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Exposé sur :

TAXE SUR LA
VALEUR AJOUTÉE
t.v. a
Encadré par:
Proposé par : Mme. BAHSTITO

Dounia Bengamra
Amina Rmiki
Le Plan :
GENERALITES :

REGLES COMPTABLES :
LES TAUX DE LA TVA :

LE MECANISME DE LA TVA :
POUR SAVOIR PLUS :
1. GENERALITES :
La TVA est un impôt sur la consommation, c’est un impôt indirect
qui est répercuté normalement sur le consommateur. C’est ce
dernier qui en supporte la charge définitive.
L’entreprise redevable calcule et facture à son client la TVA sur le
prix de vente.
L’entreprise collecte la TVA pour le compte de l’État. Mais elle ne
réserve pas la totalité de la taxe facturée au client. Elle doit
déduire la taxe qu’elle a supporté sur les éléments de son coût
de revient.
Elle ne verse donc que la différence entre :
 la taxe sur les ventes et produits
 la taxe déductible sur les achats et frais.

La TVA s’exprime en pourcentage. La base d’imposition est le


prix de vente hors taxe des biens ou de services après
réduction commerciales ou financières.
2. REGLES COMPTABLES :
La TVA n’est pas une charge pour l’entreprise assujettie mais une dette
vis-à-vis du Trésor Public. Elle est enregistrée en comptabilité dans
un compte de tiers.
o La TVA n’est due à l’État que lorsque le produit de la vente a
été encaissé.
o La TVA n’est récupérable que lorsque les achats ont été réglés.
ATTENTION : il faut tenir compte de la règle du décalage d’un
mois pour la récupération de la TVA payée aux fournisseurs de
biens et services.
A la fin de chaque mois ou trimestre (selon l’importance de
son chiffre d’affaires), l’entreprise doit calculer le montant de
la TVA due au fisc , ou le crédit de TVA reportable sur la
prochaine déclaration.
3. LES TAUX DE LA TVA :
4. La TVA connaît plusieurs taux, le principe étant que les
dépenses considérées comme de première nécessité
économique et sociale sont soumise à des taux plus faibles
que les dépenses ordinaires (ex. : électricité, pain, ....)
a)Les différents taux :
Les taux existant à ce jour sont :
- taux normal : 20%
- taux intermédiaire : 14% ( ex. : étude, transports, assurances ……)
- taux réduits : 7% ( ex. : eau, lait en poudre, commissions
bancaires…..)
- taux nul (exonérations) : certains produits vendus au Maroc

( ex. : appareils pour handicapés…...)


b)Mode de calcul :

Le calcul de la TVA se fait de la manière suivante :


TVA sur ventes de biens et services encaissées au cours du mois N.
TVA sur achats d’immobilisations payés au cours du mois N.
TVA sur achats et frais réglés au cours du mois N-1.
TVA à payer au titre du mois N.
Les taux sont exprimés par rapport au montant hors TVA (c’est-à-dire avant
TVA ).

Exemple :
taux 19%. Montant HT 260
donc : TVA = 260 x 0,19 = 49,40
montant TTC = 309,40 (TTC : toutes taxes comprises).
Il faut évidemment savoir le montant de la TVA (et du « hors taxe ») à partir du
montant TTC :
Exemple (1) :
TVA à 19% ; Taux par rapport au « TTC » ?.

montant HT = 100
TVA = 19
montant TTC = 119 Taux de la TVA par apport au « TTC » : 19/119 =
15,97%
4.LE MECANISME DE LA TVA :

Chaque entreprise paie à l’État la TVA sur la « tranche


» de la valeur ajoutée qu’elle a produite. Pratiquement,
l’entreprise qui encaisse la TVA sur ses ventes mais qui
décaisse la TVA sur ses achats de biens et de services ne
doit reverser à l’État que la différence entre :

_ la TVA encaissée sur ses ventes ( par ex. : 75 DH )

_ et la TVA payée par lui dans ses achats ( par ex. : 50


DH )

donc : TVA payer à l’État = 75 – 50 = 25 DH.


5.Pour savoir plus :

La TVA constitue la principale ressource de l'État en France,
soit plus de la moitié des impôts liés à la production et à
l'importation, plus du tiers du prélèvement fiscal global. Elle
n'est pas seulement une recette, mais aussi un instrument de
régulation de la conjoncture pour l'État qui, en augmentant
ou en diminuant l'un des taux, peut accroître ou diminuer les
prix à la consommation, ralentir ou accélérer la croissance
économique par l'effet de revenu provoqué (diminution ou
augmentation du pouvoir d'achat des ménages).
Cet impôt est présent dans de nombreux pays
autres que la France (hormis l'Australie et les États-Unis,
la Suisse ne l'appliquant que depuis 1995) à des taux
souvent différents. Le processus d'union des marchés en
Europe, notamment dans le cadre de l'Union
européenne, a incité les pays participants à harmoniser
le nombre et les niveaux de leurs taux pour éviter que
des différences trop affirmées ne créent des
détournements de trafics commerciaux. La France
utilisait par exemple cinq taux en 1988, dont un taux
majoré de 33,3 %, l'Italie huit taux en 1980. Les taux
majorés sont aujourd'hui presque partout supprimés,
seules subsistent quelques différences de niveaux et des
taux réduits qui, au Royaume-Uni, par exemple, sont
nuls.
Merci
pour votre
attention

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