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LA CIMENTATION

Le principe de la cimentation

 Cimenter une colonne de tubage consiste à


mettre en place un laitier de ciment dans tout
ou partie de L'espace annulaire entre le
tubage et le trou foré.
 Le ciment, en faisant prise, assurera la
liaison entre la colonne de tubage et le
terrain.
Le principe de la cimentation
 Une opération de cimentation nécessite donc de :
 définir les objectifs de la cimentation
 calculer le volume de laitier de ciment à injecter
 calculer le volume de chasse
 préparer le trou avant l'injection
 utiliser les ciments et les additifs
 réaliser la cimentation
 tester la colonne après cimentation.
Objectifs de la cimentation

 Ancrer la colonne au sol


 Prévenir le dévissage des tubes pendant le
forage
 Canaliser en surface les fluides exploités
 Eviter la pollution des nappes phréatiques
Objectifs de la cimentation
 Réaliser la séparation entre les différentes
couches productrices pouvant contenir des
fluides différents à des pressions différentes.
 Fermer les couches à haute pression pour
éliminer les risques d'éruption
 Protéger les colonnes contre les agents
chimiques et la corrosion électrochimique.
 Il faudra donc obtenir la meilleure étanchéité
possible derrière la colonne de tubage.
Calcul du volume de laitier de
ciment

 Pour une cimentation simple, ce volume sera égal à


la somme de :
 - volume espace annulaire à cimenter
 - volume de sécurité entre sabot et anneaux de
retenue
 Selon les formations, on applique un coefficient K
variant de 1,05 à 1,30 et plus, pour majorer le
volume de l'espace annulaire, car le trou n'est pas
exactement calibré au diamètre de l'outil (caves)
Calcul du volume de laitier de
ciment
 VL = (VT - VE) H. K + VS
 VL = Volume de laitier
 VT = Volume du trou et volume intérieur de l'avant dernier tubage
 VE = Volume extérieur du tubage ,
 H = Hauteur d'espace annulaire à cimenter
 VS = Volume de sécurité = volume intérieur tubes entre sabot et
anneau.

 Des tableaux donnent en fonction du volume de laitier désiré et de sa


densité, le volume d'eau nécessaire ainsi que le poids de ciment.
 Le ciment, en faisant prise, assurera la liaison entre la colonne de
tubage et le terrain. Une opération de cimentation nécessite donc de :
 définir les objectifs de la cimentation
 Le laitier doit remonter dans l'annulaire de
150 à 200 mètres au-dessus de la zone à
isoler.
 Généralement le volume du trou est donné
directement par le calibrage du trou;
(CALIPER ou B.G.T. log SCHLUMBERGER).
 Sur certains enregistrements, on peut lire le
volume total du trou et le volume annulaire
entre trou et tubage, tandis que sur d'autres,
seul le volume du trou est donné.
 Dans ce deuxième cas, il convient de déduire le volume de
déplacement du tubage.
 Quand on dispose du B.G.T. log, il n'y a pas lieu de tenir compte
du coefficient K.
 Pour les tubages de surface,
on ne dispose généralement pas de B.G.T. log, il est conseillé
d'appliquer un coefficient K égal à 2.
 Dans le cas d'une cimentation avec un sabot DUPLEX et un
stinger, on peut se permettre de pomper du laitier jusqu'à
observation de son retour en surface.
 On arrête l'injection du laitier quand on estime que celui-ci est de
bonne qualité et que la pollution avec la boue est devenue
négligeable.
Calcul du volume de chasse

 Le volume de la chasse est fonction du volume intérieur de la


colonne de tubage entre la tête de cimentation et l'anneau de
retenue.
 Si la colonne est composée de tubes ayant des grades d'acier
d'épaisseurs différentes, il faudra tenir compte de ces différents
tronçons.
 Si un tampon d'eau est intercalé entre le laitier et la boue de
chasse, son volume doit être inclus dans le volume de chasse.
 La chasse sera terminée lorsque le bouchon supérieur arrivera
sur l'anneau de retenue (à-coup de pression).
Préparation du trou avant l'injection

 En fin de descente de la colonne de tubage, la


circulation est établie au ralenti au démarrage pour
ne pas créer des surpressions qui risqueraient de
craquer le terrain (augmentation des pertes de
charge) et poursuivie jusqu'à élimination complète
des déblais, en manœuvrant la colonne si celle-ci
est équipée de racleurs.
 Pour assurer un nettoyage complet du cake, on fait
précéder l'injection du laitier d'un bouchon d'eau (2
à 20 m 3), où d'une solution désagrégeant le cake.
Préparation du trou avant l'injection

 Dans certains cas un volume d'eau trop important


peut provoquer une éruption si la pression
hydrostatique n'est plus adaptée au maintien de la
pression du gisement.
 Généralement, le forage aura été arrêté 1 à 2
mètres plus bas que la cote demandée du sabot de
tubage (par sécurité).
 La colonne descendue dans le trou reste suspendue
à l'élévateur.
 Elle est surmontée d'un tube de manoeuvre court
qui permet l'installation commode de la tête
d'injection.
Utilisation des ciments

 Caractéristiques du ciment - additifs


 Pour mener à bien la cimentation d'un puits, le foreur
dispose de plusieurs classes de ciment, définies par
les normes A.P.I.
 Le choix de la classe du ciment, tiendra compte
essentiellement des facteurs suivants:
 - la profondeur, la pression au fond du puits,
 - la température au fond du puits,
 - et aussi l'éventualité d'un contact laitier eau de
formation corrosive (en particulier les eaux sulfatées).
Utilisation des ciments

 Pour faciliter les problèmes de stockage ou d'approvisionnement,


les ciments classe G et H sont de plus en plus utilisés.
 Ils peuvent être accélérés (tubage de surface), retardés (tubages
profonds), allégés, alourdis... si nécessaire.
 Pour que la cimentation soit réussie, il faut que :
 le laitier soit de bonne qualité et ait un temps de pompabilité
permettant l'achèvement de l'opération dans de bonnes
conditions de sécurité
 le sabot soit parfaitement cimenté
 le laitier adhère bien aux parois du trou et au tubage
 la pollution du laitier par la boue soit évitée
 la chasse soit arrêtée lorsque le laitier est à l'emplacement
prévu.
Utilisation des ciments

 Le remplacement de la boue par le laitier se ferait d'autant mieux


que la différence entre densité laitier et densité de boue sera
grande et que les caractéristiques rhéologiques de la boue
seront bonnes.
 Quand la boue est gelée, le laitier est mal réparti dans
l'annulaire, il a tendance à passer par les zones de moindre
résistance, on dit qu'il y a phénomène de "channeling".
 Les ciments sont choisis en fonction de :
 - leur faible, modérée ou haute résistance aux sulfates.
 Le temps de pompabilité est le temps pendant lequel le laitier
peut être pompé en toute sécurité ; l'A.P.I considère que ce
temps est celui au bout duquel le laitier atteint une viscosité de
100 poises.
 L'augmentation de la température et de la pression diminue le
temps de pompabilité.
Utilisation des additifs

 On peut ajouter des produits pour faire varier les caractéristiques


du laitier, notamment pour augmenter ou retarder le temps de
prise du ciment; ces produits sont des additifs.
 Les additifs peuvent se présenter sous la forme de pulvérulents
mélangés à sec avec du ciment, dans les silos; ces pulvérulents
peuvent aussi être ajoutés à l'eau de mixage.
 Il existe également des additifs liquides (ajoutés à l'eau de
mixage) dont l'emploi est par ce fait même facilité.
 On distingue plusieurs types d'additifs :
Utilisation des additifs
 ACCELERATEURS : leur rôle est d'accélérer
la prise du ciment à basse température. Le
plus courant est le chlorure de calcium.

 RETARDATEURS : par leur action, retarder


la prise du ciment, ils augmentent le temps
de pompabilité dont on peut disposer.
 Citons les lignosulfonates de calcium...
Utilisation des additifs
 ALLEGEANTS : Ils permettent de réduire la densité
du laitier; (utilisés dans les ciments de
"remplissage").
 Exemples : la bentonite, les pouzzolanes, les
terres diatomées, allégeants chimiques...

 ALOURDISSANTS : ils servent à augmenter la


densité du laitier.
Exemples : baryte, oxyde de fer...
 D'autres additifs permettent d'augmenter la
résistance du ciment, de contrôler la filtration,
réduire la viscosité du laitier, contrôler les pertes.
Utilisation des additifs
 Il faut remarquer que le plus souvent, les additifs modifient
plusieurs propriétés du laitier; c'est la raison pour laquelle le
choix et le dosage de chacun des additifs introduits doit être
effectué avec le plus grand soin par des spécialistes, qui en plus
de leur compétence, utilisent des résultats de tests pratiqués en
laboratoire (simulation des conditions du puits). Les effets des
additifs courants sur le ciment sont indiqués dans le tableau 4.
 Le temps d'attente avant la reprise du forage peut être déterminé
par la règle de "FARRIS" qui dit que le forage peut être
repris lorsque la résistance à la traction du laitier atteint 8
psi.
 Cette résistance de 8 psi est atteinte dans un temps égal à
environ 3 fois celui nécessaire pour atteindre une viscosité
de 100 poises
Réalisation de la cimentation

 Les conduites servant à l'injection du laitier et


à la chasse, sont testées à l'eau claire, en
fonction de la pression finale de refoulement,
et l'on procède ensuite à :
Injection du laitier du ciment

 Aussitôt le tampon d'eau injecté,


 la pompe est arrêtée,
 le bouchon de cimentation inférieur est libéré (pour
une tête à deux bouchons) par manoeuvre de la
tirette (ou de la demi-baxe sur certains modèles) et
en pompant au dessus après avoir préparé les
vannes en conséquence.
 Pendant le trajet du laitier dans le tubage, ce
bouchon empêchera le contact laitier boue.
Injection d’un bouchon d’eau

 Ce tampon d'eau sert à nettoyer l'intérieur du


tubage du ciment qui aurait tendance à rester
contre la paroi après passage du bouchon de
cimentation.
 Cependant ce tampon d'eau est parfois
supprimé pour éviter que le bouchon de
cimentation ne risque de tourner en même
temps que l'outil en cours de reforage s'il
n'est pas bien pris dans le ciment (ce qui
arrive quelquefois
Injection de la boue de chasse

 Tout le volume de laitier fabriqué ayant été pompé, il


faut chasser le laitier restant en place à l'intérieur du
tubage pour l'amener dans l'espace annulaire.
 Cette chasse se fera en pompant au-dessus du
bouchon de cimentation supérieur un volume de
boue qui sera égal au volume intérieur du tubage
jusqu'à l'anneau de retenue (diminué du volume du
tampon d'eau si l'on en a utilisé un).
Injection de la boue de chasse
 L'arrêt de l'injection de la boue de chasse sera déterminé
généralement par le coup de pression qui indique l'arrivée du
bouchon supérieur au niveau de l'anneau de retenue. Toutefois,
il est bon de contrôler le volume de boue pompée par mesure
dans les bassins. Ceci permet en outre de ne laisser qu'une
pompe vers la fin de la chasse pour ne pas risquer une montée
trop brutale en pression (sans danger cependant si la soupape
de sécurité de la pompe est tarée convenablement).
 La mesure du nombre de coups de piston des pompes est une
méthode peu précise et qu'il ne vaut mieux pas utiliser (pompes
qui se désamorcent par exemple...).
Injection de la boue de chasse
 En cas de cimentation de l'annulaire jusqu'en
surface, il faut éviter d'envoyer du laitier dans
les bassins à boue et pour cela être prêt à le
diriger vers le bourbier.
 De plus, le tube goulotte devra être vidé en
fin d'opération, ainsi que les obturateurs, et
rincé à l'eau claire.
Test de la colonne après
cimentation

 Dans la mesure du possible on fait le test de


la colonne au moment où l'on a l'à-coup de
pression en fin de chasse; on continue à
monter la pression jusqu'à 60 % de la
résistance à l'éclatement de la colonne, la
pression est maintenue pendant 10 ou 15
minutes.
 Si le bouchon n'est pas étanche le test de la
colonne sera fait après le séchage du ciment.
Equipements de la colonne
cimentation simple étage

 Outre les tubes, une colonne de tubage est munie


de certains accessoires destinés soit à faciliter sa
descente, soit à augmenter les chances de réussite
de la cimentation.
 Ce sont :
 les sabots
 les anneaux de retenue pour les bouchons
 les bouchons
 les centreurs de tubage
 les racleurs de parois.
Sabots de tubage
 Sabots de tubage (casing shoes)
 Un sabot de tubage est un élément vissé à
l'extrémité inférieure d'une colonne. Il est
spécialement aménagé de façon à faciliter la
descente du tubage dans le trou. Il existe différents
types de sabots dont les plus courants sont :
 Sabot ordinaire à biseau (plain casing shoe)
 Dans ce type, l'extrémité inférieure a simplement été
biseautée vers l'intérieur pour éviter les
accrochages des tool-joints lors des manoeuvres de
remontée du train de sonde. Ce sabot est assez peu
utilisé
Sabots de tubage
 Ce sabot se présente comme le précédent, mais il est muni en
plus d'une soupape à bille qui permet la circulation normale ,
mais interdit la circulation inverse. Il joue un double rôle :
 empêcher le laitier de revenir dans la colonne en fin de
cimentation par ' 'te de la différence des pressions
hydrostatiques ,
 alléger la colonne pendant la descente, ce qui est surtout
intéressant pour les tubages profonds lorsque la colonne
est à la limite de charge pour l'appareil de surface.
 Avec ce type de sabot, il est nécessaire, en cours de tubage, de
remplir régulièrement la colonne pour accélérer sa
descente et la protéger contre les efforts d'écrasement.
 De conception semblable au sabot à soupape précédent, il
comprend en plus de l'orifice central (de diamètre plus faible que
celui du sabot précédent), plusieurs orifices latéraux qui
impriment au laitier de ciment un mouvement tourbillonnaire qui
permet un meilleur nettoyage du trou et évite dès le sabot toute
amorce de phénomènes de "channeling
 Sabot ordinaire à biseau (plain casing shoe)
 Dans ce type, l'extrémité inférieure a simplement été biseautée
vers l'intérieur pour éviter les accrochages des tool-joints lors
des manoeuvres de remontée du train de sonde. Ce sabot est
assez peu utilisé
Sabot à canal Sabot à clapet Sabot à soupape
ordinaire anti-retour ou à bille de
flottaison
Sabot à remplissage différentiel
(circulating differential fill-up shoe

 Ce sabot à soupape permet :


 - de remplir la colonne de tubage automatiquement au fur et à mesure
de la descente à 90 % du niveau du fluide en place dans
l'annulaire et à 81 % si l'anneau de retenue contient également le même
dispositif
 de protéger les formations des risques de craquage dus aux
surpressions engendrées par la descente rapide de la colonne avec un
sabot à soupape normal
 - la mise en oeuvre depuis la surface d'un clapet anti-retour si l'on veut
transformer le sabot pour permettre la flottaison ou pour empêcher
le retour du laitier à l'intérieur de la colonne (lancement d'une bille).
 de circuler à tout moment en cours de descente ou au fond.
 Ce sabot comporte un anneau ayant une surface supérieure S et une
surface inférieure s. La face S supporte la pression due à la colonne de
boue située à l'intérieur du tubage
Sabot à remplissage différentiel
(circulating differential fill-up shoe

S x hd
F=
10
 La face s supporte la pression due à la boue située
dans l'espace annulaire Trou-Tubage
 Les constructeurs fournissent des sabots pour
lesquels s/S = 0.9.Le tubage ne se remplit qu'aux
9/10ème de sa hauteur.
 Le même système existe sous forme de
"DIFFERENTIAL FILL-UP COLLAR", c'est-à-dire
avec filetage mâle en bas et filetage femelle en
haut. Ce modèle est utilisé avec un sabot à canal
(guide-shoe) et est installé à 2 ou 3 tubes au dessus
de ce dernier. Il peut aussi faire office d'anneau de
retenue.
 Quand on utilise aussi un anneau de retenue, celui-ci est
généralement installé sur un tube au-dessus du Differential fill-up
collar.
 On utilisera de préférence le Differential fill-up collar au
differential fill-up Shoe.
 Le premier étant placé 2 ou 3 tubes au-dessus du sabot, il aura
moins tendance à se boucher que le deuxième, par conséquent il
fonctionne généralement mieux.
 Ces équipements sont pratiques, ils font gagner du temps
puisqu'ils évitent de remplir le tubage en cours de descente ;
mais il n'est pas toujours possible de les utiliser.
 Il est même très fortement déconseillé de les utiliser
dans le cas d'un puits à gaz dont l'équilibre est
précaire.
 Dans ce cas là, si une venue se déclarait en cours
de descente du casing, l'augmentation de pression
à l'intérieur de la colonne aurait pour conséquence
de maintenir le fill-up ouvert, ce qui entraînerait à
coup sûr une éruption incontrôlable par l'intérieur du
casing.
 A cause de cela, certaines compagnies sont
systématiquement contre l'utilisation des dispositifs
à remplissage différentiel.
 Sabot à bille à remplissage permanent
(flexiflow fill-up shoe)
 Pour s'employer conjointement au dispositif à
remplissage différentiel précédent à des
profondeurs moyennes.
 Sabot à soupape « duplex » (Duplex cement float
shoe)
 Ce sabot est prévu pour équiper de très grands
diamètres de casing (36", 48" et plus). Il s'utilise
conjointement à un raccord à filetage à gauche (left-
hand square thread sub) qui se positionnera dans le
filetage intérieur du sabot et avec une coulisse de
circulation (expansion joint or circulation joint).
 Avec cet équipement, la mise en place du ciment se
fait à travers un train de tubings ou de tiges ce qui
évite d'avoir à utiliser des bouchons de cimentation
de très grande dimension et permet un déplacement
et une mise en place plus rapide du laitier.
Anneaux de retenue pour bouchons
(cement collars)

 Presque toutes les colonnes de tubage (sauf


certaines colonne de surface) sont équipées d'un
anneau de retenue placé généralement entre le
deuxième et le troisième tube à partir du sabot
{quelquefois entre le troisième et le quatrième).
 Cet anneau retient les bouchons de cimentation et
permet d'indiquer la fin de l'opération de cimentation
lorsque le bouchon supérieur arrive à son niveau (à
coup de pression).
Anneau à soupape (cement
baffle collar)
 garni intérieurement d'un bloc de ciment
percé d'un trou central pour le passage de la
circulation.
Anneau à balle à remplissage
permanent(flexi-flow fill-up collar)

 cet anneau est agencé de la même manière que le


sabot à bille à remplissage permanent, et renforce
le rôle de soupape anti-retour de ce dernier.
 La plupart des anneaux précités sont généralement
livrés avec filetage femelle vers le haut et mâle vers
le bas, ce qui évite les erreurs possibles de
montage.
 Cependant, il existe des anneaux à soupape double
femelle et dans ce cas il y a lieu de s'assurer qu'il
n'y a pas eu d'erreur au montage.
Anneau à balle à remplissage
permanent(flexi-flow fill-up collar)
Anneau à remplissage différentiel
(circulating differential fill-up collar)

 Cet anneau est équipé d'un dispositif


semblable à celui contenu dans le sabot à
remplissage différentiel et renforce l'action de
ce dernier.
 Il permet dans ce cas une flottaison plus
importante de la colonne, la hauteur de
liquide dans la colonne étant alors les 81°/ de
celle de l'espace annulaire.
Anneau à remplissage différentiel
(circulating differential fill-up collar)
Anneau à clapet Anneau différentiel ou à
anti-retour remplissage automatique
Bouchons de cimentation
(cementing plugs)

 Bouchon inférieur :
 Ce bouchon assure une séparation entre le laitier et la boue (ou
le tampon d'eau) retardant au maximum le contact pour éviter la
pollution du laitier par la boue pendant son passage à l'intérieur de
la colonne.
 Par ailleurs, au cours de sa descente, il racle la paroi intérieure
du tubage et la nettoie.
 Ce bouchon, muni extérieurement de lèvres en caoutchouc
destinées à racler le tubage, possède une ouverture centrale
cylindrique fermée par une mince membrane.
 Lorsque le bouchon arrive sur l'anneau de retenue, la membrane
se crève et laisse passer le laitier qui peut ainsi poursuivre son
chemin.
Bouchons de cimentation
(cementing plugs
Bouchons de cimentation
(cementing plugs
 bouchon supérieur :
 Contrairement au précédent, ce bouchon est
un bouchon plein qui peut résister à des
pressions importantes.
 Il est libéré après l'injection du laitier et fait
connaître que la cimentation est terminée
quand il arrive sur le bouchon inférieur au
niveau de l'anneau de retenue (coup de
pression...).
Centreurs de tubage (casing
centralizers
 Leur rôle est d'empêcher le contact des tubes contre la paroi du trou, de façon à
permettre une meilleure répartition du ciment autour de la colonne.
 Ils seront placés en fonction des renseignements fournis par les diagrammes de
calibrage et de déviation aux endroits où l'on désire que la cimentation soit la
meilleure possible :
 au niveau du sabot (1 centreur au minimum),
 sur les portions de tubage qui viendront se placer en face des zones déviées,
 éventuellement en face des couches susceptibles de produire(pour colonne de
production descendue "au mur" d'une formation).
 Cependant il est déconseillé de descendre des centreurs dans des trous de
mauvaise tenue ou si le jeu entre tubage et trou foré est très faible.
 Si la colonne est munie de centreurs, ne pas hésiter à établir la circulation
lorsque la colonne éprouve de la difficulté à descendre. Dans ce cas, reprendre
la circulation avec prudence au départ pour éviter les surpressions.
Centreurs de tubage (casing
centralizers
 Centreurs flexibles
 Avantages
 Éventail de choix entre faible résistance lors de la descente et
grande force de restitution (restoring force).
 procurent une force de centrage dans les sections over-gauged.
 peuvent être descendus dans les sections under-gauged.
 Inconvénient
 doivent être poussés ou tirés dans le trou au départ pour vaincre
les frottements (starting force)
 pas de force de restitution définie.
 temps de descente allongé dû aux frottements croissants.
 peuvent être endommagés/cassés pendant la descente et/ou la
cimentation (réciprocation, rotation).
Centreurs de tubage (casing
centralizers
 Les centreurs flexibles doivent être toujours placés au-dessus (à cheval) d'un
stop collar (= stop ring) pour les diamètres ³ 9-5/8", ou entre 2 stop collars pour
les diamètres # 7".
 La force de restitution et par conséquent le stand-off dépendent de l'espacement
entre centreurs.
 Le nombre de centreurs flexibles est très dépendant de la sévérité des doglegs.
 Une charge latérale trop importante sur un centreur peut l'écraser, et
l'augmentation de charge résultante sur les centreurs avoisinants va diminuer le
standoff du casing. A l'extrême cela peut conduire à un écrasement en chaîne
d'autres centreurs.
 Au moment de la cimentation, puisque l'on pompe successivement des fluides
de densités différentes, on aura donc une variation des facteurs de flottabilité, et
par conséquent une variation des charges latérales sur les centreurs.
 Ceci doit être pris en compte au moment de l'élaboration du programme de
centralisation du tubage (simulateur 3D).
 Les centreurs Weatherford ST 2 et ST 3M sont recommandés pour centrer
dans les sections over-gauged. Le type ST 3 M a été spécialement adapté pour
les puits horizontaux avec l'adjonction d'une bague de bronze à chaque
extrémité, permettant au tubage de tourner librement (cimentation en rotation).
Centreurs
Ils sont placés le long de la colonne et
permettent de la centrer dans le puits.

Centreur à lames
flexibles ou Centreur
centreur souple rigide
 Centreurs rigides
 Les centreurs rigides peuvent être soit de type "flottant" (free floating) ils
peuvent bouger sur le corps du casing -- soit de type "intégral" (solid), et
ils sont solidaires du corps du tube pendant la descente.
 Les centreurs rigides flottants sont installés entre 2 stop collars. Ils
assurent une centralisation positive dans les sections du trou calibrées
et à l'intérieur du casing précédent, et ne créent pas de force de
frottement à vaincre au démarrage ni pendant la descente à l'intérieur
du casing précédent.
 Les centreurs Weatherford de type Spiral Rigid Centralisers (SRC) ou
Spiragli sont recommandés. Ils sont moulés en aluminium massif avec
des lames à la fois bombées et spiralées pour maximiser le standoff et
accroître la vitesse annulaire des fluides passant au travers des lames,
tout en minimisant les frottements au cours de la descente.
 De plus ils permettent la rotation du tubage (utiliser des stop collars à
charnière JSH).
 Racleurs de parois (wall scratchers)
 Leur rôle consiste à éliminer des parois du
trou le cake qui s'y est déposé pendant le
forage de manière à permettre une meilleure
adhérence du ciment à la paroi et, partant,
d'assurer une meilleure étanchéité.
 Il existe différents types de racleurs, parmi
ceux-ci :
 Racleurs rectilignes ou "Herissons" (reciprocating wall
scratchers)
 Ces racleurs sont équipés de piquants trempés à l'huile. Ces
piquants peuvent supporter une torsion de 180' autour de leur
base.
 Deux anneaux de retenue (soudés ou à verrouillage) distants de
3 pieds délimitent la course du racleur et permettent aux racleurs
de ne pas agir sur les parois lorsque la colonne est dégagée des
cales en cours de descente.
 Les piquants ne sont vraiment actifs que lors de la manoeuvre
de la colonne vers le haut. C'est pourquoi il est nécessaire de
manoeuvrer la colonne pendant la circulation qui précède la
cimentation (sauf impératif contraire...). Les racleurs n'étant
efficaces que dans un sens, bien faire attention au sens de
montage.
 Racleurs Rotatifs(rotating wall scratchers)
 Ils sont constitués de lattes métalliques de 5 pieds
de longueur chacune garnies de piquants (2"1/2 ou
4"1/2 de longueur). Ces lattes sont soudées sur le
tube en quinconce bout à bout, généralement à
120°.
 Ces racleurs présentent l'avantage de laisser intacte
la partie supérieure du trou et d'éliminer le cake
seulement dans la zone à cimenter . Par contre, ils
nécessitent la mise en rotation du tubage, d'où
l'obligation d'employer une tête de circulation
rotative. De ce fait, ils sont moins souvent utilisés
que les racleurs rectilignes.
Modèle WellboreWiper
 NOTA :
 Il existe des variantes aux deux types de racleurs précités, où les
piquants sont remplacés par des morceaux de câble bandés.
 Dans ce cas, on leur donne le nom de "turbo bonder" au lieu de
"scratcher".
 On distingue :
 Le "Hammer-lok turbobonder" correspondant au racleur
rectiligne,
 Le "Rotating turbobonder" correspondant au racleur rotatif.
 L'emploi combiné de racleurs et de centreurs est généralement
réservé aux colonnes de production.
Cimentations à étages multiples

 Ce type de cimentation offre la possibilité de cimenter séparément


deux ou plusieurs sections d'une même colonne de tubage en
intercalant dans la colonne un (ou plusieurs) collier de cimentation
étagée (stage cementing collar).

 Les avantages d'une cimentation étagée sont multiples et en


particulier :
Etage
Supérieur

D
V Possibilité de cimenter deux zones distinctes très
éloignées l'une de l'autre permettant ainsi d'éviter -
un passage caverneux ou fissuré
- une couche productrice à faible pression.

Etage Inférieur
Cimentations à étages multiples
 moins de risques de contamination du laitier en se
déplaçant dans l'espace annulaire
 puisque, pour chaque tronçon à cimenter, il entre en
jeu un volume plus faible de laitier que si la
cimentation se faisait en une seule étape-
 réduction du risque de craquage des formations
accompagné de pertes de circulation pouvant résulter
de la pression élevée exercée par une longue colonne
de laitier
 les pertes de charge d'une circulation à débit
élevé.
DV
Etage
Supérieur

 La DV est constituée de DV

 Le corps proprement dit


 Des orifices latéraux Etage
Inférieur

 Une chemise supérieure goupillée au corps


 Une chemise inférieure goupillée au corps
 Une bague d'arrêt
Goupille
de
cisailleme
Chemise
nt
supérieure
Orifice
s
latérau
Chemise
x
Goupille inférieur
de e
cisailleme
Corps
nt

Bague d'arrêt

DV insérée dans la colonne


Bouchon sur la chemise
Bombe sur la Orifices libérés
supérieure
chemise inférieure
Fermeture des orifices
1. Bouchon d'ouverture
fait coulisser la chemise
2. A qui permet le
passage des fluides

2. Bouchon de fermeture
fait coulisser la chemise
B qui ferme et obstrue le
passage de fluides

L'avantage du DV BAKER
est la protection de la
chemise de fermeture B
par la chemise A lors du
reforage des bouchons
 réduction du risque de craquage des formations accompagnée
de pertes de circulation pouvant résulter de la pression élevée
exercée par une longue colonne de laitier à laquelle s'ajoutent
les pertes de charges d'une circulation à débit plus ou moins
élevé,
 réduction de la pression finale de refoulement,
 soustraction d'une partie du laitier à l'influence de la pression
et de la température plus élevées régnant au fond du trou,
 cimenter deux zones distinctes très éloignées l'une de l'autre,
 d'isoler les réservoirs
 Le matériel de surface
 Il devra toujours être en très bon état de marche et parfaitement adapté. Pour
cette raison, un contrat direct avec la Société de Service est toujours préférable
de façon à pouvoir définir le matériel type et avoir la faculté d'agir directement
sur le personnel.
 Les unités de cimentation
 Définition:
 Les unités de cimentation permettent d'effectuer simultanément :
 - le mixage du ciment et des additifs afin d'obtenir un laitier correspondant
aux caractéristiques désirées pour chaque type particulier d'opération,
 - le pompage du laitier obtenu avec une grande flexibilité de vitesse et
pression de pompage.
 Ces unités de pompage sont composées de deux pompes Triplex à grand débit
et haute pression montées soit sur camion soit sur skid.
 La source d'énergie actionnant ces pompes et l'équipement auxiliaire de ces
unités est assurée par deux moteurs diesel. Parmi les plus courants :
 - moteur Détroit Diesel (GM) 8V - 71 de 322 ch.
 - moteur Détroit Diesel (GM) 12 V - 71 de 456 ch
 - moteur Détroit Diesel (GM) 16 V - 71 de 608 ch.
 La transmission est assurée par des boîtes délivrant de 300 à 620 ch.
 Les pompes Triplex sont de trois types principaux :

 DOWELL :
 modèle DR - 20 . 32 cm (8 pouces) de course
 modèle GR - 12 . 7 cm (5 pouces) de course
 HALLIBURTON
 modèle HT.400
 Suivant l'alésage des pistons, la capacité de ces pompes peut permettre un débit minute
allant jusqu'à 1 700 litres et de fonctionner sous des pressions de travail atteignant 1035
bar (15000 psi).
 Les unités de pompage les plus courantes actuellement sont :
 le J 515 Twin Cementer (DOWELL).
 le HT 400 Cementing Truck (HALLIBURTON).
 A titre d'exemple, l'unité J 515 équipée de 2 moteurs Détroit
Diesel 8 x 71 de deux pompes GR de 5" de course développant
520 chevaux hydrauliques aura les caractéristiques suivantes en
fonction de l'alésage des pistons :
 Alésage
Pression de travailDébit maxi
 9,52 cm (3"3/4) 689 bar (10000 psi) 922 l/mn
 11,43 cm (4"1/2) 483 bar ( 7000 psi) 1320 l/mn
 12,7 cm ( 5") 80 bar ( 5500 psi) 1638 l/mn
 Les unités de cimentation sont équipées de systèmes de mixage
haute et basse pression.
Le mixage
système jet mixer

 Chaque unité de pompage peut être équipée avec un mixer à


jets pour effectuer le mixage ciment- eau- additifs donnant le
laitier de composition désirée.
 Dans le cas du mixage haute pression, l'eau de mixage est
fournie au bol par l'une des pompes Triplex tandis que l'autre
refoule le laitier dans le puits.
 Par contre, dans le cas du mixage basse pression, l'eau est
amenée au bol par la pompe centrifuge, le laitier étant refoulé
par les deux pompes Triplex.
 De toute manière, l'approvisionnement du ciment se fait soit à
partir d'un container type décharge par pression d'air soit à partir
de ciment en sacs ouverts par l'intermédiaire d'une table coupe-
sac.
Le mixage
système en circuit fermé
Il nécessite des containers à ciments à décharge par pression
intérieure.
Dans le système TORNADO de chez DOWELL, le ciment et l'eau
sont injectés dans un container par l'intermédiaire de deux
vannes à ouverture réglable.
Une pompe centrifuge à haut débit mélange le laitier contenu
dans le container d'une façon très homogène et alimente par un
autre circuit les deux pompes Triplex de l'unité de pompage. Le
rapport eau/ciment, ainsi que la quantité de laitier à la minute
désirée suivant le travail à effectuer et la capacité de refoulement
des pompes Triplex, sont ajustés par le réglage des vannes
d'alimentation d'eau et de ciment.
 Il existe également le système PSB chez BYRON JACKSON et
le RECIRCULATING MIXER chez HALLIBURTON permettant
d'obtenir une bonne homogénéité des laitiers.
Les anomalies

 Les pannes de moteurs,


 Les pannes de pompes,
 duses bouchées.
Les silos

 L'écoulement du ciment à travers les conduites est généralement


mauvais.
 Pour cette raison, les lignes de silos ne seront pas trop longues et
seront vérifiées avant usage et nettoyées après usage.
 Il faudra éviter de laisser du ciment trop longtemps dans les silos.
 Si les assécheurs d'air sont en bon état, la mise en agitation du
ciment une fois par semaine est souhaitable.
 Leur capacité est en général de 40 tonnes et il est impératif de les
équiper de pesons.
 Le brassage est assuré à la base par une arrivée d'air basse
pression.
 La pression de travail pour le déchargement est appliquée par
l'arrivée d'air située vers le haut.
Vanne de
Fill Hopper
Depotage

Trou d’homme
Ligne de
Depotage

Cellule de poids
Articulation
Articulation

Element d’aeration (Jets)


Les lignes

 Les chiksans ou conduites métalliques


 peuvent généralement supporter des pressions élevées,
 ne sont pas faciles à manier et les rotules supportent mal les à-
coups provoqués par les pompes de cimentation,
 Peut provoquer des fuites.
 flexibles haute pression dont le diamètre maximal est 2
pouces, plus faciles à utiliser que les conduites métalliques et
qui peuvent supporter des pressions équivalentes;
 ce type de ligne est de plus en plus utilisé.
Les têtes de cimentation

 conçues pour contenir deux bouchons ;


 plusieurs capacités de pression sont disponibles en accord avec les
capacités du casing.
 Les systèmes de retenue des bouchons sont constitués
 par une tirette de retenue qui est tirée vers l'extérieur pour libérer le
bouchon,
 par une demi bague qui est manoeuvrée depuis l'extérieur.
 il existe sur ces têtes un témoin qui permet de voir le départ du
bouchon.
 La mise en place et le verrouillage de bouchons dans la tête doit
être fait sérieusement,
 plusieurs cimentations ont été ratées parce que les bouchons
sont partis intempestivement ou qu'ils ne sont pas partis du
tout
 Cimentation des colonnes de tubage
 Bouchons de ciment pour étancher des
pertes de circulation ( Squeeze )
 Bouchons de ciment pour siège d'une
déviation
 Bouchons de ciment pour boucher des
perforations
OMBRELLE

Pour ce cas de cimentation, on utilise en


plus de la DV, une ombrelle placée juste
au dessous de cette DV.
Tout le découvert

 La colonne de tubage doit être cimentée sur


tout l'intervalle découvert mais la pression
de refoulement est très élevée pour
remonter le laitier à la hauteur voulue.
 Il y'a risque de fracturer les terrains.
 On utilise donc une DV et on cimente la
colonne en 2 étapes.
DV
Etage
Supérieur

 La DV est constituée de DV

 Le corps proprement dit


 Des orifices latéraux Etage
Inférieur

 Une chemise supérieure goupillée au corps


 Une chemise inférieure goupillée au corps
 Une bague d'arrêt
DV
 La DV est livrée avec 3 bouchons :
 Le bouchon de chasse du laitier de l'étage
inférieur
 Le bouchon d'ouverture de la DV.
Ce bouchon est également appelé Bombe
ou Torpille
 Le bouchon de fermeture de la DV.
Il permet également la chasse du laitier de
l'étage supérieur
Goupille
de
cisailleme
Chemise
nt
supérieure
Orifice
s
latérau
Chemise
x
Goupille inférieur
de e
cisailleme
Corps
nt

Bague d'arrêt

DV insérée dans la colonne


Bouchon sur la chemise
Bombe sur la Orifices libérés
supérieure
chemise inférieure
Fermeture des orifices
1. Bouchon d'ouverture
fait coulisser la chemise
2. A qui permet le
passage des fluides

2. Bouchon de fermeture
fait coulisser la chemise
B qui ferme et obstrue le
passage de fluides

L'avantage du DV BAKER
est la protection de la
chemise de fermeture B
par la chemise A lors du
reforage des bouchons
CALCUL DE CIMENTATION
 Pour calculer une cimentation, on doit
disposer des données suivantes :
 Diamètres du puits et du tubage
 Profondeur du puits et hauteur à cimenter
 Type de boue
 Température de fond
Calcul du volume de laitier

Pour une colonne de surface, ce volume est égal à la somme


de :
 volume espace annulaire à cimenter
 Volume entre le fond du puits et le sabot
 Volume entre le sabot et l'anneau de retenue
 Selon les formations, on applique un coefficient de
majoration variant de 1.1 à 2 pour majorer le
volume de l'espace annulaire, car le trou n'est pas
exactement calibré au diamètre de l'outil (caves).
Diamètre du tubage

V1 Diamètre du trou

Anneau de retenue

V3

Sabot

V2
Fond du puits
 Volume 1 :
 C'est le volume de l'espace annulaire Trou-Tubage
entre le sabot et la surface
 Volume 2 :
 C'est le volume du puits entre le fond et le sabot.
( En général : 1 à 2 m )
 Volume 3
 C'est le volume intérieur du tubage entre le sabot et
l'anneau.
 Volume du laitier
 V = ( V1 + V2 ) x K + V3
 Le diamètre du trou est généralement plus grand
que le diamètre du trépan à cause des cavages
notamment dans les terrains salifères. Les volumes
V1 et V2 doivent être majorés par un coefficient de
majoration K .
 Pour une colonne technique, le volume de laitier est
égal :
 - Volume de l'espace annulaire Casing-casing sur
la hauteur à cimenter
 Volume de l'espace annulaire trou-tubage
 Volume entre le fond du puits et le sabot
 Volume entre le sabot et l'anneau de retenue
V1

V2

V4

V3
 Volume d'eau de mixage
 Le volume d'eau de mixage est donné dans
des tableaux en fonction de la densité du
laitier pour une quantité de 100 kg de
ciment.
Slurry density  Cement mass  Water mass  Total mass
Cement volume  Water volume Slurry volume

Pour 100 kg de ciment, on peut écrire

d  100  e 100 ( 1 - d )
100  e e 3.15
3.15 d -1
Volume de boue de chasse ou
displacement
Les volume de boue de chasse est égal à la somme
de :
 volume intérieur du tubage compris entre
l'anneau de retenue et la surface
 volume des équipements de surface entre
la sortie de la pompe et la tête cimentation.
Débit d'injection du laitier

 L'injection du laitier est assuré par l'unité de


cimentation. Il dépend des capacités de
cette unité. Pratiquement, toutes les unités
de cimentation assurent des débits variant
de 800 à 1500 litres par minute.
Débit de refoulement ou de chasse

 Le refoulement du laitier est généralement assuré


par les pompes du chantier notamment pour les
colonnes de 185/8 à 7".
 Pour les liners où les volumes de laitiers sont de
l'ordre de 10 à 15 m3, on peut utiliser les pompes
de l'unité de cimentation.
 Le débit de refoulement souhaitable est celui qui
permet d'avoir un écoulement turbulent lors de le
remontée du laitier dans l'espace annulaire.
 Rappel sur les écoulements
 1 . Ecoulement Bouchon ou Flow Plug
 2 . Ecoulement transitoire entre Plug et
Laminaire ou sub-Laminaire
 3 . Ecoulement Laminaire
 4 . Ecoulement transitoire entre Laminaire et
Turbulent
 5 . Ecoulement Turbulent
Ecoulement Ecoulement Ecoulement Ecoulement Ecoulement
Bouchon sub laminaire laminaire transitoire turbulent
 Le refoulement du laitier s'effectue par les pompes du chantier et
commence aussitôt après l'injection du volume calculé.
 Le choix du débit de refoulement est un facteur déterminant pour
un remplissage parfait de l'espace annulaire. On éviterait ainsi
des cheminements du laitier dans une partie seulement de
l'annulaire (phénomène de channeling).
 L'expérience a montré que :
 L'écoulement laminaire favorise le phénomène de channeling. Le
régime turbulent est donc recherché.
 L'immobilité de la colonne favorise également ce phénomène.
 Les débits de refoulement du laitier recommandés sont indiqués
dans le tableau suivant:
Pression finale de refoulement
 La pression maximale prévisible en fin de refoulement est égale à la
différence de pression entre l'espace annulaire et l'intérieur du tubage
augmentée des pertes de charge.
Diamètre du tubage

Diamètre du trou

Anneau de retenue

V3

Sabot

V2
Fond du puits
 Soit :
 H : Profondeur du sabot
 h : Distance entre le sabot et l'anneau
 dL : Densité du laitier
 dB : Densité de boue
 Pr : Pression de refoulement en fin de chasse
Hd L ( H  h)d B  hd L Hd L Hd B hd B hd L
Pr      
10 10 10 10 10 10

( H  h)(d L  d B )
Pr 
10
Déroulement de l'opération
cimentation
 Les conduites servant à l'injection du laitier et à la
chasse, sont testées à l'eau claire, en fonction de la
pression finale de refoulement.
 Une fois la colonne de tubage descendue au fond
du puits ( le sabot est positionné à 1 ou 2 m du
fond ), on procède chronologiquement aux
opérations suivantes :
 Visser la tête de cimentation avec ses 2 bouchons
 Circulation pendant 1 ou 2 cycles pour remonter
tous les cuttings en suspension , nettoyer le puits,
homogénéiser la boue …
Injection d’un spacer

 Le spacer, tampon d'eau ou bouchon laveur de 1 à


3 m3 peut être de l'eau claire ou un produit
chimique liquide permettant de séparer le laitier de
la boue et de laver les parois du puits pendant la
remontée dans l'annulaire. Il y'aura ainsi une
bonne adhérence du ciment sur la paroi du trou.
 Aussitôt ce tampon injecté, on arrête les pompes
et on libère le bouchon de cimentation inférieur
dans la tête de cimentation. Il suffit de tirer la
tirette ou de manœuvrer la vis, selon le modèle de
la tête.
Injection du volume de laitier

 Lorsque le bouchon de cimentation inférieur est


libéré, on commence aussitôt l'injection du laitier
avec l'unité de cimentation.
 A l'intérieur du tubage, on peut remarquer
l'écoulement de 3 fluides :
 - La boue de forage
 - Le spacer
 - Le bouchon de cimentation ( outil )
 - Le laitier de ciment
Laitier

Bouchon de
cimentation
inférieurinférieur Spacer

Boue
Anneau

Sabot
Refoulement ou chasse du
laitier

 Une fois tout le volume de laitier pompé, on


libère le bouchon de cimentation supérieur
dans la tête de cimentation.
 On commence aussitôt la chasse avec la
boue de forage. On utilise généralement les
pompes du chantier.
 On peut voir le schéma suivant :
Bouchon de Boue de chasse
cimentation supérieur

Laitier

Bouchon de
cimentation inférieur

Spacer

Anneau

Boue

Sabot
 Lorsque le bouchon de cimentation inférieur
arrive sur l'anneau de retenue, on doit
remarquer une légère augmentation de
pression suivie d'une chute. Cela indique que
le laitier a transpercé la membrane du
bouchon et passe sous l'anneau.
 On peut voir le schéma suivant :
Boue de chasse
Bouchon de
cimentation supérieur

Bouchon de
cimentation inférieur
Laitier

Anneau

Spacer

Sabot Boue
 Lorsque le bouchon supérieur arrive sur l'anneau
de retenue ( sur le bouchon inférieur ), on enregistre
une augmentation de pression ( ou à-coup de
pression ou Bump Plug ) qui indique le contact des
2 bouchons. A ce moment :
 tout le volume de laitier est passé sous l'anneau et
dans l'annulaire
 tout le volume de boue de chasse est pompé
A l'intérieur du tubage, on peut voir le schéma
suivant :
Boue de chasse

Bouchon de Bouchon de
cimentation inférieur cimentation supérieur

Anneau

Laitier

Sabot
 L'arrêt de l'injection de la boue de chasse
sera déterminé généralement par le coup de
pression qui indique l'arrivée du bouchon
supérieur au niveau de l'anneau de retenue.
 Toutefois, il est bon de contrôler le volume
de boue pompé par mesure dans les bassins.
 Ceci permet en outre de ne laisser qu'une
pompe vers la fin de la chasse pour ne pas
risquer une montée trop brutale en pression
Etapes de l’injection de laitier REFOULEMENT DU
FIN D'INJECTION DU LAITIER FIN DU
CIRCULATION LAITIER POINT D'EGALISATION REFOULEMENT DU
LAITIER
Circulation

 Cette circulation se fait avant le pompage du


laitier.
 Elle a pour but de nettoyer le puits,
 de remonter les cuttings en suspension
 et d'homogénéiser la boue.
 Cette circulation est assurée par les pompes du
chantier.
 La pression lue au manomètre de pression indique
la pression de refoulement des pompes.
 Elle est égale à la somme des pertes de charge
dans le circuit hydraulique.
Injection du laitier

L'injection ou le pompage du laitier de ciment est


assuré par l'unité de cimentation.
Le laitier étant plus dense que le fluide dans le
puits, la pression d'injection est quasiment nulle.
Le laitier descend par gravité.
 En fin d'injection du volume de laitier, l'équilibre
des pressions dans le puits est représenté par la
figure ci-dessous.
 On remarque une certaine hauteur de vide.
FIN D'INJECTION DU
LAITIER

Hauteur Vide

Hauteur Hauteur Laitier


Boue
Annulaire

Hauteur Boue intérieur Casing


 A partir de la figure précédente, on peut écrire :
Ha  db  Hi  db  HL  dL
10.2 10.2 10.2

 Ha : Hauteur de boue dans l'annulaire


 Hi : Hauteur de boue à l'intérieur du casing
 HL : Hauteur du laitier à l'intérieur du casing
 db : Densité de boue
 dL : Densité du laitier
 Connaissant le volume injecté de laitier et le
volume intérieur du casing ( litres par mètre),
on peut déterminer la hauteur du laitier.

HL  Volume Laitier
Volume intérieur casing
FIN D'INJECTION DU
LAITIER

Hauteur Vide

Hauteur Hauteur Laitier


Boue
Annulaire

Hauteur Boue intérieur Casing


 Il est ainsi aisé de déterminer la hauteur de
boue à l'intérieur du casing ainsi que la
hauteur de vide.
Ha  db  Hi  db  HL  dL
10.2 10.2 10.2
dL
Hi  Ha - HL 
db

HV  Ha - ( Hi  HL )
 Exemple d'application
 1ère phase : Côte sabot 185/8 87.5 # J 55 : 500
m
 2ème phase : Forage en 17½ de 500 à 2351 m.
 Côte sabot 133/8 à 2350 m Côte anneau à 2330 m
 Casing 133/8 68# P110
 Densité laitier 1.95 Top Laitier : 300 m
Exces : 20%
 Densité boue 1.55
 Calcul du volume laitier
 VLaitier = V1 + V2 + V3 + V4
 V1 : Volume annulaire Casing 185/8, casing 133/8
 V2 : Volume annulaire trou 171/2, casing 133/8
 V3 : Volume du trou entre le fond et le sabot ( 1 m )
 V4 : Volume intérieur casing 133/8 entre le sabot et l'anneau ( 20 m )
 V2 et V3 seront majorés de 20%
 V1 = 68.94 x 200 = 13788 litres
 V2 = 64.40 x 1850 = 119140 litres
 V3 = 155.2 x 1 = 155.2 litres
 V4 = 78.08 x 20 = 1561.6 litres
 VLaitier = 13788 + ( 119140 + 155.2 ) x 1.2 + 1561.6
 VLaitier = 158503.84 litres soit 159 m3
 Après la fin d'injection de ce volume de laitier
dans la colonne de tubage, il occupera une
hauteur HL.
 Calcul de la hauteur HL
Volume Laitier 158503.84
HL  
Volume intérieur casing 78.08

HL  2030 m
 Calcul de la hauteur de boue à l'intérieur du
casing
dL 1.95
Hi  Ha - HL   2350 - 2030 
db 1.55

Hi  203 m
 Calcul de la hauteur de vide

HV  Ha - ( Hi  HL )  2350 - ( 203  2030 )

HV  117 m
0
Hv = 117 m

500 m

HLaitier = 2030 m

2147 m

Hi = 203 m

2350 m
2351 m
 Point d'égalisation
 C'est le point où le niveau du laitier dans
l'espace annulaire est le même que celui
dans l'intérieur de la colonne de tubage.
 Vol Laitier = Hauteur x (Volume linéaire
annulaire +Volume linéaire casing )

VL 158503.84
H   1112 m
Vann  Vcasing 64.40  78.08
 Débit de refoulement du laitier
 Après injection du volume de laitier, on
procède au refoulement avec la boue de
forage. On choisit un débit de refoulement
de manière à avoir un régime turbulent lors
de la remontée du laitier dans l'espace
annulaire.

Ecoulement Ecoulement Ecoulement


laminaire transitoire turbulent
 Dans un premier temps, la pression de
refoulement est quasiment nulle tant que le
laitier n'a pas atteint
LE POINT D'EGALISATION.
 Au-delà de ce point d'égalisation, la pression
de refoulement croît jusqu'à la pression
finale.
Pression finale de refoulement

 La pression finale de refoulement est


atteinte lorsque le bouchon de cimentation
supérieur arrive sur l'anneau ( sur le
bouchon inférieur ).
 Elle est égale à la différence de pression
entre l'espace annulaire et l'intérieur du
casing.
 Pr = P = Pression annulaire - Pression
300  1.55 ( 2330 - 300 )  1.95
casing Pann 
10.2

10.2
 433.67 bars

300 m

500 m

2330 m

2351 m
Déroulement d'une
cimentation étagée
 Cimentation de l'étage inférieur
 Une fois la colonne de tubage descendue à 1 m du fond du puits, on
effectue dans une suite chronologique les opérations suivantes :
 Circulation pendant 1 ou 2 cycles
 Injection d'un bouchon laveur
 Pompage du volume de laitier
 Lancer le 1er bouchon de cimentation pour chasser le laitier
 Chasser avec de la boue jusqu'à l'arrivée du bouchon sur
l'anneau
 A ce moment, on doit enregistrer le 1er à-coup de pression.
C'est la fin de cimentation de l'étage inférieur.
Déroulement d'une
cimentation étagée
 Cimentation de l'étage supérieur
 Après la cimentation de l'étage inférieur et vérification du Back Flow, on
procède à la cimentation de l'étage supérieur.
 Ouvrir le couvercle de la tête de cimentation
 Lancer le bouchon d'ouverture ou bombe de la DV
 Remettre la circulation à faible débit
 Lorsque la bombe arrive sur la DV, elle repose sur la chemise
inférieure. On note une légère augmentation de pression puis une
chute de pression qui indique l'ouverture des orifices de la DV
 Circulation pendant 1 ou 2 cycles à travers les orifices de la DV
 Injection d'un bouchon laveur
 Pompage du volume de laitier
 Lancer le 2ème bouchon de cimentation pour chasser le laitier
 Chasser avec de la boue jusqu'à l'arrivée du bouchon sur la chemise
supérieure de la DV. Sous une légère pression, les goupilles se
cisaillent, la chemise coulisse vers le bas et ferme les orifices.
Déroulement d'une
cimentation au stinger

 La cimentation au stinger est utilisée dans les colonnes de


surface de grands diamètres.
 Exemple : Colonne 185/8 dans un trou 24" ou 26"
 on utilise un outil appelé Stinger vissé au bout d'une garniture
de tiges.
 C'est une sorte de réduction de 30 à 50 cm de longueur.
 Il est muni à sa partie inférieure de joints pour faire étanchéité
dans le sabot spécial équipé à cet effet.
 En général, la profondeur du puits dépasse rarement 500 m.
La colonne de tubage est munie d'un sabot spécial pour
recevoir le stinger.
stinger
Raccordement aux tiges

Joints d'étanchéité
 La garniture de tiges munie du stinger est
descendue à l'intérieur du tubage jusqu'au sabot.
 Le stinger est ancré dans le sabot spécial.

 Circulation à l'intérieur des tiges.


 Le retour de boue se fait normalement par l'espace
annulaire Trou-Casing
 Injection d'un bouchon laveur à l'intérieur des tiges.
 Pomper le volume de laitier à l'intérieur des tiges.
 Lancer le bouchon de chasse à l'intérieur des tiges.
 Chasser avec de la boue
 Lorsque le bouchon arrive au niveau du
sabot, on note un à-coup de pression.
 Désancrer le stinger
 Circulation à l'intérieur des tiges.
 Le retour de boue doit se faire par le tubage.
On fait cette circulation pour vérifier
l'étanchéité du sabot.
 Remonter la garniture et attendre la prise de
ciment
cimentation au stinger

Drill Pipe

Casing

Stinger
STINGER
 Colonne tubage 18 5\8 et stinger
 1sabot float 1 m
 X tubes 1858 J55 8750 #
 1stinger 050 m
 1 red 020 m
 DP5’’ 19 ,50 #
STINGER
 Homogeneiser la boue aprés nettoyage du trou
 Descendre le tubage après avoir visser au
bakerlock les 3 premiers tubes
 Mettre sur cales la colonne et remplir interieur des 2
tubes sabot float
 souder sur dernier tube une plaque fendue
permettant l’introduction des DP 5 ‘’
 visser le stinger sur la premiére longueur des DP 5’’
STINGER
 utiliser un elevateur 5’’ comme cales pour permettre
de soutenir la garniture suspendue
 gerber et visser normalement les tiges DP 5’’
 arriver au sabot ancrer le stinger à l’interieur du
sabot 185\8(en posant du poids les chiens viennent
se loger dans le filetage carré du sabot)
 l’ancrage se fera au droit du filetage prévu à cet
effet sur le sabot 1858 (ancrer en posant
légerement et en tournant )
STINGER
 visser la tige carré ou tete de circulation pour
verifier etancheité au niveau du stinger
 si étancheité OK pomper le laitier jusqu’à
avoir ciment en surface
 bien calculer le volume de chasse pour avoir
une cimentation homogéne au niveau du
sabot 185\8
STINGER
 desancrer immédiatement après la chasse en
tournant avec la clé à chaine ( 15 tours à
droite)et en dégageant légerement
 remonter au jour après avoir nettoyer les
tiges 5’’
LINER

Un liner est une colonne de tubage ancrée en


profondeur dans la colonne de tubage
précédente. L'option d'un liner au lieu d'une
colonne complète réside uniquement dans
l'aspect économique.
Tubage

Packer

Overlap

Liner
LINER
 Un liner est un ensemble de tubes tel qu'une
colonne classique de tubage.
 L'outil essentiel en tête de liner est un équipement
indispensable pour la suspension du liner.
 Cet équipement est appelé Packer.
 Il existe une variété de packers selon les fabricants.
Quel que soit le type de packer, son rôle est
d'assurer la suspension et l'étanchéité du liner.
Composition d'un liner

De bas en haut
 1 sabot ou Shoe . Ce sabot peut être :

 Sabot à canal central ordinaire

 Sabot à bille de flottaison

 Sabot à clapet anti-retour

 Sabot différentiel
 Sabot à orifices latéraux
Composition d'un liner

 1 ou 2 tubes avec centreurs


 1 anneau de retenue ou Float Valve.
 1 Landing collar.
 Il permet de retenir les bouchons de cimentation en
fin d'opération.
 Tubes habillés de centreurs
 Swivel assembly ou joint rotatif ( éventuellement )
 Liner Hanger ou système de suspension
 Liner Packer ou système d'étanchéité
LINER
 Liner Packer : Il permet d'assurer l'étanchéité
entre le liner et la colonne de tubage.
 Liner Hanger : Il permet de suspendre et
d'ancrer le liner dans la colonne de tubage.

Landing Collar
Les Packers

 Pour les liners, on utilise des packers permanents


qui feront partie intégrante de la vie du puits.
 Ces packers permanents sont fraisés en cas
d'opération de work over.
 Les packers récupérables sont utilisés pour des
opérations telles que le DST ou pour assurer la
sécurité du puits lors de la mise en place de la tête
de puits de production.
 Ils sont appelés RBP ( Retrievable Bridge Plug ).
 Quel que soit l'utilisation du packer, il existe des
packers mécaniques et des packers hydrauliques.
PACKERS
 Ils sont semblables et sont constitués :
 d'une garniture d'étanchéité
 d'un système de suspension ou " chiens
d'ancrage "
 Il ne diffèrent que par le système de
fonctionnement pour leur mise en place.
PACKERS
Le setting tool ou running tool

 C'est un outil de pose pour mettre en place ou ancrer le liner


dans la colonne de tubage. Il est récupré après la fin de
l'opération de cimentation.
 Le running tool est raccordé :
 aux tiges de forage à sa partie supérieure
 au packer à sa partie inférieure par un filetage de forme carrée
à gros pas à gauche.
 Il est facilement vissable et dévissable ( 5 à 6 tours ).
 Le running tool se termine par une extension ou Tail pipe où
sont fixés, par des goupilles de cisaillement,
 2 bouchons creux appelés Wiper plug.
 1 seat ball ou siège de la bille
Wiper plug inférieur

Wiper plug inférieur

Seat ball

Les bouchons Top et Bottom sont également appelés les " Dart "
Ils sont placés dans la tête de cimentation bien avant le
Top Pump démarrage de l'opération de cimentation.
Down Plug Selon le modèle de la tête de cimentation, la balle peut y être
également placée.

Bottom Pump
Down Plug

Ball
Drill String

Running tool

Top Pump
Down Plug

Liner Packer

Liner hanger

Bottom Pump
Down Plug

Tail Pipe

Dual Wiper Plug


Ball

Ball seat

Casing 7"
LINER
 Le liner est descendu avec une garniture
composée de :
 Tiges de forage
 Joint de circulation ( éventuellement )
 Setting Tool ou outil de pose
Déroulement de la cimentation

 Après descente du liner et position du sabot à 1 ou 2 m du


fond du puits, on procède aux opérations suivantes :
 Circulation pendant 1 ou 2 cycles pour nettoyer le puits
 Lancer la balle à l'intérieur de la garniture. Cette balle va se
reposer sur son siège fixé au bout du tail pipe. Sous une
augmentation de pression ( 1500 à 1800 psi ), les chiens
d'ancrage s'ouvrent et s'agrippent au tubage. Il y'a suspension
du liner.
 Toujours sous augmentation de pression ( 2000 à 2200 psi ),
les goupilles du seat ball se cisaillent et celui se détache du tail
pipe et descend jusqu'au landing collar. A ce moment, la
cimentation peut commencer.
 L'ordre chronologique des opérations est le suivant :
Déroulement de la cimentation
 Injection d'un bouchon laveur
 Libérer le bouchon ( dart ) Bottom Pum Down Plug
 Injection du volume de laitier
 Le laitier pousse le bouchon bottom pump down
plug à tavers d'abord les tiges puis le running
tool.Wiper plug inférieurBottom pump down plugTail
pipe
 Lorsque ce bouchon arrive au bout du tail pipe, il se
repose sur le wiper plug inférieur.
Tail pipe

Les 2 bouchons continuent


Bottom pump down plug
à chasser le laitier
dans le tubage jusqu'à
l'arrivée sur le landing
collar.
Wiper plug inférieur
 Sous augmentation de pression ( 1200 à
1500 psi ), les goupilles du wiper plug se
cisaillent et celui-ci se détache du tail pipe.
 Les 2 bouchons, poussés par le laitier,
continuent à descendre dans le tubage.
 Lorsque tout le volume de laitier est pompé,
on libère le bouchon top pump down plug
( dart ).
 Chasser avec de la boue
 La boue pousse ce bouchon d'abord à
travers les tiges puis le running tool.
 Lorsque ce bouchon arrive au bout du tail
pipe, il se repose sur le wiper plug supérieur.

Tail pipe

Top pump down plug

Wiper plug supérieur


Déroulement de la cimentation
 CONTROLE DE LA CIMENTATION
 Après l'opération de cimentation, il est
nécessaire de vérifier :
 La hauteur de ciment dans l’espace
annulaire
 La qualité de la cimentation
 L’étanchéité du tubage et parfois de la
cimentation du sabot.
Contrôle de la hauteur de ciment

 effectuer une thermométrie du trou, 6 à 12 heures


après la cimentation.
 La réaction exothermique de prise du ciment élève la
température de la boue au voisinage du ciment.
 La lecture du diagramme doit permettre de :
 déterminer la hauteur de ciment dans l’espace
annulaire
 Préciser les zones de mauvaise cimentation
 Pour faire cette lecture, il est bon de caler le
diagramme de thermomètrie sur la courbe du
diamètreur effectué avant la descente du tubage.
Contrôle de la qualité de la
cimentation

 Si la thermomètrie donne quelques


renseignements sur la présence ou non de
zones polluées dans la cimentation, elle ne
précise pas si le ciment adhère
correctement aux parois du tubage.
 L’enregistrement « Cement Bond Long »
(C.B.L) permet de déterminer les zones de
bonnes et mauvaises cimentations.
Appareillage

 Le principe de l’appareil est le suivant :


on a constaté que l’amplitude d’un signal
acoustique donné subissait une atténuation
notable lorsque l’onde sonore était transmise à
travers le ciment,
ce qui se produit lorsque ce dernier est adhérent
au métal des tubes et à la formation.
Dans le cas contraire, la totalité de l’onde est
transmise par l’acier sans diminution d’amptitude.
L’appareil comporte donc un émetteur acoustique
et un organe récepteur qui enregistre les variations
d’amplitude du signal reçu.
 Le Cement Bond Log (CBL) et le Variable
Density Log (VDL) utilisent une pulse sonique
omnidirectionnelle pour mesurer la moyenne
radiale de la gaine de ciment.

Casing

Emetteu
r Gaine de
ciment

Cheminement
de l’onde
Récepteur sonique
CBL

Formation
Récepteur
VDL
Mesure de l’amplitude et du
temps de transit

 L’amplitude d’une onde acoustique diminue


lors de son cheminement dans le milieu
qu’elle traverse. Cette atténuation est en
fonction des propriétés élastiques du milieu.
Sa mesure est appliquée à la détermination
de la qualité de cimentation d’un tubage.
Principe :
Un train d’ordre de fréquence variant entre 15000 et 30000 Hz
selon les appareillages est périodiquement généré par un
émetteur.
 Cette onde traverse la boue, passe dans le tubage, le ciment et
la formation si ces divers milieux sont couplés acoustiquement,
puis est détectée par un récepteur qui se trouve sur le corps de
l’outil (généralement à 3ft de l’émetteur).
 Les vitesses des différentes ondes émises et créées, lors des
passages successifs d’un milieu à un autre, sont fonction des
caractéristiques physiques du milieu et du type d’onde. L’énergie
acoustique voyageant le long du tubage se propage plus
rapidement que les ondes de formation, elles-mêmes plus
rapides que les ondes de boue.
Enregistrement d’un train
d’ondes
 La détection de la première arrivée se fait suivant le
même principe que celui de la mesure du temps de
propagation d’une onde acoustique dans une
formation, par un seuil minimum d’énergie
détectable. L’amplitude de cette première arrivée
(généralement l’onde de tubage) est mesurée par
positionnement d’une fenêtre (E1).
 Cette diagraphie est appelée couramment CBL ; elle
permet d’étudier et dequantifier la qualité de la
cimentation
 Interprétation :
 Lorsque le casing est bien lié au ciment, les
vibrations sont atténuées proportionnellement
à:
 - L’aire de la surface liée (bonded)
 - Le compressive strength du ciment
 Dans le cas d’un tubage libre (non cimenté), toute
l’énergie acoustique circule le long de l’acier ; il y a
très peu d’atténuation de l’onde et l’amplitude du
premier pic du signal est importante.
 Si le tubage est parfaitement cimenté, cette énergie
se propage à travers le ciment jusque dans la
formation. L’onde tubage est alors très affaiblie.
 Dans le cas d’un tubage mal cimenté, l’énergie se
répartit entre le tubage et la formation.
Enregistrement du train d’onde

 L’étude de la qualité de la cimentation peut être


faussée par un certain nombre de phénomènes.
 Il s’est avéré utile d’enregistrer l’ensemble du train
d’onde reçu par un récepteur situé généralement à
5ft de l’émetteur, afin de bien différencier les
arrivées successives.
 La présentation de cet enregistrement est :
 - Sous forme du train d’onde complet ou de sa
partie positive uniquement
 (Fig.a).
 - En densité variable (VDL), seules les pics
positives étant reproduits en une échelle de
gris (d’autant plus foncés que l’amplitude est
plus grande) (Fig.b).
 Cette présentation permet de contrôler la
présence des ondes de formation et leurs
variations en fonction de la profondeur, ainsi
que l’amplitude des ondes de tubage.
Interprétation :
 Dans le tubage libre, les ondes de tubage apparaissent très
nettement, parallèles et rectilignes sur toute la partie libre.
On ne voit pas les ondes de formation.
 Dans le tubage bien cimenté, elles sont très affaiblies et
peuvent même pratiquement disparaître.
Les ondes de formation apparaissent très nettement.

Dans une partie moyennement cimentée, les ondes de tubage


sont visibles, plus ou moins sombres, ainsi que les ondes de
formation.
Conditions de bon
enregistrement

 La prise du ciment doit être complète.


 attendre au minimum 24 à 36 heures avant
d’effectuer le logging, parfois plus.
 Les variations de pression dans le tubage entre le
moment de la cimentation et le logging peuvent
conduire à une diminution du diamètre du tubage
par rapport au ciment et à la formation d’un micro-
annulaire ou d’une micro-séparation dans le
ciment lui-même.
 L’outil doit être très bien centré, sinon l’amplitude
du signal risque d’être fortement atténuée.
Précautions à prendre pour
l’interprétation
 rassembler toutes les données sur les conditions
d’enregistrement et sur la cimentation elle-même :
 Type de ciment,
 additifs
 fluide dans le tubage ;
 Type de tubage,
 caractéristiques du trou
 types de formations ;
 Caractéristiques de la sonde
 (type de centreurs, espacement entre émetteurs et récepteurs,
fréquences utilisées…)
 Ces données permettent de connaître la résistance maximale à la
compression du ciment, le temps de transit de l’onde dans la boue
et le temps d’arrivée de la première onde de tubage.

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