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Délai
Habituel : 48 à 72 heures
Plaie opératoire : 30 jours
Prothèse et implant : 1 an
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L’infection : les acteurs
« flores » INFECTION
Endogène,
Virulence, Exogène
Inoculum, Hôte réceptif
Viabilité,
Toxines … Voie de
transmission « terrain »
âge
Immuno-
Source
« exposition » dépression
Agent Respiratoire; Actes invasifs
…
infectieux Cutanée;
Digestive;
« invasive »; 5
Prévalence des infections
chez la personne âgée
Facteurs de risque d’infection
chez la personne âgée
Personne âgée et
susceptibilité à l’infection
Le risque d’infection augmente avec
l’âge indépendamment de la durée de
séjour :
Baisse des défenses immunitaires
Diminution de l’acidité gastrique
Baisse des sécrétions muqueuses
Baisse de la motilité intestinale
Fragilité cutanée
Diminution des défenses locales et générales
Diminution de l’efficacité de la toux 8
Personne âgée et
susceptibilité à l’infection
Polypathologies : cancer, diabète, pathologies
vasculaires, trouble de la déglutition, …
Immobilisation : escarres, encombrement
bronchique
Traitements : antibiotiques, corticothérapie,
psychotropes…
Dénutrition : déshydratation, hypoalbuminémie
Troubles sphinctériens : rétention et
incontinence
Troubles comportementaux
… 9
Personne âgée et
susceptibilité à l’infection
Les conditions de soins :
Dispositifs médicaux : sonde urinaire, aérosolthérapie,
oxygénothérapie, sonde gastrique, cathéter veineux
périphérique ou sous cutané…
Réhospitalisations
Durées de séjour longues
Promiscuité avec d’autres résidents
Contacts à risque de contamination
Personnels soignants en moins grand nombre
Formation des professionnels vis-à-vis du risque
infectieux 10
Infections liées à la vie en
collectivité
strictes
Virus
Champignons
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Rappel
PORTAGE
Présence d’une bactérie dans un site où sa présence
est habituelle sans qu’elle soit responsable d’infection
(ex : staph. aureus dans les narines).
COLONISATION
Présence d’une bactérie dans un site qui en est
normalement exempt, mais cette bactérie n’est
responsable d’aucun symptôme local ou général
d’infection (ex : bactériurie isolée à Staph. aureus
dans les urines sans aucun signe d’infection urinaire).
INFECTION
La bactérie est responsable de symptômes locaux ou
généraux. 16
Sources et réservoirs de
micro-organismes
Réservoir humain
Patient (réservoir endogène)/ Personnel /
Visiteur
Différents statuts
Peau : 102-105
/cm2
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Réservoir endogène
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Réservoir environnemental
Naturel
Lié à une contamination à partir d’un
réservoir humain
Eau, air, surfaces, textiles…
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Réservoir environnemental
Milieu favorable pour le développement
microbien
Température
Matière organique
Spores
Durée de survie variable selon les micro-
organismes et le type de surface ou de
réservoir
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Survie des microorganismes dans
l’environnement des patients
Rotavirus :
1 à 10 j sur les surfaces, plusieurs jours sur les mains
Virus influenza (grippe)
jusqu’à 12 heures sur surfaces douces
24 à 48 h sur une surface lisse
Virus respiratoire syncytial
jusqu’à 6 h sur surfaces et linge, 30 mn à 1 h sur mains
Staphylococcus aureus
plusieurs semaines sur des surfaces sèches
Pseudomonas aeruginosa
1 semaine sur surface humide 22
Principales espèces microbiennes
résidentes et transitoires
Espèces résidentes Espèces transitoires
95 % bactéries anaérobies
Staphylocoque aureus
5 % aéro-anaérobies :
P.aeruginosa
Flore intestinale - entérobactéries
Levures
- entérocoques
90 % bacille de Döderlein Staphylocoque aureus
(lactobacillus)
P. aeruginosa
Flore vaginale
10 % flore intestinale 23
Levures
Les infections respiratoires
Facteurs de RGO
Troubles de la déglutition et fausses routes
risques Pathologies bucco-dentaires
Traitements antiacides
…
- S. pneumoniae (vaccin)
Germes
- K. pneumoniae et autres enterobactéries
- H. influenzae
- P. aeruginosa
- S. aureus
VIRUS
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Les infections urinaires
Germes
E. coli
Autres entérobactéries
endogènes dans S. aureus
Pseudomonas aeruginosa
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Les infections cutanéo-
muqueuses
Facteurs de risques
- Ulcères artériels et veineux
- Lésions de grattage et plaies
traumatiques
Streptocoques
P. aeruginosa
Candidose
Gale
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Les diarrhées infectieuses
Clostridium difficile :
1ère cause de diarrhée infectieuse nosocomiale
Autres agents en cause
Rotavirus
Campylobacter
Toxi infections alimentaires
…
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Modes de transmission des
infections
Mode de transmission
Infections exogènes
Contact
Transmission
Gouttelettes respiratoires interhumaine
Aérienne
Véhicules communs
Infections
endogènes
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Transmission par contact
Transmission la plus importante et la plus
fréquente des infections associées aux
soins
Direct ou indirect
Mains ++++
CONTACT
indirect
CONTACT
direct
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Transmission contact
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Transmission par gouttelettes
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Véhicules communs: l’eau
Eau
Boisson
Sanitaire
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La résistance aux
antibiotiques
Définition
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Définition
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Historique
Emergence de la résistance du
Staphylocoque doré à la pénicilline
(#1950) et à la méticilline (#1970),
Multi résistance aux antibiotiques des
bacilles à Gram négatif à partir de
1985,
Apparition d’entérocoques résistant
à la vancomycine (VRE) en 1989,
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Les bactéries multirésistantes
La prévalence des Bactéries
MultiRésistantes (BMR) dans les
établissements est préoccupante.
Elle est liée :
à l’usage des antibiotiques,
à la transmission épidémique des souches
résistantes.
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Ampleur du problème BMR
Les infections nosocomiales à BMR
représentent environ 10% à 20 % des
infections nosocomiales.
Prévalence élevée des porteurs
asymptomatiques (pas de signe
clinique!).
Surtout en réanimation, dans les secteurs
de moyen et long séjour…
Priorité nationale.
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Les bactéries multirésistantes
Les conséquences :
Prescriptions accrues des antibiotiques à
larges spectres (actifs sur beaucoup de
germes) et coûteux.
Charges de soins plus lourdes.
Prolongation des durées de séjours.
Augmentation globale des coûts de prise en
charge.
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Les bactéries multirésistantes
Les principales BMR :
Staphylocoque doré résistant à la méticilline
(SAMR).
Entérobactéries productrices de
bétalactamases à spectre étendu (BLSE).
Acinetobacter spp.
Pseudomonas aeruginosa (pyocyanique)
résistant à la ceftazidime.
Entérocoques vanco-R (ERV). 45
BMR : problème de santé
publique
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BMR : problème de santé
publique
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Exemples de colonisations
par des BMR
Site de portage des Entérobactéries
résistantes aux céphalosporines de 3ème
génération (EBLSE) :
Tube digestif
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Réservoirs de BMR
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Réservoirs de BMR
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Réservoirs de BMR
Prendre des précautions spécifiques chez
certains patients, porteurs avérés de BMR:
c’est bien.
Mais de nombreux patients sont porteurs
asymptomatiques.
donc l’essentiel est de prendre des
précautions chez tous les patients
Précautions "standard" 52
Croissance des bactéries
Multiplication par croissance puis
division cellulaire :
copie conforme
Vitesse de croissance :
Rapide
Escherichia coli 1 x 20 mn
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Croissance des bactéries
Prolifération :
dans des conditions favorables de
croissance, une bactérie peut engendrer
une descendance d’un milliard d’individus
en 10 heures....
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Antibiotiques
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Cibles des antibiotiques
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Mécanismes d’action
antibiotique
Membrane ext
Concentration
d'antibiotique
cible
Membrane cytoplasmique 57
Mécanismes de résistance
antibiotique
imperméabilité efflux
Membrane ext
Concentration Enzyme
d’antibiotique inactivatrice
cible modification
Membrane cytoplasmique 58
Mécanismes de résistance
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Mécanisme de la pression de
sélection des antibiotiques
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Mécanisme de la pression de
sélection des antibiotiques
1ère étape : dans l’intestin, voici des bactéries bleues
(sensibles à l'antibiotique), très majoritaires, et
quelques rares bactéries rouges, de la même espèce
que les bleues, mais multi résistantes (et résistantes à
l'antibiotique).
Les conditions écologiques habituelles de ces bactéries
interdisent aux rouges d’être dominantes.
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Mécanisme de la pression de
sélection des antibiotiques
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Mécanisme de la pression de
sélection des antibiotiques
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Mécanisme de la pression de
sélection des antibiotiques
Nous avons donc créé en quelques jours un
réservoir de BMR dans le tube digestif d’un
malade en traitant une infection d’un autre
site.
Le patient peut ne présenter aucun signe de
portage de cette BMR, qui pourra
éventuellement se transmettre à d'autres
patients.
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Acquisition de la résistance
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Facteurs de risque d'acquisition
d'une BMR
longue durée de séjour,
ratio charge de travail en soins/personnel
inadéquat,
présence dans la même unité de porteurs de BMR,
nombre et durée des procédures invasives (sondes,
cathéters, ...),
transports intra et extra-hospitaliers répétitifs,
antibiothérapie inadaptée,
établissement de grande taille et ayant des services
à risque. 67
Bibliographie
Le risque infectieux en Ehpad et MAS, Véronique Bussy-Malgrange, Jean-
Claude Réveil, Resclin-Champagne-Ardenne, 2008, resclin@chu-reims.fr
Le risque infectieux en EHPAD : Epidémiologie et principales règles de
prévention, Dr C. Gautier, Antenne régionale aquitaine, CCLIN Sud Ouest, 1ère
Journée de Prévention du risque infectieux dans les EHPAD d’Aquitaine
Infections respiratoires : mécanismes et facteurs de risque d’infection, Pr
B de WAZIERES, Service de Médecine Interne et Gériatrie, Centre Hospitalier
Universitaire, NIMES
Ecologie microbienne du sujet âgé, 01 Décembre 2007, Sophie Burignat,
http://www.laboratoires-biotop.fr/upload/fmqssfpbql.ppt
Infections associées aux soins chez l’immunodéprimé, Docteur Catherine
Chapuis, Equipe Sectorielle de Prévention du Risque Infectieux, Hospices Civils
de Lyon, novembre 2009
http://www.felin.re/IMG/ppt/IAS_immunodeprime2009.ppt#1
PRATIQUES D HYGIENE en établissement d’ébergement pour personnes
âgées,
http://midi-pyrenees.sante.gouv.fr/santehom/vsv/vigilanc/dossiers/risques
/ri_ehpa.pdf
Les infections associées aux soins et leur prévention, de la LIN à la PIN,
68
http://limogespharma.free.fr/polys/P5/polys/ias.ppt