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DRAINAGE ROUTIER

SOMMAIRE
INTRODUCTION:
DONNEES DE BASE .
1ERE PARTIE : DRAINAGE DES EAUX SUPERFICIELLES
 SURFACE DE ROULEMENT.

 ACCOTEMENT.

 TALUS.

2EME PARTIE : DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE


 DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE.

 COUCHE DRAINANTE.

 DRAIN EN ARRETE DE POISSON.

 TRANCHEE DRAINANTE TRANSVERSALE.

 TRANCHEE DRAINANTE LONGITUDINALE .

 ECRAN DRAINANT DE RIVE DE CHAUSSEE (EDRC).


INTRODUCTION
Drainer le corps de la chaussée, l'assise et plate-forme, est un
objectif souvent mentionné, car tout professionnel de la route
sait bien que " l'eau et la route ne font pas bon ménage ".
En effet, l'eau de ruissellement à la surface de la chaussé e
occasionne une baisse importante du niveau de service offert à
l'usager.
L'eau contenue dans le corps de la chaussée qui provient
d'infiltrations d'origines diverses est un élément décisif de
l'accélération des dégradations des structures de la chaussé e.
La lutte contre les conséquences néfastes engendrées par l'eau,
doit se faire en établissant un système de drainage efficace.
Or pour être efficace, un tel projet né cessite un bon choix des
dispositifs drainants, une bonne exécution, et un entretien
courant, ce qui n'est pas toujours le cas
Définition

Assainissement : terme général concernant plus


particulièrement l’évacuation des eaux superficielles
Drainage : évacuation des eaux internes
DONNEES DE BASE
Comme pour tout projet, l'établissement d'un
système de drainage nécessite comme étape
préliminaire, le recueil des données de base sans
lesquelles on risque d'avoir un projet incomplet.
La variété de ces données montre aussi la diversité des
matières auxquelles fait appel le drainage des routes,
et prouve aussi qu'un tel projet est le résultat d'un
consensus entre l'ingénieur concepteur de la route, le
géotechnicien, l'hydraulicien, l'hydrologue et le
m météorologue.
I- DONNEES METEOROLOGIQUES
Elles concernent surtout les précipitations, elles sont à
recueillir auprès des stations les plus proches du site.

Les événements pluvieux se caractérisent par :

L'intensité i : (en mm/s)


La durée de concentration t : (en min.)
La période de retour T : (années)
L'étendue de(s) bassin(s) versant(s) s : (km²)
II- DONNÉES GÉOTECHNIQUES
Elles doivent fournir tous les renseignements sur les
sols à "travailler (enlever ou traiter) " et sur les
sols à maintenir en place. Il s'agit donc de :

 Faire l'identification des couches de sol à terrasser : nature,


état hydrique, classe du sol.

 Prévoir les difficultés probables d'excavation et les conditions


de réutilisation du sol.

 Evaluer la qualité de la plate-forme et éventuellement les


moyens à prévoir pour augmenter sa portance.
 Connaîtrela position des nappes phréatiques et le
sens des lignes de courant, ainsi que la probabilité de
formation des nappes perchées temporaires.

 Maîtriser les caractéristiques d'identification des


sols, teneur en eau, angle de frottement, cohésion,
densité...etc.

 Détecter les zones des sols sensibles à l'eau.


III- DONNEES HYDROLOGIQUES
Elles nous renseignent sur l'ensemble des cours d'eau, des oueds
et des ruisseaux creusés à la surface de la terre et qui
rassemblent les eaux de surface en les conduisant vers les oueds.

Les données à recueillir sont relatives aux éléments


suivants :

Bassin versant (surface, longueur, pente).


Détermination du temps de concentration.
Ajustement statistique des crues.
Evaluation empirique des crues.
Type d’écoulement
Bassin versant
VI-DONNEES HYDRAULIQUES
Naturellement, les routes coupent des cours d'eau
permanents ou saisonniers (oueds, thalwegs, ...). Ces
points d'intersection constituent les points les plus
dangereux, ils conduisent souvent soit à la destruction
de la voie, soit à sa submersion et dans des cas à
l'interruption de la circulation, ou la diminution de la
vitesse
Le dimensionnement des ouvrages de franchissement
(petits ouvrages hydrauliques) nécessite des
connaissances pour mener à bien le calcul et le
dimensionnement.
Il s'agit donc de maîtriser les formules hydrauliques à
utiliser (exemple : Manning Strickler, Delorme...)

La vitesse d’écoulement peut être calculée par la formule


de Manning Strickler :
Cette vitesse ne doit pas dépasser la vitesse critique du
matériau sur lequel s’effectue l’écoulement.
Le rétablissement des écoulements sans danger ni pour la
route ni pour l'usager.
Les buses et dalots sont généralement les ouvrages les
plus utilisés
DALOT SIMPLE
DONNEES RELATIVES AU PROJET

Ce sont les profils en long, en travers, le tracé en


plan du projet routier. Elles nous informent sur
les pentes et nature des sections traversées par le
tracé routier.
1ère PARTIE :

DRAINAGE DES EAUX SUPERFICIELLES

 SURFACE DE ROULEMENT

 ACCOTEMENT

 TALUS
SURFACE DE ROULEMENT
POSITION DU PROBLEME

Le ruissellement de l'eau à la surface vers les


points bas peut entraîner la formation d'une lame
d'eau d'épaisseur h.
Cette lame d'eau a pour conséquences, des infiltrations
à travers les points faibles (joints fissures...) et
un risque d'aquaplanage (perte d'adhérence d'un
véhicule due à la présence d'une mince pellicule
d'eau entre la chaussée et les pneus).
Collecte de données
1- Précipitations
Les données météorologiques sont à recueillir auprès des
stations les plus proches du site. Ils nous permettent de
calculer l'épaisseur de la lame.
2- Données relatives au projet
Il s'agit de connaître la nature des sections traversées
(remblai, déblai, dévers...) ; ces renseignements peuvent
provenir des documents suivants :
 Tracé en plan
 Profil en long
 Profil en travers
Tracé en plan
Profil en long
3- Données Topographiques
Elles nous renseignent sur la nature du terrain
rencontré :
 Terrain plat
 Terrain vallonné
 Terrain montagneux
OBJECTIFS

 Réduirel'épaisseur de la lame aux limites


admissibles

 Evacuer rapidement les eaux de ruissellement

 Réduire les infiltrations


ÉTABLISSEMENT DU PROJET
Etablissement de Profils

La réduction de la lame d'eau est possible donc,


en donnant au profil en travers la pente la plus
forte compatible avec la nécessité de la
circulation. En effet, un exemple de formule,
établie pour des chaussées en enrobés nous
permet de mieux le constater
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN
 Reprofilage pour éliminer la stagnation des
eaux .
 Réfection profonde ou renforcement pour les

cas extrêmes .
 Les microfissures et joints doivent être

obturés en profondeur .
 Faïençages et microfissures :

-Traitement des surfaces à l'aide d'un liant


-Resurfaçage en couche mince.
ACCOTEMENT
1-POSITION DU PROBLEME:
La lame d'eau d'épaisseur h, une fois drainée de la
chaussée, ruisselle vers l'accotement et peut
provoquer l'érosion ou déstabiliser ce dernier.

2-Reconnaissance du problème
Traces d'ornières ;
Erosion régressive et déformabilité

3-Précipitations
Les précipitations météorologiques sont à recueillir
auprès des stations les plus proches du site. Elles
nous renseignent sur la valeur de la vitesse
d'écoulement (érosion).
OBJECTIFS

 Limiter l'érosion et l'infiltration par l'accotement


et les joints ;

 Assurer
la stabilité mécanique en cas de
débordement de véhicules

 Assurer la continuité du flux de ruissellement.


Etablissement du Profil

Le Catalogue des Structures Types pour les


chaussées neuves préconise des pentes de 4 à 5
% pour favoriser le ruissellement vers le
collecteur.

Cependant, la pente de 4% à 5% ne devrait pas


entraîner l'érosion du matériau de l'accotement.
La valeur de V (vitesse d'écoulement) doit être
maîtrisée pour contrô ler les phénomènes d'érosion, de
transport et de sédimentation.
Revêtement et traitement :
Selon le Catalogue des Structures Types pour les
chaussées neuves, la largeur revêtue de
l'accotement dépend du trafic. Elle varie entre
0.75 m et 1.50 m .

Plus cette largeur est grande plus profondes sont les


couches protégées.
Le traitement peut être effectué en :

 Traitant l'accotement à la chaux ou au ciment ;


 Dérasant les accotements non revêtues à un niveau

légèrement inférieur à celui de la chaussée


 Favorisant la végétation génératrice de

l'évapotranspiration
 Réalisant des pentes soignées.
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN

 Traiter les ornières


 Soigner les pentes dès l'apparition des

désordres
 Faucher la végétation pouvant faire obstacle

au ruissellement
 Sceller les joints
Dégradation D'accotement
RECOMMANDATIONS

Les dégradations qui surviennent à la route,


viennent la plupart du temps de l'accotement.
Constitué de matériaux moins élaborés, il
mérite plus d'attention et de surveillance.
L'accotement avec joint constitue un danger, car son
étanchéité n'est pas assurée.
Il est aussi recommandé d'investir de plus en plus
dans l'accotement (revêtement)
TALUS
1-POSITION DU PROBLEME
Le ruissellement de l'eau à la surface du talus
entraîne l'instabilité de celui-ci. En effet, l'eau
peut acquérir une énergie suffisante pour arracher
et entraîner les grains du sol en créant des ravines
qui s'approfondissent d'une année à l'autre.
Par ailleurs, l'eau est à l'origine de la déstabilisation
de masse du talus, soit en exerçant des pressions
pouvant réduire le frottement et la cohésion
entre les grains, soit en s'écoulant parallèlement
à la surface du talus conduisant ainsi au
phénomène de renardage.
2- COLLECTE DE DONNEES
L'existence de chenaux d'érosion ( griffes,
ravines...) est un signe de l'action de l'eau
sur la surface du talus.
La présence de cas d'éboulements de terrain,
pouvant parfois atteindre la chaussée est
une meilleure illustration de l'instabilité de
masse
Glissement Des Talus
3- Données géotechniques
La compagne d'études géotechnique nous permet
de distinguer les types de sol rencontrés, leur
sensibilité à l'eau et à l'érosion ainsi que leur
résistance .

Elle nous permet aussi de savoir si le sol rencontrés


une nappe ou non.
OBJECTIFS

 Assurer
la stabilité mécanique notamment
pendant les averses ;

 Réduire l'érosion et empêcher les éboulements


d'atteindre la chaussée ;

 Assurer l'équilibre des terres amont


Lutte contre l'érosion
La lutte contre l'érosion passe en premier lieu par
l'aménagement de descentes de talus souvent
sous forme de cascades en raison d'amortir la
vitesse d'écoulement.
Pour les talus de grande hauteur ( >10 m ), on doit
aménager des banquettes avec une contre pente afin
d'accroître la sécurité vis à vis d'un glissement
rotationnel, et en vue d'empêcher les matériaux
éboulis ou érodés d'atteindre la chaussée. Le
raccordement de la banquette au terrain naturel
doit se faire sans contre pente pour assurer la
continuité de l'écoulement
banquette
La limitation contre l'érosion peut également
se faire par :
 La recherche d'un compromis entre

l'aménagement du talus à faible inclinaison


et la vulnérabilité au glissement rotationnel
 En favorisant la végétation naturelle c'est un

procédé économique de protection mais il


va falloir contrôler cette végétation, pour
qu'elle n'entrave pas l'écoulement.
2ème PARTIE :

DRAINAGE DU CORPS DE LA
CHAUSSEE
2ème PARTIE :
 Drainage Du Corps De La Chaussée
 Couche Drainante
 Drain En Arrête De Poisson
 Tranchée Drainante Transversale
 Tranchée Drainante Longitudinale
 Ecran Drainant De Rive De Chaussée
 (Edrc)
POSITION DU PROBLEME
Le drainage du corps de la chaussée a pour but de
limiter, en durée et en quantité, la présence à
l'intérieur du corps de la chaussée d'eau libre
pouvant former une nappe suspendue.
La présence de l'eau libre représente un danger pour
la structure.
Elle entraîne en effet ,une perte de portance due à
l'augmentation de la teneur en eau, des remontés de
fines causant la contamination des couches
inférieures et le décollement des couches de surface.
Problématiques du mauvaises
drainage
Dégradation totale de la chaussée
Chaussée partiellement emportée
coté aval
Portance très faible de
l’accotement suite à sa saturation
Glissement de terrain
agressivités des eaux de crues
Ravinement et affouillement de l’ouvrage
hydraulique
Fossé bouché entraînant le
sapement des talus
Effet d’un mauvais assainissement
Submersion en cas de terrain plat
Submersion de la route au niveau
des plaines (RN 9 - Settat)
Départ de remblai d’accès
d’ouvrages d’art (RN 10)
Problème d’ouvrages d’art mal
implantés ou sous dimensionnés
Glissement de terrain dans une zone
vallonnée
Dans les zones montagneuses
l’eau s’écoule en torrent
DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE
Collecte des données
Il s'agit de recueillir les données relatives aux arrivées d'eau
et aux perméabilités des couches pour évaluer l'infiltration.
En effet, l'eau peut provenir soit directement des
précipitations, soit des inondations pouvant avoir lieu, ou
encore des remontées capillaires.
Le diagramme suivant résume les étapes préalables à
l'établissement d'un projet de drainage interne.
Ainsi, une fois que l'eau est parvenue aux différentes
couches de la chaussée, elle suit les chemins de plus grande
perméabilité, l'évaluation de la quantité d'eau à drainer
passe par une estimation des infiltrations
OBJECTIFS A ATTEINDRE
 Eliminer ou réduire les effets de l'eau
accumulée dans la chaussée et dans le sol
 de fondation ;
 Rabattre les nappes proches des ouvrages ;
 Intercepter les remontées capillaires ;
 Eliminer les effets de bord ;
 Capter et collecter les eaux infiltrées dans

les terres pleins et aménagements


SYSTEMES ADOPTES

Le drainage des eaux internes peut se faire par des:


 Couches drainantes ;
 Tranchées drainantes (longitudinale et

transversale)
 Drains en arrête de poisson ;
 Ecrans drainants de rive de chaussée.

Tous ces systèmes se caractérisent par un point


commun qui est l'utilisation des matériaux
drainants.
Caractéristiques Des Materiaux Drainants

 Matériaux enveloppés dans un géotextile

• Grave creuse 0/30 avec un E.S >50 passant à 2 mm


< 10%
• Enveloppés dans un géotextile (200 à 300 g/m2)
anti contaminant.
• Drain non enveloppé en béton poreux ou en PVC
Un Géotextile

Géotextile tissé en polyester ACETex® PET avec une résistance à la


traction élevée à très faible allongement
Définition

sont des géotextiles tissés fabriqués avec des fils de


polyester à haute ténacité et poids moléculaire
élevé. Les géotextiles d’ACETex® PET ont une
résistance à la traction élevée et une contrainte
très faible pour les applications de renforcement
de sol, y compris la stabilisation de sol mou, le
renforcement de base, les remblais sur les sols
meubles et les plates-formes de travail
Fonctionnalités de géotextil
 Résistance élevée à très faible allongement
 Très rentable pour les applications de renforcement
de sol
 Améliorer la stabilité structurelle avec un règlement
différentiel limité
 Haute performance, qualité et durabilité pour
assurer la sécurité et la rentabilité
 Manipulation et installation faciles pour réduire le
temps et les coûts de construction
Géotextile sur les accotements
Géotextile sous couche d’assise
b) Matériaux non enveloppés
Grave routière 0/30 de granulométrie continue avec un E.S >50

o passant à 2 mm < 10% pour le drain en béton poreux


o passant à 2 mm < 15% pour le drain en PVC

Le matériau doit vérifier :


D15 / D85 > 5 non contamination
D15 / d15 > 5 pouvoir drainant
D60 / D10 < 20 pour éviter la ségrégation à la mise en œuvre.
avec Dx maille du tamis qui laisse passer x% du matériau
drainant.
dy maille du tamis qui laisse passer y% du matériau à drainer.
Le LPEE propose un tout-venant 0/40 ou 0/60 ou un matériau à
granulométrie serré 20/40.
COUCHE DRAINANTE
 DEFINITION

La couche drainante est un tapis de matériaux


drainants supportés par le sol de fondation ou
éventuellement par la couche de forme.
On fait appel à cette technique de drainage interne,
surtout lors des renforcements des chaussées
existantes.
 DIMENSIONNEMENT:

Dimensionner une couche drainante revient à


déterminer son épaisseur H. Elle doit satisfaire à
certains critères à savoir :
 Epaisseur suffisante pour que la frange capillaire

n'atteigne pas la couche


 supérieure ;
 Epaisseur compatible avec la portance exigée pour

supporter les contraintes du trafic ;


 Epaisseur ayant un minimum de 20 cm.
SCHEMA REPRESENTATIF
Domaine D'application De La Couche Drainante
 Sous les accotements et le fossé latéral, pour drainer les
eaux infiltrées à travers l'accotement ;
 Sur toute la largeur de la chaussée, s'il y a risque de

remontées capillaires, dans ce cas la couche drainante doit


être connectée à une tranchée drainante longitudinale ;
 Lors des travaux d'élargissement pour assurer une

continuité du drainage interne;


 Aux points bas du profil en long où il y a risque

d'accumulation des eaux ;


 Passage déblai - remblai ou profil mixte ;

 Sous les accotements des chaussées renforcées ;

 Points bas du profil, appliquée sur toute la largeur de la

chaussée
Exécution De Couche Drainante

Il faut tenir compte des éléments suivants :

 Bonne communication avec le système de


collecte (drains, fossés..);
 Respecter la pente de 6% à la base de la

couche;
 Prévoir une couche anti - contaminante
d'épaisseur de 10 cm
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN

 Fossés et exutoires entretenus pour éviter la stagnation


d'eau entraînant le mauvais fonctionnement de la
couche drainante;
 Evaluation continue du bon fonctionnement de la couche

drainante.
Remarque :
La couche drainante est le moyen le plus fiable mais il faut
une justification économique de son utilisation à cause
du surcoût.
Au Maroc c'est la technique des drains en arrête de
poisson qui est la plus utilisée.
C'est une technique dérivée du drainage par
tranchées drainantes transversales.
Cette technique est largement utilisée au
Maroc dans le cas de renforcement des
routes anciennes par une G.N.T, ils sont placés
en quinconce de part et d'autre de la
chaussée et distant de 20 m.

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