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Par
SALAMI Aichat Yabo
DES 1 Biologie Clinique
2019-2020
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OBJECTIFS
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PLAN
Introduction
1- Généralités
1-1- Définition
1-2- But
2-Techniques de concentration
Conclusion
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INTRODUCTION
INTRODUCTION
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INTRODUCTION
• Techniques de concentration l’examen parasitologique des selles comme le
précise l’actuelle Nomenclature des Actes de Biologie Médicale (NABM).
• Choix des techniques est orienté par les renseignements obtenus lors de
l’interrogatoire du patient, l’examen clinique et les examens biologiques.
Techniques combinées
Techniques spécifiques 5
GENERALITES
GENERALITES
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GENERALITES
Définition :
A partir de la grande quantité de matières fécales recueillies, d'obtenir dans un
faible volume les œufs, larves, kystes voire formes végétatives fixées de parasites
par élimination des résidus de la digestion.
Pour ce faire, on joue sur les densités et affinités différentes de ces résidus et des
parasites recherchés.
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GENERALITE
• But :
Réunir dans un faible volume les éléments parasitaires initialement dispersés dans
une grande masse de selles
→ Faciliter le diagnostic
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Techniques
Techniquesde
deconcentration
concentrationdes
desselles
selles
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TECHNIQUES DE CONCENTRATION DES SELLES
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I-METHODES MONOPHASIQUES
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I-METHODES MONOPHASIQUES
• Principe : dilution des selles dans un liquide de densité inférieure à celle des
éléments parasitaires qui sédimentent
• Avantages
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I- METHODES MONOPHASIQUES
A) Méthodes monophasiques par sédimentation
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I- METHODES MONOPHASIQUES
A) Méthodes monophasiques par sédimentation
-Intérêt : technique vétérinaire est utilisée par certains médecins pour rechercher
essentiellement les œufs de grande douve.
Technique :
Grand tube est rempli de solution de Teepol à 1 % en évitant une forte agitation (bulles).
4 g de selles diluées dans 36 ml de cette même solution sont tamisées à travers la passoire
ordinaire voire à travers une deuxième passoire à mailles plus fines (un tiers de millimètre de
côté). Le filtrat est versé lentement dans le liquide de la colonne.
Après 20 min exactement la pince du tuyau en caoutchouc est serrée et, au robinet, on recueille
quelques gouttes de liquide où se sont condensés les œufs de douve particulièrement denses
(densité : 1,2). 18
I-METHODES MONOPHASIQUES
B) Méthodes monophasiques par flottation
Principe : dilution fécale dans un liquide de densité supérieure à celle des éléments parasitaires
qui surnagent.
Méthode de Willis
Méthode de Faust simplifiée
Méthode de Janeckso et Urbanyi
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Principe général Nom de la Spécificité Points Avantages Inconvénients/li
des méthodes méthode et importants à mites
principaux maitriser
réactifs
Méthodes Willis(solution Œufs -Temps de -Technique -Lecture
physique par saturée de NaCI ) d’helminthes contact avant simple, facile à immédiate
flottation densité (d) 1,20 -Très bons lecture à limité mettre en œuvre -Non réalisable
résultats pour entre 15 et 30 (matériel à usage sur selles riche en
œufs minutes unique, produits lipide (lecture
d’ankylostomidés -Lecture non corrosifs) impossible)
et d’H nama immédiate -Préparation -Ne concentre pas
-Ne détecte pas (risque de claire et facile à tous les œufs (par
les œufs les plus cristallisation) lire exemple douves
lourds schistosomes ,
ascaris infertiles )
Non adapte aux
protozoaires
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I-METHODES MONOPHASIQUES
B) Méthodes monophasiques par flottation
1- Méthode de Willis
Technique :
1- Méthode de Willis
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Principe Nom de la Spécificité Points importants Avantages Inconvénients/lim
général des méthode et à maitriser ites
méthodes principaux METHODES MONOPHASIQUES
réactifs B) Méthodes monophasiques par flottation
Méthodes
physique par Faust et dérivés Technique peu Densité important Plus sensible que la Morphologie
flottation Sulfate de zinc à sélective pouvant vérifiée par pesée méthode de Willis altérée de certains
plusieurs être une technique de précision ou par Couplage possible à éléments
densités standard densitomètre une technique parasitaire aux
d = 1,18 (33%) , Selon la /les étalonné diphasique densités les plus
1,2,1,27et /ou densité(s) utilisé(s), Technique délicate augmentent sa élevées
1,44 (faust) possibilité de ou recueil du film sensibilité ou en cas
détecter les kystes superficiel (à de selles riche en
voire forme effectuée dés la fin lipides
végétatives de de la Existence de kids
protozoaires œufs centrifugation) commercialisés pour
d’helminthes usage vétérinaire
Concentre bien les (densité 1,18 ou1,2)
œufs d’oxyures
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I-METHODES MONOPHASIQUES
B) Méthodes monophasiques par flottation
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I-METHODES MONOPHASIQUES
B) Méthodes monophasiques par flottation
3-Méthode de Janeckso-Urbanyi
Technique :
- 3 à 5 g de selles sont triturés dans 20 ml de la solution iodomercurique
- Pour préparer la solution : dissoudre l'iodure dans un peu d'eau, ajouter le biiodure en
remuant, puis après dissolution complète, ajouter le reste de l'eau.
- La densité obtenue est de 1 440. Après tamisage, le filtrat est centrifugé à 2 500
tours/mn pendant 3 à 4 minutes.
- La couche superficielle recueillie à l'aide d'une anse ou d'une baguette de verre aplatie
en spatule est examinée au microscope dans le quart d'heure qui suit. 26
Figure 2 : Technique Janeschso et Urbanyi modifiée
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Principe Nom de la méthode Spécificité Points importants Avantages Inconvénients
général des et principaux à maitriser
méthodes réactifs
Méthodes
physique
par Janeckso Urbanyl Technique de choix Prélèvement Bien adapté aux Très peu utilisée car
flottation lodomercurate de pour la détection des immédiat :de la œufs lourds présence de sels de
potassium de densité œufs lourds(F couche mercure corrosifs toxique
1,44 hepatica, schistosomes superficielle ou via et allergisants :danger
ankilostomidés ,ténias, la lamelle posée sur pour le personnel
Hyménolépis le ménisque (risque problème par l’élimination
sp. ;oxyures , de sédimentation des déchets
trichocéphales) et des parasite) Déformation de certains
larves d’helminthes. œufs (oxyures,
Peut concentrer les schistosomes)
oocystes de coccidies Non performance pour les
kystes
Non réalisable sur selles
riches en lipides
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II - METHODES DIPHASIQUES
Nous distinguons:
- Méthode de Bailenger
- MIF concentration
- Méthode de Ritchie simplifiée
-Méthode de Telemann modifiée par Rivas
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II - METHODES DIPHASIQUES
Technique:
- Dans un verre à pied : diluer progressivement avec un agitateur 1 volume de selles
dans 10 volumes de réactif
- Laisser sédimenter quelques secondes ou tamiser sur un tamis phase organique
métallique à larges mailles
- Verser dans un tube à centrifuger, le remplir à moitié débris
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II - METHODES DIPHASIQUES
Technique:
- Ajouter de l'éther dans la proportion 1/3 - 2/3 (laisser vide le haut du tube)
phase aqueuse
- Agiter fortement puis centrifuger à 2000 t/mn pendant 2 mn
- Eliminer les 3 couches superficielles par retournement brusque
- Prélever le culot avec une pipette Pasteur culot à examiner
- Le déposer sur une lame, mettre une lamelle.
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Figure 4 : Technique diphasigue
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II - METHODES DIPHASIQUES
1- Méthode de Bailenger
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Principe général Nom de la méthode Spécificité Points importants à Avantages Inconvénients/limites
des méthodes et principaux maitriser
réactifs
Méthodes Bailenger / Ether ou Technique peu Temps de Bon rendement Non adapté à la détection
physicochimiques Bailenge/ Acétate sélective pouvant sédimentation et bonnes des formes végétatives de
diphasiques ethyle Tampon être une technique maximal d’une performances, protozoaires.
acéto-acétique ph standard minute pour éviter la facile à mettre Mauvaise concentration pour
et solvan ether ou Adapté pour les perte des parasites en œuvre. les œufs d’oxyures piégés
acétate d’éthyle kystes de les plus lourds Kits dans les couches de débris à
protozoaires, les (embryophores de commercialisés l’interface des phases
coccidies et les taenias, simplifiant aqueuses et organique.
cristaux de Charcot- schistosomes, etc) l’utilisation, à Techniques utilisant l’acétate
Leyden Attention à l’ether compléter par le d’éthyle à la place de l’ether
Concentre d’un toxique par solvant. moins performante et plus
facteur 10 par inhalation et Petit culot, difficile à lire.
rapport à l’examen inflammable mais concentre bien Toxicité de l’ether par
direct pour la augmentant le les protozoaire et inhalation et inflammable
détection des rendement et acceptable pour Elimination spécifique des
protozoaires et facillitant la lecture. déchets Gene à la lecture si
helminthes. les oeufs et nombreux cristaux ou
larves cellulose
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II - METHODES DIPHASIQUES
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Principe Nom de la Spécificité Points importants Avantages Inconvénients/limites
général des méthode et à maitriser
méthodes principaux II - METHODES DIPHASIQUES
réactifs
MIF Technique peu sélective MF et solution MIF : Non adaptée à la détection
Méthodes (Merthiolate pouvant etre une d’iode à mélanger - Fixation des des formes végétatives de
physicochimi lode technique standard extemporanément selles protozoaires
ques Formol/Ether Memes indications que - Identificatio Concentration irrégulière
diphasiques ou Acétate la methode de n facilitée des kystes
d’Ethyle ou Bailenger des Mauvaises concentration
lodésine / Concentration des protozoaire des œufs d’oxyures (mais
Acetate kystes de protozoaires s par la meilleures qu’avec le
d’éthyle Bonne performance coloration Bailenger car l’élimination
pour détection des des noyaux des débris est moins
œufs de schistosomes - Existence importante)
et ascaris non fécondés de kits Culot un peu plus gros que
commercial Bailenger
isés
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Principe Nom de la Spécificité Points importants Avantages Inconvénients/limites
général des méthode et II - METHODES DIPHASIQUES
à maitriser
méthodes principaux réactifs
MIF (Merthiolate MIF MF : Format et merthiolate
Méthodes lode Formol/Ether coloration : toxiques.
physicochimi ou Acétate d’Ethyle Conservation Alternative : mélange
ques ou lodésine / des monoéthanol amine,
diphasiques Acetate d’éthyle échantillons éosine, éthanil et acétone
positifs Formol toxique par
(coprothèque) inhalation
sans altération Lodésine et acétate d’éthyle
des parasites (kits commercialisés) ;
Fixation des alternatives moins toxiques
selles après que MIF et éther mais
émission pour moins performantes en
une diagnostic et ne permettant
observation pas la conservation à long
retardée des terme des échantillons
formes positifs.
végétatives
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II - METHODES DIPHASIQUES
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Principe Nom de la Spécificité Points Avantages Inconvénients/limites
général des méthode et II - METHODES DIPHASIQUES
importants à
méthodes principaux réactifs maitriser
Ritchie simplifié Idem Bailenger Pas de Mauvaise concentration des
Méthodes Formol 10% ou MIF techniques œufs d’oxydures (mais
physicochimi Bonne commercialisés mailleures qu’avec le
ques concentration Baillenger car l’élimination
diphasiques des œufs des débris est moins
d’ascaris et importante)
shistosomes et Toxicité lié à l’utilisation du
kystes de formol ou de éther
protozoaires
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II - METHODES DIPHASIQUES
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II - METHODES DIPHASIQUES
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II - METHODES DIPHASIQUES
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III – TECHNIQUES COMBINEES
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III – TECHNIQUES COMBINEES
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IV– METHODES SPECIFIQUES
1- Méthode par éclaircissement de kato
Principe : met en évidence les œufs d’helminthes dans une quantité relativement
importante de selles; confection d'un frottis épais que l'on éclaircit
Technique :
- Déposer sur une lame un gros petit pois de selles
- Appliquer un morceau de Cellophane imbibé de réactif sur les selles
- Appuyer la lame à l'envers sur du papier filtre
- Laisser 1 h à la température du laboratoire ou 30 mn sous une lampe
- Lire sans attendre
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Principe général Nom de la Spécificité Points Avantages Inconvénients/limites
des méthodes méthode et importants à
principaux maitriser
IV– METHODE
réactifs PAR ECLAIRCISSEMENT DE KATO
Kato Technique Lecture Bon résultats Non adaptée aux
Méthode par Glycénine, vert sélective immédiate des pour œufs protozoaires (sauf les
éclaircissement de malachite à Spécifique pour lames après la d’helminthes coccides)
3% recherche des fin de la phase qui se Possibilitéde déformation
œufs d’éclaircisseme concentre mal des gros œufs
d’helminthes nt des selles : par les Non adaptée aux selles
Détecte risque de non- techniques liquides
facilement les visualisation classiques
sporocytes et les des œufs d’H, d’enrichisseme
oocystes de nan, nt
coccidies d’ankylostomid Possibilité de
és, de quantification
schistosomes si pesée du
au cours du prélèvement
temps de selles
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IV– METHODES SPECIFIQUES
2- Méthode de Baermann et Lee :
Principe : Les larves rahbditoïdes d'anguillule ont un hydrothermotropisme positif. En
mettant en contact des selles contenant des larves avec de l'eau chaude celles-ci seront
attirées vers l'eau où elles seront facilement repérées
Technique de Baermann
-De l'eau chauffée à 45° est versée dans l'entonnoir jusqu'à mi-hauteur. La passoire
métallique est remplie de selles, pâteuses de préférence. Lorsque la passoire est placée
dans l'entonnoir les selles doivent affleurer le niveau de l'eau chaude.
- 2 à 3H plus tard, l'eau est soutirée soit dans une boîte de Pétri que l'on examine à
un fort grossissement de loupe binoculaire soit dans un tube à centrifuger. 49
IV– METHODES SPECIFIQUES
2- Méthode de Baermann et Lee :
Technique de Baermann :
-Après 5 minutes de centrifugaron à 1500 à 2000 tours/minute, on regarde le culot.
Résultat : Si les selles sont assez récemment émises, si leur consistance permet la
circulation des larves, les chances de déceler ces dernières sont considérablement
augmentées par rapport aux méthodes de concentration habituelles.
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IV– METHODES SPECIFIQUES
2- Méthode de Baermann et Lee:
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IV– METHODES SPECIFIQUES
1- Méthode de Graham:
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CONCLUSION
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REFERENCES
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