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Classification des produits pétroliers
Catégorie A : Hydrocarbures liquéfiés dont la pression absolue de tension de
vapeur à 15°C, est supérieure à 1 bar.
Catégorie A1: Hydrocarbures maintenus liquéfiés à une température inférieure à 0°C.
Ex: propylène , éthylène, butane, propane. (stockage cryogénique)
Catégorie A2 : Hydrocarbures liquéfiés dans d’autres conditions.
Ex: butane, propane (stockage sphère, cylindrique- sous pression)
Catégorie B: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est inférieur à 55°C
Ex: essence, pétrole brut (réservoir à toit fixe, flottant et à écran flottant- Patm)
Catégorie C: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur à 55°C et
inférieur à 100°C.
Catégorie C1: température de stockage ≥ PE
Catégorie C2: température de stockage < PE
Ex: gazoles, fioul domestique, fioul léger… (Réservoir à toit fixe à P atm)
Classification des produits pétroliers suite
Catégorie D: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur ou égal à
100°C.
Catégorie D1: température de stockage ≥ PE
Catégorie D2: température de stockage < PE
Ex: fiouls lourd, bitumes (Réservoir à toit fixe réchauffés)
Qu’es que le stockage d’hydrocarbure
Les réservoirs sont parmi les moyens de stockage les plus utilisés dans de
nombreuses industries, notamment dans les industries pétrolières, gazières et
pétrochimiques.
Il existe plusieurs types de réservoirs:
Ils peuvent être de forme cylindrique, sphérique.
Ils sont aériens ou enterrés,
horizontaux ou verticaux
distingués par la pression à supporter, la température de fonctionnement et la
sécurité à prévoir.
API 650 : Welded tanks for oil storage. Washington, USA: American petroleum institute 2010
API STD 620:Recommended rules for design and construction of large, welded, low-pressure
storage tanks. Washington, DC, USA: American petroleum institute 2012
ASME STD Sec VIII. Rules for construction of pressure vessels. New York. American society
of mechanical engineers 2013.
Les facteurs influençant la conception d’un stockage
les stockages sous pression où les gaz liquéfiés sont stockés à la température ambiante
les stockages réfrigérés sous pression où les gaz liquéfiés sont stockés à des
températures voisines ou inférieures à 0°C
Cela permet une réduction importante de la pression de stockage dans le cas de produits
volatils .
Ces stockages réfrigérés sont aussi utilisés dans le cas de gaz liquéfiés présentant des
températures critiques basses
Stockage cryogénique
Un gaz naturel liquéfié occupe 587 fois moins de volume lorsqu'il est
refroidi à -165 C
Type de stockage
Joint mécanique
Joint liquide
Joint sec
Béquilles à réglage fixe:
Lorsque la hauteur du
liquide ne permet plus de
maintenir le toit en
flottaison, son supportage
est assuré par des
béquilles.
Les bacs peuvent
comporter deux types de
béquilles :
– les béquilles réglables (la
hauteur de réglage est
fonction des consignes
d’exploitation)
Bras du toit flottant
Accessoires du bac
Exercice N1
Accident du terminal de Bejaia du 29 Décembre 20 07
Équipement des bacs
La mise à la terre
Cependant, le nombre de mise à la terre du bac M20 est nettement inférieur à celui requis
par la norme NFPA 780 pour la protection contre la foudre. Cette norme fixe le nombre de
points de branchement au réseau de mise à la terre en fonction de la circonférence du bac
selon le tableau ci-après :
≤ 60,96 2
de 61,27 à 91,44 3
de 91,75 à 121,92 4
de 122,23 à 152,40 5
de 152,71 à 181,88 6
de 183,19 à 243,84 7
≥ 244,15 8
Par flamme
Détecteur de flamme: installés sur les merlons des cuvettes de
rétention
Composition du bac suite
Mesure de niveau
Niveau continu
Niveau bas
Niveau haut
Niveau très haut
Accessoires de visite et de nettoyage: trous d’homme, gardes corps,
escaliers et échelles
Cela concerne:
1. les réservoirs cylindriques
2. les sphères
3. les stockages souterrains
4. les stockages sous talus
5. les réservoirs petit vrac de propane
et les bouteilles de propane et de
butane commerciaux
Réservoirs cylindriques aériens
La sphère:
La forme sphérique permet de mieux utiliser la résistance de la tôle.
La gamme de capacités réalisables va de 200 m3 (- 7 m de diamètre)
jusqu'à 7000 m3.
Equipements de sécurité
• la ligne de vidange
• la ligne de remplissage
• les mesures de niveaux, de
température et de pression
• les alarmes de niveaux et de
pression
• les soupapes de sûreté contre les
surpressions
• les protections incendie
Stockage réfrigéré sous pression
Réservoirs dont les parois sont recouvertes avec une couche protectrice
contre les effets thermique et mécaniques,
Epaisseur 1 m (terre; sable…)
Les canalisations sont en partie haute.
Stockage sous talus
Les sphères :
Elle repose sur 48 pieux forés à 3 m,
Réservoir sur lit de sable
Avantages du stockage sous talus
La profondeur de stockage est telle que la pression hydrostatique créée par l'eau assurant l'étanchéité
est toujours supérieure à la tension de vapeur du gaz liquéfié.
Les mouvements de produits sont assurés par des pompes et canalisations descendues dans les
cavités par les puits d'exploitation. Des pompes effectuent l'extraction des eaux d'infiltration, Ils permettent
le stockage de grande quantité de gaz liquéfiés en toute sécurité .
Stockage cryogénique
Stockage cryogénique aérien
Les risques:
Directement lié au danger
Ou
Evénement initiateur:
• modification des conditions opératoires
• Défaillance technique, organisationnelle ou humaine
Les risques liés aux stockages
Les causes d’explosion d’un réservoir sous pression qui respecte les critères sont
multiples et peuvent être classés en famille THO (Techniques, Humain et
Organisationnels) en tenant en compte :
Un aide opérateur prélève un échantillon lors d'une purge sur une sphère de propane de 1
200 m3 remplie à 60 %. Après plusieurs incidents, une procédure opératoire stricte avait été
établie pour purger les sphères (ouverture de la vanne supérieure, puis progressivement de
la vanne inférieure sans jamais l'ouvrir à fond).
A 6h40, l'aide opérateur manœuvre dans le mauvais ordre les vannes en série qui givrent
et se bloquent en position ouverte.
Une fuite de propane génère un nuage inflammable qui dérive lentement jusqu'à l'autoroute.
Des voitures le traversent sans conséquences. Mais à 7h15, une voiture arrêtée à 100 m du
point de fuite longeant l'autoroute allume le nuage,
La boule de feu culmine à 400 m de hauteur et atteint 250 m de diamètre. Une sphère voisine
de propane explose à son tour à 9h40 (2ème BLEVE) sans faire de victimes.
Le bilan humain est lourd : 18 morts
Moyens de lutte contre l’incendie : le réseau d’eau incendie du terminal a été rendu
inopérant par le premier BLEVE. De même, le système de pulvérisateurs d’eau était
inadéquat,
Détection de fuite : absence de système de détection de gaz et donc d’arrêt d’urgence
automatique,
Intervention des secours / contrôle de la fuite : le trafic très perturbé par l’évacuation des
habitants a gêné l’arrivée des secours,
Accidents GPL
Les cinétiques des accidents sur GPL ont montré que le déroulement des phénomènes est
très rapide.
Il y a deux séquences accidentelles aboutissant au BLEVE sur le GPL
Selon AAPI 2510A, tous les 10 ans, 3 accidents majeurs à travers le monde implique du
GPL,
Les ruptures des réservoirs sont des événements peu probables (1 pour 100000 réservoirs
par an)
Accidents réservoirs
atmosphériques
Répartition des accidents dans le monde
répartition par type de phénomène
Répartition par causes d’accidents
Typologie des accidents stockage atmosphérique
Accident Hassi r’mel du 01/07/2012
Dégâts:
deux bac endommagés
Déplacement de la ligne de torche Très Basse Pression (TBP) causant le
décollement de certains colliers.
Soulèvement des bacs de stockage, occasionnant le cisaillement,
l’arrachement et la traction de plusieurs tiges d’ancrage :
Déformation des couronnes de refroidissement des bacs.
Feu de bac raffinerie Hassi messaoud CIS 02/02/2019
1965 Royaume Dispersion de GNL Un employé a été gravement brûlé lors d’une opération de
uni transfert de bac GNL pour maintenance de vanne
1965 Essex, USA Erreur humaine Fuite de GNL provenant du réservoir pendant une maintenance. Le
gaz s’est enflammé, un homme sérieusement brûlé et l’incendie a
été éteint au bout de 15 minutes
1973 USA, islande maintenance Une explosion lors de réparations sur un réservoir de stockage de
GNL vide de 100 000m3, appartenant à Texas Eastern Transmission
(TETCO) à Staten Island, a causée la mort de 40 ouvriers qui se
trouvaient dans le réservoir.
Accidentologie GNL Suite
1978 Islande Fuite de GNL avec Une fuite d'une ligne de GNL au pied d'un réservoir a provoqué
une formation de une fuite à l'intérieur de la rétention du réservoir . Le liquide fut
nuage arrêté en fermant la vanne interne conçue pour cela. Un grand
nuage de vapeur s'est formé sans inflammation. Aucun blessé n'a
été identifié.
1980 Le Havre Un clapet de fond A la fin des années 1980, le clapet de fond d'un des 3 réservoirs de
france reste ouvert par stockage de GNL datant des années 1960 est resté ouvert lors de
défaillance tests de fermeture. Après vidange du réservoir, les investigations
technique ont montré que l'organe de fermeture s'est désolidarisé de son
axe à la suite du desserrage d'un boulon.
1992 Baltimore Crache d’une Une soupape de surpression de GNL s'est déclenchée à proximité
USA soupape de d'un des trois réservoirs de stockage de GNL et a relâché (3000
surpression m3) dans la rétention des réservoirs du GNL pendant 10h,
provoquant des fissures sur l'enveloppe extérieure en acier du
réservoir.
Accidents Sonatrach GNL
Accident Arzew 1977 fuite de GNL suite à la rupture d’un corps de vanne
Un travailleur sur le site a été aspergé avec du GNL qui s'est échappé à la suite d'une rupture
du corps de vanne sur le toit d'un réservoir de stockage. Ce dernier est mort congelé.
Environ, 1500 à 2000 m3 de GNL a été relâché sans inflammation des vapeurs.
Management des risques liés aux stockages d’hydrocarbures
Feu de bac
Types de feux de bac
Feu d ’évent
Feu de joint
Feu de surface pleine
Les causes directes des feux de bacs
Foudre: selon les statistiques, c’est la cause principale dans la majorité des
feux de bac
Électricité statique: due aux opérations de vidange et de remplissage des
bacs
Travaux à chaux à proximité des bacs de stockage
Étincelle d’origine mécanique (toit bloqué restant suspendu et descendant
en biais)
Erreur opératoire due au dysfonctionnement de l’instrumentation,
suremplissage
Produits non stabilisés
Phénomènes dangereux
Effet de vague
Phénomènes dangereux
Effet de vague:
due à une perte de confinement d’un réservoir (Feu de nappe ou de cuvette)
Dispersion atmosphérique
Si le nuage est plus dense que l’air, l’effet des forces de gravité est
l’effet le plus fort
Feu de Nappe
Le feu de nappe
si le débit d’évaporation est trop important, le mélange sera plus riche et la combustion
aura lieu plus haut, éloignant ainsi la flamme de la surface du liquide. Ceci conduit à une
diminution du flux rayonné sur la surface du liquide et donc à une réduction de
l’évaporation du liquide.
si le débit d’évaporation est trop faible, le mélange se trouvera plus tôt dans le domaine
inflammable et la flamme va donc se positionner plus bas et donc plus près de la surface
du liquide. Ceci va entraîner une augmentation du débit d’évaporation et donc un
déplacement de la flamme vers le haut.
Phénomènes dangereux
Feu de cuvette
Phénomènes dangereux
les feux de torche appelés également feux chalumeau peuvent survenir suite à
des fuites accidentelles de fluides inflammables ou à des évacuations
intentionnelles de sous-produits par l’intermédiaire de torchères.
Les feux de torche se produisent généralement sur des canalisations, une fissure
ou une perforation sur un stockage ou encore une vanne de purge restée ouverte
peuvent également être à l’origine d’un tel phénomène.
Causes identifiées :
La défaillance matérielle : corrosion de conduite, contraintes mécaniques trop
fortes, fissure de soudure
La défaillance humaine provenant soit de travaux de maintenance et
d’exploitation, soit de travaux totalement indépendants comme la perforation d’une
canalisation par des engins de terrassement
Phénomènes dangereux
UVCE
UVCE (unconfined vapor cloud explosion)
Phénomène de combustion rapide à l’air libre d’une masse d’hydrocarbure en phase gaz ou
vapeur comprise dans ses limites d’explosivité ,
Suivant la vitesse on parlera de :
FLASH si la vitesse de la flamme est inférieure à 12m/s; pas d’onde de surpression
Déflagration si la vitesse de la flamme est comprise entre 12 et 120 m/s
Détonation si la vitesse de la flamme est entre 1000 à 2000 m/s: elle génère une onde de
choc brisante
UVCE
La vitesse de la flamme dépend de :
de la concentration du mélange initial
des conditions de température et de pression
de l’énergie de la source d’inflammation
Des turbulences, obstacles, confinement
Dispersion
Inflammation
Détente brusque des vapeurs d’un liquide en ébullition entraînant une explosion,
« Explosion de vapeur en cours de détente émises par un liquide en ébullition »
Phénomène très dangereux et très destructif, qui se produit quand une capacité
contenant un liquide sous pression est prise dans les flammes suivi d’une augmentation
de pression jusqu’à rupture de l’une des parois, il s’en suit alors une brusque
vaporisation des liquides formant un aérosol qui s’enflamme instantanément créant une
boule de feu qui s’élève dans les airs.
Le BLEVE
Le Bleve est une explosion physique dont les dangers sont le souffle et
la projection de fragments.
La substance en cause n'a pas à être inflammable pour qu'il y ait BLEVE.
Si il n'y a pas de feu ,le nuage qui en résultera dérivera dans le vent pour
stagner prés du sol.
Le BLEVE
3 Conditions nécessaires:
Surchauffe du liquide en cause
baisse rapide de pression dans le réservoir
Nucléation spontanée
Produits concernés:
GPL
Propylène
Butène…
Type de BLEVE
La température limite de surchauffe est définie comme la température maximale que peut
avoir un liquide à une pression donnée. Cette température est supérieure au point d'ébullition
du liquide qui est alors entre ces deux températures dans un état métastable.
BLEVE FROID
lorsque la température du liquide est en dessous de la température limite de surchauffe à
pression atmosphérique, en est en présence d’un « BLEVE froid »
Visuellement, on a affaire à une explosion plus "molle", plutôt sur le régime de la déflagration
avec production d'une boule de feu qui s'élève peu au dessus de la citerne.
BLEVE CHAUD
Lorsque la température du liquide est au-dessus de la température limite de surchauffe à
pression atmosphérique, en est en présence d’un « BLEVE chaud »
Visuellement, on a affaire à une explosion plus détonante avec élévation de la boule de feu
au dessus de la citerne.
BLEVE
le BLEVE « froid » engendre des effets moindres que le BLEVE « chaud » car la pression et
la température de rupture sont plus basses. De ce fait, le flash du liquide en gaz n’est pas
total : une flaque de liquide peut se former au sol et engendrer un feu de nappe.
Les niveaux de surpression dans l’environnement sont également plus faibles lors d’un
BLEVE « froid », et les fragments sont projetés à des distances assez courtes.
Conséquences du BLEVE
Boilover
Phénomènes dangereux Boilover suite
Conditions nécessaires:
Surface du liquide du réservoir en feu
Présence d’eau dans le réservoir (Un litre d'eau donne environ 1 700 litres de
vapeur. Ce volume de vapeur pousse l'hydrocarbure vers le haut de bac et l'expulse
Hydrocarbure suffisamment visqueux
Création d’une onde thermique se propageant vers le fond du bac
La température d’ébullition du
produit doit être supérieure à
celle de l’eau
Phénomènes dangereux
BOILOVER suite
le boilover ne se réalise pas avec de l'essence ou tout hydrocarbure léger car la
viscosité importante du produit reste la condition primordiale du phénomène,
supérieure à 0,73
Lorsque l'hydrocarbure est léger, l'eau vaporisée par l'onde de chaleur de
l'incendie va pousser le liquide inflammable sous la forme de bulles qui vont
projeter une partie seulement du liquide enflammé au-dehors du bac ou du
récipient. On appelle ce phénomène le « SLOP OVER », il est nettement moins
puissant que le boilover.
La différence de ces deux phénomènes est le rayon de projection des
hydrocarbures.
le rayon de projection est proportionnelle au volume d'hydrocarbures contenus
dans le bac : plus le volume est élevé, plus le rayon de projection est grand.
Boilover
Eau présente naturellement dans l’hydrocarbure, qui migre par densité au fond
du bac
eau de pluie qui pénètre à travers les évents en cas de fortes précipitations
Eau de condensation de l ’humidité
Eau d’extinction
Le boilover occasionne :
la projection d'hydrocarbures en feu avec des retombées au sol et la
formation d'une boule de feu
la propagation de l'incendie aux installations voisines par feux de nappes/flaque
et/ou effets thermiques
de lourdes pertes humaines pour les équipes d'intervention et les populations, si
l'évacuation n'a pas eu lieu
Les risques du GPL
Feu de nappe
Feu de chalumeau (jet fire)
UVCE ( unconfined vapor cloud explosion): inflammation d’un nuage de
gaz dans un espace non confiné
BLEVE (Boiling liquid expanding vapor explosion): explosion de vapeur
en expansion de liquide en ébullition
Résumé des phénomènes liés au GPL
Les risques directs et indirects liés au GNL
Risques directs
Incendie : le gaz naturel est un combustible. En présence d’oxygène et
d’une source de chaleur, il peut s’enflammer et exploser pour une
concentration de gaz naturel dans l’air comprise entre 5 et 15% ;
Explosion : pour qu’il y ait explosion, en cas d’inflammation d’un mélange
air/gaz, il faut que le milieu soit confiné. En milieu libre (non confiné), le
gaz naturel ne détonne pas car il se dilue rapidement dans l’atmosphère .
Type d’accident sur stockage GNL
Soupapes de sécurité
Chaque réservoir est équipé de deux soupapes au moins, montées en parallèle et ayant une
pression de levée au plus égale à la pression maximale en service.
Si n est le nombre de soupapes, l'exploitant s'assure que (n - 1) soupapes peuvent évacuer
le gaz de telle sorte que la pression à l'intérieur du réservoir n'excède jamais de plus de 10 %
la pression maximale en service.
Sa position normale est la position fermée, elle est conçue pour évacuer un débit gazeux
et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la
soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la
pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de
tarage, la soupape se referme.
Equipements de sécurité stockage GNL
Soupapes de sécurité
Protection casse-vide
Système à mousse: au niveau du périmètre de la cuvette de rétention, afin d’assurer
l’épandage de la mousse sur le rack contenant les conduites de remplissage
Système de déluge: 10 l/ min,m2
Système de poudre extinctrice: des bouteilles sont installées sur le dôme actionner à
distance ou par détection automatique de haute température
Détection de gaz: au niveau du fond de cuvette, afin de détecter la présence d’une fuite
Détecteur de basse température: installé dans la cuvette de rétention pour prévenir la
présence de liquide cryogénique au fond, reliés aux pompes du puisards, en cas de
détection, il mettent en arrêt ces pompes,
Détecteur de flamme: au niveau du merlon dispositifs d’alarme
Système d’arrêt d’urgence
Equipements de contrôle process GNL
le management des risques est basé sur une prise de décision concernant notre approche
de prévention et de protection après une évaluation des risques et des coûts des mesures
envisagées.
Définition
La défaillance est la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise.
les effets :
Défaillance mineure : nuit au bon fonctionnement en causant un dommage négligeable au
système ou à son environnement. Pas de risque humain.