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Concepts économiques fondamentaux

Anne Isla 2010-2011


isla@univ-tlse1.fr

Site universtité, ENT

LE COURS DE L1
I. Introduction : la place de l'économie dans les sciences sociales
II. Efficience du marché
III Inefficience du marché : régulation économique
IV La monnaie et le fonctionnement du marché
V Le fonctionnement de l'économie européenne
(VI. PIB, croissance et développement)
VII. Mondialisation et globalisation financière
1 03:46
Le parcours Affaires
économiques internationales
en LEA
L1 Concepts économiques fondamentaux
L2 Microéconomie
L3 éco territoriale, éco du développement, éco internationale,
éco de la concurrence et institutions européennes,
défaillances des marchés
M1 Eco du développement, éco internationale et commerce
international, veille stratégique, marketing international ...
(cf site LEA http://w3.univ-tlse2.fr/lea/formation/index.html)

2 03:46
J. GENEREUX, Les vraies lois de l'économie, 2 tomes, Seuil, 2002
B. GUERRIEN Dictionnaire d’analyse économique, La Découverte
A. ORLEAN, « La sociologie économique et la question de l’unité des
sciences sociales », dans L’Année Sociologique, n° spécial : « Histoire et
méthode de la sociologie économique », 2005
F. MORIN, Le nouveau mur de l’argent, essai sur la finance globalisée, Seuil,
septembre 2006. . Voir aussi son site web pour une actualisation des
données http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Bienvenue.html
A. SEN, Un nouveau modèle économique. Développement justice, liberté,
Odile Jacob, 2000

Une bibliographie complémentaire, pour ceux qui voudraient


aller plus loin, est donnée tout au long du cours.
3 03:46
Introduction

La place de l’économie dans


les sciences sociales

4 03:46
Historique rapide

2 grands groupes d’approches

« standard » « hétérodoxes »

Autonomie de la
discipline
« naturalisation » de la
discipline

Economie pure Socio-économie


5 03:46
« La pseudo-analogie avec les sciences physiques va directement à
l’encontre de l’état d’esprit qu’il est le plus important pour un
économiste d’acquérir. Je tiens aussi à souligner fortement l’idée selon
laquelle l’économie est une science morale. J’ai mentionné plus haut
qu’elle traite d’introspection et de valeurs. J’aurais pu ajouter qu’elle
traite de motifs, d’anticipations, d’incertitudes psychologiques »

John Maynard Keynes, Lettre à Roy Harrod, 16 juillet 1938, Collected


Writting of John Maynard Keynes, 1971-1989,Macmillan,vol 12 , p
300
 XVI°, XVII° siècles

nouveaux systèmes de valeurs


nouveaux équilibres politiques et économiques

Théoriciens du droit naturel

Individu abstrait, universel, obéissant à des forces


internes d’attraction-répulsion

HOMO OECONOMICUS

Hugo Grotius
1583 - 1645
7 03:46
XVI°, XVII°

montée du rationalisme Hobbes, Grotius, Spinoza,


Descartes, Pascal, Newton,
Croyance dans la possibilité de Leibnitz, etc.
connaître la structure de la réalité à
partir des purs principes de la pensée

« superstitions » de la
religion savoir rationnel

8
03:46 A. Béraud et G. Faccarello (ed.), 1992 Nouvelle histoire de la
pensée économique, La Découverte, Paris
Historique XVI°, XVII°

Mercantilistes Smythe, 1581


Montchrestien, Traité d’économie politique, 1615, Bacon, …

1) le grain est une marchandise comme les autres, même si elle est essentielle
à la nourriture des hommes ;
2) l’individu est guidé par son intérêt et recherche le plus grand profit ;
3) il est nécessaire de libérer le commerce

9 03:46
 Fin du XVII°, début du XVIII°

Cantillon, Quesnay, etc.


Physiocrates

La terre est la source ou la matière d’où l’on tire la richesse

Comme chez les mercantilistes, la reproduction de la sphère économique est


indissociable du milieu naturel

10 03:46
Fin du XVIII°, début du XIX°
Révolution industrielle

 repenser la base exclusivement agrarienne de l’économie

 nouvel objectif : croissance de la productivité

pour un même produit, le temps de travail est décroissant ;


pour un même temps de travail, la production augmente

11 03:46
fin XVIII°, début XIX°

Les classiques
Smith, Malthus, Say, Ricardo, Stuart
Adam Smith Mill, Bastiat, etc.
1723-1790

J.B. Say (1767-1832) : c’est essentiellement par le progrès technique


que l’on augmente la production et la productivité
Surplus
L’appareil économique se développe donc, par lui-même, pour lui-même.

L’Ecole classique centre le calcul économique


sur la gestion matérielle

12 03:46
fin XVIII°, début XIX°

première réduction de l’économie :


la reproduction se limite désormais aux facteurs du marché 

Utilisation de la physique newtonienne

Montée de la bourgeoisie  Libéralisme économique

-la liberté de l'industrie et du commerce,


-les droits de l'individu
-les droits de propriété
13 03:46
fin XVIII°, début XIX°

“ Lorsque les fruits sont à tous et la Terre n’est à personne, la terre ne


produit que des bruyères et des forêts, ainsi qu’on le voit au pays des
Esquimaux ; si vous voulez manquer de tout, comme ces sauvages, vous
n’avez qu’à nommer imposteur le premier qui enclora son champ ” (J.B.
Say 1828)
la naturalisation de la propriété,
naturalisation de la hiérarchie des fortunes,
naturalisation de la hiérarchie sociale

“ Les travaux faciles qui exigent une faible intelligence et une grande
force musculaire seront toujours exécutés par des hommes qui restent
en dehors du cercle de certaines jouissances (...) La loi de la production
le veut ainsi et cette loi est certainement ce qu’il y a de plus conforme à
la raison et à la justice” (T. Fix 1844).
14 03:46
fin XVIII°, début XIX°

la poursuite des intérêts privés assure la réalisation de l’intérêt collectif


• la valeur d’un bien est égale à la somme des coûts qu’il a fallu engager
pour le produire (théorie de la valeur-coût) et le prix doit couvrir l’ensemble
de ces coûts afin de permettre la reconstitution des facteurs ayant
participé à cette production

théorie de la valeur-travail

marché et processus productifs,

Economie politique acteur individuel et société,


choix rationnel et mouvement historique 

15 03:46
milieu du XIX°, misère ouvrière

Karl Marx Marginalisme


(fondement de l’orthodoxie économique)

1871-1874 : révolution marginaliste

S. Jevons à Londres,
K. Menger à Vienne
L. Walras à Lausanne

Karl Marx Léon Walras


1818_1883 1834 - 1919

bases de l’Ecole néo-classique


16 03:46
Karl Marx (1818,1883)

Dynamique du capitalisme

A''' ...
A M
accumulation
du capital

A'' A'

Raymond Aron, Le marxime de Marx, Paris, Livre de Poche,


Coll. « Références », février 2004, éditions établie, présentée
et annotée par Jean-Claude Casanova et Christian Bachelier.
17 03:46
les phénomènes hors marché sont évacués
l’équilibre devient le thème central de l’analyse.
 Le jeu économique peut alors être ramené à une mécanique abstraite.

Elaboration du concept de valeur fondé sur l’utilité et la rareté

Plus un bien est utile, plus il a de la valeur.


En outre, plus un bien nécessaire ou désiré par un agent
est rare, plus son utilité est grande

mesure de l’utilité : « sacrifice maximum qu'on serait disposé à faire


pour se procurer une chose qu'on désire ou le prix de cette chose qui
vous déterminerait à vous en passer  » Say 1849

SURPLUS
DEBREU G. (2001), Théorie de la valeur,
Analyse axiomatique de l'équilibre
18 03:46 économique, Dunod, Paris, 3° édition
Pour la première fois, on se représente une sorte particulière de
phénomènes sociaux, les phénomènes économiques, comme
séparés de la société et constituant à eux seuls un système distinct
auquel tout le reste du social doit être soumis.

Cette dé-socialisation de l'économie (Karl Polanyi), constitue


l’essence même du libéralisme économique

•l’univers marchand : espace totalement transparent (qualités,


quantités)
•maximisations possibles

L’adéquation des moyens aux fins est automatique


Séparation de la morale et de l'économie
19 03:46
Marshak, Kalecki, Von Neumann, Frish,
Tinberger, Kantorovich, Georgescu-Roegen
années 30 Allais, Koopmans, Arrow, Debreu,
Malinvaud, Domar

re-formulation mathématique de tous les secteurs de la science


économique.
WALRAS Léon, 1909, “Economie et
métaphore mécanique mécanique”, Bulletin de la Société
. Vaudoise des Sciences Naturelles,
BEAUD Michel et DOSTALER Gilles, 1996, La vol.45, pp 313-325, disponible en
pensée économique depuis Keynes, ed. du ligne sur le site :
Seuil, points Economie, 449 p http://cepa.newschool.edu/het/

Progressivement, l'économie va se définir par sa méthode,


ses outils, et son langage.

l'économie se propose d'étudier l'ensemble des comportements de


tout agent en situation d'évaluer, de décider et d'agir, ainsi que les
conditions de compatibilité de ces comportements.
20 03:46
années 20

John Maynard Keynes (1883,1946)

pas d'autorégulation du marché


pas de plein emploi automatique
pas de lois économiques naturelles et universelles
pas de neutralité de l'argent

intervention de l'Etat

amour pathologique et irrationnel de l'argent

Cf. DOSTALER Gilles (2005),


Keynes et ses combats,
Bibliothèque Albin Michel
Histoire, Paris, 535 p.

21 03:46
Ecole de Chicago :
années 70
Gary Becker (1976),
Jack Hirshleifer (1977), Gordon
Tullock (1979)

“ sociobiologie ” de Wilson (1975)

“ annexion du social au biologique, réduction de l'altruisme à une


pondération adaptative de l'égoïsme, radicalisation naturelle et
application humaine du mécanisme de compétition-exclusion,
universalisation biologico-historique du principe sélectif comme vecteur
de l'évolution de l'homme et des sociétés, cécité par rapport à la
différence des niveaux d'intégration de l'être et du comportement. ”

(P. TORT 1996, Spencer et l’évolutionnisme philosophique, Presses


Universitaires de France, collection Que sais-je ?, Paris, p 119)

Le concept darwinien de sélection permet de donner une valeur


scientifique au concept de concurrence
22 03:46
Evolution de la discipline
Economie politique  économie pure, économie scientifique

1968 : création d’un “prix de sciences économiques de la


Banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel”, abusivement
appelé “prix Nobel”, et dès lors identifié avec les vrais prix Nobel
de physique, chimie et physiologie

la scientificité supposée de l’économie, pose ses résultats comme des résultats


vrais en tant que tels ; ses lois, comme des lois naturelles

=> Choix d’un critère de scientificité

2008 Paul KRUGMAN


2009 Elinor OSTROM et Oliver E. WILLIAMSON
23 2010 Joseph STIGLITZ 03:46
Le critère de scientificité de Karl Popper

Une hypothèse, ou une théorie, est scientifique si elle est réfutable,


c’est-à-dire s’il est possible, au moins en principe, que certains faits,
éventuels, la contredisent.

C’est donc sa capacité à être réfutée, et non son aptitude à être vérifiée,
qui doit constituer le critère de démarcation entre une hypothèse
scientifique et une pseudo-hypothèse.

 comment rendre les théories économiques réfutables ?

=> sous la forme de systèmes axiomatisés.

24 03:46
le modèle de concurrence parfaite (équilibre général) :

l’univers économique est un monde :


transparent
commun

l’incertitude du futur peut être représentée sous la forme d’une liste de m


événements exogènes ou états du monde, censée décrire de manière
exhaustive tous les événements susceptibles de se produire demain.
Par ailleurs, cette liste est supposée de savoir commun pour l’ensemble
des acteurs économiques (« common knowledge »)

cette représentation est pensée comme s’imposant « naturellement » du


fait qu’elle serait la description exacte des différentes occurrences
susceptibles
25 de se produire dans le futur
03:46
Les individus n’ont pas à se préoccuper les uns des
autres.

Pour déterminer ce qu’il convient de faire, un individu n’a


nul besoin de savoir ce que font ou pensent les autres.

Il lui suffit de connaître le vecteur des prix de tous les biens

DUPUY J.P. (1992), Introduction aux


sciences sociales, logique des phénomènes
collectifs, Edition marketing, collection
Ellipse, 297 p.

26 03:46
Economie pure Socio-économie

Rationalité substantielle Rationalité procédurale

La rationalité des individus les Etant donné que l'on ne peut pas
pousse à choisir dans une liste faire une liste exhaustive de toutes
d'options préexistantes les occurrences futures, l'important
est plus le processus de prise de
décision que la décision elle-même

Préférences données Structures de préférence variables

Recherche de l’utilité Plusieurs solutions peuvent être


maximale satisfaisantes
27 03:46
II. EFFICIENCE DU MARCHE

Marché parfait et concurrence pure et parfaite,


(homo oeconomicus, retour à l'équilibre, optimum de Pareto)

II 1 Concurrence parfaite, équilibre et optimum


II 1 1 Le modèle de CPP
II 1 1 a) Les hyp de CPP

28 03:46
CONCURRENCE PURE ET PARFAITE

homogénéité du produit

atomicité de l'offre et de la demande

transparence du marché

liberté d'entrée et de sortie

(mobilité parfaite des facteurs de production)

29 03:46
Tableau de Stackelberg

Offre
quelques
nombreux vendeurs
un vendeur vendeurs
Demande

monopole monopsone
un acheteur monopsone
bilatéral contrarié

quelques monopole oligopole


oligopsone
acheteurs contrarié bilatéral

nombreux Concurrence
monopole oligopole
acheteurs parfaite

Heinrich Stackelberg, Marktform und Gleichgewicht (Market and Equilibrium),


Vienna 1934
Heinrich Stackelberg, Grundlagen der theoretischen Volkswirtschaftslehre (Principles
30 03:46
of theoretical Economics), 2. Aufl., Berne 1951
les agents déterminent leurs fonctions d'O et de Dde

les producteurs ont des courbes d'O construites à partir du calcul éco

les consommateurs ont des courbes de Dde pour chaque produit


chaque agent sait quelle quantité il est prêt à offrir


le commissaire priseur centralise les informations


l'ajustement se fait par tâtonnements successifs


l'échange se déroule lorsque l'on atteint l'équilibre


31 03:46
II 1 1 b) Le comportement de la firme « représentative »

Hyp : l'offre est une fonction croissante du pr


1er point) La valeur du profit

 = RT - CT Hal R. Varian,
Microeconomics Analysis,
RT = pq Hardcover edition

CT = CV + CF

 = RT - CT = pq - CT

32 03:46
Point 2) Les propriétés de la fonction de coût total

CM = Coût moyen = coût par unité de production

Cm = Coût marginal
= coût supplémentaire pour une unité produite supplémentaire

33 03:46
Coût total
Coût moyen =
Quantité produite

Variation du
coût total
Coût marginal =
variation de la
quantité produite

Dérivée
34 03:46
recette totale
Recette moyenne =
Quantité produite

Variation de la
recette totale
Recette marginale =
variation de la
quantité produite

var° de (pq)
= =p
var° q
35 03:46
profit total
Profit moyen =
Quantité produite

Variation du
profit total
Profit marginal =
variation de la
quantité produite

36 03:46
CM = CT / q

Cm = Variation du coût / variation de la quantité produite


=  CT /  q

représentant la variation

Rque : en mathématique, le rapport de deux variations est mesuré par une déri

37 03:46
Si : côuts fixes élevés

alors : q faible => CM élevé

et : q augmente => CM diminue

H rendements d'échelle décroissants à pa


niveau de production
=> CM augmente à partir d'un certain
niveau de production

38 03:46
Rendements d'échelles : évolution de la production lorsque les inputs varient

inputs multipliés par 

q2 >  q1 => rendements croissants


q2 <  q1 => rendements décroissants
q2 =  q1 => rendements constants

39 03:46
Loi des rendements décroissants
=> la courbe de coût moyen a une forme en U

CM décroît
=> Cm décroît CM croît
=> Cm croît

et Cm < CM et Cm > CM

40 03:46
Exemple :
si CT1 = 16
Cm 1 = 1
q1 = 4
alors CM1 = 4
CM1 > Cm1
q2 = 5 => CT2 = 17 et CM2 = 3,4

Exemple :
si CT1 = 16
Cm 1 = 9
q1 = 4
alors CM1 = 4
CM1 < Cm1
q2 = 5 => CT2 = 25 et CM2 = 5

41 03:46
CM, Cm Cm

CM

Quantités produites
Point 3) Maximisation du profit et offre de biens

43 03:46
coût total, fixe, variable
recette totale CT
RT
CT=f(q)
RT=p.q
CV
p=RT/q

T=p.q - CT
CF

q1 q2 quantités produites
44 profits 03:46
 max qd Cm=prix
CM, Cm Cm

CM

p = Rm

q* Quantités produites
45 03:46
Cm  max qd Cm=prix
CM
Rm C
Cm
M
CM
P'

p=Rm

q* quantités
q** produites
46 03:46
4ème point) L'offre de marché

Commissaire priseur, crieur de prix


qui centralise les offres (principe d'agrégation des offres)

II 1 1 c) Le comportement du consommateur dit « représentatif »

Hyp : la demande est une fonction décroissante


Point 1) Maximisation de l'utilité

47 03:46
conception « ordinale » de l'utilité

ordre d'utilité croissante

 préférer le bien A au bien B

 préférer un bien à la monnaie

HYP : la consommation d'une unité


supplémentaire d'un bien, augmente
la satisfaction ;
toutefois, dans une proportion inférieure
à la satisfaction retirée de l'unité précédente
48 03:46
Hyp

des consommations peuvent être


« indifférentes »
si A est préféré à B et B à C, alors
A est préféré à C (préférences transitives)
toutes les combinaisons de biens
(les paniers de consommation) sont classables

49 03:46
Quantité
de
monnaie

Les paniers 1 et 2 sont indifférents


(même courbe d'indifférence)

1
M1 3
3 est préféré à 1

3 est préféré à 2

2 U2
M2
U1

0 q1 q3 q2
Quantité du produit
50 03:46
qté M
M + (pq) ≤ B

B
optimum de satisfaction (2de situation)

optimum de satisfaction (1ère situation)

M*
M*1

qté de pdt
0
q*1 q* B/p1 B/p

51 03:46
Point 2) La demande de marché

Commissaire priseur, crieur de prix


qui centralise les demandes (principe d'agrégation des demandes)

52 03:46
Point 3) Elasticité de la demande

•prix du produit

•prix des autres produits


Dde

•revenu disponible
du consommateur

Dde plus ou moins élastique

Elasticité-prix de la demande
ou
Elasticité de la demande par rapport au prix

53 03:46
taux de variation
Elasticité de la de la dde (%)
demande par =
rapport au prix taux de variation
du prix (%)

= 0 demande inélastique

≠ 0 demande élastique
54 03:46
cas général : élasticité < 0

parfois : élasticité >0


•biens de luxe

•biens de Giffen

•spéculation

55 03:46
taux de variation
Elasticité de la de la dde (%)
demande par =
rapport au revenu taux de variation
du revenu (%)

> 0 biens normaux


bien de luxe (>1)
biens nécessaires (entre 0 et 1)

< 0 biens inférieurs


56
biens nécessaires 03:46
inférieurs càd bien Giffen
Point 4) La loi des débouchés de Jean-Baptiste Say

L’offre globale crée sa demande globale

=> Pas de chômage involontaire

Prix du travail (salaire)

Déséquilibre Offre

1767 - 1832

Equilibre
Demande

Sous- Plein- Quantité de travail


emploi emploi
Keynes : la notion de demande effective

C’est la « demande effective » qui détermine


simultanément le niveau de la production
nationale, du revenu national et de l’emploi
global

Une partie de l’épargne peut être


1883-1946 thésaurisée

La « propension à consommer » est le


rapport entre l’augmentation de la
consommation et celle du revenu
II 1 2 Les caractéristiques des marchés de concurrence pure et parfaite

R
HYP
A : la demande d'un produit ou d'un facteur e
P
P
une fonction décroissante de son prix
: l'offre d'un produit ou d'un facteur est
E
L HYP
S
une fonction croissante de son prix
DEMANDE
OFFRE •Ménages
Entreprises •Entreprises
•Administrations

Hyp : rationalité du comportement


treprises maximisent leur profit sous contrainte tec
ommateurs maximisent leur utilité sous contrainte
59 03:46
II 1 2 a) Les conditions d'équilibre

prix
O
D

p*

q* quantités
60 03:46
Equilibre de court terme

p
Cm, CM
O
D

C Cm
p*
M CM

q quantités
q* q*
produites

61 03:46
Equilibre de long terme

Cm, CM, p
p

D
O1
Cm
CM
O2

p*

p**

q** q*

62 03:46
Equilibre de LT :
p° = Cm = CM
= 0
nbre optimal de firme
CT du marché minimum
Equilibre stable

p, Cm, CM
CM
Cm

q
63

03:46
Equilibre stable :
« Lorsque l’offre et la demande sont dans une
position d’équilibre stable, si quelque accident
vient écarter le niveau de la production de sa
position d’équilibre, immédiatement entreront
en jeu des forces tendant à ramener ce niveau à
cette position. »

Marshall

64 03:46
II 1 2 b) L'impact de la concurrence sur l'ensemble de la société : l'optimum

1er point) L'efficience des marchés de concurrence pure et parfaite

65 03:46
Economie du bien être
Arrow (1921-) Debreu (1921-2004)

Théorème : pour toute dotation initiale,


il existe un équilibre de marché en concurrence
pure et parfaite, et cet équilibre
est un optimum de Pareto

CPP OPTIMUM DE PARETO

66 03:46
Optimum de PARETO (1848-1923)
On est en présence d ’un
optimum de Pareto lorsqu ’il
n ’est pas possible d ’améliorer la
situation d ’un individu sans
détériorer la situation d ’au moins
un autre individu

CPP ALLOCATION OPTIMALE


Dans ce modèle, la concurrence est favorable à l'intérêt général

67 03:46
2d point) le bien être en CPP

Def : le surplus du consommateur est ce


p que le consommateur est prêt à payer
moins ce qu'il paie effectivement

p1

p2
Offre

p*

Demande
q
q1 q2 q*
68 03:46
Def : le surplus du producteur est le prix
que le producteur est prêt à accepter moins
le prix effectif du marché
p

surplus du producteur

Offre

p*

pb
pa Demande
q
qa qb q*
69 03:46
Def : le surplus pour la société (la collectivité)
est l'addition (l'agrégation) des différents surplus

Offre

p*

Demande
q
q1 q2 q*
70 03:46

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