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Comprendre un

texte
argumentatif à
partir des indices
linguistiques

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PLAN

●Schèma argumentatif

●Etude du chapitre 30 de Candide

●Les arguments linguistiques


L’argumentation
convaincre persuader délibrer

Défendre une thèse à partir d’un thème


directement indirectement

Types d’argument

Logique D’autorité De valeur D’expérience Ad. hominen

Les indices linguistiques

Lexique Les Types


Les marques Figures Les La Raisonne-
marqueur connecteurs de
d’énonciation
de modalité logiques
de styles paragraphes progression plan ment
Les indices linuistiques
Les marques
Les connecteurs Les paragraphes PROGRESSION
d’énonciation
logiques
• Présence de • Révélateur de la • L’ordre de force

l’énonciateur:1°pr, • Addition, succession construction du croissante

adj,V.d’opinion, les texte . • L’ordre de force


décroissante
modalisations du • Causeconséquence • La structure
• L’ordre Nestorien
discours.
• Les pronoms, lexique • Opposition

• Les verbes évaluatifs


• Présence de
destinataire :2° pers
• Questions rhétorique
• Apostrophe
Figure de style Types d’argument Types de plan raisonnement

• Logique • logique: • Par déduction


• de rapprochement thèse+antithèse+s
• D’autorité • Par induction
comparaison
• De valeur • Analytique: • Par analogie
• d’instane
• D’expérience • cause
• Constrate
• Humour et ironie • Ad. hominen • + conséquence
• Des armes pour • Thématique: série
discréditer l’adversaire d’arguments
François Marie
Arouet
(1694-1778)

Voltaire

L'Encyclopédie ou Dictionnaire
raisonné des sciences, des arts
et des métiers en 39 volumes
Le conte philosophique

Le conte philosophique, emprunte au conte et à la philosophie. Il relève


donc de la fiction mais sa visée philosophique fait qu’il recèle une signification dépassant le récit.
C’est un genre qui apparaît au XVIIIe siècle avec le mouvement des Lumières.

Le conte philosophique combine ces différents aspects. Il peut être défini comme un récit
invraisemblable et merveilleux, qui intègre une quête de la vérité par l’exercice de la raison.
Voltaire est le maître du conte philosophique et Candide (1759) l’œuvre emblématique du genre.
Alors , ce chapitre 30 qui clôt le conte, nous présente une conclusion , une leçon de morale.
les marques d’énonciation
l
Argumentaion indirecte:
-Enonciateur:
-3°personne du singulier ( on venait – on avait…)
-L’auteur se retranche derrière le pronom « on » et convaincre le destinataire de sa thèse .

-Destinataire:
-Des questions rhétoriques :pourquoi un aussi étrange animal que l’homme a été formé?
-qu’il y ait du mal ou du bien ? – Que faut-il donc faire ?
-Les verbes impersonnels à valeur impérative: « il faut cultiver notre jardin. »
Voltaire nous fait vivre cet épisode grâce aux dialogues aux discours directs ( Derviche, bon vieillard)
Discours de modalisation
Adjectifs évaluatifs: Ce bon vieillard-louable-excellente- très bon- honnête
L’emploie du superlatif:mais elle devint une excellente pâtissière /il fut un très bon menuisier

Le temps des verbes à partir de la ligne 154 = passé simple : « entra » (l.154), « se mit » (l.155),
«..rapporta » (l.155-156), « devint » (l.157, « fut » (l.159)...
Champ lexical des activités artisanales connoté laudativement : « très bon menuisier ». On
peut voir que le verbe « travailler » et « cultiver » viennent plusieurs fois dans le texte. Cela montre
l'orientation claire de la spécificité de Candide vers les bienfaits du travail. « La petite terre rapporta
beaucoup » montre une satisfaction personnelle en même temps qu'une satisfaction du travail.
le possessif "notre", comme un repli sur soi et une opposition à autrui. « Notre jardin »

Candide manifestera ce décalage par l’alliance de termes au niveau de langue différent, par les
jeux de mots, l’utilisation incongrue d’un vocabulaire et d’une syntaxe.
Les connecteurs logiques
L’utilisation de « mais »: paradoxe et opposition.
Ex: Mais, mon révérend père…
« …mais je ne m’informe jamais de ce qu’on fait à Constantinople …
« …mais elle devint une excellente pâtissière
« …mais il faut cultiver notre jardin. »

L’utilisation de « car » : cause à conséquence


« …car, quand l’homme fut mis dans le jardin d’Éden,
il coupe la parole, il prend le contre-pied. il prend l'ascendant sur ses anciens profs.
: « mais » = opposition, contre-pied « je sais », « il faut » = il détient le savoir .
Le discours de Pangloss est bâti sur des hypothèses (si ... ne ... pas)
Paragraphes et progerssions
Structure cohérente , chaque histoire située dans un paragraphe et se clôt par une synthèse à la fin.

-paragraphes de longueur à peu près égale et avec des parallélismes pour une structure
d'ensemble identique (un récit puis un discours de Pangloss, enfin une réponse à ce discours).
Les éléments de ce parallélismes sont: "il faut cultiver notre jardin" il est repris 2 fois.

-Le thème du travail est présent dans les 2 grands paragraphes mais selon quelques différences.
Dans le premier paragraphe, le discours l'emporte, alors que c'est le récit dans le second. Dans le
premier paragraphe, le discours est celui de 3 locuteurs plus précisément un discours assez long de
Candide et Martin puis une longue tirade.

-La dernière réplique de Pangloss a son importance, car elle fait le bilan de tout les évènements
subis par Candide
Figures de style
Humour et Ironie:
« il y a horriblement de mal sur la terre ».
« Le derviche, à ces mots, leur ferma la porte au nez ».

Satire du jargon philosophique:


« Je me flattais, dit Pangloss, de raisonner un peu avec vous des effets et des causes, du
meilleur des mondes possibles, de l’origine du mal, de la nature de l’âme, et de l’harmonie
préétablie. »
Une parabole :
« Il faut cultiver notre jardin »
Voltaire, étant un philosophe du siècle des lumières, utilise, contre toute censure, le registre
comique comme l’ironie, pour faire passer son message.
Les arguments
La rencontre de deux sages: le derviche et le bon vieiallard = deux leçons phillosophiques.
Leçon1 : inutile de poser des questions auquelles l’homme n’a pas la réponse= il ne faut pas faire
de métaphisyque. Candide rencontre un vieillard musulman heureux qui vit en autarcie et énonce une
vérité importante : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le
besoin ».

Leçon 2: positive , pragmatique, passer à la pratique=philosophie de l’action


Référence hors de la réalité quotidiènne(les philosophes – la bible- jardin d’Eden)
-Le discours de Pangloss est bâti sur des hypothèses (si ... ne ... pas)
qui ont des conséquences hasardeuses. On a un raisonnement théorique, idéologique, qui prouve que
tout est bien dans le meilleur des mondes. C'est un raisonnement absurde. Candide évince
l'argumentation de Pangloss.
-Cultiver notre jardin connote pour Pangloss le Paradis, le Jardin d'Éden, qui est parfait. Candide
l'oppose à la réalité, le meilleur des mondes est refusé, on ne vit donc pas une vie paradisiaque.
Fermeture du conte : Candide prononce la morale finale et sa parole est créatrice
d'un nouvel âge.
-La négation de la providence divine et conforme au déisme de Voltaire.
-réfuter la thèse du bonheur selon Pangloss (Leibniz), son maître à penser, et il lui en propose
une autre.
De quoi est fait le bonheur ?
Il est composé de la modestie, de l'insouciance des desseins de la Providence, des accidents, et
de la mise en valeur, de l'utilisation, de ses talents. Par un travail sans raissonnement, on fait ce
que l'on a à faire, en s'accomodant de la réalité.
C'est le travail qui donne sa place à chacun, ce qui donne un bonheur modeste.
Conclusion

Le philosophe des lumières nous enseigne que dans un monde imparfait , l’homme doit se
libérer en prenant son destin en main , sans nier les injustices ou chercher son salut dans la religion
Ni l’excès d’optimisme, ni l’excès de pessimisme ne nous sont bénéfiques. Il faut être REALISTE ;
Le travail nous rend utiles et nous y gagnons toujours.

la philosophie de voltaire dans la vie se représente comme une philosophie d'action, qui
considère le travail comme le seul moyen de rendre la vie supportable. C'est pourquoi il faut
cultiver notre jardin c'est-à-dire nous consacrer à une tâche propre à nos facultés, là où le sort nous
a placés, afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donnée.
En 1773, Voltaire écrit à D'Alembert :

« si j'ai encore quelque temps


à vivre, je le passerai à
cultiver mon jardin comme
Candide. J'ai assez vécu
comme Lui »

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