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François Rabelais

“Gargantua et
Pantagruel”
L'auteur
• François Rabelais était un
médecin et écrivain humaniste
français de la Renaissance, né
à Devinière, près de Chinon à
une date indéterminée entre
1483 et 1494, et mort à Paris
le 9 avril 1553.
• François Rabelais a d'abord été
moine, puis traducteur,
médecin et enfin écrivain. Son
nom est indissociable des deux
héros auxquels il a consacré
ses écrits : Gargantua et
Pantagruel, deux géants, père
et fils. 
• Son ambition était à la fois
d'amuser et d'instruire.
“Gargantua et Pantagruel”
« Gargantua et
Pantagruel » est
un roman satirique en 5
livres, composé
par Rabelais. Le premier
(Pantagruel) parut en
1532, le deuxième
(Gargantua) en 1534, le
troisième (Tiers livre) en
1546, le quatrième
(Quart Livre) en 1552, le
Cinquième Livre en
1564.
• En proie à la censure de la
Sorbonne (Le Pantagruel
est condamné par la
Sorbonne en 1534)
Rabelais a publié
Gargantua sous le même
pseudonyme que
Pantagruel : Alcofribas
Nasier (anagramme de
François Rabelais).
Le titre
Le titre complet est : La
vie très horrifique du
grand Gargantua, père
de Pantagruel. Jadis
composée par N.
Alcofribas abstracteur de
quinte essence. Livre
plein de Pantagruélisme,
ou plus simplement
Gargantua. 
Gargantua, qui dans l'ordre
des éditions et de la
chronologie du récit, vient
en première position,
n'était pas une invention de
l'auteur : les contes
populaires parlaient du
géant Gargantua, et, dans
une foule de localités, on
appliquait son nom à des
monuments prétendument
celtiques (mégalithes).
Le lieu de la scène
Grandgousier,
Gargantua,
Pantagruel sont
des rois et des
géants qui règnent
en Utopie, près de
Chinon, en
Touraine.
L’action
L’auteur introduit ses
personnages dans la vie,
raconte leur enfance, fait
le procès à l’éducation
qu’on donnait de son
temps ; puis il sème au
gré de sa fantaisie les
épisodes les plus divers,
les digressions les plus
burlesques.
 L'organisation du roman
Découpage en chapitres:
• Les titres forment
presque à chaque fois
une sorte de résumé du
chapitre;
• Tous les chapitres ne
semblent pas liés les
uns par les autres;
• Chaque chapitre est
centré sur un seul
épisode.
Résumé court
--
Rabelais est le flambeau de l'humanisme

Son grand mérite est


d'avoir répandu dans le
monde
• des idées de justice,
• de bonté,
• d'humanité, de culture
intellectuelle,
• de tolérance.
Analyse
• Sus la fin de la quinte • Sur la fin de la quinte
année, Grandgousier, année Grandgousier
retournant de la defaicte  retournant de la défaite des
des Ganarriens , visita son Canarriens visita son
filz Gargantua. fils Gargantua.
• Là fut resjouy comme un tel • Là fut réjoui, comme un tel
pere povoit estre voyant un père pouvait être voyant
sien enfant. son enfant.
• Et, le baisant et accollant, • Et le baisant et accolant
l'interrogeoyt de petitz l'interrogeait de petits
propos pueriles en diverses propos puériles en diverses
sortes. sortes.
• Et beut d'autant avecques • Et but d'autant avec lui et
luy et ses gouvernantes... ses gouvernantes...
Ortographe
• La ponctuation, l’apostrophe et certains accents commencent à se
généraliser (année). C’est à peu près à l’époque de la parution de
Gargantua que l’on commence à utiliser l’accent pour distinguer a
et à, la et là (ortographe typiquement idéographique).
• Le e devant voyelle est une graphie archaïque qui ne se prononçait
plus (beut).
• Le z qui notait le son [tz] est aussi une graphie archaïque (petitz et
filz), que le Moyen Age écrivait petiz et fiz: on maintient le z final,
marque de pluriel ou pas, et on rajoute la consonne étymologique.
• Le digraphe ou existe pour rendre le son[u]; s’il n’est pas présent
dans povoit, c’est parce que les puristes tiennent à maintenir une
prononciation[o] qui serait conforme à l’étymologie.
• On remarquera la présence de nombreuses consonnes non
prononcées(defaicte,nect), et l’emploi du y après voyelle. Le choix
de la graphie la plus compliquée est toujours privilégié(avecques).
Morphologie

• Les imparfaits sont toujours en – oit (et même


– oyt) prononcés [e].
• Des formes de passé simple comme beut.
Lexique
• On peut noter l’emploi du verbe simple visiter avec un
complément humain (visita son filz Gargantua) alors
que nous n’employons plus qu’avec des lieux; le
français moderne utilise dans cet emploi la forme
composée rendre visite. Mais, à l’inverse, il y a ailleurs
une prédilection pour les formes composées(sans
article)comme faire demande ou donner ordre.
• A la limite du lexique et de la syntaxe, on peut noter
l’emploi comme préposition de sus, qui était adverbe
au Moyen Age. L’adjectif ordinal quinte est remplacé
par cinquième.
• Sien comme simple équivalent du possessif son.
Syntaxe
• Dans l’ensemble, la syntaxe est très «latinisante», elle
marque un retour aux structures du latin écrit, ce qui rend
la langue très différente de l’ancien français.
• L’ordre des mots est différent de l’ancien français (verbe
généralement en seconde position) et du latin (verbe
généralement en finale).
• Quand le sujet est exprimé, c’est toujours l’ordre sujet +
verbe + complément d’objet qui se rencontre, il n’y a plus
d’inversion du sujet.
Grandgousier visita son filz Gargantua.
• A l’imitation de la syntaxe latine, le XVIe siècle a une
prédilection pour l’utilisation des formes en –ant, en
fonction de gérondif, c’est- à-dire de circonstanciels.

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