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• D’autre part, il y a la présence des produits marocains qui sont présents dans
les principales grandes surfaces du pays et il y a une forte demande de tout ce
qui est marocain au Burkina Faso. A titre d’exemple les diplômes marocains
sont très demandés, puisque la coopération dans le domaine de la formation
marche bien.
En effet, l’objectif est à présent de renforcer les investissements et les
échanges. A travers un projet de la négociation de la suppression du visa
d’entrée entre les deux pays. Car, il faut rappeler que les citoyens burkinabè
sont les rares de la sous-région qui sont obligés d’avoir un visa pour entrer au
Maroc.
Le mardi 4 septembre 2018 à Ouagadougou, le ministre marocain de la
Justice, Mohamed Auajjar, a indiqué qu'avec l'autorité burkinabè, ils ont
passé en revue les relations bilatérales «qui sont très bonnes» et le niveau de
coopération «satisfaisant» entre les deux pays.
Il s'agit de trois accords bilatéraux portant sur l'extradition des criminels
présumés entre les deux pays, l'entraide pénale et la coopération entre
l'Institut supérieur de la magistrature du Maroc et son équivalent au Burkina
Faso, l'ENAM.
Au Burkina, quels secteurs ont le plus besoin d’investissements,
notamment de la part des entreprises marocaines ?
L’agriculture est le secteur qui intéresse les burkinabés le plus. Nos pays ont de
nombreuses similitudes, comme par exemple la rareté des pluies. Malgré tout, le
Maroc a réussi à développer une agriculture performante, qui assure les besoins
du marché marocain. Ce développement agricole démontre le travail important
qui a été fait au Maroc. Aujourd’hui, le Burkina a besoin de suivre le même
chemin. En effet le Maroc est prêt à aider dans la mise en place d’aménagements
agricoles dont le Burkina en a besoin et l’expérience marocaine serait bénéfique
à ce niveau. Il à noté que nos deux pays collaborent déjà depuis 15 ans sur les
techniques de provocations des pluies artificielles.
Aussi dans le Cadre des coopération entre nos deux états, l’investissement des
petites entreprises figure parmi nos priorités, l’objectif est d’intéresser davantage
d’investisseurs afin d’accroitre les investissements dans notre pays et c’est
réciproques.
le modèle de coopération sud-sud en matière d’énérgie
renouvelables
Bien que le volume des échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le Maroc ait
sensiblement augmenté, passant de 24,4 millions de dollars américains en 2012 à près
de 47 millions en 2016, ces chiffres restent largement en deçà des potentialités des
deux pays.
Le Burkina Faso compte tirer profit de l'expérience marocaine dans le domaine des
énergies renouvelables. A l'occasion du récent séjour au Maroc du ministre burkinabé de
l'Énergie, le Burkina Faso et le Maroc ont signé une convention-cadre de coopération dans
le domaine des énergies renouvelables, un accord qui vient renforcer le partenariat existant
déjà entre les deux pays et qui porte sur le partage d'informations, d'expériences et
d'expertise dans le domaine des énergies renouvelables. Ainsi, le Burkina Faso compte tirer
profit de l'expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables pour porter la
part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à des niveaux appréciables.
B- Maroc-Burkina Faso : Critiques et perspectives
d’avenir
L’analyse des relations commerciales entre le Maroc et Burkina Faso, en
particulier les exportations, a montré qu’elles demeurent relativement faibles,
balbutiantes même pour certains secteurs. En dépit des progrès réalisés au cours
des dernières années, la percée marocaine sur ce marché n’a pas permis
d’améliorer sensiblement la part de marché du Maroc comparativement à certains
pays concurrents aussi bien étrangers qu’africains. Les raisons sont diverses,
allant de l’institutionnel à l’économique et au logistique.
En effet, la politique africaine du Maroc n’est plus confinée à des relations
d’amitié et de voisinage mais s’étends à une multitude de conventions signées et
d’accords de coopération, dans lesquels le Maroc a pris part, soit par son expertise
soit par des fonds, il n’en demeure pas moins que des efforts sont encore à
déployer pour exploiter pleinement le potentiel de coopération entre le Maroc et
l’Afrique subsaharienne, renforcer les liens commerciaux et faire de la
coopération économique le cheval de bataille de la politique africaine du Maroc.
Parmi ces principales actions, nous citons :
• Cibler les partenaires prioritaires en fonction des potentialités des différents
pays africains : (la taille du marché, le potentiel de complémentarité, le revenu
par habitant….)
• Améliorer le cadre juridique et réglementaire des accords en vigueur et
conclure des accords de commerce et d’investissement avec les communautés
économiques régionales et les économies locomotives au niveau des sous-
régions.
• Assurer une offre croissante d’exportation adaptée à la demande et aux
spécificités de l’économie de Burkina Faso;
• Coordonner les stratégies aussi bien des pouvoirs publics que des opérateurs
privés marocains au niveau de cette région;
• Mettre en place des lignes aériennes et maritimes régulières et renforcer
l’infrastructure routière. Dans le même sens, améliorer la communication et
encourager les échanges commerciaux.