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Les réseaux locaux

industriels
Chap 1 : Généralités
Définition
 Un RLI est un Réseau de communications numérique reliant entre eux,
des ordinateurs et différents types d’équipements d’automatismes sur
un espace géographique limité pour faire communiquer les processus
distants d’une application industrielle qui s’exécute sur ces équipements,

Qu’est ce qu’un équipement d’automatismes ? Rappel


 Tout dispositif ou système utilisé pour la réalisation d’un automatisme.
Exemples d’équipements d’automatismes

 Automates programmables

 Modules d’entrées/sorties intelligents

 Machine à commande numérique (CNC)

 Capteurs : par exemple pour la mesure de température, de pression,


…..etc.

 Actionneurs : par exemple four, chauffage, moteur, …etc.

 Pré-actionneurs : par exemple relais, interrupteurs


Qu’est ce qu’un automatisme? rappel

 Ensemble d’actions ou opérations accomplies sans intervention


humaine pouvant être matérialisé ou réalisé à l’aide d’une logique
câblée, ou logique microprogrammée .
Exemples d’automatismes:

Exemple 1 : démarrage/arrêt automatiquement ,


d’une pompe pour remplir un réservoir.
Exemple 2: Arrosage automatique d’un terrain

Programmateur
d’arrosage
automatique

Eau

Arroseur

Electrovanne Sonde d’humidité

Tuyau
Plantes
Logique cablée et logique microprogrammée? rappels

 Logique câblée : On utilise des circuits intégrés tels que les


opérateurs logiques, les opérateurs arithmétiques, les
multiplexeurs et démultiplexeurs, les sélecteurs, les
compteurs, les registres, etc... pour réaliser l’automatisme.

 Logique microprogrammée : on utilise un microprocesseur (des


microprocesseurs) ou un microcontrôleur (des microcontrôleurs)
pour réaliser l’automatisme.
Exemples de domaines d’utilisations des RLI

 Dans les industries des procédés continus


  Dans les industries manufacturières 


  Dans la gestion de bâtiments/Habitations ou
domotique/immotique

  Avec les systèmes embarqués dans les véhicules


 La gestion du transport des personnes dans les véhicules
 
 
Les industries de procédés continus ?

On appelle industrie de procédés continues, une industrie dans laquelle, le


processus de production est constitué par une séquence de réactions
physico-chimiques se déroulant de manière continue.

Exemple d’entreprises de procédés continus

Les raffineries de pétrole, les usines chimiques, les usines de production de


papier.

Exemple de réseau utilisé dans les entreprises de procédés continus

Foundation Fieldbus (FF)


Les industries manufacturières
On appelle industrie manufacturière, une industrie dans laquelle le
processus de production est généralement discontinu et est constitué d’une
succession d'opérations de mise en forme et d'assemblage réalisées à l'aide
de machines.

Exemple d’entreprises manufacturière :

Les entreprises de fabrications de produits mécaniques, électriques et électroniques .

Exemple de réseau utilisé dans les entreprises de manufacturières

BUS ASI (Actuator Sensor Interface),

BUS CAN (Controller Area Network)


La gestion de bâtiments : domotique et immotique

Ce type d’application couvre la surveillance des bâtiments, le contrôle d’accès, la


climatisation, la gestion des appareils électroménagers, la gestion de fluides … etc.

Exemple de réseau utilisé dans la domotique

 Le réseau EIB/KNX (European Installation Bus /Konnex)


Les systèmes embarqués dans les véhicules

Ces applications ont pour objectif d’assister le conducteur dans le pilotage ou la conduite du véhicule
(automobile, train, avion...), et d’automatiser complètement certaines fonctions comme :

 La gestion et optimisation de la consommation d’énergie.

 Le changement automatique des vitesses

 Le contrôle de la direction

 La gestion des phares, ….. Etc.

Ces applications sont réparties sur plusieurs équipements qui doivent donc être
reliés par un réseau embarqué.

Exemple de réseau utilisé avec les systèmes embarqués

 le réseau CAN (Controller Area Network)


Le transport des personnes par des véhicules
Dans ce domaine on fait entre autres, et grâce aux RLI, la gestion d’un réseau de
chemin de fer, la surveillance d’une autoroute … etc.

Exemple de réseau utilisé dans ce domaine

 Le réseau Modbus
Naissance des réseaux locaux industriels :

 Les RLI firent leur première apparition dans l’industrie des procédés continus (le réseau WDPF) et dans
l’industrie manufacturière de l’automobile (le bus CAN).

 Dans l’industrie des procédés continus, ils sont nés du besoin d’améliorer la productivité et de faire baisser les couts
de production.

 Dans l’industrie manufacturière de l’automobile, ils sont nés du besoin de diminuer le câblage entre les systèmes
embarqués dans les voitures..

 Ensuite leurs utilisations se sont étendues à d’autres domaines comme :

- La domotique et l’ immotique

- Le transport des personnes

- Le transport d’énergies et de fluides

- La production d’énergies.
 Dans la domotique, l’utilisation des RLI est due au besoin de surveiller du mieux possible une
habitation ou un bâtiment, d’en contrôler l’accès, la climatisation, la gestion des appareils
électroménagers et de gérer les fluides.

 Dans le domaine du transport des personnes, l’utilisation des RLI est due au besoin de télé-
conduire un trafic, de gérer un réseau de chemin de fer, et de surveiller une autoroute.

 Dans le domaine du transport d’énergie et de fluides, l’utilisation des RLI est due au besoin de
gérer du mieux possible la distribution d’électricité, de gaz, d’eau, de vapeur, etc.
les différents types de réseaux locaux industriels

Dans les paragraphes qui suivent, nous allons donner une classification dans les domaines
de l’industrie des procédés continus et de l’industrie manufacturière.

 On peut distinguer dans ces domaines, trois familles de réseaux locaux industriels :

a) Les réseaux des capteurs et des actionneurs (sensor bus)

 Ces réseaux relient des capteurs et des actionneurs.


b) Les réseaux d’équipements d’automatismes ou de périphérie des
unités de traitement (Device Bus)
 Ces réseaux relient des équipements de périphérie d’unités de traitement.

 On appelle unités de traitements les API, les superviseurs, et les machines


à commande numérique (MCN ou CNC)

Automate programmable industriel Superviseur de températures en Machine à commande numérique


plusieurs points d’un site
 On appelle équipements de périphérie des unités de traitements, des
équipements qui sont commandés et contrôlés par des unités de traitement.
Par exemple : les robots, les variateurs, les axes, ….etc.).

c) Les réseaux de terrain (Field Bus)

 Ces réseaux relient les unités de traitement.


Position des réseaux locaux dans une entreprise de procédés continus ou manufacturière

 Dans une entreprise il n y a pas que des réseaux industriels. Il y a aussi les réseaux
informatiques de l’entreprise qui connectent des ordinateurs pour faire du
marketing, du management, de la logistique , de la planification et de l’ingénierie.

 Ces deux types de réseaux sont intégrés dans un ensemble de réseaux qui est
représenté par un modèle d’architecture de réseaux défini par la pyramide CIM.

 La pyramide CIM est un modèle d’architecture matérielle des réseaux


d’entreprise, défini par les automaticiens, qui montre comment doit être faite cette
intégration .

 Il est constitué de 5 niveaux disposés les uns vis-à-vis des autres d’une manière
hiérarchique où dans chaque niveau est défini un type de réseau.
Illustration : Vers Internet

niveau 4 : Réseau d’usine

Réseaux Informatique
Relie les réseaux de marketing , de gestion, planification,
de logistique et d’ingénierie

passerelle
Niveau 3 :réseaux d’ateliers
Relient les réseaux des différentes cellules
Dans ce niveau, on supervise et on suit la production ou la fabrication

passerelle
niveau 2 : réseaux de cellules
Relient les unités de traitement du réseau de terrain
Dans ce niveau, on conduit et on contrôle les unités de traitements

automatisme, est effectué


passerelle

sur ces deux niveaux


niveau 1: réseaux d’équipements de périphérie des unités

Tout ce qui est


de traitements et réseaux de terrain
Dans ce niveau, on traite et on commande

RLI
passerelle
niveau 0 : réseaux des capteurs/actionneurs
Dans ce niveau, on mesure et on actionne

Intégration du réseau d’usine et des réseaux locaux industriels


Exemple d’intégration réseau usine et réseaux locaux industriels

Remarque : dans cet exemple le réseau de cellule est également celui de


terrain et des équipements de périphéries des unités de traitements. La CIM
est réduite à 3 niveaux au lieu de 5.
Les principales topologies des réseaux industriels
 La topologie d'un réseau décrit le schéma d'interconnexion entre les
différents équipements ou de manière générale entre les différents nœuds.

 On rencontre essentiellement 3 schémas de base :

• Connexions en étoile,
• Connexions en anneau.
• Connexions sur un bus,
Chap 2 : La communication
dans les réseaux industriels
Introduction

 Le fonctionnement d’une entreprise fait généralement


intervenir deux types d’acteurs : les hommes et les machines.
Donc trois types de relations peuvent être observés :

• La communication entre les hommes

• La communication entre les hommes et les machines

• La communication entre les équipements


d’automatismes dans le cas des RLI.
La communication entre les machines 

 Elle est inspirée et calquée sur celle des hommes. Plus


précisément sur l’échange d’un courrier postal entre deux
personnes.

 Tout comme pour les machines d’un réseau informatique,


pour les équipements d’automatisme d’un RLI, cette
procédure d’échange est formalisée et normalisée par l’ISO
et décrite par le modèle de communication OSI.
Le modèle OSI : pourquoi ?
 Le processus de communication sur réseau est
tellement complexe qu’on fût obligé de le prendre en
charge par plusieurs programmes au lieu d’un seul : idée
de diviser le problème en plusieurs parties pour mieux le
maitriser.
 Ces programmes sont répartis sur un ensemble de
couches hiérarchisées et communiquent entre eux via des
interfaces constituées par ce qu’on appelle des points
d’accès aux services (SAP = Service Access Point).

 Cette ensemble de couches hiérarchisées selon lequel


s’effectuent les communications entre les machines ou
équipements d’automatismes s’appelle modèle OSI.
Constitution du modèle OSI

 Le modèle OSI est constitué de 7 couches :

 IL est défini par l’ISO comme modèle de


communications avant tout pour les réseaux
informatiques, ensuite il fût utilisé par les RLI.

 Le tableau suivant en indique les différentes


couches et le rôle de chacune d’elles.
N° Nom Rôle
7 Application Cette couche fournit des services de base aux programmes de
l'utilisateur leur permettant d’utiliser le réseau. Par exemple le
transfert de fichier, la messagerie…etc.
6 Présentation Cette couche fournit des services permettant de traiter les
données de manière à les rendre compatible entre les
programmes communicants.
Par exemple le formatage / reformatage des données , le
cryptage / décryptage, la compression / décompression …. etc.
5 Session Synchronisation du dialogue
4 Transport Connexion entre les 2 nœuds distants
3 Réseau Routage : Acheminement des données
2 Liaison Construction des trames et détection des erreurs
1 Physique Codage et transmission des bits sur le support physique
 Les couches 1 à 4 : qualifiées de couches basses,
elles sont chargées d’assurer le transport des
données entre deux nœuds du réseau.

 Les couches 5 à 7 : qualifiées de couches hautes,


elles sont chargées du traitement des données.
Les communications selon le modèle OSI entre deux
nœuds du réseau

 Elles se font selon le schéma suivant :


Nœud A Nœud B
Protocole d‘application
Application Application
Protocole de présentation
Présentation Présentation

Protocole de session
Session Session

Protocole de transport
Transport Transport
Interface : SAP

Protocole de réseau
Réseau Réseau

Protocole de liaison
Liaison Liaison

Physique Physique

Protocole = ensemble de règles selon lesquelles se font les échanges entre


deux programmes de même niveau hiérarchique. Ils sont implémentés par des
programmes qui résident aux niveau des couches du modèle.
Deux types de communications :

- Horizontales : entre les programmes de même niveau


hiérarchique selon un protocole spécifique au niveau d’échanges.

- Verticales : entre les programmes voisins situés sur la


même pile et à travers des interfaces pour faire progresser
les données d’un nœud à l’autre sur le réseau.
Détails relatifs à une transmission/reception
d’une donnée entre deux nœuds A et B du réseau
Nœud A
Données

AH Données AT
Pr.H AH Données AT Pr.T

SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST

TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT


TH
NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT
LH NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT LT

Ph.H LH NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT LT Ph.T


Nœud B

Données
AH Données AT
Pr.H AH Données AT Pr.T

SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST

TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT


TH
NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT
LH NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT LT

Ph.H LH NH TH SH Pr.H AH Données AT Pr.T ST TT NT LT Ph.T

 Les informations contenues dans les entêtes sont


relatives aux protocoles utilisés dans les couches car on
peut avoir plusieurs types de protocoles qui cohabitent
dans une même couche .
Le modèle OSI et les RLI

 Contrairement à un réseau informatique dans lequel


toutes les couches du modèle OSI sont utilisées, les
fournisseurs de RLI, n’implémentent que les couches basses
(1-2) ou 1-2-3-4 selon que le RLI utilise ou non Internet et
laissent à l’utilisateur d’implémenter les couches hautes.

 D’où deux restrictions du modèle OSI :


Modèle réduit pour réseaux locaux industriels n’utilisant pas
Internet

Nœud A Nœud B
Modèle réduit pour réseaux locaux industriels utilisant Internet

Nœud A Nœud B

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