numérotation des trames).
message
Couche physique
Transmet les bits de façon
7 application
brute et sûre.
6 présentation Définit les caractéristiques
électriques du signal, et
5 session mécaniques des
connecteurs…
4 transport
Se situe donc au niveau du
3 réseau signal électrique.
liaison de Aspect matériel : modem,
2
données carte réseau, câbles et
Thierry Schanen

1 physique connexion…
message
Communication de base

7 application
L’ensemble de ces 4
6 présentation
couches permet le
5 session transport physique du
TRANSPORT message dans le
4 transport respect d’un certain
3 réseau nombre de règles de
liaison de
« bonne conduite »
2 sur le réseau.
données
Thierry Schanen

1 physique
message
Le modèle TCP-IP

Le modèle TCP-IP,
5 application
adapté à la
communication sur
4 transport Internet n’utilise
que 5 couches.
3 réseau
liaison de
2
données
Thierry Schanen

1 physique
4- Adressage des stations

L’information est mise en forme,


les données sont fragmentées,
les trames sont constituées,
les bits circulent dans les fils…
Thierry Schanen

Mais comment trouver le destinataire ?


Adressage
1. Présentation
2. Adressage physique (Ethernet, MAC)
3. Adressage logique (IP)
1. Adresses IP particulières
4. Classes de réseaux
1. Classe A
2. Classe B
3. Classe C
5. Attribution des adresses IP
1. Adresses réservées
Thierry Schanen

6. Masques de sous-réseau
7. Acheminement des données
Adressage
Afin de diriger les informations vers le bon
destinataire, il est nécessaire d’affecter une
adresse différente dans le réseau à chaque
ordinateur ou périphérique.

Les appareils sont identifiés par un numéro ou


une adresse et les données qui circulent sont
accompagnées de ce « numéro adresse » pour
que seul l’appareil concerné les réceptionne.
Thierry Schanen
Adressage physique
Sur un réseau chaque élément est affecté d’un
numéro unique l’identifiant physiquement.
Cette adresse physique (adresse MAC – Media
Access Control) est représentée par une suite de
6 octets.
0.80.91.79.40.202 (hexa : 00.50.5B.4F.28.CA)

Les bits de poids fort indiquent le constructeur.


Les bits de poids faible indiquent le numéro de
série ou un identifiant unique de la carte.
Thierry Schanen
Adressage physique et logique
L’adresse MAC permet à tous les coups
d’identifier la machine.
Cependant les applications doivent éviter
d’utiliser cette adresse car il faudrait la
changer dés lors qu’on change un ordinateur
ou une carte dans le réseau.
Aussi, les applications travaillent avec une
adresse logique, immuable, et maintiennent à
jour une table de correspondance entre
adresses physiques (MAC) et adresses
Thierry Schanen

logiques (IP).
Adressage logique - IP
Sur un réseau de type Ethernet, les ordinateurs
communiquent entre eux grâce au protocole
TCP-IP qui utilise des adresses de 32 bits, que
l'on écrit sous forme de 4 nombres :

a.b.c.d

où chaque nombre représente un nombre entre 0


et 255.
Thierry Schanen

Il ne doit pas exister deux ordinateurs sur le


même réseau ayant la même adresse IP.
Déchiffrage d’une adresse IP
• Une partie des nombres à gauche désigne le
réseau (on l'appelle net-ID).

• Les nombres restant à droite désignent les


ordinateurs de ce réseau (on l'appelle host-
ID)

192.168.20.2
Net-ID Host-ID
Thierry Schanen
Déchiffrage d’une adresse IP
Exemple
Internet est représenté ci-dessus par deux petits réseaux.
Le réseau de gauche est identifié par le net-ID 194.28.12 et il contient
les ordinateurs : 194.28.12.1 à 194.28.12.4.
Celui de droite a le net-ID 178.12.77 et comprend les ordinateurs :
178.12.77.1 à 178.12.77.4

interne
t
Thierry Schanen
Adresses IP particulières
Lorsque l’host-ID est à 0, on obtient l'adresse réseau :
194.28.12.0 est une adresse réseau et on ne peut donc
pas l'attribuer à un des ordinateurs du réseau.
Lorsque tous les bits de la partie host-ID sont à 1, on
obtient ce que l'on appelle l'adresse de diffusion
(broadcast), c'est-à-dire une adresse qui permettra
d'envoyer le message à toutes les machines situées sur le
réseau spécifié par le net-ID.
Ainsi, sur le réseau 192, les adresses 192.0.0.0 et
192.255.255.255 sont réservées.
Thierry Schanen

L'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de boucle locale


(en anglais localhost), car elle désigne la machine locale.
Les classes de réseau

Les adresses IP sont réparties en


classes, selon le nombre d'octets
qui représentent le réseau (taille du
net-ID).
Thierry Schanen
Les classes de réseau
Classe A
Le premier octet représente le réseau et son bit de poids fort est à
zéro, ce qui signifie qu'il y a 27 possibilités de réseaux (00000000 à
01111111).
Le réseau 0 (00000000) n'existe pas et le nombre 127 est réservé
pour désigner la machine locale.
Les réseaux disponibles en classe A sont donc les réseaux allant de
1.0.0.0 à 126.0.0.0
Les trois octets de droite représentent les ordinateurs du réseaux, le
réseau peut donc contenir:
224-2 = 16777214 ordinateurs.
Thierry Schanen

Une adresse IP de classe A, en binaire, ressemble à ceci:


0xxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx
Réseaux Ordinateurs
Les classes de réseau
Classe B
Les deux premiers octets représentent le réseau avec les premiers
bits valant 1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 214 possibilités de réseaux
(10000000 00000000 à 10111111 11111111 ) c’est à dire 16384.
Les réseaux disponibles en classe B sont donc les réseaux allant de
128.0.0.0 à 191.255.0.0
Les deux octets de droite représentent les ordinateurs du réseaux, le
réseau peut donc contenir :
216-2 = 65534 ordinateurs.

Une adresse IP de classe B, en binaire, ressemble à ceci :


Thierry Schanen

10xxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx
Réseaux Ordinateurs
Les classes de réseau
Classe C
Les trois premiers octets représentent le réseau avec les premiers
bits valant 1, 1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 221 possibilités de réseaux
c’est à dire 2 097 152.
Les réseaux disponibles en classe C sont donc les réseaux allant de
192.0.0.0 à 223.255.255.0
L’octet de droite représente les ordinateurs du réseaux, le réseau
peut donc contenir :
28-2 = 254 ordinateurs.

Une adresse IP de classe C, en binaire, ressemble à ceci :


Thierry Schanen

10xxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx
Réseaux Ordinateurs
Attribution des adresses IP
Le but de la division des adresses IP en trois
classes A,B et C est de faciliter la recherche d'un
ordinateur sur le réseau.
En effet, avec cette notation, il est possible de
rechercher dans un premier temps le réseau que
l'on désire atteindre puis de chercher un
ordinateur sur celui-ci.
Ainsi l'attribution des adresses IP se fait selon la
taille du réseau.
Les adresses de classe A sont réservées aux très
Thierry Schanen

grands réseaux, tandis que l'on attribuera les


adresses de classe C à des petits réseaux.
Adresses réservées
Si un réseau est connecté à Internet, l’attribution de
l’adresse IP des machines reliées à l’extérieur ne peut se
faire sans prendre en compte toutes les adresses déjà
occupées.
Il est possible d’obtenir auprès de l’Internic une adresse
fixe, libre. Tous les autres ordinateurs du réseau ayant
cependant besoin d’une adresse IP, l’Internic a défini une
série d’adresses IP à utiliser dans les réseaux locaux qui
n’interfèreront pas avec les adresses réservées au WEB.
• 10.0.0.1 à 10.255.255.254
• 172.16.0.1 à 172.31.255.254
• 192.168.0.1 à 192.168.255.254
Thierry Schanen

Aucune autre adresse ne doit être utilisée dés lors que la


machine est connectée à Internet
Masque de sous réseau

Un masque réseau se présente


comme une adresse IP, il comprend
(dans sa notation binaire) des zéros
aux niveaux des bits du host-ID et des
1 au niveau de ceux du net-ID.

Le masque permet de connaître le


réseau associé à une adresse IP.
Thierry Schanen
Masque de sous réseau
Exemple : pour connaître l'adresse du réseau associé à l'adresse IP
34.56.123.12 (classe A) on applique un masque dont le premier octet
ne comporte que des 1, puis des 0 sur les octets suivants.
Le masque est 11111111.00000000.00000000.00000000 donc
255.0.0.0

La valeur binaire de 34.208.123.12 est :


00100010.11010000.01111011.00001100

Un ET entre 00100010.11010000.01111011.00001100
et 11111111.00000000.00000000.00000000
donne 00100010.00000000.00000000.00000000
Thierry Schanen

C'est-à-dire 34.0.0.0
Masque de sous réseau
En généralisant, on obtient les masques suivants pour
chaque classe :

Pour une adresse de Classe A,


le masque est 255.0.0.0

Pour une adresse de Classe B,


le masque est 255.255.0.0

Pour une adresse de Classe C,


Thierry Schanen

le masque est 255.255.255.0


Acheminement des données
Les ordinateurs du réseaux ont tous une passerelle par défaut.
C’est à elle qu’ils s’adressent quand il ne savent pas où
envoyer les données...
Pour envoyer une donnée sur le réseau, l’ordinateur commence
par demander à ses voisins s’ils sont concernés.
Si ce n’est pas le cas, il envoie les données à sa passerelle qui
est généralement le routeur le plus proche.
Le routeur regarde l’adresse IP et la compare avec celles qu’il
connaît. S’il ne la trouve pas, il l’envoie vers sa propre
passerelle qui est un autre routeur plus important.
Le routeur est capable d’analyser une partie de l’adresse.
Par exemple, si l’adresse est 180.155.1.200 et qu’il ne la
connaît pas, peut-être a t’il une information sur 180.155.x.x ou
Thierry Schanen

180.x.x.x et saura donc où envoyer la trame.


Ainsi, de routeurs en routeurs, les trames se baladent jusqu’à
destination.
5- Circulation des données

Émetteurs et récepteurs sont identifiés,


le réseau se construit,
mais comment circulent les informations ?
Thierry Schanen
La trame Ethernet

Les informations qui circulent sur le réseau


Ethernet sont regroupées par trames :

00 50 bf 4f 28 ca 00 d0 59 9c 2f 97 08 00 45 00
00 3c 00 c7 00 00 80 01 91 f6 c0 00 14 02 c0 00
14 01 08 00 36 5c 02 00 15 00 61 62 63 64 65 66
Thierry Schanen

67 68 69 6a 6b 6c 6d 6e 6f 70 71 72 73 74 75 76
77 61 62 63 64 65 66 67 68 69
La trame Ethernet
Les trames Ethernet respectent toutes la même
structure.
• Les 14 premiers octets constituent l’entête de
la trame.
• Tous les octets suivants (de 46 à 1500) sont les
données véhiculées par la trame.
00 50 bf 4f 28 ca 00 d0 59 9c 2f 97 08 00 45 00
00 3c 00 c7 00 00 80 01 91 f6 c0 00 14 02 c0 00
14 01 08 00 36 5c 02 00 15 00 61 62 63 64 65 66
Thierry Schanen

67 68 69 6a 6b 6c 6d 6e 6f 70 71 72 73 74 75 76
77 61 62 63 64 65 66 67 68 69
La trame Ethernet

Adresse MAC Adresse MAC


Entête Protocole Données
de destination de la source
Données
6 octets 6 octets 2 oct. encapsulées dans
la trame Ethernet
Entête Ethernet (14 octets) (46 à 1500 octets)

00
00 50
50 bf
bf 4f
4f 28
28 ca
ca 00 d0 59 9c 2f 97 08
08 00
00 45 00
00 3c 00 c7 00 00 80 01 91 f6 c0 00 14 02 c0 00
14 01 08 00 36 5c 02 00 15 00 61 62 63 64 65 66
Thierry Schanen

67 68 69 6a 6b 6c 6d 6e 6f 70 71 72 73 74 75 76
77 61 62 63 64 65 66 67 68 69
6- Les protocoles

La communication est organisée


et les données structurées en trames,
mais elle n’est possible que si émetteur
et récepteur se comprennent.
Thierry Schanen

Quelles règles pour chaque couche ?


Les protocoles
1. Définitions
2. Les protocoles TCP-IP
3. Protocole IP
4. Protocole TCP
5. Protocoles HTTP, FTP, SMTP, DNS
Thierry Schanen
Les protocoles
Un protocole est une méthode standard qui
permet la communication entre deux
machines,
c'est-à-dire un ensemble de règles et de
procédures à respecter pour émettre et
recevoir des données sur un réseau.
Il en existe plusieurs selon ce que l'on attend
de la communication.
Certains protocoles seront spécialisés dans
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l'échange de fichiers, d'autres pourront servir


à gérer simplement l'état de la transmission et
des erreurs…
Les protocoles TCP-IP
Sur Internet, les
HTTP
FTP
protocoles utilisés
5 application SMTP font partie d'une
DNS suite de protocoles,
c'est-à-dire un
4 transport TCP ensemble de
IP
protocoles reliés
3 réseau
entre-eux.
liaison de
2 Ethernet Cette suite de
données
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MAC protocole s'appelle


1 physique signal électrique
TCP-IP.
Le protocole IP
IP = Internet Protocol
Le protocole IP permet l'élaboration et le transport
des datagrammes IP (les paquets de données) sans
toutefois en assurer la « livraison ».
Les datagrammes sont des données encapsulées,
c'est-à-dire des données auxquelles on a ajouté une
en-tête correspondant à des informations sur leur
transport (telle que l’adresse IP de destination).
Le protocole IP traite les datagrammes IP
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indépendamment les uns des autres en définissant


leur représentation, leur routage et leur expédition.
Le protocole IP
IP est identifié par le code protocole 08 00.
Les octets de données sont répartis en 7 champs :
1- Paramétrage (infos sur le protocole lui même).
2- Durée de vie (nombre de routeurs maximum autorisé).
3- Protocole qui a servi à créer le paquet de données
4- Checksum de l’entête.
5- Adresse IP de la source.
6- Adresse IP de destination.
7- Données.
MAC cible MAC source Prot.
08 00

45 00 00 3c 00 c7 00 00 vie
données
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P C.sum
IP source IP cible
Données
Le protocole IP
Exemple d’un datagramme IP.

1- Les adresse Ethernet sont connues…


2- La durée de vie est fixée à 80 (hexadécimal).
3- Le protocole qui a servi à créer le datagramme est ICMP
4- Checksum de l’entête.
5- Adresse IP de la source.
6- Adresse IP de destination.
7- Données issues du protocole ICMP…

00 50 bfcible
MAC 4f 28 ca 00 d0
MAC59source
9c 2f 97 08
Prot.
00

45 00 00 3c 00 c7 00 00 vie
80
données
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01
P 91
C.sum
f6
c0
IP00 14 02
source c0IP00cible
14 01
08 00 36 5c Données
02 00 15 00 61 62…
Le protocole TCP
TCP = Transmission Control Protocol
= protocole de contrôle de transmission

TCP est un des principaux protocoles de la couche


transport du modèle TCP-IP.
Il permet, au niveau des applications, de gérer les
données en provenance (ou à destination) de la
couche IP.
TCP permet à deux machines qui communiquent de
contrôler l'état de la transmission.
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Le protocole TCP
Grâce au système d'accusés de réception du protocole
TCP, les applications peuvent communiquer de façon
sûre, indépendamment des couches inférieures.
Cela signifie que les routeurs ont pour seul rôle
d'acheminer les données sans se préoccuper de leur
contrôle.
Lors d'une communication à travers le protocole TCP, les
deux machines doivent établir une connexion. La machine
émettrice est appelée « client », tandis que la machine
réceptrice est appelée « serveur ». On dit qu'on est alors
dans un environnement « client-serveur ».
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Les machines dans un tel environnement communiquent


en full-duplex, c'est-à-dire que la communication se fait
dans les deux sens.
D’autres protocoles…
Il existe un grand nombre d’autres protocoles dans la
suite TCP-IP. Parmi les plus courants on rencontre :
HTTP (Hyper Text Transfer Protocol)
Transfert de fichiers contenant les codes de création de
pages web.
FTP (File Transfer Protocol)
Transfert de fichiers.
SMTP (Simple Mail Transfer Protocol)
Transfert de courrier électronique.
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DNS (Domain Name Service)


Conversion d’un nom d’hôte web en adresse IP.
7- Structure
et topologie des réseaux
Tout est en place pour communiquer !

Mais concrètement…
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Positionnement des principaux
réseaux et bus

Réseaux informatiques
(Data Bus)
Pilotage de
processus

Réseaux locaux industriels


(Field Bus) Ethernet
TCP/IP
CANopen FIPWAY FTP -
Bus de terrain
FIPIO Ethernet HTTP
(Device Bus)
Modbus Plus TCP/IP
Profibus-DP Modbus
Bus capteurs DeviceNet
Pilotage de
machine

actionneurs Interbus
(Sensor Bus)
Modbus
AS-i
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Simples Evolués
Structure et topologie des réseaux

1. Types de réseaux
1. SAN
2. PAN
3. LAN ou RLE
4. MAN
5. WAN
2. Topologie bus
3. Topologie anneau
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4. Topologie étoile
5. Caractéristiques des réseaux
Types de réseaux

SAN (Short Area Network) : structure


d’interconnexion.
Très haut débit et fiabilité maximum.

• Bus de terrain : réseaux organisés autour d’un


API et d’îlots de capteurs et préactioneurs
(exemples : CAN, profibus…)

• Réseaux de très courte distance fédérant les


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périphériques d’un ordinateur (IDE, SCSI,


USB…)
Types de réseaux

PAN (Personnal Area Network)

• Interconnexion des équipements


personnels (ordinateur portable, PDA,
web-cam…)
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Types de réseaux

LAN (Local Area Network)


RLE (Réseau Local d’Entreprise)
• Réseau local qui relie des ordinateurs ou
des périphériques proches les uns des
autres.
• Nombre d’ordinateurs limité.
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Types de réseaux

MAN (Metropolitan Area Network)

• Réseau interconnectant quelques


bâtiments à l’échelle d’une ville
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Types de réseaux

WAN (Wide Area Network)

• Réseau étendu reliant les LAN et MAN


répartis dans le monde entier (Internet,
Transpac par exemple).
• Dans cette catégorie, on retrouve le
réseau terrestre et le réseau satellitaire.
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Types de réseaux

WAN (Wide Area Network)

Routeurs
LAN 1 MAN 1

WEB
LAN 2
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Topologie des réseaux

Bus (parfois appelé épine dorsale)


Les ordinateurs sont tous reliés au même câble. Les
informations parcourent l’ensemble du câble et un seul
ordinateur peut transférer des données à la fois.
Thierry Schanen
Topologie des réseaux

Bus (parfois appelé épine dorsale)


• Lorsqu’une connexion est défaillante (carte, câble…),
l’ensemble du réseau est affecté.

• Chaque extrémité du câble doit disposer d’un bouchon


de terminaison qui empêchent les signaux d’être ré-émis
dans l’autre sens afin de libérer la parole pour une autre
machine.
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Topologie des réseaux

Anneau
Les ordinateurs sont reliés
par un même câble
circulaire ininterrompu. Les
informations parcourent
l’anneau dans un seul sens
jusqu’à atteindre leur cible.
Thierry Schanen
Topologie des réseaux

Anneau
En cas de défaillance d’un nœud,
tous les ordinateurs situés avant
le secteur en panne peuvent
continuer à communiquer (dans
un seul sens et dans le cas où il
n’y a pas besoin de retour
d’information).
Ce problème est en partie réglé
par les structures en double
boucle où les données circulent
dans un sens dans une boucle et
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dans l’autre dans le seconde


boucle.
Topologie des réseaux

Etoile
Les ordinateurs sont tous
reliés à un point central (hub
ou switch).
Les informations transitent
toutes par ce point central.
La taille du réseau est
limitée par le nombre de
ports disponibles.
Thierry Schanen
Topologie des réseaux

Etoile
Lorsqu’un câble ou un
ordinateur est défaillant, il
n’affecte pas le
fonctionnement du réseau.
Par contre, lorsque le
concentrateur est défaillant,
tout le réseau est bloqué.
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Structure d’un réseau industriel

secrétariat
gestion
compta

WEB
routeur

cfao
Réseau d’entreprise
cao

(Ethernet)
programmation
supervision

contrôle

Réseau d’atelier et inter-


automates (Ethernet)

robot API Bus de terrain (ASI, CAN,


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Profibus…)

capteur actionneur automatisme


Caractéristiques
Débit
Nombre de bits transportés par seconde
exprimé en millions de bits par secondes
(Mbps ou Mbits/s).
Actuellement, les vitesses de transmission
traditionnelles vont de 10 à 100 Mbps en
liaison filaire et 11 à 54 Mbps en liaison
sans fil.
En liaison Gigabit Ethernet, on atteint 1000
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Mbps.

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