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Classification des composites:

4.1) En fonction de la granulométrie.

4.2) En fonction du mode de polymérisation.

4.3) En fonction des critères cliniques.


Selon la granulométrie
1.Des composites macrochargés:
- Apparus pour la 1ère fois en 1960.

- Contiennent des charges de quartz ou de verres.

- Taille des particules peut atteindre 100μm, de forme irrégulière.

- Les descendants de cette classe ont des particules plus petites(8


à 15 Mm) et plus arrondies.

- Se présentent sous forme de deux pâtes à mélanger en


proportions équivalentes afin d’initier la chémopolymérisation.

- Ces composites présentaient de bonnes propriétés mécaniques.


-Avantages:
- génèrent peu de chaleur de prise.
-ne nécessite pas de source lumineuse et donc de faible cout
-faible rétraction de prise.

-Inconvénients:
-temps de travail court
-Temps de prise long
-Surface rugueuse
-Faible résistance à l’usure
-Discoloration intrinsèque (oxydation du peroxyde benzoyle).
2.Les composites microfins ou microchargés

 Ce groupe de matériau contient uniquement des charges de silice.


 Les particules sont de petites dimensions (0.04μm).
 Le taux de charge est restreint 30 à 52℅ par conséquent les
propriétés mécaniques sont faibles.
 Dans cette classe on distingue:
=>les composites microfins homogènes.
=>les composites microfins hétérogènes.
 Propriétés:
- état de surface poli et lustré.
- résistance à l’usure fortement améliorée.
- agressivité diminuée vis-à-vis des dents antagonistes.
Les composites microfins homogènes:

-Constitués de résine et de microcharges de silice isolées.

-Chaque microparticule est silanisée.

-L’incorporation de microparticules entraine une augmentation très


rapide de la viscosité qui rend le matériaux impossible à manipuler.

-Il s’est donc révélé indispensable de trouver des moyens afin


d’augmenter la charge sans sacrifier la facilité de manipulation, ceci a
amené la mise au point de composites microfins hétérogènes.
Composites microfins hétérogènes:

Deux approches ont été utilisées:


-La 1ère consiste à agglomérer les microcharges de 0,04µm, ces amas
de micro-charges sont obtenues par:

A/ simple agglomération entre microcharges de particules de silice


donnant des particules plus grande (01-25µm)

B/Sintérisation des microcharges : les particules de Sio₂ sont


chauffées à une température proche de leur point de fusion de telle
sorte qu’elles adhèrent entre elles.
*La seconde consiste à incorporer au laboratoire des quantités élevées
de charges jusqu’à 70% en poids incompatible avec l’usage clinique.

-Le mélange résine/charge est porté à haute température afin de


provoquer la polymérisation .

-Ce polymère (prépolymère) puisque déjà polymérisé dans le composite


est réfrigéré et moulu en copeaux (01 à100µm).

-Cette charge sera incorporée à la résine contenant également des


microcharges de Silice à un pourcentage deux fois moindre (environ
35%) afin d’être compatible avec l’usage clinique.

-Le composite aura donc une charge moyenne variant de 35 à70 ℅ en


poids et pouvant atteindre 60℅ en volume.
3. les composites hybrides:
 Ce sont des composites qui contiennent un mélange de particules de
différentes tailles et de différentes compositions.
 Il s’agit généralement d’une combinaison des deux précédentes générations:
macro/midi/ou mini de verres et des microparticules de silice.
Les macroparticules Les microparticules(sio2)
( verres de Zirconium/ de Barium)
-Plus petites que celles des -de 0.1 à 0.01μm
conventionnels. -renforcent la matrice résineuse.
-Plus arrondies. -possèdent un coefficient d’expansion
-D’une granulométrie précise. thermique plus favorable  diminution
-Radio opaques. de la perte des particules lors des
variations thermiques.
-Chargement jusqu’à 80℅ en poids ce
qui augmente les propriétés mécaniques
Dans cette classe on distingue selon la taille des macrocharges:

 Les composites hybrides à midiparticules:


comprend des midicharges de verre de1 à 10 μm et des microcharges
de silice.

 Les composites hybrides à miniparticules ou microhybrides:


Comprend des macrocharges inférieur au micron (0.4 à 0.7 μm) et des
microcharges de silice (0.04 μm).
4) les composites nanochargés
 Ils représentent la dernière évolution des Composites.

 Ils sont issus de la nanotechnologie qui a permis le développement de


nouveaux composés améliorant les performances des composites.

 Ces composites comportent des charges dont les dimensions sont de


l’ordre du nanomètre c’est-à-dire de l’ordre du millionième de
millimètre.

 La faible dimension des particules a permis d’améliorer l’esthétique,


l’état de surface et la résistance à l’usure .

 Leur pourcentage dans les résines peut atteindre 95℅ sans


augmentation majeure de la viscosité du matériau, ce qui diminue
considérablement la rétraction de prise et augmente les propriétés
mécaniques.
Selon le mode de polymérisation:
1) composites à polymérisation chimique:
-l’activation chimique est le mode utilisé par Bowen lors de la
mise au point des premiers composites.
-les composites activés chimiquement se présentent sous
forme de 2 pâtes à mélanger en quantité équivalente:
=>une base contient l’initiateur (peroxyde de benzoyle).
=>un catalyseur contient un activateur (amine tertiaire).
- La polymérisation est initiée lorsque les deux composés
sont mis en contact.
- La vitesse de polymérisation est en rapport avec la
concentration en initiateur et en accélérateur.
2) les composites à polymérisation photo-activée:
 ce sont des photons en provenance des radiations
éléctromagnétiques telles que celles de la lumière UV(365nm) ou
de la lumière visible(420-470nm) qui agissent sur les photo-
amorceurs ou photo-initiateurs pour former des radicaux libres et
déclenche la polymérisation.

Lumière d’initiation Photo intiateur


UV (365nm) Benzoile méthyléther
Visible (420-470nm) Camphoroquinone.

3) Les composites duals:


Ce sont des composites de scellement qui polymérisent par double
mécanisme chimique et photo-activé.
Selon l’utilisation clinique:
1.selon la consistance du matériau:
 Les composites fluides:

- Se présentent sous forme de seringues.


- Ce sont des composites microhybrides
possédant un taux de charges faible.
-Leur contraction de polymérisation est
de l’ordre de 4%.
Présentation du composite
fluide
 Les composites de consistance traditionnelle:
Il s’agit de la plupart des composites utilisés, leur champs
d’application est large: restauration antérieure et
postérieure.

 Les composites condensables:


- Afin d’améliorer la manipulation et faciliter le compactage
de ce matériau dans les cavités proximales les fabricants
ont mis au point des composites dit condensables.
- Le taux de charges de ces composites est élevé.
2.Selon la technique:

-Stratification:
par apport d’incréments successifs ,permettant d’utiliser
différents couleurs et consistances, pour améliorer la
qualité fonctionnelle et esthétique finale.

-Couche par couche.

-Unique.
La réaction de prise:

Définition:
La polymérisation est le processus selon lequel un
composite de consistance pâteuse se transforme
en matériau solide.
 Selon Skinner elle peut être décrite comme une
série de réaction en chaîne telle celle qui se
produit lors d’une explosion.
Le mécanisme de la polymérisation:
1)libération des radicaux libres qui sont formés par
transformation de l’initiateur sous l’influence de
l’activateur.
2)Les radicaux à leur tour provoquent l’ouverture
de la double liaison vinylique et la formation du
polymère.
H H H H H H H H H H
C C C C+C C C C C C + ..
H H H H H H H H H H
Liason vinylique Monomère Polymère en formation
Différents types de polymérisation:
1) La chémopolymérisation ou autopolymérisation:

-Il s’agit d’un système activé chimiquement se présentant sous


forme de deux pâtes l’une contient l’initiateur(peroxyde) et
l’autre contient un activateur (amine tertiaire).

-Le temps de prise à température buccale est de 1.5 à 6 min.

-Le temps de travail est de 1 à 4 min.


Avantages et inconvénients de l’autopolymérisation:

Avantages inconvénients
-Coût moindre. -Temps de prise long et temps
-Prise en couche épaisse. de travail court.
-Cinétique de prise lente ce qui -Incorporation de bulles d’air
réduit les contraintes de lors du mélange ce qui inhibe la
rétraction. polymérisation et réduit les
performances mécaniques du
matériau
-Discoloration à long terme
La photopolymérisation:

 La polymérisation est déclenché par amorçage


photochimique, à l’aide d’une lampe produisant de la
lumière.

 On décrit deux systèmes de photopolymérisation:


=>La lumière UV
=>La lumière visible
Lumière UV :
*les premiers composites polymérisant à la lumière UV ont été
décrits par buonocore en 1970 et introduits commercialement en
1971.
*Il contenait un initiateur, le benzoyle méthyléther réagissant avec
la lumière UV, il se scinde en libérant des radicaux libres initiant la
polymérisation.
*Incontinents:
-risque potentiel de dommages au niveau de la cornée et au niveau des
tissus exposés aux radiations UV.
-requiert une période de chauffage de plusieurs minutes .
-Efficacité de production de la lumière diminue avec le temps
-Intensité de flux lumineux ne peut pas être appréciée visuellement.
-Faible taux de pénétration à travers l’émail.
Lumière visible:
-Les systèmes utilisant la lumière visible réduisent considérablement les
défauts inhérents au système UV .

-La profondeur de polymérisation est plus grande (03-04 mm) et le


temps d’exposition est raccourcit.

-Elle peut polymériser des composites dans des préparations présentant


des contres-dépouilles.

-Les lampes halogènes utilisées dans les systèmes à lumière visible


gardent leur efficacité de manière beaucoup plus constante que les
sources UV.
L’objectif d’une lampe à photopolymériser :

*à la différence d’une réaction de polymérisation classique


qui suppose de mettre en présence deux composés
réagissant entre eux au moment de leur mise en contact, la
photopolymérisation permet que ces composés soient
toujours en présence l’un de l’autre, sous forme inactive, et
qu’en absence de lumière, ils ne réagissent pas.

*C’est un troisième corps, lui aussi présent, qui rend l’un


d’eux suffisamment actif pour qu’il vienne réagir sur le
deuxième.
La réaction de polymérisation:
*c’est un premier corps, appelé photo-initiateur, qui absorbe l’énergie
photonique émise et va passer dans un état réactif.

*la zone de meilleure sensibilité du photo-initiateur le plus utilisé en


dentisterie restauratrice(la camphoroquinone) ,se situe à 470 nm
(+-20 nm). L’idéal est donc d’avoir le maximum d’intensité dans une
zone située entre 400 et 500 nm pour les lampes à photopolymériser.

*C’est ce que les lumières halogènes, plasmatiques et à diodes


électroluminescentes nous offrent.

La lumière bleue de la lumière visible,


utilisée pour la photopolymérisation
des composites dentaires, a une
longueur d’onde comprise entre 400 et
500 nm.
Les différents types de lampes:

On décrit:
Les lampes halogènes.
Les lampes à plasma.
Les lampes de laser.
Les lampes LED (light emetting diode).
Les lampes allogènes
*Une lampe à photopolymériser de type halogène utilise un
principe de fonctionnement extrêmement simple, et commun aux
lampes présentes dans la majorité des éclairages domestiques.
*Sous l’effet du passage d’un courant électrique, un filament de
tungstène est porté à incandescence à très haute température, de
l’ordre de 2 200 °C.
*Comme tout corps chauffé, le filament émet alors de la lumière,
sachant que plus la température est haute, plus la lumière sera
blanche.

Ampoules halogènes
Lampe halogène
La composition:

*Une lampe tungstène halogène utilisée en dentisterie se compose en


général:
-d’un bulbe fait de verre de quartz:
-l’ampoule est réalisée dans des matériaux résistants aux hautes
températures (entre 250 °C et 350 °C) et à une pression de 20 bars
comme le quartz .
-Les matières organiques et minérales présentes à la surface de la peau
ayant la propriété de réagir avec le quartz en le fragilisant ou en le
ternissant, on préconise de ne pas toucher une lampe halogène avec les
doigts.

-Les filaments de tungstène.


-Un réflecteur dit « par focus »:
jouant à la fois le rôle d’orientation de la lumière émise
mais aussi celui d’absorption de chaleur.

-Un gaz de remplissage:


Si cette ampoule était remplie d’air, le filament
s’oxyderait rapidement et la durée de vie de l’ampoule
serait de quelques dixièmes de secondes. Si à la place de
l’air, on faisait le vide, le filament aurait tendance à se
sublimer ; il perdrait alors des atomes, s’amincirait et
claquerait.
On remplit donc alors l’ampoule d’un gaz inerte.
CYCLE TUNGSTÈNE HALOGÈNE:
Le cycle halogène peut être scindé en quatre phases distinctes :
– les molécules de dihalogène présentes à l’intérieur de l’ampoule côtoient des
atomes de tungstène provenant du filament ;
– à bonne distance du filament, là où la température est la plus faible, un atome de
tungstène se combine avec plusieurs molécules de dihalogène pour former une
molécule de plus grande taille ;
– lorsque cette molécule est soumise à une température élevée à proximité du
filament, elle se décompose en molécules de dihalogène et en un atome de tungstène
qui va se redéposer sur le filament ;
– les molécules de dihalogène peuvent alors de nouveau se combiner avec un atome
de tungstène pour recommencer un nouveau cycle.

Cycle tungstène halogène.


1. Vaporisation d’atomes de tungstène 2. combinaison d’atomes de tungstène et d’halogène ;
3. dépôt d’atomes de tungstène sur 4. départ d’un nouveau cycle
le filament
Inconvénients
- la durée de vie d’une lampe halogène est limitée (50 à 100 H),donc
pour une utilisation optimale, il est préférable de changer l’ampoule
deux fois par an.
- spectre large nécessitant l’utilisation de filtres.
-Dégagement de chaleur
-bruit du ventilateur
- Instabilité des performances en fonction de l’intensité éléctrique.

Avantages
.Faible coût-
Lampes au xénon ou arc plasma:
*Ces lampes peuvent représenter une solution alternative à la polymérisation des
composites dentaires.
*Contrairement aux lampes halogènes, la lumière n’est pas produite en chauffant
un filament de tungstène. La technologie des lampes à plasma repose sur un arc
électrique établi entre deux électrodes placées à très faible distance l’une de
l’autre à l’intérieur d’une lampe à xénon.
*Lorsqu’une haute tension est appliquée, un arc apparaît entre les deux électrodes
et les électrons émis ionisent le gaz.
*Ce gaz ionisé devient conducteur et permet au système de développer une
énergie radiante très élevée en créant une lumière blanche intense.
* La durée de vie est environ 500 H.

Lampe plasma
Ampoules plasma
Avantages:
-temps de polymérisation plus court.

-Trés haute densité de puissance.

Inconvenient:
-Le spectre de ces lampes est trés important, ce qui nécessite
l’utilisation de filtres pour ne laisser passer que les longueures d’ondes
bleues permettant l’excitation de la camphoroquinone et la
photopolymérisation des composites .

-échauffement des tissus .

-coût.élevé.
Lampe à diode électroluminescente ou LED:
*Elle nous semble idéale car son spectre est strictement
complémentaire du spectre de la camphoroquinone, sans aucune
autre émission parasite.
*Les diodes électroluminescentes sont tout simplement des dispositifs
à semi-conducteur, émettant une radiation électromagnétique en
présence d’une polarisation directe.

diode électroluminescente Lampe LED


Fonctionnement de la LED:

*La structure d’une diode électroluminescente est constituée d’un


assemblage de semi-conducteurs de types P et N, assemblage appelé
jonction P-N, qui sera le siège d’une émission rayonnante .

*À cette jonction seront ajoutés un boîtier comportant un dispositif optique


permettant de collecter et diffuser la lumière émise, ainsi que des
connexions électriques, anode et cathode, pour pouvoir appliquer un
champ.

*Ce n’est que lorsqu’une tension d’accélération suffisante est appliquée que
le courant peut passer et que les électrons peuvent traverser la jonction,
pour aller dans la région P .

*À cet endroit, ils sont attirés par les charges positives et peuvent se
recombiner.

*Chaque fois qu’un électron se recombine avec une charge positive,


l’énergie potentielle électrique est transformée en énergie
électromagnétique.
* pour chaque recombinaison, un quantum d’énergie
électromagnétique est donc émis sous la forme d’un photon lumineux

*La couleur de la lumière émise par une LED est déterminée par la
composition chimique du semi-conducteur.

*la diode émettant une lumière monochromatique , presque toute la


puissance dégagée par une LED peut être convertie en radiations
lumineuses dans la forme désirée.

*Il est ainsi possible de les cibler sur le spectre d’absorption de la


camphoroquinone , entrainant ainsi un minimum de production de
chaleur.
Avantage
-.Durée de vie presque illimitée allant de 50 000 à 100 000 H--
-L’alimentation peut se faire en basse tension (6 ou 12 V).
-rechargeable à l’infini.
.performances stables dans le temps-
-absence de bruit.
-un fonctionnement à basse température.
-Spectre d’émission ciblé.

Inconvénients
spectre étroit (ne concerne pas tous les composites)-
faible puissance d’émission-
coût (trés cher)--
Les lampes de laser :
*Les sources basées sur le laser argon ont été présentées
comme une technologie permettant un gain de temps
appréciable.

*Elle ne s’est guère développée à cause de son coût élevé.

*le temps de polymérisation est plus court.

*Ces lampes émettent une lumière bleu-vert due aux atomes


d’argon

*Le spectre est relativement étroit.


Avantages et inconvénients de la
photopolymérisation
 Avantages:
- Temps de travail long et temps de prise court.
- Teinte plus stable du matériau.
- Possibilité de faire des rajouts.

 Inconvénients:
- le coût.
- La limite de la profondeur de polymérisation.
- Légère augmentation de la température de la dent.

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