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Doncea Adina-Ionela

Liste des mouvements littéraires: lxviiie siècle

1. Moyen Âge : le courant épique et la courtoisie Illuminisme lRéalisme socialiste

Littérature hagiographique Préromantisme Renaissance littéraire catholique en France

Chanson de geste Libertins Littérature prolétarienne

Roman jdanovien français


Poésie des troubadours Lumières
Existentialisme
Roman courtois xixe siècle
Néoréalisme
Fabliau Romantisme
Objectivisme
Grands rhétoriqueurs Réalisme
École de Rochefort
xvie siècle Naturalisme
Théâtre de l'absurde
Littérature de la Renaissance Parnasse
Lettrisme
Humanisme de la Renaissance Symbolisme
Lost Generation
La Pléiade École romane
Beat Generation
Picaresque Décadentisme
Nouveau roman
xviie siècle Esthétisme
Réalisme magique
Burlesque xxe siècle
Nouvelle fiction
Classicisme Absurde Imagisme
Quiétisme Surréalisme Réalisme hystérique
Préciosité Futurisme Post-humanisme
Moralisme Courant de conscience Négritude

Baroque Dadaïsme

Populisme
UN COURANT LITTÉRAIRE (ou un mouvement littéraire) s’affirme par
des principes et des idées qui le distinguent des autres courants.
Pour le Romantisme (au XIXe siècle), selon Baudelaire, ces valeurs
sont « la spiritualité, l’aspiration vers l’infini, le rêve, le sens de la
couleur ».
Pour le Classicisme (au XVIIe siècle), c’étaient l’harmonie, la
simplicité, le naturel.
Pour le Naturalisme (à la fin du XIXe siècle), ce seront la science,
l’observation, non le rêve mais la réalité.À l’intérieur d’un même
mouvement, les écrivains partagent des options esthétiques (une
même conception du style, de l’art, du beau) et idéologiques (une
même conception de la vérité, de la société, de la liberté, etc.).
Un mouvement littéraire s’intègre le plus souvent dans un mouvement culturel plus large, qui touche
la vie artistique et intellectuelle dans son ensemble. Le Romantisme s’impose dans les domaines de la
peinture (avec Delacroix) et de la musique (avec Berlioz), et pas seulement dans les genres littéraires.
 UNE DIMENSION INTERNATIONALE
La plupart des grands mouvements littéraires et culturels ne se développent pas seulement en France,
mais dans toute l’Europe. C’est le cas, au XIXe siècle, du Romantisme, dont Baudelaire évoque les
liens avec le Nord. L’Humanisme au XVIe siècle, les Lumières au XVIIIe siècle, le Réalisme au
XIXe siècle, ont une dimension européenne.Il existe cependant une exception française : le
Classicisme, qui correspond à l’affirmation d’une identité culturelle nationale sous Louis XIV et
s’oppose au Baroque dominant.
 La dimension collective du mouvement littéraire se manifeste à
travers :des ouvrages communs (comme l’Encydopédie pour les «
philosophes » du XVIIIe siècle) ;des revues (comme La Révolution
surréaliste dans les années 1920) ;des cénacles (cercles d’écrivains
à l’époque romantique) ou des réunions régulières (comme à
Médan, autour de Zola, à l’époque du Naturalisme).

PAR DES TEXTES FONDATEURS


Un mouvement s’affirme par des textes qui définissent sa
spécificité (préfaces, manifestes, essais, œuvres majeures, etc.). On
peut citer par exemple Défense et illustration de la langue
française (1549) de Du Bellay, qui présente les idées nouvelles du
groupe de la Pléiade ; Le Roman expérimental (1880) de Zola, qui
expose les thèses du Naturalisme ; ou encore les Manifestes du
surréalisme (1924 et 1929) d’André Breton.
 Hugo définit l’esthétique romantique dans ses préfaces (des Odes et ballades en 1826
; de Cromwell en 1827) ; il la fait connaître aussi par son théâtre (la représentation
d’Hernani, en 1830, tourne à la « bataille » contre les partisans de la tradition) ; et il
proclame dans ses poèmes l’idéal romantique du poète « mage » et « prophète ».

 PAR DES FORMES DOMINANTES


Chaque mouvement cultive un genre littéraire privilégié :le Classicisme porte à la
perfection l’art de la tragédie (Corneille, Racine) ;les Lumières explorent toutes les
possibilités de la prose argumentative : essais, dialogues, contes philosophiques
(Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot) ;le Romantisme s’épanouit dans la poésie
lyrique, et imagine dans le drame un dépassement de l’opposition
entre tragédie et comédie ;le Réalisme et le Naturalisme donnent tout leur essor aux
genres narratifs (Balzac, Zola, Maupassant), tandis que le Symbolisme au contraire,
dans la deuxième moitié du XIXe siècle, entend remettre la poésie au premier plan
(Mallarmé).
Un mouvement littéraire reçoit rarement dès son époque le nom que lui
donnera la postérité. Le mot « classicisme » apparaît vers 1820 chez les
adversaires du Romantisme, longtemps après l’époque, le XVIIe siècle, dont ils
se veulent les héritiers. Le mot « réalisme » naît pour désigner un projet
littéraire, vers 1850, au moment où meurt Balzac.À l’inverse, les naturalistes et
les surréalistes ont revendiqué et précisé eux-mêmes l’étiquette par laquelle on
les désigne.Ces appellations ont pris aujourd’hui un sens plus large, au-delà
d’une période délimitée, pour caractériser un style, un
tempérament : baroque peut s’appliquer à une œuvre caractérisée par le
désordre et la démesure ; classique, au contraire, peut qualifier un texte sobre
et clair, ou encore tout chef-d’œuvre consacré par la tradition ; romantique se
dit de l’exaltation lyrique de la nature, de la soif d’absolu…
Les grands mouvements littéraires et culturels se succèdent dans le temps,
selon des périodes que l’on peut dater : l’Humanisme au milieu du
XVIe siècle (1530-1570) ; le Baroque vers 1570-1650 ; le Classicisme de
1650 à 1700 ; les Lumières de 1720 à 1770 ; le Romantisme de 1820 à 1850
(pour la France) ; le Réalisme et le Naturalisme de 1830 à 1890 ; le
Surréalisme vers 1920-1940, à la suite du mouvement Dada né en 1916.Le
Naturalisme, qui prolonge le Réalisme dans les années 1870-1890, succède
effectivement au romantisme : Zola conteste à Hugo le droit d’incarner le
siècle après la fin du Romantisme. L’école naturaliste, vers 1880, ne règne
pas seule sur le monde des lettres : chaque époque, plusieurs sensibilités,
plusieurs tendances coexistent.
 L’histoire des mouvements littéraires est faite de conflits, de
querelles parfois vives : chaque nouvelle esthétique, pour se faire
reconnaître, doit souligner sa différence.Le Classicisme s’affirme
comme école du bon goût et du naturel, opposés aux excès et aux
artifices du Baroque.Le Romantisme oppose la liberté et
l’imagination aux principes classique : de l’imitation, qui ont encore
leurs partisans au début du XIXe siècle.Le Réalisme, dans le roman,
entend montrer la société réelle, sans les embellissements idéalistes
du Romantisme ; mais les romanciers considérés comme fondateurs
du Réalisme, Stendhal et Balzac, sont aussi représentatifs de la
génération romantique de 1830.Le courant de l’Art pour l’Art, qui voit
le jour avec les poètes parnassiens vers 1850, rejette par son
formalisme l’idée romantique d’une fonction sociale de la littérature,
mais aussi une certaine vulgarisation de la pratique littéraire chez les
réalistes.
Il ne faut donc pas réduire une grande œuvre au
mouvement dont elle serait l’illustration : un auteur peut
évoluer d’un mouvement à l’autre, ou échapper à toute
école. Mais les groupes d’écrivains jouent un rôle
important dans le débat qui anime la vie culturelle autant
que dans la relecture et l’interprétation des mouvements
du passé.

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