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Royaume du Maroc

Université Hassan 1er


Faculté des Sciences et Techniques de Settat
Département de la Physique Appliquée

MST Génie Biomédical : Instrumentation


& Maintenance
Traitement des signaux & Acquisition des données

Signaux Aléatoires & Bruits


Réalisé par : Demandé par :
• Amine Chahid Pr. Abdelhadi Assir
• Souhail Sabbar
• Chaimaà Bahbah
• Khadija Mortahil

Année Universitaire : 2018/2019


INTRODUCTION

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 Le signal est une représentation physique d’une
information à transmettre (Onde acoustique, ECG,
vibration sismiques, image..)

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 Le bruit est tout phénomène pouvant gêner la perception
ou l’interprétation du signal.
 Le traitement du signal est l’ensemble des techniques
permettant de créer, d’analyser et de transformer les
signaux afin de les exploiter et extraire le maximum des
informations utiles d’un signal perturbé par un bruit.
 La notion de bruit est très importante, alors il est
nécessaire de l’étudier et savoir comment on peut la traiter.

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PLAN
1- Les signaux Aléatoires

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2- Les sources de bruits

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3- Le rapport Signal Bruit

4- La détection d’un signal noyés dans un bruit

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LES SIGNAUX ALÉATOIRES

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LES SIGNAUX ALÉATOIRES
 Définition:
Un signal est dit aléatoire si ses valeurs ou

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réalisations dépendent du hasard et s’il ne
possède pas de représentation analytique. Par
contre l’observation de ce signal peut être

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caractérisée par des grandeurs statistiques ou
fréquentielles. Le signal aléatoire ou variable
aléatoire évoluant en fonction du temps
(donnée continue), nous nous plaçons dans le
domaine des variables aléatoires continues
(infinité de valeurs déterminée par le résultat
de chaque expérience ou épreuve).

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 Considérons un ensemble n d’expérimentations ou d’épreuves
ou encore d’enregistrements liés à un même phénomène
physique. À chacune de ces épreuves, indicées par i, est

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associée une fonction s(t) qui représente une réalisation du
signal aléatoire ou une trajectoire du processus aléatoire,
modèle mathématique du signal aléatoire. Pour t0 fixé,

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l’ensemble des valeurs si(t0) représente les valeurs du signal
aléatoire s(t0).

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 Un processus aléatoire, décrivant un signal
aléatoire est dit stationnaire si les propriétés

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statistiques (moyenne, écart type, etc.) sont
indépendantes du choix de l’origine du temps.

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 Le processus est dit ergodique si les moyennes
sur plusieurs réalisations sont équivalentes à
de moyennes temporelles correspondant à une
seule épreuve.
 Ainsi la probabilité d’avoir la variable s
comprise dans l’intervalle [si, sj] est :

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 Caractérisation d’un signal stationnaire:
 La moyenne:

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 La variance:

 La fonction d’autocorrélation statistique:

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 Caractérisation d’un signal stationnaire &
ergodique:
nous avons ici l’équivalence avec les caractéristiques temporelles:

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 La moyenne temporelle:

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 La puissance du signal:

 La valeur efficace des variations:

 La fonction d’autocorrélation temporelle:

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 Caractérisation d’un signal aléatoire Gaussien:
Considérons un processus aléatoire gaussien stationnaire
décrivant une variable aléatoire s. Ce processus est

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complètement déterminé par la seule donnée de sa fonction
de corrélation Css(t). Nous avons la valeur moyenne exprimée
par ms = s (t).

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 La variance:

 La densité de probabilité:

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LES SOURCES DE BRUITS

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Champs Magnétiques (Ex:
Vibrations Mécaniques
Champ magnétique de la terre)

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Alimentation électrique
Variation de la
température
 Les bruits externes :
La source de bruit est localisée à l’extérieur du système et
agit sur celui-ci par influence. On peut distinguer deux

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origines :
 les perturbations naturelles (bruits cosmiques, bruits
atmosphériques) ;

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 les perturbations artificielles (parasites générés par des
équipements électriques industriels). L’intensité de ces
perturbations varie selon les lieux (zones rurales ou
urbaines, logements ou usines, etc.).
 Ces deux types de perturbations peuvent être considérés
comme négligeables au-delà d’une fréquence de quelques
dizaines de MHz.

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 Les bruits internes:
Les causes des perturbations internes à un système de
traitement peuvent se classer en deux groupes :

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 les perturbations impulsionnelles engendrées par des
commutations de courants ;
 le bruit de fond généré dans les câbles et les composants

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électroniques en raison des mécanismes statistiques de la
conduction électrique. Deux composantes principales le
constituent :
 bruit thermique (dans les circuits passifs comme les
résistances) ;
 bruit de grenaille (dans les composants actifs comme les
diodes, transistors...).
 Ces perturbations externes ou internes peuvent être
éliminées ou fortement diminuées par des blindages pour le
premier groupe ou un mode de construction soigné en ce
qui concerne les parasites impulsionnels ; mais le bruit de
fond est irréductible pour une température donnée..
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 Les bruits thermiques:
Au-dessus du zéro absolu, l’agitation thermique des
particules est à l’origine d’une tension de bruit qui apparaît

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sur toute résistance. Ce bruit thermique, appelé effet
Johnson, se traduit par une tension moyenne efficace b2eff,
exprimée par la relation de Nyquist-Johnson :

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avec k la constante de Boltzmann (1,38 × 10−23 J/K), T la
température (en K), R la résistance (en Ω) et Δf la bande
passante du système à l’entrée duquel on suppose que la
résistance bruyante est branchée (en Hz).
La puissance totale du bruit thermique obtenue dans une
résistance constante aura pour valeur :

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Dans la bande de fréquences considérées Δf , ce bruit a une densité
spectrale de puissance constante :

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Ce type de bruit est appelé bruit blanc (fonction de valeur moyenne
nulle). D’après la relation précédente 3.21, sa fonction
d’autocorrélation temporelle Cbb(t) est en première approximation

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une impulsion de Dirac (Cbb(t) = 0 sauf pour t = 0)

Pratiquement, un tel bruit n’existe pas, mais on parlera de bruit


blanc à chaque fois que son spectre de densité de puissance sera
constant à l’intérieur de la bande passante utile du système étudié.
Si cette condition n’est pas entièrement satisfaite, on parlera de
bruit rose : fonction d’autocorrélation impulsionnelle très étroite
centrée sur t = 0. Il est possible de modéliser la densité spectrale
d’un bruit rose par une fonction porte de largeur 2Fb (Fb : fréquence
maximale du bruit rose), soit :

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Fonction d’autocorrélation et densité spectrale
d’un bruit blanc et d’un bruit rose

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LE RAPPORT SIGNAL BRUIT
Un signal est la représentation physique de

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l'information, qu'il convoie de sa source à son
destinataire.
Un bruit correspond à tout phénomène perturbateur

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gênant la transmission ou l'interprétation d'un signal.

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Le rapport signal/bruit (S/B) est une caractéristique de la
dégradation d’un signal, par définition informatif, par un
bruit non informatif. C’est un moyen pour caractériser un

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système de transmission en comparant le rapport S/B à son
entrée ηe avec le rapport à sa sortie ηs ou pour comparer la «

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qualité » des diverses méthodes de traitement de signaux.
 le rapport signal à bruit, d'autant plus important que le
signal est fort par rapport au bruit.
 Plus ce rapport est grand, plus la mesure est précise.

 Pour savoir si un signal sera détectable à priori, on calcule


le rapport signal sur bruit qui est le rapport de "la
puissance du signal" sur "la puissance du bruit".

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Soit un signal x(t), de puissance moyenne finie Px
mélangé avec du bruit blanc b(t), on aura la
puissance moyenne du signal résultant s(t), somme

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des deux signaux x(t) et b(t), exprimée par :

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Le bruit étant supposé indépendant du signal, on
obtient :

On définira donc le rapport signal/bruit η par le


rapport de la puissance moyenne du signal et la
puissance moyenne du bruit :

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Considérons un signal informatif de type
cosinusoïdal x(t) = A cos(ωt) ;

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Le rapport signal/bruit est donné par :

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Ce rapport est exprimé le plus souvent en dB :

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 Le RSB des images de l’IRM:
Le bruit correspond aux "parasites". Aléatoire, il

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provient du patient (agitation thermique des
protons à l’origine d’émissions parasites) et dans

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une moindre mesure de la chaîne de mesure (bruit
"électronique"). Il vient perturber le signal émis par
les protons excités de la coupe d’intérêt .
Le rapport signal / bruit dépend de :
 facteurs non modifiables : intensité du champ,
séquence d’ondes RF, caractéristiques tissulaires
 facteurs modifiables : antenne utilisée

 paramètres de la séquence : résolution spatiale,


nombre d’excitations, bande passante de 21
réception
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LA DÉTECTION D’UN SIGNAL
NOYÉ DANS UN BRUIT

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 Nous allons considérer ici un bruit blanc b(t)
possédant les caractéristiques données

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précédemment. En utilisant les propriétés de ce
signal aléatoire particulier, nous présentons un

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exemple d'applications fondamentales de la
corrélation :

Détection d'un signal périodique noyé dans le


bruit

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En utilisant les propriétés de ce signal aléatoire particulier, nous présentons
un ensemble d’applications fondamentales de la corrélation : détection,
extraction, etc.
 Détection par corrélation d’un signal périodique noyé dans un
bruit blanc:

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Soient un signal réel périodique x(t) et un signal de bruit b(t), indépendant de
x(t) et sans mémoire (Cbb(∞) = 0). Le signal complet à traiter s(t) est donné
par la somme de ces deux signaux s (t) = x(t) + b(t). La fonction
d’autocorrélation Css(t) de ce signal est donnée par la relation :

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Étant donné la propriété de distributivité de l’opérateur de corrélation, il
vient :
Css (τ) = Cxx (τ) + Cxb (τ) + Cbx (τ) + Cbb (τ)
Or les fonctions Cxb(t) et Cbx(t) sont nulles, car les deux signaux sont
indépendants.
Ce résultat sera d’autant plus vrai que la période d’intégration T du
corrélateur sera grande. La fonction Cbb(t) est nulle en dehors de 0 si l’on
considère un bruit blanc, ou devient négligeable au bout d’une durée finie de
corrélation devant la fonction Cxx(t) si l’on considère un bruit rose . Par
conséquent, nous avons en sortie du corrélateur la fonction d’autocorrélation
du signal informatif :
Css (τ) = Cxx (τ) 25
 Pour un RSB =1

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 Pour un RSB=0.1
Il est important de noter que,
dans le cas de la détection avec
les signaux bruités,
l’autocorrélation donne une
amplitude très élevée à l’origine
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correspondant au terme Cbb(t)
non nul en t = 0.
 Autocorrélation d’un signal carré périodique:

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RSB = 1

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Pour un signal ECG
Cette méthode permet ainsi de détecter la
présence d'un signal même lorsque le

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signal est faible devant le bruit. dans le
cas d'un signal périodique, le signal

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obtenu à la sortie du corrélateur
conservera l'information fréquence (il
contient toutes les fréquences du signal et
seulement celles-ci) ; mais l'information
phase sera perdue et donc cette méthode
ne permet pas de restituer la forme du
signal.
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MERCI DE

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VOTRE

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ATTENTION

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