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DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE

EXPOSE SUR
Introduction
La Lutte Contre Le Réchauffement Climatique
• Historique
• Actions
Les Energies Renouvelables
• Définition
• Historique
• Energie Éolienne
• Hydroélectricité
• Energie Solaire Photovoltaïque
• Energie Solaire Thermique
• Énergie-bois
• Energie Géothermique
• Biomasse
Énergies Renouvelables/Algerie
Le Programme Des Energies Renouvelables Et De L’efficacité Énergétique
Projet Desertec
Projet Desertec Algérie
Réalisations
Conclusion
L'activité humaine fait subir au climat des
bouleversements importants. La forte concentration
de gaz à effet de serre générée par les activités
humaines provoque le réchauffement de la planète.
le GIEC Lors de son dernier rapport de 2007
affirme avec une probabilité de 90 % que l'homme
est responsable du changement climatique.
Ce réchauffement climatique est inégalement réparti
sur toute la surface du globe, et les estimations du
GIEC varient entre 1,8°C et 4°C, à l'horizon 2100.
Les conséquence sont alarmantes, c'est pourquoi la lutte contre les émissions
de gaz à effet de serre est devenue une préoccupation internationale.
Le Protocole de Kyoto est l'accord international établi entre 175 pays afin de
limiter leurs émissions de gaz à effet de serre sur une période d'engagement de
2008 à 2012.

Selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat),


Limiter la hausse des températures de 2 à 2,4°C d'ici 2050 est un objectif
réalisable, qui coûterait moins de 5,5 % du produit intérieur brut mondial (PIB).

Si aucune action n'est réalisée, les conséquences du réchauffement climatique


pourraient réduire le PIB de 5 à 20 %, selon une étude menée en 2006 par le
gouvernement britannique.
1979 : Conférence de Genève

La première conférence internationale sur le climat s'est déroulée en


1979 à Genève (Suisse).
Un Programme de recherche climatologique mondial y est lancé. Il est
confié à l'Organisation météorologique mondiale (OMM), au Programme
des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et au Conseil
international des unions scientifiques (CIUS).
9 ans plus tard, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution
du climat (GIEC) est créé .
C'est le début de la reconnaissance politique du réchauffement global et
de son origine humaine.
1990 : Conférence de La Haye

Lors de la seconde conférence mondiale sur le climat, qui s'est tenue en 1990 à La
Haye (Pays-Bas), les 12 Etats de la CEE (Communauté économique européenne)
s'engagent à stabiliser leurs émissions de CO2 au niveau de 1990 d'ici à 2000 et l'idée
d'une convention internationale sur le réchauffement est émise.

La même année, le GIEC publie son premier


rapport et pose le principe de réduction des
émissions de gaz à effet de serre.

Le texte servira de base à l'établissement


de la Convention-cadre des Nations
unies sur les changements climatiques
(CCNUCC).
1992 : Sommet de la Terre de Rio

En 1992, à Rio (Brésil),192 Etats adoptent


la Convention-cadre des Nations unies sur
les changements climatiques (CCNUCC).

Son objectif :
stabiliser les émissions de CO2 à un niveau acceptable.
Ils se déclarent alors « résolus à préserver le système climatique pour les générations
présentes et futures ».
Les bases d'un développement durable de la planète sont ainsi actées, notamment
grâce à la rédaction d'un Agenda 21 (liste de 2 500 recommandations pour le 21ème
siècle).

La CCNUCC entrera en vigueur en 1994


1997 : Conférence de Kyoto

Le Japon accueille en 1997 un sommet


particulièrement important pour le climat :
le Protocole de Kyoto, qui prévoit une
diminution des émissions de gaz à effet de
serre à l'horizon 2012 de 5,2 % par rapport
au niveau de 1990, y est en effet signé par 37
pays industrialisés (à l'exception des Etats-
Unis, alors premier émetteur de CO2 au
monde).
Il est entré en vigueur en février 2005.
2006 : Conférence de Nairobi

A Nairobi (Kenya), la 12ème conférence des


Nations Unies sur les changements
climatiques avance l'idée que le Protocole de
Kyoto devra être révisé après sa date
d'expiration, à savoir 2012.
Autre piste évoquée : faire participer la Chine
et l'Inde aux efforts internationaux de
réduction des émissions de gaz à effet de
serre.
2007 : Conférence de Bali (Indonésie)

Une « feuille de route » est adoptée, dont le but est


d'aboutir à un nouveau protocole après Kyoto à partir
de 2009.
Les parties refusent cependant l'objectif de réduction
de 25 % à 40 % des émissions de gaz à effet de serre
d'ici à 2020 proposé par l'Union européenne.
2008 : Conférence de Poznan

A Poznan (Pologne), le monde prépare la


Conférence de Copenhague qui doit se tenir
en 2009 et trouver un nouvel accord sur la
diminution des rejets gazeux.
Un fonds destiné à aider les pays en
développement à s'adapter aux effets du
réchauffement (inondations, sécheresses,
montée du niveau des mers,...) est également
créé
2008 : adoption du Paquet climat-énergie européen

L'Union européenne montre l'exemple en 2008 en adoptant le


Paquet climat-énergie, également appelé
« triple 20 »
réduction des émissions de CO2 de 20 %,
augmentation de la part des énergies renouvelables de 20 %,
et amélioration de l'efficacité énergétique de 20 % d'ici 2020
2009 : Conférence de Copenhague (Danemark)

Malgré l'espoir qu'elle avait suscité, elle aboutit en


effet finalement à un accord à minima :
un texte juridiquement non contraignant affirmant la
nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C
par rapport à l'ère pré-industrielle (recommandation
émise par le GIEC).
Aucun objectif chiffré de réduction des émissions
n'est donc fixé.
2010 : Sommet de Cancun

Le Sommet de Cancun (Mexique) est


également plutôt décevant : seul un texte
mettant en place une série de mécanismes
financiers pour lutter contre le réchauffement
climatique est adopté, et aucun engagement
contraignant n'est fixé.
2011 : Conférence de Durban

En Afrique du Sud, les parties sont parvenues


à s'entendre, dans la douleur, sur une
extension du Protocole de Kyoto. Belle
avancée, même si le Canada, la Russie et le
Japon ont fait savoir qu'ils ne s'engageraient
pas à nouveau (une poursuite du traité ne
concernerait ainsi que 15 % des émissions
mondiales).
Le « Durban package » prévoit par ailleurs un
accord contraignant de réduction des
émissions de gaz à effet de serre pour 2015
(application à partir de 2020).
Celui-ci impliquerait pour la première fois
l'ensemble des pays du monde.
Afin de lutter contre le réchauffement climatique, des modifications structurelles en
termes de production et de consommation sont nécessaires pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre :
• réduction de l'utilisation des énergies fossiles
• réduction de la consommation d'énergie
• augmentation de la production d'énergie via les énergies renouvelables
• régulation des émissions d'origine agricole
• développement des transports propres et doux
• aménagement du territoire durable pour maîtriser les besoins de transports
• instauration d'une réglementation contraignante pour les émissions des différentes industries, des
automobiles, du transport aérien et maritime
• amélioration de la performance énergétique du secteur du bâtiment aussi bien pour les logements
anciens et récents
• instauration d'une taxe carbone, allant dans le sens du principe pollueur-payeur
• extension du marché européen du carbone à d'autres pays, et également à d'autres industries
• stockage du carbone
Depuis les années 1990 ,les
énergies renouvelables
connaissent un
développement important,
qui s'inscrit dans les
politiques de lutte contre le
réchauffement climatique.

D’ici à 2035, les énergies renouvelables représenteront près d’un tiers de la production
totale d’électricité.
Définition:
Une énergie renouvelable est une énergie exploitée par
l’Homme, de telle manière que ses réserves ne s’épuisent pas.

En d’autres termes, sa vitesse de formation doit être plus


grande que sa vitesse d’utilisation.
Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants
provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune
(marée) et la Terre (énergie géothermique).

Le pétrole ainsi que tous les combustibles fossiles ne


sont pas des énergies renouvelables, les ressources
étant consommées à une vitesse bien supérieure à la
vitesse à laquelle ces ressources sont naturellement
créées.

Ces énergies ne produisent pas de gaz à effet de serre, de


rejets polluants, et n'engendrent pas ou peu de déchets
Les énergies renouvelables exploitées à ce jour sont les suivantes :
• ÉOLIENNE
• HYDROÉLECTRICITÉ
• SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
• SOLAIRE THERMIQUE
• ÉNERGIE-BOIS
• GÉOTHERMIE
• BIOMASSE
Concernant l'énergie-bois, elle ne peut être considérée comme une
énergie renouvelable que si la ressource bois est préservée : il s'agit de
veiller à la conservation et au renouvellement des forêts, afin de
maintenir durablement leur rôle écologique primordial.
La biomasse suit le même principe.
Le soleil, le vent, la chaleur de la terre, l’eau ou encore la croissance des végétaux
ont toujours été exploitées par l’homme

L’énergie solaire :
Dans l’Antiquité, la concentration de rayons solaires à l’aide
de miroirs en bronze permettait déjà de chauffer des fours à
haute température.
L’effet photovoltaïque, consistant à convertir la lumière en
électricité,le phénomène photovoltaïque a été découvert par
The first photoelectric element from Becquerel
Edmond Becquerel en 1839 et expliqué par Einstein en 1921.
L’énergie éolienne : elle est également développée dès l’Antiquité
pour des bateaux à voile, des moulins à vent pour la meunerie et
l’irrigation.

La biomasse : elle est utilisée par l’homme depuis la Préhistoire


(combustion des végétaux), dès qu’il acquiert la maîtrise du feu pour
se chauffer, cuire sa nourriture et s’éclairer. Bellenée, Sainte-Anne-sur-Vilaine,
France

La géothermie : les premières traces d’utilisation de cette énergie


datent de près de 20 000 ans. La pratique des bains thermaux se
développe avec l’apparition de la civilisation.

L’énergie hydraulique : la force de l’eau est utilisée depuis plus de


2 000 ans avec les moulins et les bateaux à aubes.
Les roues sont utilisées à partir du XIXe siècle pour produire de
l’électricité (hydroélectricité appelée « houille blanche »).
Les Grecs et les Romains de l'antiquité connaissaient déjà l'usage (L’usage est
l'action de se servir de quelque chose.) de l'énergie géothermique, comme en
témoignent les villes d'eau, "Aquae Sextiae", du Consul Sextius (Aix-en-Provence,
Aix-les-Bains, Aix-la-Chapelle, ...), mais également les puits provençaux qu'ils
construisaient pour climatiser leurs habitations.

La révolution industrielle au XIXe siècle a marqué un déclin des énergies renouvelables


au profit des énergies fossiles.
Énergie éolienne
Du nom du dieu du vent dans la Grèce antique, Eole,
l'éolienne est une machine qui consiste à exploiter
l’énergie cinétique du vent afin de la transformer en
énergie électrique.
L'énergie cinétique correspond à l'énergie que libère un
corps du fait de son mouvement.

C'est une énergie propre car elle n'émet pas de gaz à effet de serre,
n'utilise pas de ressources fossiles, et ne produit pas de déchets.
L'énergie éolienne va dans le sens d'une politique de développement durable
car elle est réversible, renouvelable, recyclable et ses impacts
environnementaux sont maîtrisables (bruit, intégration dans le paysage…)
Les éoliennes peuvent être placées sur terre
(éolien terrestre). Ce sont les champs d’éoliennes
(ou parc éolien)

Mais elles peuvent aussi être placées en mer. On


parle alors d’éolien maritime ou off-shore.
Avant de décider de l’installation d’un parc éolien, la première étape
consiste à s’assurer que le site d’implantation envisagé doit en particulier :

- être suffisamment venté.


- être facile à relier au réseau électrique
- être facile d’accès
- ne pas être soumis à certaines contraintes (aéronautiques, radars, etc…)
- prendre en compte le patrimoine naturel, en particulier l’avifaune
(faune animale des oiseaux) et la faune marine pour l’éolien maritime et éviter les
zones protégées (telles que les réserves)
- ne pas prendre place dans des secteurs architecturaux ou paysagers sensibles
(sites inscrits et classés, paysages remarquables…)
- être d’une taille suffisante pour accueillir le projet.
Les éoliennes sont constituées de 3 éléments :

• un mât, d'une centaine de mètre en moyenne


• une nacelle, qui abrite la génératrice
• un rotor.

La force du vent fait tourner les pâles des éoliennes, fixées


au rotor, qui fait tourner un arbre mécanique.
Un multiplicateur augmente la vitesse de celui-ci, et
l'énergie produite est convertie en électricité par la
génératrice.
Les différents types d'éoliennes:
Ils existent deux principaux types d'éoliennes:
à axe horizontal et à axe vertical.
Elles peuvent être raccordées au réseau électrique ou
fonctionner indépendamment dans des sites isolés .

Eoliennes à axe horizontal :

Actuellement sont les plus répandues car leur rendement est supérieur à celui de toutes les
autres machines. Elles comportent généralement des hélices à deux ou trois pales, ou des
hélices multipales pour le pompage de l’eau.

On peut distinguer les capteurs éoliens dont l’hélice est en amont par rapport au vent,
« hélice au vent », et ceux dont l’hélice est en aval par rapport au vent, « hélice sous le vent »
Eoliennes à axe vertical :
Les principaux aérogénérateurs à axe vertical sont le rotor de
Savonius et le rotor de Darrieus

1)- Le rotor de Savonius : constitué de deux demi-cylindres


dont les axes sont décalés l’un par rapport à l’autre.
L’écoulement interne favorise les caractéristiques de
performance de la machine.
Le rotor de Darrieus :

inventé par l’académicien français Darrieus au cours


des années 1920-1935 repose sur l’effet de portance
d’un profil soumis à l’action d’un vent relatif.

Il existe quatre sortes de rotors de Darrieus:


le rotor cylindrique, le rotor tronconique, le rotor à
variation cyclique et le rotor parabolique
Avantages de l'éolien:

L' énergie éolienne est une énergie renouvelable qui ne nécessite aucun carburant, ne crée pas
de gaz à effet de serre, ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs.

L'énergie éolienne produit de l'électricité éolienne : sans dégrader la qualité de l'air, sans polluer
les eaux ( pas de rejet dans le milieu aquatique, pas de pollution thermique), sans polluer les
sols.

Lorsque de grands parcs d'éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol
environ est requis pour les éoliennes.

Les propriétaires fonciers qui accueillent des éoliennes reçoivent souvent un paiement pour
l'utilisation de leur terrain, ce qui augmente leur revenu ainsi que la valeur du terrain.

Un parc éolien prend peu de temps à construire, et son démantèlement garantit la remise en
état du site original.
Inconvénients de l'éolien :

L'électricité éolienne est une énergie intermittente, l'énergie éolienne ne suffit pas
en elle-même à définir une politique énergétique et environnementale.

Des effets sur le paysage (esthétique), problème de bruit, d' interférences


électromagnétiques.

L'énergie éolienne est dépendante de la topographie, de la météo et de


l'environnement.
Capacité dans le monde
L'énergie hydraulique est une énergie renouvelable
générée par le déplacement, la chute et le débit d'un
cours d'eau douce, ou l'énergie de la marée et des
courants marins concernant l'eau de mer.
Il s'agit d'énergie hydraulique cinétique quand l'eau
utilisée provient des marées et des cours d'eau et
d'énergie hydraulique potentielle quand il s'agit de
chutes.
L'énergie hydraulique peut être directement utilisée (le cas des moulins à vent)

Ou utilisée après sa transformation en électricité dans des centrales hydrauliques


Dans ce cas, on parle d'énergie hydroélectrique
La centrale hydroélectrique ou hydraulique
Elle comporte 3 éléments :
Un barrage, pour créer une chute d’eau
importante.Le barrage permet aussi
souvent de créer un réservoir de stockage
de l’eau.

Un canal de dérivation, qui prélève l’eau


nécessaire au fonctionnement de la
centrale. Cela peut être un canal à ciel
ouvert, une galerie souterraine ou une
conduite.

La centrale elle-même, appelée aussi


usine. C’est là que la chute d’eau fait
tourner une turbine qui entraîne le
générateur d’électricité (en général, un
alternateur).
Types de centrales hydroélectriques

• Centrale hydroélectrique d’accumulation par pompage


• Centrale hydroélectrique à réservoir
• Centrale hydroélectrique au fil d’eau
Part de l'hydraulique dans la
production mondiale d'électricité
D'un point de vue environnemental, les barrages et grandes
centrales hydroélectriques sont controversés :

• Détournements de cours d'eau


• Inondations de terrains
• Impact paysager
• Perturbation des migrations de poissons
• Perturbation des écosystème

Récemment, des centrales hydrauliques situées en zone


tropicale ont été accusées d'émettre des gaz à effet de
serre (méthane), qui seraient produits par la décomposition
de la biomasse résidant dans les lacs artificiels.
L'énergie solaire est l'énergie émise par le soleil. Etoile qui
suite à des réactions nucléaires (fission, fusion) : phénomène de
transformation des noyaux atomiques par action de particules
(neutrons, protons, etc) en son cœur ; transmet la lumière et la
chaleur essentielle à la vie.

Cette énergie solaire peut être utilisée:


• directement par l'homme pour s'éclairer, se chauffer.
• Indirectement, l'énergie solaire est aussi la source de la plupart des énergies
renouvelables : elle est en effet responsable de la mise en mouvement des masses
d'eau (énergies marines : différence de température des couches de l'océan
provoquant des courants ascendants et descendants ), mouvement de l'air, du cycle de
l'eau et la photosynthèse (biomasse, hydrocarbure).

Le potentiel de cette énergie est donc considérable ! De plus elle est virtuellement
inépuisable à l'échelle humaine
Il existe trois sortes principales d’énergies solaires, selon la façon dont elles sont
capturées et conservées :

• Energie solaire photovoltaïque


• Energie solaire thermique
• Energie solaire passive
Énergie solaire photovoltaïque
L'énergie solaire photovoltaïque est une énergie
renouvelable, qui produit de l'électricité par l'absorption de
photons (particules de lumière) dans un matériau semi-
conducteur, qui absorbe l'énergie lumineuse, engendrant un
courant électrique
Les cellules photovoltaïques produisent du courant
continu, qui peut être stocké dans des batteries, ou converti
par un onduleur pour être distribué sur le réseau

Plusieurs cellules sont reliées entre-elles sur un module solaire photovoltaïque.


Plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire.
Les applications photovoltaïques se sont développées dans les
années 1950 pour l'aérospatiale et le premier vaisseau spatial
équipé de panneaux photovoltaïques a été lancé dans l’espace
en 1958.
C’était le seul procédé non-nucléaire permettant d'alimenter
des satellites en énergie. Aujourd'hui les images satellites
reçues par votre téléviseur ne vous parviennent que grâce à
l’énergie photovoltaïque.

Plus tard les cellules photovoltaïques ont remplacées


avantageusement les piles dans certaines applications grand
public (les premières calculatrices solaires apparues en 1976 se
généralisent dans les années 1980).

Enfin, la première maison avec une installation photovoltaïque


a vu le jour en 1973 à l'Université de Delaware aux Etats-Unis.
Le solaire thermique consiste à utiliser la chaleur du
rayonnement solaire. Il se décline de différentes façons :

• Centrales solaires thermodynamiques


• Chauffe-eau et chauffage solaire
• Rafraîchissement solaire
• Cuisinières et sécheurs solaires
L'énergie solaire thermique est également utilisée dans des installations solaires
thermodynamiques, fours solaires, ou cheminées solaires : la chaleur du soleil produit de
la vapeur d'eau qui alimente une turbine, alimentant elle-même un générateur qui produit
de l'électricité.

Le four solaire d'Odeillo Le Four Solaire de Mont-Louis


L'énergie solaire passive a depuis longtemps été utilisée comme source d'énergie dans
l’architecture). Les technologies ont récemment évolué, permettant la réalisation de
maisons solaires passives totalement optimisées d'un point de vue thermique.
Les performances peuvent plus ou moins s'approcher de l'autonomie énergétique
selon l'investissement.

Pour construire passif il faut respecter 6 principes :


• Une isolation performante
• Une enveloppe étanche à l’air
• Un traitement de l’air entrant
• Le solaire passif : l’utilisation de l’énergie
naturelle apporté par les rayons du soleil.
• La sobriété énergétique
• L’utilisation d’énergies renouvelables
Quelques exemples de réalisations passives :

Une maison passive /les Ardennes belges.


Compacte et rationnelle elle est en ossature bois Minergie (standard suisse de maison à haute performance
énergétique)

Maison passive (Autriche)/ Architectes Magk


Le bois est une énergie renouvelable sous réserve que les forêts prélevées soient
replantées dans une proportion au moins équivalente aux prélèvements effectués. Les
forêts, les haies doivent être entretenues de manière durable par les hommes pour
pouvoir assurer leur rôle économique, écologique, et paysager.
Le bois-énergie se présente sous plusieurs formes :

• Le bois issu de la forêt


• Les résidus bocagers et forestiers, les sciures, écorces…
• Le bois en fin de vie comme les palettes, l'élagage, les vieux meubles…

La combustion du bois génère une quantité importante de rejets polluants , ces émissions de gaz à
effet de serre sont compensées lors de la croissance de l'arbre, qui absorbe du C02.

Le bois est également une énergie plus économique : elle coûte environ 5 fois moins
cher que le fioul.
Du grec gêo(terre) et themos (chaud), la
géothermie désigne à la fois la science qui étudie
les phénomènes thermiques internes du globe ainsi
que les processus industriels qui visent à l'exploiter,
pour produire de l'électricité et/ou de la chaleur.

On distingue généralement : Geysir… Un nom qui signifie “celui qui


jaillit” en islandais
· La géothermie très basse énergie (température inférieure à 30°C) ayant recours aux pompes à chaleur
· La géothermie basse énergie (température entre 30 et 90°C)
· La géothermie haute énergie (température supérieure à 150°C)

Elle est renouvelable car la chaleur extraite des sous-sols ou des nappes d'eaux souterraines est inépuisable.
De plus, son utilisation est écologique car elle rejette peu de gaz à effet de serre.
Partout, la température croît depuis la surface vers l’intérieur de la Terre.
Cette chaleur est produite pour l’essentiel par la radioactivité naturelle
des roches constitutives de la croûte terrestre.
Elle provient également, pour une faible part, des échanges thermiques
avec les zones internes de la Terre dont les températures s’étagent de 1 000
°C à 4 300 °C.

Il existe deux utilisations de la géothermie :

• Pour produire de l'électricité


• pour produire de la chaleur
Pour les habitations, les calories accumulées
dans la terre sont prélevées par des capteurs
sous forme de serpentins enterrés à environ
60 cm de profondeur de la surface du sol, par
une sonde géothermique verticale, par un
captage sur nappe phréatique ou encore un
captage aérien.
Schéma d'une installation-type de géothermie
Centrale géothermique de Sao Miguel Centrale géothermique, Philippine

Centrale géothermique en Islande


Utilisation de la chaleur:
L’utilisation de la géothermie dans le Monde
Dans le monde, on compte
environ 500 grandes unités
d'installations de géothermie

La capacité mondiale est


évaluée à 13 000 mégawatts
(MW) avec des applications
très variées : chauffage des
logements, de serres, de
bassins de pisciculture,
bal néologie et thermalisme.

La géothermie est la quatrième source de production d'électricité par énergie


renouvelable au monde, et la troisième source d’énergie.
La production d’électricité à partie de la géothermie dans le monde
La biomasse est l'ensemble des ressources organiques pouvant produire de l énergie.
Ces ressources peuvent être transformées en énergie renouvelable, ou en biogaz par
différents procédés :
• Méthanisation
• Combustion
• Pyrolyse ou carbonisation
• Gazéification…
Les ressources organiques utilisées sont variées :
sucres fermentescibles
betteraves
canne à sucre
topinambours
huiles pouvant alimenter directement brûleurs ou moteurs céréales (grains, paille
ou plante entière)
pommes de terre
bois et ses déchets
paille
ordures ménagères...
Les bioénergies couvrent
environ le tiers de la
consommation mondiale
d’énergie, soit près d'un
milliard de tonnes d'équivalent
pétrole (TEP) par an.
Le poids économique, social et
environnemental des filières
biomassiques est, de ce fait,
indéniable.

IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT


La production d'énergie par la biomasse a des impacts sur l'environnement :

Elle nécessite pour certaines ressources l'utilisation de grande surfaces cultivables, d’eau en grandes
quantités et d’engrais chimiques pour leur culture.

Elle utilise des denrées alimentaires, qui sont de ce fait retiré du marché alimentaire mondial, contribuant
ainsi à la hausse du prix de l'alimentation et à la crise alimentaire mondiale.
Parmi les technologies innovantes de biomasse :
système de cogénération de faible puissance
• La micro-cogénération
électrique. Celui-ci permet la fourniture de chauffage
et d'eau chaude sanitaire et d'électricité pour un seul
bâtiment d'habitation, tertiaire ou industriel.

• la torréfaction également appelée dépolymérisation, consiste à


appliquer un traitement thermique à moins de 250°C,
afin d'éliminer l'eau et transformer une partie de la
matière organique.

• La gazéification technique de production d’énergie qui consiste à


transformer une source fossile, biomasse ou déchets
en un gaz.
La production de biocarburants

Les biocarburants sont des carburants liquides ou gazeux créés à partir d’une réaction :
• pour le biodiesel entre l’huile (colza, tournesol) et l’alcool ;
• pour le bioéthanol à partir d’un mélange de sucre fermenté et d’essence.
Il existe 3 générations de biocarburants :
1ère génération : biocarburants créés à partir
des graines ;
2e génération : biocarburants créés à partir
des résidus non alimentaires des cultures
(paille, tiges, bois) ;
3e génération : biocarburants créés à partir
d’hydrogène produits par des micro-
organismes ou à partir d’huile produite par
des micro-algues.

Valorisation de la biomasse
Potentiels National des Énergies Renouvelables
Potentiel Solaire en Algérie:
l’Algérie dispose d’un des gisements
solaire les plus élevés au monde

Régions Région côtière Hauts Plateaux Sahara


Superficie (%) 4 10 86
Durée Moyenne 2650 3000 3500
d’Ensoleillement
(Heures/an)

Energie 1700 1900 2650


Moyenne Reçue
(Kwh/m2/an)
Potentiel Eolien
L’Algérie à un régime de vent modéré (2 à 6 m/s). Ce potentiel énergétique convient
parfaitement pour le pompage de l’eau particulièrement sur les Hauts Plateaux.

Potentiel de l’Energie Géothermique


Plus de deux cent (200) sources chaudes ont été inventoriées dans la partie Nord du
Pays. Un tiers environ (33%) d’entre elles ont des températures supérieures à 45°C.
Il existe des sources à hautes températures pouvant atteindre 118°C à Biskra.

Des études sur le gradient thermique ont permis d’identifier trois zones dont le
gradient dépasse les 5°C/100m
• Zone de Relizane et Mascara
• Zone de Aïne Boucif et Sidi Aïssa
• Zone de Guelma et Djebel El Onk
Potentiel de l’Hydroélectricité
les ressources de surface décroissent du nord au sud. On évalue actuellement les
ressources utiles et renouvelables de l’ordre de 25 milliards de m3, dont environ 2/3 pour
les ressources en surface.
103 sites de barrages ont été recensés. Plus de 50 barrages sont actuellement en
exploitation.

Le Potentiel de la Biomasse
• Forêt
Le potentiel actuel est évalué à environ 37 Millions de TEP (Tonnes Equivalent Pétrole).
Le potentiel récupérable est de l'ordre de 3,7 Millions de TEP.
Le taux de récupération actuel est de l'ordre de 10%.
• Déchets urbains et agricoles
05 millions de tonnes de déchets urbains et agricoles ne sont pas recyclés. Ce potentiel
représente un gisement de l'ordre de 1.33 milllions de TEP/an.
Le Programme des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique

Le programme consiste à installer une puissance d’origine


renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030 dont
12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale en
électricité et 10 000 MW à l’exportation.

Le programme inclut la réalisation, d’ici 2020, d’une soixantaine


de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de
fermes éoliennes et de centrales hybrides.
Le programme des EnR est défini pour les différentes phases :
• 2013, il est prévu l’installation d’une puissance
totale de l’ordre de 110 MW
• A l’horizon 2015, l’installation d’une puissance de
près de 650 MW
• D’ici 2020, l’installation d’une puissance totale
d’environ 2 600 MW pour le marché national et une
possibilité d’exportation de l’ordre de 2 000 MW
• D’ici 2030, il est prévu l’installation d’une puissance
de près de 12000 MW pour le marché national ainsi
qu’une possibilité d’exportation allant jusqu’à pénétration des EnR dans
la production nationale en TWh
• 10 000 MW.

l’éolien qui constitue le second axe de développement et dont la part devrait avoisiner les
3% de la production d’électricité en 2030.
l’efficacité énergétique
Le programme d’efficacité énergétique consiste principalement en la réalisation des actions
suivantes :
• l’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments.
• le développement du chauffe-eau solaire.
• Introduction de la performance énergétique dans l’éclairage public .
• Promotion de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel.
• la généralisation de l’utilisation des lampes à basse consommation.
• la promotion du GPL/C (gaz de pétrole liquéfié carburant ) et du GN/C(gaz nat. carburant).
• Introduction des principales techniques de climatisation solaire
• la promotion de la cogénération.
• la conversion au cycle combiné des centrales électriques quand cela est possible.
• la réalisation de projets de climatisation au solaire.
• le dessalement des eaux saumâtres.
Projet Desertec
Desertec est le nom d'un concept éco-énergétique de
grande envergure qui prévoit l'exploitation du potentiel
énergétique des déserts afin d'approvisionner
durablement toutes les régions du monde en électricité
verte.

Desertec vise à la fois à répondre en grande partie aux


besoins des pays producteurs d'Afrique du Nord et du
Moyen-Orient, et à couvrir jusqu'à presque 20 % de la
demande d'électricité en Europe.

Le concept Desertec repose sur le fait que chaque km2


de désert reçoit annuellement « une énergie solaire
Cartographie sommaire permettant de visualiser la structure
équivalent à 1,5 million de barils de pétrole. et les nœuds du réseau électrique du projet Desertec

Couvrir 0,3 % des 40 millions de km2 de déserts de la


planète en centrales solaires thermique permettrait de
couvrir les besoins électriques de la planète en 2009
(environ 18 000 TWh/an)
PROJET DESERTEC ALGERIE
Accord entre Le consortium allemand DII (Desertec Industrial
Initiative) et la compagnie Sonelgaz
Il s’agit, d’un projet visant à exploiter l’énergie solaire à partir des
grands espaces désertiques. Plusieurs kilomètres carrés de panneaux
solaires devraient être mis en place pour produire de l’énergie et la vendre aux pays
européens.

Un projet de grande envergure qui devrait s’étaler jusqu’à l’année 2050.

Le budget alloué à la réalisation du projet Desertec a été fixée à 400 milliards d'euros, et ce,
afin d’exploiter l'énergie solaire en provenance d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, de Libye,
d'Egypte et d'Arabie Saoudite et l'exporter vers l'Europe. Il est prévu de fournir jusqu'à 15% des
besoins en électricité de l'Europe.
L'Algérie a décidéde reporter sa participation au Programme Desertec relatif aux énergies
renouvelables jusqu’à 2013.
REALISATIONS
Projet d’électrification à l’énergie solaire d’un village de torset
La fondation Sonatrach tassili souhaite électrifier un village composé de 20 huttes dans le
parc national du tassili en ayant recours à l’énergie solaire photovoltaïque.
L’électrification portera sur la fourniture de l’énergie électrique pour les besoins des
populations.
Projet de Motorisation de 14 Puits d’Eau de Parcours, d’Électrification d’Ecoles et Salles de
Soins par Energie Solaire
Projet Centrale Hybride Solaire Gaz de 150 MW
A Saida, en Algérie, un projet expérimental de
ferme solaire expérimental de ferme solaire a
été lancé l’année dernière. A terme, l’objectif
est de fournir en énergie solaire les usines de
désalinisation de l’eau de mer.

Première maison alimentée à l’énergie solaire à Ténès


Les réserves planétaires en énergies fossiles et fissibles seront épuisées à très court terme
pour l’humanité

L’après pétrole et l’évolution vers un développement durable , posent des questions


géopolitiques redoutables sur tous les continents et en particulier au moyen orient et en
Afrique

A cette question énergétique, la réponse réside dans la diversité des énergies renouvelables
exploitées.

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