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ROYAUME DU MAROC

Université Hassan II
Ecole Supérieur de Technologie
Casablanca

Simulation du Transfert de Chaleur


Par Conduction dans une Plaque
Métallique

Département : Génie des procédés

Réalisé par : Encadré par :

Année universitaire 2019/2020

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Dédicace
C’est avec un immense plaisir que je dédie ce travail :

A MES PARENTS :
Vous avez supporté pour moi les soins et consenties les efforts pour
mon éducation.
Aucune dédicace ne saurait exprimer tout le respect que je vous
porte, vous nous avez toujours fait confiance. Veuillez trouver dans
ce travail la consolation et la récompense pour vos sacrifices. Et
merci pour votre amour, soutien, support et confiance dès le début
de mon parcours universitaire. Que Dieu vous garde et vous donne
une vie pleine de santé. Aucun mot ne pourra exprimer mon respect,
mes amours et mes gratitudes envers vous.
A MES PROFESSEURS :
Je tiens à remercier mes professeurs pour leurs conseils à travers
Lesquels j’ai pu travailler en mettant à ma disposition leurs
expériences et leurs compétences, en n’oubliant pas leurs conseils
en concernant la discipline et le respect des horaires du travail,
tout cela était enchaîné dans ma mémoire tout au long la période de
mon stage.
A TOUS MES AMI(E) S :
Je remercie tous mes ami(e)s pour leur conseil, soutien et leur
amour, et par ce travail, je vous souhaite beaucoup de succès et du
bonheur. Puisse Dieu préserver notre amitié.
Je dédie ce travail à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce travail.

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Remerciement
Nous tenons tous d’abord à remercier Dieu le tout puissant et
miséricordieux, qui m’a donné la force et la patience d’accomplir ce
travail.
Ce mémoire n'aurait pu voir le jour sans la participation de nombreuses
personnes, nous voulons nous essayer à trouver les mots justes pour
exprimer spécifiquement nos reconnaissances à tous ceux qui ont
contribués de près ou de loin à ce travail.
En seconde lieu, nous tenons à remercier notre encadrant et
professeur Mr. NAITALLA Abderrahmane, Pour ses nombreux
conseils, sa compréhension et l’aider qui m’a donné tout au long de notre
projet, sa grande disponibilité qui a rendu ce travail enrichissant sur le
plan scientifique.

On ‘exprime nos plus vifs remerciements à l’école supérieur de


technologie de Casablanca et à ses chers professeurs et son groupe
administratif, pour son aide.
Mes vifs remerciements vont également aux membres du jury pour
l’intérêt qu’ils ont porté à ma recherche en acceptant d’examiner notre
travail et l’enrichir par leurs propositions malgré leurs multiples charges
et préoccupations.
Mes sentiments de reconnaissance et mes remerciements vont également
à tous nos amis de la classe pour les sympathiques moments qu’on a
passé ensemble.
Enfin, je tiens également à remercier gracieusement toute personne qui a
contribuée de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

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Sommaire
INTRODUCTION Générale ..................................................................... 7
Chapitre I : Notions des phénomènes de transfert ..................................... 9
I Introduction ................................................................................................... 10
II Différents phénomènes de transfert ................................................................ 11
1. Transfert de masse (de matière) ...................................................................... 11
2. Transfert de quantité (de mouvement) ............................................................ 13
3. Transfert de chaleur (thermique) .................................................................... 14
III Conclusion ..................................................................................................... 22

Chapitre II : Le modèle physique et la méthode numérique.................... 23


I Introduction .................................................................................................... 24
II Le modèle Physique ....................................................................................... 25
III Le modèle mathématique ............................................................................... 26
1. Méthode utilisée (Différences finies) ............................................................ 26

2. Le maillage .................................................................................................. 26

3. Discrétisation ................................................................................................ 27
IV Conclusion .................................................................................................... 31

Chapitre III : Résultats numériques ........................................................... 32


I Introduction .................................................................................................... 33
II Simulation ...................................................................................................... 34
III Température imposée ...................................................................................... 35
1. Images illustrant le transfert thermique ......................................................... 36

1.1 Image 2D illustrant le transfert thermique ........................................... 36

1.2 Image 3D illustrant le transfert thermique .......................................... 38

2. La variation de température selon l’axe X .................................................... 40

2.1 La variation de température selon l’axe x .......................................... 40

2.2 La variation de température selon l’axe x dans différents temps ......... 41

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3. La variation de température selon l’axe Y ..................................................... 42
4. La température en fonction du temps ............................................................ 43
IV Flux imposé ................................................................................................... 44
1. Traçage de la variation de flux selon l’axe X ................................................ 45

2. Traçage de la variation de flux selon l’axe Y ................................................ 46


V Validation de code de calcul ........................................................................... 47
1. Résolution analytique ................................................................................... 47

2. Comparaison des résultats analytique et numérique ...................................... 48


VI Conclusion ...................................................................................................... 49
CONCLUSION ................................................................................. 50
WEBOGRAPHIE ............................................................................... 51

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Liste des figures
• Figure n° 1 : Transfert de matière........................................................... 11
• Figure n° 2 : Transfert de quantité (de mouvement) ................................ 13
• Figure n° 3 : Transfert de chaleur ........................................................... 16
• Figure n° 4 : Convection ....................................................................... 17
• Figure n° 5 : Rayonnement .................................................................... 19
• Figure n° 6 : Conduction ........................................................................ 21
• Figure n° 7 : Le modèle physique .......................................................... 25
• Figure n° 8 : Image 2D du transfert thermique (t=0) ................................ 36
• Figure n° 9 : Image 2D du transfert thermique (t≠0) ................................ 37
• Figure n° 10 : Image 3D du transfert thermique (t=0) .............................. 38
• Figure n° 11 : Image 3D du transfert thermique (t≠0) .............................. 39
• Figure n° 12 : La température selon l’axe X .............................................40
• Figure n° 13 : La température selon l’axe X en plusieurs temps ................. .41
• Figure n° 14 : La température selon l’axe Y.............................................. 42
• Figure n° 15 : La température en fonction du temps ................................. 43
• Figure n° 16 : Le flux selon l’axe X.......................................................... 45
• Figure n° 17 : Le flux selon l’axe Y ......................................................... 46
• Figure n° 18 : Schéma du transfert thermique.......................................... 47
• Figure n° 19 : La comparaison des résultats ............................................. 48

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INTRODUCTION GENERALE

L’énergie correspond à un transfert ou échange par interaction d’un système


avec son environnement. Ce système subit alors une transformation. On distingue
habituellement deux types d’énergie :

• Le travail noté W qui peut prendre diverses formes selon l’origine


physique du transfert en jeu (électrique, magnétique, mécanique…).

• La chaleur notée Q.
La thermodynamique classique (ou phénoménologique) ne s’intéresse
généralement qu’aux états d’équilibre et aux variations entre ces états, grâce à
l’utilisation de fonctions d’état, qui sur un plan mathématique sont des
différentielles totales exactes. On pourrait d’ailleurs plus logiquement appeler cette
discipline la thermostatique. Le formalisme généralement utilisé nécessite ainsi
seulement la connaissance des états initiaux et finaux sans pour autant examiner en
détail le processus de transfert d’énergie, ni les modes d’interaction. L’étude
complète et générale des mécanismes de transfert d’énergie nécessite d’aborder le
formalisme de la thermodynamique hors équilibre (formalisme d’Onsager par
exemple et théories de Prigogine).
Dans le cadre de cet ouvrage, nous nous limiterons de façon modeste, parmi les
transferts énergétiques, à l’étude des transferts de chaleur ou transferts thermiques,
selon un point de vue macroscopique.

Nous serons ainsi amenés à répondre à trois questions :

1. Qu’est-ce qu’un transfert de chaleur ?

2. Comment la chaleur est-elle transmise ?

3. Pourquoi est-ce important d’en étudier les mécanisme

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Les réponses apportées à ces trois questions nous permettrons de comprendre les
mécanismes physiques mis en jeu dans les transferts de chaleur et d’en apprécier
l’importance dans plusieurs problèmes et configurations industrielles, liés à des
applications environnementales et économiques. Par définition, un transfert de chaleur ou
transfert thermique entre deux corps est une interaction énergétique qui résulte d’une
différence de température entre eux.
On distingue habituellement trois modes de transfert de chaleur :

1. La conduction thermique ou diffusion thermique ;

2. Le rayonnement thermique ;

3. La convection.

Ces trois modes sont régis par des lois spécifiques et font ainsi l’objet de chapitres
différents, cependant strictement parlant, seuls la conduction et le rayonnement sont des
modes fondamentaux de transmission de la chaleur ; la convection, tout en étant très
importante, ne fait que combiner la conduction avec un déplacement de fluide. Pourtant,
ce mode de transfert est plus difficile à étudier, car il mélange de manière intime échange
de chaleur et transfert de masse. Les applications directes en sont aussi très larges, à la
fois en convection libre et surtout en convection forcée. En outre il est rare qu’une
situation particulière ne concerne qu’un seul mode ; le plus souvent deux sinon trois
modes entrent en jeu. Il sera donc nécessaire de poser correctement les problèmes pour
prendre en compte ces différents mécanismes. N’oublions pas qu’un autre mode de
transfert, qui ne fera pas l’objet ici d’étude, existe : il s’agit des changements d’état.

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CHAPITRE I

NOTIONS DES
PHENOMENES DE
TRANSFERT

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I INTRODUCTION

Dans ce chapitre on va voir les différents phénomènes de transfert mais d’abord


c’est quoi un phénomène de transfert :

Un phénomène de transfert (ou phénomène de transport) est un phénomène


irréversible durant lequel une grandeur physique est transportée par le biais de
molécules et qui a pour origine l'inhomogénéité d'une grandeur intensive. C'est la
tendance spontanée des systèmes physiques et chimiques à rendre uniformes ces
grandeurs qui provoquent le transport.

L’étude de chaque phénomène de transport se réfère à une certaine entité


(caractéristique) transférée, par exemple : la quantité de mouvement nécessaire pour
augmenter la vitesse d’un fluide, la chaleur afin de vaporiser un liquide et la masse
du liquide transportée dans une conduite ou la dispersion d’un liquide coloré au sein
d’un autre liquide transparent.

Les grandeurs physiques transférées les plus connues sont la chaleur (transfert
thermique), la matière (transfert de masse) et la quantité de mouvement. Les corps
qui assurent le transfert de ces grandeurs physiques sont appelés porteurs de charge.

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II Différents phénomènes de transfert
1. Transfert de masse (de matière) :
Pour lequel la grandeur transférée est la matière (Concentration massique), ce
transfert s’effectue entre deux zones où règnent des concentrations massiques
différentes, il se fait toujours de la concentration plus élevée vers la concentration la
plus faible. La différence de concentration est appelée : la force motrice du transfert
de masse.
Effectivement, les mécanismes de transfert par diffusion moléculaire sont généralement
décrits par une loi dont le modèle est :

Figure 1 : Transfert de matière

Où :

est le vecteur densité de courant de diffusion. C’est aussi une densité


surfacique de flux.

est un paramètre physique propre au mécanisme considéré et au milieu


dans lequel s’effectuent les transferts. Ce paramètre est un champ scalaire a
priori fonction des coordonnées d’espace.
H est le potentiel moteur des transferts considérés.

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• Loi de Fick :

Pour une espèce chimique A dans un milieu B, en tout point , la densité de

courant de diffusion de l’espèce A dans le milieu B [1]est orientée à

l’opposé du vecteur au point considéré. En tout point , la densité de


courant de diffusion est donc orientée dans le sens de la décroissance la plus
rapide de la concentration en espèce A à partir du point considéré. La diffusion se
fait donc des points de plus forte concentration vers les zones de moindre
concentration (d’où le signe "-" devant le vecteur gradient qui, quant à lui, est
orienté dans le sens de la croissance la plus rapide de à partir de ).

Où :

et sont des fonctions de champ.


est ici une constante car le milieu B a été supposé homogène.

L’unité de est mole/(s.m2) ce qui exprime bien une quantité de matière passant
par seconde au travers de l’unité de surface (il s’agit donc bien d’une densité
surfacique de flux exprimable en (mole/s) / m2).

est le coefficient de diffusion de l’espèce A dans le milieu B. Ce coefficient


est exprimé en m2s-1. Il représente la facilité avec laquelle une espèce diffuse dans
une autre. Ce coefficient dépend de A, de B, de la température, etc. Ce coefficient
est de l’ordre de 10-5 pour la diffusion d’un gaz dans un autre.

La concentration (ici ) est bien le moteur de la diffusion. C’est l’éventuelle


existence d’inhomogénéités spatiales de concentration

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Qui a le pouvoir (d’où la notion de potentiel plus haut) de faire apparaître
naturellement de la diffusion. Tant qu’il y aura des inhomogénéités de
concentration, il y aura possibilité de diffusion moléculaire (et même diffusion tout
courte si rien n’est fait pour l’empêcher).

2. Transfert de quantité de mouvement :


Pour lequel la grandeur transférée est la quantité de mouvement (Vitesse), ce transfert s’effectue
entre deux entités qui possèdent des vitesses différentes, il se fait toujours de l’entité qui a la
vitesse la plus élevée vers celle qui a la vitesse la plus faible. La différence de vitesse appelée : la
force motrice du transfert de quantité de mouvement.

Figure 2 : transfert de quantité de mouvement

En physique, la quantité de mouvement est le produit de la masse par le vecteur


vitesse d'un corps matériel supposé ponctuel. Il s'agit donc d'une grandeur
vectorielle, définie par qui dépend du référentiel d'étude. Par additivité, il
est possible de définir la quantité de mouvement d'un corps non ponctuel (ou
système matériel), dont il est possible de démontrer qu'elle est égale à la quantité
de mouvement de son centre d'inertie affecté de la masse totale du système,

soit (C étant le centre d'inertie du système). Son unité est


le kg m s−1.
La notion de quantité de mouvement s'introduit naturellement en dynamique : en
fait, la relation fondamentale de la dynamique exprime le fait que l'action

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D’une force extérieure sur un système conduit à une variation de sa quantité de

mouvement : .
Par ailleurs elle fait partie, avec l'énergie, des grandeurs qui se conservent pour un
système isolé, c'est-à-dire soumis à aucune action extérieure, ou si celles-ci sont
négligeables ou se compensent. Cette propriété est utilisée notamment en théorie
des collisions.

3. Transfert de chaleur (thermique) :


3.1. Transfert de chaleur :
La thermodynamique permet de prévoir la quantité totale d’énergie qu’un système
doit échanger avec l’extérieur pour passer d’un état d’équilibre à un autre. La
thermique (ou thermocinétique) se propose de décrire quantitativement (dans
l’espace et dans le temps) l’évolution des grandeurs caractéristiques du système, en
particulier la température, entre l’état d’équilibre initial et l’état d’équilibre final.
Un transfert thermique, appelé plus communément chaleur, est un transfert d'énergie
microscopique désordonnée. Cela correspond en réalité à un transfert d'agitation
thermique entre particules, au gré des chocs aléatoires qui se produisent à l'échelle
microscopique.
• La chaleur :
En physique, on appelle chaleur une forme particulière de l’énergie. Cette
équivalence de la chaleur et du travail constitue le premier principe de la
thermodynamique. Il en résulte qu’énergie, travail et quantité de chaleur ont une
même unité : le joule.
A la base de l’étude des transferts thermiques se trouvent les concepts de quantité
de chaleur
Et de différence de température. Le transfert de chaleur d'une partie d'une

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Substance à une autre partie, ou d'un corps à un autre corps, s'effectue sous forme
d'énergie cinétique d'agitation moléculaire désordonnée. Ce transfert est le fait d'une
différence de température entre les deux corps. La chaleur se propage spontanément
du corps ayant la température la plus élevée vers celui ayant la température la plus
basse, élevant ainsi la température de ce dernier, tout en abaissant la température du
premier, dans la mesure où le volume des deux corps reste constant. Ceci constitue
le second principe de la thermodynamique. Ce second principe met en évidence la
notion d’irréversibilité : La chaleur ne pourra pas se propager d'un corps froid vers
un corps chaud, sauf si on fournit un travail.
• Le Flux de chaleur :
La chaleur s’écoule sous l’influence d’un gradient de température des hautes vers
les basses températures. La quantité de chaleur transmise par unité de temps et par
unité d’aire de la surface isotherme est appelée densité de flux de chaleur

1 ∂Q
𝜑= ∗
S ∂t

Où 𝑆 est l’aire de la surface. On appelle flux de chaleur la quantité de chaleur


transmise sur la surface 𝑆par unité de temps :

∂Q
𝜑=
∂t

• La température :
On appelle température la grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un
corps ou d'un milieu.
La température est une propriété thermodynamique du corps et mesure l'agitation
microscopique de la matière. Selon la théorie cinétique, la température d'un corps
est fonction de l'énergie cinétique moyenne de translation de ses molécules.
L'énergie cinétique d'un corps est nulle à une température appelée zéro absolu.

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3.2. Modes de transfert de chaleur :
On distingue trois mécanismes d'échange de chaleur entre milieux matériels :

Figure 3 : Transfert de chaleur

• Convection :
➢ Définition :
La convection est le phénomène observé entre un fluide en mouvement et une paroi,
phénomène principal dans la plupart des échangeurs de chaleur.
La cause profonde est encore une agitation des particules fluides, mais à une
échelle beaucoup moins microscopique. Les parcelles de matière au contact de la
paroi (chaude par exemple) s'échauffent par conduction ; le mouvement du fluide
reporte ces parcelles dans la masse où elles cèdent par mélange une partie de la
chaleur reçue ; d'autres les remplacent à la paroi et ainsi de suite.
Quant au mouvement du fluide, il peut avoir deux causes. Ou bien il est imposé

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De l'extérieur par une machine (pompe, ventilateur, compresseur); c’est la
convection forcée.
Ou bien le contact du fluide avec la paroi plus chaude ou plus froide crée des
différences de masse volumique, génératrices de mouvement au sein du fluide; c’est
la convection naturelle.
Rigoureusement, même en convection forcée, les différences de densité créent un
écoulement parasite, en général insignifiant par rapport à l’écoulement principal. On
parle de convection mixte quand les 2 phénomènes ont de l'importance.

➢ Applications :
Les applications du transfert de chaleur par convection sont beaucoup trop
nombreuses pour que l’on puisse envisager de les citer toutes. Elles interviennent
chaque fois que l’on chauffe ou que l’on refroidit un liquide ou un gaz, qu’il
s’agisse de faire bouillir de l’eau dans une casserole, du radiateur de chauffage
central, du radiateur associé au moteur d’une voiture ou de l’échangeur dans un
procédé, évaporateur ou condenseur.
La convection s’applique même si la surface d’échange n’est pas matérialisée par
une paroi, ce qui est le cas des condenseurs par mélange ou des réfrigérants
atmosphériques, voire des sécheurs à air chaud

Figure 4 : Convection

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• Rayonnement :
➢ Définition :
Le rayonnement est une transmission d'énergie à distance, entre deux corps séparés
ou non par un milieu matériel (transformation d'énergie thermique d'un émetteur en
énergie électromagnétique, propagation, transformation partielle en énergie
thermique sur un corps récepteur)
C'est le cas de l'énergie qui nous vient du soleil. L'interprétation physique est la
suivante : tout corps émet des particules désignées par "photons» ; ceux-ci se
déplacent à la vitesse de la lumière et transportent une énergie fonction de leur
"longueur d'onde".
Un corps C émettant des photons dans toutes les directions possibles, certains
d'entre eux sont reçus par l'autre corps C', éventuellement absorbés, en tout ou
partie.
Bien entendu, le corps C’émient aussi des photons dont certains seront reçus et
absorbés par C. Le bilan net se traduit par un échange d'énergie entre C et C'.
➢ Applications :
Le rayonnement infrarouge est appliqué dans de très nombreux procédés industriels.
Son action sur la matière est essentiellement thermique et les applications
principales concernent :
- le séchage (papiers, cartons, textiles, etc.);
- la cuisson (teintures, apprêts, enductions...) ;
- le chauffage (avant formage de matériaux divers, traitements thermiques,
soudage, chauffage de postes de travail...) ;

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- les polymérisations (encres, revêtements, emballages...) ;
- la stérilisation (flacons pharmaceutiques, produits alimentaires divers...).
Le rayonnement ultraviolet est constitué de photons dont l’énergie est de l’ordre de
grandeur de l’énergie des liaisons atomiques.
Ceux-ci agissent sur la matière par déplacement des électrons vers des niveaux
énergétiques supérieurs. Lorsque la matière soumise au rayonnement y est sensible,
il s’y produit des réactions chimiques. La partie du rayonnement ultraviolet
absorbée par la matière et qui n’est pas utilisée à la réaction chimique est
transformée en chaleur.
Dans la pratique, cet échauffement reste faible et le rayonnement ultraviolet est
principalement utilisé dans le domaine des réticulations de films plastiques et des
polymérisations de produits organiques comme les encres d’imprimerie, les lacs et
vernis, opérations qui sont souvent appelées improprement séchages.

Figure 5 : Rayonnement

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• Conduction :
➢ Définition :
La conduction est une transmission de chaleur dans la masse d’un milieu matériel,
les zones chaudes cédant de la chaleur à celles qui le sont moins. C'est le cas
lorsqu'on chauffe l'extrémité d'une barre.
Au plan corpusculaire, l’interprétation est la suivante : une zone chaude est occupée
par des particules à vitesse élevée, par définition même de la température. Le
mouvement brownien fait constamment passer des particules d'une zone à l'autre ;
mais entre zones à températures inégales, les particules ont des énergies cinétiques
différentes ; le brassage a pour effet de transférer de l'énergie cinétique d'agitation,
des zones chaudes vers celles qui le sont moins. La manifestation macroscopique en
est un transfert de chaleur. C'est donc un mécanisme de chocs qui intervient.
➢ Applications :
Le transfert de chaleur par conduction caractérise tous les transferts de chaleur qui
s’effectuent dans les parois séparant deux corps à des températures différentes.
C’est le cas des surfaces d’échange des échangeurs de chaleur, mais c’est aussi celui
des murs et vitrages d’un bâtiment, des cuves contenant des liquides chauds ou
froids, des parois des fours, etc.
Il est courant que les parois soient constituées de plusieurs matériaux ayant chacun
un rôle spécifique (réfractaire, revêtement anticorrosion, isolant thermique, etc.) et
qui sont des parois composites à travers lesquelles s’effectue le transfert de chaleur.

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Figure 6 : Conduction

➢ Champ de température :
Les transferts d’énergie sont déterminés à partir de l’évolution dans l’espace et
dans le temps de la température 𝑤 = 𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧 , 𝑡). La valeur instantanée de la
température en tout point de l’espace est un scalaire appelé champ de
température. Nous distinguerons deux cas :
Champ de température indépendant du temps : le régime est dit permanent ou
stationnaire.
Evolution du champ de température avec le temps : le régime est dit variable ou
instationnaire.

➢ La loi de Fourier :
Pour un milieu isotrope, à travers une surface isotherme montre que le flux
thermique, par conduction, dans une direction donnée est proportionnel à l’aire
𝐴 normale à la direction du flux thermique et au gradient de température à cette
direction. Le flux thermique, dans la direction𝑥, par exemple, conformément à
la loi de Fourier est donné par la relation :
dT
𝑄𝑥 =−𝜆 𝐴 [W]
dx
Ou si l’on exprime la densité du flux thermique :
Qx dT
𝑞𝑥 = = −𝜆 [W/m2 ]
A dx

Le coefficient de proportionnalité𝜆, appelé coefficient de conductivité


thermique, dépend de la substance (nature, structure, température, pression,
densité, etc.); il se mesure en W.m-1K-1 et il est toujours positif car la chaleur
se transmet des zones chaudes vers les zones froides. Si la température décroît
dans la direction positive𝑥, alors 𝑑𝑇/𝑑𝑥 est négatif.

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Le flux thermique 𝑄𝑥 et la densité du flux thermique 𝑞𝑥 étant des quantités
positives dans la direction positive𝑥, alors il est nécessaire d’introduire le signe
moins dans le membre droit des expressions (I.3) et (I.4). Si le membre droit
des expressions (I.3) et (I.4) est négatif alors le flux thermique (et également la
densité du flux thermique) est orienté dans la direction négative 𝑥.
Dans le cas général, dans l’espace à plusieurs dimensions, la loi de Fourier est
donnée par la relation :
𝑄 = −𝜆∇𝑇𝐴
où 𝐴 est le vecteur normal à l’aire𝐴. La densité du flux thermique est :
𝑞 = −𝜆∇𝑇
En général la conductivité thermique 𝜆 varie en fonction de la température. À des
basses températures, cette variation peut être négligée.

III CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté des notions générales sur les transferts de métiers
et de chaleurs
A propos le prochain chapitre , on a un modèle physique de la plaque et une méthode
numérique ( méthode de différence fine ) pour faire la discrétisation de l’équation
chaleur.

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CHAPITRE II
Le modèle physique
et la méthode
mathématique

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I. INTRODUCTION

Dans ce chapitre on va voir les deux parties (physiques et mathématiques)


Le modèle physique du transfert de chaleur dans la plaque

La méthode mathématique : En analyse numérique, la méthode des différences


finies est une technique courante de recherche de solutions approchées d'équations
aux dérivées partielles qui consiste à résoudre un système de relations (schéma
numérique) liant les valeurs des fonctions inconnues en certains points
suffisamment proches les uns des autres.

Cette méthode apparaît comme étant la plus simple à mettre en œuvre car elle
procède en deux étapes : d'une part la discrétisation par différences finies des
opérateurs de dérivation/différentiation, d'autre part la convergence du schéma
numérique ainsi obtenu lorsque la distance entre les points diminue.

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II. Le Modèle Physique
Dans notre projet fin d’études, on va étudier le transfert thermique dans une plaque
métallique après qu’il y a eu un contact entre la plaque et la source chaude. Donc notre
système étudié est constitué de la plaque en contact avec une source chaude
Et voici un schéma qui représente notre système étudié.

Figure 7 : le modèle physique

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III. Le Module mathématique
1. Méthode utilisée (Différences finies) :
En mathématiques, et plus précisément en analyse, une différence finie est
une expression de la forme f(x + b) − f(x + a) (où f est une fonction
numérique) ; la même expression divisée par b − a s'appelle un taux
d'accroissement (ou taux de variation), et il est possible, plus généralement,
de définir de même des différences divisées. L'approximation des dérivées
par des différences finies joue un rôle central dans les méthodes des
différences finies utilisées pour la résolution numérique des équations
différentielles, tout particulièrement pour les problèmes de conditions aux
limites.
En analyse numérique, la méthode des différences finies est une technique
courante de recherche de solutions approchées d'équations aux dérivées
partielles qui consiste à résoudre un système de relations (schéma
numérique) liant les valeurs des fonctions inconnues en certains points
suffisamment proches les uns des autres.

2. Le maillage
Un maillage est la discrétisation spatiale d'un milieu continu, ou aussi, une
modélisation géométrique d’un domaine par des éléments proportionnés finis
et bien définis. L'objet d'un maillage est de procéder à une simplification d'un
système par un modèle représentant ce système et, éventuellement, son
environnement (le milieu), dans l'optique de simulations de calculs ou de
représentations graphiques.

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3. Discrétisation :
La discrétisation de l’équation de chaleur par la méthode de différence finie (explicite)

𝜕𝑄 𝜕 𝜕𝑄 𝜕 𝜕𝑄
= (𝐾 ) + (𝐾 ) 1
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦

Q(i-1, j) Q(i,j) Q(i+1,j)


Pour X
(i-1,j) (i,j) (i+1,j)

𝜕𝑄 k
𝐾( )𝑖+1/2,𝑗 = (𝑄 − 𝑄𝑖,𝑗) + 0(∆𝑥2)
𝜕𝑥 Δ𝑥 𝑖+1,𝑗 2

𝜕𝑄 k
𝐾( )𝑖−1/2,𝑗 = (𝑄 − 𝑄𝑖−1,𝑗) + 0(∆𝑥2) 3
𝜕𝑥 Δ𝑥 𝑖,𝑗

Pour approcher l’opérateur du 1 on utilise la différence entre 3 et 2

𝜕 𝜕𝑄 1 𝐾 𝐾
3 2 = (𝐾 ) = − { (𝑄𝑖,𝑗 − 𝑄𝑖−1,𝑗 ) − (𝑄 − 𝑄𝑖,𝑗 )}
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝑖,𝑗 ∆𝑥 ∆𝑥 ∆𝑥 𝑖+1,𝑗

4
𝜕 𝜕𝑄 𝐾 𝑛 𝑛 𝑛
= (𝐾 ) = 2 (𝑄𝑖+1,𝑗 − 2𝑄𝑖,𝑗 +𝑄𝑖−1,𝑗 )
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝑖,𝑗 ∆𝑥

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Pour Y (i,j+1) Q(i,j+1)

(i,j) Q(i,j)

(i,j-1) Q(i,j-1)

𝜕𝑄 k 2’
𝐾( )𝑖,𝑗+1/2 = (𝑄 − 𝑄𝑖,𝑗) + 0(∆𝑦2)
𝜕𝑦 Δ𝑦 𝑖,𝑗+1

𝜕𝑄 k
𝐾( )𝑖,𝑗−1/2 = (𝑄 −𝑄 𝑖,𝑗−1 ) +0(∆𝑦2) 3’
𝜕𝑦 Δ𝑦 𝑖,𝑗

Pour approcher l’opérateur du 1 on utilise la différence entre 3’ et 2’

𝜕 𝜕𝑄 1 𝐾 𝐾
3’ 2’ = (𝐾 ) = { (𝑄𝑖,𝑗 − 𝑄𝑖,𝑗−1 ) − (𝑄 − 𝑄𝑖,𝑗 )}
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑖,𝑗 ∆𝑦 ∆𝑦 ∆𝑦 𝑖,𝑗+1

𝜕 𝜕𝑄 𝐾 𝑛 𝑛 𝑛
4’
(𝐾 ) = 2 (𝑄𝑖,𝑗+1 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖,𝑗−1 )
= 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑖,𝑗 ∆𝑦

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𝜕𝑄 1 𝑛+1 𝑛
= (𝑄𝑖,𝑗 − 𝑄𝑖,𝑗 )
𝜕𝑡 ∆𝑡 5

La discrétisation explicite (4=4’+5) :

1 𝑛+1 𝑛 𝐾 𝑛 𝑛 𝑛 𝐾 𝑛 𝑛 𝑛
(𝑄𝑖,𝑗 − 𝑄𝑖,𝑗 ) = 2 (𝑄𝑖+1,𝑗 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖−1,𝑗 ) + 2 (𝑄𝑖,𝑗+1 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖,𝑗−1 )
Δ𝑡 ∆𝑥 ∆𝑦

𝑛+1 𝑛𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑄𝑖,𝑗 𝑄𝑖,𝑗
𝑄𝑖+1,𝑗 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖−1,𝑗 𝑄𝑖,𝑗+1 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖,𝑗−1
− = 𝐾( ) + 𝐾( )
Δ𝑡 Δ𝑡 ∆𝑥 2 ∆𝑦 2

𝑛+1 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑄𝑖,𝑗 𝑄𝑖+1,𝑗 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖−1,𝑗 𝑄𝑖,𝑗+1 − 2𝑄𝑖,𝑗 + 𝑄𝑖,𝑗−1 𝑄𝑖,𝑗
= 𝐾 {( )+( )} +
Δ𝑡 ∆𝑥 2 ∆𝑦 2 Δ𝑡

La discrétisation explicite (l’équation finale) :

Qni+1,j − 2Qni,j + Qni−1,j Qni,j+1 − 2Qni,j + Qni,j−1


Qn+1
i,j = k ∆t {( )+( )} + Qni,j
∆x 2 ∆y 2

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Les coefficients de l’équation :
• L’équation en général

𝑛+1 𝑛 𝑛 𝑛
𝑄𝑖,𝑗 = 𝑎(𝑖+1,𝑗) ∗ 𝑄(𝑖+1,𝑗) + 𝑎(𝑖−1,𝑗) ∗ 𝑄(𝑖−1,𝑗) + 𝑎(𝑖,𝑗+1) ∗ 𝑄(𝑖,𝑗+1) + 𝑎(𝑖,𝑗−1)
𝑛 𝑛
∗ 𝑄(𝑖,𝑗−1) + 𝑎(𝑖+1,𝑗) ∗ 𝑄(𝑖+1,𝑗)

Donc :

𝑛+1
Qni+1,j −2Qni,j +Qni−1,j Qni,j+1 −2Qni,j Qni,j−1
𝑄𝑖,𝑗 = k ∆t {( + + )+( 2 + + )} + Qni,j
∆x 2 ∆x 2 ∆x 2 ∆y ∆y 2 ∆y 2

Alors :

k
𝑎(𝑖+1,𝑗) = ∆𝑡
Δ𝑥 2

k
𝑎(𝑖−1,𝑗) = ∆𝑡
Δ𝑥 2

k
𝑎(𝑖,𝑗+1) = ∆𝑡
Δ𝑦 2

k
𝑎(𝑖,𝑗−1) = ∆𝑡
Δ𝑦 2

1 1
𝑎(𝑖,𝑗) = 1 − ( 2 + )2 𝑘 ∆𝑡
Δ𝑥 Δ𝑦 2

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IV. CONCLUSION

L’équation de chaleur est une équation aux dérivées partielles paraboliques


introduite pour décrire le phénomène physique de conduction thermique.
Pour visualiser ce phénomène numériquement grâce à un logiciel de
simulation, il fallait faire une discrétisation de l'équation de chaleur par la
méthode des différences finies pour la simplifier et par suite la
programmer afin de visionner le phénomène du transfert thermique dans la
plaque métallique.
Le chapitre suivant va traiter l’ensemble des résultats obtenues par
simulation numérique dans Matlab.

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CHAPITRE III

Résultats
numériques

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I. Introduction

La simulation numérique de l'équation de la chaleur pose parfois quelques problèmes,


et pas seulement de capacité de calcul. C’est pour cela on a fait une discrétisation de
l’équation de chaleur dans le chapitre précédent pour faciliter la représentation
numérique du phénomène du transfert thermique. Le logiciel attribué dans notre
simulation est Matlab.
Matlab est un langage de développement informatique particulièrement dédié aux
applications scientifiques.
Matlab est utilisé pour développer des solutions nécessitant une très grande puissance
de calcul.
Ce chapitre nous permettra de visionner le transfert thermique et traitera l’ensembles
des résultats obtenus.

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II. Simulation :
La simulation est l’un des outils d’aide à la décision les plus efficaces à la disposition
des concepteurs et des gestionnaires des systèmes complexes. Elle consiste à
construire un modèle d’un système réel et à conduire des expériences sur ce modèle
afin de comprendre le comportement de ce système et d’en améliorer les
performances.
Les applications de la simulation sont innombrables. Parmi les domaines dans
lesquels elle est le plus utilisée, on peut citer :
➢ L’informatique : recherche de configurations, réseaux, architecture de bases de
données, ...
➢ La production : gestion des ressources de fabrication, machines, stocks,
moyens de manutention, ...
➢ La gestion : marketing, tarification, prévisions, gestion du personnel,
...l’administration : gestion du trafic, du système hospitalier, de la
démographie, ...
➢ L’environnement : pollution et assainissement, météorologie, catastrophes
naturelles, etc...
On peut distinguer principalement deux types de simulation dans le cas des procédés
chimiques : la simulation statique et la simulation dynamique.
a) Simulation statique :
La simulation statique d'un procédé vise à définir les propriétés des flux (débit,
température, fraction vaporisée, ...), ainsi que les bilans matière et d'énergie en
régime stabilisé. Le procédé est décomposé en blocs représentant les différentes
opérations unitaires mises en œuvre. Les blocs sont liés entre eux par des flux de
matière ou d'énergie.
b) Simulation dynamique :
La simulation dynamique d'un procédé vise à définir les propriétés des courants en
fonction du temps, pendant des situations transitoires où le régime n'est pas stable.

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III. Température imposée :
Quand deux corps échangent de la chaleur, leur température en est modifiée. Si
l’on place deux corps en contact thermique l’un avec l’autre, le corps dont la
température est initialement la plus élevée (le plus chaud) cède de la chaleur au
corps le plus froid, jusqu’à ce que les températures des deux corps s’égalisent. On
a alors atteint l’équilibre. Cette variation de température est appelée température
imposée.
La température de la frontière est imposée. Elle peut dépendre du temps et même
varier le long de la frontière. Le cas le plus simple est T=T₀=cste sur toute la
frontière. Une telle condition est expérimentalement difficile à réaliser sauf si le
solide dans lequel on cherche la distribution de température est en contact avec
un milieu extrêmement conducteur (cuivre par exemple) et que ce milieu est lui-
même parcouru par un fluide qui le maintien à T₀.
Dans notre projet fin d’étude, on va traiter la variation de la température le long de
la plaque métallique, en visualisant le phénomène du transfert thermique et en
interprétant les résultats obtenus.

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1) Images illustrant le transfert thermique :
1.1 Image 2D illustrant le transfert thermique :
• À l’instant t=0 :

Figure 8 : image 2D du transfert thermique (t=0)


Interprétation 1 :
À l’instant initiale (t=0), on constate que la plaque est soumise à une source
chaude (T=100°C) dans un coté de l’axe X. La plaque à cet instant a une
température ambiante constante (T=20°). Et on peut observer aussi, lorsqu’on a
mis en contact la plaque métallique avec la source chaude, une petite variation de
température.

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• À l’instant t ≠ 0 :

Figure 9 : image 2D du transfert thermique (t≠0)

Interprétation 2 :
Après un certain temps (t≠0), on observe une grande évolution de température.
Ce changement de température est expliqué par la diffusion de la chaleur issue
de la source chaude qui se propage le long de la plaque métallique sans qu’il y
est échange de chaleur avec le milieu extérieur dans les autres côtés de la plaque
(les parois sont adiabatiques).

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1.2 Image 3D illustrant le transfert thermique :
• À l’instant t = 0 :

Figure 10 : image 3D du transfert thermique (t=0)

Interprétation 3 :
Pour mieux visualiser le phénomène de transfert thermique dans la plaque métallique,
on a opté à un schéma 3D. On visionne au point X=0, la source chaude manifestée
par le couleur marron et la petite variation de température par la couleur bleue. La
plaque métallique est à la température ambiante (T=20°C) justifiée par aucune
variation forte de température.

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• À l’instant t ≠ 0 :

Figure 11 : image 3d du transfert thermique (t≠0)

Interprétation 4 :
Dans ce schéma 3D, on visualise très bien la variation de la température selon les
deux axes X et Y.
Et même s’il y a une forte variation de température, la plaque métallique n’atteint pas
l’équilibre avec la source chaude et certains compartiments varie très lentement.

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2) La variation de température selon l'axe X :
2.1 La variation de température selon l'axe x dans des longueurs
déterminées :

Figure 12 :la température selon l’axe x

Interprétation 5 :
D’après cette figure, on observe que dans différents points de l’axe Y la
variation de température reste constante c’est-à-dire que tous les points de l’axe
X varient de la même façon. Ceci peut être expliqué par le maillage uniforme
attribué dans les deux axes X et Y.
En fixant un point de l’axe Y, on obtient une courbe de forme exponentielle
décroissante, naturellement car la température est maximale dans la source chaude
(X=0) et démunie le long de l’axe X.

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1.2 De la variation de température selon l'axe x dans des différents

temps :
Figure 13 : la température selon l’axe x en plusieurs temps

Interprétation 6 :
Pour mieux visualiser le phénomène de transfert suivant l’axe X, on a fixé un point
arbitraire puis on visualiser la variation de la température en se point en fonction du
temps. Cette figure nous renseigne très bien sur la variation de la température en
fonction du temps, la première courbe nous montre une petite variation de
température puis en accélérant le temps la courbe change de forme et on approche à
atteindre l’équilibre.

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3) La variation de température selon l'axe Y :

Figure 14 :la température selon l’axe Y

Interprétation 7 :
D’après cette figure, on observe que la courbe de variation de température selon
l’axe Y est parabolique. La variation est très importante au centre de l’axe X
c’est-à-dire à L=5m car les autres parois sont adiabatiques. Donc on peut
conclure que même si on a un maillage uniforme et que la source chaude est
applicable le long de l’axe X la variation sera plus importante au centre car il
n’y a pas d’échange de chaleur entre la plaque et le milieu extérieur.

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4) La température en fonction du temps :

Figure 15 : La température en fonction du temps

Interprétation 8 :
Ici dans ce graphe, on a fixé plusieurs points qui ont les mêmes cordonnés dans les
deux axes X et Y, et on a varier la température en fonction du temps. On constate très
bien que le point le plus proche de la source (X=l/4, Y=l/4) subit une variation très
élevée par rapport aux autres points. Donc on peut déduire que lorsque on augmente
le temps la température augmente aussi mais elle est plus considérable dans les points
proches de la source chaude.

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IV. Flux imposé :
Dans un solide, le flux de chaleur suit l'équation de Fourier. On appelle
flux de chaleur traversant une surface donnée la quantité de chaleur qui
s'écoule, pendant l'unité de temps. La chaleur se déplace du corps le plus
chaud au plus froid jusqu'à ce que la température se stabilise.
Une densité de flux de chaleur φ₀ est imposée sur la frontière.
Cette condition, de part de la loi de Fourier, impose donc la valeur du
gradient de température à la frontière du corps considéré
(∂T/∂n = − φ₀/λ) où n est la normale à la frontière. La réalisation
expérimentale d’un flux imposé peut se faire par exemple au moyen de
résistances électriques.
Un cas particulier de flux imposé est φ₀=0 : cela signifie que la paroi
est isolée thermiquement (on dit aussi adiabatique) ce qui se réalise en la
calfeutrant avec un matériau isolant (laine de verre, polystyrène).

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1) traçage de la variation de flux selon l'axe X :

Figure 16 : le flux selon l’axe x

Interprétation 9 :
D’après cette figure, on observe que la courbe de variation de flux selon l’axe X
est une fonction exponentielle décroissante. La forme de cette courbe peut être
expliqué par la faite que le flux est maximal à l’entrée (Y=0) et s’étends dans la
plaque suivant l’axe Y.

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2) Traçage de la variation de flux selon l'axe Y :

Figure 17 : Le flux selon l’axe Y

Interprétation 10 :
D’après ce graphe on peut constater qu’on a eu une courbe de forme hyperbolique
avec un axe de symétrie au centre de la plaque X=5m.
Cette courbe est composée de 3 zones : 2 zones linéaire et une zone de saturation.
Dans un premier temps, le flux est proportionnel avec la longueur : C’est la zone
linéaire.
Dans un second temps, le flux n’est plus proportionnel avec la longueur : C’est les
deux zones de saturation.
Cette variation de flux peut être expliquer par la faite que ce dernier varie très vite en
suivant l’axe X, alors qu’en passant à l’axe Y le flux varie en premier lieu d’une
façon ascendante et en approchant du centre de la plaque la variation reste constante
puis continue à s’amplifier jusqu’à ce qu’elle atteigne sa valeur maximale.

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V. Validation de code de calcul :
1) Résolution analytique :
L'équation de la chaleur est une équation aux dérivées partielles parabolique, pour
décrire le phénomène physique de conduction thermique, après des expériences sur
la propagation de la chaleur, suivies par la modélisation de l'évolution de
la température avec des séries trigonométriques, appelés depuis séries de
Fourier et transformées de Fourier.
La fonction d'erreur intervient dans l'expression des solutions de l'équation de la
chaleur ou de l'équation de la diffusion. Le changement de température est influencé
par la longueur et le temps (X,t).
La solution analytique est la suivante :
𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇₂ − (𝑇₂ − 𝑇₁)erf( )
2√𝑘𝑡
Avec : K est la diffusivité thermique, dans notre étude on travaille avec une plaque en
cuivre, sa diffusivité thermique est K= 380

Pour confirmer les résultats obtenus, nous devons comparer les résultats numériques
avec les résultats analytiques dans une seule dimension.

Figure 18 : Schéma du transfert thermique

Voici un schéma représentatif de la barre monodimensionnelle.

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2) Comparaison des résultats analytique et numérique :

Figure19 : La comparaison des résultats

Interprétation 11 :
On est passé d’une plaque bidimensionnelle à une barre monodimensionnelle pour
confirmer les résultats obtenus pendant la simulation numérique. Ce diagramme
approuve que nos résultats soient justes d’où la méthode numérique donne de bons
résultats.
On peut conclure que la méthode numérique est simple et plus efficace comparé à la
méthode analytique, car cette dernière est limitée par des conditions aux limites ce
qui rend l’étude de phénomène thermique très compliqué. Alors que la méthode
numérique n’est pas contrôlée par les conditions aux limites et par suite la résolution
devient simple et très rapide.

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VI. CONCLUSION

Sur la base de simulation numérique, nous avons étudié le phénomène du transfert


thermique dans la plaque métallique et on a déduit des résultats à propos de la
propagation du flux et de la température dans les deux axes X et Y.
A partir de ces résultats, nous avons tiré les conclusions suivantes :
➢ Le transfert thermique par conduction est bien simulé d'après l'analyse des
profils de températures traversant la plaque métallique.
➢ La simulation numérique est plus efficace que la résolution analytique car la
résolution analytique est toujours contrôlée par de conditions limites ce qui
rend sa résolution difficile, alors que la simulation numérique est plus facile à
modéliser les phénomènes physique et plus accessible pour ses résultats.

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Conclusion générale :
Notre projet fin d’étude a pour but la simulation numérique du transfert thermique
dans une plaque métallique bidimensionnelle qui est en contact avec une source
chaude à l’aide d’une approche dites différences finies.
1. Premièrement, nous avons fait rappelle aux notions du transfert en générale,
puis on a défini les différents types de transfert à citer transfert de matière,
transfert de quantité de mouvement, et le transfert thermique qui est l’objectif
de notre étude. Et pour mieux expliquer le transfert thermique on a montré les
trois modes de transfert d’énergie thermique et leurs caractéristiques qui sont la
conduction, la convection et le rayonnement thermique.
2. Ensuite, on a pu définir l’équation de chaleur ensuite on a établi une
discrétisation à cette équation de chaleur par la méthode des différences finies
qui est une technique d'équations aux dérivées partielles qui consiste à résoudre
un système de relations (schéma numérique) liant les valeurs des fonctions
inconnues en certains points suffisamment proches les uns des autres. Le
maillage de la plaque était une étape très importante avant la discrétisation car
le maillage nous permet d'approcher et simuler des comportements,
éventuellement sur sollicitation, du système étudié.
3. Finalement, on a déposé la simulation de transfert de chaleur dans la plaque
dans différents instants (t=0, t≠0) et dans plusieurs dimensions (2D,3D). Pour
bien confirmer notre simulation, on a traité les résultats obtenus lors du
transfert dans les deux axes X et Y. Et à la fin nous avons comparé nos
résultats avec les résultats modèle analytique d’où on a conclu que la résolution
numérique est plus efficace que la résolution analytique.

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Webographie

https://perso.univ-lyon1.fr
https://tel.archives-ouvertes.fr
https://superprof.fr
https://iecl.univ-lorraine.fr
https://docnum.univ-lorraine.fr
https://thermiques55.com
https://futura-science.com
https://fr.m.wikipedia.org

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