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LES MIGRATIONS INTERIEURES

 
Les migrations proprement dites différents considérablement des déplacements
habituels par leurs causes, leurs manifestations et leurs conséquences. Ce ne sont pas
de simple mouvement cycliques, de faibles durées lié aux genres de vie des populations
mais des mouvements définitifs ou d’assez longue durée constituent le plus souvent
une rupture dans la vie des migrants et ayant dans la plupart des cas, une motivation
économique manifeste.
 
LES MIGRATIONS SAISONNIERES OU TEMPORAIRES
 
Bien qu’il n’existe aucune définition et uniformément admise de ces migrations de
durée limitée, il faut distinguer les migrations saisonnières qui sont nettement rythmées
et où les migrants continuent d’exercer une activité agricole et les migrations
temporaires où les migrants exercent au contraire une activité non agricole, le plus
souvent commerciale ou artisanale, nécessairement moins liée au rythme des saisons.
LES MIGRATIONS SAISONNIERES
 
Sont caractéristiques des sociétés et liées surtout à l’existence de décalage
chronologiques dans leurs calendriers d’économie rurales voisines ou relativement
voisine dans l’espace.
 
LES AIRES CULTURELLES DES MOYENNES ETENDUES
 Les pourcentages des travailleurs devant se déplacer chaque jour est
évidemment variable d’une région à l’autre et d’une agglomération à l’autre, mais
il est partout très élevé dans les grandes aires urbaines du monde industrialisé, il
faut tenir compte de lenteur de la circulation aux heures de pointe et de
l’obligation fréquente de changer de moyen de transport ex. : à Londres, les 4/5
des migrants habitent à moins de 20km du centre, Moscou, les ¾ sont à moins de
30km, à Turquie la plus part sont aussi à moins de 30km. Cela montrent clairement
que la distance varie avec l’importance de l’agglomération : En Belgique, par
exemple, la plus grande partie des migrants se rendent chaque jour à Bruxelles
habite à de 40km, la distance est inférieur à 25kù pour Anvers,..
 Ces distances ne représente pas nécessairement des trajets de plus longue durée
qu’en Europe, car les communications y sont plus rapide, il n’empêche que
certains travailleurs passent 2h, 3h, et dans quelques cas, 4 heures par jour à se
déplacer, ce qui représente un coût élevée, une perte de temps et une fatigue
considérable.
LES DEPLACEMENTS DE WEEK-END
 Ce sont les mouvements qui s’étalent sur deux jours et parfois même trois jours : vendredi
soir et dimanche soir ou même lundi soir.
 Les déplacements y constituent des phénomènes de masse ; dans les zones urbaines ils
entrainent une partie importante de la population aux mêmes moments de la journée ou
de la semaine ; du fait de la concentration spatiale des habitants, les mouvements y
prennent un aspect spectaculaire du fait de l’engorgement des voies de communication.
Ensuite, les déplacements sont incomparable plus nombreux et ils s’effectuent sur des
distances plus grandes : cela tient à leur faible coût relatif.
  
LES DEPLACEMENTS QUOTIDIENS LIES AU TRAVAIL
 Les déplacements quotidiens de travailleurs ont les mêmes caractéristiques dans tous les
pays développés : partout les actifs se rendent chaque matin à leur travail en empruntant
des moyens de transport individuel ou collectif et regagnent leur domicile le soir ; partout
les axes de communication sont saturés aux heures de pointe.
 
LA REALITE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
 L’émigration est un fait important de la vie congolaise La situation économique, la guerre
et la mauvaise gouvernance sont les principaux facteurs des tendances migratoires que
connaît la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 2000, générant une forte
mobilité interne et internationale. Les transferts de fonds des migrants constituent une
source importante des revenus des ménages bénéficiaires (80% des ménages dans les
grandes villes), et sont généralement utilisés pour subvenir à leurs besoins directs.
 
Malgré des chiffres difficiles à estimer et relativement restreints, la RDC reste dans une
certaine mesure un pays d’immigration. En effet le boom minier attire la main d’œuvre
étrangère, d’Afrique et d’au-delà. On note aussi un certain transit de migrants à destination
d’Afrique du Sud ou de I’ Europe.
Sur le niveau institutionnel, le Gouvernement de la RDC n’a pas clairement défini de
politique migratoire. Toutefois, il s’est doté de la Direction générale de migration (DGM)
pour le contrôle des mouvements de la population nationale et étrangère.

LA REALITE EN AFRIQUE
L’immigration est, sans nul doute, l’un des défis majeurs de ce siècle. Aujourd’hui, la planète
compte 258 millions de migrants, soit 3,4% de la population mondiale. Quelque 258
millions sont des migrants internationaux, 40 millions des personnes déplacées à l’intérieur
de leur pays et 25,9 millions des réfugiés ou des demandeurs d’asile. En 2018, les
déplacements de population touchent tous les pays.
Environ 423 millions de personnes vivent au sein de la Communauté économique des États
de l’Afrique de l’Ouest, une structure régionale qui regroupe quinze Etats membres et vise à
promouvoir l’intégration économique dans une région où le taux de chômage atteint parfois
les 20%, accentuant l’émigration.
La protection des migrants est une valeur fondamentale de l’organisation internationale
pour les migrations (OIM).
Le Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale défend l’idée qui s
présidé à sa création il y a 65 ans: hommes et femmes sont membres égaux de la même
famille humaine dans laquelle la liberté, la protection et la dignité ne sont pas des privilèges
accordés à quelques chanceux mais des droits fondamentaux communs à tous.
L’immigration à travers la région du Sahel est une question complexe qui pose d’importants
défis, notamment en raison du manque de données, de la faiblesse des contrôles et de la
gestion des frontières, des besoins en aide humanitaire, des variations de flux migratoires
et du trafic de personnes.
Sans des accords bilatéraux ou régionaux adéquats de mobilité, des milliers de travailleurs
continueront à migrer.
L’émigration est souvent associée à la pauvreté, mais d’autres facteurs sont à l’origine du
phénomène, comme I a e des jeunes, le changement climatique et l’urbanisation.
L’émigration professionnelle représente la plus grande part des déplacements régionaux,
les jeunes allant d’un un pays à un autre à la recherche de meilleures perspectives
d’emploi.
Les déplacements massifs de population sont aussi liés aux conflits et à un environnement
instable. En République centrafricaine, 2,5 millions de personnes ont eu besoin d’une aide
humanitaire et 690 000 ont été déplacées au sein du pays en raison des violences d’origine
religieuse des cinq dernières années.
Les demandeurs d’asile fuyant les violences ethniques et religieuses se retrouvent au
Cameroun, au Nigéria, en République démocratique du Congo, au Tchad et au Congo. La
situation actuelle est un problème pour toute la région.
Etant donné cette crise, un cadre de gestion des migrations qui apportant des solutions
pratiques, humaines et respectueuses des droits est nécessaire. Renforcer les dispositifs de
mobilité dans la région fluidifiera et équilibrera les migrations, permettant aux personnes
de travailler légalement à l’étranger puis de revenir dans leur pays pour participer au
développement de leurs communautés d’origine.
Cette stratégie doit aussi garantir la mobilité des communautés transfrontalières, qui pose
des problèmes de gestion aux frontières en l’absence de systèmes de contrôle d’identité
efficaces et du fait des capacités limitées de surveillance et de contrôle dans une région où
les frontières sont longues et poreuses. Des mesures coordonnées doivent être prises pour
répondre aux enjeux des migrations pour la santé publique, les ressources naturelles,
l’éducation et la formation professionnelle.
De plus en plus de migrants changent de point de vue sur l’immigration.
 
LES MIGRATIONS DANS LE MONDE
 
Plus de 258 millions de personnes dans le monde ne vivent pas dans leur pays de naissance.
Ces migrants internationaux représentent plus de 3,4% de la population mondiale.
D’après les Nations unies, en 2017, le monde comptait 258 millions de migrants
internationaux, c’est-à-dire &s personnes installées dans un pays différent de celui où elles
sont nées. Ces dernières ne représentent qu’une faible part de la population mondiale
environ 3,4 %. Leur nombre progresse, il est ainsi passé de 220 à 248 millions entre 2010 et
2015 (+2,4% par an en moyenne).
En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont
nés en Asie. L’Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de
migrants (61 millions), suivie par l’Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l’Afrique
(36 millions).
Les réfugiés, estimés à 25,9 millions en 2016, représentent seulement 10% des migrants
internationaux. La plupart (82,5% des réfugiés) vivent dans des pays en développement.
La majorité des migrants habitent dans un pays développé
En 2017, 64 % des migrants internationaux (58 % en 2000), soit 165 millions de personnes,
résident dans un pays développé.
En 2017, l’Asie et l’Europe sont les deux continents qui rassemblent le plus de migrants
internationaux sur leur sol, respectivement 80 et 78 millions, soit 61 % des migrants.
L’Amérique du Nord occupe la troisième position avec 58 millions de migrants
internationaux sur son sol.
Les mobilités se produisent principalement entre les pays situés dans la même région du
monde
En 2017, la majorité des migrants internationaux (67% originaires d’Europe, 60% d’Asie,
60% d’Océanie et 53% d’Afrique) résident dans un pays situé dans leur région de naissance.
Par contre, 84% des migrants internationaux venant d’Amérique latine et des Caraïbes et
72% des migrants internationaux venant d’Amérique du Nord résident en premier lieu eu
dehors de leur zone géographique de naissance.
LES ETATS-UNIS ABRITENT LE PLUS GRAND NOMBRE D’IMMIGRES
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d’immigrés, 49,8 millions,
soit un sur cinq, loin devant l’Arabie saoudite et l’Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7
millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
En revanche, les États-Unis ne sont pas en tête des pays qui comptent la plus forte part
d’immigrés par rapport à l’ensemble de leur population, Les immigrés représentent 15,3 %
de la population américaine alors que leur part dépasse les 88% dans les Emirats arabes
unis (88,4%), pays qui affiche la plus forte proportion d’immigrés. En Europe de l’Ouest, un
petit pays comme le Liechtenstein compte 65,1% d’immigrés, beaucoup plus que la France
(12,2%).
LES PRINCIPAUX PAYS D’EMIGRATION SONT L’INDE, LE MEXIQUE ET LA RUSSIE
 L’Asie est le continent d’où provient le plus grand nombre de migrants (106 millions, dont
17 millions d’Inde). 13 millions de Mexicains et 11 millions de Russe vivent en dehors de
leurs pays.
PRES DE LA MOITIE DES MIGRANTS SONT DES FEMMES
 L’image de l’homme, jeune, célibataires et peu qualifié venu travailler dans un pays du
Nord ne correspond plus à la réalité : en 2017, la moitié des migrants internationaux ont
plus de 39 ans (dans la population mondiale une personne sur deux à moins de 30 ans) et
48% sont des femmes. Les migrants sont plus nombreuses que les migrants masculins en
Europe, en Amérique du Nord, en Océanie, en Amérique latine et dans les Caraïbes, tandis
qu’en Afrique et en Asie, en particulier en Asie de l’Ouest, les migrants sont
principalement des hommes.
 Les flux de migrants, hommes ou femmes, sont de plus en plus qualifiés. Aujourd’hui, les
femmes migrent moins pour rejoindre leur conjoint et davantage pour travailler ou faire
leurs études. Elles sont désormais majoritaires dans le Nord, ce qui tient en partie au
vieillissement de la population immigrée, les femmes vivant plus longtemps que les
hommes. Dans le Sud, leur part a diminué récemment, notamment parce qu’en Asie de
plus en plus d’hommes partent travailler dans les pays pétroliers du Golfe.
STOCK ET FLUX, DEUX REGARDS SUR LES MIGRATIONS
 Pour étudier les migrations, les démographes observent les stocks (le nombre total
d’immigrés qui vivent dans un pays ou une région) et les flux (les entrées et sorties de
migrants sur une période donnée). Le solde migratoire est la différence entre le nombre
de personnes qui immigrent et celles émigrent. Des pays peuvent présenter un stock
important de migrant mais de faibles flux et inversement.
L’ONU comptabilise comme migrants internationaux les personnes nées à l’étranger ou,
à défaut de données disponibles, les ressortissants étrangers. En France, les études
statistiques définissent comme immigrée une personne née étrangère à l’étranger (ce
qui exclut les français nés à l’étranger et inclut les migrants qui ont acquis la nationalité
française).
En conclusion, l’immigration est un fait important dans la vie humaine qui diffère
considérablement le déplacement habituel par leurs causes, leurs manifestations et leurs
conséquences. Ce sont des simples mouvements des faibles durées liées aux genres de
vie des populations mais de mouvements définitifs ou d’assez longue durée constituant
les plus souvent une rupture dans la vie des migrants et ayant dans la plupart des cas
une motivation économique manifeste.
QUESTION FONDAMENTALE : POURQUOI LA POPULATION SE MIGRE ?
PROBLEMES :
Lenteur de circulation aux heures de pointe et de l’obligation fréquente de changer des moyens de
transport
Les distances parcourues sont nettement plus élevées.

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