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Dr zitouni

6L’ostéologie
Définition
• Le tissu osseux est un tissu squelettique,
conjonctif spécialisé , caractérise par la
nature solide de la matrice extracellulaire.
• La matrice osseuse a la particularité de se
calcifier, ce qui la rend opaque aux rayons X
• Et permet l’étude des os par radiographie .
La forme des os
1/ Les os longs
os long comprend deux extrémités (épiphyse)
constituées d’os compact en surface et l’os
spongieux a l’intérieur contenant de la
moelle rouge et un corps creux(diaphyse)
formé d’os compact, il contient un canal
médullaire rempli de la moelle jaune
graisseuse.
2/ Les os plats
constitué de deux lames de tissu compact
séparés par un couche de tissu spongieux
riche en moelle rouge, leur épaisseur est
minime par rapport a leur largeur .
Les os plats sont des os de protection .
3/ Les os courts
constitués d’une mince enveloppe de tissu
compact entourant du tissu spongieux c’est
un os qui est presque cubique ( les trois
démentions sont relativement égales ) .
4/ Les os pneumatiques
de forme variable , est tapissé par une muqueuse, il
délimite une cavité remplie d’air.
5/ Les os sésamoïdes
sont des petits os de forme arrondie ont les
trouvent dans le squelette de la main et du pied
Sont inclus dans l’épaisseur d’un tendon, il s’agit
d’une modification de la structure tissulaire dans
le sens de l’ossification, pour éviter la rupture .
La surface des os
la surface des os présente des reliefs
( apophyses, tubercules, crêtes, épines ….) et
des dépressions (fossettes, gouttières, fosses)
Qui sont le lieu d’insertion des muscles ou des
ligament sur l’os .
La composition des os
• La fraction organique:
faite de fibres de collagènes( 95% de la partie
organique) qui représentent une véritable
charpente du tissu osseux. Et d’une substance
appelés substance fondamentale qui est constituée
de mucoproteines. Les fibres de collagènes
baignent dans la substance fondamentale. Les
deux constituent la substance ostéoide.
• La fraction minérale :
composée de sels minéraux complexes:
phosphate de calcium qui constitue des
cristaux caractéristiques d’hydroxyapatite
(80%) carbonate de calcium (14%) phosphate
de magnésium et fluorure de calcium (6%).
les sels minéraux donnent à l’os sa dureté.
La structure des os
1/ les cellules osseuses :
a- les cellules bordantes : se sont des ostéoblastes au
repos , qui revêtent les surfaces osseuses , aplaties et
allongées , possèdes peu d’organites.
b - les ostéoblaste : cubiques, situées a la face externe et
interne du tissu osseux en croissance se sont
des cellules ostéoformatrices , qui produisent le collagène
, les mucoprotéines , la substance fondamentale et les
phosphatases alcalines .leur devenir peu suivre trois
voies : 1- ostéocyte . 2- cellules bordantes . 3- mort par
apoptose .è
c -les ostéocytes: de forme étoilée dont les
prolongement unissent les cellules osseuses
entre elles , elles représentent les cellules du
tissu osseux matures , jouent le rôle de
nutrition du tissu osseux ainsi que sa
résorption et son remodelage.
D – les ostéoclastes: sont d’énormes cellules,
elles peuvent contenir jusqu’à 300 noyaux ,
sont très mobiles, ils détruisent l’os tendis que
parallèlement les ostéoblastes le
reconstruisent.
2/Le tissu osseux
a- le tissu osseux compact(cortical ou haversien) : très
résistant, il possède une substance fondamentale
très dense, les lamelles qui le constituent sont
serrées les unes contre les autres se qui rend l’os
épais et solide. Fait d’une alternance de couche de
substance fondamentale et de couche d’ostéocyte ;
disposées de façon concentrique autour des canaux
centraux(canaux de havers)qui communique entre
eux par des canaux(de volkman)le tout assure la
vascularisation osseuse .
b- le tissu osseux spongieux : moins dense et
plus léger, constitue de lamelles osseuses
organisées en travées d’une disposition qui
résiste au maximum contre les pressions,
évoquant l’aspect d’éponge.
siège essentiellement au niveau des os couts
et les os plats ainsi que les épiphyses des os
longs.
Développement et croissance
de l’os ( ostéogenèse )
1/ le processus d’ossification
A/ L’ossification endoconjonctive: elle concerne les
os de la voute crânienne et les os de la face
• La cellule conjonctive se transforme en
ostéoblaste , puis en ostéocytes.
• Les ostéoclastes se forment également et les
fibres de collagènes apparaissent.
• L’os se forme par les spécules osseux qu’envoient
les ostéoblastes; des travées osseuses
s’installent et s’étendent excentriquement.
B/ L’ossification endochondrale : elle consterne la majorité des
os. Elle nécessite la présence d’une pièce, ou ébauche
cartilagineuse. Le cartilage va être remplacé par le tissu
osseux.
- apparait à mi-hauteur de la pièce cartilagineuse
un bourgeon osseux à l’origine du périoste qui s’épaissit et se
transforme en os de plus on plus épais au tour du noyau
cartilagineux original (croissance en diamètre).
- Le foyer d’ossification apparait au centre de la future
diaphyse. Les chondroblastes détruisent la masse
cartilagineuse pour permettre la formation du tissu osseux
par les ostéoblastes du centre vers les extrémités du futur os
- Le même mécanisme fait apparaitre des points
d’ossifications au niveau des futures épiphyses, qui ne se fait
qu’âpres la naissance, à des périodes différentes. sauf
l’épiphyse inferieure du fémur et supérieure du tibia (au 9e
mois).
2/La croissance osseuse
A/ la croissance en longueur: se fait grâce au cartilage de
conjugaison.qui reste non ossifié entrainant dernier lui
l’ossification progressive mené par les ostéoblastes processus
qui dure jusqu’ a la maturité osseuse(18-25ans).
B/ la croissance en épaisseur: se fait au niveau de la diaphyse
par deux phénomènes.
- La formation de couches osseuses fabriquée par la face
interne du périoste.
- l’addition de nouvelles couches en périphérie de l’os, qui se
produit en même temps que la formation du canal médullaire
par les ostéoclastes qui provoquent la résorption osseuse.
Fonction des os
• 1/ fonction mécanique: soutien du corps et
protection des viscères.
• 2/ fonction métabolique: libération et
stockage des sels minéraux , il contrôle les
métabolisme phosphocalcique.
• 3/ fonction hématopoïétique: les os
renferment dans leurs espaces médullaire la
moelle hématopoïétique dont les cellules
souches, a l’origine du globule rouge.
7Arthrologie
Définition

• C’est l’étude des articulations .


• L’articulation est l’organe d’union d’une
ou plusieurs pièces du squelette, cette
union pouvant être plus ou moins serré
selon l’articulation considérée .
Différents types d’articulations
• Les synarthroses : articulations fixes . ce sont les os qui
sont engrènes ensembles (les os du crane)
• Les amphiarthroses : articulations semi-mobiles
• Dans lesquelles les deux surfaces osseuses sont unies
par les éléments fibreux très courts ne permutant que
des déplacement réduits
• Les diarthroses : articulations mobiles .elles sont
constitues par des surfaces articulaires réunies par des
moyens d’union( capsules et ligaments) et mobiles l’une
par rapport a un organe de glissement, la synoviale.
Description d’une articulation
• A- Les surfaces articulaires : elles sont situés au niveau
des épiphyses des os longs. Le cartilage articulaire
recouvre cette surface articulaire se qui lui donne un
aspect lisse, poli et brillant. Son épaisseur est variable et
proportionnelle aux pressions qu’elle subit.
• B- L’organe de glissement : la synoviale est une
membrane séreuse d’aspect rose et lisse contenant de
nombreux vaisseaux sanguins et filets nerveux . Elle
ferme complètement l’articulation et on peu parler de
cavité articulaire. Elle secrète le liquide synoviale ou
synovie .ce liquide joue le rôle de lubrifiant de la cavité
articulaire .
• C- Les moyens d’union :
1/ la capsule articulaire : il s’agit d’un manchon
fibreux qui recouvre la synoviale et prend insertion
sur l’os a une distance variable de la surface
articulaire .
2/ les ligaments : ils sont des moyens d’union
passives qui stabilisent l’articulation. Ils sont
solidaires de la capsule dont ils ne représentent que
des épaississement( les ligaments croisés du genou.
3/ les muscles .
• D- les bourrelets : ils s’insèrent a la périphérie
d’une surface articulaire en forme de cavité a
fin d’en augmenter la profondeur( bourrelet
glénoïdien de l’omoplate) .
• E- les ménisques : ils s’interposent entre les
deux surfaces articulaires pour améliorer leur
congruence( les ménisques du genou) .
8La myologie
Introduction
• Les muscles permettent aux être humains de bouger des
parties de leur corps et de déplacer les substances a l’intérieur
de leurs corps ,le tissu musculaire a une forme contractile
• Ils forment l’un des 4 types majeurs de tissus
- tissu épithélial – tissu conjonctif – tissu nerveux
ce tissu forme avec le tissu nerveux un des seuls tissus excitables
contrairement au tissu conjonctif et épithélial.
La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du
corps s’il s’agit de muscles squelettique, ou de mouvoir des
substance a l’intérieur du corps s’il s’agit de muscle lisse ou
cardiaque..
Le tissu musculaire
• Le corps humain comprend plus de 640 muscles
dont la taille varie selon leur fonction.
• Ces muscles constituent en moyen 43% de la
masse sèche du corps.les muscles striés et les
muscles lisses incluent.
1/ les muscles squelettiques :sont sous control du
système nerveux central(système volontaire).
Ils unissent en général des os entre eux.
Ils permettent la motricité.
2/ Les muscles lisses: ne sont pas sous control
direct du système nerveux somatique, mais
sous le control du système autonome
(système involontaire).
3/ Le muscle cardiaque: est un cas particulier
car bien que se muscle soit strié, il est muni
d’un système propre de contraction, sensible
aux stimulations hormonales incontrôlable
consciemment.
• Les muscles squelettiques et le muscle cardiaque forment
ensemble la classe des muscles striés qui sont dotes de
fibres de deux types ( la proportion étant variable suivant
le muscle et sous control génétique)
a/ les fibres lentes (type I ou rouge)plus efficace en
métabolisme aérobie( riche en myoglobines en
mitochondrie). Se sont les fibres de l’endurance, elles sont
fines et développés.
b/ les fibres rapides (type IIB ou blanche ) plus efficace en
métabolisme anaérobie. Produisant plus de puissance
pendant de courte impulsion, elles sont plus sensibles a la
fatigue. Celle ci sont les plus volumineuses
c/ il existe entre les deux un intermédiaire qui sont les fibres
de type IIA ; selon la génétique et le type d’encadrement
physique de la personne au cours de son développement,
ces fibres deviendront de type I ou de type II .
La cellule musculaire
Le myocyte ou myoblaste est unité cellulaire
élémentaire du muscle. C’est une cellule longiligne
qui comporte les fibres contractiles constitués de
polymères de protéine du cytosquelette : l’actine
et la myosine. Le phénomène de contraction
correspond a un glissement de ces deux éléments
et résulte en un raccourcissement de la fibre
musculaire. Si ces deux protéines sont présentes
dans toutes les cellules de l’organisme, c’est
l’agencement particulier des fibres d’actine et de
myosine dans les myocytes qui confère cette
spécificité tissulaire.
Les myocytes de type I (muscle lent, cellules
aérobie)riche en mitochondries qui apporte
l’énergie nécessaire a la contraction sous
forme d’ATP. Elles sont également riche en
myoglobine, capable de fixer l’oxygène plus
fortement que l’hémoglobine, et qui leur
donne une couleur rouge caractéristique.
Les myocytes de type II (muscle rapide, cellules
anaérobies) sont pauvres en mitochondries et
en myoglobine. Elle sont par contre beaucoup
plus riche en glycogène et en enzyme
glycolytique d’où une couleur blanche.
Classification des muscles striés
• Selon leur forme: a/ muscle creux; le cœur ( il forme une
catégorie a lui seul : myocarde)
b/les muscles longs a fuseau: son longs a corps renflé se
terminent par des tendons qui les fixe aux os. Certains
portent à l’une de leurs extrémité 2,3 ou 4 tendons(biceps,
triceps, quadriceps).
c/ muscle à plusieurs ventres successifs (les abdominaux).
d/ les muscles plats étales en éventail: ils s’insèrent sur les os
par une lame tendineuse appelé aponévrose d’insertion (le
grand pectoral , le dentelé, le diaphragme.
e/ les muscles courts: ils sont circulaires délimitant une
ouverture (orbiculaire des lèvres). Ils sont annulaires
entourent un viscère creux; ils sont alors appelés sphincters.
9Système musculaire
 Les muscles sont une forme contractile des tissus . Ils forment
l'un des quatre types majeurs de tissus, les autres étant le tissu
épithélial, le tissu conjonctif, le tissu nerveux. Ils sont doués de
propriétés qui sont :

l'élasticité (capacité à s'étirer) emmagasinant ainsi de l'énergie


qu'ils pourront restituer;

la contractilité (capacité de se contracter à la suite d'une


excitation (excitabilité) convenable : influx nerveux, stimulation
électrique);

et la tonicité (capacité de conserver un certain état de


contraction) responsable du tonus musculaire, de la posture.
On différentie le muscle cardiaque (myocarde) à

contraction automatique, les muscles lisses à contraction

involontaire et les muscles striés (dits muscles rouges) à

contraction volontaire.
Types de muscle
Le corps humain comprend plus de 650 muscles dont la taille
varie selon leur fonction.
On distingue les muscles striés et les muscles lisses :
Les muscles striés (nommés ainsi d'après leur aspect
microscopique) sont sous contrôle du système nerveux central
(système volontaire).

Ils unissent en général des os entre eux (muscles du squelette) :


ils permettent la motricité.

Les muscles striés du squelette sont dotés de fibres de deux


types (la proportion étant variable suivant les muscles, et sous
contrôle génétique) :
Les fibres "lentes" (type I ou « rouge »), plus efficaces en
métabolisme aérobie (particulièrement riches en myoglobine et
en mitochondries). Ce sont les fibres de l'endurance.

Les fibres "rapides" (type IIa), plus efficaces en métabolisme


anaérobie. Produisant plus de puissance pendant de courtes
impulsions, elles sont plus sensibles à la fatigue.

Il existe entre les deux un intermédiaire qui sont les IIb; selon la
génétique de la personne et le type de préparation ou
encadrement physique de la personne au cours de son
développement, ces fibres deviendront des types I ou types IIa.
Les muscles lisses ne sont pas sous contrôle direct du
système nerveux central, mais sous le contrôle du
système nerveux autonome (système involontaire); par exemple
l'estomac comporte deux couches de tissus musculaire lisse.

Le myocarde (le cœur) est un cas particulier, car bien que ce


muscle soit strié (microscopiquement parlant), il est muni d'un
système propre de contraction, sensible aux stimulations
hormonales, et il est difficile de le contrôler consciemment.
Les muscles du Lambert sont de nouvelles sortes de
muscles découverte récemment qui sont constitués de
graisse et à 0,001 % de muscles strié ( le 99,999 %
restant est , bien évidemment , de la graisse pur ) .
Différentes formes de muscle :

Fusiforme (ex.: biceps, triceps...) en forme de fuseau, les fibres


musculaires sont principalement dirigées dans la direction du
corps du muscle,

Pennée (uni ou bipenné) en forme de plume, les fibres


musculaires sont inclinées, et donc oblique par rapport à la
direction du corps du muscle,

Segmentée (ex.: grand droit de l'abdomen), les fibres charnues


laissent place à des fibres tendineuses,

Plate (ex.: grand pectoral), muscle étendu, les fibres s'orientent


parallèlement ou sont souvent disposées en forme d'éventail.
La cellule musculaire

Le myocyte est la cellule musculaire de base. C'est une cellule


longiligne (de ce fait, sont appelées fibres musculaires) qui
comporte des fibres contractiles (myofilaments) constituées de
polymères de protéines du cytosquelette : l'actine et la myosine.
Le phénomène de contraction correspond à un glissement de ces
deux éléments et résulte en un raccourcissement de la fibre
musculaire.

À noter que si ces deux protéines sont présentes dans toutes les
cellules de l'organisme, c'est l'agencement particulier des fibres
d'actine et de myosine dans les myocyte qui confère cette
spécificité tissulaire.
Muscle lisse
Fibre musculaire lisse

Au repos

Corps denses Filaments d’actine et myosine

Contractée
· Épimysium - le fascia extérieur
(tissu conjonctif dense) qui
enveloppe l'ensemble du muscle
·Périmysium - le fascia ou gaine de
tissu conjonctif qui enveloppe un
ensemble de fibre musculaire et leur
endomysium surnommé fascicule ou
faisceau

·Endomysium -gaine de tissu


conjonctif lâche qui recouvre la fibre
musculaire

·Sarcolemme - la membrane
cellulaire musculaire qui regroupe les
myofibrilles (filaments épais et
minces)
Anatomie du muscle
Faisceau musculaire

Fibre musculaire (myofibre)

Myofibrille

Filament fin (actine)

Filament épais
(myosine)
Les myocytes de type I (muscle lent, cellules aérobies) sont très
riches en mitochondries qui apportent l'énergie nécessaire à la
contraction sous forme d'ATP. Elles sont également riches en
myoglobine, capable de fixer l'oxygène plus fortement que l'
hémoglobine, et qui leur donne une couleur rouge
caractéristique.

Les myocytes de type II (muscle rapide, cellules anaérobies) sont


plus pauvres en mitochondries et en myoglobine. Elles sont par
contre beaucoup plus riches en glycogène et en enzyme
glycolytiques d'où une couleur blanche.
Lorsque les réserves d'oxygène fixé par la myoglobine sont
épuisées (ce qui prend largement moins d'une seconde), et que
le flux de sang et donc d'oxygène ne s'est pas encore adapté à la
demande (ce qui prend plusieurs secondes, et même plusieurs
minutes pour atteindre le débit maximal) la cellule produit de
l'ATP en absence d'oxygène, d'abord en consommant une partie
de son stock de Phosphocréatine (PCr), puis par la glycolyse.

Cette dernière donne lieu à la production d'acide lactique (ou


lactate). La puissance est supérieure mais le rendement est
moindre. Une fois l'approvisionnement sanguin adapté, la cellule
se remet en mode aérobie : la puissance est moindre, mais
l'acide lactique est consommé et le rendement général est
meilleur.
Les myoblastes sont les cellules précurseurs des muscles.

Durant la gestation puis l'enfance ou durant une guérison suite à


une lésion, ces cellules se divisent et fusionnent entre elles pour
former des myotubes.

Ce sont des cellules longues et plurinucléées (plusieurs noyaux).


Les myotubes synthétisent ensuite les protéines contractiles
(actine et myosine) et se transforment en myocytes.
Les myocytes sont plus ou moins longs suivant le muscle (ils
peuvent atteindre 35 cm de long) et ont un diamètre de 10 à 100
micromètres.

Les noyaux sont repoussés à la périphérie de la cellule et la


majorité du cytoplasme est occupé par les protéines contractiles
et le réticulum sarcoplasmique.

Les myocytes ne peuvent pas se diviser mais grandissent en


augmentant le volume du cytoplasme.

Dans un muscle adulte le nombre de myoblaste (ou cellule


satellite) est limité, ils ne jouent plus qu'un rôle de réparation
des myocytes lésés suite à des efforts d'intensité ou de durée
inhabituelles.
Anatomie microscopique d’une fibre musculaire squelettique : 
      
Le muscle squelettique - dont la fonction est de mobiliser les
différentes parties du squelette - est un ensemble de cellules
(fibres musculaires) qui forment l'unité fonctionnelle du muscle.

Leur diamètre varie de 0,01 à 0,1 mm et leur longueur peut


atteindre 10 cm. Elles se rassemblent en faisceaux qui fusionnent
avec les fibres tendineuses.
             
Les fibres musculaires sont composées

d'une membrane (le sarcolemme);

d'un cytoplasme (le sarcoplasme) : abrite des réserves importantes de


glycogène et une quantité considérable de myoglobine. Les cellules
musculaires contiennent les organites habituels, ainsi que des organites
fortement modifiés et le réticulum sarcoplasmique, les tubules
transverses, ou tubules T, sont des modifications particulières du
sarcolemme.
de plusieurs centaines de noyaux rejetés à la périphérie

d'organismes intra cytoplasmiques (très nombreuses


mitochondries, réticulum sarcoplasmique en réseau...)

de myofibrilles organisées en unités fondamentales, les


sarcomères, reliées entre elles pour former un cytosquelette, lui-
même fixé au sarcolemme.

Les principales myofibrilles sont : la Myosine et le complexe


actinique (Actine, Troponines, Tropomyosine, ...)
Stries, sarcomères et myofilaments :
Sur la longueur de chaque myofibrille, on remarque une
alternance de bandes sombres, les stries A (Anisotrope), et de
bandes claires, les stries I (Isotrope).
Chaque strie A possède en son milieu une rayure claire : zone
claire, ou strie H a son tour divisée par une ligne sombre M. au
milieu des stries I également une zone plus foncée : ligne Z.
La région entre deux lignes Z successives est appelée sarcomère.
NB : la ligne Z en forme de disque est composée d’une protéine :
nébuline, qui ancre les filaments minces et unit les myofibrilles
entre elles sur toute l’épaisseur de la cellule musculaire.
Ligne M

Ligne Z

STRIE A STRIE I
Ultra structure et composition moléculaire des myofilaments :  
 
Les filaments épais comprennent essentiellement une molécule en forme de
bâton de golf appelée myosine à la fois protéine de structure et fonctionnelle.
Les têtes contiennent des sites de liaison de l’actine et de l’ATP.

Molécule
de myosine

Tête de myosine
Les filaments minces composés d’actine, dont les sous unités nommées actine
globulaire forme une structure hélicoïdale qui ressemble à deux colliers de
perles entrelacées le filament mince comprend aussi plusieurs protéines
régulatrices :

Tropomyosine : bloque les sites actifs d’actine de sorte que les têtes de
myosine ne peuvent pas se lier aux filaments minces ;

La troponine forme un complexe de trois polypeptides :


TnI(inhibitrice) qui se lie à l’actine ;
TnT se lie à la tropomyosine et l’aligne avec l’actine ;
TnC se lie au ions de calcium.

La tropomyosine et la troponine contribuent à la régulation des interactions


myosine-actine qui se produisent au cours de la contraction.
Actine
Tropomyosine

Troponines
Reticulumsarcoplasmique : c’est un RE lisse son réseau de tubule
enlace chaque myofibrille et a pour principale fonction de régler
la concentration intracellulaire de calcium ionique (emmagasiné
et libre).

Tubules transverses : à la jonction des stries A et I, modification


du sarcolemme, dont la lumière communique avec le liquide
interstitiel de l’espace extracellulaire.

Triade : regroupement de trois structures membranaires :


Citerne terminale située à l’extrémité d’un sarcomère ;
Un tubule transverse ;
Citerne du sarcomère adjacent.

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