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LES CON
Réalisé par:
Encadré par:
Karama Soufiane
Mr. OUALID BADIE
Ben elkhatem Ouiame
El ouarnazi Salma
El heddioui Hajar
Ibtissam
INTRODUCTION
CONCLUSION
PRESENTATION DU THEME
Dans une société de consommation caractérisée par la production de masse, où la difficulté n’est pas de
produire mais de vendre, la distribution se révèle déterminante dans l’acheminement des produits du producteur
à l’utilisateur ou consommateur.
Ce dernier qui n’est plus un client passif, mais qui dicte ses choix et exigences notamment en termes de «
sécurité, qualité, fiabilité des produits ou services mais également modération des prix, confort de l’acte d’achat»
Afin de répondre à ses exigences et pour plus d’attraction du consommateur (professionnel ou non
professionnel), une concurrence rude s’est établit entre producteurs et distributeurs et entre distributeurs eux-
mêmes.
Il convient tout d’abord de déterminer ce qu’on entend par la distribution. La distribution est une opération
économique étudiée pour la première fois par Jean-Baptiste Say , définie comme étant l’un des trois stades de
l’activité économique, suivant celui de la production et précédant celui de la consommation. La distribution est
considérée par les juristes et économistes comme étant essentiellement une activité d’intermédiation.
La distribution désigne « l’ensemble des opérations visant à mettre les produits à la portée des consommateurs » .
Le droit qui la régie est le droit de la distribution, qui recouvre l’ensemble des règles réglementant les opérations
relevant de cette activité économique. Ce droit apparaît comme un droit professionnel dont les règles relèvent de
nombreuses disciplines du droit tel que le droit de la concurrence, le droit commercial ou encore le droit de la
consommation.
Ces définitions ne permettent cependant pas de déterminer ce que l’on entend exactement par contrat de
distribution car elles appellent à certaines précisions.
Tout d’abord, le contrat de distribution tend à organiser certaines et non pas toutes les relations entre les acteurs
de la distribution sur un mode privilégié et rationalisé, car c’est un contrat qui fixe un cadre de transmission des
biens entre les partie .
Il convient de souligner aussi que la distribution ne concerne pas seulement les biens et les produits mais aussi les
services. En outre, les produits sont de plus en plus commercialisés accompagnés d’un service, comme les
services d’entretien, services après vente, services d’installation…
INTRODUCTION
La notion de distribution vise l'ensemble des opérations matérielles et juridiques qui tendent à la
commercialisation de produits auprès des distributeurs ou de l'utilisateur final. Il importe peu cependant
que ces derniers possèdent la qualité de commerçant.
Les contrats de distribution impliquent nécessairement l'intervention d'un intermédiaire qui a pour activité
principale de promouvoir les produits du vendeur et d'aider à la conclusion de contrats commerciaux
Le contrat de distribution a pour objet de régir la relation contractuelle entre un fournisseur de services
et/ou de produits qui confie à une entreprise -le distributeur- le soin de les commercialiser auprès du
consommateur final. Le contrat de distribution encadre les opérations matérielles et juridiques de
commercialisation des produits et des services.
Il est nécessaire de vérifier certaines modalités avant de conclure un contrat de distribution. Tout d’abord
les clauses insérées dans le contrat doivent être parfaitement rédigées, car elles ont pour objet de préciser
les droits et obligations des parties, qui doivent par ailleurs être des professionnels commerçants.
PARTIE I :
CONTRAT DE DISTRIBUTION :
Un contrat de distribution est un contrat conclu entre un fournisseur et un intermédiaire, c'est-à-dire un distributeur dont la
fonction est de vendre ou de promouvoir les services ou les produits du fournisseur avec qui il a signé le contrat de
distribution en question.
C’est en fonction de la forme du contrat ainsi que de l’accord négocié entre les parties prenantes que dépendront leurs
droits et leurs obligations.
Le contrat de distribution est l’accord passé entre un fournisseur et un intermédiaire chargé de vendre les produits ou les
services du fournisseur, soit le distributeur. Juridiquement très encadré et en constante évolution, il doit respecter certaines
conditions et intégrer des mentions et clauses précises.
Le contrat de distribution formalise l’accord par lequel un distributeur commercialise les produits ou services d’un
producteur ou d’un fournisseur. Il pose le cadre légal de la relation commerciale entre fournisseur et distributeur.
Contrat de franchise, de concession, sous forme de commission ou par agent commercial... : le contrat de distribution peut
prendre plusieurs formes juridique, et son champ d’action est vaste. Il peut être exclusif ou non, il peut être limité
géographiquement, ou dans le temps... tout dépend de l’accord de distribution passé entre les deux contractants.
SECTION 1: Généralité
Intérêt du contrat de distribution
S’accorder entre fournisseur et distributeur autour de la commercialisation d’un produit ou d’un service peut avoir
plusieurs avantages.
Au fournisseur ou producteur, il permet de faire connaître ses produits, mais aussi, le plus souvent, de laisser au
distributeur toute la charge logistique et administrative qu’implique la commercialisation : financement et recouvrement
de créances, dédouanement, acheminement et stockage... Le distributeur peut prendre également en charge une part
importante de la promotion du produit ou du service. C’est un moyen de commercialiser efficacement son produit, en
profitant du réseau et du savoir-faire d’un bon distributeur.
Le producteur peut également imposer l’exclusivité à son distributeur : en ajoutant une clause d’exclusivité
d’approvisionnement, le distributeur ne pourra se fournir qu’auprès du seul producteur.
Pour le distributeur, l’avantage du contrat de distribution est de bénéficier de la notoriété des produits. Il peut
également rester autonome dans la gestion de son affaire, dans la limite du cadre imposé par le contrat. Le distributeur
peut également imposer une clause d’exclusivité territoriale à son fournisseur : celui-ci ne pourra proposer ses produits
Avant de le rédiger, certains aspects essentiels doivent être mis au clair pour apparaître ensuite dans le contrat :
Le distributeur peut se voir imposer une politique de commercialisation, ou de management des produits.
Le producteur reste quant à lui très dépendant de la bonne commercialisation du distributeur, notamment en cas de
contrat de distribution exclusive.
Inconvénients pour l’un, intérêts pour l’autre... chacun doit pouvoir trouver son intérêt dans la relation commerciale.
Le contrat de distribution doit pouvoir être un garant pour chacune des parties, par son contenu et ses clauses.
PARTIE II :
CONTRAT DE COMMISSION :
Le contrat de commission est un contrat par lequel une personne, le commettant, fait appel à un
intermédiaire, le commissionnaire, qui agira en son nom et pour son compte.
Lorsqu'un contrat de commission est conclu avec un particulier, le contrat de commission est, comme un
mandat, soumis aux dispositions du Code civil pour tout ce qui n'est pas indiqué par le Code de commerce.
Le contrat de commission n'est soumis à aucune condition de fond ni de forme. Il n'est pas nécessairement
écrit et peut être tacite.
Il est préférable de rédiger un écrit pour pouvoir agir en cas de recours et posséder des preuves.
Les contrats de distribution sont souvent conclus intuitu personae, mais seulement en ce qui concerne le distributeur,
l’enseigne devant conserver la possibilité de céder le réseau sans l’accord de ses membres.
LES CLAUSES FACULTATIVES :
On peut trouver un certain nombre de clauses particulières dans les contrats de commission :
Clause sur la rémunération : elle peut être forfaitaire ou proportionnelle (généralement 5 à 10%) à la valeur de
l’opération. A défaut de fixation, les usages du lieu d’exécution du contrat ou le juge peuvent la fixer.
Le commettant est également redevable des débours au commissionnaire.
Clause d’exclusivité : le commissionnaire exclusif ne doit pas traiter d’opérations pour un commettant concurrent à
peine de responsabilité
Clause de ducroire : le commissionnaire se porte garant envers son commettant de la complète exécution de
l’opération par les clients avec qui il traite. En contrepartie il reçoit une commission plus élevée.
(L’obligation de ducroire rend donc tout intermédiaire solidaire des dettes de son client occasionnées dans le cadre de la
mission qu’il a reçue).
PARTIE III :
CONTRAT DE COURTAGE :
Le courtage est une forme d’entremise .
Le rôle du courtier se limite à rapprocher les parties ( le donneur d’ordre et son éventuel cocontractant) pour
qu’elles concluent un contrat, mais sans participer, lui-même, à la conclusion de ce contrat. Il met en relation.
Le courtier n’est pas un représentant, c’est un intermédiaire agissant en toute indépendance; il doit donc être
distingué du mandataire, de l’agent commercial mais également du commissionnaire.
Le courtier, agissant à titre professionnel et donc de manière habituelle, est un commerçant. La première
obligation du courtier est donc de rechercher des partenaires et de faciliter leur rapprochement. Il ne s’agit que
d’une obligation de moyen.
Il n’est en aucun cas tenu à la conclusion du contrat, il n’engage sa responsabilité qu’en cas de faute :
présentation au donneur d’ordre d’une société inexistante partenaire juridiquement incapable de contracter.
Il n’est également pas tenu à la bonne exécution du contrat .
SECTION 1: Définition
En droit commercial, le courtage se définit comme un contrat par lequel un intermédiaire indépendant appelé 'courtier' se
charge à titre professionnel de mettre en rapport deux ou plusieurs personnes en vue de leur permettre de conclure entre
elles une opération juridique à laquelle il n'est pas lui-même partie.
Il en résulte que la mission essentielle du courtier est la mise en contact de deux ou plusieurs personnes qui ont, au
préalable, défini quelle était la finalité de la rencontre.
Le contrat de courtage ne fait pas l'objet d'une réglementation propre dans le Code civil. Ce contrat s'apparente toutefois au
contrat de louage d'ouvrage et peut se voir appliquer le régime juridique applicable à celui-ci dès lors que le courtier est un
entrepreneur qui offre, contre rémunération, de manière permanente et à titre professionnel, un service d'entremise afin de
permettre à autrui de conclure des opérations économiques.
Par ailleurs, la plupart des activités de courtage font l'objet de lois particulières en vue de réglementer l'accès et l'exercice de
la profession de courtier d'une part et de protéger le client consommateur d'autre part.
SECTION 2:
Les clauses du contrat de courtage
Clauses obligatoires
1. Les contrats de courtage doivent contenir une clause de rétractation par laquelle le consommateur peut, pendant
une certaine période, se rétracter du contrat.
Le délai de rétractation varie selon l’endroit où le contrat est conclu, à savoir soit ‘au sein de l’entreprise’ soit ‘en
dehors de l’entreprise.
a. La clause de rétractation doit indiquer 7 jours ouvrables si le contrat est conclu au sein de l’entreprise.
b. La clause de rétractation doit indiquer 14 jours calendrier si le contrat est conclu en dehors de l’entreprise.
3. Il faut notamment indiquer si vous avez le pouvoir de conclure le contrat (de vente ou de location) au nom et pour le
compte de votre commettant.
Si vous avez le pouvoir de négocier le prix et/ou les conditions de vente ou de location : une description claire de
cette possibilité et des limites de celle-ci, notamment par une spécification du prix minimum de vente ou de location
et des conditions de vente ou de location.
4. Le tarif (commission) doit être indiqué et doit être le tarif global, y compris la TVA, toutes autres taxes et le coût de tous
les services à payer obligatoirement.
5. La durée du contrat :
En cas d’exclusivité (ou de co-exclusivité), la durée du contrat est de maximum 6 mois. Le contrat peut toutefois être
prolongé.
6. Le contrat doit toujours contenir une clause de résiliation permettant au consommateur de mettre fin au contrat
sans devoir donner de motif.
Le contrat doit toujours indiquer qu’en cas de non réalisation de la vente ou de la location en raison d’une condition
(suspensive ou résolutoire), aucun honoraire ni aucune commission n’est réclamé à votre commettant.
Clauses interdites
2. Pour les contrats à durée déterminée, les clauses de résiliation qui prévoient un préavis de plus d’un mois avant la fin
du contrat.
3. Les clauses qui entretiennent une confusion entre une faculté de résiliation et les clauses pénales.
4. Les clauses pénales qui ne sont pas réciproques et équivalentes.
CONCLUSION
Dans le nouveau contexte de la concurrence au Maroc, le système de distribution tel qu’il se présente
aujourd’hui au niveau de ses structures, son organisation et son mode de gestion, traduisent la réalité d’un
secteur qui accumule depuis des décennies d’énormes obstacles qui handicapent son développement.
En plus de ces contraintes internes, il existe d’autres facteurs externes qui favorisent ces dysfonctionnements
dont notamment, la pléthore des textes juridiques, des structures administratives qui interviennent dans le
secteur, un contexte économique difficile et un environnement social désavantageux.
De nos jours, on assiste a un accroissement accru de la vente moderne et des grandes surfaces spécialisées
dans de nouveaux domaines tels que l’électroménager, l’informatique et l’ameublement.
Par conséquent, ceci conduit à affirmer que la grande distribution au Maroc, ainsi que la distribution exclusive,
qu’elle soit sous forme de franchises ou d’approvisionnements et fournitures exclusives, est amenée à évoluer
de manière considérable notamment avec l’expansion de l’investissement étranger au paysage marocain de
la distribution.
Les contrats, sont souvent passés entre les parties, qui traitent elles mêmes, ou par des mandataires, qui
ne sont que des portes parole .
Les contrats commerciaux, sont passés avec un nombre considérable de clients, souvent très éloignés, et
que le producteur ou le distributeur ne connaît pas lui-même .
Il est donc nécessaire de les atteindre, par des agents et représentants, et de recourir a des courtiers, qui
rapprochent les parties. D’où un nombre important d’intermédiaires, dont les services sont d’aider à la
conclusion des opérations commerciales, et qui agissent à titre professionnel .
Ces intermédiaires peuvent être des commerçants, parce qu’ils opèrent en leur nom, ou de simples
salariés agissant au non d’autrui ;la distinction n’est pas toujours facile à faire.