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CT 57

(année scolaire 2001/2002)

RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX


Les systèmes articulés (treillis)

JM CHATEL 1
Les systèmes triangulés (Treillis)
Plan de la séance

1 - Généralités

2 - Degré d ’hyperstaticité

3 - Stabilité d ’une structure triangulée

4 - Exemples de triangulation de poutres

5 - Détermination des efforts normaux dans les barres

6 - Exercices d ’application
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1 - Généralités
1.0 - Historique

Les systèmes triangulés (ou treillis) ont été pendant longtemps le type
classique de la construction métallique et de la charpente en bois.

Exemples :

- tour EIFFEL,

- ponts de chemin de fer (GARABIT),

- halles diverses (La Vilette, …),

- couvertures de gares (gare saint-Lazare,...),

- etc ...
3
1 - Généralités
1.1 - Définition

Un système triangulé est un système composé de barres droites


articulées à leurs extrémités.

S
a
S
b L

La longueur des barres est Les points de concours de plusieurs


grande par rapport à leurs barres sont appelés des nœuds.
dimensions transversales.

L >> (a ou b) 4
1 - Généralités
1.2 - Hypothèses de calcul
F1 F2

F3

Le poids propre des barres est négligé.

Toutes les charges sont appliquées aux noeuds.


Les fibres moyennes des barres sont concourantes aux nœuds
(théoriquement en même point).

Toutes les barres sont articulées aux nœuds.

Les barres ne sont soumises qu’à un effort normal (N)


de compression ou de traction.
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1 - Généralités
1.3 - Structure réelles

Membrure supérieure Articulation théorique

Membrure Montant
inférieure

Diagonale

Articulation A
réelle Gousset

Le calcul reste - les fibres moyennes sont concourantes en un même point A


valable si : - le gousset est petit devant la longueur des barres 6
2 - Degré d ’hyperstaticité
2.1 - Liaisons externes

Elles correspondent aux liaisons du système considéré avec


l ’extérieur.
Il en existe trois types :
Liaison du type : L1
- la liaison « appui simple »
(engendre une inconnue statique)

Liaison du type : L2
- la liaison « rotule »
(engendre deux inconnues statique)

Liaison du type : L3
- la liaison « encastrement »
(engendre trois inconnues statique)
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2 - Degré d ’hyperstaticité
2.2 - Liaisons internes

Elles correspondent aux liaisons internes entre les barres composant la


structure.
Il en existe trois types :
Engendre une liaison de
- l ’ appui simple   nœud de type n1
type L1 sur chaque barre

Engendre une liaison de


- la rotule   nœud de type n2
type L2 sur chaque barre
L2 L2
n2 n2
L2 L2

Engendre une liaison de


- l ’encastrement   nœud de type n3
type L3 sur chaque barre
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2 - Degré d ’hyperstaticité
2.3 - Calcul du degré d ’hyperstaticité (1/3)

Nombre d ’inconnues :

Les inconnues du système sont les différentes liaisons (externes et internes).

À chaque liaison de type Li correspondent (i) inconnues

Nombre d ’équations :

Par application du PFS nous aurons :

- 3 équations par barre


- (i) équations par nœud de type ni
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2 - Degré d ’hyperstaticité
2.3 - Calcul du degré d ’hyperstaticité (2/3)

Degré d ’hyperstaticité :

Le degré d ’hyperstaticité correspond à la différence entre le nombre


d ’équations et le nombre d ’inconnues.

Système hypostatique nb d ’équations > nb d ’inconnues

Système isostatique nb d ’équations = nb d ’inconnues

Système hyperstatique nb d ’équations < nb d ’inconnues

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2 - Degré d ’hyperstaticité
2.3 - Calcul du degré d ’hyperstaticité (3/3)

Exemple :

Calculer le degré d ’hyperstaticité de la structure

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3- Stabilité d ’une structure triangulée

(b) nombre de barres


Soit
(n) nombre de noeuds

Cette structure triangulée est stable à condition


que l ’équation suivante soit vérifiée : b = 2.n - 3

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4 - Exemples de triangulation de poutres

Poutre de type
WARREN

Poutre de type
HOWE

Poutre de type
PRATT

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5- Détermination des efforts normaux dans les barres
5.1 - Méthode des nœuds

Cette méthode permet de calculer les efforts développés dans toutes les barres.
Méthode :

1 - vérifier que le système est isostatique


2 - déterminer les réactions aux appuis
3 - isoler un premier nœud et écrire l ’équilibre statique en faisant
apparaître les réactions des barres sur le nœud et le chargement
extérieur P = 10 kN
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Exemple:

L
Calculer les efforts
1 2 3 dans les barres

L 14
L
5- Détermination des efforts normaux dans les barres
5.1 - Méthode des nœuds

Méthode graphique (Crémona):

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5- Détermination des efforts normaux dans les barres
5.2 - Méthode des coupures (dite de « RITTER ») (1/2)

Cette méthode permet de calculer directement un effort dans une barre


quelconque d ’un système articulé isostatique.

Méthode :

1 - vérifier que le système est isostatique,


2 - déterminer les réactions aux appuis,

3 - déterminer la barre dont il faut calculer l ’effort,

4 - couper la structure (en coupant au maximum 3 barres),


5 - écrire que la résultante en moment (par rapport un point
judicieusement choisi) est nulle,
6 - interpréter les résultats.
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5- Détermination des efforts normaux dans les barres
5.2 - Méthode des coupures (dite de « RITTER ») (2/2)

Exemple:

P = 10 kN P = 10 kN

L L

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6 - EXERCICES

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Ponts sur le Vecchio (Corse)

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