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Sujets de Bac

Sujet 1 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On considère dans ℂ le complexe 𝑢 tel que : 𝑢 = −1 – 2𝑖√2

1- Calcule les racines carrées de 𝑢.

2- Résous dans ℂ l'équation : 2Z2 + 2𝑖 𝑍 + 𝑖√2 = 0. (On notera 𝑍1 et 𝑍2 les solutions de


cette équation).

1
3- Montre que : |
𝑍1
+ 𝑍1 | = √2
2

II// 1) Détermine le PGCD de 450 et 320.

2) Une maison a pour dimensions 4,5𝑚 et 3,2𝑚. On souhaite carreler cette pièce avec un
nombre entier de dalles carrées, sans aucune découpe.

Quel est le plus grand côté possible (en c𝑚 ) de la dalle carrée ?

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Soient l’application affine 𝑓 et 𝑔 deux applications de P → P qui à tout point
𝑥 ′ = 2𝑥 + 1 𝑥′ = 𝑥 + 2
𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que : 𝑓 ∶ { ′ et 𝑔∶ { ′
𝑦 = 2𝑦 + 1 𝑦 =𝑦−1

1) Pour chacune des applications 𝑓 et 𝑔 ∶

a- Détermine l’ensemble des points invariants, Précise celles qui sont bijectives.

b- Précise la nature et les éléments caractéristiques de chacune d’elles.

2) Défini analytiquement la réflexion d’axe ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥.

II// Une urne contient un jeton marqué 1 ; deux jetons marqués 2 et 𝑥 jetons marqués 3 (𝑥 ≥ 2).
On tire simultanément 2 jetons de l’urne. On suppose que le tirage est équiprobable et on
désigne par X la variable aléatoire égale à la somme des points marqués sur les 2 jetons extraits
de l’urne.

1) a- Exprime en fonction de 𝑥 les valeurs prises par X.


b- Détermine la loi de probabilité de X.
6𝑥 2 + 22𝑥 + 20
2) a- Démontre que l’espérance mathématique E(X) =
𝑥 2 + 5𝑥 + 6

b- Détermine la valeur de 𝑥 pour que E(X) soit égale 5

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Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A :

1) On considère la fonction numérique 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥2 – 2𝑥 2𝑙𝑛𝑥

a- Dresse le tableau de variation de 𝑔.

b- Démontre que l'équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α telle que : 1,89 < 𝛼 < 1,90.

c- Déduis de ce qui précède le signe de 𝑔(𝑥).

𝑙𝑛𝑥
2) On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ] 0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = et soit (C)
1 + 𝑥2
sa courbe représentative dans le repère orthonormé (o ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗ ) (unité graphique 2 𝑐𝑚 )

a) Dresse le tableau de variation de 𝑓.

1
b) Vérifie que 𝑓(𝛼) = . En déduis un encadrement de 𝑓(𝛼) d'amplitude 2•10−1
2𝛼2

c) Trace (C) dans le repère.

Partie B :
𝑥
On considère la fonction numérique définie sur ] 0 ; +∞[ par : 𝐹(𝑥) = ∫1 𝑓(𝑡)𝑑𝑡

1) a) Prouve que F est dérivable sur ] 0 ; +∞[ et Précise 𝐹′(𝑥).

b) En déduis le sens de variation de 𝐹.

𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡
2) a) Vérifie que ∀ 𝑡 ≥ 1 ; on a : (1 ≤ 𝑓(𝑡) ≤
+𝑡 )2 𝑡2

𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑙𝑛𝑡
b) Pour tout 𝑥 > 0 et 𝑡 ≠ 0 ; on pose 𝐼(𝑥) = ∫1 dt et 𝐽(𝑥) = ∫1 dt
𝑡2 (1 +𝑡 )2

- A l'aide d'une intégration par parties, Calcule 𝐼(𝑥)

1 1 1
- A l'aide d'une intégration par partie et de l'égalité : = + , Calcule 𝐽(𝑥).
𝑡(1 + 𝑡) 𝑡 1+𝑡

c) Déduis de ce qui précède que ∀ 𝑥 > 1 ; on a :


𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − −
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

d) On admet que 𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) = 𝜃. Sans Calcule 𝜃 Vérifie que ln 2 ≤ 𝜃 ≤ 1

𝑥 → +∞

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Correction Sujet 1 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On considère dans ℂ le complexe u tel que : 𝑢 = −1 – 2𝑖√2
1) Calculons les racines carrées de 𝑢

𝑥 2 − 𝑦 2 = −1 𝑥 2 − 𝑦 2 = −1 (1)
{ 2𝑥𝑦 = −2√2  { 𝑥𝑦 = −√2 (2)
𝑥 2 + 𝑦2 = 3 𝑥 2 + 𝑦2 = 3 (3)

Effectuons : ( 1 ) + ( 3 )

On a : 2𝑥 2 = 2 => 𝑥 2 = 1 = >𝑥 = −1 𝑜𝑢 𝑥 = 1

− √2
( 2 ) : 𝑥𝑦 = −√2 => 𝑦 =
𝑥

− √2
• Si 𝑥 = −1 => 𝑦 = = √2 et 𝛿 1 = 𝑥 + 𝑖𝑦 => 𝛿1 = −1 + 𝑖√2
−1
− 2√
• Si 𝑥 ′ = 1 => 𝑦 ′ = = −√2 et 𝛿 2 = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ => 𝛿 2 = 1 − 𝑖√2
1
Alors les racines carrées de Z 𝑠𝑜𝑛𝑡 ∶ 𝛿 1 = −1 + 𝑖√2 et 𝛿 2 = 1 − 𝑖√2

2) Résolution dans ℂ l’équation 2Z2 + 2𝑖𝑍 + 𝑖√2 = 0


2
On a = ∆’ = (𝑖)2 – (2)(𝑖 √2) = −1 − 2𝑖√2 = (1 − 𝑖√2)

D’où:

− 𝑏+ 𝛿1 1−𝑖 (1+2√2) 1 1+2√2


𝑍1 = = = −𝑖
2𝑎 2 2 2

− 𝑏+ 𝛿2 1 1−2√2 1
− 𝑖 1+22 2 ; − 21 − 𝑖 1−22
√ √2
𝑍2 = =− −𝑖 =>S={
2
}
2𝑎 2 2

1
3) Montrons que : |
𝑍1
+ 𝑍1 | = √2
2

𝑖
1 1 𝑍1 + 𝑍2 − 2
𝑖√2
|𝑍 + 𝑍 | = | 𝑍 |=| |= = √2
1 2 1 ×𝑍2 2 √2

II//) 1) Déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷 de 450 et 320.


𝑃𝐺𝐶𝐷(450 ; 320) = 2 × 5 = 10

2) Déterminons le plus grand côté possible (en 𝑚 ) de la dalle carrée ?

On a : 𝐿 = 4,5 𝑚 = 450 𝑐𝑚 et 𝑙 = 3,2 𝑚 = 320 𝑐𝑚.

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Ainsi le côté en 𝑐𝑚 de la dalle carrée est le PGCD (450 ; 320) = 10.

D’où le plus grand côté possible de la dalle est 10 𝑐𝑚.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.
Soient l’application affine 𝑓 et 𝑔 deux applications de P → P qui à tout point
𝑥 ′ = 2𝑥 + 1 𝑥′ = 𝑥 + 2
𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que : 𝑓 ∶ { ′ et 𝑔 ∶ { ′
𝑦 = 2𝑦 + 1 𝑦 =𝑦−1

1) Pour chacune des applications 𝑓 et 𝑔 ∶

a- Déterminons l’ensemble des points invariants, précisons celles qui sont bijectives.

Pour l’application 𝒇.

𝑥′ = 𝑥
𝑓 Admet un point invariant si et seulement si 𝑓(𝑀) = 𝑀 c’est-à-dire {
𝑦′ = 𝑦

𝑥 ′ = 2𝑥 + 1 𝑥 = −1
=> { ′ { => 𝐴(−1 ; −1) est le point invariant.
𝑦 = 2𝑦 + 1 𝑦 = −1

𝑓 Est bijective si et seulement si 𝑑𝑒𝑡𝑀 ≠ 0

Soit 𝜑 l’endomorphisme associé à 𝑓 .

2 0
La matrice de 𝑓 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀 = ( ) et le déterminant associé à cette
0 2
2 0
Matrice est 𝑑𝑒𝑡𝑀 = | |
0 2
2 0
𝑑𝑒𝑡𝑀 = | | = 4 ≠ 0. Alors 𝑓 est bijective.
0 2

Pour l’application 𝒈.

𝑥′ = 𝑥
𝑔 Admet un point invariant si et seulement si 𝑔(𝑀) = 𝑀 c’est-à-dire { ′
𝑦 =𝑦

𝑥 =𝑥+2 0 = −1
=> { { =>𝑔 n’admet pas de point invariant.
𝑦=𝑦−1 0 = −1

𝑔 Est bijective si et seulement si 𝑑𝑒𝑡𝑀′ ≠ 0

Soit 𝜑′ l’endomorphisme associé à 𝑔 .

1 0
La matrice de 𝑔 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀′ = ( ) et le déterminant associé à cette
0 1
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1 0
Matrice est 𝑑𝑒𝑡𝑀′ = | |
0 1
1 0
𝑑𝑒𝑡𝑀′ = | | = 1 ≠ 0. Alors 𝑔 est bijective.
0 1

b- Précisons la nature et les éléments caractéristiques de chacune d’elles.

Pour l’application 𝒇.

1ère Méthode

𝑥 ′ = 2𝑥 + 1
On a 𝑓 ∶ { ′
𝑦 = 2𝑦 + 1

Exprimons 𝑍′ en fonction de 𝑍.

𝑥 ′ = 2𝑥 + 1
On sait que 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′. Or {
𝑦 ′ = 2𝑦 + 1

En remplaçant 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦′ par leur valeur dans 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ ; on a :

𝑍 ′ = (2𝑥 + 1 ) + 𝑖(2𝑦 + 1)

= 2𝑥 + 1 + 2𝑖𝑦 + 𝑖

= 2𝑥 + 2𝑖𝑦 + 1 + 𝑖

= 2(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1 + 𝑖 . Or 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦

=>𝑍 ′ = 2𝑍 + 1 + 𝑖

NB :

Si 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏 avec 𝑎 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 }, alors on a : une homothétie de rapport 𝑘 = |𝑎| et de


𝑏
centre Ω d’affixe 𝑤 = .
1− 𝑎

On a : 𝑍 ′ = 2𝑍 + 1 + 𝑖. Avec 𝑎 = 2 et 𝑏 = 1 + 𝑖

Ici 𝑎 = 2 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 }, alors 𝑓 est une homothétie dont les éléments caractéristiques


sont :

- Rapport : 𝑘 = |𝑎| = |2| = 2

- Centre 𝐴(−1 ; −1) ∶ point invariant.

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2ième Méthode

𝑥 ′ = 2𝑥 + 1 𝑥 ′ = 𝑘𝑥 + 𝑥0 (1 − 𝑘)
On a 𝑓 ∶ { ′ sous la forme { ′
𝑦 = 2𝑦 + 1 𝑦 = 𝑘𝑦 + 𝑦0 (1 − 𝑘)

qui est l’expression analytique d’une homothétie de rapport 𝑘 et de centre 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ).

D’où 𝑓 est une homothétie de rapport 𝑘 = 2 et de Centre 𝐴(−1 ; −1) ∶ point invariant.

Pour l’application 𝒈.

1ère Méthode

𝑥′ = 𝑥 + 2
On a 𝑔 ∶ { ′
𝑦 =𝑦−1

Exprimons 𝑍′ en fonction de 𝑍.

𝑥′ = 𝑥 + 2
On sait que 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′. Or {
𝑦′ = 𝑦 − 1

En remplaçant 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦′ par leur valeur dans 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ ; on a :

𝑍 ′ = (𝑥 + 2 ) + 𝑖(𝑦 − 1)

= 𝑥 + 2 + 𝑖𝑦 − 𝑖

= 𝑥 + 𝑖𝑦 + 2 − 𝑖

= (𝑥 + 𝑖𝑦) + 2 − 𝑖. Or 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦

=>𝑍 ′ = 𝑍 + 2 − 𝑖

NB :

⃗⃗ et d’affixe 𝑏.
𝑠𝑖 𝑎 = 1 , alors 𝑜𝑛 a une translation de vecteur 𝑢

On a : 𝑍 ′ = 𝑍 + 2 − 𝑖. Avec 𝑎 = 1 et 𝑏 = 2 − 𝑖
2
⃗⃗ et d’affixe 𝑏 = 2 − 𝑖 => 𝑢
Ici 𝑎 = 1, alors 𝑔 est une translation de vecteur 𝑢 ⃗⃗ (−1 )

2ième Méthode

𝑥′ = 𝑥 + 2 𝑥′ = 𝑥 + 𝑎
On a : 𝑔 ∶ { ′ sous la forme { ′
𝑦 =𝑦−1 𝑦 =𝑦+𝑏

⃗⃗(ba).
Qui est l’expression analytique d’une translation de vecteur 𝑢

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2
D’où 𝑔 est une translation de vecteur 𝑢
⃗⃗(−1 ).

2) Définissons analytiquement la réflexion d’axe ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥.

Soit ( S ) la réflexion d’axe (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 tel que : ∀ 𝑀 (𝑦𝑥 ) et 𝑀′ (𝑦′


𝑥′
) ; on a :

S(𝑀) = 𝑀′ => ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ est un vecteur normal de (∆).

Soit I le milieu de [𝑀𝑀′] => ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ est colinéaire au vecteur normal 𝑛⃗⃗(−1 ; 1).

Alors il existe un réel 𝑘 tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ = 𝑘𝑛⃗⃗

𝑥 ′ − 𝑥 = −𝑘 𝑥′ = 𝑥 − 𝑘
D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑘𝑛⃗⃗  (𝑦𝑥′−𝑥 −1 𝑥′−𝑥 −𝑘
′ − 𝑦) = 𝑘( 1 ) (𝑦 ′ − 𝑦) = ( 𝑘 )  { ′ { ′
𝑦 −𝑦=𝑘 𝑦 =𝑦+𝑘

𝑥′+ 𝑥 𝑦′+ 𝑦
Si I est le milieu de [𝑀𝑀′] alors : I( ; ).
2 2

𝑥′+ 𝑥 𝑦′+ 𝑦 𝑥′ = 𝑥 − 𝑘
I appartient à (∆) 𝑠𝑖 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 =  𝑥 ′ + 𝑥 = 𝑦 ′ + 𝑦 . Or {
2 2 𝑦′ = 𝑦 + 𝑘

En remplaçant 𝑥′ et 𝑦′ par leur valeur dans 𝑥 ′ + 𝑥 = 𝑦 ′ + 𝑦; on a :

(𝑥 − 𝑘) + 𝑥 = (𝑦 + 𝑘) + 𝑦  𝑥 − 𝑘 + 𝑥 = 𝑦 + 𝑘 + 𝑦  2𝑥 − 2𝑦 − 2𝑘 = 0

𝑥−𝑦−𝑘 = 0𝑘 = 𝑥−𝑦

D’où l’expression analytiquement de la réflexion d’axe ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 𝑒𝑠𝑡 ∶

𝑥 ′ = 𝑥 − (𝑥 − 𝑦) 𝑥′ = 𝑥 − 𝑥 + 𝑦 𝑥′ = 𝑦
{ ′ { ′ {
𝑦 = 𝑦 + (𝑥 − 𝑦) 𝑦 =𝑦+𝑥−𝑦 𝑦′ = 𝑥

II//Une urne contient un jeton marqué 1 ; deux jetons marqués 2 et 𝑥 jetons marqués 3 (𝑥 ≥ 2).
On tire simultanément 2 jetons de l’urne. On suppose que le tirage est équiprobable et on
désigne par X la variable aléatoire égale à la somme des points marqués sur les 2 jetons extraits
de l’urne.
- Une urne contient un jeton marqué 1 ; deux jetons marqués 2 et 𝑥 jetons marqués 3
=> 𝑛 = 1 + 2 + 𝑥 = 𝑥 + 3.
- On tire simultanément 2 jetons de l’urne => 𝑝 = 2.
𝑝
- Le tirage est simultané alors le modèle mathématique utilisé est le 𝐶𝑛

1) a- Exprimons en fonction de 𝑥 les valeurs prises par X.

Si X désigne l’ensemble de la somme des points marqués sur les 2 jetons extraits de l’urne
alors on a :

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1 + 2 = 𝟑 ou 2 + 2 = 𝟒 ou 1 + 3 = 𝟒 ou 3 + 2 = 𝟓 ou encore 3 + 3 = 𝟔
D’où X= {3 ; 4 ; 5 ; 6}
b- Déterminons la loi de probabilité de X.
2 (𝑥 +3)(𝑥 + 3−1) (𝑥 + 3)(𝑥 + 2)
Le nombre de tirage possibles est Card(𝛺) = 𝐶𝑥+3 = =
2 2

Alors calculons : 𝑃(X = 3) ; 𝑃(X = 4) ; 𝑃(X = 5) ; 𝑃(X = 6)

𝑃(X = 3) ; 𝑃(X = 4) ; 𝑃(X = 5) ; 𝑃(X = 6)

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋 = 3) = 𝐶11 × 𝐶21 = 2


𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋=3) 𝑒𝑡
𝑃(X = 3) = avec {
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) 2 (𝑥 + 3)(𝑥 + 2)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶𝑥+3 =
2

2 4 4
=>𝑃(X = 3) = (𝑥 + 3)(𝑥 + 2) = =
(𝑥 + 3)(𝑥 + 2) 𝑥 2 + 5𝑥 + 6
2

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋 = 4) = 𝐶11 × 𝐶𝑥1 + 𝐶22 = 𝑥 + 1


𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋=4) 𝑒𝑡
𝑃(X = 4) = avec {
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) 2 (𝑥 + 3)(𝑥 + 2)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶𝑥+3 =
2

𝑥+1 2𝑥 + 2 2𝑥 + 2
=>𝑃(X = 4) = (𝑥 + 3)(𝑥 + 2) = =
(𝑥 + 3)(𝑥 + 2) 𝑥2 + 5𝑥 + 6
2

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋 = 5) = 𝐶𝑥1 × 𝐶21 = 2𝑥


𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋=5) 𝑒𝑡
𝑃(X = 5) = avec {
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) 2 (𝑥 + 3)(𝑥 + 2)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶𝑥+3 =
2

2𝑥 4𝑥 4𝑥
=>𝑃(X = 5) = (𝑥 + 3)(𝑥 + 2) =( = 2
𝑥 + 3)(𝑥 + 2) 𝑥 + 5𝑥 + 6
2

𝑥2 – 𝑥
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋 = 6) = 𝐶𝑥2 =
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋=6) 2
𝑃(X = 6) = avec { 𝑒𝑡
𝐶𝑎𝑟𝑑 𝛺
( )
2 (𝑥 + 3)(𝑥 + 2)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶𝑥+3 =
2

𝑥2 – 𝑥
2 𝑥2 – 𝑥 𝑥2 – 𝑥
=>𝑃(X = 6) = (𝑥 + 3)(𝑥 + 2) =( = 2
𝑥+3 𝑥+2
)( ) 𝑥 + 5𝑥 + 6
2

NB : Chercher par exemple 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑋 = 3), revient à chercher la somme des numéros possible
porté par deux jetons affins d’obtenir le chiffre 3.
Ainsi pour obtenir le chiffre 3, il suffit de faire la somme de : ≪ un jeton numéroté 1 ≫
parmi le seule jeton numéroté 1 et de ≪ un jeton numéroté 2 ≫ parmi les deux jetons
numéroté 2.
Et ceci se traduit par 𝐶11 × 𝐶21 en sachant bien sûr que le ≪ 𝑒𝑡 ≫ signifie ≪ × ≫ et

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le ≪ 𝑜𝑢 ≫ signifie ≪ + ≫. D’où le tableau de la loi de probabilité est le suivant :

𝑥𝑖 3 4 5 6
4 2𝑥 + 2 4𝑥 𝑥2 – 𝑥
P(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 𝑥 2 + 5𝑥 + 6

6𝑥 2 + 22𝑥 + 20
2) a- Démontrons que l’espérance mathématique E(X) =
𝑥 2 + 5𝑥 + 6

4 2𝑥 + 2 4𝑥 𝑥2 – 𝑥
E(𝑋)= ∑ 𝑥𝑖 × 𝑃𝑖 = 3 × +4× 2 +5× 2 +6× 2
𝑥2 + 5𝑥 + 6 𝑥 + 5𝑥 + 6 𝑥 + 5𝑥 + 6 𝑥 + 5𝑥 + 6

12+ 8𝑥 + 8+20𝑥 +6𝑥2 – 6𝑥 6𝑥2 + 22𝑥 + 20


=> E(𝑋) = =
𝑥2 + 5𝑥 + 6 𝑥2 + 5𝑥 + 6

6𝑥 2 + 22𝑥 + 20
D’où E(X) = ( Ce qu’il fallait Démontre ).
𝑥 2 + 5𝑥 + 6

b- Déterminons la valeur de 𝑥 pour que E(X) soit égale 5


6𝑥 2 + 22𝑥 + 20
E(X) = 5  = 5 6𝑥 2 + 22𝑥 + 20 = 5(𝑥 2 + 5𝑥 + 6)𝑥 2 − 3𝑥 − 10 = 0
𝑥 2 + 5𝑥 + 6

et ∆= 49 =>𝑥1 = −2(à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡é) et 𝑥2 = 5(à 𝑟𝑒𝑡é𝑛𝑖𝑟) (Car 𝑥 ≥ 2)

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A :

1) On considère la fonction numérique 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥

a- Dressons le tableau de variation de 𝑔.

𝐷𝑔 = ] 0 ; +∞[

𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 1 + 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 = 1 + (0)2 − 2(0) = 1

𝑥→0 𝑥→0

𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 1 + 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 = 1 + (+∞)2 − 2(+∞) = +∞ − ∞ = "𝐹𝐼 "

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

Levons l’indétermination

1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 1 + 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 ( + 1 − 2𝑙𝑛𝑥) = (+∞)2 (0 + 1 − ∞) = −∞
𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

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𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 => 𝑔′(𝑥) = – 4𝑥𝑙𝑛𝑥

∀𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; – 4𝑥 < 0. Alors le signe de 𝑔′(𝑥) dépend du signe de 𝑙𝑛𝑥

Posons 𝑙𝑛𝑥 > 0 => 𝑥 > 𝑒 0 => > 1. Ainsi pour les 𝑥 > 1, on a : 𝑙𝑛𝑥 > 0

D’où le tableau de variation de 𝑔 est le suivant :

𝑥 0 1 𝛼 +∞
−4𝑥 − −
𝑙𝑛𝑥 − 0 +
𝑔′(𝑥) + −
2
𝑔(𝑥) 0

1 −∞

b- Démontre que l'équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que :
1,89 < 𝛼 < 1,90.

- D’après le tableau de variation de 𝑔 , ∀𝑥 ∈ ] 1 ; +∞[ 𝑓 est définie, continue et strictement


décroissante de l’intervalle ] 1 ; +∞[ vers ]−∞ ; 2 [ .
Alors l'équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 𝑔(𝛼) = 0.

𝑔(1,89) = 0,02
- De plus { => 𝑔(1,89) × 𝑔(1,90) < 0
𝑔(1,90) = −0,02
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : 1,89 < 𝛼 < 1,90.

Conclusion : l'équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 1,89 < 𝛼 < 1,90.

c- Déduis de ce qui précède le signe de 𝑔(𝑥).

Alors d’après le tableau de variation de 𝑔, on a :

∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ 𝑔(𝑥) > 0 et ∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ 𝑔(𝑥) < 0

𝑙𝑛𝑥
2) On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ] 0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = et soit (C)
1 + 𝑥2
sa courbe représentative dans le repère orthonormé (o ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗ ) (unité graphique 2 𝑐𝑚 )

a- Dressons le tableau de variation de 𝑓.

𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = −∞
1 + 𝑥2

𝑥→0 𝑥→0

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𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
1 + 𝑥2 𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

1
𝑙𝑛𝑥 (1 + 𝑥 2 )−2𝑥(𝑙𝑛𝑥) 1+ 𝑥 2 – 2𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 𝑔(𝑥)
𝑥
𝑓(𝑥) = => 𝑓′(𝑥) = = =
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2 𝑥(1 + 𝑥 2 )2 𝑥(1 + 𝑥 2 )2

∀𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; 𝑥(1 + 𝑥 2 )2 > 0. Alors le signe de 𝑓′(𝑥) dépend du signe de 𝑔(𝑥)

Or d’après Partie A 1) c), on a :

∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ 𝑔(𝑥) > 0 => ∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ 𝑓′(𝑥) > 0 et

∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ 𝑔(𝑥) < 0 => ∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ 𝑓′(𝑥) < 0

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant :

𝑥 0 𝛼 +∞
𝑓′(𝑥) + 0 −
𝑓(𝛼)
𝑓(𝑥)
−∞ 0

1
b- Vérifions que 𝑓(𝛼) = . En déduis un encadrement de 𝑓(𝛼) d'amplitude 2•10−1
2𝛼2

1 + 𝛼2
D’après Partie A 1) b),on a : 𝑔(𝛼) = 0  1 + 𝛼 2 – 2𝛼 2 𝑙𝑛𝛼 = 0 => 𝑙𝑛𝛼 =
2𝛼2

𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝛼
D’autre part 𝑓(𝑥) = => 𝑓(𝛼) =
1 + 𝑥2 1 + 𝛼2

1 + 𝛼2 𝑙𝑛𝛼
Remplaçons 𝑙𝑛𝛼 = par sa valeur dans 𝑓(𝛼) = . Ainsi on a :
2𝛼2 1 + 𝛼2

1 + 𝛼2
𝑙𝑛𝛼 2𝛼2 1 + 𝛼2 1 1
𝑓(𝛼) = => 𝑓(𝛼) = = = . D’où 𝑓(𝛼) = .
1 + 𝛼2 1 + 𝛼2 2𝛼2 ( 1 + 𝛼2 ) 2𝛼2 2𝛼2

c- Traçons (C) dans le repère.

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Sujets de Bac

2y

0 1 2 3 4 5 x

-1

-2

Partie B :
𝑥
On considère la fonction numérique définie sur ] 0 ; +∞[ par : 𝐹(𝑥) = ∫1 𝑓(𝑡)𝑑𝑡

1) a) Prouvons que F est dérivable sur ] 0 ; +∞[ et précisons 𝐹′(𝑥).

𝑓 est une fonction continue sur ] 0 ; +∞[ . Alors F est donc dérivable sur ] 0 ; +∞[

𝑙𝑛𝑥
Sa fonction dérivée est 𝐹′(𝑥) = 𝑓(𝑥) avec 𝑓(𝑥) =
1 + 𝑥2

b) En déduis le sens de variation de 𝐹.

𝑥 0 1 +∞
𝑓(𝑥) − 0 +

𝐹(𝑥)
0
D’après le tableau :

∀ 𝑥 ∈ ] 0 ; 1[; F est strictement décroissante

∀ 𝑥 ∈ ] 1 ; +∞[; F est strictement croissante

𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡
2) a) Vérifions que ∀ 𝑡 ≥ 1 ; on a : (1 ≤ 𝑓(𝑡) ≤
+𝑡 )2 𝑡2

On sait que ∀ 𝑡 ≥ 1; on a : 𝑡 2 ≤ 1 + 𝑡 2 ≤ 𝑡 2 + 2𝑡 + 1

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Sujets de Bac

1 1 1 1 1 1
En prenant les inverses, on a : ≤ ≤  (1 ≤ ≤
𝑡 2 +2𝑡 +1 1+ 𝑡 2 𝑡2 +𝑡 )2 1+ 𝑡 2 𝑡2

En multipliant cette dernière par 𝑙𝑛𝑡, on a :

𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡 𝑙𝑛𝑡


(1 +𝑡 )2
≤ ≤  (1 ≤ 𝑓(𝑡) ≤ ( ce qu’il fallait Démontre )
1+ 𝑡 2 𝑡2 +𝑡 )2 𝑡2

𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑙𝑛𝑡
b) Pour tout 𝑥 > 0 et 𝑡 ≠ 0 ; on pose 𝐼(𝑥) = ∫1 dt et 𝐽(𝑥) = ∫1 dt
𝑡2 (1 +𝑡 )2

- A l'aide d'une intégration par parties, Calcule 𝐼(𝑥)

𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥 1
𝐼(𝑥) = ∫1 dt = ∫1 𝑙𝑛𝑡dt
𝑡2 𝑡2

1
Posons 𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 => 𝑢′(𝑡) =
𝑡

1 1
𝑣′(𝑡) = => 𝑣(𝑡) = −
𝑡2 𝑡

𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑥 1 𝑙𝑛𝑡 𝑥 1 𝑥 𝑙𝑛𝑡 1 𝑥


=> 𝐼(𝑥) = [− ] + ∫1 dt = [− ] + [− ] = [− − ]
𝑡 1 𝑡2 𝑡 1 𝑡 1 𝑡 𝑡 1

1 𝑙𝑛𝑥
=> 𝐼(𝑥) = 1 − −
𝑥 𝑥

1 1 1
c) A l'aide d'une intégration par partie et de l'égalité : = − , calculons 𝐽(𝑥).
𝑡(1 + 𝑡) 𝑡 1+𝑡

Puis en déduisons de ce qui précède que ∀ 𝑥 > 1 ; on a :


𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − −
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥 1
𝐽(𝑥) = ∫1 (1 +𝑡 )2
dt = ∫1 (1 +𝑡 )2
× 𝑙𝑛𝑡 dt

1
Posons 𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 => 𝑢′(𝑡) =
𝑡

1 1
𝑣′(𝑡) = (1 => 𝑣(𝑡) = −
+𝑡 )2 1 +𝑡

𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑥 1 𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑥 1 1
=> 𝐽(𝑥) = [− ] + ∫1 dt = [− ] + ∫1 ( − ) dt
1 +𝑡 1 𝑡(1 +𝑡) 1 +𝑡 1 𝑡 1+𝑡

𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥
=> 𝐽(𝑥) = [− ] + [𝑙𝑛𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡)]1𝑥 = [− 𝑙𝑛𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡)]
1 +𝑡 1 1 +𝑡 1

𝑥 𝑙𝑛𝑥
=> 𝐽(𝑥) = 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )−
𝑥+ 1 1+𝑥

𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
En déduisons que ∀ 𝑥 > 1 ; on a : 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − −
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

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Sujets de Bac

𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑙𝑛𝑡
D’après 2) a), on a : (1 ≤ ∫1 𝑓(𝑡)dt ≤ . Intégrons cette inégalité sur [1 ; 𝑥]
+𝑡 )2 𝑡2

𝑥 𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑥 𝑙𝑛𝑡
∫1 (1 +𝑡 )2
dt ≤ ∫1 𝑓(𝑡)dt ≤ ∫1 dt  𝐽(𝑥) ≤ 𝐹(𝑡) ≤ 𝐼(𝑥) 
𝑡2

𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − −
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

d) On admet que 𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) = 𝜃. Sans Calcule 𝜃 vérifions que 𝑙𝑛2 ≤ 𝜃 ≤ 1

𝑥 → +∞

𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
On sait que : 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − –
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

En appliquant le théorème des gendarmes à l’inégalité :

𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝐹(𝑥) ≤ 1 − – , on a :
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 1
𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 ( )− ≤ 𝑙𝑖𝑚 𝐹(𝑥) ≤ 𝑙𝑖𝑚 1 − – 
𝑥+ 1 𝑥+ 1 𝑥 𝑥

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

𝑙𝑛2 ≤ 𝜃 ≤ 1 ( Ce qu’il fallait Démontre )

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Sujets de Bac
Sujet 2 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
On considère l’équation (𝐸) définie par : (𝑥 ; 𝑦) ∈ ℤ2 , 35𝑥 − 27𝑦 = 2.
1) a- Vérifie que (−20 ; −26) est solution de (𝐸).
b- Démontre que les solutions de (𝐸) sont les couples (𝑥 ; 𝑦)d’entiers relatifs
vérifiant : 𝑥 = 27𝑘 − 20 et 𝑦 = 35𝑘 − 26 avec 𝑘 ∈ ℤ.
2) Dans un village il ya deux fétiches Bolifing et Boliblen. Le fétiche Bolifing est adoré
tous les 140 jours et le fétiche Boliblen tous les 180 jours. Les jours où les cultes
coïncident sont appelés jours de grâce. Un matin, le village a adoré le fétiche
Boliblen.
Détermine le nombre de jours qui séparent ce matin-là du prochain jour de grâce
sachant qu’ils avaient adoré le fétiches Bolifing 8 jours auparavant.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Soient 𝑝 et 𝑛 deux entiers naturels.
1
On pose 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑥 𝑝 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 .

1) Calcule 𝐼𝑛;0 et 𝐼𝑛;1 .


2) Calcule 𝐼0;𝑛 puis en déduis 𝐼1;𝑛 .
3) Montre que 𝐼𝑛;𝑝 = 𝐼𝑝;𝑛 en faisant un changement de variable affine.
𝑛
4) En déduis la relation 𝐼𝑝;𝑛 = 𝐼
𝑝+1 𝑝+1 ;𝑛−1
1
II// On suppose que la probabilité de faire un garçon est . Une famille a 5 enfants.
4
Calcule la probabilité pour qu’il y ait exactement 3 garçons.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1

 
On note C sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormal (O, i , j) .

Partie A : Etude de la fonction f et construction de la courbe ( C ).

1) Etudie la limite de la fonction 𝑓 en − ∞ puis en + ∞


1
(on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥− 1 = 𝑥𝑒 𝑥 ).
𝑒

2) Démontre que la droite ∆ d'équation 𝑦 = 2𝑥 + 1 est asymptote à la courbe C en − ∞ et


préciser la position de la courbe C par rapport à la droite ∆.

3) a) Calcule la dérivée 𝑓 ′ et la dérivée seconde 𝑓 ′′ de la fonction 𝑓.

b) Dresse le tableau de variation de la fonction 𝑓 ′ en précisant la limite de la fonction


𝑓′ en − ∞.

c) Calcule 𝑓 ′(1) et en déduis le signe de 𝑓 ′(𝑥) pour tout réel 𝑥.

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Sujets de Bac

d) Dresse le tableau de variation de la fonction 𝑓.

4) Soit I l’intervalle[1,9 ; 2].

Démontre que, sur I, l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a une solution unique, α.

5) Trace la droite ∆ et la courbe C (unité graphique : 2 cm).

Partie B : Recherche d'une approximation de α :

1
On considère la fonction 𝑔 définie sur l'intervalle I par : 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛 (2 + )
𝑥

1) Démontre, sur I, l'équation 𝑓(𝑥) = 0 équivaut à l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥.

2) Etudie le sens de variation de la fonction 𝑔 sur I et Démontre que, pour tout 𝑥


appartenant à I, 𝑔(𝑥) appartient à I.
1
3) Démontre que, pour tout x de l'intervalle I, |𝑔′(𝑥)| ≤
9

4) Soit (𝑢𝑛 ) la suite de nombres réels définie par : 𝑢0 = 2 et, pour tout 𝑛 de ℕ,
𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 )
1
a) Démontre que, pour tout 𝑛 de ℕ, |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
9

1 1 𝑛
b) En déduis, en raisonnant par récurrence que pour tout 𝑛 de ℕ, |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) puis
10 9
Donne la limite de la suite 𝑢𝑛 en +∞

Partie C : Calcul d'aire :


𝛼
1) En intégrant par parties, Calcule l'intégrale J = ∫1 𝑥𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥

2) a) Détermine, en unités d'aire, l'aire A de la portion de plan limitée par la courbe (C),
l'axe des abscisses, la droite d'équation 𝑥 = 1 et la droite d'équation 𝑥 = α.

1
b) Démontre qu'on peut écrire A = (𝛼 − 1) (𝛼 − ).
𝛼

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Sujets de Bac

Correction Sujet 2 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
On considère l’équation (𝐸) définie par : (𝑥 ; 𝑦) ∈ ℤ2 , 35𝑥 − 27𝑦 = 2.
1) a- Vérifions que (−20 ; −26) est solution de (𝐸).

On a : 35(−20) − 27(−26) = −700 + 702 = 2. Donc (−20 ; −26) est solution de (𝐸).

b- Démontrons que les solutions de (𝐸) sont les couples (𝑥 ; 𝑦)d’entiers relatifs vérifiant :
𝑥 = 27𝑘 − 20 et 𝑦 = 35𝑘 − 26 avec 𝑘 ∈ ℤ.
1ère méthode :
Si le couple (𝑥0 ; 𝑦0 ) est une solution particulière de l’équation diophantienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐,
alors l’ensemble solution est donc de la forme 𝑆 = {−𝑏𝑘 + 𝑥0 ; 𝑎𝑘 + 𝑦0 } avec 𝑘 ∈ ℤ.

Donc l’ensemble solution de l’équation 35𝑥 − 27𝑦 = 2 ayant pour solution particulière
(−20 ; −26) est :

𝑆 = {27𝑘 − 20 ; 35𝑘 − 26} Avec 𝑘 ∈ ℤ.

2ième méthode :

Si (𝑥0 ; 𝑦0 ) est une solution particulière de l’équation 35𝑥 − 27𝑦 = 2 alors on a :

35𝑥0 − 27𝑦0 = 2 . Alors on a le système suivant :

35𝑥 − 27𝑦 = 2 (1)


{
35𝑥0 − 27𝑦0 = 2 (2)

En multipliant l’équation (2) par – 𝟏 , on a :

35𝑥 − 27𝑦 = 2 (1)


{
−35𝑥0 + 27𝑦0 = −2 (2)

En effectuant la somme membre à membre des équations (1) et (2) , on a :


35(𝑥 − 𝑥0 ) − 27(𝑦 − 𝑦0 ) = 0  35(𝑥 − 𝑥0 ) = 27(𝑦 − 𝑦0 ) .

Puisque 𝑃𝐺𝐶𝐷(35 ; 27)= 1, c’est-à-dire que 35 et 27 sont premier entre eux, alors d’après
Gauss on a : 35/27(𝑦 − 𝑦0 )  35/(𝑦 − 𝑦0 ). Donc il existe un rée 𝑘 ∈ ℤ tel que :
35𝑘 = 𝑦 − 𝑦0  𝑦 = 35𝑘 + 𝑦0 .
Or 𝑦0 = −26 => 𝑦 = 35𝑘 − 26.

De même : 27(𝑦 − 𝑦0 ) = 35(𝑥 − 𝑥0 ) .

Puisque 𝑃𝐺𝐶𝐷(35 27)= 1, c’est-à-dire que 35 et 27 sont premier entre eux, alors d’après
Gauss on a : 27/35(𝑥 − 𝑥0 )  27/(𝑥 − 𝑥0 ).
Donc il existe un rée 𝑘 ∈ ℤ tel que : 27𝑘 = 𝑥 − 𝑥0  𝑥 = 27𝑘 + 𝑥0 .
Or 𝑥0 = −20 => 𝑥 = 27𝑘 − 20.

D’où 𝑆 = {27𝑘 − 20 ; 35𝑘 − 26} Avec 𝑘 ∈ ℤ.


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Sujets de Bac

2) Dans un village il ya deux fétiches Bolifing et Boliblen. Le fétiche Bolifing est adoré
tous les 140 jours et le fétiche Boliblen tous les 180 jours. Les jours où les cultes
coïncident sont appelés jours de grâce. Un matin, le village a adoré le fétiche
Boliblen.

Déterminons le nombre de jours qui séparent ce matin-là du prochain jour de grâce sachant
qu’ils avaient adoré le fétiches Bolifing 8 jours auparavant.
Soit : 𝑛 = 140𝑥 le nombre de jours d’adoration de Bolifing avec 𝑥 ∈ ℕ
𝑚 = 108𝑦 le nombre de jours d’adoration de Boliblen avec 𝑦 ∈ ℕ
Puisqu’il ya eu 8 jours de différence entre le jour d’adoration des deux fétiches, alors on :
𝑚 = 𝑛 − 8  108𝑦 = 140𝑥 − 8  140𝑥 − 108𝑦 = 8

En simplifiant par 4, on a : 35𝑥 − 27𝑦 = 2 et on obtient :

𝑥 = 27𝑘 − 20 et 𝑦 = 35𝑘 − 26 avec 𝑘 ∈ ℤ.


Ainsi le plus petit entier 𝑘 telque 𝑥 ∈ ℕ et 𝑦 ∈ ℕ est 𝑘 = 1.
Par conséquent 𝑥 = 7 et 𝑦 = 9.
D’où le nombre de jours qui séparent ce matin-là du prochain jour de grâce sachant qu’ils
avaient adoré le fétiche Bolifing 8 jours auparavant est 𝑚 = 108 × 9 = 972 jours.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I//Soient 𝑝 et 𝑛 deux entiers naturels.
1
On pose 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑥 𝑝 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 .

1) Calculons 𝐼𝑛;0 et 𝐼𝑛;1 .


1
1 1 1 (1−𝑥)𝑛+1
𝐼𝑛;0 = ∫0 𝑥 0 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 = ∫0 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 = − ∫0 −(1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 = − [ ]
𝑛+1 0

1
−(1−𝑥)𝑛+1 −1 1
=[ ] =0− =
𝑛+1 0
𝑛+1 𝑛+1

1
=> 𝐼𝑛;0 =
𝑛+1

1
𝐼𝑛;1 = ∫0 𝑥(1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 1

(1−𝑥)𝑛+1
𝑣′(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑛 => 𝑣(𝑥) = −
𝑛+1
1
(1−𝑥)𝑛+1 1 (1−𝑥)𝑛+1
𝐼𝑛;1 = [−𝑥 × ] − ∫0 − 𝑛+1 𝑑𝑥
𝑛+1 0

1
(1−𝑥)𝑛+1 1 1
= [−𝑥 ×
𝑛+1
] − ∫ −(1 − 𝑥)𝑛+1 𝑑𝑥
𝑛+1 0
0

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Sujets de Bac

1 1
(1−𝑥)𝑛+1 1 (1−𝑥)𝑛+2
= [−𝑥 × ] − [ ]
𝑛+1 0
𝑛+1 𝑛+2 0

1
𝑥(1−𝑥)𝑛+1 (1−𝑥)𝑛+2 1 1
= [− −( ] =0+( =(
𝑛+1 𝑛+1)(𝑛+2) 0 𝑛+1)(𝑛+2) 𝑛+1)(𝑛+2)

1
=> 𝐼𝑛;1 =
(𝑛+1)(𝑛+2)

2) Calculons 𝐼0;𝑛 puis en déduis 𝐼1;𝑛 .


1
1 1 𝑥𝑛+1 1
𝐼0;𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 (1 − 𝑥)0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = [ ] =
𝑛+1 0 𝑛+1

1
=> 𝐼0;𝑛 =
𝑛+1

1
𝐼1;𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 (1 − 𝑥)𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 1 − 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = −1

𝑥𝑛+1
𝑣′(𝑥) = 𝑥 𝑛 => 𝑣(𝑥) =
𝑛+1
1
(1−𝑥)𝑥𝑛+1 1 𝑥𝑛+1
𝐼1;𝑛 = [ ] − ∫0 − 𝑑𝑥
𝑛+1 0
𝑛+1

1
(1−𝑥)𝑥𝑛+1 1 1
=[
𝑛+1
] + ∫ 𝑥𝑛+1 𝑑𝑥
𝑛+1 0
0

1 1
(1−𝑥)𝑥𝑛+1 1 𝑥 𝑛+2
=[
𝑛+1
] + [ ]
0 𝑛+1 𝑛+2 0

1 1
(1−𝑥)𝑥𝑛+1 𝑥𝑛+2
=[ ] + [( ]
𝑛+1 0
𝑛+1)(𝑛+2) 0

1
(1−𝑥)𝑥𝑛+1 𝑥𝑛+2 1
=[ +( ] =(
𝑛+1 𝑛+1)(𝑛+2) 0 𝑛+1)(𝑛+2)

1
=> 𝐼1;𝑛 =
(𝑛+1)(𝑛+2)

3) Montrons que 𝐼𝑛;𝑝 = 𝐼𝑝;𝑛 en faisant un changement de variable affine.


1
𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑥 𝑝 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 .

Posons : 𝑋 = 1 − 𝑥  𝑥 = 1 − 𝑋

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Sujets de Bac

Si 𝑥 = 0 ; alors 𝑋 = 1

Si 𝑥 = 1 ; alors 𝑋 = 0

Et 𝑑𝑥 = −𝑑𝑋
0 0
Donc 𝐼𝑛;𝑝 = ∫1 𝑥 𝑝 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 𝐼𝑛;𝑝 = ∫1 (1 − 𝑋)𝑝 (𝑋)𝑛 (−𝑑𝑋) 

1 1 1
𝐼𝑛;𝑝 = − ∫0 (1 − 𝑋)𝑝 (𝑋)𝑛 (−𝑑𝑋) 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 (1 − 𝑋)𝑝 (𝑋)𝑛 𝑑𝑋 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑋 𝑛 (1 − 𝑋)𝑝 𝑑𝑋.

1
En posant 𝑋 = 𝑥 ; on a : 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑥 𝑛 (1 − 𝑥)𝑝 𝑑𝑥 = 𝐼𝑝;𝑛 .

D’où 𝐼𝑛;𝑝 = 𝐼𝑝;𝑛

𝑛
4) En déduisons la relation 𝐼𝑝;𝑛 = 𝐼
𝑝+1 𝑝+1 ;𝑛−1
1
D’après 3), on a : 𝐼𝑛;𝑝 = ∫0 𝑥 𝑛 (1 − 𝑥)𝑝 𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑥 𝑛 => 𝑢′(𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1

(1−𝑥)𝑝+1
𝑣′(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑝 => 𝑣(𝑥) = −
𝑝+1
1
(1−𝑥)𝑝+1 𝑛 1
𝐼𝑛;𝑝 = [−𝑥 𝑛 × ] + ∫0 𝑥 𝑛−1 (1 − 𝑥)𝑝+1 𝑑𝑥
𝑝+1 0
𝑝+1

1
(1−𝑥)𝑝+1
Or [−𝑥 𝑛 × ] =0
𝑝+1 0

𝑛 1 𝑛
=> 𝐼𝑛;𝑝 = ∫ 𝑥𝑛−1 (1 − 𝑥)𝑝+1 𝑑𝑥  𝐼𝑛;𝑝 = 𝑝+1 𝐼𝑝+1 ;𝑛−1
𝑝+1 0

𝑛
D’où la relation 𝐼𝑝;𝑛 = 𝐼
𝑝+1 𝑝+1 ;𝑛−1

1
II// On suppose que la probabilité de faire un garçon est . Une famille a 5 enfants.
4
Calculons la probabilité pour qu’il y ait exactement 3 garçons.
Avoir une naissance simple conduit à 2 éventualités : soit on a un garçon, soit on a une fille.
C’est donc une épreuve de Bernoulli. On pourrait considérer l’épreuve « avoir un garçon »
1
comme le succès de probabilité p = et l’épreuve « avoir une fille » comme l’échec de
4
1 3
probabilité 𝑞 = 1 – 𝑝 = 1 − = .
4 4
Cinq naissances successives constituent une succession de 5 épreuves de Bernoulli. Pour
Calcule la probabilité d’avoir exactement 3 garçons, on utilise alors la loi binomiale de
3 1 3 3 2 1 9 90
paramètre 5 et tel que : p(𝑥 = 3) = 𝐶53 ( ) ( ) = 10 × × =
4 4 4 64 16 1024

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Sujets de Bac

45
=> p (𝑥 = 3) = = 0,088
512

Alors la probabilité d’avoir exactement 3 garçons est p(x = 3) = 0,088.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1

On note C sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormal (0 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

Partie A : Etude de la fonction f et construction de la courbe ( C ).

1) Etudie la limite de la fonction 𝑓 en − ∞ puis en + ∞


1
(on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥− 1
= 𝑥𝑒 𝑥 ).
𝑒

1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1
= 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥 = 2(−∞) + 1 – (0) = −∞
𝑒 𝑒

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

1 1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1
= 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 (2 + – 𝑒𝑥 )
𝑒 𝑥 𝑒

𝑥 →+∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞

= (+∞)(2 – ∞) = −∞

2) Démontre que la droite ∆ d'équation 𝑦 = 2𝑥 + 1 est asymptote à la courbe C en − ∞

La droite ∆ d'équation 𝑦 = 2𝑥 + 1 est asymptote à la courbe C en − ∞ si et seulement si :


1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − 𝑦 = 𝑙𝑖𝑚(2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1 ) − (2𝑥 + 1 ) = 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥 − 2𝑥 − 1
𝑒

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

1
𝑙𝑖𝑚 – 𝑥𝑒 𝑥 = 0 .
𝑒

𝑥 → −∞

D’où la droite ∆ d'équation 𝑦 = 2𝑥 + 1 est asymptote à la courbe C en − ∞

Précisons la position de la courbe C par rapport à la droite ∆.


1
Pour cela, étudions le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦. Posons 𝑓(𝑥) − 𝑦 = – 𝑥𝑒 𝑥 .
𝑒

1 1
∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑒 𝑥 > 0 Alors le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦 dépend du signe de – 𝑥. Posons – 𝑥 = 0
𝑒 𝑒

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Sujets de Bac

=> 𝑥 = 0. D’où le tableau de signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦 est le suivant :

𝑥 −∞ 0 +∞

𝑓(𝑥) − 𝑦 + 0 −

D’après le tableau de signe :

∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]−∞ ; 𝑂[ ; 𝑓(𝑥) − 𝑦 > 0. Alors ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]−∞ ; 𝑂[ ; C est au dessus de ∆

∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]0 ; +∞[ ; 𝑓(𝑥) − 𝑦 < 0. Alors ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]0 ; +∞[ ; C est en dessous de ∆

3) a) Calcule la dérivée 𝑓 ′ et la dérivée seconde 𝑓 ′′ de la fonction 𝑓.

𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1
=> 𝑓′(𝑥) = 2 – (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 1
et 𝑓′′(𝑥) = – (𝑥 + 2)𝑒 𝑥 − 1

b) Dresse le tableau de variation de la fonction 𝑓 ′ en précisant la limite de la fonction


𝑓′ en − ∞.

𝑙𝑖𝑚 𝑓′(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2 – (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 1


= 𝑙𝑖𝑚 2 – 𝑥𝑒 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 − 1
= 2−0−0=2

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

𝑙𝑖𝑚 𝑓′(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2 – (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 1


= 𝑙𝑖𝑚 2 – (𝑥𝑒 𝑥 − 1 + 𝑒 𝑥 − 1 ) = 2 − (+∞ + ∞) = −∞

𝑥 →+∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞

𝑓′′(𝑥) = – (𝑥 + 2)𝑒 𝑥 − 1

∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑒 𝑥−1 > 0 Alors le signe de𝑓′′(𝑥) dépend du signe de – (𝑥 + 2).

Posons – (𝑥 + 2) = 0  𝑥 = −2

D’où le tableau de variation de𝑓′(𝑥) est le suivant :

𝑥 −∞ −2 1 +∞
𝑓′′(𝑥) + 0 −
2 + 𝑒 −3
𝑓′(𝑥)
0
2 +∞
c) Calcule 𝑓 ′(1)

𝑓 ′(1) = 2 − 2 = 0

En déduisons le signe de 𝑓 ′(𝑥) pour tout réel 𝑥.

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Sujets de Bac

D’après de variation de𝑓′(𝑥) :

∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]−∞ ; 1[ ; 𝑓′(𝑥) > 0.

∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ]1 ; +∞[ ; 𝑓′(𝑥) < 0.

d) Dressons le tableau de variation de la fonction 𝑓.

En utilisant la question précédente, on a le tableau de variation de la fonction 𝑓 suivante :

𝑥 −∞ 1 𝛼 +∞
𝑓′(𝑥) + 0 −

𝑓(𝑥) 2
0
−∞ −∞

4) Soit 𝐼 l’intervalle[1,9 ; 2]. Démontre que, sur 𝐼, l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a une solution unique,
𝛼.

- D’après le tableau de variation de 𝑓 , ∀𝑥 ∈ ] 1 ; +∞[; 𝑓 est définie, continue et strictement


décroissante de l’intervalle ]1 ; +∞[vers]−∞ ; 2 [. Alors l'équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une
solution unique 𝛼 telle que 𝑓(𝛼) = 0.

𝑓(1,9) = 0,12
- De plus { => 𝑓(1,9) × 𝑓(2) < 0
𝑓(2) = −0,43
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a une solution
unique α tel que : 𝛼 ∈ [1,9 ; 2].

5) Traçons la droite ∆ et la courbe C (unité graphique : 2 cm).


y
6

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4

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Partie B : Recherche d'une approximation de 𝜶 :

1
Soit la fonction 𝑔 définie sur 𝐼 par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛 (2 + )
𝑥

1
On considère la fonction 𝑔 définie sur l'intervalle 𝐼 par : 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛 (2 + )
𝑥

1) Démontre, sur I, l'équation 𝑓(𝑥) = 0 équivaut à l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥.

𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1 . Alors 𝑓(𝑥) = 0  2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1


= 0  𝑥𝑒 𝑥− 1
= 2𝑥 + 1

2𝑥 +1 1 1 1
 𝑒 𝑥− 1
=  𝑒 𝑥− 1
=2+ => 𝑥 − 1 = 𝑙𝑛 (2 + )  1 + 𝑙𝑛 (2 + ) = 𝑥 
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥

𝑔(𝑥) = 𝑥 (Ce qu’il fallait Démontre)

2) Etudions le sens de variation de la fonction 𝑔 sur 𝐼.

1 1
1
− 2 − 2 1 𝑥 1
𝑥 𝑥
𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛 (2 + ) => 𝑔′(𝑥) = 1 = 2𝑥 + 1 =− × =− <0
𝑥 2+ 𝑥 2 2𝑥 + 1 𝑥(2𝑥 + 1)
𝑥 𝑥

D’où pour tout 𝑥 appartenant à l’intervalle 𝐼 = [1,9 ; 2] ; 𝑔 est strictement décroissante.

Démontre que, pour tout 𝑥 appartenant à 𝐼, 𝑔(𝑥) appartient à 𝐼.

𝑥 ∈ [1,9 ; 2]  1,9 ≤ 𝑥 ≤ 2 . 𝑔 étant décroissante sur 𝐼 ; on a :

𝑔(2) ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 𝑔(1,9)

 1,91 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 1,96

 1,9 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2

 1,9 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2 => 𝑔(𝑥) ∈ [1,9 ; 2]  𝑔(𝑥) ∈ 𝐼(Ce qu’il fallait Démontre)

1
3) Démontre que, pour tout 𝑥 de l’intervalle 𝐼, |𝑔′(𝑥)| ≤
9

1
On sait que : 𝑔′(𝑥) = − et 1,9 ≤ 𝑥 ≤ 2 (1)
𝑥(2𝑥 + 1)

D’autre part si : 1,9 ≤ 𝑥 ≤ 2 ; Alors on a :

𝑔′(1,9) ≤ 𝑔′(𝑥) ≤ 𝑔′(2)


1 1
 − ≤ 𝑔′(𝑥) ≤ −
1,9(2×1,9 + 1) 2(2×2 + 1)

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1 1
 − ≤ 𝑔′(𝑥) ≤ − . En appliquant la valeur absolue à l’inégalité on a :
9,12 10

1 1
 |− | ≤ |𝑔′(𝑥)| ≤ |− |
10 9,12

1 1 1 1 1 1
 ≤ |𝑔′(𝑥)| ≤ . Or ≈ . Donc l’inégalité devient : ≤ |𝑔′(𝑥)| ≤ .
10 9,12 9,12 9 10 9

1
=> |𝑔′(𝑥)| ≤ .
9

1
D’où pour tout 𝑥 de l’intervalle 𝐼 ; on a : |𝑔′(𝑥)| ≤ (Ce qu’il fallait démontrer)
9

4) Soit (𝑢𝑛 ) la suite de nombres réels définie par : 𝑢0 = 2 et, pour tout 𝑛 de ℕ,
𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 )
1
a-Démontrons que, pour tout 𝑛 de ℕ, |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
9

- D’après Partie A -4) , on a : 𝑓(𝛼) = 0  2𝛼 + 1 – 𝛼𝑒 𝛼− 1


= 0  𝛼𝑒 𝛼− 1
= 2𝛼 + 1

2𝛼 +1 1 1 1
 𝑒 𝛼− 1
=  𝑒 𝛼− 1
=2+ => 𝛼 − 1 = 𝑙𝑛 (2 + )  1 + 𝑙𝑛 (2 + ) = 𝛼 
𝛼 𝛼 𝛼 𝛼

𝑔(𝛼) = 𝛼

1
- D’autre part on a démontré que |𝑔′(𝑥)| ≤
9
Ainsi d’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis, on a :
1
|𝑔(𝑥) − 𝑔(𝛼)| ≤ |𝑥 − 𝛼| . Or 𝑔(𝛼) = 𝛼
9

1 1
=> |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼| . En posant 𝑥 = 𝑢𝑛 ; on a : |𝑔(𝑢𝑛 ) − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|.
9 9

1
Or 𝑔(𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1 => |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|. (Ce qu’il fallait Démontre)
9

1 1 𝑛
b-En déduisons, en raisonnant par récurrence que Pour tout 𝑛 de ℕ, |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
10 9

On sait que 𝛼 ∈ [1,9 ; 2]  1,9 ≤ 𝛼 ≤ 2 et 𝑢0 = 2

Il vient que 1,9 − 2 ≤ 𝛼 − 𝑢0 ≤ 2 − 2

 −0,1 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 0

 0 ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤ 0,1
1
 0 ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤
10

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Sujets de Bac

1 1 0
 0 ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
10 9

Alors la relation est vraie à l’ordre 𝑛 = 0

Supposons la relation est vraie à l’ordre 𝑛 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a :

1 1 𝑛
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) Puis montrons qu’elle est vraie à l’ordre 𝑛 + 1 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ;
10 9

1 1 𝑛+1
on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ ( )
10 9

1
D’après Partie B 4) a), on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|.
9

1 1 1 1 𝑛
Par suite |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ [ ( ) ]
9 9 10 9

1 1 𝑛+1
D’où |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ ( )
10 9

1 1 𝑛
Conclusion : ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) (Ce qu’il fallait Démontre).
10 9

b) Etudions la convergence de la suite 𝑢 puis donnons sa limite en +∞ .

1 1 𝑛
La suite de terme général ( ) est convergente ∀ 𝑛 ∈ ℕ et converge donc vers 0.
10 9

Alors 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝛼| = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝛼

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

D’où la suite 𝑢𝑛 est convergente et converge vers 𝛼

Partie C : Calcul d'aire


𝛼
1) En intégrant par parties, calculons l'intégrale 𝐽 = ∫1 𝑥𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥

𝛼
𝐽 = ∫1 𝑥𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥

Posons 𝑢(𝑥) = 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 1

𝑣′(𝑥) = 𝑒 𝑥−1 => 𝑣(𝑥) = 𝑒 𝑥−1


𝛼
=> 𝐽 = [𝑥𝑒 𝑥−1 ]1𝛼 − ∫1 𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 = [𝑥𝑒 𝑥−1 ]1𝛼 − [𝑒 𝑥−1 ]1𝛼 = [𝑥𝑒 𝑥−1 − 𝑒 𝑥−1 ]1𝛼

=> 𝐽 = (𝛼 − 1)𝑒 𝛼−1

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Sujets de Bac

2)a) Déterminons, en unités d'aire, l'aire A de la portion de plan limitée par la courbe (C), l'axe
des abscisses, la droite d'équation 𝑥 = 1 et la droite d'équation 𝑥 = α.
𝛼 𝛼 𝛼 𝛼
A= ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫1 (2𝑥 + 1 – 𝑥𝑒 𝑥− 1 )𝑑𝑥 = ∫1 (2𝑥 + 1 )𝑑𝑥 − ∫1 𝑥𝑒 𝑥− 1 𝑑𝑥

𝛼
=> A = ∫1 (2𝑥 + 1 )𝑑𝑥 − 𝐽 = [𝑥 2 + 𝑥]1𝛼 − 𝐽 = 𝛼 2 − 𝛼 − 𝐽 . Or 𝐽 = (𝛼 − 1)𝑒 𝛼−1

=> A = 𝛼 2 + 𝛼 − 2 − (𝛼 − 1)𝑒 𝛼−1

1
b) Démontrons qu'on peut écrire A = (𝛼 − 1) (𝛼 − ).
𝛼

On sait que A = 𝛼 2 + 𝛼 − 2 − (𝛼 − 1)𝑒 𝛼−1


2𝑥 +1 2𝛼 +1
D’autre part d’après Partie B 1), on a : 𝑒 𝑥− 1
= 𝑒 𝛼−1 =
𝑥 𝛼

2𝛼 +1 2𝛼 2 − 𝛼 − 1
Donc A = 𝛼 2 + 𝛼 − 2 − (𝛼 − 1) ( ) = 𝛼2 + 𝛼 − 2 −
𝛼 𝛼

𝛼 3 + 𝛼 2 − 2𝛼 − 2𝛼 2 + 𝛼 + 1 𝛼3 − 𝛼2 − 𝛼 + 1 (𝛼 − 1)(𝛼 2 − 1)
= = =
𝛼 𝛼 𝛼

1
=> A = (𝛼 − 1) (𝛼 − ).
𝛼

D’où l'aire A de la portion de plan limitée par la courbe (C), l'axe des abscisses, la droite
d'équation 𝑥 = 1 et la droite d'équation 𝑥 = α est donné par :

1
A = (𝛼 − 1) (𝛼 − ). (Ce qu’il fallait Démontre).
𝛼

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Sujet 3 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On dispose d’une feuille de papier. On découpe dans cette feuille le plus grand carré
possible. Dans le morçeau restant, on découpe encore le plus grand carré possible, et ainsi de
suite….
On continue à découper le plus grand carré possible jusqu’à ce que le morçeau restant soit lui
meme un carré.

1) Quelle est la taille du dernier carré si les dimensions de la feuille initiale sont 192 𝑐𝑚
sur 84 𝑐𝑚?
2) Même question si les dimensions initiales sont deux entiers quelconques.

II// On considère le système suivant, d'équations différentielles du 1 er ordre tel que :


𝑦 ′ + 4𝑍 = 2𝑒 2𝑥
{ ′ où 𝑦 et 𝑍 désignent deux fonctions inconnues de variable réel 𝑥.
𝑍 − 𝑦 = 𝑒 2𝑥

1) Forme l'équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait 𝑦(𝑥)

2) Résous l'équation (E) et en déduis la solution générale du système.

3) Précise la solution particulière pour laquelle on a : 𝑦 = 1 et 𝑍 = −1 pour 𝑥 = 0.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


1
I// Soit l'intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 =∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥

1) Calcule 𝐼1 .
𝑛−1
2) En intégrant par parties, Montre que 𝐼𝑛 = 𝐼 (on posera 𝑥 𝑛 = 𝑥 • 𝑥 𝑛−1 )
𝑛 + 2 𝑛−2
3) En déduis les valeurs de 𝐼3 et 𝐼5 .

II// Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 un triangle équilatéral de côté 3 ; 𝐵′ le milieu de [𝐴𝐶]et un point 𝐷 tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 3𝐵𝐶
1) Démontre que 𝐷 est le barycentre des points pondérés (𝐴, 3) ; (𝐵, −2) ; (𝐶, 3).
En déduis que 𝐷 appartient à la médiatrice du segment [𝐴𝐶]
2
2)Démontre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐵𝐵′ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷
3
3)Calcule 𝐷𝐴2 et 𝐷𝐵 2
4)Détermine l'ensemble (E) des points M du plan vérifiant la relation :
3𝑀𝐴2 − 2𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 12
5)Vérifie que l'isobarycentre du triangle 𝐴, 𝐵, 𝐶 appartient à l'ensemble (E) puis trace (E).
(On fera une figure)

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Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A :

Le but de ce problème est d'étudier dans la partie A la fonction numérique 𝑓 définie sur

1 𝑙𝑛𝑥
] 0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + , de Détermine ensuite dans la partie B la position de sa
𝑥 𝑥2
courbe représentative par rapport à son asymptote oblique et enfin d'étudier une suite
récurrente dans la partie (𝛤), cette dernière partie étant dans une large mesure indépendante
des deux autres.

1) Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur ] 0 ; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 – 𝑥 – 2 𝑙𝑛𝑥 + 1

(𝑥−1)(3𝑥 2 +3𝑥 +2)


a) Montre que la fonction 𝑔 est dérivable et que ∀ 𝑥 ∈ D𝑔 𝑔′ (𝑥) =
𝑥

b) Etudie les variations de la fonction 𝑔 puis Détermine le signe de 𝑔(𝑥).

2) a- Détermine les limites de 𝑓 en 0 et en + ∞.

𝑔(𝑥)
b- Montre que pour tout 𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ , 𝑓 ′(𝑥) = puis donne le tableau de variations
𝑥3
de la fonction 𝑓.

Partie B :

 Désigne la représentation graphique de la fonction f dans un repère orthonormal


(𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) unité graphique 2 𝑐𝑚.

Soit ℎ la fonction définie sur ] 0 ; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑙𝑛 𝑥.

1) Etudie le sens de variation de ℎ puis Montre que l'équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution
unique α sur l'intervalle[ 0,4 ; 0,7 ]

2) Montre que l'on a : 𝑒 −𝛼 = 𝛼

3) a- Vérifie que la droite  d'équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à  en + ∞.

b- Utilise les résultats de la question 1) pour Détermine les positions relatives de  et ∆.

4) Construire  et ∆ dans le repère ortho normal (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

2 𝑙𝑛𝑡
5) a- Calcule au moyen d'une intégration par parties, l'intégrale I = ∫1 𝑑𝑡
𝑡2

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Sujets de Bac

b- En déduis l'aire, en 𝑐𝑚2 de la portion de plan limitée par la courbe  , la droite ∆ et les
droites parallèles à l'axe des ordonnées d'équation 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 2.

Partie C : Etude d'une suite

Dans cette partie :

• I désigne l'intervalle [ 0,4 ; 0,7 ]

• α est le réel mis en évidence au B. 1.

•  est la fonction définie sur ℝ par  (𝑥) = 𝑒 −𝑥


𝑢 = 0,4
1) 𝑢 est la suite récurrente définie par ∀ 𝑛 ∈ ℕ ∶ { 0
𝑢𝑛+1 = 𝜑(𝑢𝑛 )
Montre qu'on a pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 :

a) 𝜑(𝑥) ∈ 𝐼

b) |𝜑′(𝑥)| ≤ 0,7

c) |𝜑(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼|

2) a) Montre que ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼| puis en déduis par récurrence


que ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛

b) Conclus alors quant à la convergence de la suite u.

3) Détermine un entier p tel que pour 𝑛 ≥ 𝑝 on ait∶ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3 puis donné à l'aide de la
calculatrice une valeur approchée de 𝑢𝑝 à 10−3 près.

En déduis une valeur approchée par défaut et par excès de 𝛼 à 10−3 près

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Correction Sujet 3 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On dispose d’une feuille de papier. On découpe dans cette feuille le plus grand carré
possible. Dans le morçeau restant, on découpe encore le plus grand carré possible, et ainsi de
suite….
On continue à découper le plus grand carré possible jusqu’à ce que le morçeau restant soit lui
meme un carré.

1) Déterminons la taille du dernier carré si les dimensions de la feuille initiale sont 192 𝑐𝑚 sur
84 𝑐𝑚

La taille du dernier carré est PGCD (192; 84) = 12

2) De même déterminons la taille du dernier carré si les dimensions de la feuille initiale sont
deux entiers quelconques.

De manière générale, si on note 𝑥 et 𝑦 (avec 𝑥 et 𝑦 deux entiers quelconques), les


dimensions de la feuille initiale, la taille du dernier carré sera le PGCD (𝑥 ; 𝑦)

II// On considère le système suivant, d'équations différentielles du 1 er ordre tel que :


𝑦 ′ + 4𝑍 = 2𝑒 2𝑥
{ ′ où 𝑦 et 𝑍 désignent deux fonctions inconnues de variable réel 𝑥.
𝑍 − 𝑦 = 𝑒 2𝑥

1) Formons l'équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait 𝑦(𝑥)

(1) 𝑦′ + 4𝑍 = 2𝑒 2𝑥 => 𝑦′′ + 4𝑍′ = 4𝑒 2𝑥

(2) 𝑍′ − 𝑦 = 𝑒 2𝑥 => 𝑍 ′ = 𝑦 + 𝑒 2𝑥

En remplaçant 𝑍 ′ = 𝑦 + 𝑒 2𝑥 par sa valeur dans (1). Alors on a :

𝑦′′ + 4(𝑦 + 𝑒 2𝑥 ) = 4𝑒 2𝑥  𝑦 ′′ + 4𝑦 + 4𝑒 2𝑥 = 4𝑒 2𝑥  𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0

D’où l'équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait 𝑦(𝑥) est

(E) : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0.

2) Résolvons l'équation (E)

𝑦′′ + 4𝑦 = 0 . Ici 𝑤 2 = 4 => 𝑤 = 2

Alors 𝑦(𝑥) = 𝐶1 𝑐𝑜𝑠𝑤𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛𝑤𝑥 = 𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝑥 avec (𝐶1 ; 𝐶2 ) ∈ ℝ2

En déduisons la solution générale du système, c'est-à-dire la fonction inconnue 𝑍.

D’après l’équation (2), on a : 𝑍 ′ = 𝑦 + 𝑒 2𝑥 

Donc 𝑍 ′ = 𝑦 + 𝑒 2𝑥  ∫ 𝑍′(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥

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 𝑍(𝑥) = ∫(𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥

 𝑍(𝑥) = ∫ 𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝑥𝑑𝑥 + ∫ 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝑥𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥

 𝑍(𝑥) = 𝐶1 ∫ 𝑐𝑜𝑠2𝑥𝑑𝑥 + 𝐶2 ∫ 𝑠𝑖𝑛2𝑥𝑑𝑥 + ∫ 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥

1 1 1
=> 𝑍(𝑥) = 𝐶1 [ 𝑠𝑖𝑛2𝑥] + 𝐶2 [− 𝑐𝑜𝑠2𝑥] + [ 𝑒 2𝑥 ]
2 2 2

𝐶1 𝐶2 1 1
=> 𝑍(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + − 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑒 2𝑥 = (𝐶1 𝑠𝑖𝑛2𝑥 − 𝐶2 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑒 2𝑥 )
2 2 2 2

3) Précisons la solution particulière pour laquelle on a : 𝑦 = 1 et 𝑍 = −1 pour 𝑥 = 0.

𝒚(𝒙) = 𝑪𝟏 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + 𝑪𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙

Si 𝑦 = 1 Pour 𝑥 = 0 alors on a : 1 = 𝐶1 𝑐𝑜𝑠0 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛0  𝐶1 = 1

𝟏
𝒁(𝒙) = (𝑪𝟏 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 − 𝑪𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + 𝒆𝟐𝒙 )
𝟐

1
Si 𝑍 = −1 Pour 𝑥 = 0 alors on a : −1 = (𝐶1 𝑠𝑖𝑛0 − 𝐶2 𝑐𝑜𝑠0 + 𝑒 0 ) 
2

𝐶1 𝑠𝑖𝑛0 − 𝐶2 𝑐𝑜𝑠0 + 𝑒 0 = −2 −𝐶2 + 1 = −2  𝐶2 = 3


1
Alors 𝑦(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛2𝑥 et 𝑍(𝑥) = (𝑠𝑖𝑛2𝑥 − 3𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑒 2𝑥 )
2

D’où la solution particulière du système est :

𝑦(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛2𝑥


{ 𝑒𝑡
1
𝑍(𝑥) = (𝑠𝑖𝑛2𝑥 − 3𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑒 2𝑥 )
2

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


1
I// Soit l'intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
1) Calculons 𝐼1 .

1 1 1 2
𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥 => 𝐼1 = ∫0 𝑥√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥 = − ∫0 − 𝑥√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
2

3 1
1 1 1 (1 − 𝑥 2 )2
1 1 2 )2 1
= − ∫0 −2𝑥√1 − 𝑥2 𝑑𝑥 = − ∫0 −2𝑥(1 −𝑥 𝑑𝑥 = − [ 3 ]
2 2 2
2
0

3 1 1
1 1
= − [(1 − 𝑥 2 )2 ] = − [(1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 ]0
3 0 3

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1 1
=> 𝐼1 = 𝐹(1) − 𝐹(0) = (0) − (− ) =
3 3

𝑛−1
2) En intégrant par parties, montrons que 𝐼𝑛 = 𝐼 (on posera 𝑥 𝑛 = 𝑥 • 𝑥 𝑛−1 )
𝑛 + 2 𝑛−2

1 1 1
𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 • 𝑥 𝑛−1 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 𝑛−1 • 𝑥√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥

Posons 𝑢(𝑥) = 𝑥 𝑛−1 => 𝑢′(𝑥) = (𝑛 − 1)𝑥 𝑛−2


1
𝑣′(𝑥) = 𝑥√1 − 𝑥 2 => 𝑣(𝑥) = − (1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 . (D’après la question1° )
3

1 1 1 1
=> 𝐼𝑛 = [− 𝑥 𝑛−1 × (1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 ] + (𝑛 − 1) ∫0 𝑥 𝑛−2 (1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
3 0 3

1 1 1 1
=> 𝐼𝑛 = [− 𝑥 𝑛−1 × (1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 ] + (𝑛 − 1) ∫0 (𝑥 𝑛−2 − 𝑥 𝑛 )√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
3 0 3

1 1
Or [− 𝑥 𝑛−1 × (1 − 𝑥 2 )√1 − 𝑥 2 ] = 0
3 0

1 1
=> 𝐼𝑛 = (𝑛 − 1) ∫0 (𝑥 𝑛−2 − 𝑥 𝑛 )√1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
3

1 1 1 1
=> 𝐼𝑛 = (𝑛 − 1) ∫0 𝑥 𝑛−2 √1 − 𝑥 2 − (𝑛 − 1) ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥 2 𝑑𝑥
3 3

1 1 1 1
=> 𝐼𝑛 = (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 − (𝑛 − 1)𝐼𝑛  𝐼𝑛 + (𝑛 − 1)𝐼𝑛 = (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 
3 3 3 3

1 1 𝑛+2 𝑛−1
(1 + (𝑛 − 1)) 𝐼𝑛 = (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2  𝐼𝑛 = 𝐼𝑛−2 
3 3 3 3

𝑛−1
(𝑛 + 2)𝐼𝑛 = (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 => 𝐼𝑛 = 𝐼 .
𝑛 + 2 𝑛−2
𝑛−1
D’où 𝐼𝑛 = 𝐼 (ce qu’il fallait démontrer)
𝑛 + 2 𝑛−2

II//Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 un triangle équilatéral de côté 3 ; 𝐵′ le milieu de [𝐴𝐶]et un point 𝐷 tel que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 3𝐵𝐶
𝐴

𝐵′ ×𝐷
𝐺• •

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1) Démontrons que 𝐷 est le barycentre des points pondérés (𝐴, 3) ; (𝐵, −2) ; (𝐶, 3).

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Par hypothèse on a : 4𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (Introduisons le barycentre 𝐷).
𝐴𝐵 + 3𝐵𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Alors on a : 4(𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐷 ) = (𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐵 ) + 3(𝐵𝐷 𝐷𝐶 )

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
 4𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐵 + 3𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 3𝐴𝐷 𝐷𝐵 − 3𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝐷𝐵
 3𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐷𝐵
 3𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐷𝐶 ⃗⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐷𝐵
 3𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶

D’où 𝐷 = bary {(𝐴, 3) ; (𝐵, −2) ; (𝐶, 3)}.

En déduisons que 𝐷 appartient à la médiatrice du segment [𝐴𝐶]

On sait que 𝐷 = bary {(𝐴, 3) ; (𝐵, −2) ; (𝐶, 3)}.

D’autre part 𝐵′ est le milieu de [𝐴𝐶] alors : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐵′𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶 = ⃗0⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐷𝐵
D’où 3𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶 ⃗⃗  (3𝐷𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐷𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) − 2𝐷𝐵 ⃗⃗  3( 𝐷𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐷𝐶 ) − 2𝐷𝐵

Introduisons 𝑩′

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> 3 [(𝐷𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐴 ) + (𝐷𝐵′ ⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐵′𝐶 )] − 2𝐷𝐵

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 3 [(𝐵′𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵′𝐶 ) + (𝐷𝐵′ ⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐷𝐵′ )] − 2𝐷𝐵

⃗𝟎⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑫𝑩′

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) − 2𝐷𝐵
=> 3 (2𝐷𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐷𝐵
⃗⃗  6𝐷𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐷𝐵
⃗⃗  3𝐷𝐵′ ⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0

Alors 𝐷 appartient à la droite (𝐵𝐵′) qui est la médiatrice de [𝐴𝐶]

Conclusion : 𝐷 appartient à la médiatrice du segment [𝐴𝐶]

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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐷 2
2) Démontrons que 𝐵𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗
3

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐷𝐵
D’après la question 1), on a : 3𝐷𝐵′ ⃗⃗ (Introduisons le point 𝐵).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> 3 (𝐷𝐵 𝐵𝐵 ) = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵′ ) − (𝐷𝐵

 3𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐷𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵 = 0 ⃗⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐵′
 2𝐷𝐵

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =−2𝐷𝐵
 3𝐵𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =2𝐵𝐷 2
 3𝐵𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ => ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷
3

3) Calculons 𝐷𝐴2 et 𝐷𝐵 2

𝐷 = bary {(𝐴, 3) ; (𝐵, −2) ; (𝐶, 3)}.

−2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
3−2+3 3−2+3

−2 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
=> 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4 4

−1 3 2 2
=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) = (−1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶  (𝐴𝐷
3
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )
2 4 2 4

1 3 9 2 + 𝐴𝐶 2 − 𝐵𝐶 2
 𝐴𝐷2 = 𝐴𝐵2 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 • ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 + 𝐴𝐶 2 . Or ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 •𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
4 4 16 2

1 3 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 − 𝐵𝐶 2 9
=> 𝐴𝐷2 = 𝐴𝐵2 − ( )+ 𝐴𝐶 2
4 4 2 16

1 3𝐴𝐵2 +3𝐴𝐶2 − 3𝐵𝐶2 9


= 𝐴𝐵2 − + 𝐴𝐶 2
4 8 16

4𝐴𝐵2− 6𝐴𝐵2− 6𝐴𝐶2 + 6𝐵𝐶2+ 9𝐴𝐶2


=
16

(Or ABC est un triangle équilatérale tel que AB = AC = BC = 3)

−2𝐴𝐵2+ 3𝐴𝐶2 + 6𝐵𝐶2 −2𝐴𝐵2 +3𝐴𝐵2+ 6𝐴𝐵2 7𝐴𝐵2 7×(3)2 7×9 63


=> 𝐴𝐷2 = = = = = =
16 16 16 16 16 16

63
=> 𝐴𝐷2 =
16

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Sujets de Bac

2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
De même d’après la question 2), on a : 𝐵𝐵′ 𝐵𝐷  ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 = 𝐵𝐵′
3 3

2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) = (3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 (𝐵𝐷 𝐵𝐵′)
2

9
 𝐵𝐷 2 = 𝐵𝐵′2
4

3√3
ABC étant équilatérale, on a ∶ 𝐵𝐵′ =
2

2
9 3√3
D’où 𝐵𝐷 2 = (
4 2
) = 94 × 27
4
= 243
16

4) Déterminons l'ensemble (E) des points M du plan vérifiant la relation :

3𝑀𝐴2 − 2𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 12

Posons 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐴2 − 2𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2

Alors 𝑀𝐴2 − 2𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 12 𝑓(𝑀) = 12

Exprimons ainsi 𝑓(𝑀) en fonction de 𝑀𝐷 et de 𝑓(𝐷)

On sait que 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐷2 + 𝑓(𝐷) avec 𝛼1 = 3 ; 𝛼2 = −2 et 𝛼3 = 3

Or ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐷 2 = (𝛼1 + 𝛼2 +𝛼3 )𝑀𝐷2 = (3 − 2 + 3)𝑀𝐷2 = 4𝑀𝐷2 => 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐷2 + 𝑓(𝐷)

(𝛼1 𝛼2 )𝐴𝐵2 + (𝛼1 𝛼3 )𝐴𝐶 2 + (𝛼2 𝛼3 )𝐵𝐶 2 −6𝐴𝐵2 + 9𝐴𝐶 2 −6𝐵𝐶 2


D’autre part 𝑓(𝐷) = =
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 4

Or ABC est équilatérale tel que AB = AC = BC = 3

−6(3)2+ 9(3)2 − 6(3)2


=> 𝑓(𝐷) =
4
= −27
4

27
Donc 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐷2 + 𝑓(𝐺)  𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐷2 −
4

D’autre part 𝑓(𝑀) = 12

27
Par identification, on a : 4𝑀𝐷2 − = 12
4

27 75 75 75
= 543

 4𝑀𝐷2 = 12 +  4𝑀𝐷2 =  𝑀𝐷2 = => 𝑀𝐷 = √
4 4 16 16

5√3
Alors l’ensemble (E) des points M cherchés est le cercle de centre 𝐷et de rayon 𝑟 =
4

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5) Vérifions que l'isobarycentre du triangle 𝐴, 𝐵, 𝐶 appartient à l'ensemble (E) puis trace (E).

(On fera une figure)

𝐺 étant l’isobarycentre des points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶, on a : 𝐷 ; 𝐵’ et 𝐺 sont alignés.

Par conséquent 𝐷𝐺 = 𝐷𝐵′ + 𝐵′𝐺 (𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒)

1 √3 3√3
Or 𝐵 ′ 𝐺 = 3 𝐵𝐵 ′ = et 𝐷𝐵′ =
4
2

3√3 √3 5√3
=> 𝐷𝐺 = + =
4 2 2

D’où 𝐺 appartient à l’ensemble (E)

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A :

Le but de ce problème est d'étudier dans la partie A la fonction numérique 𝑓 définie sur

1 𝑙𝑛𝑥
] 0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + , de Détermine ensuite dans la partie B la position de sa
𝑥 𝑥2

courbe représentative par rapport à son asymptote oblique et enfin d'étudier une suite
récurrente dans la partie (𝛤), cette dernière partie étant dans une large mesure indépendante
des deux autres.

1) a) Dérivée de la fonction 𝑔

La fonction 𝑔, définie sur ] 0 ; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 – 𝑥 – 2 𝑙𝑛𝑥 + 1est dérivable sur ] 0 ; +∞[
(comme somme algébrique de telles fonctions) et sa dérivée est :

2 3𝑥 3 – 𝑥 – 2 ( 𝑥 − 1)(3𝑥 2 − 𝑥 − 2)
𝑔′(𝑥) = 3𝑥 2 – 1 – = =
𝑥 𝑥 𝑥

b) Variations de 𝑔 et signe de 𝑔(𝑥).

On peut résumer l’étude du sens de variation de 𝑔 et du signe de 𝑔(𝑥) dans le tableau suivant :

𝑥 0 1 +∞
𝑥−1 − 0 +
3𝑥 2 + 3𝑥 + 2 + +
𝑔′(𝑥) − +
+∞ +∞
𝑔(𝑥)
1

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D’après le tableau de variation, 𝑔(𝑥) > 0


a) Limite de 𝑓 en 0 et en + ∞

1 𝑙𝑛𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
𝑥 𝑥2

1 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 + + = −∞
𝑥 𝑥2

𝑥→0 𝑥→0

1 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 + + = +∞
𝑥 𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

𝑔(𝑥)
b- Montrons que pour tout 𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ , 𝑓 ′(𝑥) = puis donnons le tableau de
𝑥3
variations de la fonction 𝑓.

1 𝑙𝑛𝑥
La fonction 𝑓, définie sur ] 0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et sa
𝑥 𝑥2

1 1−2𝑙𝑛𝑥 𝑥 3 − 𝑥 + 1−2𝑙𝑛𝑥 𝑔(𝑥)


dérivée est : 𝑓′(𝑥) = 1 − + = => 𝑓′(𝑥) =
𝑥2 𝑥3 𝑥3 𝑥3

∀𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ; 𝑥 3 > 0. Alors le signe de 𝑓′(𝑥) dépend du signe de 𝑔(𝑥)

Or d’après Partie A 1) b), on a :

∀𝑥 ∈]0 ; + ∞[ ; 𝑔(𝑥) > 0 => ∀𝑥 ∈]0 ; + ∞[ 𝑓′(𝑥) > 0

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant :

𝑥 0 +∞
𝑓′(𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
−∞

Partie B :

Soit ℎ la fonction définie sur ] 0 ; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑙𝑛 𝑥.

1) Etudions le sens de variation de ℎ puis montrons que l'équation ℎ(𝑥) = 0 admet une
solution unique 𝛼 sur l'intervalle[ 0,4 ; 0,7 ]

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Sujets de Bac

La fonction ℎ définie sur] 0 ; +∞[ est également dérivable] 0 ; +∞[ et sa fonction dérivée est
1 𝑥+1
ℎ′(𝑥) = 1 + = =>∀𝑥 ∈ ]0 ; + ∞[ ; ℎ′(𝑥) > 0
𝑥 𝑥

D’où le tableau de variation de ℎ est le suivant :

𝑥 0 𝛼 +∞
ℎ′(𝑥) +
+∞
ℎ(𝑥) 0
−∞
- D’après le tableau de variation de ℎ , ∀𝑥 ∈ ] 0 ; +∞[ ℎ est définie, continue et strictement
croissante de l’intervalle ] 0 ; +∞[ vers ]−∞ ; +∞[ .
Alors l'équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que ℎ(𝛼) = 0.

ℎ(0,4) = −0,52
- De plus { => ℎ(0,4) × ℎ(0,7) < 0
ℎ(0,7) = 0,34
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : 𝛼 ∈ [ 0,4 ; 0,7 ]

Conclusion : l'équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ [ 0,4 ; 0,7 ]

2) Montrons que l'on a : 𝑒 −𝛼 = 𝛼

D’après Partie B 1) on a : ℎ(𝛼) = 0  𝛼 + 𝑙𝑛 𝛼 = 0 => 𝑙𝑛 𝛼 = −𝛼 => 𝑒 −𝛼 = 𝛼

3) a- Vérifions que la droite  d'équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à  en + ∞.

La droite  d'équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à (𝛤) en + ∞ si et seulement si

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − 𝑦 = 0

𝑥 → +∞

1 𝑙𝑛𝑥 1 𝑙𝑛𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − 𝑦 = 0 = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 + + ) − 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 + =0
𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞

D’où La droite  d'équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à (𝛤) en + ∞

b- Utilisons les résultats de la Partie B question 1) pour Détermine les positions relatives de
(𝛤) et ∆.

Pour étudier la position relative (𝛤) et (∆) nous devons étudier le signe de 𝑓(𝑥)– 𝑦.

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Sujets de Bac

1 𝑙𝑛𝑥 ℎ(𝑥)
Or 𝑓(𝑥) – 𝑦 = + = .
𝑥 𝑥2 𝑥2
Donc le signe de 𝑓(𝑥) – 𝑦 dépend du signe de ℎ(𝑥).

Or d’après le tableau de variation obtenu dans la Partie B 1) on a :

∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ ℎ(𝑥) < 0 => ∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ 𝑓(𝑥) – 𝑦 < 0 et par conséquent ∀𝑥 ∈ ] 0 ; 𝛼[ ; la


courbe (𝛤) est en dessous de la droite (∆)

De même ∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ ℎ(𝑥) > 0 => ∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ 𝑓(𝑥) – 𝑦 > 0 et par conséquent
∀𝑥 ∈ ] 𝛼 ; +∞[ ; la courbe (𝛤) est au dessus de la droite (∆)

4) Construction de la courbe (𝛤) et de la droite ∆ dans le repère ortho normal (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

y
4

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

2 𝑙𝑛𝑡
5) a- Calculons au moyen d'une intégration par parties, l'intégrale I = ∫1 𝑑𝑡
𝑡2

2 𝑙𝑛𝑡 2 1
I = ∫1 𝑑𝑡 = ∫1 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡
𝑡2 𝑡2

1
Posons : 𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 => 𝑢′(𝑡) =
𝑡

1 1
𝑣′(𝑡) = => 𝑣(𝑡) = −
𝑡2 𝑡

𝑙𝑛𝑡 2 2 1 𝑙𝑛𝑡 2 1 2 𝑙𝑛𝑡 1 2 1+ 𝑙𝑛𝑡 2


=> I = [− ] + ∫1 𝑑𝑡 = [− ] + [− ] = [− − ] = [− ]
𝑡 1 𝑡2 𝑡 1 𝑡 1 𝑡 𝑡 1 𝑡 1

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Sujets de Bac

1− 𝑙𝑛2
=> I =
2

b- En déduisons l'aire, en 𝑐𝑚2 de la portion de plan limitée par la courbe (𝛤) , la droite ∆ et les
droites parallèles à l'axe des ordonnées d'équation 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 2.

L’aire A de la portion de plan indiquée est, en cm2, puisque (𝛤) est au dessus de (∆) et puisque
(∆) est au dessus de l’axe des abscisses pour 1 ≤ 𝑥 ≤ 2

2 2 1 𝑙𝑛𝑥 21 2 𝑙𝑛𝑥
A = (2 𝑐𝑚)2 ∫1 (𝑓(𝑥) − 𝑦)𝑑𝑡 = 4 𝑐𝑚2 ∫1 ( + ) 𝑑𝑡 = 4 𝑐𝑚2 ∫1 𝑑𝑡 + 4 𝑐𝑚2 ∫1 𝑑𝑡
𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥2

21
= 4 𝑐𝑚2 ∫1 𝑑𝑡 + 4𝐼 𝑐𝑚2 = 4 𝑐𝑚2 [𝑙𝑛𝑡]12 + 4𝐼 𝑐𝑚2 = 4 𝑐𝑚2 𝑙𝑛2 + 4𝐼 𝑐𝑚2
𝑥

1− 𝑙𝑛2 1− 𝑙𝑛2 2𝑙𝑛2 + 1− 𝑙𝑛2


= 4 𝑐𝑚2 𝑙𝑛2 + 4𝑐𝑚2 ( ) = 4𝑐𝑚2 (𝑙𝑛2 + ) = 4𝑐𝑚2 ( )
2 2 2

𝑙𝑛2 + 1
= 4𝑐𝑚2 ( ) = 2𝑐𝑚2 (𝑙𝑛2 + 1) = (2𝑙𝑛2 + 2)𝑐𝑚2 = 3,39𝑐𝑚2
2

Partie C : Etude d'une suite

Dans cette partie :

• I désigne l'intervalle [ 0,4 ; 0,7 ]

• 𝛼 est le réel mis en évidence au B. 1.

• 𝜑(𝑥) est la fonction définie sur ℝ par φ(𝑥) = 𝑒 −𝑥

𝑢 = 0,4
1) 𝑢 est la suite récurrente définie par ∀ 𝑛 ∈ ℕ ∶ { 0
𝑢𝑛+1 = 𝜑(𝑢𝑛 )

a) Montrons qu'on a pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 on a : 𝜑(𝑥) ∈ 𝐼

Pour tout 𝑥 de l'intervalle 𝐼 = [ 0,4 ; 0,7 ] ; 𝜑(𝑥) appartient à l’intervalle 𝐼.

On peut résumer l’étude des variations de φ sur 𝐼 dans le tableau suivant :

𝑥 0,4 0,7
0,670
φ(𝑥)
0,497

φ(0,4) = 0,670 < 0,7 et φ(0,7) = 0,497 > 0,4

Donc pour tout 𝑥 de l'intervalle 𝐼 = [ 0,4 ; 0,7 ] ; 𝜑(𝑥) appartient à l’intervalle 𝐼.

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Sujets de Bac

b) Montrons qu'on a pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 on a : |𝜑′(𝑥)| ≤ 0,7

On sait que : 0,4 ≤ 𝑥 ≤ 0,7

Appliquons 𝜑′(𝑥) à l’inégalité : 0,4 ≤ 𝑥 ≤ 0,7

=> 𝜑′(0,4) ≤ 𝜑′(𝑥) ≤ 𝜑′(0,7)

=> −0,670 ≤ 𝜑′(𝑥) ≤ −0,497

Appliquons la valeur absolue à l’inégalité : −0,670 ≤ 𝜑′(𝑥) ≤ −0,497

=> |−0,4970| ≤ |𝜑′(𝑥)| ≤ |−0,67| 0,4970 ≤ |𝜑′(𝑥)| ≤ 0,67

=>|𝜑′(𝑥)| ≤ 0,67. Or 0,67 ≈ 0,7. D’où |𝜑′(𝑥)| ≤ 0,7

c) Montrons qu'on a pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 on a : |𝜑(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼|

Puisque |𝜑′(𝑥)| ≤ 0,7 alors d’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis
appliquée à la fonction 𝜑 pour 𝑥 appartenant à I, on a : |𝜑(𝑥) − 𝜑(𝛼)| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼|

Or d’après Partie B 2) on a 𝜑(𝛼) = 𝑒 −𝛼 = 𝛼. Alors |𝜑(𝑥) − 𝜑(𝛼)| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼| 

|𝜑(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼| (Ce qu’il fallait Démontre)

2) a) Montrons que ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼|

On sait que : |𝜑(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,7|𝑥 − 𝛼| . Posons 𝑥 = 𝑢𝑛

=> |𝜑(𝑢𝑛 ) − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼|. Or 𝜑(𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1

=>|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼| (Ce qu’il fallait Démontre)

En déduisons par récurrence que ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛

On sait que 𝛼 ∈ [ 0,4 ; 0,7 ]  0,4 ≤ 𝛼 ≤ 0,7 et 𝑢0 = 0,4

Il vient que 0,4 − 0,4 ≤ 𝛼 − 𝑢0 ≤ 0,7 − 0,4

 0 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 0,3

 0 ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤ 0,3

 0 ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)0

Alors la relation est vraie à l’ordre 𝑛 = 0

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Sujets de Bac

Supposons la relation est vraie à l’ordre 𝑛 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛


puis montrons qu’elle est vraie à l’ordre 𝑛 + 1 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a :
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛+1

D’après Partie C 2) a), on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼|

Par suite |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,7|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,7[0,3(0,7)𝑛 ]

D’où |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛+1

Conclusion : ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛 (Ce qu’il fallait Démontre).

b) Etudions la convergence de la suite 𝑢 puis.

Calculons 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛

𝑛 → +∞

La suite de terme général 0,3(0,7)𝑛 est convergente ∀ 𝑛 ∈ ℕ et converge donc vers 0.

Alors 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝛼| = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝛼

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

D’où la suite 𝑢𝑛 est convergente et converge vers 𝛼

3) Déterminons un entier 𝑝 tel que pour 𝑛 ≥ 𝑝 on ait∶ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3 puis donnons à l'aide
de la calculatrice une valeur approchée de 𝑢𝑝 à 10−3 près.

On sait que |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 0,3(0,7)𝑛 et d’autre part |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3 .

10−3 10−3
Par identification on a : 0,3(0,7)𝑛 ≤ 10−3  (0,7)𝑛 ≤  𝑒 𝑛𝑙𝑛0,7 ≤
0,3 0,3

10−3
10−3 𝑙𝑛( 0,3 )
 𝑛𝑙𝑛0,7 ≤ 𝑙𝑛 ( ) => 𝑛 ≥ ( Car 𝑙𝑛0,7 < 0 )
0,3 𝑙𝑛0,7

=> 𝑛 ≥ 15,99. On peut donc prendre 𝑝 = 16

Ainsi à l’aide de la calculatrice, on obtient à 10−3 près la valeur de 𝑢16 ≈ 0,567

En déduisons une valeur approchée par défaut et par excès de 𝛼 à 10−3 près

- 0,567 est la valeur approchée à 10−3 près par défaut de 𝛼.

- 0,568 est la valeur approchée à 10−3 près par excès de 𝛼.

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Sujets de Bac
Sujet 4 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
 
I// Dans le plan muni d'un repère orthonormé ( o, i , j ) , on considère le polynôme
𝑝(𝑍) telque : 𝑝(𝑍)= 𝑍 3 + 2(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑍 2 + 4(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑍 + 8

1) Calcule 𝑝(−2).
2) Factorise 𝑝(𝑍) puis Résous dans ℂ l’équation 𝑝(𝑍) = 0.
3) On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 et 𝑍3 les solutions de l’équation 𝑝(𝑍) = 0.
Calcule le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 et 𝑍3 .
II// Montre que l’équation : ( 𝑥 ; 𝑦 ) de ℤ×ℤ : 6𝑦 – 3𝑥 = 𝑚 admet des solutions si et
seulement si 𝑚 est un multiple de 3.

1) Résous dans ℤ×ℤ les équations suivantes :


a- 6𝑦 – 3𝑥 = 5.
b- 6𝑦 – 3𝑥 = 3.
2) Déduis de ce qui précède les solutions dans ℤ×ℤ de l’équation :
(6𝑦 – 3𝑥 − 4 )(6𝑦 – 3𝑥 + 4 ) = 1.
Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Le plan P est muni d'un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
On considère les 4 points 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 et 𝐷 tel que : 𝐴( 03 ) ; 𝐵(−1
0
) ; 𝐶(30) et 𝐷 (𝑦𝑥 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐵
1) Détermine les coordonnées 𝑥 et 𝑦 de 𝐷 sachant que : ‖𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐶

2) Détermine les réels 𝑚 et 𝑛 tels que 𝐷 soit barycentre des points (𝐴, 1); (𝐵, 𝑚) ; (𝐶, 𝑛)

2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ + 3‖𝑀𝐵
3) Trouve l'ensemble (E) des points 𝑀 du plan tel que : 4‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + 5‖𝑀𝐶

4) Détermine le réel 𝑘 (𝑘 > 60) tel que 𝐴( 03 ) soit élément de (E).

II// 1) Soit (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ, une suite arithmétique de raison 𝑟 (𝑟 ≠ 0).


1
On définit la suite (𝑣𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ, par 𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈𝑛 .
4
a- Montre que (𝑣𝑛 ), est une suite géométrique dont on Détermineras la raison et le premier
terme 𝑣0 (on Exprimera 𝑣0 en fonction de 𝑢0 ).
b- Etudie suivant les valeurs de 𝑟 la convergence de la suite 𝑣𝑛
𝑛1
2) Soit 𝑤𝑛 𝑛 ∈ ℕ, la suite définie par 𝑤𝑛 = ∫0 𝑒 − 2𝑥 𝑑𝑥.
4
a- Calcule 𝑤𝑛 en fonction de 𝑛.
b- Montre que 𝑤𝑛 converge vers un nombre réel 𝑙 que l’on précisera.
𝑛
c- On pose 𝑆𝑛 = 𝑤1 + 𝑤2 + ………+ 𝑤𝑛 − . Calcule 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 puis en déduire
8
𝑙𝑖𝑚 𝑆𝑛
𝑛→+∞

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
PARTIE A :

La fonction 𝑓 de ℝ dans ℝ est donnée par une partie de son tableau de variation.
On sait de plus que la droite d'équation 𝑥 = 2 est axe de symétrie pour la courbe C de 𝑓.
𝑥 −∞ 2 4 +∞
𝑓′(𝑥) − −
1 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ 3
1) Trace la courbe 𝐶 de 𝑓
2) Complète le tableau de variation de 𝑓
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
3) On suppose que 𝑓(𝑥) est de la forme 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 + 𝛽𝑥 + 𝛼
a- Détermine les réels 𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ;  𝑒𝑡 𝛼

b- Montre que la restriction 𝑔 de 𝑓 à I = ] 2 ; 4 ] réalise une bijection de I sur un intervalle J


à préciser.
c- Donne l'équation de la tangente à la courbe 𝐶′ de 𝑔−1 au point d'abscisse 1
d- Trace 𝐶′
e- Discute graphiquement suivant les valeurs du paramètre 𝑚, du nombre et des signes des
solutions de 𝑙′é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (3 − 𝑚)𝑥 2 – (12 – 4𝑚)𝑥 + 8 = 0

PARTIE B :

Un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6 à été piqué de telle sorte que les six
faces ne sont pas équiprobables. On note 𝑃𝑛 la probabilité d’obtenir le chiffre 𝑛 lors d’un lancé
de dé avec 𝑛 ∈ {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
D’autre part les nombres 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 ; 𝑃5 et 𝑃6 dans cet ordre, sont six termes consécutifs
d’une suite arithmétique et que 𝑃1 × 𝑃4 = (𝑃2 )2 .
1) Calcule la probabilité d’apparition de chaque numéro.
2) On lance ce dé une fois et on considère les évènements suivants :
𝐴: ≪ Le nombre obtenu est pair ≫.
𝐵: ≪ Le nombre obtenu est supérieur ou égal à 3 ≫.
a- Calcule la probabilité de chacun des évènements 𝐴 et 𝐵.
b- Calcule la probabilité pour que le nombre obtenu soit supérieur ou égal à 3 sachant
qu’il est pair.
c- Les évènements 𝐴 et 𝐵 sont t-ils indépendants ?

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Sujets de Bac
Correction Sujet 4 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
 
I// Dans le plan muni d'un repère orthonormé ( o, i , j ) , on considère le polynôme P(Z)
telque :
𝑃(𝑍) = 𝑍 3 + 2(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑍 2 + 4(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑍 + 8

1) Calcule 𝑃(−2).
𝑃(−2) = (−2)3 + 2(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)(−2)2 + 4(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃)(−2) + 8

= −8 + 8(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃) − 8(1 − 2𝑐𝑜𝑠2𝜃) + 8 = 0

=> 𝑃(−2) = 0

2) Factorisons 𝑃(𝑍) puis résolvons dans ℂ l’équation


1 2 − 4𝑐𝑜𝑠2𝜃 4 − 8𝑐𝑜𝑠2𝜃 8
−2 −2 8𝑐𝑜𝑠2𝜃 −8

1 −4𝑐𝑜𝑠2𝜃 4 0

𝒁𝟏 𝒂 𝒃 𝒄

𝑃(𝑍) = (𝑍 − 𝑍1 )(𝑎𝑍 2 + 𝑏𝑍 + 𝑐)

=> 𝑃(𝑍) = (𝑍 + 2)(𝑍 2 − 4𝑍𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 4)

3) On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 et 𝑍3 les solutions de l’équation 𝑃(𝑍) = 0.


Résolvons dans ℂ l’équation 𝑃(𝑍) = 0.

(𝑍 + 2)(𝑍 2 − 4𝑍𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 4) = 0 => 𝑍 + 2 = 0 ou 𝑍 2 − 4𝑍𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 4 = 0

𝑍 + 2 = 0 => 𝑍1 = −2

𝑍 2 − 4𝑍𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 4 = 0 => ∆= (−4𝑐𝑜𝑠2𝜃)2 − 4(1)(4) = 16𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃 − 16

=> ∆= −16(1 − 𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃). Or 𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 = 1 => 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 = 1−𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃

Donc ∆= −16𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 = 16𝑖 2 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 = (4𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃)2

4𝑐𝑜𝑠2𝜃−√(4𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 4𝑐𝑜𝑠2𝜃− 4𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃


=> 𝑍2 = = = 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃
2 2

4𝑐𝑜𝑠2𝜃+√(4𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 4𝑐𝑜𝑠2𝜃+ 4𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃


𝑍3 = = = 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃
2 2

S= {−2 ; 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃 ; 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃}

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Calculons le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 et 𝑍3.

Pour 𝒁𝟏 = −𝟐

|𝑍1 | = √(−2)2 = √4 = 2

−2
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 = −1
2
𝑎𝑟𝑔(𝑍1 ) est tel que : { 𝑒𝑡 <=> { 𝑒𝑡 => 𝛼 = 𝜋
0 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0
𝑠𝑖𝑛𝛼 =
2

D’où |𝑍1 | = 2 et 𝑎𝑟𝑔(𝑍1 ) = 𝜋

Pour 𝒁𝟐 = 𝟐𝒄𝒐𝒔𝟐𝜽 − 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝟐𝜽

|𝑍2 | = √(2𝑐𝑜𝑠2𝜃)2 + (−2𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 = √4(𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃) = √4 = 2

2𝑐𝑜𝑠2𝜃
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠2𝜃
2
𝑎𝑟𝑔(𝑍2 ) est tel que : { 𝑒𝑡 <=> { 𝑒𝑡 => 𝛼 = −2𝜃
−2𝑠𝑖𝑛2𝜃 𝑠𝑖𝑛𝛼 = −𝑠𝑖𝑛2𝜃
𝑠𝑖𝑛𝛼 =
2

D’où |𝑍2 | = 2 et 𝑎𝑟𝑔(𝑍2 ) = −2𝜃

Pour 𝒁𝟑 = 𝟐𝒄𝒐𝒔𝟐𝜽 + 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝟐𝜽

|𝑍3 | = √(2𝑐𝑜𝑠2𝜃)2 + (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 = √4(𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃) = √4 = 2

2𝑐𝑜𝑠2𝜃
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠2𝜃
2
𝑎𝑟𝑔(𝑍3 ) est tel que : { 𝑒𝑡 <=> { 𝑒𝑡 => 𝛼 = 2𝜃
2𝑠𝑖𝑛2𝜃 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑠𝑖𝑛2𝜃
𝑠𝑖𝑛𝛼 =
2

D’où |𝑍3 | = 2 et 𝑎𝑟𝑔(𝑍3 ) = 2𝜃

4) On désigne par 𝐴 ; 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points d’affixes respectives 𝑍1 ; 𝑍2 et 𝑍3 .


Déterminons les valeurs de 𝜃 pour que le triangle 𝐴𝐵𝐶 soit équilatérale
𝜋
𝑍3 −𝑍1
Le triangle 𝐴𝐵𝐶 est équilatérale si et seulement si = 𝑒𝑖3
𝑍2 −𝑍1

𝜋
𝑍3 −𝑍1 (2𝑐𝑜𝑠2𝜃+ 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃)−(−2) 2𝑐𝑜𝑠2𝜃+ 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+2 1
= 𝑐𝑜𝑠 𝜋3 +𝑖𝑠𝑖𝑛 𝜋3  2𝑐𝑜𝑠2𝜃− 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+2 = 2 +𝑖
𝑖 √3
= 𝑒3 
𝑍2 −𝑍1 (2𝑐𝑜𝑠2𝜃−2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃)−(−2) 2

𝑐𝑜𝑠2𝜃+ 𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+1 1 √3 2𝑐𝑜𝑠2𝜃+ 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+2


 = 2 +𝑖 2
 = 1 + 𝑖√3
𝑐𝑜𝑠2𝜃− 𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+1 𝑐𝑜𝑠2𝜃− 𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃+1

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 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃 + 2 = (1 + 𝑖√3 )(𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃 + 1)

 2 + 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 + 2𝑖𝑠𝑖𝑛2𝜃 = (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃 + √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 ) + 𝑖(√3 + √3𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2𝜃)

2 + 2𝑐𝑜𝑠2𝜃 = 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃 + √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 𝑐𝑜𝑠2𝜃 − √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 + 1 = 0


=> { {
2𝑠𝑖𝑛2𝜃 = √3 + √3𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2𝜃 𝑐𝑜𝑠2𝜃 − √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 + 1 = 0

𝜋 𝜋 1
𝑐𝑜𝑠2𝜃 − √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 + 1 = 0  𝑐𝑜𝑠2𝜃 − √3𝑠𝑖𝑛2𝜃 = −1 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠2𝜃 − 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛2𝜃 = −
3 3 2

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( + 2𝜃) = −𝑐𝑜𝑠  𝑐𝑜𝑠 ( + 2𝜃) = 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − )  𝑐𝑜𝑠 ( + 2𝜃) = 𝑐𝑜𝑠 ( )
3 3 3 3 3 3

𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋 𝜋
+ 2𝜃 = + 2𝑘𝜋 2𝜃 = − + 2𝑘𝜋
2𝜃 = + 2𝑘𝜋
3 3 33 3
{ 𝑜𝑢 { 𝑜𝑢 { 𝑜𝑢
𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋
+ 2𝜃 = − + 2𝑘𝜋 2𝜃 = − − + 2𝑘𝜋 2𝜃 = −𝜋 + 2𝑘𝜋
3 3 3 3

𝜋
𝜃= + 𝑘𝜋
6 𝜋 𝜋
{ 𝑜𝑢 => 𝜃 ∈ { + 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ} ∪ {− + 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ}
𝜋 6 2
𝜃 = − + 𝑘𝜋
2

II//1) Montre que l’équation : ( 𝑥 ; 𝑦 ) de ℤ×ℤ: 6𝑦 – 3𝑥 = 𝑚 admet des solutions si et


seulement si 𝑚 est un multiple de 3.
𝑚
6𝑦– 3𝑥 = 𝑚 <=> 3(2𝑦– 𝑥 ) = 𝑚 <=>2𝑦– 𝑥 =
3

Alors l’équation admet donc des solutions dans ℤ si 3 divise 𝑚 ou encore si 𝑚 est un multiple
de 3.

2) Résolvons dans ℤ×ℤ les équations suivantes :

a- 6𝑦– 3𝑥 = 5
Puisque 5 n’est pas un multiple de 3, alors l’équation : 6𝑦– 3𝑥 = 5 n’admet pas de solution.

Par conséquent 𝑆 = ∅

b- 6𝑦– 3𝑥 = 3
Puisque 3 est un multiple de 3, alors l’équation : 6𝑦– 3𝑥 = 3 admet des solutions.

Résolution :

6𝑦 – 3𝑥 = 3 <=> 2𝑦 – 𝑥 = 1 <=> 𝑥 = 2𝑦 − 1<=> 𝑥 ≡ −1[ 2 ] => 𝑥 = 2𝑘 − 1

En remplaçant 𝑥 par sa valeur dans l’équation : 2𝑦 – 𝑥 = 1, on a : 𝑦 = 𝑘

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Sujets de Bac

=> 𝑆 = {( 2𝑘 − 1 ; 𝑘 )}

3) Déduisons de ce qui précède les solutions dans ℤ×ℤ de l’équation :

(6𝑦 – 3𝑥 − 4 )(6𝑦 – 3𝑥 + 4 ) = 1.

Résous l’équation ( 6𝑦– 3𝑥 − 4 )( 6𝑦– 3𝑥 + 4 ) = 1, revient à Résous les systèmes suivants :


6𝑦 − 3𝑥 − 4 = 1 6𝑦 − 3𝑥 − 4 = − 1
{ ( S1 ) ou { ( S2 )
6𝑦 − 3𝑥 + 4 = 1 6𝑦 − 3𝑥 + 4 = − 1

6𝑦 − 3𝑥 = 5 6𝑦 − 3𝑥 = 3
{ ( S1 ) ou { ( S2 )
6𝑦 − 3𝑥 = −3 6𝑦 − 3𝑥 = − 5

D’après les questions précédents, 5 et – 5 ne sont pas des multiples de 3.

Par conséquent aucun des deux systèmes n’admet de solution dans ℤ2.

D’où l’équation : ( 6𝑦 – 3𝑥 − 4 )( 6𝑦 – 3𝑥 + 4 ) = 1 n’admet pas de solution


= >𝑆 = ∅ .

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Le plan P est muni d'un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
On considère les 4 points 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 et 𝐷 tel que : 𝐴( 03 ) ; 𝐵(−1 0
) ; 𝐶(30) et 𝐷 (𝑦𝑥 )
1) Déterminons les coordonnées 𝑥 et 𝑦 de 𝐷 sachant que : ‖𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐶

2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖) = (𝑥𝐴 − 𝑥𝐷 )2 + (𝑦𝐴 − 𝑦𝐷 )2 = (0 − 𝑥)2 + (3 − 𝑦)2 = 𝑥 2 + (3 − 𝑦)2
De même (‖𝐷𝐴

2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖) = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐷 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐷 )2 = (−1 − 𝑥)2 + (0 − 𝑦)2 = (1 + 𝑥)2 + 𝑦 2
(‖𝐷𝐵

2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖) = (𝑥𝐶 − 𝑥𝐷 )2 + (𝑦𝐶 − 𝑦𝐷 )2 = (3 − 𝑥)2 + (0 − 𝑦)2 = (3 − 𝑥)2 + 𝑦 2
(‖𝐷𝐶

2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐵
Alors ‖𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖) = (‖𝐷𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖  (‖𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖)  𝑥 2 + (3 − 𝑦)2 = (1 + 𝑥)2 + 𝑦 2 

 𝑥 2 + 9 − 6𝑦 + 𝑦 2 = 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 + 𝑦 2  2𝑥 + 1 − 9 + 6𝑦 = 0  2𝑥 + 6𝑦 − 8 = 0

 𝑥 + 3𝑦 − 4 = 0 (1)
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖  (‖𝐷𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = ‖𝐷𝐶
De même ‖𝐷𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖)  𝑥 = 1 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖) = (‖𝐷𝐶

Ainsi des équations (1) et (2), on en déduit que 𝑦 = 1

D’où 𝐷(11)

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2) Déterminons les réels 𝑚 et 𝑛 tels que 𝐷 soit barycentre des points (𝐴, 1); ( 𝐵, 𝑚) ; (𝐶, 𝑛)

Si 𝐷 est le barycentre des points (𝐴, 1); ( 𝐵, 𝑚) ; (𝐶, 𝑛); alors les coordonnées de 𝐷 sont telles
que :

α1 𝑥𝐴 + α2 𝑥𝐵 + α3 𝑥𝐶 (1)(0) + (𝑚)(−1) + (𝑛)(3) −𝑚 +3𝑛


𝑥𝐷 = 1= =
α1 + α 2 + α3 1+ 𝑚+𝑛 𝑚+𝑛+1
𝑒𝑡 { 𝑒𝑡 
α 𝑦 + α2 𝑦𝐵 + α3 𝑦𝐶 (1)(3) + (𝑚)(0) + (𝑛)(0) 3
𝑦 = 1 𝐴 1= =
{ 𝐷 α1 + α2 + α3 1+ 𝑚+𝑛 𝑚+𝑛+1

−𝑚 +3𝑛
=1 −𝑚 + 3𝑛 = 𝑚 + 𝑛 + 1 −2𝑚 + 2𝑛 = 1
{ 𝑚 +3𝑛 + 1 { {
=1 3 = 𝑚 + 𝑛 + 1 𝑚+𝑛 = 2
𝑚+𝑛+1

3 5
La résolution de ce système donne 𝑚 = et 𝑛 =
4 4

3 5
=> 𝐷 = bary{(𝐴, 1); (𝐵, ) ; (𝐶, )}
4 4

NB : Le barycentre d'un système ne change pas en multipliant ou en divisant chaque


coefficient de pondération par une même constante non nulle.

3 5
D’où 𝐷 = bary{(𝐴, 1); (𝐵, ) ; (𝐶, )} ou 𝐷 = bary {(𝐴, 4); ( 𝐵, 3) ; (𝐶, 5)}
4 4

2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ + 3‖𝑀𝐵
3) Trouvons l'ensemble (E) tel que : 4‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + 5‖𝑀𝐶

2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ + 3‖𝑀𝐵
4‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑘  4𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 5𝑀𝐶 2 = 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ + 5‖𝑀𝐶

Posons 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 5𝑀𝐶 2

(Les points de pondérations sont égaux à celui du barycentre 𝐷).

Alors on a : 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐷2 + 𝑓(𝐷)

Or ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐷 2 = (𝛼1 + 𝛼2 +𝛼3 )𝑀𝐷2 = (4 + 3 + 5)𝑀𝐺 2 = 12𝑀𝐷2

(𝛼1 𝛼2 )𝐴𝐵2 + (𝛼1 𝛼3 )𝐴𝐶 2 + (𝛼2 𝛼3 )𝐵𝐶 2 12𝐴𝐵2 +20𝐴𝐶 2 +15𝐵𝐶 2


Et 𝑓(𝐷) = =
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 12

Avec 𝐴𝐵2 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2 = (−1 − 0)2 + (0 − 3)2 = 10

𝐴𝐶 2 = (𝑥𝐶 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐶 − 𝑦𝐴 )2 = (3 − 0)2 + (0 − 3)2 = 18

𝐵𝐶 2 = (𝑥𝐶 − 𝑥𝐵 )2 + (𝑦𝐶 − 𝑦𝐵 )2 = (3 + 1)2 + (0 − 0)2 = 16

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Sujets de Bac

𝐴( 03 ) ; 𝐵(−1
0
) ; 𝐶(30) et 𝐷 (𝑦𝑥 )

12×10 +20×18 +15×16


=> 𝑓(𝐷) = =60
12

𝑘− 60
Alors 𝑓(𝑀) = 𝑘  12𝑀𝐷2 + 𝑓(𝐷) = 𝑘  4𝑀𝐷 2 + 60 = 𝑘 𝑀𝐷2 =
4

𝑘− 60 √𝑘− 60
=> 𝑀𝐷 = √ =
4 2

- Si 𝑘 < 60; alors l’ensemble (E) des points M cherchés est vide.

- Si 𝑘 = 60; alors 𝑀𝐺 = 0. Ainsi l’ensemble (E) des points M cherchés est le point 𝐷.

- Si 𝑘 > 60; alors l’ensemble (E) des points M cherchés est le cercle de centre 𝐷(11)
√𝑘− 60
et de rayon 𝑟 =
2
4) Déterminons le réel 𝑘 (𝑘 > 60)tel que 𝐴( 03 ) soit élément de (E).

√𝑘− 60
Pour 𝑘 > 60 , on a : le cercle de centre 𝐷(11) et de rayon 𝑟 =
2

Alors le point 𝐴( 03 ) est élément du ce cercle si et seulement si : 𝑑(𝐴 ; 𝐷) = 𝑟, c’est-à-dire que


le point 𝐴 appartient au cercle (E) si la distance du centre 𝐷 au point 𝐴 vaut le rayon 𝑟.

√𝑘− 60 √𝑘− 60
Donc 𝑑(𝐴 ; 𝐷) = 𝑟  √(𝑥𝐷 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐷 − 𝑦𝐴 )2 =  √(1)2 + (2)2 = 
2 2

2 2
2√5 = √𝑘 − 60  (2√5) = (√𝑘 − 60)  20 = 𝑘 − 60 => 𝑘 = 80

II// 1) Soit (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ, une suite de raison 𝑟 (𝑟 ≠ 0).


1
On définit la suite (𝑣𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ, par 𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈𝑛 .
4
a- Montrons que (𝑣𝑛 ), est une suite géométrique dont on Déterminera la raison et le premier
terme 𝑣0 ( on Exprimera 𝑣0 en fonction de 𝑢0 ).
1
On a : 𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈𝑛 .
4
𝑣𝑛+1
Alors (𝑣𝑛 ), est une suite géométrique si et seulement si : 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛 ou =𝑞
𝑣𝑛
1 1
𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈𝑛 => 𝑣𝑛+1 = 𝑒 − 2𝑈𝑛+1 .
4 4

1 − 2𝑈𝑛+1
𝑣𝑛+1 𝑒 . 𝑒 − 2𝑈𝑛+1 .
Alors on a : = 41 = = 𝑒 − 2𝑈𝑛+1 × 𝑒 2𝑈𝑛 = 𝑒 − 2𝑈𝑛+1+ 2𝑈𝑛
𝑣𝑛 𝑒 − 2𝑈𝑛 𝑒 − 2𝑈𝑛
4

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Sujets de Bac

𝑣𝑛+1 𝑈𝑛 )
=> = 𝑒 − 2(𝑈𝑛+1−
𝑣𝑛

Or d’après l’hypothèse, 𝑢𝑛 est une suite arithmétique de raison𝑟, par conséquent on a :


𝑣
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟 . D’où 𝑛+1 = 𝑒 − 2(𝑈𝑛+1− 𝑈𝑛 ) = 𝑒 − 2𝑟
𝑣𝑛
1
Alors (𝑣𝑛 ), est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 − 2𝑟 et de premier terme 𝑣0 = 𝑒 − 2𝑈0 .
4

b- Etudions suivant les valeurs de 𝑟 la convergence de la suite 𝑣𝑛

Pour cela, exprimons 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.


L’expression des 𝑛 premiers d’une suite géométrique de 1er terme 𝑣0 et de raison 𝑞 est:
1 1 1
𝑣𝑛 = 𝑣0 (𝑞)𝑛 𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈0 (𝑒 − 2𝑟 )𝑛 = 𝑒 − 2𝑈0 × 𝑒 − 2𝑛𝑟 =>𝑣𝑛 = 𝑒 − 2𝑈0 × 𝑒 − 2𝑛𝑟
4 4 4

Ainsi pour étudier la convergence suivant les valeurs de 𝑟 , on cacule la limite de 𝑣𝑛 en +∞.
- Pour 𝑟 > 0; on a :
1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 − 2𝑈0 × 𝑒 − 2𝑛𝑟 = 𝑒 − 2𝑈0 × (0) = 0
4 4
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

- Pour 𝑟 < 0; on a :
1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 − 2𝑈0 × 𝑒 − 2𝑛𝑟 = 𝑒 − 2𝑈0 × (+∞) = 0
4 4
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

- Pour 𝑟 = 0; on a :

1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 − 2𝑈0 × 𝑒 − 2𝑛𝑟 = 𝑒 − 2𝑈0
4 4
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞
𝑛1
2) Soit 𝑤𝑛 𝑛 ∈ ℕ, la suite définie par 𝑤𝑛 = ∫0 𝑒 − 2𝑥 𝑑𝑥.
4
a- Calculons 𝑤𝑛 en fonction de 𝑛.
𝑛1 1 𝑛 1 𝑛
𝑤𝑛 = ∫0 𝑒 − 2𝑥 𝑑𝑥 = ∫0 𝑒 − 2𝑥 𝑑𝑥 = − ∫0 −2𝑒 − 2𝑥 𝑑𝑥
4 4 8

1 𝑛 1 1 1 1 1
=> 𝑤𝑛 = [− 𝑒 − 2𝑥 ] = − 𝑒 − 2𝑛 + = − 𝑒 − 2𝑛 = (1 − 𝑒 − 2𝑛 )
8 0 8 8 8 8 8

1
D’où 𝑤𝑛 = (1 − 𝑒 − 2𝑛 )
8
b- Montrons que 𝑤𝑛 converge vers un nombre réel 𝑙 que l’on précisera.

Pour cela, on calcule la limite de 𝑤𝑛 en +∞.


1 1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑤𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 (1 − 𝑒 − 2𝑛 ) = (1 − 0) =
8 8 8
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

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Sujets de Bac

1
D’où 𝑤𝑛 converge vers le réel 𝑙 = .
8
𝑛
c- On pose 𝑆𝑛 = 𝑤1 + 𝑤2 + ………+ 𝑤𝑛 − .
8
Calculons 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 puis en déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑆𝑛
𝑛→+∞
Posons 𝑆′𝑛 = 𝑤1 + 𝑤2 + ………+ 𝑤𝑛

𝑛
=>𝑙𝑖𝑚 𝑆𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑆′𝑛 − .
8
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Ainsi exprimons 𝑆′𝑛 en fonction de 𝑛.


1 1 1
On sait que : 𝑤𝑛 = (1 − 𝑒 − 2𝑛 ) = − 𝑒 − 2𝑛
8 8 8
1 1
=> 𝑤1 = − 𝑒 − 2
8 8

1 1
𝑤2 = − 𝑒 − 4
8 8

1 1
𝑤3 = − 𝑒 − 6
8 8
. .
. .
. .
1 1
𝑤𝑛 = − 𝑒 − 2𝑛
8 8
En effectuant membre à membre la somme des termes de l’égalité ci-dessus, on a :
1 1 𝑛 𝑛
𝑤1 + 𝑤2 + ………+ 𝑤𝑛 = 𝑛 × − 𝑛 𝑒 − 2𝑛 𝑆′𝑛 = − 𝑒 − 2𝑛
8 8 8 8

𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
=>𝑙𝑖𝑚 𝑆𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 𝑆′𝑛 − = 𝑙𝑖𝑚 ( − 𝑒 − 2𝑛 ) − = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑒 − 2𝑛 −
8 8 8 8 8 8 8
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛 1 𝑛 1
= 𝑙𝑖𝑚 − 𝑒 − 2𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 − × 2𝑛 = − × (0) = 0
8 8 𝑒 8
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A :

1) Traçons la courbe C de 𝑓.
- La droite d'équation 𝑥 = 2 est axe de symétrie.
- La droite d'équation 𝑥 = 4 est asymptote verticale.
- La droite d'équation 𝑦 = 3 est asymptote horizontale.
- Le point (2 ; 1) est extremum locale de la courbe (C) de 𝑓.
De ces renseignements nous obtenons une partie de la courbe qui est le suivant :

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2
Axe de symétrie
1

-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1

-2

2) Complétons le tableau de variation de 𝑓 .

Par symétrie par rapport à la droite d’équation 𝑥 = 2 , on a :

- La droite d'équation 𝑥 = 0 est aussi asymptote verticale.


- La droite d'équation 𝑦 = 3 est asymptote horizontale.

D’où le tableau de variation de 𝑓 sur ℝ−{0 ; 4} est le suivant :

𝑥 −∞ 0 2 4 +∞
𝑓′(𝑥) + + 0 − −
+∞ 1 +∞
𝑓(𝑥)
3 −∞ −∞ 3

1) Traçons la courbe (C) de 𝑓.

En utilisant le tableau de variation ci-dessus, la courbe représentative de 𝑓est donc le suivant :

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Sujets de Bac

2
Axe de symétrie
1

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1

-2

𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
3) On suppose que 𝑓(𝑥) est de la forme 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 + 𝛽𝑥 + 𝛼
a- Déterminons les réels 𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ;  𝑒𝑡 𝛼
- D𝑓 = ℝ−{0 ; 4} => 𝑥 2 + 𝛽𝑥 + 𝛼 = (𝑥 − 0)(𝑥 − 4)  𝑥 2 + 𝛽𝑥 + 𝛼 = 𝑥 2 − 4𝑥

Par identification, on obtient : 𝛽 = −4 et 𝛼 = 0


𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 −𝑥 2 (4𝑎 + 𝑏)−2𝑐𝑥 + 4𝑐
=> 𝑓(𝑥) = et 𝑓′(𝑥) =
𝑥 2 − 4𝑥 (𝑥 2 − 4𝑥 )2
- La droite d'équation 𝑦 = 3 est asymptote horizontale => 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 3 
𝑥 → ±∞
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 =3  𝑙𝑖𝑚 2 = 3 => 𝑎 = 3
𝑥 2 − 4𝑥 𝑥
𝑥 → ±∞ 𝑥 → ±∞

3𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 −𝑥 2 (12 + 𝑏)−2𝑐𝑥 + 4𝑐
=> 𝑓(𝑥) = et 𝑓′(𝑥) =
𝑥 2 − 4𝑥 (𝑥 2 − 4𝑥 )2

D’après le tableau de variation, le point (2 ; 1) est extremum alors 𝑓′(2) = 0 et 𝑓(2) = 1

𝑓′(2) = 0 12 + 𝑏 = 0 𝑏 = −12 𝑏 = −12


 {  {  { {
𝑓(2) = 1 2𝑏 + 𝑐 = −16 −24 + 𝑐 = −16 𝑐= 8

3𝑥 2 − 12𝑥 + 8
D’où 𝑎 = 3 ; 𝑏 = −12 ; 𝑐 = 8 ; 𝛽 = −4 𝑒𝑡 𝛼 = 0 et 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 − 4𝑥
b- Montrons que la restriction 𝑔 de 𝑓 à I = ] 2 ; 4 ] réalise une bijection de I sur un intervalle
J à préciser.
D’après le tableau de variation ;∀𝑥 ∈ ] 2 ; 4 ] , 𝑓 est définie, continue et strictement
décroissante ] 2 ; 4 ] vers J = ]−∞ ; 1 ].
D’où la restriction 𝑔 de 𝑓 réalise une bijection de ] 2 ; 4 ] sur l’intervalle J= ]−∞ ; 1 ].

c- Donnons l'équation de la tangente à la courbe C′ de 𝑔−1 au point d’abscisse 1.


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𝑦 = [𝑔−1 (𝑥0 )]′ (𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑔−1 (𝑥0 ). Or 𝑥0 = 1 => = [𝑔−1 (1)]′ (𝑥 − 1) + 𝑔−1 (1).

1 1 −6 + 2𝑥 +2√𝑥 2 − 4𝑥 + 3
[𝑔−1 (1)]′ = = avec 𝑔−1 (𝑥) =
𝑔′𝑜𝑔−1 (1) 𝑔′[𝑔−1 (1)] 𝑥− 3

1 1 1 1 3
=> [𝑔−1 (1)]′ = = et 𝑔−1 (1) = 2=> 𝑦 = (𝑥 − 1) + 2 => 𝑦 = 𝑥 +
𝑔′(2) 2 2 2 2
d- Traçons C′

NB : La courbe représentative d’une fonction et celle de sa fonction réciproque sont


symétriques par rapport à la première bissectrice d’équation 𝑦 = 𝑥.
Pour le tracé de C′, (Voir figure).
e- Discutons graphiquement suivant les valeurs du paramètre 𝑚, du nombre et des signes des
solutions de 𝑙′é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (3 − 𝑚)𝑥 2 – (12 – 4𝑚)𝑥 + 8 = 0
Pour cela, exprimons 𝑚 en fonction de 𝑥 :
3𝑥 2 − 12𝑥 + 8
(3 − 𝑚)𝑥 2 – (12 – 4𝑚)𝑥 + 8 = 0 => 𝑚 = = 𝑓(𝑥)
𝑥 2 − 4𝑥

En faisant glisser une règle du bas vers le haut tout le long du graphique, on remarque :

- ∀ 𝑚 ∈ ]−∞ ; 1[ ∪ ]3 ; +∞[ , la règle coupe deux fois la courbe et par conséquent


l’équation 𝑥 2 + 2(1 – 𝑚)𝑥 + 4 = 0 admet deux solutions distinctes 𝑥1 et 𝑥1 .

∀ 𝑚 ∈ ]1 ; 3[, la règle ne coupe pas la courbe et par conséquent l’équation


𝑥 2 + 2(1 – 𝑚)𝑥 + 4 = 0 n’admet pas de solution.

Partie B :

Un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6 à été piqué de telle sorte que les six
faces ne sont pas équiprobables. On note 𝑃𝑛 la probabilité d’obtenir le chiffre 𝑛 lors d’un lancé
de dé avec 𝑛 ∈ {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
D’autre part les nombres 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 ; 𝑃5 et 𝑃6 dans cet ordre, sont six termes consécutifs
d’une suite arithmétique et que 𝑃1 × 𝑃4 = (𝑃2 )2 .

1) Calculons la probabilité d’apparition de chaque numéro.


Soit 𝑟 la raison de cette suite telle que :
𝑃2 = 𝑃1 + 𝑟
𝑃3 = 𝑃2 + 𝑟 = 𝑃1 + 𝑟 + 𝑟 = 𝑃1 + 2𝑟
𝑃4 = 𝑃3 + 𝑟 = 𝑃1 + 2𝑟 + 𝑟 = 𝑃1 + 3𝑟
𝑃5 = 𝑃4 + 𝑟 = 𝑃1 + 3𝑟 + 𝑟 = 𝑃1 + 4𝑟
𝑃6 = 𝑃5 + 𝑟 = 𝑃1 + 4𝑟 + 𝑟 = 𝑃1 + 5𝑟
On sait que : 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1 (Car∑ 𝑃𝑖 = 1) (𝟏)
D’autre part : 𝑃1 × 𝑃4 = (𝑃2 )2 . (𝟐)
- La relation (𝟏) donne :
𝑃1 + (𝑃1 + 𝑟) + (𝑃1 + 2𝑟) + (𝑃1 + 3𝑟) + (𝑃1 + 4𝑟) + (𝑃1 + 5𝑟) = 1  6𝑃1 + 15r = 1 (𝟏)

- La relation (𝟐) donne :


𝑃1 × (𝑃1 + 3𝑟) = (𝑃1 + 𝑟 )2  𝑃12 + 3𝑟 𝑃1 = 𝑃12 + 2𝑟 𝑃1 + 𝑟 2 𝑟 2 − 𝑟 𝑃1 = 0 

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Sujets de Bac

𝑟(𝑟 − 𝑃1 ) = 0 => 𝑟 = 0 (𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒) ou 𝑟 = 𝑃1

𝑟 = 𝑃1
D’où le système {
6𝑃1 + 15𝑟 = 1

1
De ce système on a : 6𝑃1 + 15 𝑃1 = 1 21𝑃1 = 1 => 𝑃1 =
21
1 2
𝑃2 = 𝑃1 + 𝑟 = 𝑃1 + 𝑃1 = 2𝑃1 = 2 × =
21 21

1 3
𝑃3 = 𝑃2 + 𝑟 = 2𝑃1 + 𝑃1 = 3𝑃1 = 3 × =
21 21

1 4
𝑃4 = 4𝑃1 = 4 × =
21 21

1 5
𝑃5 = 5𝑃1 = 5 × =
21 21

1 6
𝑃6 = 6𝑃1 = 6 × =
21 21

D’où le tableau de la loi de probabilité est le suivant :

𝑛 1 2 3 4 5 6
𝑃𝑛 1 2 3 4 5 6
21 21 21 21 21 21

2) On lance ce dé une fois et on considère les évènements suivants :


𝐴: ≪ Le nombre obtenu est pair ≫.

𝐵: ≪ Le nombre obtenu est supérieur ou égal à 3 ≫.


a- Calculons la probabilité de chacun des évènements 𝐴 et 𝐵.

2 4 6 12 4
𝑃(𝐴) = 𝑃2 + 𝑃4 + 𝑃6 = + + = =
21 21 21 21 7
3 4 5 6 18 6
𝑃(𝐵) = 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = + + + = =
21 21 21 21 21 7

b- Calculons la probabilité pour que le nombre obtenu soit supérieur ou égal à 3 sachant
qu’il est pair.

4 6 10
𝑃(𝐵/𝐴) = 𝑃4 + 𝑃6 = + =
21 21 21

c- Vérifions si les évènements 𝐴 et 𝐵 sont indépendants

Les évènements 𝐴 et 𝐵 sont indépendants si et seulement si 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐵/𝐴) × 𝑃(𝐴)

4 6 24 10 4 40
On sait que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × = et 𝑃(𝐵/𝐴) × 𝑃(𝐴) = × =
7 7 49 21 7 147

Puisque 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐵/𝐴) × 𝑃(𝐴). Alors les évènements 𝐴 et 𝐵 sont indépendants


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Sujets de Bac

Sujet 5 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On considère l'ensemble des complexes 𝑍𝑛 tels que : ∀ 𝑛 ∈ ℂ on a :

𝑍0 = 1
{ 1+ 𝑖
𝑍𝑛+1 = 𝑍𝑛
2
 
1) On note 𝑀𝑛 le point d'affixe 𝑍𝑛 dans le plan rapporté au repère ( o, u , v ).

a- Calcule 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 et 𝑍4 .
b- Placer les points 𝑀1 , 𝑀2 , 𝑀3 , 𝑀4 et 𝑀5 .
𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛
2) Calcule le quotient : puis en déduis la nature du triangle 𝑂𝑀𝑛+1 𝑀𝑛
𝑍𝑛+1

II// Dans une culture de microbes, le nombre de microbes à l’instant 𝑡, exprimé en heures, peut
être considéré comme une fonction numérique 𝑁 à variable réelle 𝑡. La vitesse de prolifération
à l’instant 𝑡 du nombre de microbes est la dérivée 𝑁′ de cette fonction. On a constaté que :
𝑁 ′ (𝑡) = −𝑘𝑁(𝑡) où 𝑘 est un coefficient réel strictement positif. On désigne par 𝑁0 le nombre
de microbes à l’instant 𝑡 = 0
1°/ Détermine 𝑁(𝑡) en fonction de 𝑁0 , 𝑘 et 𝑡.

2°/ Détermine le nombre de microbes au bout de 1 heures si 𝑁0 = 1000 et 𝑘 = 1.

3°/ Soit T la période de reproduction du nombre de microbes, c'est-à-dire le temps au bout


duquel le nombre de microbes a été divisé par 2. Montre que 𝑒 𝑘𝑇 = 2.

4°/ Détermine la période de reproduction T sachant que 𝑘 = 6,66 • 10−5 .

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


1
I// Soit l'intégrale In définie par : 𝐼𝑛 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 ( 𝑛 ∈ ℕ )

1
1) Démontre que 𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 puis calcule 𝐼0

2𝑛
2) Démontre que 𝐼𝑛 = − 𝐼
1 + 2𝑛 𝑛−1

II// Le plan 𝑃 est rapporté à un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).

Soit A et B deux points du plan d’affixes respectives 𝑎 = 1 + 𝑖 et 𝑏 = − 4 – 𝑖


Soit T la transformation du plan 𝑃 qui à tout point M d’affixe 𝑧 associe le point 𝑀’d’affixe 𝑧’
tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = 2𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑀 .
1) Exprime 𝑧’ en fonction de 𝑧.

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Sujets de Bac

2) Montre que T admet un seul point invariant Ω dont on donnera l’affixe. En déduis que T est
une homothétie dont on Précisera le centre et le rapport.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A : Résolution de l'équation différentielle (𝑬𝟏 ) : 𝑦′ – 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥

1) Résous l'équation différentielle (𝑬𝟐 ) : 𝑦′ – 2𝑦 = 0 où 𝑦 désigne une fonction


dérivable sur ℝ.

2) Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels et soit 𝑢 la fonction définie sur ℝ par 𝑢(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 .

a) Détermine 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑢 soit solution de l'équation (𝑬𝟏 ).

b) Montre qu’une fonction 𝑣 est solution de l'équation (𝑬𝟏 )si et seulement si


𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ).

c) En déduis l'ensemble des solutions de (𝑬𝟏 ).

3) Détermine la solution de l'équation (𝑬𝟏 ) qui s'annule en 0.

Partie B : Etude d'une fonction auxiliaire

Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2.

1) Détermine la limite de 𝑔 en − ∞ et la limite de 𝑔 en + ∞.

2) Etudie le sens de variation de 𝑔, puis Dresse son tableau de variation.

3) On admet que l'équation 𝑔(𝑥) = 0 a exactement deux solutions réelles.

a) Vérifie que 0 est l'une de ces solutions.

b) L'autre solution est appelée α. Montre que – 1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5.

4) Détermine le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs du réel 𝑥.

Partie C : Etude de la fonction principale

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥

1) Détermine la limite de 𝑓 en − ∞ et en + ∞. (On pourra mettre 𝑒 2𝑥 en facteur).

2) Calcule 𝑓 ′(𝑥) et Montre que 𝑓 ′(𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe. Etudie le sens de
variation de 𝑓.

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Sujets de Bac

𝛼2+ 2𝛼
3) Montre que 𝑓(𝛼) = − , où α est défini dans la partie B. En déduis un
4
encadrement de 𝑓(𝛼). (On rappelle que −1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5).

4) Etablie le tableau de variation de 𝑓.

5) Trace la courbe (C), représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal

(Unité graphique 2 cm).

Partie D : Calcul d'aire


0
1) Soit 𝑚 un réel négatif, interpréter graphiquement l'intégrale ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2) a) Calcule ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 à l'aide d'une intégration par parties.

0
b) En déduis ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

0
3) Calcule la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 , lorsque 𝑚 tend vers − ∞.

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Sujets de Bac
Correction Sujet 5 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On considère l'ensemble des complexes 𝑍𝑛 tels que : ∀ 𝑛 ∈ ℂ on a :
𝑍0 = 1
{ 1+ 𝑖
𝑍𝑛+1 = 𝑍𝑛
2

1) On note 𝑀𝑛 le point d'affixe 𝑍𝑛 dans le plan rapporté au repère (𝑂 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗)

Calculons 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 et 𝑍4 .

1+ 𝑖 1 1 1+ 𝑖 1
𝑍1 =
2
𝑍0 => 𝑍1 = + 𝑖 ; 𝑍2 =
2
𝑍1 => 𝑍2 = 𝑖
2 2 2

1+ 𝑖 1 1 1+ 𝑖 1
𝑍3 =
2
𝑍2 => 𝑍3 = − + 𝑖 ; 𝑍4 =
2
𝑍3 => 𝑍4 = −
4
4 4

𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛
2) Calcule le quotient : puis en déduis la nature du triangle 𝑂𝑀𝑛+1 𝑀𝑛
𝑍𝑛+1

1+ 𝑖
1+ 𝑖 𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 ( 𝑍𝑛 )− 𝑍𝑛 1+ 𝑖
On sait que 𝑍𝑛+1 = 𝑍𝑛 => = 21 + 𝑖 ( car 𝑍𝑛+1 = 𝑍𝑛 )
2 𝑍𝑛+1 𝑍𝑛 2
2

1+ 𝑖 1+ 𝑖
𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 𝑍𝑛 ( – 1) ( – 1) −1+ 𝑖 (− 1 + 𝑖)(1− 𝑖) −1 + 𝑖 + 𝑖 + 1
2 2
=> = 1+ 𝑖 = 1+ 𝑖 = = (1)2 + (1)2
=
𝑍𝑛+1 𝑍𝑛 ( ) ( ) 1+ 𝑖 2
2 2

2𝑖 𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛
= = 𝑖 => est un imaginaire pur. Alors 𝑂𝑀𝑛+1 𝑀𝑛 est un triangle rectangle en O.
2 𝑍𝑛+1

II//Dans une culture de microbes, le nombre de microbes à l’instant 𝑡, exprimé en heures, peut
être considéré comme une fonction numérique 𝑁 à variable réelle 𝑡. La vitesse de prolifération
à l’instant 𝑡 du nombre de microbes est la dérivée 𝑁′ de cette fonction. On a constaté que :
𝑁 ′ (𝑡) = −𝑘𝑁(𝑡) où 𝑘 est un coefficient réel strictement positif. On désigne par 𝑁0 le nombre
de microbes à l’instant 𝑡 = 0
1°/ Déterminons 𝑁(𝑡) en fonction de 𝑁0 , 𝑘 et 𝑡.

𝑁 ′ (𝑡) = −𝑘𝑁(𝑡) => 𝑁(𝑡) = 𝐶𝑒 −𝑘𝑡 .

D’autre part, 𝑁(0) = 𝐶𝑒 0 = 𝐶 = 𝑁0 .

D’où 𝑁(𝑡) = 𝑁0 𝑒 −𝑘𝑡 .

2°/ Déterminons le nombre de microbes au bout de 1 heures si 𝑁0 = 1000 et 𝑘 = 1.

𝑁(1) = 1000𝑒 −1 ≈ 368

Alors le nombre de microbes au bout de 1 heures est de 368 individus.

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Sujets de Bac

3°/ Soit T la période de reproduction du nombre de microbes, c'est-à-dire le temps au bout


duquel le nombre d’atome a été divisé par 2. Montrons que 𝑒 𝑘𝑇 = 2.
𝑁0
Si, après un temps T, le nombre de microbes a été divisé par 2, on peut écrire 𝑁(𝑡) = .
2

𝑁0 1 1 1
On a donc : 𝑁(𝑡) = 𝑁0 𝑒 −𝑘𝑇 =  𝑒 −𝑘𝑇 =  =  𝑒 𝑘𝑇 = 2.
2 2 𝑒 𝑘𝑇 2

4°/ Déterminons la période de reproduction T sachant que 𝑘 = 6,66 • 10−5 .

𝑙𝑛2
𝑒 𝑘𝑇 = 2  𝑘𝑇 = 𝑙𝑛2 => 𝑇 =
𝑘

Si 𝑘 = 6,66 • 10−5 , on obtient 𝑇 ≈ 10407,6 heures.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


1
I// Soit l'intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 ( 𝑛 ∈ ℕ )
1
1) Démontrons que 𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 puis calculons 𝐼0

Appliquons la relation de Chasles entre −1 et 1.

1 0 1
=> 𝐼𝑛 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 + ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡

0
Ainsi posons 𝐴 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 puis Effectuons un changement de variable.

Posons 𝑡 = −𝑋 => 𝑋 = −𝑡 . Alors 𝑑𝑡 = −𝑑𝑋

Si 𝑡 = −1 alors 𝑋 = 1 et Si 𝑡 = 0 alors 𝑋 = 0
0 0 1
=> 𝐴 = ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 = − ∫−1(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 = ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡

1 1 1
D’où 𝐼𝑛 = ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 + ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡

1
=> 𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 (ce qu’il fallait Démontre)

En déduisons la valeur de 𝐼0
1 1 1
𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 => 𝐼0 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)0 𝑑𝑡 = 2 ∫0 1𝑑𝑡 = [2𝑡]10 = 2.

=> 𝐼0 = 2
2𝑛
2) Démontrons que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ ; on a : 𝐼𝑛 = − 𝐼
1 + 2𝑛 𝑛−1

1 1
On sait que 𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 => 𝐼𝑛−1 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 − 1 𝑑𝑡

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Sujets de Bac

1 1 1
𝐼𝑛 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑡 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 + 1 = 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 × (𝑡 2 − 1)𝑑𝑡

1 1
= 2 ∫0 𝑡 2 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡

1 1
= 2 ∫0 𝑡 × 𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡

1 1 1
= ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 2 ∫0 (𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 = ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 𝐼𝑛−1

1
=> 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 𝐼𝑛−1

1
Intégrons par partie l’intégrale ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡

Posons 𝑢(𝑡) = 𝑡 => 𝑢′(𝑡) = 1


𝑛
(𝑡 2 −1)
𝑣′(𝑡) = 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 => 𝑣(𝑡) =
𝑛

𝑛 1 𝑛 𝑛 1
1 𝑡×(𝑡 2 −1) 1 (𝑡 2 −1) 𝑡×(𝑡 2 −1)
=> ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 = [ ] − ∫0 𝑑𝑥 . Or [ ] =0
𝑛 𝑛 𝑛
0 0

1 1 1 1
=> ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 = − ∫ 2(𝑡 2 − 1)𝑛 𝑑𝑥 = − 𝐼
2𝑛 0 2𝑛 𝑛

1 1
D’où 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 × 2𝑡(𝑡 2 − 1)𝑛 −1 𝑑𝑡 − 𝐼𝑛−1 = − 𝐼𝑛 − 𝐼𝑛−1
2𝑛

1 1 1
=> 𝐼𝑛 = − 𝐼 − 𝐼𝑛−1  𝐼𝑛 + 𝐼 = −𝐼𝑛−1  (1 + ) 𝐼𝑛 = −𝐼𝑛−1 
2𝑛 𝑛 2𝑛 𝑛 2𝑛

2𝑛 + 1 2𝑛
( ) 𝐼𝑛 = −𝐼𝑛−1 => 𝐼𝑛 = − 𝐼
2𝑛 2𝑛 + 1 𝑛−1

2𝑛
D’où 𝐼𝑛 = − 𝐼 (ce qu’il fallait Démontre)
2𝑛 + 1 𝑛−1

II//Le plan 𝑃 est rapporté à un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).


Soit A et B deux points du plan d’affixes respectives 𝑎 = 1 + 𝑖 et 𝑏 = − 4 – 𝑖
Soit T la transformation du plan 𝑃 qui à tout point 𝑀 d’affixe 𝑧 associe le point 𝑀’ d’affixe 𝑧’
tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = 2𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑀 .
1) Exprimons 𝑧’ en fonction de 𝑧.

On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = 2𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑀

 𝑍𝑀′ − 𝑍0 = 2(𝑍𝑀 − 𝑍𝐴 ) + 𝑍𝑀 − 𝑍𝐵

 𝑍𝑀′ − 𝑍0 = 2𝑍𝑀 − 2𝑍𝐴 + 𝑍𝑀 − 𝑍𝐵

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 𝑍′ − 0 = 2𝑍 − 2(1 + 𝑖 ) + 𝑍 − (− 4 – 𝑖)

 𝑍′ = 3𝑍 − 2(1 + 𝑖 ) − (− 4 – 𝑖)

 𝑍′ = 3𝑍 − 2 − 2𝑖 + 4 + 𝑖

 𝑍 ′ = 3𝑍 + 2 − 𝑖

2) Montrons que T admet un seul point invariant Ω dont on donnera l’affixe.

T admet un seul point invariant si et seulement si 𝑍 ′ = 𝑍.

1
𝑍 ′ = 𝑍  𝑍 = 3𝑍 + 2 − 𝑖  −2𝑍 = 2 − 𝑖  𝑍 = −1 + 𝑖.
2

1
D’où Ω(−1 ; ) est le point invariant.
2

En déduisons que T est une homothétie dont on Précisera le centre et le rapport.

NB :

Si 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏 avec 𝑎 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 }, alors on a : une homothétie de rapport 𝑘 = |𝑎| et


𝑏
de centre Ω d’affixe 𝑤 = .
1− 𝑎

On a : 𝑍 ′ = 3𝑍 + 2 − 𝑖 . Avec 𝑎 = 3 et 𝑏 = 2 − 𝑖

Ici 𝑎 = 3 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 }, alors 𝑇 est une homothétie dont les éléments caractéristiques


sont :

- Rapport : 𝑘 = |𝑎| = |3| = 3

𝑏 2−𝑖 2−𝑖 2−𝑖 1


- Centre Ω d’affixe 𝑤 = = = = = −1 + 𝑖
1− 𝑎 1− 3 −2 −2 2

1
=> Ω(−1 ; ) est le centre de l’homothétie.
2

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A : Résolution de l'équation différentielle (𝑬𝟏 ) : 𝑦′ – 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥

1) Résolvons l'équation différentielle (𝑬𝟐 ) : 𝑦′ – 2𝑦 = 0

On a (𝑬𝟐 ) : 𝑦′ – 2𝑦 = 0 => S = 𝑘𝑒 2𝑥

2) Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels et soit 𝑢 la fonction définie sur ℝ par 𝑢(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 .

a- Déterminons 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑢 soit solution de l'équation (𝑬𝟏 ).

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𝑢 est solution de l'équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑢′ (𝑥) − 2𝑢(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 avec

𝑢(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 et 𝑢′(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑎 + 𝑏)𝑒 𝑥 .

𝑢′ (𝑥) − 2𝑢(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥  (𝑎𝑥 + 𝑎 + 𝑏)𝑒 𝑥 − 2(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 

[(𝑎𝑥 + 𝑎 + 𝑏) − 2(𝑎𝑥 + 𝑏)]𝑒 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥  (𝑎𝑥 + 𝑎 + 𝑏) − 2(𝑎𝑥 + 𝑏) = 𝑥 

−𝑎 = 1 𝑎 = −1 𝑎 = −1
−𝑎𝑥 + 𝑎 − 𝑏 = 𝑥 => { { {
𝑎− 𝑏=0 −1 − 𝑏 = 0 𝑏 = −1

D’où 𝑢(𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥

b- Montrons qu’une fonction 𝑣 est solution de l'équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑢 − 𝑣 est


solution de (𝑬𝟐 ).

NB :

𝐴 => 𝐵
Montre que  𝐵, revient à montré que { 𝑒𝑡
𝐵 => 𝐴

Ainsi pour Montre qu’une fonction 𝑣 est solution de l'équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑢 − 𝑣
est solution de (𝑬𝟐 ), on montre que

𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 ) => 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 )


𝑒𝑡

𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ) => 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 )


{

- Montrons que 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 ) => 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 )
• 𝑢 est solution de l’équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑢 ′ (𝑥) − 2𝑢(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 (1)
• 𝑣 est solution de l’équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑣 ′ (𝑥) − 2𝑣(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 (2)
Effectuons ainsi la différence des relations (1) et (2) :

(1) − (2) : [𝑢′ (𝑥) − 𝑣 ′ (𝑥)] − 2[𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) ] = 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥

 (𝑢 − 𝑣)′ (𝑥) − 2(𝑢 − 𝑣)(𝑥) = 0 => 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 )

D’où 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 ) => 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 )

- Montrons que 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ) => 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 )
Si 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ) alors on a : (𝑢 − 𝑣)′ (𝑥) − 2(𝑢 − 𝑣)(𝑥) = 0 

[𝑢′ (𝑥) − 𝑣 ′ (𝑥)] − 2[𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) ] = 0  𝑢′ (𝑥) − 𝑣 ′ (𝑥) − 2 𝑢(𝑥) + 2𝑣(𝑥) = 0 

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𝑣 ′ (𝑥) − 2𝑣(𝑥) = 𝑢′ (𝑥) −2 𝑢(𝑥). Avec 𝑢(𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 et 𝑢′ (𝑥) = −(𝑥 + 2)𝑒 𝑥 .

Alors 𝑣 ′ (𝑥) − 2𝑣(𝑥) = 𝑢′ (𝑥) −2 𝑢(𝑥) 

𝑣 ′ (𝑥) − 2𝑣(𝑥) = [−(𝑥 + 2)𝑒 𝑥 ] − 2[−(𝑥 + 2)𝑒 𝑥 ]  𝑣 ′ (𝑥) − 2𝑣(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥

D’où 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ) => 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 )

𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 ) => 𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 )


𝑒𝑡
Conclusion : puisque
𝑢 − 𝑣 est solution de (𝑬𝟐 ) => 𝑣 est solution de l′ équation (𝑬𝟏 )
{

Alors une fonction 𝑣 est solution de l'équation (𝑬𝟏 ) si et seulement si 𝑢 − 𝑣 est solution de
(𝑬𝟐 ). (Ce qu’il fallait Démontre).

c- En déduisons l'ensemble des solutions de (𝑬𝟏 ).

• On sait que 𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) est solution de l’équation (𝑬𝟐 )


• D’autre part 𝑘𝑒 2𝑥 est aussi solution de l’équation (𝑬𝟐 )
Par identification, on a : 𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) = 𝑘𝑒 2𝑥 => 𝑣(𝑥) = 𝑢(𝑥) − 𝑘𝑒 2𝑥 .

Or 𝑢(𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥

=> 𝑣(𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 𝑘𝑒 2𝑥

D’où l'ensemble des solutions de l’équation (𝑬𝟏 ) est 𝑣(𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 𝑘𝑒 2𝑥

3) Déterminons la solution de l'équation (𝑬𝟏 ) qui s'annule en 0.

La solution de l'équation (𝑬𝟏 ) qui s'annule en 0 est définie par 𝑣(0) = 0  𝑘 = −1

D’où la solution de l'équation (𝑬𝟏 ) qui s'annule en 0 est 𝑣(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥

Partie B : Etude d'une fonction auxiliaire

Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2.

1) Déterminons la limite de 𝑔 en − ∞ et la limite de 𝑔 en + ∞.

𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2 = 2 (0) − (−∞) − 2 = + ∞.

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

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𝑒𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 (2 − 1 − ) = (+ ∞ )[2(+ ∞) − 1 − 0]
𝑥 𝑥

𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞

= (+ ∞ )(+ ∞) = + ∞

2) Etudions le sens de variation de 𝑔

𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2 => 𝑔′(𝑥) = 2𝑒 𝑥 – 1. Posons 𝑔′(𝑥) > 0  2𝑒 𝑥 – 1 > 0 =>

1 1
𝑒 𝑥 > => 𝑥 > 𝑙𝑛 => 𝑥 > −𝑙𝑛2.
2 2

Ainsi : pour les 𝑥 > −𝑙𝑛2, on a : 𝑔′(𝑥) > 0 et pour les 𝑥 < −𝑙𝑛2, on a : 𝑔′(𝑥) < 0

D’où ∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; −𝑙𝑛2[ ; 𝑔 est strictement décroissante et

∀ 𝑥 ∈ ]−𝑙𝑛2 ; +∞[ ; 𝑔 est strictement croissante

Dressons le tableau de variation de 𝑔.

𝑥 −∞ 𝛼 −𝑙𝑛2 0 +∞
𝑔′(𝑥) − 0 +
+∞ +∞

𝑔(𝑥)
0 0
−1 + 𝑙𝑛2
3) On admet que l'équation 𝑔(𝑥) = 0 a exactement deux solutions réelles.

a-Vérifions que 0 est l'une de ces solutions.

𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 – 𝑥 – 2 => 𝑔(0) = 2𝑒 0 – 0 – 2 = 2 − 2 = 0

D’où 0 est l'une de ces solutions de l'équation 𝑔(𝑥) = 0.

b-L ‘autre solution est appelée𝛼. Montrons que – 1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5.

- D’après le tableau de variation de 𝑔 , ∀𝑥 ∈ ]−∞ ; −𝑙𝑛2[; 𝑔 est définie, continue et


strictement décroissante de l’intervalle ]−∞ ; −𝑙𝑛2[; vers]−1 + 𝑙𝑛2 ; +∞ [. Alors l'équation
𝑔(𝑥) = 0 admet une deuxième solution 𝛼 telle que 𝑔(𝛼) = 0.

𝑔(– 1,6) = 0,003


- De plus { => 𝑔(−1,6) × 𝑔(−1,5) < 0
𝑔(– 1,5) = −0,05
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l'équation 𝑔(𝑥) = 0 a une deuxième
solution 𝛼 tel que – 1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5.

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4) Déterminons le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs du réel 𝑥.

D’après le tableau de variation :

- ∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 𝛼[ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) > 0.

- ∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; 0 [ ; 𝑔(𝑥) < 0.
Partie C : Etude de la fonction principale

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥

1) Déterminons la limite de 𝑓 en − ∞ et en + ∞. (On pourra mettre 𝑒 2𝑥 en facteur).

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 – 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 = 0 − 0 − 0 = 0

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

(𝑥 − 1)
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 [1 − ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 2𝑥 (1 − 0) = + ∞
𝑒𝑥

𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞

2) Calculons 𝑓 ′(𝑥) et Montre que 𝑓 ′(𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe.

𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥 => 𝑓′(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 – [𝑒 𝑥 + (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥 ] = 2𝑒 2𝑥 – 𝑒 𝑥 − (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥

=> 𝑓′(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 – 𝑒 𝑥 − (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥 (2𝑒 𝑥 – 1 − 𝑥 – 1) = 𝑒 𝑥 × 𝑔(𝑥)

∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑒 𝑥 > 0. Alors 𝑓 ′(𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe. Or d’après Partie B 4), on a :

- ∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 𝛼[ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) > 0 => ∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 𝛼[ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑓′(𝑥) > 0

- ∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; 0 [ ; 𝑔(𝑥) < 0 => ∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; 0 [ ; 𝑓′(𝑥) < 0


Etudions le sens de variation de 𝑓.

- ∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 𝛼[ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑓 est strictement croissante.

- ∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; 0 [ ; 𝑓 est strictement décroissante.


𝛼 2 + 2𝛼
3) Montrons que 𝑓(𝛼) = − , où α est défini dans la partie B.
4

𝛼+2
D’après Partie B 3) b), on a : 𝑔(𝛼) = 0  2𝑒 𝛼 – 𝛼 – 2 = 0 => 𝑒 𝛼 =
2

D’autre part 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥  𝑓(𝛼) = (𝑒 𝑥 )2 – (𝛼 + 1) 𝑒 𝛼 .

𝛼+2 𝛼+2 2 𝛼+2 𝛼+2 2 (𝛼+1)(𝛼+2)


Or 𝑒 𝛼 = => 𝑓(𝛼) = ( ) – (𝛼 + 1) × =( ) –
2 2 2 2 2

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𝛼 2 + 4𝛼 + 4 𝛼 2 + 3𝛼 + 2 𝛼 2 + 4𝛼 + 4−2𝛼 2 − 6𝛼− 4
= – =
4 2 4

−𝛼 2 −2𝛼 𝛼 2 + 2𝛼 𝛼 2 + 2𝛼
= =− . => 𝑓(𝛼) = − . (Ce qu’il fallait Démontre)
4 4 4

En déduisons un encadrement de 𝑓(𝛼). (On rappelle que −1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5).

−1,6 ≤ 𝛼 ≤ − 1,5

 𝑓(−1,6) ≤ 𝑓(𝛼) ≤ 𝑓(−1,5)

 0,32 ≤ 𝑓(𝛼) ≤ 0,37

1) Etablissons le tableau de variation de 𝑓.


𝑥 −∞ 𝛼 0 +∞
𝑓′(𝑥) + 0 − 0 +
+∞
𝑓(𝛼)
𝑓(𝑥)

0 0

5) Traçons la courbe (C), représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal

-4 -3 -2 -1 0 1 2 x

-1

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Partie D : Calcul d'aire


0
1) Soit 𝑚 un réel négatif, Interprétons graphiquement l'intégrale ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

0
La fonction 𝑓 est positive sur [𝑚 ; 0]donc l’intégrale∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 est l’aire, exprimée en unités
d’aire, de la partie de plan comprise entre l’axe des abscisses, la courbe (C) et les droites
d’équations 𝑥 = 𝑚 et 𝑥 = 0.
0
2) a-Calculons ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 à l'aide d'une intégration par parties.

0
∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥

Posons 𝑢(𝑥) = 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 1

𝑣′(𝑥) = 𝑒 𝑥 => 𝑣(𝑥) = 𝑒 𝑥

0 0
=> ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [𝑥𝑒 𝑥 ]0𝑚 − ∫𝑚 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 ]0𝑚 = (1 − 𝑚)𝑒 𝑚 − 1

0
b-En déduisons ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

0 0 0 0 0
∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑚[𝑒 2𝑥 – (𝑥 + 1) 𝑒 𝑥 ]𝑑𝑥 = ∫𝑚 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 − ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 − ∫𝑚 𝑒 𝑥 𝑑𝑥

0 1 0 1 0
=> ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [ 𝑒 2𝑥 ] − [𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 ]0𝑚 − [𝑒 𝑥 ]0𝑚 = [ 𝑒 2𝑥 ] − [𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 ]0𝑚 − [𝑒 𝑥 ]0𝑚
2 𝑚 2 𝑚

0 −𝑒2𝑚 + 2𝑚𝑒𝑚 + 1
=> ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 =
2

0
3) Calculons la limite de∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 , lorsque 𝑚 tend vers − ∞.

0 −𝑒 2𝑚 + 2𝑚𝑒 𝑚 + 1 −(0)+ 2(0) + 1 1


𝑙𝑖𝑚 ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 = = 2.
2 2

𝑚 → −∞ 𝑚 → −∞

0 1
D’où 𝑙𝑖𝑚 ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 =
2

𝑚 → −∞

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Sujet 6 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Deux voitures A et B démarrent en même temps d’une même ligne de depart et font
plusieurs tours d’un même circuit. La voiture A fait le tour du circuit en 36 minutes et la
voiture B en 30 minutes.
1) Determine un autre moment (autres que le depart!) où les voitures A et B se croisent
sur la ligne de depart.
2) Precise le nombre de tours effectués par chaque voiture.
II// On considère un repère orthonormé directe (O ; 𝑢⃗⃗ ; 𝑣⃗ )du plan complexe. Soit les points
𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 d’affixes respectives :
7𝜋 7𝜋
2[𝐶𝑜𝑠( ) + 𝑖𝑆𝑖𝑛( )]
15 15
𝑍𝐴 = − 1 + 𝑖 ; 𝑍𝐵 = 𝜋 𝜋 et 𝑍𝐶 = 2 − 2𝑖
𝐶𝑜𝑠( ) – 𝑖𝑆𝑖𝑛( )
5 5

1) Ecris les complexe 𝑍𝐴 ; 𝑍𝐵 et 𝑍𝐶 sous forme exponentielle.

2) Détermine l’affixe 𝑍𝐷 du point D tel que le triangle OBD soit équilatéral direct, c'est-à-
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dire la mesure de l’angle ( 𝑂𝐵 𝑂𝐷 ) = .
3
Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Une urne contient des boules noires et des boules rouges. Chaque boule noire porte un nombre
entier de trois chiffres multiples de 179 et chaque boule rouge porte un nombre entier de trois
chiffres multiples de 159.
Ces boules sont indiscernables au toucher.
1) Trouve le nombre maximal de boules de chaque couleur dans l’urne. (On pourra
utiliser les suites arithmétiques).
2) On suppose que l’urne contient cinq boules noires et quinze boules rouges. On
considère le jeu suivant : la mise est de 200 F pour chaque partie. Le joueur tire une
boule de l’urne :
- Si elle est noire, on lui donne 500 F et la partie est terminée.
- Si elle est rouge, il la remet dans l’urne et procède à un second tirage.
- Si la seconde boule tirée est noire, on lui donne 300 F et la partie est terminée.
- Si la deuxième boule tirée est rouge, il la remet dans l’urne et procède à un troisième
tirage et dernier tirage.
- Si la troisième boule tirée est noire, on lui donne 100 F.
- Si la troisième boule tirée est rouge, il n’a rien.
On désigne par X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a- Donne la loi de probabilité de X.
b- Calcule la probabilité 𝑃 pour que X soit positive.
c- Peut-on espérer gagner ce jeu ?
d- Un joueur fait cinq parties successives. Qu’elle est la probabilité pour qu’il ait
exactement trois fois un gain positif lors de ces cinq parties ?

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
L'objet de ce problème est d'étudier, à l'aide d'une fonction auxiliaire, une fonction et de résous
une équation différentielle dont elle est solution.

A) Etude d'une fonction auxiliaire

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𝑒𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )
1 + 2𝑒 𝑥

1) Calcule 𝑔′(𝑥) et Montre que ce nombre est strictement négatif pour tout 𝑥 de ℝ.

2) Détermine les limites de 𝑔 en − ∞ et + ∞.

3) Dresse le tableau de variation de 𝑔.

4) Donne le signe de 𝑔(𝑥).

B) Etude d'une fonction et calcul d'une aire.

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ).

On note C sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthogonal

(Unités graphiques : 4 𝑐𝑚 sur l'axe des abscisses et 1 𝑐𝑚 sur l'axe des ordonnées).

1) Calcule 𝑓 ′(𝑥) et Montre que pour tout réel 𝑥, 𝑓 ′(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).

2) a) Détermine la limite de 𝑓 en − ∞.

b) Détermine la limite de 𝑓 en + ∞.

𝑋 𝑙𝑛𝑋
On pourra remarquer que : si on pose 𝑋 = 1 + 2𝑒 𝑥 , 𝑓(𝑥) s'écrit 4 (𝑋 ×
− 1)2 𝑋
Dresse le tableau de variation de 𝑓.

3) Trace C.

4) Soit 𝛼 un réel strictement positif.

𝛼 𝑒𝑥
a) Calcule la valeur de l'intégrale I(α) = ∫0 𝑑𝑥
1 + 2𝑒 𝑥

𝛼
b) En déduis, à l'aide d'une intégration par parties, l'intégrale : J(α) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 puis
donne une interprétation graphique de J(𝛼).

C) Résolution d'une équation différentielle

𝑒 −𝑥
On considère l'équation différentielle (E) : 𝑦′ + 2𝑦 = 2
1 + 2𝑒 𝑥

1) Vérifie que la fonction 𝑓 étudiée dans la partie B est solution de (E).

2) Montre qu'une fonction 𝜑 est solution de (E) si et seulement si 𝜑 − 𝑓 est solution de


l'équation différentielle (E ') : 𝑦′ + 2𝑦 = 0.

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3) Résous (E') et en déduis les solutions de (E).

Correction Sujet 6 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Deux voitures A et B démarrent en même temps de la ligne de depart et font plusieurs tours
d’un même circuit. La voiture A fait le tour du circuit en 36 minutes et la voiture B en 30
minutes.
1) Vérifions s’il ya des moments (autres que le depart!) où les voitures A et B se croisent sur la
ligne de depart.

Les voitures A et B se croiseront pour la première fois (autres que le depart) au bout d’un
temps égal à PPCM (30; 36).

Pour Calcule PPCM (30; 36), deux solutions sont envisageables:

- Soit on cacule PGCD(30; 36), qui vaut 6 et puisque :


30×36
PGCD(30; 36)×PPCM (30; 36) = 30×36, on en déduira PPCM (30; 36) = = 180
6
- Soit on utilise la decomposition de 30 et 36 en produits de facteurs premiers, à savoir:
30 =21 × 31 × 51 et 36 = 22 × 32 puis l’on calcule grâce aux maximums des puissances,
PPCM (30; 36) = 22 × 32 × 51 = 180.
Alors les voitures A et B se croiseront pour la première fois au bout de 180 minutes.

2) Precisions le nombre de tours effectués par chaque voiture.

180 180
La voiture A parcourt = 5 tours et la voiture B parcourt = 6 tours
36 30

II//1) Ecrivons les complexe 𝑍𝐴 ; 𝑍𝐵 et 𝑍𝐶 sous forme exponentielle.


3𝜋 3𝜋
𝑍𝐴 = − 1 + 𝑖 => |𝑍𝐴 | = √2 et arg(𝑍𝐴 ) = => 𝑍𝐴 = √2 𝑒 4 𝑖
4

7𝜋
7𝜋 7𝜋 𝑖
2[𝐶𝑜𝑠(
15
) + 𝑖𝑆𝑖𝑛( )]
15 2𝑒 15 2𝜋 2𝜋
𝑍𝐵 = 𝜋 𝜋 => 𝑍𝐵 = 𝜋 = 2𝑒 3 𝑖 => 𝑍𝐵 = 2𝑒 3 𝑖
𝐶𝑜𝑠( ) – 𝑖𝑆𝑖𝑛( ) − 𝑖
5 5 𝑒 5
𝜋 𝜋
𝑍𝐶 = 2 − 2𝑖 => |𝑍𝐶 | = 2√2 et arg(𝑍𝐶 ) = − => 𝑍𝐶 = 2√2 𝑒 − 4 𝑖
4

2) Déterminons l’affixe 𝑍𝐷 du point D tel que le triangle OBD soit équilatéral direct, c'est-à-
𝜋
dire la mesure de l’angle ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 ) = .
3
𝑍𝐷 − 𝑍𝑂 𝜋 𝑍𝐷 𝜋
OBD est équilatéral direct si et seulement si : = 𝑒 3𝑖  = 𝑒 3 𝑖 (car l’affixe de
𝑍𝐵 − 𝑍𝑂 𝑍𝐵

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𝜋 2𝜋 𝜋
L’origine 𝑍𝑂 = 0). Alors 𝑍𝐷 = 𝑍𝐵 𝑒 3 𝑖 = 2𝑒 3 𝑖 × 𝑒 3 𝑖 = 2𝑒 𝜋𝑖 = 2(−1) = −2 => 𝑍𝐷 = −2

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Une urne contient des boules noires et des boules rouges. Chaque boule noire porte un nombre
entier de trois chiffres multiples de 179 et chaque boule rouge porte un nombre entier de trois
chiffres multiple de 159.
Ces boules sont indiscernables au toucher.
1) Trouvons le nombre maximal de boules de chaque couleur dans l’urne. (On pourra
utiliser les suites arithmétiques).
- Nombre de boules noires : Les multiples de 179constituent une suite arithmétique
(𝑈𝑛 ) de raison 179 et de premier terme 𝑈1 = 179
Donc on a : 𝑈𝑛 = 𝑈1 + (𝑛 − 1)𝑟 => 𝑈𝑛 = 179 + (𝑛 − 1) × 179 = 179 + 179𝑛 − 179 =
179𝑛.

=> 𝑈𝑛 = 179𝑛.
1000
D’autre part on a : 179 ≤ 𝑈𝑛 < 1000  179 ≤ 179𝑛 < 1000 1 ≤ 𝑛 < 1≤𝑛<
179
5,58.
Alors le nombre maximal de boules noires est : 𝑛1 = 5.

- Nombre de boules rouges : Les multiples de 3 chiffres de 59 constituent une suite


arithmétique (𝑉𝑛 ) de raison 59 et de premier terme 𝑉1 = 118

Donc on a : 𝑉𝑛 = 𝑉1 + (𝑛 − 1)𝑟 => 𝑉𝑛 = 118 + (𝑛 − 1) × 59 = 118 + 59𝑛 − 59

= 59𝑛 + 59.

=> 𝑉𝑛 = 59𝑛 + 59.

D’autre part on a : 118 ≤ 𝑉𝑛 < 1000  118 ≤ 59𝑛 + 59 < 1000 59 ≤ 59𝑛 < 941 
941
1≤𝑛< 1 ≤ 𝑛 < 15,94.
59

Alors le nombre maximal de boules rouges est : 𝑛2 = 15.

2) On suppose que l’urne contient cinq boules noires et quinze boules rouges. On
considère le jeu suivant : la mise est de 200 F pour chaque partie. Le joueur tire une
boule de l’urne :
- Si elle est noire, on lui donne 500 F et la partie est terminée.
- Si elle est rouge, il la remet dans l’urne et procède à un second tirage.
- Si la seconde boule tirée est noire, on lui donne 300 F et la partie est terminée.
- Si la deuxième boule tirée est rouge, il la remet dans l’urne et procède à un troisième
tirage et dernier tirage.
- Si la troisième boule tirée est noire, on lui donne 100 F.
- Si la troisième boule tirée est rouge, il n’a rien.

On désigne par X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.

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a- Donnons la loi de probabilité de X.

Les valeurs prises par X sont : X= {300 ; 100 ; −100; −200 }

5 1
𝑃(X = 300) = =
20 4

15 5 3
𝑃(X = 100) = × =
20 20 16

15 15 5 9
𝑃(X = −100) = × × =
20 20 20 64

15 15 15 27
𝑃(X = −200) = × × =
20 20 20 64

D’où le tableau de la loi de probabilité est :

𝑥𝑖 −200 −100 100 300


𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 27 9 3 1
64 64 16 4

b- Calculons la probabilité 𝑃 pour que X soit positive.


1 3 7
𝑃 = 𝑃(X > 0) = 𝑃(X = 300) + 𝑃(X = 100) = + =
4 16 16

c- Vérifions si l’on peut espérer gagner ce jeu

Ici, il s’agit de Détermine l’espérance mathématique 𝐸.

27 9 3 1 75
𝐸(X) = −200 × − 100 × + 100 × + 300 × = −
64 64 16 4 16

Puisque 𝐸(X) < 0, alors le jeu est désavantageux et par conséquent l’on ne peut pas espérer
gagner ce jeu.

d- Un joueur fait cinq parties successives.


Déterminons la probabilité pour qu’il ait exactement trois fois un gain positif lors de ces
cinq parties
7 3 7 2
On a : 𝑃′ = 𝐶53 × 𝑃3 × (1 − 𝑃)2 = 10 × ( ) × (1 − ) = 0,265
16 16

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
L'objet de ce problème est d'étudier, à l'aide d'une fonction auxiliaire, une fonction et de résous
une équation différentielle dont elle est solution.

A) Etude d'une fonction auxiliaire

𝑒𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )
1 + 2𝑒 𝑥

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1) Calculons 𝑔′(𝑥) et Montre que ce nombre est strictement négatif pour tout 𝑥 de ℝ.

𝑒𝑥 𝑒𝑥 2𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 2𝑒 𝑥 (1 + 2𝑒 𝑥 )
𝑔(𝑥) = − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) => 𝑔′(𝑥) = − 1 + 2𝑒 𝑥 =
1 + 2𝑒 𝑥 (1 + 2𝑒 𝑥 )2 (1 + 2𝑒 𝑥 )2

𝑒 𝑥 (1 + 4𝑒 𝑥 ) 𝑒 𝑥 (1 + 4𝑒 𝑥 ) 𝑒 𝑥 (1 + 4𝑒 𝑥 )
=> 𝑔′(𝑥) = − 𝑥 2
. Puis que ∀𝑥 ∈ ℝ 𝑥 2
> 0 alors − <0
(1 + 2𝑒 ) (1 + 2𝑒 ) (1 + 2𝑒 𝑥 )2

D’où ∀𝑥 ∈ ℝ; 𝑔′(𝑥) < 0

2) Déterminons les limites de 𝑔 en − ∞ et + ∞.

𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) = 0 − 0 = 0
1 + 2𝑒𝑥

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

𝑒𝑥 1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) = −(+∞) = −∞
1 + 2𝑒𝑥 2

𝑥 → +∞ 𝑥 →+∞

1) Dressons le tableau de variation de 𝑔.


𝑥 −∞ +∞
𝑔′(𝑥) −
0

𝑔(𝑥)

−∞
4) Donnons le signe de 𝑔(𝑥).

D’après le tableau de variation, ∀𝑥 ∈ ℝ; 𝑔(𝑥) est strictement négative .

B) Etude d'une fonction et calcul d'une aire.

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ).

On note C sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthogonal


(unités graphiques : 4 𝑐𝑚 sur l'axe des abscisses et 1 𝑐𝑚 sur l'axe des ordonnées).

1) Calculons 𝑓 ′(𝑥) et montrons que pour tout réel 𝑥, 𝑓 ′(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).

2𝑒 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) => 𝑓′(𝑥) = −2𝑒 −2𝑥 × 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) + × 𝑒 −2𝑥
1 + 2𝑒 𝑥

𝑒𝑥
=> 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 [ − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )] = 2𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).
1 + 2𝑒 𝑥

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D’où ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓 ′(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).

1) a) Déterminons la limite de 𝑓 en − ∞.
𝑙𝑛(1+ 2𝑒 𝑥 ) 2 𝑙𝑛(1+ 2𝑒 𝑥 )
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ×
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥 2𝑒 𝑥

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

Effectuons un changement en posant 𝑋 = 2𝑒 𝑥 . Si 𝑥 → −∞ alors 𝑋 → 0

4 𝑙𝑛(1+ 𝑋) 𝑙𝑛(1+ℎ)
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) 𝑙𝑖𝑚 × . Or 𝑙𝑖𝑚 = 1 est une limite remarquable
𝑋 𝑋 ℎ

𝑥 → −∞ 𝑋→0 𝑋→0 ℎ→0

4
Et d’autre part 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑋

𝑋→0

4 𝑙𝑛(1+ 𝑋)
Alors 𝑙𝑖𝑚 × = (+∞)(1) = +∞
𝑋 𝑋

𝑋→0

=> 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞

𝑥 → −∞

b) Déterminons la limite de 𝑓 en + ∞.

𝑋 𝑙𝑛𝑋
On pourra remarquer que : si on pose 𝑋 = 1 + 2𝑒 𝑥 , 𝑓(𝑥) s'écrit 4 (𝑋 ×
− 1)2 𝑋

Si 𝑥 → +∞ alors 𝑋 → +∞

𝑋 𝑙𝑛𝑋 4𝑋 𝑙𝑛𝑋 4 𝑙𝑛𝑋


Alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)  𝑙𝑖𝑚 4 (𝑋 × = 𝑙𝑖𝑚 × = 𝑙𝑖𝑚 × = 0×0 =0
− 1)2 𝑋 𝑋2 𝑋 𝑋 𝑋

𝑥 → +∞ 𝑋 → +∞ 𝑋 → +∞ 𝑋 → +∞

Dressons le tableau de variation de 𝑓.

𝑓 ′(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 𝑔(𝑥).

∀𝑥 ∈ ℝ ; 2𝑒 −2𝑥 > 0 et d’après Partie A)3), 𝑔(𝑥) < 0.

D’où ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓 ′(𝑥) < 0

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant

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𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) −
+∞

𝑓(𝑥)

3) Traçons la courbe C.

-3 -2 -1 0 1 2 3 4x

-1

𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥
4) a- Montrons que = 𝑒 −𝑥 − 2 ×
1 + 2𝑒 𝑥 𝑒 −𝑥 + 2

𝑒 −𝑥 𝑒 −2𝑥 + 2𝑒 −𝑥 −2𝑒 −𝑥 𝑒 −2𝑥 𝑒 −2𝑥 𝑒 −2𝑥 𝑒 −2𝑥 ×𝑒 𝑥 𝑒 −𝑥


𝑒 −𝑥 − 2 × = = = 1 = 1 + 2𝑒𝑥 = =
𝑒 −𝑥 + 2 𝑒 −𝑥 + 2 𝑒 −𝑥 + 2 +2 1 + 2𝑒 𝑥 1 + 2𝑒 𝑥
𝑒𝑥 𝑒𝑥

𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥
D’où = 𝑒 −𝑥 − 2 ×
1 + 2𝑒 𝑥 𝑒 −𝑥 + 2

𝛼 𝑒 −𝑥
b- Soit 𝛼 un réel strictement positif. Calcule l'intégrale I(α) = ∫0 𝑑𝑥
1 + 2𝑒 𝑥

𝛼 𝑒 −𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥
I(α) = ∫0 𝑑𝑥 = I(α) = ∫0 (𝑒 −𝑥 − 2 × ) 𝑑𝑥 = [−𝑒 −𝑥 − 2𝑙𝑛( 𝑒 −𝑥 + 2)]𝛼0
1 + 2𝑒 𝑥 𝑒 −𝑥 + 2

𝑒 −𝛼 + 2
=> I(α) = 1 − 𝑒 −𝛼 − 2𝑙𝑛 ( )
3

𝛼
c-En déduisons, à l'aide d'une intégration par parties, l'intégrale : J(α) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

𝛼 𝛼
J(α) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )𝑑𝑥

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2𝑒 𝑥
Posons 𝑢(𝑥) = 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) => 𝑢′(𝑥) =
1 + 2𝑒 𝑥

1
𝑣′(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 => 𝑣(𝑥) = − 𝑒 −2𝑥
2

1 𝛼 𝛼 𝑒 −𝑥 1 𝛼
=> J(α) = [− 𝑒 −2𝑥 × 𝑙𝑛(1 + 2 𝑒 𝑥 )] + ∫0 𝑑𝑥 = [− 𝑒 −2𝑥 × 𝑙𝑛(1 + 2 𝑒 𝑥 )] + I(α)
2 0 1 + 2𝑒 𝑥 2 0

1 𝛼 𝑒 −𝛼 + 2
= [− 𝑒 −2𝑥 × 𝑙𝑛(1 + 2 𝑒 𝑥 )] + I(α) . Or I(α) = 1 − 𝑒 −𝛼 − 2𝑙𝑛 ( )
2 0 3

5 1
=> 𝐽(𝛼) = 1 + 𝑙𝑛3 − 𝑒 −2𝛼 × 𝑙𝑛(1 + 2 𝑒 𝛼 ) − 2𝑙𝑛(𝑒 −𝛼 + 2) − 𝑒 −𝛼
2 2

Donne une interprétation graphique de J(𝛼).

La fonction 𝑓 est positive sur [0 ; 𝛼] avec 𝛼 > 0. Donc 𝐽(𝛼) est l’aire, exprimée en unités
d’aire, de la partie de plan comprise entre la courbe (C), les axes de coordonnées et la droite
d’équation 𝑥 = 𝛼.

C) Résolution d'une équation différentielle

𝑒𝑥
On considère l'équation différentielle (E) : 𝑦′ + 2𝑦 = 2
1 + 2𝑒 𝑥

1) Vérifions que la fonction 𝑓 étudiée dans la partie B est solution de (E).

𝑒 −𝑥
𝑓 est solution de (E) si et seulement si 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2
1 + 2𝑒 𝑥

𝑒𝑥
Avec 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) et 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 [ − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )]
1 + 2𝑒 𝑥

𝑒𝑥
Alors 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 [ − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )] + 2𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )
1 + 2𝑒 𝑥

2𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥
= − 2𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) + 2𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) = 2
1 + 2𝑒 𝑥 1 + 2𝑒 𝑥

𝑒 −𝑥
D’où 𝑓 est solution de (E) : 𝑦′ + 2𝑦 = 2
1 + 2𝑒 𝑥

2) Montrons qu'une fonction 𝜑 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 − 𝑓 est solution de


l'équation différentielle (𝐸 ′) : 𝑦′ + 2𝑦 = 0.

NB :

𝐴 => 𝐵
Pour Montre que 𝐴  𝐵,on montre que { 𝑒𝑡
𝐵 => 𝐴

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Ainsi pour Montre qu’une fonction 𝜑 est solution de l'équation (𝐸) si et seulement si 𝜑 − 𝑓
est solution de (𝐸 ’) : 𝑦′ + 2𝑦 = 0, on montre que :

𝜑 est solution de l′ équation (E) => 𝜑 − 𝑓est solution de (𝐸 ’)


𝑒𝑡

𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’) => 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸)


{

- Montrons que 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸) => 𝜑 − 𝑓est solution de (𝐸 ’)


𝑒 −𝑥
• 𝜑 est solution de l’équation (𝐸) si et seulement si 𝜑 ′ (𝑥) + 2𝜑(𝑥) = 2 (1)
1 + 2𝑒 𝑥
𝑒 −𝑥
• 𝑓 est solution de l’équation (𝐸) si et seulement si 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2 (2)
1 + 2𝑒 𝑥
Effectuons ainsi la différence des relations (1) et (2) :

𝑒 −𝑥 𝑒 −𝑥
(1) − (2) : [𝜑 ′ (𝑥) − 𝑓 ′ (𝑥)] + 2[𝜑(𝑥) − 𝑓(𝑥) ] = 2 −2
1 + 2𝑒 𝑥 1 + 2𝑒 𝑥

 (𝜑 − 𝑓)′ (𝑥) + 2(𝜑 − 𝑓)(𝑥) = 0 => 𝜑 − 𝑓 est solution de(𝐸 ’)

D’où 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸) => 𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’)

- Montrons que 𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’) => 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸)


Si 𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’) alors on a : (𝜑 − 𝑓)′ (𝑥) + 2(𝜑 − 𝑓)(𝑥) = 0 

[𝜑 ′ (𝑥) − 𝑓 ′ (𝑥)] + 2[𝜑(𝑥) − 𝑓(𝑥) ] = 0  𝜑 ′ (𝑥) − 𝑓 ′ (𝑥) + 2 𝜑(𝑥) − 2𝑓(𝑥) = 0 

𝜑 ′ (𝑥) + 2𝜑(𝑥) = 𝑓 ′ (𝑥) +2 𝑓(𝑥).

𝑒𝑥
Avec 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) et 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 [ − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )]
1 + 2𝑒 𝑥

Alors 𝜑 ′ (𝑥) + 2𝜑(𝑥) = 𝑓 ′ (𝑥) +2 𝑓(𝑥) 

𝑒𝑥
𝜑 ′ (𝑥) + 2𝜑(𝑥) = 2𝑒 −2𝑥 [ − 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )] + 2𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )
1 + 2𝑒 𝑥

𝑒 −𝑥
𝜑 ′ (𝑥) + 2𝜑(𝑥) = 2
1 + 2𝑒 𝑥

D’où 𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’ ) => 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸)

𝜑 est solution de l′ équation (𝐸) => 𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’)


𝑒𝑡
Conclusion : puisque
𝜑 − 𝑓 est solution de (𝐸 ’) => 𝜑 est solution de l′ équation (𝐸)
{

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Alors une fonction 𝜑 est solution de l'équation (𝐸) si et seulement si 𝜑 − 𝑓 est solution de
(𝐸 ’). (Ce qu’il fallait Démontre).

3) Résolvons (𝐸′)

(𝐸 ′) : 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 => S = 𝑘𝑒 −2𝑥

En déduisons les solutions de (E).

• On sait que 𝜑(𝑥) − 𝑓(𝑥) est solution de l’équation (𝐸 ’)


• D’autre part 𝑘𝑒 −2𝑥 est aussi solution de l’équation (𝐸 ’)
Par identification, on a : 𝜑(𝑥) − 𝑓(𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 => 𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) + 𝑘𝑒 −2𝑥 .

Or 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 )

=> 𝜑(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) + 𝑘𝑒 −2𝑥 .

D’où l'ensemble des solutions de l’équation (𝐸) est 𝜑(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑙𝑛(1 + 2𝑒 𝑥 ) + 𝑘𝑒 −2𝑥 avec
(𝑘 ∈ ℝ)

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Sujet 7 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Soit 𝛼 un nombre complexe.

1) Résous dans ℂ l’équation : (1 + 𝑖)𝑍 2 − 2𝑖(𝛼 + 1)𝑍 + (𝑖 − 1)(𝛼 2 + 1) = 0.

2) Soient 𝑍1 et 𝑍2 les solutions de cette équation.

Trouve entre 𝑍1 et 𝑍2 , une relation indépendante de 𝛼.


3) Caractérise la transformation 𝑓 du plan complexe qui, à tout point 𝑀1 d’affixe 𝑍1
associe le point 𝑀2 d’affixe 𝑍2 .

4) On pose 𝑍1 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑍2 = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ .

a- Exprime 𝑥 ′ et 𝑦 ′ en fonction de 𝑥 et 𝑦.

b- Quelle est l’image par 𝑓 de la droite (𝐷) d’équation 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0 ?

3𝑥 ≡ 1[5]
II//Résous dans ℤ le système {
5𝑥 ≡ 2[7]

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


𝑥
I// Soit l'intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 (𝑥) = ∫1 𝑡 𝑛 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑥 ( 𝑛 ∈ ℕ − {−1} et 𝑥 > 0)

1) En utilisant une intégration par parties ; calcule 𝐼𝑛 (𝑥)


𝑥
2) En déduis le calcul de 𝐽𝑛 (𝑥) = ∫1 𝑡 𝑛 (𝑙𝑛𝑡)2 𝑑𝑡

3) a) Calcule 𝐼𝑛 (𝑒) − 𝐽𝑛 (𝑒).


𝐼𝑛 (𝑒)−𝐽𝑛 (𝑒)
b) Détermine la limite de quand 𝑛 𝑡end vers + ∞.
𝑒 𝑛+1

II// Dans une classe de terminale 88% des élèves ont déclarés aimer les mathématiques ; 20%
ont déclarés aimer la chimie et 15% ont déclarés aimer les mathématiques et la chimie. On
choisit un élève au hasard.
1) Quelle est la probabilité que cet élève aime les mathématiques et pas la chimie ?
2) Quelle est la probabilité que cet élève aime la chimie et pas les mathématiques ?
3) Quelle est la probabilité que cet élève n’aime ni les mathématiques ni la chimie ?

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Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Le problème est composé de l'étude d'une suite de fonctions dépendant d'un paramètre, puis de
la recherche d'une valeur approchée d'une solution d'une équation du type : 𝑓(𝑥) = 𝑥.

Partie A :

Pour tout entier 𝑛 strictement positif, on note 𝑓𝑛 la fonction numérique de la variable réelle
𝑒𝑥
définie sur ℝ−{−1} par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
( 𝑥 + 1)𝑛

On note (Cn) la courbe représentative de𝑓𝑛 dans le plan rapporté à un repère orthonormé (unité
graphique : 2 cm).

1) Détermine la fonction dérivée 𝑓′𝑛 de 𝑓𝑛 et donné l'expression de 𝑓′𝑛 en fonction de 𝑓𝑛 et de


𝑓𝑛+1 .

2) Etudie les variations de 𝑓𝑛 et ses limites éventuelles en − ∞ ; − 1 et + ∞. (On distinguera


les cas où 𝑛 est pair et 𝑛 est impair.)

3) Démontre que toutes les courbes (Cn) passent par un même point.

𝑓𝑛 (𝑥)
4) Détermine la limite de lorsque 𝑥 tend vers +∞. Que peut – on en déduis pour les
𝑥
courbes (𝐶𝑛 ) ? Trace sur deux figures distinctes les courbes (C1) et (C2).

Partie B :
1
Pour tout entier 𝑛 strictement positif, on note : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑓𝑛 𝑑𝑥 .

1) Démontre que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante et qu'elle converge.

2) Détermine en utilisant la relation de la question A).1), une relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 .

Partie C :

Dans cette partie, 𝑛 = 2.

1
1) Démontre que l'équation 𝑓2(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique α dans l'intervalle [ ; 1]
2

Le but de cette partie est de Détermine une valeur approchée de α.

1
2) Etudie les variations de 𝑓′2 dans [ ; 1]et en déduis que pour tout nombre réel 𝑥 appartenant
2
1
à l'intervalle [ ; 1] ; on a : 0 ≤ |𝑓′2 (𝑥) |≤ 0,25
2

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𝑢 =0
3) Soit (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ la suite définie par{ 0
𝑢𝑛+1 = 𝑓2 (𝑢𝑛 )

a- Démontre, en utilisant la question C.2, que pour tout entier naturel 𝑛 :


1
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
4

1 1 𝑛
b- En déduis que pour tout entier naturel 𝑛, |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) et que la suite (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ
2 4
converge vers 𝛼.

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Correction Sujet 7 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Soit 𝛼 un nombre complexe.
1) Résolvons dans ℂ l’équation : (1 + 𝑖)𝑍 2 − 2𝑖(𝛼 + 1)𝑍 + (𝑖 − 1)(𝛼 2 + 1) = 0.

Δ= [−2𝑖(𝛼 + 1)]2 − 4(1 + 𝑖)(𝑖 − 1)(𝛼 2 + 1) = 4𝛼 2 − 8𝛼 + 4 = (2𝛼 − 2)2

2𝑖(𝛼+1)−(2𝛼−2) −(𝛼−1)+(𝛼+1)𝑖 [−(𝛼−1)+(𝛼+1)𝑖](1−𝑖) 2+2𝛼𝑖


𝑍1 = = = = = 1 + 𝛼𝑖
2(1+𝑖) 1+𝑖 2 2

2𝑖(𝛼+1)+(2𝛼−2) (𝛼−1)+(𝛼+1)𝑖 [(𝛼−1)+(𝛼+1)𝑖](1−𝑖) 2𝛼+2𝑖


𝑍2 = = = = =𝛼+𝑖
2(1+𝑖) 1+𝑖 2 2

S= {1 + 𝛼𝑖 ; 𝛼 + 𝑖}

2) Soient 𝑍1 et 𝑍2 les solutions de cette équation.

Trouvons entre 𝑍1 et 𝑍2 , une relation indépendante de 𝛼.

𝑍1− 1
𝑍1 = 1 + 𝛼𝑖 => 𝛼 = = −𝑖(𝑍1 − 1)
𝑖

𝑍2 = 𝛼 + 𝑖 => 𝑍2 = −𝑖(𝑍1 − 1) + 𝑖 = −𝑖𝑍1 + 𝑖 + 𝑖 = −𝑖𝑍1 + 2𝑖  𝑍2 +𝑖𝑍1 − 2𝑖 = 0

3) Caractérisons la transformation 𝑓 du plan complexe qui, à tout point 𝑀1 d’affixe 𝑍1


associe le point 𝑀2 d’affixe 𝑍2 .

On sait que : 𝑍2 +𝑖𝑍1 − 2𝑖 = 0 => 𝑍2 = −𝑖𝑍1 + 2𝑖. Ici 𝑎 = −𝑖 et 𝑏 = 2𝑖


𝜋
- Angle : 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(−𝑖) = −
2

𝑏 2𝑖 2𝑖(1− 𝑖)
- Centre 𝛺 est telque∶ 𝑍𝛺 = = = = 𝑖(1 − 𝑖) = 1 + 𝑖. D’où 𝛺(11)
1− 𝑎 1+𝑖 2

𝜋
Alors 𝑓 est une rotation de centre 𝛺(11) et d’angle 𝜃 =
2

4) On pose 𝑍1 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑍2 = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ .

a- Exprimons 𝑥 ′ et 𝑦 ′ en fonction de 𝑥 et 𝑦.

On sait que : 𝑍2 = −𝑖𝑍1 + 2𝑖  𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) + 2𝑖  𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑖𝑥 + 𝑦 + 2𝑖

𝑥′ = 𝑦
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑦 + 𝑖(−𝑥 + 2). Par identification, on a : {
𝑦 ′ = −𝑥 + 2
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b- Déterminons l’image par 𝑓 de la droite (𝐷) d’équation 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0

𝑥′ = 𝑦 𝑦 = 𝑥′
On sait que : { ′ { .
𝑦 = −𝑥 + 2 𝑥 = −𝑦′ + 2

Ainsi remplaçons 𝑥 et 𝑦 par leur valeur dans l’équation de la droite (𝐷): 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0 .


D’où l’image (𝐷′)de la droite (𝐷) est : (𝐷′): – 𝑦 ′ + 2 + 2𝑥 ′ − 1 = 0 
(𝐷′): – 𝑦 ′ + 2𝑥 ′ + 1 = 0  (𝐷′): 𝑦 ′ − 2𝑥 ′ − 1 = 0

3𝑥 ≡ 1[5]
II// Résolvons dans ℤ le système {
5𝑥 ≡ 2[7]

3𝑥 ≡ 1[5] 3𝑥 ≡ 6[5] 𝑥 ≡ 2[5] 𝑥 = 5𝑘 + 2


{ { { {
5𝑥 ≡ 2[7] 5𝑥 ≡ −5[7] 𝑥 ≡ −1[7] 𝑥 = 7𝑘 ′ − 1

𝑥 = 𝑥  5𝑘 + 2 = 7𝑘 ′ − 1 5𝑘 − 7𝑘 ′ + 3 = 0

Résoudre l’équation 5𝑘 − 7𝑘 ′ + 3 = 0, revient à chercher l’ensemble des couples (𝑘 ; 𝑘′)

5𝑘 − 7𝑘 ′ + 3 = 0  5𝑘 = −3 + 7𝑘 ′  5𝑘 ≡ −3[7] 5𝑘 ≡ −10[7] 𝑘 ≡ −2[7]

 𝑘 = 7𝑢 − 2

En remplaçant 𝑘 = 7𝑢 − 2 par sa valeur dans l’équation 5𝑘 − 7𝑘 ′ + 3 = 0, on obtient :

𝑘′ = 5𝑢 − 1

D’où S= {7𝑢 − 2 ; 5𝑢 − 1} avec 𝑘 ∈ ℤ.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


𝑥
I// Soit l'intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 (𝑥) = ∫1 𝑡 𝑛 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑥 ( 𝑛 ∈ ℕ − {−1} et 𝑥 > 0)
1) En utilisant une intégration par parties ; calculons 𝐼𝑛 (𝑥)
1
Posons 𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 => 𝑢′(𝑡) =
𝑡

𝑡 𝑛+1
𝑣′(𝑡) = 𝑡 𝑛 => 𝑣(𝑡) =
𝑛 +1

𝑥 𝑥
𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑡 𝑛+1 𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 1 𝑥
=>𝐼𝑛 (𝑥) = [ ] − ∫1 𝑑𝑥 . = [ ] − ∫ 𝑡 𝑛 𝑑𝑥
𝑛 +1 1 𝑡(𝑛 +1) 𝑛 +1 1 𝑛 +1 1

𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 1 𝑡 𝑛+1 𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 𝑡 𝑛+1
=[ ] − [ ] = [ ] − [(𝑛 ]
𝑛 +1 1 𝑛 +1 𝑛 +1 1 𝑛 +1 1 +1)2 1

𝑥 𝑥
𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 𝑡 𝑛+1 (𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1
= [ − (𝑛 ] = [ ]
𝑛 +1 +1)2 1 (𝑛 +1)2 1

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Sujets de Bac

(𝑛+1)𝑥 𝑛+1 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 𝑛+1 + 1


=>𝐼𝑛 (𝑥) = 𝐹(𝑥) − 𝐹(1) = (𝑛 +1)2

𝑥
2) En déduisons le calcul de 𝐽𝑛 (𝑥) = ∫1 𝑡 𝑛 (𝑙𝑛𝑡)2 𝑑𝑡

𝑥 𝑥 𝑥
𝐽𝑛 (𝑥) = ∫1 𝑡 𝑛 (𝑙𝑛𝑡)2 𝑑𝑡 = ∫1 𝑡 𝑛 × 𝑙𝑛𝑡 × 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡 = ∫1 𝑙𝑛𝑡 × 𝑡 𝑛 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡

1
Posons 𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 => 𝑢′(𝑡) =
𝑡

(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1


𝑣′(𝑡) = 𝑡 𝑛 𝑙𝑛𝑡 => 𝑣(𝑡) = (𝑛 +1)2

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 𝑥 (𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1
=>𝐽𝑛 (𝑥) = [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] − ∫1 𝑑𝑥 .
𝑡(𝑛 +1)2
1

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 𝑥 (𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑡 𝑛+1
= [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] − ∫1 𝑑𝑥 + ∫1 𝑑𝑥 .
𝑡(𝑛 +1)2 𝑡(𝑛 +1)2
1

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 𝑥 𝑡 𝑛×𝑙𝑛𝑡 𝑥 𝑡𝑛
= [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] − ∫1 𝑑𝑥 + ∫1 (𝑛 +1)2
𝑑𝑥 .
𝑛 +1
1

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 1 𝑥 1 𝑥
= [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] −
𝑛 +1
∫1 𝑡 𝑛 × 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑥 + (𝑛 +1)2 ∫1 𝑡 𝑛 𝑑𝑥 .
1

𝑥 𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 1 1 𝑡 𝑛+1
= [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] − 𝐼𝑛 (𝑥) + (𝑛 [ ] .
𝑛 +1 +1)2 𝑛 +1 1
1

𝑥 𝑥 𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 1 (𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 1 𝑡 𝑛+1
= [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡] − [ (𝑛 +1)2
] + (𝑛 [ ] .
𝑛 +1 1 +1)2 𝑛 +1 1
1

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1
Avec 𝐼𝑛 (𝑥) = [ (𝑛 +1)2
]
1

𝑥
(𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 (𝑛 +1)𝑡 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑡 − 𝑡 𝑛+1 𝑡 𝑛+1
=> 𝐽𝑛 (𝑥) = [[ (𝑛 +1)2
] 𝑙𝑛𝑡 − (𝑛 +1)3
+ (𝑛 3]
+1)
1

(𝑛 +1)𝑥 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑥[(𝑛 +1)𝑙𝑛𝑥−2] − 2


=> 𝐽𝑛 (𝑥) = 𝐹(𝑥) − 𝐹(1) = (𝑛 +1)3

3) a) Calculous 𝐼𝑛 (𝑒) − 𝐽𝑛 (𝑒).

(𝑛+1)𝑥 𝑛+1 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 𝑛+1 + 1 (𝑛 +1)𝑥 𝑛+1 ×𝑙𝑛𝑥[(𝑛 +1)𝑙𝑛𝑥−2] − 2


𝐼𝑛 (𝑥) = (𝑛 +1)2
et 𝐽𝑛 (𝑥) = (𝑛 +1)3

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(𝑛 +1)(𝑒 𝑛+1 + 1)+ 2


=> 𝐼𝑛 (𝑒) − 𝐽𝑛 (𝑒) = (𝑛 +1)3

𝐼𝑛(𝑒)−𝐽𝑛(𝑒)
b) Déterminons la limite de quand 𝑛 𝑡end vers + ∞.
𝑒 𝑛+1

(𝑛 +1)(𝑒𝑛+1 + 1)+ 2
𝐼𝑛(𝑒)−𝐽𝑛 (𝑒) (𝑛 +1)3 (𝑛 +1)(𝑒 𝑛+1 + 1)+ 2
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑒 𝑛+1 𝑒 𝑛+1 (𝑛 +1)3 𝑒 𝑛+1

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

𝑛𝑒 𝑛+1 1
= 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑛3 𝑒 𝑛+1 𝑛2

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

𝐼𝑛 (𝑒)−𝐽𝑛 (𝑒)
D’où 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑒 𝑛+1

𝑛 → +∞

II//Dans une classe de terminale 88% des élèves ont déclarés aimer les mathématiques ; 20%
ont déclarés aimer la chimie et 15% ont déclarés aimer les mathématiques et la chimie.
On choisit un élève au hasard.

NB : Tout d’abords, faisons une traduction mathématique des affirmations ci-dessus :

88
Soit P(𝑀) = 88% = = 0,88 : la probabilité sur le pourcentage des élèves qui déclarent
100
aimer les mathématiques.

20
Soit P(𝐶) = 20% = = 0,2 : la probabilité sur le pourcentage des élèves qui déclarent
100
aimer la chimie.
15
Soit P(𝑀 ∩ 𝐶) = 15% = = 0,15 : la probabilité sur le pourcentage des élèves qui
100
déclarent aimer les mathématiques et la chimie.
Soit P(𝑀̅ ) = 1 − P(𝑀) = 1 − 0,88 = 0,12 ∶ la probabilité de l’évènement contraire de P(𝑀),
c’est-à-dire le pourcentage des élèves qui n’aiment pas les mathématiques.

Soit P(𝐶̅ ) = 1 − P(𝐶) = 1 − 0,2 = 0,8 ∶ la probabilité de l’évènement contraire de P(𝐶),


c’est-à-dire le pourcentage des élèves qui n’aiment pas la chimie.

1) Déterminons la probabilité pour que l’élève aime les mathématiques et pas la chimie
Soit P(𝑀 ∩ 𝐶̅ ) cette probabilité telle que : P(𝑀 ∩ 𝐶̅ ) = P(𝑀) × P(𝐶̅ ) = 0,88 × 0,8 = 0,704

2) Déterminons la probabilité pour que l’élève aime la chimie et pas les mathématiques

̅ ) cette probabilité telle que : P(𝐶 ∩ 𝑀


Soit P(𝐶 ∩ 𝑀 ̅ ) = P(𝐶) × P(𝑀
̅ ) = 0,2 × 0,12 = 0,024

3) Déterminons la probabilité pour que l’élève n’aime ni les mathématiques ni la chimie


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Sujets de Bac

̅ ∩ 𝐶̅ ) cette probabilité telle que : P(𝑀


Soit P(𝑀 ̅ ∩ 𝐶̅ ) = P(𝑀
̅ ) × P(𝐶̅ ) = 0,12 × 0,8 = 0,096

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Le problème est composé de l'étude d'une suite de fonctions dépendant d'un paramètre, puis de
la recherche d'une valeur approchée d'une solution d'une équation du type : 𝑓(𝑥) = 𝑥.

Partie A :

Pour tout entier 𝑛 strictement positif, on note 𝑓𝑛 la fonction numérique de la variable réelle
𝑒𝑥
définie sur ℝ−{−1} par : 𝑓𝑛 (𝑥) = (
𝑥 + 1)𝑛

On note (𝐶𝑛) la courbe représentative de𝑓𝑛 dans le plan rapporté à un repère orthonormé (unité
graphique : 2 cm).

1) Déterminons la fonction dérivée 𝑓′𝑛 de 𝑓𝑛 et donnons l'expression de 𝑓′𝑛 en fonction de 𝑓𝑛


et de 𝑓𝑛+1.

𝑒𝑥 𝑒 𝑥 ( 𝑥 + 1)𝑛 − 𝑛( 𝑥 + 1)𝑛−1 𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 ( 𝑥 + 1)𝑛 ( 𝑥 + 1)𝑛−1 𝑒 𝑥


𝑓𝑛 (𝑥) = ( => 𝑓′𝑛 (𝑥) = = −𝑛
𝑥 + 1)𝑛 ( 𝑥 + 1)2𝑛 ( 𝑥 + 1)2𝑛 ( 𝑥 + 1)2𝑛

𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
=( −𝑛 =( −𝑛
𝑥 + 1)−𝑛 × ( 𝑥 + 1)2𝑛 ( 𝑥 + 1)− 𝑛 +1 × ( 𝑥 + 1)2𝑛 𝑥 + 1)𝑛 ( 𝑥 + 1)𝑛+1

=> 𝑓′𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)

2) Etudions les variations de 𝑓𝑛 et ses limites éventuelles en − ∞ ; − 1 et + ∞. (On


distinguera les cas où 𝑛 est pair et 𝑛 est impair.)

𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥 + 1)𝑛 𝑥𝑛

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( = 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥 + 1)𝑛 𝑥𝑛

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑒𝑥 𝑒 −1
𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑛 = (0− )𝑛 = {
𝑒𝑡
𝑥 + 1)
−∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

𝑥 → −1− 𝑥 → −1−

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Sujets de Bac

+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑒𝑥 𝑒 −1
𝑙𝑖𝑚 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( 𝑛 = (0+ )𝑛 = {
𝑒𝑡
𝑥 + 1)
+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒

𝑥 → −1+ 𝑥 → −1+

3) Démontrons que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent par un même point.

Soit 𝐴 (𝑥𝑦0) ce point tel que si toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent par un même point , alors on a :
0

𝑓0 (𝑥0 ) = 𝑓1 (𝑥0 ).

𝑒 𝑥0 𝑒 𝑥0 𝑒 𝑥0 1
𝑓0 (𝑥0 ) = 𝑓1 (𝑥0 )  (𝑥 0 =(  𝑒 𝑥0 = 1= 
0 + 1) 𝑥0 + 1)1 𝑥0 + 1 𝑥0 + 1

𝑥0 + 1 = 1 => 𝑥0 = 0.

En remplaçant 𝑥 = 0 par sa valeur dans 𝑦0 = 𝑓1 (𝑥0 ) ou dans 𝑦0 = 𝑓0 (𝑥0 ) ; on a :

𝑒0 1
𝑦0 = 𝑓1 (0) = ( = = 1 . D’où toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent par un même
0 + 1)1 1
point 𝐴(01).

𝑓𝑛 (𝑥)
4) Déterminons la limite de lorsque 𝑥 tend vers +∞.
𝑥

𝑒𝑥
𝑓𝑛 (𝑥) ( 𝑥 + 1)𝑛 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥 𝑥 𝑥( 𝑥 + 1)𝑛 𝑥( 𝑥 + 1)𝑛 𝑥×𝑥 𝑛 𝑥 𝑛+1

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

𝑓𝑛 (𝑥)
=> 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥

𝑥 → +∞

On peut en déduis que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) admettent l’axe (𝑦′0𝑦) comme direction
parabolique.

Traçons sur deux figures distinctes les courbes (C1) et (C2).

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y y

3 3

𝐶1
2 2

𝐶2
1 1

-2 -1 0 1 2 x -2 -1 0 1 2 x

-1 -1

-2 -2

Partie B
1
Pour tout entier 𝑛 strictement positif, on note : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑓𝑛 𝑑𝑥 .

1) Démontrons que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante et qu'elle converge.

La suite (𝐼𝑛 ) est décroissante si et seulement si 𝐼𝑛+1 − 𝐼𝑛 < 0

1 1
Pour tout 𝑥 appartenant à [0 ; 1] ; (𝑥 + 1)𝑛+1 > (𝑥 + 1)𝑛  ( <(
𝑥 + 1)𝑛+1 𝑥 + 1)𝑛

𝑒𝑥 𝑒𝑥
Or 𝑒 𝑥 > 0. Alors on a : ( <( . En intégrant sur [0 ; 1], on a :
𝑥 + 1)𝑛 + 1 𝑥 + 1)𝑛

1 𝑒𝑥 1 𝑒𝑥
∫0 ( 𝑥 + 1)𝑛 + 1
𝑑𝑥 < ∫0 ( 𝑥 + 1)𝑛
𝑑𝑥  𝐼𝑛+1 < 𝐼𝑛  𝐼𝑛+1 − 𝐼𝑛 < 0.

D’où la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante.

D’autre part si 𝑥 appartient à [0 ; 1] ; alors on a :

0 ≤𝑥≤1

 1 ≤𝑥+1 ≤2

 1 ≤ (𝑥 + 1)𝑛 ≤ 2𝑛

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Sujets de Bac

1 1
 ≤( ≤1
2𝑛 𝑥 + 1)𝑛

𝑒𝑥 𝑒𝑥
 ≤( ≤ 𝑒 𝑥 . En intégrant sur [0 ; 1] ; on a :
2𝑛 𝑥 + 1)𝑛

1 𝑒𝑥 1 𝑒𝑥 1 1 1 1
∫0 𝑑𝑥 ≤ ∫0 𝑑𝑥 ≤ ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥  ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 
2𝑛 ( 𝑥 + 1)𝑛 2𝑛

1 𝑒−1
[𝑒 𝑥 ]10 ≤ 𝐼𝑛 ≤ [𝑒 𝑥 ]10  ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 − 1. Alors La suite (𝐼𝑛 ) est majorée.
2𝑛 2𝑛

Conclusion : La suite (𝐼𝑛 ) étant décroissante et majorée, alors elle converge.

2) Déterminons en utilisant la relation de la question A).1), une relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 .

D’après la relation de la question A).1), on a : 𝑓′𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥).

𝑓′𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥) . En intégrant sur [0 ; 1] ; on a :

1 1 1
∫0 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 − 𝑛 ∫0 𝑓𝑛+1 (𝑥) 𝑑𝑥  [𝑓𝑛 (𝑥) ]10 = 𝐼𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1

 [𝑓𝑛 (1) − 𝑓𝑛 (0) ]10 = 𝐼𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1  [𝑓𝑛 (1) − 𝑓𝑛 (0) ]10 = 𝐼𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1
𝑒
 − 1 = 𝐼𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1 .
2𝑛

𝑒
D’où la relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 est : 𝐼𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1 = −1
2𝑛

Partie C :

Le but de cette partie est de Détermine une valeur approchée de 𝛼.

On pose : 𝑛 = 2.

1
1) Démontrons que l'équation 𝑓2(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 dans l'intervalle [ ; 1]
2

𝑓2(𝑥) = 𝑥  𝑓2(𝑥) − 𝑥 = 0. Posons ℎ(𝑥) = 𝑓 2(𝑥) − 𝑥

1
Sur l’intervalle [ ; 1] ; ℎ est dérivable et strictement décroissante, donc ℎ réalise une bijection
2
1 1
de [ ; 1] vers l’intervalle [ ℎ(1) ; ℎ ( )] = [−0,32 ; 0,22].
2 2

1
Donc l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une unique solution notée 𝛼, dans l'intervalle [ ; 1] telque
2
ℎ(𝛼) = 0. Or ℎ(𝑥) = 𝑓2(𝑥) − 𝑥. Par conséquent l’équation 𝑓2(𝑥) − 𝑥 = 0  𝑓2(𝑥) = 𝑥
admet une solution unique 𝛼 telle que 𝑓 2(𝛼) = 𝛼

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1 1
De plus ℎ ( ) × ℎ(1) < 0. Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, 𝛼 ∈ [ ; 1]
2 2

1
2) Etudions les variations de 𝑓′2 dans [ ; 1] et en déduisons que pour tout nombre réel
2
1
𝑥 appartenant à l'intervalle [ ; 1] ; on a : 0 ≤ |𝑓′2 (𝑥) |≤ 0,25
2

𝑒𝑥 (𝑥 2 − 1)𝑒 𝑥 (𝑥 2 − 2𝑥 + 3 )𝑒 𝑥
𝑓2 (𝑥) = ( => 𝑓′2 (𝑥) = et 𝑓′′2 (𝑥) = > 0.
𝑥 + 1)2 ( 𝑥 + 1)4 ( 𝑥 + 1)4

1
D’où ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓′2 ; 𝑓 ′′ 2 (𝑥) > 0. Par conséquent 𝑓′2 est strictement croissante sur [ ; 1].
2

1 1
D’où si ≤ 𝑥 ≤ 1 ; on a : 𝑓′2 ( ) ≤ 𝑓′2 (𝑥) ≤ 𝑓′2 (1)  −0,25 ≤ 𝑓′2 (𝑥) ≤ 0
2 2

1
En appliquant la valeur absolue, on a : 0 ≤ |𝑓′2 (𝑥) |≤ 0,25  0 ≤ |𝑓′2 (𝑥) |≤
4

1 1
D’où ∀𝑥 ∈ [ ; 1] ; on a : 0 ≤ |𝑓′2 (𝑥) |≤ (Ce qu’il fallait Démontre).
2 4

𝑢 =0
3) Soit (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ la suite définie par{ 0
𝑢𝑛+1 = 𝑓2 (𝑢𝑛 )

1
a-Montrons que pout tout 𝑛 ∈ ℕ∗ ; on a : 𝑢𝑛 ∈ [ ; 1]
2

On sait que : 𝑢𝑛+1 = 𝑓2 (𝑢𝑛 )

1
Pour 𝑛 = 0 ; on a : 𝑢1 = 𝑓2 (𝑢0 ) = 𝑓2 (0) = 1 ∈ [ ; 1]. Vraie
2

1
Supposons la relation ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 ∈ [ ; 1] est vraie et montrons qu’elle est vraie à l’ordre
2
1
𝑛 + 1 c'est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛+1 ∈ [ ; 1]
2

1 1 1
On sait que 𝑥 ∈ [ ; 1] , 𝑓2 (𝑥) ∈ [ ; 1] et 𝑢𝑛 ∈ [ ; 1]. En posant 𝑥 = 𝑢𝑛 , on a :
2 2 2

1 1
𝑓2 (𝑢𝑛 ) ∈ [ ; 1]  𝑢𝑛+1 ∈ [ ; 1] car 𝑓2 (𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1 .
2 2

D’où la relation est vraie à l’ordre 𝑛 + 1.

1
Conclusion : pout tout 𝑛 ∈ ℕ∗ ; on a : 𝑢𝑛 ∈ [ ; 1] (Ce qu’il fallait démontrer).
2

b- Démontrons, en utilisant la question C.2, que pour tout entier naturel 𝑛 :


1
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
4

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1
On sait que d’après la question C.2, on a : |𝑓′2 (𝑥) |≤ .
4

Alors d’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis, on a :


1
|𝑓2 (𝑥) − 𝑓2 (𝛼)| ≤ |𝑥 − 𝛼| . Or d’après la question C.1,on a : 𝑓2(𝛼) = 𝛼 . D’où
4

1 1
|𝑓2 (𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼| . En posant𝑥 = 𝑢𝑛 , on a : |𝑓2 (𝑢𝑛 ) − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
4 4

1
Or 𝑓2 (𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1 . D’où |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼| (Ce qu’il fallait démontrer).
4

1 1 𝑛
c- En déduisons que pour tout entier naturel 𝑛, |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
2 4

1 1
On sait que 𝛼 ∈ [ ; 1] ≤ 𝛼 ≤ 1 et 𝑢0 = 0
2 2

1
Il vient que : 𝑢0 − ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 1
2

1
 |𝑢0 − 1| ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤ |𝑢0 − |
2

1
 |𝑢0 − 1| ≤ |𝑢0 − 𝛼| ≤
2

1 1 1 0
=>|𝑢0 − 𝛼| ≤  |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( ) . D’où la relation est vraie à l’ordre 𝑛 = 0
2 2 4

Supposons la relation est vraie à l’ordre 𝑛 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; on a :

1 1 𝑛
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) Puis montrons qu’elle est vraie à l’ordre 𝑛 + 1 c’est-à-dire ∀ 𝑛 ∈ ℕ ;
2 4

1 1 𝑛+1
on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ ( )
2 4

1
D’après Partie C 3) b), on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|.
4

1 1 1 1 𝑛
Par suite |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ [ ( ) ]
4 4 2 4

1 1 𝑛+1
D’où |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ ( )
12 4

1 1 𝑛
Conclusion : tout entier naturel 𝑛, |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) .(Ce qu’il fallait démontrer).
2 4

Montrons que la suite (𝑢𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ converge vers 𝛼.

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Sujets de Bac

1 1 𝑛
La suite de terme général ( ) est convergente ∀ 𝑛 ∈ ℕ et converge donc vers 0.
2 4

Alors 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝛼| = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝛼

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

D’où la suite 𝑢𝑛 est convergente et converge vers 𝛼

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Sujets de Bac

Sujet 8 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Un Champ a la forme d'un trapèze dont les deux bases mesurent respectivement 119𝑚 et
91𝑚; les deux autres cotés mesurent 56𝑚 et 35𝑚. Pour la clôture, le propriétaire Mr
DEMBELE a besoin des poteaux de support à égale distance mesurée en nombre entier de
mètre pour un nombre minimum de poteaux, avec un poteau à chaque sommet.

1) Quelle est la distance entre deux poteaux quelconques ?

2) Détermine le nombre de poteaux nécessaires à la clôture.

II// Dans un village, on choisit une personne au hasard (tous les choix sont équiprobables).
On désigne par :
- 𝐻 L’évènement : ≪ Cette personne est un homme≫.
- 𝐵 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux bleus≫.
- 𝑀 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux marron𝑠 ≫.
- 𝑉 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux verts≫.

1) Exprime par une phrase chacun des évènements suivants :

̅∩𝐵 ; 𝐻
𝐻∩𝐵; 𝐻∩𝑀;𝐻∩𝑉 ; 𝐻 ̅∩𝑀 ; 𝐻
̅∩𝑉 ; 𝐻
̅ ∩ 𝐵̅ .
1 3 2 1
2) On donne : P(𝐻) = ; P(𝐵) = ; P(𝑀) = ; P(𝑉) =
2 4 7 5
̅ ∩ 𝐵) ; P(𝐻
Calcule : P(𝐻 ∩ 𝐵) ; P(𝐻 ∩ 𝑀) ; P(𝐻 ∩ 𝑉) ; P(𝐻 ̅ ∩ 𝑀) ; P(𝐻
̅ ∩ 𝐵̅ )

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗) ; on considère les points :
𝐴1 ; 𝐴2 ; ; 𝐴3 ; … … . . 𝐴𝑛 dont les affixes sont les racines dans ℂ de l’équation 𝑍 𝑛 = 1 avec
2𝜋 2𝜋
(𝑛 ∈ ℕ ; 𝑛 ≥ 2). On désigne par 𝑍1 le complexe telque 𝑍1 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( ).
𝑛 𝑛

1) Exprime en fonction de 𝑍1 , les racines de l’équation 𝑍 𝑛 = 1.

2) Détermine l’isobarycentre des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; ; 𝐴3 ; … … . . 𝐴𝑛 .

3) Détermine l’ensemble des points 𝑀 du plan tel que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐴2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴3 + ⋯ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴𝑛 ‖ = 𝑛

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
L'objectif de ce problème est l'étude complète de la fonction numérique 𝑓 définie pour tout
nombre réel 𝑥 différent de −1 par :

1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + | 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
{ 𝑥
𝑓(𝑥) = 0

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Sujets de Bac

Les parties A et B sont indépendantes.

On notera (𝐶𝑓)la représentation graphique de 𝑓 dans le plan muni d'un repère orthogonal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).

Partie A : Etude d'une fonction auxiliaire.

2𝑥 +1 1
Soit 𝑔 la fonction numérique définie par : 𝑔(𝑥) = −2𝑙𝑛 |1 + |
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥

1) Détermine D𝑔 et Détermine les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.

2) Etudie les variations de 𝑔 ; on ne demande pas de Calcule ses limites en −1 et en 0.

1
3) Calcule 𝑔 (− ) puis démontre que l'on a :
2

1 1
∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1[ ∪ ]− ; 0[ ; 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]−1 ; − [ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) > 0
2 2

Partie B : Etude de la limite de 𝑓 à l'infini.

1) Soient les fonctions ℎ et 𝑘 définies sur l’intervalle [0 ; +∞[ par :

𝑡2 𝑡2 𝑡3
ℎ ∶ 𝑡 → 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − ) et 𝑘 ∶ 𝑡 → 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − + )
2 2 3

Après une brève étude sur [0 ; +∞[ des fonctions ℎ et 𝑘 ; Démontre que :

𝑡2 𝑡2 𝑡3
∀ 𝑡 ≥ 0 ; on a : 𝑡 − ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ 𝑡 − +
2 2 3

𝑡−𝑙𝑛(1 + 𝑡) 1
2) En déduis que 𝑙𝑖𝑚 =
𝑡2 2

𝑡 →0
1
3) En utilisant les résultats précédents, Démontre que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) =
2

𝑥 → −∞

Donne une interprétation graphique des résultats de la question précédente.

Partie C : Etude de la fonction 𝑓.

1) Détermine D𝑓 et Détermine la limite de 𝑓 en −1

2) Etudie la continuité de 𝑓 en 0

3) Démontre que 𝑓 est dérivable en 0 et que 𝑓′(0) = 1


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Sujets de Bac

4) Calcule la dérivée de 𝑓 et Démontre que 𝑓′(𝑥) = 𝑥 × 𝑔(𝑥)

5) Dresse le tableau de variations de 𝑓

6) Détermine une équation de la tangente (𝑇)à (𝐶𝑓)au point d'abscisse 0

Détermine les asymptotes à (𝐶𝑓).

7) Montre que l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a pour solutions 0 et 𝛽 avec −0,8 < 𝛽 < −0,7.

8) Trace (𝑇) ; les asymptotes et la courbe (𝐶𝑓).

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Sujets de Bac

Correction Sujet 8 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Un Champ a la forme d'un trapèze dont les deux bases mesurent respectivement 119𝑚 et
91𝑚; les deux autres cotés mesurent 56𝑚 et 35𝑚. Pour la clôture, le propriétaire Mr
DEMBELE a besoin des poteaux de support à égale distance mesurée en nombre entier de
mètre pour un nombre minimum de poteaux, avec un poteau à chaque sommet.

56 𝑚 35 𝑚

119 𝑚

1) Déterminons la distance entre deux poteaux quelconques

Cette distance correspond au 𝑃𝐺𝐶𝐷(119 ; 91 ; 56 ; 35) =>

𝑃𝐺𝐶𝐷 (7 × 17 ; 7 × 13 ; 7 × 8 ; 7 × 5) = 7 × PGCD(17 ; 13 ; 8 ; 5) = 7

Car 𝑃𝐺𝐶𝐷 (17 ; 13 ; 8 ; 5) = 1 puisque 17 ; 13 ; 8 ; 5 sont premiers entre eux.

2) Déterminons le nombre de poteaux nécessaires à la clôture.

119 + 91 + 56 + 35
Ce nombre de poteaux correspond à : = 43
7

II// Dans un village, on choisit une personne au hasard (tous les choix sont équiprobables).
On désigne par :
- 𝐻 L’évènement : ≪ Cette personne est un homme≫.
- 𝐵 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux bleus≫.
- 𝑀 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux marron𝑠 ≫.
- 𝑉 L’évènement : ≪ Cette personne a les yeux verts≫.

1) Exprimons par une phrase chacun des évènements suivants :


𝐻 ∩ 𝐵 est l’évènement : ≪ Cette personne est un homme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑒𝑢𝑠 ≫.
𝐻 ∩ 𝑀 est l’évènement : ≪ Cette personne est un homme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 marron𝑠 ≫.

𝐻 ∩ 𝑉 est l’évènement : ≪ Cette personne est un homme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 verts ≫.

̅ ∩ 𝐵 est l’évènement : ≪ Cette personne est une femme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑒𝑢𝑒𝑠 ≫.
𝐻

̅ ∩ 𝑀 est l’évènement : ≪ Cette personne est une femme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 marron𝑠 ≫.
𝐻

̅ ∩ 𝑉 est l’évènement : ≪ Cette personne est une femme 𝑒𝑡 𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 verts ≫.
𝐻

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Sujets de Bac

̅ ∩ 𝐵̅ est l’évènement : ≪ Cette personne est une femme 𝑒𝑡 𝑛′ 𝑎 𝑝𝑎𝑠𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑒𝑢𝑒𝑠 ≫.
𝐻
1 3 2 1
2) On donne : P(𝐻) = ; P(𝐵) = ; P(𝑀) = ; P(𝑉) =
2 4 7 5
̅ ∩ 𝐵) ;
Calculons : P(𝐻 ∩ 𝐵) ; P(𝐻 ∩ 𝑀) ; P(𝐻 ∩ 𝑉) ; P(𝐻 ̅ ∩ 𝑀) ; P(𝐻
P(𝐻 ̅ ∩ 𝐵̅)

1 3 3
P(𝐻 ∩ 𝐵) = P(𝐻) × P(𝐵) = × =
2 4 8

1 2 1
P(𝐻 ∩ 𝑀) = P(𝐻) × P(𝑀) = × =
2 7 7

1 1 1
P(𝐻 ∩ 𝑉) = P(𝐻) × P(𝑉) = × =
2 5 10

̅ ) × P(𝐵) = (1 − P(𝐻)) × P(𝐵) = (1 − 1) × 3 = 1 × 3 = 3


̅ ∩ 𝐵) = P(𝐻
P(𝐻
2 4 2 4 8

̅) × P(𝑀) = (1 − P(𝐻)) × P(𝑀) = (1 − 1) × 2 = 1 × 2 = 1


̅ ∩ 𝑀) =P(𝐻
P(𝐻
2 7 2 7 7

̅ ) × P(𝐵̅ ) = (1 − P(𝐻)) × (1 − P(𝐵)) = 1 × 1 = 3


̅ ∩ 𝐵̅ ) = P(𝐻
P(𝐻
2 4 8

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗) ; on considère les points :
𝐴1 ; 𝐴2 ; ; 𝐴3 ; … … . . 𝐴𝑛 dont les affixes sont les racines dans ℂ de l’équation 𝑍 𝑛 = 1 avec
2𝜋 2𝜋
(𝑛 ∈ ℕ ; 𝑛 ≥ 2). On désigne par 𝑍1 le complexe telque 𝑍1 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( ).
𝑛 𝑛

1) Exprimons en fonction de 𝑍1 , les racines de l’équation 𝑍 𝑛 = 1.

Les racines de l’équation 𝑍 𝑛 = 1 sont les nombres complexes 𝑧𝑘 tels que :

2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( ) Avec 𝑘 ∈ {1 ; 2 ; … . . ; (𝑛 − 1)}. Donc :
𝑛 𝑛

2𝜋 2𝜋
𝑍1 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑛 𝑛

4𝜋 4𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2
𝑍2 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( ) = 𝑐𝑜𝑠2 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛2 ( ) = [𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )] = 𝑍12
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

6𝜋 6𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 3
𝑍3 = 𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( ) = 𝑐𝑜𝑠3 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛3 ( ) = [𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )] = 𝑍13
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

2𝜋 2𝜋 𝑛
=> 𝑍𝑛 = [𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )] = 𝑍1𝑛
𝑛 𝑛

2) Déterminons l’isobarycentre des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; ; 𝐴3 ; … … . . 𝐴𝑛 .

L’isobarycentre G associé aux points 𝐴1 ; 𝐴2 ; ; 𝐴3 ; … … . . 𝐴𝑛 est défini par :

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Sujets de Bac

{(𝐴1 ; 1) ; (𝐴2 ; 1) ; (𝐴3 ; 1) … … . (𝐴𝑛 ; 1)}  ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴2 +𝐺𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗3 + ⋯ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑛 = ⃗0⃗

En introduisant le point 𝐴1 , on a :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + (𝐺𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴1 𝐴2 ) + ⋯ + (𝐺𝐴 𝐴1 𝐴𝑛 ) = ⃗0⃗ 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴1 𝐴2 + ⋯ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴1 𝐴𝑛 = 0⃗⃗ 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛𝐺𝐴 𝐴1 𝐴2 + ⋯ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴1 𝐴𝑛 = ⃗0⃗ 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = −(𝐴
𝑛𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐴2 + ⋯ + 𝐴1 𝐴𝑛 ) = 0 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
−𝑛𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐺 = −(𝐴1 𝐴2 + ⋯ + 𝐴1 𝐴𝑛 ) = 0 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐺 = (𝐴1 𝐴2 + ⋯ + 𝐴1 𝐴𝑛 ) = 0 

1
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴1 𝐺 = (𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐴2 + ⋯ + 𝐴1 𝐴𝑛 )
𝑛
3) Déterminons l’ensemble des points 𝑀 du plan tel que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐴2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴3 + ⋯ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴𝑛 ‖ = 𝑛

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a ‖𝑀𝐴 𝑀𝐴2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴3 + ⋯ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴𝑛 ‖ = 𝑛 

‖∑ 𝛼𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴3 + ⋯ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑛 ‖ = 𝑛 

‖∑ 𝛼𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + 0 ⃗⃗‖ = 𝑛  (Car ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴2 +𝐺𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗3 + ⋯ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑛 = 0 ⃗⃗ )

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑛  𝑛‖𝑀𝐺
‖𝑛𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑛  ‖𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 1  𝑀𝐺 = 1.

Alors l’ensemble des points 𝑀 du plan cherché est le cercle de centre 𝐺 et de rayon 𝑟 = 1.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
L'objectif de c e problème est l'étude complète de la fonction numérique 𝑓 définie pour tout
nombre réel 𝑥 différent de −1 par :

1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + | 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
{ 𝑥
𝑓(𝑥) = 0

Les parties A et B sont indépendantes.

On notera (𝐶𝑓)la représentation graphique de 𝑓 dans le plan muni d'un repère orthogonal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).

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Sujets de Bac

Partie A : Etude d'une fonction auxiliaire.

2𝑥 +1 1
Soit 𝑔 la fonction numérique définie par : 𝑔(𝑥) = −2𝑙𝑛 |1 + |
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥

1) Déterminons l’ensemble de définition D𝑔

1
D𝑔 = {𝑥 / 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥(𝑥 + 1) ≠ 0 𝑒𝑡 1 + ≠ 0} => D𝑔 = ℝ − {0 ; −1}
𝑥

=> D𝑔 = ]−∞ ; −1[ ∪ ]−1 ; 0[ ∪ ]0 ; +∞[

Déterminons les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.

2𝑥 +1 1 2𝑥 1 2 1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 0
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥 𝑥

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

2𝑥 +1 1 2𝑥 1 2 1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 𝑙𝑖𝑚 −2𝑙𝑛 |1 + | = 0
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥2 𝑥 𝑥 𝑥

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

2) Etudions les variations de 𝑔 ; on ne demande pas de Calcule ses limites en −1 et en 0.

2𝑥 +1 1 −1
𝑔(𝑥) = −2𝑙𝑛 |1 + | => 𝑔′(𝑥) = et ∀ 𝑥 ∈ ℝ − {0 ; −1} ; on a : 𝑔′(𝑥) < 0
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 2 (𝑥 + 1)2

D’où le tableau de variation de 𝑔 est le suivant :

1
𝑥 −∞ −1 0 +∞
2
𝑔′(𝑥) − − −
0
𝑔(𝑥) 0
0

1
3) Calculons 𝑔 (− )
2

1
𝑔 (− ) = 0
2

D’après le tableau de variation de 𝑔 ; on a :

1 1
∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1[ ∪ ]− ; 0[ ; 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]−1 ; − [ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) > 0
2 2

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Sujets de Bac

Partie B : Etude de la limite de 𝑓 à l'infini.

1) Soient les fonctions ℎ et 𝑘 définies sur l’intervalle [0 ; +∞[ par :

𝑡2 𝑡2 𝑡3
ℎ ∶ 𝑡 → 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − ) et 𝑘 ∶ 𝑡 → 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − + )
2 2 3

Après une brève étude sur [0 ; +∞[ des fonctions ℎ et 𝑘 ; démontrons que :

𝑡2 𝑡2 𝑡3
∀ 𝑡 ≥ 0 ; on a : 𝑡 − ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ 𝑡 − +
2 2 3

𝑡2
- Etude brève de ℎ(𝑡) = 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − ) sur l’intervalle [0 ; +∞[
2
𝑡2
ℎ′(𝑡) = => ∀ 𝑡 ∈ ; [0 ; +∞[ ℎ′(𝑡) ≥ 0. Alors ℎ est croissante sur ℝ+ .
1+𝑡

𝑡2
De plus ℎ(0) = 0. Donc ∀ 𝑡 ≥ 0 ; on a : ℎ(𝑡) ≥ 0 et par suite 𝑡 − ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑡)
2

𝑡2 𝑡3
- Etude brève de 𝑘(𝑡) = 𝑙𝑛(1 + 𝑡) − (𝑡 − + ) sur l’intervalle [0 ; +∞[
2 3
𝑡3
𝑘′(𝑡) = − => ∀ 𝑡 ∈ ; [0 ; +∞[ 𝑘′(𝑡) ≤ 0. Alors 𝑘 est croissante sur ℝ+ .
1+𝑡

𝑡2 𝑡3
De plus 𝑘(0) = 0. Donc ∀ 𝑡 ≥ 0 ; on a : 𝑘(𝑡) ≤ 0 et par suite 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ 𝑡 − +
2 3

𝑡2 𝑡2 𝑡3
Conclusion ∀ 𝑡 ≥ 0 ; on a : 𝑡 − ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ 𝑡 − +
2 2 3

𝑡2 𝑡2 𝑡3
D’après ce qui précède, on a : 𝑡 − ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ 𝑡 − +
2 2 3

Multiplions tous les membres de l’inégalité par −1. Ainsi on a :

𝑡2 𝑡3 𝑡2
−𝑡 + − ≤ −𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤ −𝑡 +
2 3 2

Ajoutons 𝑡 à tous les membres de l’inégalité. Ainsi on a :

𝑡2 𝑡3 𝑡2
− ≤ 𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡) ≤
2 3 2

Divisons tous les membres de l’inégalité par𝑡 2 . Ainsi on a :

1 𝑡 𝑡−𝑙𝑛(1+𝑡) 1
− ≤ ≤
2 3 𝑡2 2

1 𝑡 1 1 1
𝑙𝑖𝑚 − = et 𝑙𝑖𝑚 =
2 3 2 2 2

𝑡→0 𝑡→0

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Sujets de Bac

𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡) 1
Alors d’après le théorème des gendarmes, on a : 𝑙𝑖𝑚 =
𝑡2 2

𝑡→0
1
3) En utilisant les résultats précédents, démontrons que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) =
2

𝑥 → −∞

1 1 1 1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + |. Posons 𝑥 = => 𝑓 ( ) = − 𝑙𝑛(1 + 𝑡).
𝑥 𝑡 𝑡 𝑡 𝑡2

Quand 𝑡 tend vers 0 , alors 𝑥 tend vers +∞

𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡) 1 𝑡 − 𝑙𝑛(1 + 𝑡) 1
Alors 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = De même 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 =
𝑡2 2 𝑡2 2

𝑥 → +∞ 𝑡→0 𝑥 → −∞ 𝑡→0

Interprétation graphique des résultats de la question précédente.


1 1
Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = . Alors la droite d’équation 𝑦 =
2 2

𝑥 → +∞ 𝑥 → −∞

1
Alors la droite d’équation 𝑦 = est asymptote horizontale à la courbe (𝐶𝑓)
2

Partie C : Etude de la fonction 𝑓.

1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + |
𝑥

1) Déterminons D𝑓

1
D𝑓 = {𝑥 / 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 1 + ≠ 0} => D𝑓 = ℝ − {0 ; −1}
𝑥

=> D𝑓 = ]−∞ ; −1[ ∪ ]−1 ; 0[ ∪ ]0 ; +∞[

Calculons la limite de 𝑓 en −1

1 1
∀𝑥 ∈ D𝑓 ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + | et on a : 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 |1 + | = −∞
𝑥 𝑥

𝑥 → −1

Donc 𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥) = +∞

𝑥 → −1

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Sujets de Bac

2) Etudions la continuité de 𝑓 en 0

𝑓 est continue en 0 si et seulement si 𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 0

𝑥 →0

1 𝑥+1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + | = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 | |
𝑥 𝑥

𝑥 →0 𝑥 →0 𝑥 →0

= 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛|𝑥 + 1| + 𝑥 2 𝑙𝑛|𝑥|. Or 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0

𝑥 →0 𝑥 →0

Donc 𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥) = 0. De plus 𝑓(0) = 0 donc 𝑓 est continue en 0

𝑥 →0

3) Démontrons que 𝑓 est dérivable en 0 et que 𝑓′(0) = 1

𝑓(𝑥)− 𝑓(0)
𝑓 est dérivable en 0 si et seulement si 𝑙𝑖𝑚 = 𝑓′(0) = 1
𝑥−0

𝑥 →0
1
𝑓(𝑥)− 𝑓(0) 𝑓(𝑥) 𝑥− 𝑥 2 𝑙𝑛|1 + 𝑥 | 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑥𝑙𝑛 |1 + |
𝑥−0 𝑥 𝑥 𝑥

𝑥 →0 𝑥 →0 𝑥 →0 𝑥 →0

= 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑥𝑙𝑛|𝑥 + 1| + 𝑥𝑙𝑛|𝑥|. Or 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑙𝑛|𝑥| = 0

𝑥 →0 𝑥 →0

𝑓(𝑥)− 𝑓(0)
Donc 𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥−0

𝑥 →0

Conclusion : 𝑓 est dérivable en 0 et son nombre dérivé est 𝑓′(0) = 1

4) Calculons la dérivée de 𝑓 et démontrons que 𝑓′(𝑥) = 𝑥 × 𝑔(𝑥)

1 2𝑥 +1 1
∀𝑥 ∈ D𝑓 ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 2 𝑙𝑛 |1 + | => 𝑓′(𝑥) = −2𝑥𝑙𝑛 |1 + |
𝑥 𝑥+1 𝑥

2𝑥 +1 1
=> 𝑓′(𝑥) = 𝑥 [ − 2𝑙𝑛 |1 + | ] => 𝑓′(𝑥) = 𝑥 × 𝑔(𝑥) (Ce qu’il fallait Démontre )
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥

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Sujets de Bac

5) Dressons le tableau de variations de 𝑓

D’après Partie A ; 3) , et Partie C ; 4) on a :

1 1
∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1[ ∪ ]− ; 0[ ∪ ]0 ; +∞[ ; 𝑓′(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]−1 ; − [ ; 𝑓′(𝑥) < 0
2 2

1
𝑥 −∞ −1 − 0 +∞
2
𝑔′(𝑥) + − 0 + +
1
+∞ + ∞ −
2
𝑔(𝑥)
0
1 1

2 2

6) Déterminons une équation de la tangente (𝑇)à (𝐶𝑓)au point d'abscisse 0

L’équation de la tangente (𝑇)à (𝐶𝑓)au point d'abscisse 0 est 𝑦 = 𝑥

Déterminons les asymptotes à (𝐶𝑓).

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞. Alors la droite d’équation 𝑥 = −1 est asymptote verticale à la courbe (𝐶𝑓).

𝑥 → −1

1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = . Alors la droite d’équation 𝑦 = est asymptote verticale à la
2 2

𝑥 → +∞ 𝑥 → −∞ Courbe (𝐶𝑓).

7) Montrons que l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a pour solutions 0 et 𝛽 avec −0,8 < 𝛽 < −0,7.

1 1 1
- ∀ 𝑥 ∈ ]−1 ; − ] ; 𝑓 est continue et strictement décroissante de ]−1 ; − ] vers [− ; +∞[
2 2 2
Alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 telle que 𝑓(𝛽) = 0

𝑓(−0,8) = 0, 𝑂87
- De plus { => 𝑓(−0,8) × 𝑓(−0,7) < 0
𝑓(−0,7) = −0,28

Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, 𝛽 ∈ ]−0,8 ; −0,7[

De même :

1 1 1 1
∀ 𝑥 ∈ ]− ; +∞[ ; 𝑓 est continue et strictement croissante de ]− ; +∞[ vers ]− ; [
2 2 2 2
Alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛿 telle que 𝑓(𝛿) = 0

Or 𝑓(0) = 0 donc 𝛿 = 0

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Sujets de Bac

∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1[ ; 𝑓(𝑥) > 0.

Conclusion : l'équation 𝑓(𝑥) = 0 a pour solutions 0 et 𝛽 avec −0,8 < 𝛽 < −0,7.

8) Traçons (𝑇) ; les asymptotes et la courbe (𝐶𝑓)

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 x

-1

-2

-3

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Sujets de Bac
Sujet 9 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Détermine l’ensemble des couples (𝑎 ; 𝑏) d’entiers relatifs vérifiant les conditions données
ci-dessous :
𝑚 + 3∆= 276 2 2
1) { 2) {𝑎 − 𝑏 = 405
10 < ∆ < 30 ; 3𝑚 = 𝑎 • 𝑏

II// Un bloc métallique est déposé dans un four dont la température constante est de 1000°C.

La température 𝜃 est une fonction du temps 𝑡 (𝑒𝑛 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠) qui vérifie l’équation différentielle

(𝐸): 𝜃′(𝑡) = 𝑘[1000 − 𝜃(𝑡)] ; 𝑘 ∈ ℝ∗+ .

1) On pose 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 1000.


Ecris une équation différentielle (𝐹) satisfaite par 𝑦.
2) Résous (𝐹) puis (𝐸).
3) Le bloc, initialement à 40°C est déposé dans le four au temps 𝑡0 = 0. Sa température
est de 160°C au bout d’une heure. En déduis l’expression de 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑡
uniquement.
4) a- Calcule la température du bloc au temps 𝑡 = 3 heures.
b- Détermine le temps T à partir duquel la température du bloc dépassera 500°C.
7 3 7 25
On donne ( ) = 0,7 ; 𝑙𝑛 ( ) = −0,13 ; 𝑙𝑛 ( ) = −0,65
8 8 48
Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On considère la variable aléatoire prenant ses valeurs dans {2 ; 4 ; 6 ; 8} dont la loi de
probabilité est donnée par :
𝑥𝑖 2 4 6 8
P(X = 𝑥𝑖 ) 1 𝑎 3 𝑏
4 4
1) Donne une relation entre 𝑎 et 𝑏
21
2) On suppose que l’espérance mathématique est : E(X) = . Détermine 𝑎 et 𝑏.
4
3) Calcule La variance V(X) de X.

II// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.

Soit l’application affine 𝑓 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦′


𝑥′
) tel que :
1 √3
𝑥′ = 𝑥 − 𝑦+1
2 2
{
√3 1
𝑦′ = 𝑥 + 𝑦 − √3
2 2

1) Vérifie que 𝑓 est bijective.

2) Détermine l’ensemble des points invariants par 𝑓

3) 𝑓 est elle une isométrie ? Justifie votre réponse.


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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) , unité graphique : 2 𝑐𝑚.

Partie A :
Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur ]– 𝜋 ; 0[ par 𝑔(𝑥) = 𝑐𝑜𝑥 2 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1.
1) a) Montrer que 𝑔 est dérivable sur ]– 𝜋 ; 0[ et que 𝑔′(𝑥) = −(1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥.
2𝜋
b) En déduire que 𝑔′(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; − ] et que 𝑔′(𝑥) ≥ 0 pour tout
3
2𝜋
𝑥 ∈ [− ; 0[.
3

c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.


2) a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 𝑠𝑢𝑟]– 𝜋 ; 0[ et que
𝜋 𝜋
𝛽 ∈ ]− ;− [ .
3 4
b) En déduire le signe de 𝑔 sur ]– 𝜋 ; 0[
Partie B :
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ]– 𝜋 ; +∞[ par :
2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1
𝑓(𝑥) = + 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0]
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2
{ 𝑒𝑡
3
𝑓(𝑥) = 2 − 3𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[
𝑒 +1

On note (𝐶𝑓)la courbe représentative de 𝑓.


1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.

2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 puis en déduire une interprétation géométrique des


résultats obtenus.

3) a) Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)

𝑥 → +∞
4(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 1
b) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, on a : 𝑓(𝑥) = + en déduire que
1−𝑐𝑜𝑠2𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞

𝑥 → −𝜋
c) En déduire les asymptotes de la courbe (𝐶𝑓).

4) a) Calculer 𝑓′(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[ puis en déduire le sens de variation de 𝑓 sur
]0 ; +∞[.

4𝑔(𝑥)
b) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, on a : 𝑓′(𝑥) = puis en déduire le sens
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
de variation de 𝑓
sur ]– 𝜋 ; 0[.

c) Dresser le tableau de variation de 𝑓 sur ]−𝜋 ; +∞[.

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Sujets de Bac

5) Construire la courbe (𝐶𝑓), ses asymptotes et ses demi-tangentes au point d’abscisse 0.

Partie C :
1
On admet que tout 𝑥 ∈ [1,5 ; 2], on a : 0 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ (𝑹).
2
2) Soit ℎ la fonction numérique définie sur [1,5 ; 2] par : ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥.
Etudier les variations de ℎ puis en déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution
unique 𝛼 ∈ [1,5 ; 2].
𝑢 = 1,5
3) Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par : { 0 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
a) Montrer par récurrence que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2]. (On pourra utiliser la
relation (𝑹))

1
b) Montrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼| et que :
2

1 1 𝑛+1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼| ≤ ( )
2𝑛 0 2

1 𝑛+1
c) En déduire par récurrence que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
2

d) En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente.

e) Déterminer un entier 𝑝 tel que pour 𝑛 ≥ 𝑝 on ait ∶ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3 puis donné à l'aide de
la calculatrice une valeur approchée de 𝑢𝑝 à 10−3 près.

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Sujets de Bac
Correction Sujet 9 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝑚 + 3∆= 276
I// b) {
10 < ∆ < 30
Cherchons tous les diviseurs de 276

Par décomposition de 276 en produit de facteurs premiers, on obtient :

D276 = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 12 ; 23 ; 46 ; 69 }

Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers naturels non nuls. Si ∆ et 𝑚désignent respectivement le

PGCD et le PPCM des entiers naturels : 𝑎 et 𝑏 , on a :

➢ 𝑎•𝑏 = 𝑚•∆
Ainsi il existe deux entiers 𝑎’et 𝑏’ premiers entre eux (PGCD ( 𝑎’ ; 𝑏’ ) = 1) tel que :

➢ 𝑎 = 𝑎’ • ∆ et 𝑏 = 𝑏’ • ∆ => 𝑎 • 𝑏 = ∆2 • 𝑎′𝑏′
2
=> ∆ • 𝑎′𝑏′ = 𝑚 • ∆ <=> 𝑚 = 𝑎′𝑏′ • ∆

Alors le système devient :


276
𝑎′ 𝑏 ′ • ∆ + 3∆ = 276 ∆( 𝑎′ 𝑏 ′ + 3 ) = 276 𝑎′ 𝑏 ′ + 3 =
{ <=> { <=>{ ∆
0 < ∆ < 30 0 < ∆ < 30 0 < ∆ < 30

Or 0 < ∆ < 30 <=> ∆ ∈ { 12 ; 23 }car l’ensemble des diviseurs de 276 comprises entre 0 et
30 sont : 12 et 23

1er cas : Si ∆ = 12, on a :


276
𝑎′ 𝑏 ′ + 3 = <=> 𝑎′ 𝑏 ′ + 3 = 23 =>𝑎′ 𝑏 ′ = 20
12

Puisque PGCD( 𝑎′ 𝑏 ′ ) = 1 alors ( 𝑎′ 𝑏 ′ ) ∈ {( 4 ; 5 ) ; ( 5 ; 4 ) ; ( 20 ; 1 ) ; ( 1 ; 20 )}

Or 𝑎 = 12𝑎’ et 𝑏 = 12𝑏’

𝑎′ 4 5 20 1
𝑏′ 5 4 1 20
𝑎 48 60 240 12
𝑏 60 48 12 240

=> 𝑺𝟏 = {(48 ; 60 ) ; ( 60 ; 48 ); ( 240 ; 12 ) ; ( 12 ; 240 )}

2er cas : Si ∆ = 23, on a :


276
𝑎′ 𝑏 ′ + 3 = <=> ( 𝑎′ 𝑏 ′ ) + 3 = 12 =>𝑎′ 𝑏 ′ = 9
23

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Sujets de Bac

Puisque PGCD ( 𝑎′ 𝑏 ′ ) = 1 alors ( 𝑎′ 𝑏 ′ ) ∈ {( 9 ; 1 ) ; ( 1 ; 9 )}

Or 𝑎 = 23𝑎’ et 𝑏 = 23𝑏’

𝑎′ 9 1
𝑏′ 1 9
𝑎 207 23
𝑏 23 207

=> 𝑺𝟐 = {( 207 ; 23 ) ; ( 23 ; 207 )}

D’où 𝑆 = {( 48 ; 60 ) ; ( 60 ; 48 ); ( 240 ; 12 ) ; ( 12 ; 240 ) ; ( 207 ; 23 ) ; ( 23 ; 207 )}

2 2
c) {𝑎 − 𝑏 = 405
3𝑚 = 𝑎 • 𝑏

Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers naturels non nuls. Si 𝑑 et 𝑚 désignent respectivement le

PGCD et le PPCM des entiers naturels : 𝑎 et 𝑏 , on a :

➢ 𝑎•𝑏 = 𝑚•𝑑
Ainsi il existe deux entiers 𝑎’ et 𝑏’ premiers entre eux (PGCD ( 𝑎’ ; 𝑏’ ) = 1) tel que :

➢ 𝑎 = 𝑎’ • 𝑑 et 𝑏 = 𝑏’ • 𝑑
Alors le système devient :

(𝑎′ • 𝑑)2 − (𝑏 ′ • 𝑑)2 = 405 2 2 2 2


{ <=> {𝑎′ • 𝑑 − 𝑏′ • 𝑑 = 405 <=>
3𝑚 = 𝑚 • 𝑑 𝑑= 3
2 (𝑎′2
{𝑑 − 𝑏′2 ) = 405 <=> {32 (𝑎′2 − 𝑏′2 ) = 405 <=>
𝑑= 3 𝑑= 3
2 2) 2 2 (𝑎′ − 𝑏 ′ )(𝑎′ + 𝑏 ′ ) = 45
{ 9(𝑎′ − 𝑏′ = 405 <=> {𝑎′ − 𝑏′ = 45<=> {
𝑑= 3 𝑑= 3 𝑑= 3
Résous ce système, revient à Résous les cas de systèmes suivants :

𝑎′ − 𝑏 ′ = 1 𝑎′ − 𝑏 ′ = 5
{ ′ ou { ′ ( Car PGCD( 𝑎’ ; 𝑏’ ) = 1 ) Ainsi :
𝑎 + 𝑏 ′ = 45 𝑎 + 𝑏′ = 9

𝑎′ − 𝑏 ′ = 1 𝑎′ = 23 𝑎 = 69
Pour { ′ ′ , on a : { ′ => { =>𝑆1 = {( 69 ; 66 )}
𝑎 + 𝑏 = 45 𝑏 = 22 𝑏 = 66

𝑎′ − 𝑏 ′ = 5 𝑎′ = 7 𝑎=7
Pour { ′ ′ , on a : { ′ => { =>𝑆1 = {( 7 ; 6 )}
𝑎 + 𝑏 =9 𝑏 =2 𝑏=6

=> 𝑺 = {( 69 ; 66 ) ; ( 7 ; 6 )}

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Sujets de Bac

II//Un bloc de métallique est déposé dans un four dont la température constante est de 1000°C.
La température 𝜃 est une fonction du temps 𝑡 (𝑒𝑛 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠) qui vérifie l’équation différentielle

(𝐸): 𝜃′(𝑡) = 𝑘[1000 − 𝜃(𝑡)] ; 𝑘 ∈ ℝ∗+ .

1) On pose 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 1000.


Ecrivons une équation différentielle (𝐹) satisfaite par 𝑦.

On a 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 1000 => 𝑦′(𝑡) = 𝜃′(𝑡). Or 𝜃′(𝑡) = 𝑘[1000 − 𝜃(𝑡)]

=> 𝑦′(𝑡) = 𝑘[1000 − 𝜃(𝑡)] = 1000𝑘 − 𝑘𝜃(𝑡). Or 𝜃(𝑡) = 𝑦(𝑡) + 1000

Donc 𝑦′(𝑡) = 1000𝑘 − 𝑘[𝑦(𝑡) + 1000]

=> 𝑦′(𝑡) = 1000𝑘 − 𝑘𝑦(𝑡) − 1000𝑘 = −𝑘𝑦(𝑡)  𝑦′(𝑡) + 𝑘𝑦(𝑡) = 0

D’où (𝑭): 𝒚′(𝒕) + 𝒌𝒚(𝒕) = 𝟎

2) Résolvons (𝐹): 𝑦′(𝑡) + 𝑘𝑦(𝑡) = 0


(𝐹): 𝑦′(𝑡) + 𝑘𝑦(𝑡) = 0

Ainsi la solution générale de (𝐹) est : 𝑡 ↦ 𝑦(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 ; avec 𝑘 ∈ ℝ.

D’où 𝒚(𝒕) = 𝑨𝒆−𝒌𝒕 avec 𝒌 ∈ ℝ.

Résolvons (𝐸): 𝜃′(𝑡) = 𝑘[1000 − 𝜃(𝑡)]

On sait que 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 1000 => 𝜃(𝑡) = 𝑦(𝑡) + 1000  𝜃(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 + 1000

Ainsi la solution générale de (𝐸) est : 𝑡 ↦ 𝜃(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 + 1000 ; avec 𝑘 ∈ ℝ.

D’où 𝜽(𝒕) = 𝑨𝒆−𝒌𝒕 + 𝟏𝟎𝟎𝟎 ; avec 𝒌 ∈ ℝ.

3) En déduisons l’expression de 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑡 uniquement.


• Le bloc, initialement à 40°C est déposé dans le four au temps 𝑡0 = 0.
=> 𝜃(0) = 40  𝐴𝑒 0 + 1000 = 40  𝐴 + 1000 = 40 => 𝐴 = −960

Donc 𝜃(𝑡) = −960𝑒 −𝑘𝑡 + 1000

• Sa température est de 160°C au bout d’une heure.


=> 𝜃(1) = 160  −960𝑒 −𝑘 + 1000 = 160  −960 𝑒 −𝑘 = −840

−840 7 7
 𝑒 −𝑘 = −960
 𝑒 −𝑘 = 8
 −𝑘 = 𝑙𝑛 (8)

D’où l’expression de 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑡 uniquement est :

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Sujets de Bac

7 8
𝜃(𝑡) = −960 𝑒 𝑡𝑙𝑛(8) + 1000 ou 𝜃(𝑡) = −960 𝑒 −𝑡𝑙𝑛(7) + 1000

4) a- Calculons la température du bloc au temps 𝑡 = 3 heures.


7
𝜃(3) = −960 𝑒 3𝑙𝑛(8) + 1000 = −960 × 0,7 + 1000 = 328°𝐶

D’où la température du bloc au bout de 3 heures est 328°𝐶 .

b- Déterminons le temps T à partir duquel la température du bloc dépassera 500°C.


7 7
500
On a : 𝜃(𝑡) ≥ 500  −960 𝑒 𝑡𝑙𝑛(8) + 1000 ≥ 500  𝑒 𝑡𝑙𝑛(8) ≤
960

7 500 𝑙𝑛(500 ) 7
 𝑡𝑙𝑛 (8) ≤ 𝑙𝑛 ( 960 ) => 𝑡 ≥ 960
car 𝑙𝑛 ( ) < 0 => 𝑡 ≥ 5. D’où 𝑇 = 5 heures.
𝑙𝑛(78) 8

D’où la température du bloc dépassera 500°C au bout de 5 heures.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// On considère la variable aléatoire prenant ses valeurs dans {2 ; 4 ; 6 ; 8} dont la loi de
probabilité est donnée par :
𝑥𝑖 2 4 6 8
P(X = 𝑥𝑖 ) 1 𝑎 3 𝑏
4 4
1) Donnons une relation entre 𝑎 et 𝑏
1 3
La somme des lois de probabilités étant égale à 1, on a : +𝑎 + + 𝑏 = 1 
4 4
𝑎 + 𝑏 + 1 = 1  𝑎 + 𝑏 = 0 (1)
21
2) On pose E(X) = . Déterminons 𝑎 et 𝑏
4
21 1 3 21
E(X) =  2 × + 4 × 𝑎 + 6 × + 8 × 𝑏 =  16𝑎 + 32𝑏 = 1 (2)
4 4 4 4
𝑎+𝑏 = 0 (1)
=> {
16𝑎 + 32𝑏 = 1 (2)
1 1
La résolution de ce système donne : 𝑎 = − et 𝑏 = . D’où on a :
16 16

𝑥𝑖 2 4 6 8
1 1 3 1
P(X = 𝑥𝑖 ) −
4 16 4 16

3) Calculons La variance V(X) de X


1 1 3 1 21 2 131
V(𝑋)= ∑ 𝑥𝑖 2 × 𝑃𝑖 − 𝐸 2 (𝑋) = 22 × − 42 × + 62 × + 8 2 × −( ) =−
4 16 4 16 4 10

II// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.

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Sujets de Bac

Soit l’application affine 𝑓 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que :
1 √3
𝑥′ = 𝑥 − 𝑦+1
2 2
{
√3 1
𝑦′ = 𝑥 + 𝑦 − √3
2 2

1) Vérifions que 𝑓est bijective.

𝑓 Est bijective si et seulement si 𝑑𝑒𝑡𝑀 ≠ 0

Soit 𝜑 l’endomorphisme associé à 𝑓 .

1 √3

La matrice de 𝑓 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀 = (2 2
) et le déterminant associé à cette
√3 1
2 2

1 √3

Matrice est : 𝑑𝑒𝑡𝑀 = |2 2
|
√3 1
2 2
1 √3
− 1 3
𝑑𝑒𝑡𝑀 = | 2 2
| + = 1 ≠ 0. Alors 𝑓 est bijective.
√3 1 4 4
2 2

2) Déterminons l’ensemble des points invariants par 𝑓

𝑥′ = 𝑥
𝑓 Admet un point invariant si et seulement si 𝑓(𝑀) = 𝑀 c’est-à-dire {
𝑦′ = 𝑦

1 √3
𝑥= 𝑥− 𝑦+1 𝑥 + 𝑦√3 = 2
2 2
=> { {
√3 1 −𝑥√3 + 𝑦 = −2√3
𝑦 = 𝑥 + 𝑦 − √3
2 2

La résolution de ce système donne 𝑥 = 2 et 𝑦 = 0

D’où 𝐴(20) est le point invariant.

3) Vérifions si 𝑓 est une isométrie

𝑓 est une isométrie si et seulement si son expression analytique est sous la forme :

𝑥 ′ = 𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 + 𝑐 1 √3
{ ′ C’est-à-dire si 𝑑𝑒𝑡𝑀 = 𝑎2 + 𝑏 2 = 1 avec 𝑎 = et 𝑏 = −
𝑦 = 𝑏𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑐′ 2 2

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Sujets de Bac

1 √3 1 √3
𝑥′ = 𝑥 − 𝑦+1 − 1 2 √3
2
2 2
On a 𝑓 : { => 𝑑𝑒𝑡𝑀 = |2 2
|=( ) +( ) =1
√3 1 √3 1 2 2
𝑦′ = 𝑥 + 𝑦 − √3
2 2 2 2

2
1 2 √3
D’où 𝑓 est une isométrie et cette isométrie est positive car 𝑎2 + 𝑏 2 = ( ) + ( ) = 1
2 2

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) , unité graphique : 2 𝑐𝑚.
Partie A :
1) Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur ]– 𝜋 ; 0[ par 𝑔(𝑥) = 𝑐𝑜𝑥 2 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1.
a) Montrons que 𝑔 est dérivable sur ]– 𝜋 ; 0[ et que 𝑔′(𝑥) = −(1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥.
𝑔 est la somme de deux fonctions dérivables sur ]– 𝜋 ; 0[ , alors 𝑔 est donc dérivable sur
]– 𝜋 ; 0[.
𝑔(𝑥) = 𝑐𝑜𝑥 2 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 1 => 𝑔′(𝑥) = 2(−𝑠𝑖𝑛𝑥)𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −2𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑥 =
−(1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥.
D’où 𝑔′(𝑥) = −(1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥.
2𝜋
b) En déduisons que 𝑔′(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; − ] et que 𝑔′(𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 ∈
3
2𝜋
[− ; 0[.
3
∀𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[ , −𝑠𝑖𝑛𝑥 > 0 alors le signe de 𝑔′(𝑥) dépend de celui de 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥. Posons 1 +
1 𝜋 𝜋
2𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0  𝑐𝑜𝑠𝑥 = −  𝑐𝑜𝑠𝑥 = −𝑐𝑜𝑠  𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − ).
2 3 3

𝛼 = 𝛽 + 2𝑘𝜋
Or 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛽  { 𝑜𝑢 avec 𝑘 ∈ ℤ
𝛼 = −𝛽 + 2𝑘𝜋

𝜋 2𝜋
𝑥 = (𝜋 − ) + 2𝑘𝜋 𝑥 = + 2𝑘𝜋
𝜋 3 3
Donc 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − )  { 𝑜𝑢 avec 𝑘 ∈ ℤ { 𝑜𝑢 𝑘∈ℤ
3 𝜋 2𝜋
𝑥 = − (𝜋 − ) + 2𝑘𝜋 𝑥 = − + 2𝑘𝜋
3 3

2𝜋
Puisque 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, alors la seule valeur à retenir est 𝑥 = − + 2𝑘𝜋
3

2𝜋 2𝜋
Etudions ainsi le signe de 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 sur ]– 𝜋 ; − ] et sur [− ; 0[.
3 3

2𝜋 2𝜋 𝜋
Sur ]– 𝜋 ; − ] , on a : −𝜋 < 𝑥 ≤ −  𝑐𝑜𝑠(𝜋) < 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ −𝑐𝑜𝑠
3 3 3

2𝜋 1
 𝑐𝑜𝑠(−𝜋) < 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 𝑐𝑜𝑠 (− )  −1 < 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ −
3 2

2𝜋
 𝑐𝑜𝑠(𝜋) < 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 𝑐𝑜𝑠 ( )  −2 < 2𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ −1
3

𝜋
 𝑐𝑜𝑠(𝜋) < 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − )  −1 < 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 0
3

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Sujets de Bac

2𝜋
Donc ∀𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; − ] , 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 0
3

2𝜋
Etudions ainsi le signe de 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 sur [− ; 0[
3

2𝜋 2𝜋 𝜋
Sur [− ; 0[ , on a : − ≤ 𝑥 < 0  −𝑐𝑜𝑠 ( ) ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 < 𝑐𝑜𝑠(0)
3 3 3

2𝜋 1
 𝑐𝑜𝑠 (− ) ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 < 𝑐𝑜𝑠(0)  − ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 < 1
3 2

2𝜋
 𝑐𝑜𝑠 ( ) ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 < 𝑐𝑜𝑠(0)  −1 ≤ 2𝑐𝑜𝑠𝑥 < 2
3

𝜋
 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − ) ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 < 𝑐𝑜𝑠(0)  0 ≤ 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 < 3
3

2𝜋
Donc ∀𝑥 ∈ [− ; 0[ , 1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 ≥ 0
3

2𝜋 2𝜋
Par conséquent 𝑔′(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; − ] et 𝑔′(𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 ∈ [− ; 0[.
3 3
c) Dressons le tableau de variation de 𝑔.

𝑥 2𝜋
−𝜋 −
3
𝛽 0
−𝑠𝑖𝑛𝑥 + +
1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥 − 0 +
𝑔′(𝑥) − 0 +
−1 1
𝑔(𝑥)
0
5

4

2) a) Montrons que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 sur ]– 𝜋 ; 0[ et


𝜋 𝜋
que ∈ ]− ; − [ .
3 4
D’après le tableau de variation de 𝑔, on a :

2𝜋
- Pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; − ], 𝑔 est définie continue et strictement décroissante
3
2𝜋 2𝜋 2𝜋
sur ]– 𝜋 ; − ]. Donc 𝑔 réalise une bijection de ]– 𝜋 ; − ] vers 𝑔 (]– 𝜋 ; − ]) =
3 3 3
5 5
[− ; −1[. Comme 0 ∉ [− ; −1[ , alors l’équation 𝑔(𝑥) = 0 n’admet pas de
4 4
2𝜋
solution dans ]– 𝜋 ; − ].
3

2𝜋
- Pour tout 𝑥 ∈ [− ; 0[, 𝑔 est définie continue et strictement croissante
3
2𝜋 2𝜋
sur [− ; 0[. Donc 𝑔 réalise une bijection de [− ; 0[ vers
3 3

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Sujets de Bac

2𝜋 5 5
𝑔 ([− ; 0[ . ) = [− ; 1[. Comme 0 ∈ [− ; −1[ , alors l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une
3 4 4
2𝜋
solution unique 𝛽 dans [− ; 0[
3
𝜋 𝜋
Montrons que 𝛽 ∈ ]− ; − [
3 4

𝜋 1
𝑔 (− ) = −
3 4
𝑒𝑡 𝜋 𝜋
=> 𝑔 (− ) × 𝑔 (− ) < 0.
3 4
𝜋 √2−1
{𝑔 (− 4) = 2

𝜋 𝜋
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, 𝛽 ∈ ]− ;− [
3 4

Conclusion :
𝜋 𝜋
L’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 sur ]– 𝜋 ; 0[ avec 𝛽 ∈ ]− ;− [ .
3 4

b) En déduisons le signe de 𝑔 sur ]– 𝜋 ; 0[

De ce qui précède et d’après le tableau de variation de 𝑔, on a :


- Pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 𝛽[ , 𝑔(𝑥) < 0.

- Pour tout 𝑥 ∈ ]𝛽 ; 0[ , 𝑔(𝑥) > 0.

- Pour 𝑥 = 𝛽 , 𝑔(𝑥) = 0  𝑔(𝛽) = 0

Partie B :
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ]– 𝜋 ; +∞[ par :
2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1
𝑓(𝑥) = + 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0]
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2
{ 𝑒𝑡
3
𝑓(𝑥) = 2 − 3𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[
𝑒 +1

On note (𝐶𝑓)la courbe représentative de 𝑓.

1) Etudions la continuité de 𝑓 en 0.

𝑓 est continue en 0 si et seulement si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)


𝑥 → 0− 𝑥 → 0+
Continuité à gauche :

2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1 2(0) 1 1 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( + )= + =0+ =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2 1+0 2 2 2
𝑥 → 0− 𝑥 → 0−

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Sujets de Bac

Continuité à droite :

3 3 3 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( 2 − )=2− =2− =
𝑒3𝑥 +1 1+1 2 2
𝑥 → 0+ 𝑥 → 0+

𝟏
Puis que 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎) = . Alors 𝒇 est continue en 0.
𝟐
𝒙 → 𝟎− 𝒙 → 𝟎+

2) Etudions la dérivabilité de 𝑓 en 0.

𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑓(𝑥)−𝑓(0)
𝑓 est continue en 0 si et seulement si 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥−0 𝑥−0
𝑥 → 0− 𝑥 → 0+
Dérivabilité à gauche :

2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1 1
𝑓(𝑥)−𝑓(0) + − 2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 4𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2 2
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥−0 𝑥 𝑥(1+𝑐𝑜𝑠𝑥) 𝑥(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
𝑥 → 0− 𝑥 → 0− 𝑥 → 0− 𝑥 → 0−

𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 1
= 𝑙𝑖𝑚 4 × =4×1× =2
𝑥 1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2

𝑥→0

𝑓(𝑥)−𝑓(0)
Donc 𝑙𝑖𝑚 =2
𝑥−0

𝑥→0

Dérivabilité à droite :

3 1 3 3 3 2
2− 3𝑥 − − (1− 3𝑥 )
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑒 +1 2 2 𝑒3𝑥 +1 2 𝑒 +1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥−0 𝑥 𝑥 𝑥
𝑥 → 0+ 𝑥 → 0+ 𝑥 → 0+ 𝑥 → 0+

3 𝑒3𝑥 −1 9 𝑒3𝑥 −1 1 9 1 9
= 𝑙𝑖𝑚 × 3𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 × × 3𝑥 = ×1× =
2 𝑥(𝑒 +1) 2 3𝑥 𝑒 −1 2 2 4
𝑥 → 0+ 𝑥 → 0+

𝑓(𝑥)−𝑓(0) 9
Donc 𝑙𝑖𝑚 =
𝑥−0 4
𝑥 → 0+

𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎)
Puis que 𝒍𝒊𝒎 ≠ 𝒍𝒊𝒎 . Alors 𝒇 n’est pas dérivable en 0.
𝒙−𝟎 𝒙−𝟎
− +
𝒙→𝟎 𝒙→𝟎

En déduisons une interprétation géométrique des résultats obtenus.

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Sujets de Bac

La courbe (𝐶𝑓) admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes (𝑇1 ) et (𝑇2 ) de coefficients
9
directeurs respectifs 2 à gauche de 0 et à droite de 0.
4

3) a) Calculons 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)

𝑥 → +∞

3
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 ( 2 − 3𝑥 ) = 2 − 0 = 2
𝑒 +1
𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

4(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 1
b) Montrons que pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, on a : 𝑓(𝑥) = +
1−𝑐𝑜𝑠2𝑥 2

2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1 1−𝑐𝑜𝑠𝑥 2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1 (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)(2𝑠𝑖𝑛2𝑥) 1


𝑓(𝑥) = + = ×( )+ = ( + =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2 1−𝑐𝑜𝑠𝑥 1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2 1−𝑐𝑜𝑠𝑥)(1+𝑐𝑜𝑠𝑥) 2
(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)(4𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥) 1
+
1−𝑐𝑜𝑠2 2

En déduisons 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥 → −𝜋

4(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 1 4(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 1
𝑙𝑖𝑚 ( + ) = 𝑙𝑖𝑚 ( + )
1−𝑐𝑜𝑠2𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2𝑥 2
𝑥 → −𝜋 𝑥 → −𝜋

4(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑐𝑜𝑠𝑥 1 −8 1
= 𝑙𝑖𝑚 ( + )= + = +∞
𝑠𝑖𝑛𝑥 2 0 2
𝑥 → −𝜋

c) En déduisons les asymptotes de la courbe (𝐶𝑓).

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 2. Alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟐 est asymptote horizontale


𝑥 → +∞

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞. Alors la droite d’équation 𝒙 = −𝝅 est asymptote verticale


𝑥 → −𝜋

4) a) Calculons 𝑓′(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[

3 3𝑒3𝑥
Pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[ , on a : 𝑓(𝑥) = 2 − => ′(𝑥) = 2 > 0.
𝑒3𝑥 +1 3𝑥
(𝑒 +1)
En déduisons le sens de variation de 𝑓 sur ]0 ; +∞[.

De ce qui précède, on en déduit que ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓 est strictement croissante.

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Sujets de Bac

4𝑔(𝑥)
b) Montrons que pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, on a : 𝑓′(𝑥) =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥

2𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 1
Pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[ , on a : 𝑓(𝑥) = +
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 2

2𝑐𝑜𝑠2𝑥(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)+𝑠𝑖𝑛𝑥(𝑠𝑖𝑛2𝑥) 2𝑐𝑜𝑠3𝑥+4𝑐𝑜𝑠2𝑥−2 𝑐𝑜𝑠3𝑥+2𝑐𝑜𝑠2𝑥−1


=> 𝑓′(𝑥) = 2 × (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2
=2× (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2
= 4× (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2

La forme factorisée de 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 + 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 − 1 en posant 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑋, on a :

𝑋 3 + 2𝑋 2 − 1 = (𝑋 + 1)(𝑋 2 + 𝑋 − 1)

(𝑐𝑜𝑠𝑥+1)(𝑐𝑜𝑠2 𝑥+𝑐𝑜𝑠𝑥−1)
Donc pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, 𝑓′(𝑥) = 4 × (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2
𝑔(𝑥) 4𝑔(𝑥)
=4×( =(
1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2 1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2

En déduisons le sens de variation de 𝑓 sur ]– 𝜋 ; 0[.

4
Pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 0[, ( > 0. Alors le signe de 𝑓′(𝑥) dépend du signe 𝑔(𝑥).
1+𝑐𝑜𝑠𝑥)2

Or d’après Partie A 2) b) , on a :

- Pour tout 𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 𝛽[ , 𝑔(𝑥) < 0 => ∀𝑥 ∈ ]– 𝜋 ; 𝛽[ , 𝑓′(𝑥) < 0

- Pour tout 𝑥 ∈ ]𝛽 ; 0[ , 𝑔(𝑥) > 0 => ∀𝑥 ∈ ]𝛽 ; 0[ , 𝑓′(𝑥) > 0

c) Dressons le tableau de variation de 𝑓 sur ]−𝜋 ; +∞[.

𝑥 −𝜋 𝛽 0 +∞
𝑓′(𝑥) − 0 +
+∞ 2
𝑓(𝑥) 1
2
𝑓(𝛽)

5) Construisons la courbe (𝐶𝑓), ses asymptotes et ses demi-tangentes au point d’abscisse 0.

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Sujets de Bac

3y

-3 -2 -1 0
x 1 2 3 x
-1

-2

-3

Partie C :
1
On admet que tout 𝑥 ∈ [1,5 ; 2], on a : 0 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ (𝑹).
2
1) Soit ℎ la fonction numérique définie sur [1,5 ; 2] par : ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥.

Etudions les variations de ℎ


∀ 𝑥 ∈ [1,5 ; 2], ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥. ℎ est dérivable sur [1,5 ; 2] comme somme de deux fonctions
dérivables sur .

1
ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥 => ℎ′(𝑥) = 𝑓′(𝑥) − 1 . Or ′(𝑥) ≤ < 1. D’où ℎ′(𝑥) < 0 et par conséquent
2
ℎ est strictement décroissante sur [1,5 ; 2].

En déduisons que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 ∈ [1,5 ; 2].

3
ℎ(1,5) = 𝑓(1,5) − 1,5 = 0,5 − 4,5 ≈ 0,45
e +1
𝑒𝑡 => ℎ(1,5) × ℎ(2) < 0.
−3
{ ℎ(2) = 𝑓(2) − 2 = −0,007 = −7. 10

ℎ est continue et strictement décroissante sur [1,5 ; 2]. Alors ℎ réalise une bijection de [1,5 ; 2]
sur ℎ([1,5 ; 2]) = [−7 • 10−3 ; 0,45]. 0 ∈ [−7 • 10−3 ; 0,45], donc 0 admet un antécédent
unique 𝛼 ∈ [1,5 ; 2] telque ℎ(𝛼) = 0 et par conséquent l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une
solution unique 𝛼. Or ℎ(𝑥) = 0  𝑓(𝑥) = 𝑥.

D’où pour tout 𝑥 ∈ [1,5 ; 2], 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 ∈ [1,5 ; 2]

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Sujets de Bac

𝑢 = 1,5
2) Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par : { 0 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
a) Montrons par récurrence que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2]. (On pourra utiliser la
relation (𝑹))

Soit 𝑃𝑛 la propriété : ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; 𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2].

- Pour 𝑛 = 0 , on a : 𝑢0 = 1,5 ∈ [1,5 ; 2]. D’où 𝑃0 vraie.


- Supposons 𝑃𝑛 vraie et montrons 𝑃𝑛+1 vraie : Puisque 𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2] ; 𝛼 ∈ [1,5 ; 2] et
1
pour tout 𝑥 ∈ [1,5 ; 2] ; on a : 0 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤
2
𝛼 𝛼 𝛼 1
Supposons 𝒖𝒏 ≤ 𝜶, alors on a : ∫𝑢 0 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑢 𝑓′(𝑥) 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑢 𝑑𝑥 
𝑛 𝑛 𝑛 2

1 𝛼
0 ≤ [𝑓(𝑥)]𝛼𝑢𝑛 ≤ [ 𝑥] 
2 𝑢𝑛

1
0 ≤ 𝑓(𝛼) − 𝑓(𝑢𝑛 ) ≤ (𝛼 − 𝑢𝑛 ) 
2

1
0 ≤ 𝛼 − 𝑢𝑛+1 ≤ (𝛼 − 𝑢𝑛 ) 
2

1
𝛼 ≤ 𝛼 − 𝑢𝑛+1 + 𝛼 ≤ (𝑢 − 𝛼) + 𝛼 
2 𝑛

1
𝛼 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ (𝑢𝑛 + 𝛼). Or 𝑢𝑛 ≤ 2 et 𝛼 ≤ 2 => 𝑢𝑛 + 𝛼 ≤ 4. Donc :
2

1
1,5 ≤ 𝛼 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ (𝑢 + 𝛼) ≤ 2 => 1,5 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ 2
2 𝑛
Ainsi 𝑢𝑛+1 ∈ [1,5 ; 2] et par conséquent 𝑃𝑛+1 vraie.

Supposons maintenant 𝒖𝒏 ≥ 𝜶, alors on a :

𝑢𝑛 𝑛 𝑢 𝑛 𝑢 1
∫𝛼 0 𝑑𝑥 ≤ ∫𝛼 𝑓′(𝑥) 𝑑𝑥 ≤ ∫𝛼 2 𝑑𝑥 

𝑢 1 𝑢𝑛
0 ≤ [𝑓(𝑥)]𝛼𝑛 ≤ [ 𝑥] 
2 𝛼

1
0 ≤ 𝑓(𝑢𝑛 ) − 𝑓(𝛼) ≤ (𝑢 − 𝛼) 
2 𝑛

1
0 ≤ 𝑢𝑛+1 − 𝛼 ≤ (𝑢 − 𝛼) 
2 𝑛

1
𝛼 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ (𝑢𝑛 + 𝛼). Or 𝑢𝑛 ≤ 2 et 𝛼 ≤ 2 => 𝑢𝑛 + 𝛼 ≤ 4. Par suite :
2

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Sujets de Bac

1
1,5 ≤ 𝛼 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ (𝑢 + 𝛼) ≤ 2 => 1,5 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ 2
2 𝑛
De même 𝑢𝑛+1 ∈ [1,5 ; 2] et par conséquent 𝑃𝑛+1 vraie.

Conclusion : pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2].

1
b) Montrons que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ ; on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼| et que :
2
1 1 𝑛+1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤
𝑛 |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
2 2
1
Pour tout 𝑥 ∈ [1,5 ; 2] ; on a : 𝑓′(𝑥) ≤ et 𝑓′ est continue sur [1,5 ; 2] ; de même :
2

𝑢𝑛 ∈ [1,5 ; 2] ; 𝛼 ∈ [1,5 ; 2]. D’après l’inégalité de la moyenne on a :

𝑢 1 1
|∫𝛼 𝑛−1 𝑓′(𝑥) 𝑑𝑥| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼|. Soit |𝑓(𝑢𝑛−1 ) − 𝑓(𝛼)| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼| 
2 2

1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛−1 − 𝛼|
2

1
Considérons la propriété 𝑃𝑛 la propriété : ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼| .
2𝑛 0

1
- Pour 𝑛 = 0 , on a : |𝑢0 − 𝛼| ≤ |𝑢0 − 𝛼|. D’où 𝑃0 vraie.
20

- Supposons 𝑃𝑛 vraie et montrons 𝑃𝑛+1 vraie :


1 1
On a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|. Or |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|
2 2𝑛 0

1 1
=> |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ ( ) ( |𝑢 − 𝛼|)
2 2𝑛 0

1
=> |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢0 − 𝛼| et par conséquent 𝑃𝑛+1 vraie.
2𝑛+1

1
Par suite ∀ 𝑛 ∈ ℕ ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼| .
2𝑛 0

1 𝑛+1
c) En déduisons par récurrence que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
2

1
De ce qui précède on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼| .
2𝑛 0

D’autre part on a : 1,5 ≤ 𝛼 ≤ 2 


−2 ≤ −𝛼 ≤ −1,5 

𝑢0 − 2 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 𝑢0 − 1,5 . Or 𝑢0 = 1,5

1
−0,5 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 0− ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 0
2
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Sujets de Bac

1
 |𝑢0 − 𝛼| ≤ .
2

𝑛+1
1
Ce qui donne alors |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤
2𝑛
• 12  |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ (12)

1 𝑛+1
D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
2

d) En déduisons que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente.

1 𝑛+1 1 𝑛+1 1 𝑛+1


On a ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( )  𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝛼| = 𝑙𝑖𝑚 ( ) . Or 𝑙𝑖𝑚 ( ) =0
2 2 2
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

 𝑙𝑖𝑚 |𝑢𝑛 − 𝛼| = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝛼

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

D’où (𝑢𝑛 ) est convergente et converge vers 𝛼.

e) Déterminons un entier 𝑝 tel que pour 𝑛 ≥ 𝑝 on ait ∶ |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3

1 𝑛+1
On sait que |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) .
2

1 𝑛+1
Pour avoir |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−3 ; il suffit d’avoir ( ) ≤ 10−3 . Or 𝑎𝑝 = 𝑒 𝑝𝑙𝑛𝑎
2

1 𝑛+1 (𝑛+1)𝑙𝑛
1
(𝑛+1)𝑙𝑛
1
=> ( ) ≤ 10−3  𝑒 2 ≤ 10−3  𝑙𝑛 [𝑒 2 ] ≤ 𝑙𝑛10−3
2

1
 (𝑛 + 1)𝑙𝑛 ≤ −3𝑙𝑛10 −(𝑛 + 1)𝑙𝑛2 ≤ −3𝑙𝑛10 (𝑛 + 1)𝑙𝑛2 ≥ 3𝑙𝑛10
2

3𝑙𝑛10 3𝑙𝑛10 3×2,30


=> 𝑛 + 1 ≥ 𝑛≥ − 1 𝑛 ≥ −1
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2 0,69

=> 𝑛 ≥ 9

D’où 𝑝 = 9 => |𝑢9 − 𝛼| ≤ 10−3

Remarque : 𝑢9 est une valeur approchée de 𝛼 à 10−3 près.

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Sujets de Bac
Sujet 10 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Un grand-père dit à son petit-fils : ≪ La somme des quatres chiffres de ma date de
naissance est 23. Le chiffre des centaines est inférieur de 1 à celui des dizaines et celui-ci
dépasse de 4 celui des unités≫.

1) En quelle année suis-je né ?


2) Ecris cette l’année de ma date de naissance en base 12.
𝑖𝑍
II// Soit 𝑓 l’application de ℂ− {− 𝑖 } dans ℂ définie par :𝑓( Z ) = . Dans le plan
𝑍+𝑖
⃗⃗⃗⃗, 𝑣⃗), on note M le point d’affixe Z.
complexe rapporté au repère ortho normal direct (𝑜, 𝑢
1) Détermine les coordonnées du point B dont l’affixe 𝑍𝐵 est telle que 𝑓(𝑍𝐵 ) = 1 + 2𝑖
2) Soit Z un élément de E. on note 𝑟 le module de 𝑍 + 𝑖 et α une mesure de son argument.
Exprime la forme trigonométrique de 𝑓(𝑍) – 𝑖 en fonction de 𝑟 et α.
3) Soit A le point d’affixe – 𝑖
a) Détermine l’ensemble (𝛤) des points M vérifiant |𝑓(𝑧) − 𝑖| = √2

b) Montre que 𝐵 appartient à (𝛤).

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


𝜋 𝜋
1 1
Soient les intégrales I et J définies par : I = ∫04 𝑑𝑥 et J = ∫04 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥
1) Calcule I

𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
2) Soit la fonction définie sur [0 ; ] par : 𝑓(𝑥) = .
4 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥

𝜋 3 2
a) Montre que ∀ 𝑥 ∈ [0 ; ] on a : 𝑓 ′(𝑥) = − .
4 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

b) En déduis une relation entre 𝐼 et 𝐽.

c) Calcule J.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝑒𝑥
On considère la fonction 𝑓, définie sur l'intervalle ]−1 ; + ∞[ par 𝑓(𝑥) = (1
+ 𝑥)2

On désigne par (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

A) Etude de la fonction 𝒇 et tracé de (C)

1) a) Calcule la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers + ∞.

b) Calcule la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers – 1. Que peut – on en déduis pour la
courbe (C) ?

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Sujets de Bac

𝑥− 1
2) Calcule 𝑓 ′(𝑥) et Montre que son signe est celui de
𝑥+ 1

3) Dresse le tableau de variation de 𝑓.

4) Trace la courbe (C), les droites d'équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑦 = 1, ainsi que la


tangente à cette courbe en son point d'abscisse 0.

(Unité graphique : 4 cm)

5) Montre que l'équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution, notée α, dans l'intervalle
[1; 10].

Utilise le graphique précédent pour Donne deux nombres entiers consécutifs 𝑎 et 𝑏 tels que 𝛼
appartient à l’intervalle [𝑎 ; 𝑏].

B) Calcul d'une aire

𝑒𝑥
1) Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) =
𝑥+ 1

a) Etudie le sens de variation de 𝑔 dans l'intervalle [1 ; 2].

b) Montre que, pour tout 𝑥 appartenant à [1 ; 2]. on a : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5.

2
c) En déduis un encadrement de A1 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

2) Soit A2 l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité par les droites d'équations
respectives 𝑥 = 1 et 𝑥 = 2, la courbe (C) et l'axe des abscisses.

A l'aide d'une intégration par parties, exprimer A2 en fonction de A1 et en déduis un


encadrement de A2.

C) Approximation d'un nombre à l'aide d'une suite

Pour cette partie, on utilisera sans justification le fait que l'équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a une unique
1
solution 𝛽 et que celle – ci est élément de l'intervalle [ ; 1]
2

𝑒𝑥
Soit ℎ la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par ℎ(𝑥) =
( 1+ 𝑥)3

1) a) Vérifie que, pour tout x appartenant à ]−1 ; + ∞[, on a : 𝑓 ′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).

a) Calcule ℎ′(𝑥).

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Sujets de Bac

b) En utilisant la question a), Calcule 𝑓 ′′(𝑥). En déduis le sens de variation de 𝑓 ′ dans


1
l'intervalle [ ; 1]
2

1 1
2) En déduis que, pour tout 𝑥 appartenant [ ; 1] à, on a : |𝑓′(𝑥)| ≤
2 4

3) On définit la suite (𝑢𝑛 ), pour tout nombre entier naturel 𝑛, par :

𝑢0 = 1 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ), pour 𝑛 ≥ 0


1
On admet que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
2

1
a) Montre que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1 𝑛
b) Montre par récurrence que, pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( )
4

c) En déduis une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

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Sujets de Bac
Correction Sujet 10 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Un grand-père dit à son petit-fils : ≪ La somme des quatres de ma date de naissance est 23.
Le chiffre des centaines est inférieur de 1 à celui des dizaines et celui-ci dépasse de 4 celui des
unités≫.
1) Déterminons l’année de naissance du grand-père

Soient 𝑥 ; 𝑦 ; 𝑧 et 𝑡 les 4 chiffres qui composent la date de naissance du grand-père tel que :

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 23

D’autre part le chiffre des centaines est inférieur de 1 à celui des dizaines et celui-ci dépasse de
4 celui des unités, donc on a : 𝑧 = 𝑦 + 1 et 𝑧 = 𝑡 + 4

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 23 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 23
=> {𝑧 = 𝑦 + 1  {𝑦 = 𝑧 − 1
𝑧 =𝑡+4 𝑡 =𝑧−4

L’équation (2) donne 𝑦 = 𝑧 − 1 et l’équation (3) donne 𝑡 = 𝑧 − 4

Remplaçons ainsi 𝑦 = 𝑧 − 1 et 𝑡 = 𝑧 − 4 par leur valeur dans l’équation (1) :

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 = 23

On a : 𝑥 + (𝑧 − 1) + 𝑧 + (𝑧 − 4) = 23  𝑥 + 3𝑧 − 5 = 23 𝑥 + 3𝑧 = 28

 𝑥 = 28 − 3𝑧 𝑥 ≡ 28[3]. Or 28 ≡ 1[3]

Donc 𝑥 ≡ 1[3]  𝑥 = 3𝑘 + 1

En remplaçant 𝑥 = 3𝑘 + 1 par sa valeur dans 𝑥 + 3𝑧 = 28

Donc on a : (3𝑘 + 1) + 3𝑧 = 28  3𝑧 = 27 − 3𝑘 𝑧 = 9 − 𝑘

𝑥=1
𝑦=8
Si 𝑘 = 0, on a : {
𝑧=9
𝑡=5

D’où l’année de naissance du grand-père est : 1895

2) Ecrivons cette année en base 12.

1895 12
11 157 12
1 13 12
1 1 12
1 0
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Sujets de Bac

En recopiant la suite des différents restes du bas vers le haut et sachant que 𝛽=11, on obtient :

̅̅̅̅̅̅̅10 = 1895 = 111𝛽


1895 ̅̅̅̅̅̅̅ 12

𝑖𝑍
II// Soit 𝑓 l’application de ℂ− {− 𝑖} dans ℂ définie par :𝑓(Z) = . Dans le plan complexe
𝑍+𝑖
⃗⃗⃗⃗, 𝑣⃗), on note M le point d’affixe 𝑍.
rapporté au repère ortho normal direct(𝑜, 𝑢
1) Déterminons les coordonnées du point 𝐵 dont l’affixe 𝑍𝐵 et telle que 𝑓(𝑍𝐵 ) = 1 + 2𝑖

𝑖𝑍𝐵
𝑓(𝑍𝐵 ) = 1 + 2𝑖  = 1 + 2𝑖  𝑖𝑍𝐵 = (1 + 2𝑖 )(𝑍𝐵 + 𝑖)  𝑖𝑍𝐵 = 𝑍𝐵 + 𝑖 + 2𝑖𝑍𝐵 − 2
𝑍𝐵 + 𝑖

2−𝑖
𝑖𝑍𝐵 − 𝑍𝐵 − 2𝑖𝑍𝐵 = −2 + 𝑖  𝑍𝐵 (1 + 𝑖) = 2 − 𝑖 => 𝑍𝐵 =
1+𝑖

1 − 3𝑖 1 3
=> 𝑍𝐵 = = −2𝑖
2 2

1
2
D’où 𝐵 ( )
− 32

2) Soit Z un élément de E. On note 𝑟 le module de 𝑍 + 𝑖 et α une mesure de son argument.

Exprimons la forme trigonométrique de 𝑓(𝑧) – 𝑖 en fonction de 𝑟 et α.

𝑖𝑍 𝑖𝑍− 𝑖𝑍 + 1 1 1 1
|𝑓(𝑧) – 𝑖 | = | – 𝑖|=| | = |𝑍 + 𝑖| = |𝑍 + 𝑖| or |𝑍 + 𝑖| = 𝑟 => |𝑓(𝑧) – 𝑖 | = 𝑟
𝑍+𝑖 𝑍+𝑖

𝑖𝑍 𝑖𝑍− 𝑖𝑍 + 1 1
𝑎𝑟𝑔(𝑓(𝑧) – 𝑖) = 𝑎𝑟𝑔 ( – 𝑖 ) = 𝑎𝑟𝑔 ( ) = 𝑎𝑟𝑔 ( ) = −𝑎𝑟𝑔(𝑍 + 𝑖) = −𝛼
𝑍+𝑖 𝑍+𝑖 𝑍+𝑖

D’où la forme trigonométrique de 𝑓(𝑧) – 𝑖 en fonction de 𝑟 et α est :

1
𝑓(𝑧) – 𝑖 = [𝑐𝑜𝑠(−𝛼) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(−𝛼)]
𝑟

3) Soit A le point d’affixe – 𝑖

a- Déterminons l’ensemble (𝛤) des points M vérifiant |𝑓(𝑧) − 𝑖| = √2


1 1 √2
|𝑓(𝑧) − 𝑖| = √2  = √2  |𝑍 + 𝑖| =  |𝑍 + 𝑖| =
|𝑍 + 𝑖| √2 2

Posons 𝑍𝐴 + 𝑖 = 0 => 𝑍𝐴 = −𝑖

0 √2
Alors l’ensemble (𝛤) des points M cherchés est le cercle de centre Ω(−1 ) et de rayon 𝑟 =
2

b- Montrons que 𝐵 appartient à (𝛤).

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Sujets de Bac

B appartient à (𝛤) si et seulement si la distance du centre A à B vaut le rayon, c’est-à-dire


√2
|𝑍𝐵 − 𝑍𝐴 | =
2

2 2 √2
1
|𝑍𝐵 − 𝑍𝐴 | = |(
2
− 32 𝑖) − (−𝑖 )| = |12 − 32 𝑖 + 𝑖| = |12 − 12 𝑖| = √(12 ) + (− 12 ) = =𝑟
2

D’où 𝐵 appartient à (𝛤).

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


𝜋 𝜋
1 1
Soient les intégrales I et J définies par : 𝐼 = ∫04 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫04 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥

1) Calculons 𝐼
𝜋 𝜋
1 𝜋
𝐼 = ∫04 𝑑𝑥 => 𝐼 = [𝑡𝑎𝑛(𝑥)]04 = 𝑡𝑎𝑛 ( ) − 𝑡𝑎𝑛(0) = 1
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 4

=> 𝐼 = 1

𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
2) Soit la fonction définie sur [0 ; ] par : 𝑓(𝑥) = .
4 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥

𝜋 3 2
a- Montrons que ∀ 𝑥 ∈ [0 ; ] on a : 𝑓 ′(𝑥) = − .
4 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑓(𝑥) = .
𝑐𝑜𝑠3 𝑥

Posons 𝑢(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥

𝑣(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 => 𝑣′(𝑥) = −3𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

(𝑐𝑜𝑠𝑥)(𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 ) − (−3𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 )(𝑠𝑖𝑛𝑥 ) 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥(𝑐𝑜𝑠 2 𝑥+3𝑠𝑖𝑛2 𝑥)


=> 𝑓′(𝑥) = (𝑐𝑜𝑠 3 𝑥)2
= =
𝑐𝑜𝑠 6 𝑥 𝑐𝑜𝑠 6 𝑥

𝑐𝑜𝑠 2 𝑥+3𝑠𝑖𝑛2 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥+3( 1− 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 ) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 3 − 3𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 3 − 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑥


= = = =
𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥

3 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 3 2 3 2
= − = − . D’où 𝑓 ′(𝑥) = − .
𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

b- En déduisons une relation entre 𝐼 et 𝐽.

3 2 𝜋
On sait que : 𝑓 ′(𝑥) = − . En intégrant 𝑓 ′(𝑥) sur [0 ; ] ; on a :
𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 4

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
3 2 1 1
∫04 𝑓 ′(𝑥) 𝑑𝑥 = ∫04 𝑐𝑜𝑠4 𝑥 𝑑𝑥 − ∫04 𝑐𝑜𝑠2 𝑥 𝑑𝑥 = 3 ∫04 𝑐𝑜𝑠4 𝑥 𝑑𝑥 −2 ∫04 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 𝑑𝑥 

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Sujets de Bac

𝜋 𝜋 𝜋
𝜋
∫04 𝑓 ′(𝑥) 𝑑𝑥 = 3𝐽 − 2𝐼. Or ∫04 𝑓 ′(𝑥) 𝑑𝑥 = [𝑓(𝑥)]04 = 𝑓 ( 4 ) − 𝑓(0) = 2
=> 3𝐽 − 2𝐼 = 2

c- Calculons 𝐽.
2 2 2 2 4 4
3𝐽 − 2𝐼 = 2 => 𝐽 = + 𝐼 = + (1) = . D’où 𝐽 =
3 3 3 3 3 3

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝑒𝑥
On considère la fonction 𝑓, définie sur l'intervalle ]−1 ; + ∞[ par 𝑓(𝑥) = (1
+ 𝑥)2

On désigne par (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

A) Etude de la fonction 𝒇 et tracé de (C)

1) a) Calculons la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers + ∞.

𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥)2
= 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

b) Calculons la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers – 1.

𝑒𝑥 𝑒 −1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥)2
= = +∞
0+

𝑥 → −1 𝑥 → −1

On peut en déduis que la courbe (C) admet une possibilité d’asymptote oblique et admet la
droite d’équation 𝑥 = −1 comme asymptote verticale.

𝑥− 1
2) Calculons 𝑓 ′(𝑥) et Montre que son signe est celui de
𝑥+ 1

𝑒𝑥 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)2 − 2(1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)[(1 + 𝑥)−2] 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥−2)


𝑓(𝑥) = (1 => 𝑓′(𝑥) = = =
+ 𝑥)2 (1 + 𝑥)4 (1 + 𝑥)4 (1 + 𝑥)3

𝑒 𝑥 (𝑥−1) 𝑒𝑥 𝑥− 1
= (1 = (1 ×
+ 𝑥)3 + 𝑥)2 𝑥 + 1

𝑒𝑥 𝑥− 1
Or ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; (1 > 0. Alors le signe de 𝑓 ′(𝑥) dépend du signe de .
+ 𝑥)2 𝑥+ 1

𝑥− 1
Etudions le signe de . Posons 𝑥 − 1 = 0 et 𝑥 + 1 = 0
𝑥+ 1

=> 𝑥 = 1 et 𝑥 = −1

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Sujets de Bac

𝑥− 1
D’où le tableau de signe de est le suivant :
𝑥+ 1

𝑥 −1 1 +∞

𝑥 −1
− 0 +
𝑥+1 0
3) Dressons le tableau de variation de𝑓.

𝑥 −1 1 +∞
𝑓′(𝑥) − 0 +
+∞ +∞

𝑓(𝑥)
𝑒
4

4) Traçons la courbe (C), les droites d'équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑦 = 1, ainsi que la


tangente à cette courbe en son point d'abscisse 0. (Unité graphique : 4 𝑐𝑚)

La tangente a pour équation 𝑦 = −𝑥 + 1.

y
6

4 𝐶𝑓

1
𝑦=1

-1 0 1 2 α 3 4 5 6 7 8 x
-1
𝑦 = −𝑥 + 1
-2

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Sujets de Bac

5) Montrons que l'équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution, notée 𝛼, dans l'intervalle
[1 ; 10].

Sur l’intervalle [1 ; 10] ; 𝑓 est dérivable et strictement croissante, donc 𝑓 réalise une bijection

𝑒 𝑒 10
de [1 ; 10] vers l’intervalle [ 𝑓(1); 𝑓(10)] = [ ; ] = [0,67 ; 182,03].
4 121

𝑒 𝑒 10
Nous en déduisons 1 appartient à l’intervalle[ ; ]. Donc l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une
4 121

unique solution notée 𝛼, dans l'intervalle [1 ; 10] telque 𝑓(𝛼) = 1

Utilisons le graphique précédent pour Donne deux nombres entiers consécutifs 𝑎 et 𝑏 tels que
 appartient à l’intervalle [𝑎 ; 𝑏].
Ainsi à l’aide du graphique, nous remarquons 𝛼 appartient à l’intervalle[𝑎 ; 𝑏] = [2 ; 3].

B) Calcul d'une aire

𝑒𝑥
1) Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) =
𝑥+ 1

a-Etudions le sens de variation de 𝑔 dans l’intervalle[1 ; 2].

𝑔 est dérivable sur [1 ; 2] comme quotient des deux fonctions dérivables non nulles :

𝑥𝑒 𝑥
𝑥 → 𝑒 𝑥 et 𝑥 → 1 + 𝑥 ; et nous avons 𝑔′(𝑥) = (𝑥 .
+ 1)2

De plus 𝑔′(𝑥) est strictement positif sur [1 ; 2] , alors 𝑔 est strictement croissante.

b-Montrons que, pour tout 𝑥 appartenant à [1 ; 2]. on a : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5.

𝑔 étant croissante sur [1 ; 2] alors on a l’encadrement suivant : 𝑔(1) ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 𝑔(2).

𝑒 𝑒2
Or 𝑔(1) = ≈ 1,35 et 𝑔(2) = ≈ 2,46. Nous avons : 𝑔(1) > 1 et 𝑔(2) < 2,5.
4 3

Alors pour tout 𝑥 ∈ [1 ; 2] : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5

2 2 𝑒𝑥
c-En déduisons un encadrement de 𝐴1 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥+ 1

Nous avons : 1 < 2 et 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5; d’après les théorèmes d’encadrement d’nue
2 2 2
intégrale nous déduisons que : ∫1 1𝑑𝑥 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫1 2,5𝑑𝑥 

2 2
[𝑥]12 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ [2,5𝑥]12  2 − 1 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ (2 − 1) × 2,5

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Sujets de Bac

2
 1 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 2,5  1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5

2) Soit A2 l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité par les droites d'équations respectives
𝑥 = 1 et 𝑥 = 2, la courbe (C) et l'axe des abscisses.

A l'aide d'une intégration par parties, exprimons 𝐴2 en fonction de 𝐴1

La fonction 𝑓 est positive sur [1 ; 2] , donc l’aire 𝐴2 cherchée est donnée par :

2 𝑒𝑥
𝐴2 = ∫1 (1 + 𝑥)2
𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑒 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 𝑒 𝑥

1 1
𝑣′(𝑥) = (1 => 𝑣(𝑥) = −
+ 𝑥)2 1+ 𝑥

𝑒𝑥 2 2 𝑒𝑥 𝑒2 𝑒
=>𝐴2 = [− ] + ∫1 𝑑𝑥 = − + + 𝐴1
1+ 𝑥 1 1+ 𝑥 3 2

𝑒2 𝑒
=>𝐴2 = 𝐴1 − +
3 2

En déduisons un encadrement de 𝐴2 .

On sait que l’encadrement de 𝐴1 est : 1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5 .

𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒
Or 𝐴2 = 𝐴1 − + => 𝐴1 = 𝐴2 + −
3 2 3 2

𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒
Alors 1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5  1 ≤ 𝐴2 + − ≤ 2,5  1 − + ≤ 𝐴2 ≤ 2,5 − +
3 2 3 2 3 2

C) Approximation d'un nombre à l'aide d'une suite

Pour cette partie, on utilisera sans justification le fait que l'équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a une unique
1
solution 𝛽 et que celle – ci est élément de l'intervalle [ ; 1]
2

𝑒𝑥
Soit ℎ la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par ℎ(𝑥) = (
1+ 𝑥)3

1) a- Vérifions que, pour tout 𝑥 appartenant à ]−1 ; + ∞[, on a : 𝑓 ′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).

𝑒 𝑥 (𝑥−1) 𝑒 𝑥 (𝑥 + 1− 2) (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 2𝑒 𝑥 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑒𝑥


On sait que 𝑓′(𝑥) = (1 = = = − 2 (1
+ 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 + 𝑥)3

𝑒𝑥 𝑒𝑥
= (1 − 2 (1 = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).
+ 𝑥)2 + 𝑥)3

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Sujets de Bac

b-Calculons ℎ′(𝑥).

𝑒𝑥 (1 + 𝑥)3 𝑒 𝑥 − 3(1 + 𝑥)2 𝑒 𝑥 ( 𝑥 − 2)𝑒 𝑥


ℎ(𝑥) = ( =>ℎ′(𝑥) = =
1+ 𝑥)3 (1 + 𝑥)6 (1 + 𝑥)4

c- En utilisant la question a), calculé 𝑓 ′′(𝑥).

( 𝑥 − 1)𝑒 𝑥 ( 𝑥 − 2)𝑒 𝑥
𝑓′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥) => 𝑓′′(𝑥) = 𝑓′(𝑥) – 2ℎ′(𝑥) = (1 + 𝑥)3
– 2 (1
+ 𝑥)4

( 𝑥 2 − 2𝑥 + 3)𝑒 𝑥
=> 𝑓′′(𝑥) = (1 + 𝑥)4

1
En déduisons le sens de variation de 𝑓 ′ dans l'intervalle [ ; 1]
2

Pour tout 𝑥 de l’intervalle ]−1 ; +∞[ ; 𝑥 2 − 2𝑥 + 3 est positif, donc 𝑓′′(𝑥) est strictement
1 1
positif sur [ ; 1], nous en déduisons que 𝑓′ est strictement croissante sur [ ; 1]
2 2

1 1
2) En déduisons que, pour tout 𝑥 appartenant à [ ; 1] , on a : |𝑓′(𝑥)| ≤
2 4

1 1
𝑥∈[ ; 1]  ≤ 𝑥 ≤ 1.
2 2
1 1
D’autre part 𝑓′ est strictement croissante sur [ ; 1] , donc pour tout 𝑥 ∈ [ ; 1] ; on a :
2 2

1
1 4𝑒 2 1
𝑓′ ( ) ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 𝑓′(1)  − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0  −0,24 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0  − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0
2 27 4

1 1
 0 ≤ |𝑓′(𝑥)| ≤ |− |  0 ≤ |𝑓′(𝑥)| ≤
4 4

1 1
Alors pour tout 𝑥 appartenant à [ ; 1] , on a : |𝑓′(𝑥)| ≤ (Ce qu’il fallait Démontre)
2 4

3) On définit la suite(𝑢𝑛 ), pour tout nombre entier naturel 𝑛, par :

𝑢0 = 1 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ), pour 𝑛 ≥ 0

1
On admet que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
2

1
a-Montrons que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1
Puis que |𝑓′(𝑥)| ≤ , alors d’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis, on a :
4

1 1
|𝑓(𝑥) − 𝑓(𝛽)| ≤ |𝑥 − 𝛽| . Or 𝑓(𝛽) = 𝛽. => |𝑓(𝑥) − 𝛽| ≤ |𝑥 − 𝛽|
4 4

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Sujets de Bac

1 1
D’où ∀ 𝑥 ∈ [ ; 1] ; on a : |𝑓(𝑥) − 𝛽| ≤ |𝑥 − 𝛽|
2 4

1
Posons 𝑢𝑛 = 𝑥 . Alors on a : |𝑓(𝑢𝑛 ) − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|. Or 𝑓(𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1
4

1
D’où pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1 𝑛
b-Montre par récurrence que, pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( )
4

1 1 0
- si 𝑛 = 0; 𝑢0 = 1 et 𝛽 ∈ [ ; 1]. Alors |1 − 𝛽| ≤ 1 = ( ) vraie ∀ 𝑥 ∈ ℕ.
2 4
1 𝑛
- Supposons que la propriété est vraie au rang 𝑛, c’est-à-dire |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( ) et montrons
4
1 𝑛+1
qu’elle est vraie au rang 𝑛 + 1, c’est-à-dire |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ ( )
4
En utilisant le résultat de la question précédente, nous pouvons écrire :

1 1 𝑛+1
|𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|  |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ ( ) .
4 4

D’où la relation est vraie à l’ordre 𝑛 + 1.

1 𝑛
Conclusion : pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( )
4

(Ce qu’i fallait démontrer)

c- En déduisons une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

1 𝑛
Cherchons 𝑛 tel que |𝑢𝑛 − 𝛽| < 10−3 . D’après ce qui précède, il suffit que ( ) soit inférieur à
4
−3 1 −3 −3 −3 𝑙𝑛10−3
10 si 𝑛𝑙𝑛 ( ) < 𝑙𝑛10  −𝑛𝑙𝑛4 < 𝑙𝑛10  𝑛𝑙𝑛4 > −𝑙𝑛10 => 𝑛 > −
4 𝑙𝑛4

=> 𝑛 > 4,98. Puisque 𝑛 est un entier alors il suffit de prendre 𝑛 = 5.

D’où 𝑢5 est donc une valeur approchée de 𝛽 à 10−3 près.

Ainsi 𝑢5 ≈ 0,697 est une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

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Sujets de Bac

Sujet 11 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
1) a) Détermine, suivant les valeurs de 𝑛, le reste de la division par 7 de l’entier 3𝑛 .

En déduis le reste de la division par 7 de l’entier naturel (506390)128

b) Dans le système de numération décimale, on considère l’entier naturel ̅̅̅̅̅̅̅


651𝑥 .

Détermine 𝑥 pour que (506390)128 + ̅̅̅̅̅̅̅


651𝑥 soit divisible par 7.

2) a) Détermine le plus grand diviseur commun des nombres 21590 et 9525

b) Détermine l’ensemble des entiers 𝑥 tels que 34𝑥 ≡ 2[15].

c) Résous l’équation : (𝑥 ; 𝑦) ∈ ℤ2 ; 21590𝑥 + 9525𝑦 = 1270

d) Quel est le chiffre des unités de l’entiers naturels 71980 écrit dans le système décimal ?

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Dans le plan complexe ℂ muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗) ; on considère le
3
polynôme 𝑝 telque : 𝑝(𝑍) = 𝑍 − (3 + 4𝑖)𝑍 − 2 + 8𝑖

1) Montre que l’équation 𝑝(𝑍) = 0 admet une solution réelle 𝑍0 que tu détermineras.

2) Résous dans ℂ l’équation 𝑝(𝑍) = 0. On désignera par 𝑍1 la solution dont la partie


imaginaire est positive.

3) Dans le plan complexe ℂ, on considère les points 𝐺0 ; 𝐴 et 𝐵 d’affixes respectives 𝑍0 ; 𝑍1 et


𝑍2 . Pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on appelle 𝐺𝑛 l’isobarycentre des points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐺𝑛−1 .

a- Détermine l’affixe de 𝐺1 .

b- Soit 𝑍𝑛 l’affixe de 𝐺𝑛 . Exprime 𝑍𝑛 en fonction de 𝑍𝑛−1 .

4) On pose 𝑈𝑛 = 𝑍𝑛 + 1.

a- Quelle est la nature de la suite 𝑈𝑛 ?


b- Etudie la convergence de la suite 𝑈𝑛 .
𝑢1 = 1
II// Soit la suite 𝑢𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ∗ à termes positifs tel que : {
(𝑢𝑛+1 )2 = 𝑢𝑛 × 𝑒

1) Calcule puis Exprime 𝑢1 ; 𝑢2 ; 𝑢3 en fonction de 𝑒 𝑘 où 𝑘 ∈ℝ.


2) On pose 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) − 𝑎 (où 𝑎 ∈ ℝ∗ 𝑛et ℕ∗ ).
a) Détermine le réel 𝑎 pour que 𝑣𝑛 soit une suite géométrique dont on Déterminera la
raison et le premier terme 𝑣1 .
b) Calcule la limite de 𝑣𝑛 puis celle de 𝑢𝑛 en + ∞

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A

A l’instant 𝑡 = 0 on injecte dans le sang d’un patient une dose de 3ml d’un médicament. On
veut étudier le processus d’élimination du produit au cours des douze heures suivant
l’injection. La quantité de médicament présente dans le sang en 𝑚𝑙 en fonction du temps 𝑡 en
heures est 𝑓(𝑡), où 𝑓 est définie sur [0 ; 12]par : 𝑓(𝑡) = 3e−0,1t .

1) Déterminez 𝑓 ’(𝑡) et justifier que pour tout 𝑡[0 ; 12] , 𝑓 ’(𝑡) < 0.

2) Dressez le tableau de variation de f sur [0 ; 12].

3) Calcule 𝑓(2) ; 𝑓(3) ; 𝑓(4) ; 𝑓(6) 𝑒𝑡 𝑓(8). Que représente chacune de ces valeurs ?

4) Trace la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthogonal d’unités


graphiques (1cm sur (𝑂𝑥) et 4 cm sur (𝑂𝑦)).

Partie B

Le médicament est inefficace lorsque la quantité contenue dans le sang est inférieure à
𝟏, 𝟐𝟓𝒎𝒍, ainsi on procède à une seconde injection
1°/ Au bout de combien de temps on procèdera à la seconde injection ?
(On Déterminera ce temps graphiquement et par calcul).
2°/ On rappelle que le seuil de toxicité du médicament est de 𝟒, 𝟓𝒎𝒍.
Le patient court –il un risque d’intoxication par le médicament à la seconde injection ?

Partie C

Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par ℂ
l’ensemble des corps complexes.

Soit l’application affine 𝑇𝛼 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que :
1
𝑥 ′ = − 𝑥 − 𝛼𝑦
2
{ 1 où α est un paramètre réel.
𝑦 ′ = 𝛼𝑥 − 𝑦
2

1) Montre que ∀ α ∈ ℝ, 𝑇𝛼 est bijective et admet un unique point invariant que l’on Précisera.

2) Montre qu’il existe une valeur unique de α pour laquelle 𝑇𝛼 est une homothétie H dont
Précisera le centre et le rapport.

3) a- Montre qu’il existe deux valeurs de α pour lesquelles 𝑇𝛼 est une isométrie.

b- Vérifie que ces deux isométries sont réciproques l’une de l’autre. On les notera 𝑅 et 𝑅−1

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Sujets de Bac
Correction Sujet 11 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
1) a) Déterminons, suivant les valeurs de 𝑛, le reste de la division par 7 de l’entier 3𝑛 puis
en déduisons le reste de la division par 7 de l’entier naturel (506390)128

- Déterminons, suivant les valeurs de 𝑛, le reste de la division par 7 de l’entier 3𝑛

30 ≡ 1[7] 32 ≡ 2[7] 34 ≡ 4[7] 36 ≡ 1[7]

31 ≡ 3[7] 33 ≡ 6[7] 35 ≡ 5[7]

Alors d’une manière générale, ∀ 𝑘 ∈ ℕ, on a :

36𝑘 ≡ 1[7] 36𝑘 + 2 ≡ 2[7] 36𝑘 + 4 ≡ 4[7]

36𝑘 + 1 ≡ 3[7] 36𝑘+3 ≡ 6[7] 36𝑘 + 5


≡ 5[7]

- En déduisons le reste de la division par 7 de l’entier naturel (506390)128


506390 ≡ 3[7] et 128 = 6 × 21 + 2

Alors (506390)128 ≡ 3128 [7]

≡ 36×21+2 [7]

≡ 32 [7]

≡ 2[7]

D’où le reste de la division par 7 de l’entier naturel (506390)128 est 2.

̅̅̅̅̅̅̅.
b) Dans le système de numération décimale, on considère l’entier nature l651𝑥

Déterminons 𝑥 pour que (506390)128 + ̅̅̅̅̅̅̅


651𝑥 soit divisible par 7.

(506390)128 + ̅̅̅̅̅̅̅
651𝑥 ≡ 0[7]  2 + ̅̅̅̅̅̅̅
651𝑥 ≡ 0[7]  2 + 6000 + 500 + 10 + 𝑥 ≡ 0[7]

 2 + 𝑥 ≡ 0[7]  𝑥 ≡ 5[7]  𝑥 = 7𝑘 + 5 Avec 𝑘 ∈ ℕ et 𝑥 ∈ {0 ; 1}

Donc pour 𝑘 = 0, on a : 𝑥 = 5

2) a) Déterminons le plus grand diviseur commun des nombres 21590 et 9525

En utilisant le tableau d’algorithme, on obtient : PGCD(21590 ; 9525) = 635

b) Déterminons l’ensemble des entiers 𝑥 tels que 34𝑥 ≡ 2[15].

34𝑥 ≡ 2[15]  34𝑥 ≡ 2[15]  17𝑥 ≡ 1[15]. Or 17 ≡ 2[15] => 2𝑥 ≡ 1[15]

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Sujets de Bac

 2𝑥 ≡ 16[15]  𝑥 ≡ 8[15] => 𝑥 = 15𝑘 + 8 avec 𝑘 ∈ ℤ

c) Résolvons l’équation : (𝑥 ; 𝑦) ∈ ℤ2 ; 21590𝑥 + 9525𝑦 = 1270

21590𝑥 + 9525𝑦 = 1270. En simplifiant cette équation par 635, on a : 34𝑥 + 15𝑦 = 2

34𝑥 = 2 − 15𝑦  34𝑥 ≡ 2[15]. Or d’après la question b), 𝑥 = 15𝑘 + 8 avec 𝑘 ∈ ℤ.

Remplaçons 𝑥 par sa valeur dans l’équation 34𝑥 + 15𝑦 = 2 . Ainsi on obtient :

34(15𝑘 + 8) + 15𝑦 = 2 => 𝑦 = −34𝑘 − 18

d) Déterminons le chiffre des unités de l’entiers naturels 71980 écrit dans le système décimal.

7 ≡ (−3)[10]

 71980 ≡ (−3)1980 [10] 71980 ≡ 31980 [10]

 71980 ≡ (32 )990 [10] 71980 ≡ (9)990 [10]. Or 10 ≡ 1[10]

 71980 ≡ (1)990 [10]  71980 ≡ 1[10].

Ainsi le chiffre des unités est le reste de la division de 71980 par 10 qui est 1.

Conclusion : le chiffre des unités de l’entiers naturels 71980 écrit dans le système décimal est 1

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Dans le plan complexe ℂ muni d’un repère orthonormé (𝑂 ; 𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗) ; on considère le
polynôme 𝑝 telque : 𝑝(𝑍) = 𝑍 3 − (3 + 4𝑖)𝑍 − 2 + 8𝑖
1) Montrons que l’équation 𝑝(𝑍) = 0 admet une solution réelle 𝑍0 que je déterminerai.

Soit 𝑍0 = 𝑎 cette solution réelle telque 𝑎3 − (3 + 4𝑖)𝑎 − 2 + 8𝑖 = 0 

𝑎3 − 3𝑎 − 2 = 0 (1)
(𝑎3 − 3𝑎 − 2) + 𝑖(8 − 4𝑎) = 0 => {
8 − 4𝑎 = 0 (2)

En résolvant l’équation (2), on a : 𝑎 = 2. D’où 𝑍0 = 2 est la solution réelle.

2) Résolvons dans ℂ l’équation 𝑝(𝑍) = 0. On désignera par 𝑍1 la solution dont la partie


imaginaire est positive.

𝑝(𝑍) = 0  (𝑍0 − 2)(𝑍1 + 1 − √2 − 𝑖√2)(𝑍1 + 1 + √2 + 𝑖√2) = 0

=> 𝑍0 = 2 ou 𝑍1 = −1 + √2 + 𝑖√2 ou 𝑍2 = −1 − √2 − 𝑖√2

=> 𝑆 = {2 ; −1 + √2 + 𝑖√2 ; −1 − √2 − 𝑖√2 }

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Sujets de Bac

3) Dans le plan complexe ℂ, on considère les points 𝐺0 ; 𝐴 et 𝐵 tels que :

𝐺0 → 𝑍0 ; 𝐴 → 𝑍1 et 𝐵 → 𝑍2 et soit 𝐺𝑛 l’isobarycentre des points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐺𝑛−1 tel


que 𝐺𝑛 = {(𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 1) ; (𝐺𝑛−1 ; 1)}

a- Déterminons l’affixe de 𝐺1 .

𝐺𝑛 = {(𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 1) ; (𝐺𝑛−1 ; 1)} => 𝐺1 = {(𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 1) ; (𝐺0 ; 1)}

𝑍1 +𝑍2+𝑍0 (−1+√2+𝑖√2)+(−1−√2−𝑖√2)+2 0
=> 𝑍𝐺1 = = = = 0 => 𝐺1 (00)
1+1+1 1+1+1 3

Donc l’affixe du point 𝐺1 est l’origine du repère.

b- Soit 𝑍𝑛 l’affixe de 𝐺𝑛 .

Exprimons 𝑍𝑛 en fonction de 𝑍𝑛−1 .

𝑍1 +𝑍2+𝑍𝑛−1
Si 𝑍𝑛 l’affixe de𝐺𝑛 = {(𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 1) ; (𝐺𝑛−1 ; 1)} alors 𝑍𝑛 =
1+1+1

(−1+√2+𝑖√2)+(−1−√2−𝑖√2)+𝑍𝑛−1 −2+𝑍𝑛−1 2 1
=> 𝑍𝑛 = = = − + 𝑍𝑛−1
1+1+1 3 3 3

4) On pose 𝑈𝑛 = 𝑍𝑛 + 1.

a- Déterminons la nature de la suite 𝑈𝑛

2 1
𝑈𝑛 = 𝑍𝑛 + 1 => 𝑈𝑛 = − + 𝑍𝑛−1 + 1
3 3

1 1
=> 𝑈𝑛 = + 𝑍𝑛−1
3 3

1 1 1
=> 𝑈𝑛 = (1 + 𝑍𝑛−1 ) et 𝑈𝑛+1 = (1 + 𝑍𝑛 ) = 𝑈𝑛
3 3 3
1
D’où 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de premier terme 𝑈0 = 𝑍0 + 1 = 3
3

b- Etudions la convergence de la suite 𝑈𝑛 .


Pour étudier la convergence de la suite 𝑈𝑛 , exprimons 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.

1
Puisque 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de premier terme 𝑈0 = 3 alors son
3
1 𝑛
expression en fonction de 𝑛 est : 𝑈𝑛 = 𝑈0 (𝑞)𝑛 = 3 ( )
3

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Sujets de Bac

1 𝑛 1 𝑛
𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 3 ( ) = 0 car 𝑙𝑖𝑚 ( ) = 0 (𝑞 < 1)
3 3

𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

Par conséquent 𝑈𝑛 est une suite convergente et converge vers 0.

𝑢1 = 1
II//Soit la suite 𝑢𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ∗ à termes positifs tel que : {
(𝑢𝑛+1 )2 = 𝑢𝑛 × 𝑒

1) Calculons puis Exprime 𝑢1 ; 𝑢2 ; 𝑢3 en fonction de 𝑒 𝑘 où 𝑘 ∈ℝ.


1 1
On sait que (𝑢𝑛+1 )2 = 𝑢𝑛 × 𝑒 =>𝑢𝑛+1 = √𝑢𝑛 × 𝑒 = √𝑢𝑛 × √𝑒 = (𝑢𝑛 )2 × 𝑒 2

𝑢1 = 1 = 𝑒 0
1 1 1 1 1
𝑢2 = (𝑢1 )2 × 𝑒 2 = (1)2 × 𝑒 2 = 𝑒 2
1
1 1 1 2 1 1 1 3
𝑢3 = (𝑢2 ) × 𝑒 = (𝑒 ) × 𝑒 2 = 𝑒 4 × 𝑒 2 = 𝑒 4
2 2 2

2) On pose 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) − 𝑎 (où 𝑎 ∈ ℝ∗ 𝑛 et ℕ∗ ).

a-Déterminons le réel 𝑎 pour que 𝑣𝑛 soit une suite géométrique dont on Déterminera la raison
et le premier terme 𝑣1 .

𝑣𝑛 = 𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) − 𝑎

𝑣1 = 𝑙𝑛(𝑢1 ) − 𝑎 = 𝑙𝑛(1) − 𝑎 = −𝑎
1 1 1− 2𝑎
𝑣2 = 𝑙𝑛(𝑢2 ) − 𝑎 = 𝑙𝑛 (𝑒 2 ) − 𝑎 = − 𝑎 =
2 2

3 3 3− 4𝑎
𝑣3 = 𝑙𝑛(𝑢3 ) − 𝑎 = 𝑙𝑛 (𝑒 4 ) − 𝑎 = − 𝑎 =
4 4

Alors les 3 termes 𝑣1 ; 𝑣2 et 𝑣3 sont en progression géométrique si te seulement si :

3− 4𝑎 1− 2𝑎 2 −3𝑎+ 4𝑎2 1− 4𝑎 + 4𝑎2


𝑣1 × 𝑣3 = (𝑣2 )2 (−𝑎) × ( )=( )  = 
4 2 4 4

−3𝑎 + 4𝑎2 = 1 − 4𝑎 + 4𝑎2 4𝑎 − 3𝑎 = 1 =>𝑎 = 1.


1 1
D’où 𝑣1 = −1 ; 𝑣2 = − et 𝑣2 = − et 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) − 1
2 4

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Sujets de Bac

b-Calculons la limite de 𝑣𝑛 puis celle de 𝑢𝑛 en + ∞


1
𝑣2 − 1
2
𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = = = et de premier terme 𝑣1 = −1.
𝑣1 −1 2

1 𝑛 −1 1 1
Alors son expression est 𝑣𝑛 = 𝑣1 (𝑞)𝑛 −1 𝑣𝑛 = −1 ( ) = −1 ( )= −
2 2𝑛−1 2𝑛−1

1 1
=> 𝑣𝑛 = − et 𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 − 𝑛−1 = 0
2𝑛−1 2
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞
1
1 (− 𝑛−1 + 1)
D’autre part 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) − 1𝑙𝑛(𝑢𝑛 ) = 𝑣𝑛 + 1 = − + 1 => 𝑢𝑛 = 𝑒 2
2𝑛−1

1
(− + 1)
=> 𝑢𝑛 = 𝑒 2𝑛−1 et 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑒 (0) = 1
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Partie A

A l’instant 𝑡 = 0 on injecte dans le sang d’un patient une dose de 3𝑚𝑙 d’un médicament. On
veut étudier le processus d’élimination du produit au cours des douze heures suivant
l’injection. La quantité de médicament présente dans le sang en 𝑚𝑙 en fonction du temps 𝑡 en
heures est 𝑓(𝑡), où 𝑓 est définie sur [0 ; 12] par : 𝑓(𝑡) = 3e−0,1t .

1) Déterminons 𝑓 ’(𝑡) puis justifions que pour tout 𝑡[0 ; 12] , 𝑓 ’(𝑡) < 0.

𝑓(𝑡) = 3e−0,1t => 𝑓 ′ (𝑡) = −0,1 × 3e−0,1t = −0,3e−0,1t

Pour tout 𝑡[0 ; 12] , e−0,1t ) > 0 alors 𝑓 ’(𝑡) = −0,3e−0,1t < 0.

2) Dressons le tableau de variation de 𝑓 sur [0 ; 12].

𝑡 0 12
𝑓′(𝑡) −
3
𝑓(𝑡)

3e−1.2

3) Calcule 𝑓(2) ; 𝑓(3) ; 𝑓(4) ; 𝑓(6) 𝑒𝑡 𝑓(8).

𝑡 2 3 4 6 8
𝑓(𝑡) 2,45 2,22 2,01 1,64 1,34
Ainsi chacune de ces valeurs obtenues représente la quantité de médicament présente dans le
sang en 𝑚𝑙 en fonction du temps 𝑡

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Sujets de Bac

4) Traçons la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthogonal d’unités


graphiques (1cm sur (𝑂𝑥) et 4 cm sur (𝑂𝑦)).

y
5
4
3
2
1

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14x
-1

Partie B

Le médicament est inefficace lorsque la quantité contenue dans le sang est inférieure à
𝟎, 𝟐𝟓𝒎𝒍, ainsi on procède à une seconde injection
1°/ Déterminons le temps au bout duquel on procèdera à la seconde injection

On procèdera à la seconde injection si et seulement si 𝒇(𝒕) < 𝟏, 𝟐𝟓𝟑  𝐞−𝟎,𝟏𝐭 < 𝟎, 𝟐𝟓𝟑

 −𝟎, 𝟏𝐭 < 𝒍𝒏(𝟎, 𝟐𝟓𝟑)  −𝟎, 𝟏𝐭 < −𝟏, 𝟑𝟕  𝟎, 𝟏𝐭 > 𝟏, 𝟑𝟕 𝐭 > 𝟏𝟑, 𝟕

D’où on peut procéder à la seconde injection à partir de 𝟏𝟑𝒉 𝟕𝒎𝒊𝒏

2°/ On rappelle que le seuil de toxicité du médicament est de 𝟒, 𝟓𝒎𝒍.

Vérifions si le patient court un risque d’intoxication par le médicament à la seconde injection


Pour cela calculons 𝒇(𝟏𝟑, 𝟕)
𝒇(𝟏𝟑, 𝟕) = 0,76 𝑚𝑙

Or 𝟎, 𝟕𝟔 𝒎𝒍 < 𝟒, 𝟓𝒎𝒍. alors il n’y a aucun risque d’intoxication par le médicament à la


seconde injection.

II// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.
Soit l’application affine 𝑇𝛼 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que :
1
𝑥 ′ = − 𝑥 − 𝛼𝑦
2
{ 1 où α est un paramètre réel.
𝑦 ′ = 𝛼𝑥 − 𝑦
2

1) Montrons que ∀ α ∈ ℝ, 𝑇𝛼 est bijective

𝑇𝛼 Est bijective si et seulement si 𝑑𝑒𝑡𝑀𝛼 ≠ 0

Soit 𝜑 l’endomorphisme associé à 𝑇𝛼 .

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Sujets de Bac

1
− −𝛼
2
La matrice de 𝑇𝛼 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀𝛼 = ( 1) et le déterminant associé à cette
𝛼 −
2

1
− −𝛼 1 2 1
2
matrice est 𝑑𝑒𝑡𝑀𝛼 = | 1 |= (− ) + (𝛼)2 = + 𝛼 2 ≠ 0. Alors 𝑇𝛼 est bijective .
2 4
𝛼 −
2
Montrons que 𝑇𝛼 admet un unique point invariant que l’on Précisera.

𝑥′ = 𝑥
𝑇𝛼 Admet un point invariant si et seulement si 𝑇𝛼 (𝑀) = 𝑀 c’est-à-dire {
𝑦′ = 𝑦
1
𝑥 = − 𝑥 − 𝛼𝑦 3𝑥 + 2𝛼𝑦 = 0
2
=> { 1 {
𝑦 = 𝛼𝑥 − 𝑦 2𝛼𝑥 − 3𝑦 = 0
2

La résolution de ce système donne : 𝑥 = 0 et 𝑦 = 0

D’où Ω(0 ; 0) est le point invariant.

2) Montons qu’il existe une valeur unique de α pour laquelle 𝑇𝛼 est une homothétie H dont
Précisera le centre et le rapport.

Pour cela exprimons 𝑍′ en fonction de 𝑍.

1
𝑥 ′ = − 𝑥 − 𝛼𝑦
′ ′ 2
On sait que 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦′. Or { 1
𝑦 ′ = 𝛼𝑥 − 𝑦
2

En remplaçant 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦′ par leur valeur dans 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ ; on a :

1 1
𝑍 ′ = (− 𝑥 − 𝛼𝑦) + 𝑖 (𝛼𝑥 − 𝑦)
2 2

1 1
= − 𝑥 − 𝛼𝑦 + 𝑖𝛼𝑥 − 𝑦𝑖
2 2

1 1
= (− 𝑥 − 𝑦𝑖) + (−𝛼𝑦 + 𝑖𝛼𝑥)
2 2

1 1
= (− 𝑥 − 𝑦𝑖) + (𝑖 2 𝛼𝑦 + 𝑖𝛼𝑥)
2 2

1
= − (𝑥 + 𝑖𝑦) + 𝑖𝛼(𝑥 + 𝑖𝑦)
2

1
= (− + 𝑖𝛼) (𝑥 + 𝑖𝑦). Or 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦
2

1
=>𝑍 ′ = (− + 𝑖𝛼) 𝑍
2

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Sujets de Bac

NB : Si 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏, on dit que 𝑇𝛼 est une homothétie 𝑎 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 }

1
Avec 𝑎 = − + 𝑖𝛼
2

1
Alors 𝑎 = − + 𝑖𝛼 ∈ ℝ∗ − {− 1 ; 1 } si et seulement si 𝛼 = 0.
2

D’où 𝑇𝛼 est une homothétie si 𝛼 = 0.

3) a- Montrons qu’il existe deux valeurs de α pour lesquelles 𝑇𝛼 est une isométrie.

𝑇𝛼 est une isométrie si et seulement si son expression analytique est sous la forme :

𝑥 ′ = 𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 + 𝑐
{ ′ C’est-à-dire si det(𝑀𝑎𝑡𝑓) = 𝑎2 + 𝑏 2 = 1
𝑦 = 𝑏𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑐′
1 1
𝑥 ′ = − 𝑥 − 𝛼𝑦 − −𝛼 1 2
2
On a 𝑇𝛼 : { 1 => 𝑑𝑒𝑡𝑀𝛼 = | 2 1| = (− ) + (𝛼)2
′ 2
𝑦 = 𝛼𝑥 − 𝑦 𝛼 −
2 2

1 2 1 1 3
𝑑𝑒𝑡𝑀𝛼 = 1  (− ) + (𝛼)2 = 1  + 𝛼 2 = 1 => 𝛼 2 = 1 − 𝛼 2 =
2 4 4 4

√3 √3
=> 𝛼 = − ou 𝛼 =
2 2

b- Vérifions que ces deux isométries sont réciproques l’une de l’autre. On les notera 𝑅 et 𝑅−1

1 √3 1 √3
𝑥′ = − 𝑥 − 𝑦 𝑥′ = − 𝑥 + 𝑦
+ 2 2 −1 2 2
D’où on a 𝑅 : { et 𝑅 : {
√3 1 √3 1
𝑦′ = 𝑥− 𝑦 𝑦′ = − 𝑥− 𝑦
2 2 2 2

En observant, on remarque que ces deux isométries sont réciproques l’une de l’autre.

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Sujets de Bac
Sujet 12 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝐸
I// La magnitude apparente d’un astre d’éclat 𝐸 est 𝑀 = 𝑙𝑜𝑔𝑎 ( ) où 𝐸0 est l’éclat de
𝐸0
référence.
𝐸
1) Exprime 𝑀 en fonction de 𝑙𝑛𝑎 et 𝑙𝑛 ( ).
𝐸0
𝐸
2) Calcule 𝑙𝑛𝑎 sachant que 𝐸0 = et M= 5
10
3) En déduis la magnitude apparente des astres suivants :
a- Soleil : 𝐸 = 4,786×1010 𝐸0 ; b- Lune : 𝐸 = 1,2×105 𝐸0

II// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.

Soit l’application affine 𝑓 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦𝑥 ) → 𝑀′ (𝑦𝑥 ) tel que :
1
𝑥′ = 𝑥 + 1
2
{ 1

𝑦 = 𝑦−2
2

1) Montre que 𝑓 admet un seul point invariant J.

1
2) Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀 puis en déduis la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓
2

3) Détermine le centre et le rayon du cercle (C’) image du cercle ( C) d’équation :


𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑦 = 0 par 𝑓.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


̅̅̅̅̅̅̅ et 𝑛′ =𝑥001
I// Soit 𝑥 un entier naturel 𝑥 ≥ 5 on considère les entiers 𝑛 = 100𝑥 ̅̅̅̅̅̅̅ dans le
système de base (𝑥 + 1)
a-Ecris 𝑛 et 𝑛′ dans le système de base 𝑥.

b-Ecris 𝑛 + 𝑛′ dans le système de base 𝑥 et Vérifie que 𝑛 + 𝑛′ est divisible par (𝑥 + 1) puis
donne le quotient 𝑞 de cette division en base 𝑥.
c-Détermine les entiers a et b tel que : 𝑞 = ̅̅̅
𝑎𝑏 𝑥 • 𝑎𝑎𝑎
̅̅̅̅̅ 𝑥 .

II//Dresse le tableau de variation de la fonction numérique 𝑓 donnée, partant de ses


renseignements fournis :

5
▪ 𝑓 est définie sur ]− ∞ ; 0 ] ∪ [ ; + ∞ [ et admet des demi tangentes verticales aux
2
5
points d’abscisses 0 et
2
▪ 𝑓 est strictement décroissante sur son ensemble de dérivabilité.
▪ La droite y = − 𝑥 est à la fois asymptote oblique en − ∞ et + ∞
5
▪ Les points de coordonnées (0 ; −3 ) et ( ; 1) sont sur la courbe de 𝑔.
2

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝑒𝑥
On considère la fonction 𝑓, définie sur l'intervalle ]−1 ; + ∞[ par 𝑓(𝑥) =
(1 + 𝑥)2

On désigne par (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

D) Etude de la fonction 𝒇 et tracé de (C)

1) a) Calcule la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers + ∞.

b) Calcule la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers – 1. Que peut – on en déduis pour la
courbe (C) ?

𝑥− 1
2) Calcule 𝑓 ′(𝑥) et Montre que son signe est celui de
𝑥+ 1

3) Dresse le tableau de variation de 𝑓.

4) Trace la courbe (C), les droites d'équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑦 = 1, ainsi que la


tangente à cette courbe en son point d'abscisse 0.

(Unité graphique : 4 cm)

5) Montre que l'équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution, notée α, dans l'intervalle
[1; 10].

Utilise le graphique précédent pour Donne deux nombres entiers consécutifs 𝑎 et 𝑏 tels que 𝛼
appartient à l’intervalle [𝑎 ; 𝑏].

E) Calcul d'une aire

𝑒𝑥
3) Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) =
𝑥+ 1

d) Etudie le sens de variation de 𝑔 dans l'intervalle [1 ; 2].

e) Montre que, pour tout 𝑥 appartenant à [1 ; 2]. On a : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5.

2
f) En déduis un encadrement de A1 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

4) Soit A2 l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité par les droites d'équations
respectives 𝑥 = 1 et 𝑥 = 2, la courbe (C) et l'axe des abscisses.

A l'aide d'une intégration par parties, exprimer A2 en fonction de A1 et en déduis un


encadrement de A2.

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Sujets de Bac

F) Approximation d'un nombre à l'aide d'une suite

Pour cette partie, on utilisera sans justification le fait que l'équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a une unique
1
solution 𝛽 et que celle – ci est élément de l'intervalle [ ; 1]
2

𝑒𝑥
Soit ℎ la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par ℎ(𝑥) =
( 1+ 𝑥)3

4) a) Vérifie que, pour tout x appartenant à ]−1 ; + ∞[, on a : 𝑓 ′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).

c) Calcule ℎ′(𝑥).

d) En utilisant la question a), Calcule 𝑓 ′′(𝑥). En déduis le sens de variation de 𝑓 ′ dans


1
l'intervalle [ ; 1]
2

1 1
5) En déduis que, pour tout 𝑥 appartenant [ ; 1] à, on a : |𝑓′(𝑥)| ≤
2 4

6) On définit la suite (𝑢𝑛 ), pour tout nombre entier naturel 𝑛, par :

𝑢0 = 1 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ), pour 𝑛 ≥ 0

1
On admet que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
2

1
d) Montre que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1 𝑛
e) Montre par récurrence que, pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( )
4

f) En déduis une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

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Sujets de Bac
Correction Sujet 12 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝐸
I// La magnitude apparente d’un astre d’éclat 𝐸 est M = 𝑙𝑜𝑔𝑎 ( ) où 𝐸0 est l’éclat de
𝐸0
référence.
𝐸
1) Exprimons M en fonction de 𝑙𝑛𝑎 et 𝑙𝑛 ( )
𝐸0

𝐸
𝐸 𝑙𝑛( )
𝐸0
M = 𝑙𝑜𝑔𝑎 ( )  M =
𝐸0 𝑙𝑛𝑎

𝐸
2) Calculons 𝑙𝑛𝑎 sachant que 𝐸0 = et M = 5
10

𝐸
𝐸 𝑙𝑛( 𝐸 )
𝑙𝑛( ) 𝐸 𝑙𝑛(10) 𝑙𝑛(10)
𝐸0
M= . Or 𝐸0 = => M = 10
M=  𝑙𝑛𝑎 =
𝑙𝑛𝑎 10 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎 𝑀

𝑙𝑛(10)
Or M= 5 => 𝑙𝑛𝑎 = = 0,46
5

2) En déduisons la magnitude apparente des astres suivants :

a- Soleil : 𝐸 = 4,786×1010 𝐸0
𝐸 4,786×1010 𝐸0
𝐸 𝑙𝑛( ) 𝑙𝑛( ) 𝑙𝑛(4,786×1010 )
𝐸0 𝐸0
M = 𝑙𝑜𝑔𝑎 ( )  M = M = =
𝐸0 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎

10𝑙𝑛(4,786×10) 10𝑙𝑛(47,86) 10𝑙𝑛(47,86)


= = . Or 𝑙𝑛𝑎 = 0,46 => M = ≈ 84
𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎 0,46

b- Lune : 𝐸 = 1,2×105 𝐸0

𝐸 1,2×105 𝐸0
𝐸 𝑙𝑛( ) 𝑙𝑛( ) 𝑙𝑛(1,2×105 )
𝐸0 𝐸0
M = 𝑙𝑜𝑔𝑎 ( )  M = M = =
𝐸0 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎

5𝑙𝑛(1,2×10) 5𝑙𝑛(12) 5𝑙𝑛(12)


= = . Or 𝑙𝑛𝑎 = 0,46 => M = ≈27
𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎 0,46

II// Le plan affine euclidienne P est muni d’un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗) et on désigne par
ℂ l’ensemble des corps complexes.
1
𝑥 𝑥
𝑥′ = 𝑥 + 1
2
Soit l’application affine 𝑓 : P → P qui à tout point 𝑀 (𝑦) → 𝑀′ (𝑦) tel que : { 1
𝑦′ = 𝑦 − 2
2

1) Montrons que 𝑓 admet un seul point invariant 𝐽.

𝑥′ = 𝑥
𝑓 Admet un point invariant si et seulement si 𝑓(𝑀) = 𝑀 c’est-à-dire {
𝑦′ = 𝑦

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Sujets de Bac

1
𝑥 = 𝑥+1 2𝑥 = 𝑥 + 2 𝑥=2
2
=> { { {
1
𝑦 = 𝑦−2 2𝑦 = 𝑦 − 4 𝑦 = −4
2

2
D’où 𝐽(−4 ) est le point invariant.

1
2) Montrons que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀′ = 𝐽𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2

1 1 1
′ 𝑥 + 1− 2 𝑥−1 (𝑥 − 2) 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀′ = (𝑦𝑥 ′−+ 24) = (21 ) = (12 ) = (12 ) = (𝑦𝑥 −+ 24) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀
𝑦−2 + 4 𝑦+2 (𝑦 + 4) 2 2
2 2 2

1
D’où : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝑀′ = 𝐽𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2

En déduisons la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐽𝑀
𝐽𝑀′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Sous la forme Ω𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝒌 Ω𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ qui est l’expression d’une homothétie de rapport 𝑘
2
et de centre Ω.
1 2
D’où 𝑓 est une homothétie de rapport 𝑘 = et de centre 𝐽(−4 )
2

3) Déterminons le centre et le rayon du cercle (C’) image du cercle ( C) d’équation :


𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑦 = 0 par 𝑓.
1
𝑥′ = 𝑥 + 1 2𝑥′ = 𝑥 + 2 𝑥 = 2𝑥 ′ − 2
2
On a : { { {
1
𝑦′ = 𝑦 − 2 2𝑦′ = 𝑦 − 4 𝑦 = 2𝑦 ′ + 4
2

En remplaçant 𝑥 et 𝑦 par leur valeur dans 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑦 = 0, on a :

(2𝑥 ′ − 2)2 + (2𝑦 ′ + 4)2 − 2(2𝑦 ′ + 4) = 0

 4(𝑥 ′ − 1)2 + 4(𝑦 ′ + 2)2 − 4(𝑦 ′ + 2) = 0

 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦 ′ + 2)2 − (𝑦 ′ + 2) = 0

 (𝑥 ′ − 1)2 + 𝑦′2 + 4𝑦 ′ + 4 − 𝑦 ′ − 2 = 0

 (𝑥 ′ − 1)2 + 𝑦′2 + 3𝑦 ′ + 2 = 0

 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦′2 + 3𝑦 ′ ) + 2 = 0

3
 (𝑥 ′ − 1)2 + [𝑦′2 − 2 (− ) 𝑦 ′ ] + 2 = 0
2

3 2 3 2
 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦 ′ + ) − (− ) + 2 = 0
2 2

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Sujets de Bac

3 2 9
 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦 ′ + ) − + 2 = 0
2 4

3 2 1
 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦 ′ + ) − = 0
2 4

3 2 1
 (𝑥 ′ − 1)2 + (𝑦 ′ + ) =
2 4

3 1 1
D’où (C’) est le cercle de centre (1 ; − ) et de rayon 𝑟 = √ =
2 4 2

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// Soit 𝑥 un entier naturel 𝑥 ≥ 5. On considère les entiers 𝑛 = ̅̅̅̅̅̅̅
100𝑥 et 𝑛′ = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑥001 dans le
système de base (𝑥 + 1)
1) Ecrivons 𝑛 et 𝑛′ dans le système de base 𝑥.
𝑛 =̅̅̅̅̅̅̅
100𝑥 (𝑥 + 1) => 𝑛 = 1 × (𝑥 + 1)3 + 0(𝑥 + 1)2 + 0(𝑥 + 1) + 𝑥 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 4𝑥 + 1

=> 𝑛 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 4𝑥 + 1 ou 𝑛 = ̅̅̅̅̅̅̅̅
1341 𝑥

̅̅̅̅̅̅̅ => 𝑛′ = 𝑥 × (𝑥 + 1)3 + 0(𝑥 + 1)2 + 0(𝑥 + 1) + 1 = 𝑥 4 + 3𝑥 3 + 3𝑥 2 + 1


𝑛′ = 𝑥001

=> 𝑛′ = 𝑥 4 + 3𝑥 3 + 3𝑥 2 + 1 ou 𝑛′ =̅̅̅̅̅̅̅̅
1331𝑥

2) Ecrivons 𝑛 + 𝑛′ dans le système de base 𝑥 et vérifie que 𝑛 + 𝑛′ est divisible par (𝑥 + 1)


puis donnons le quotient q de cette division en base 𝑥.
𝑛 = 1 × (𝑥 + 1)3 + 0(𝑥 + 1)2 + 0(𝑥 + 1) + 𝑥 = (𝑥 + 1)3 + 𝑥

𝑛′ = 𝑥 × (𝑥 + 1)3 + 0(𝑥 + 1)2 + 0(𝑥 + 1) + 1 = 𝑥(𝑥 + 1)3 + 1

Alors 𝑛 + 𝑛′ = [(𝑥 + 1)3 + 𝑥] + [𝑥(𝑥 + 1)3 + 1] = (𝑥 + 1)3 + 𝑥 + 𝑥(𝑥 + 1)3 + 1

= (𝑥 + 1)3 + 𝑥(𝑥 + 1)3 + (𝑥 + 1) = (𝑥 + 1)[(𝑥 + 1)2 + 𝑥(𝑥 + 1)2 + 1 ]

= (𝑥 + 1)3 + 𝑥(𝑥 + 1)3 + (𝑥 + 1) = (𝑥 + 1)[(𝑥 + 1)2 (𝑥 + 1) + 1 ]

= (𝑥 + 1)[(𝑥 + 1)3 + 1 ] = (𝑥 + 1)4 + (𝑥 + 1)

D’où 𝑛 + 𝑛′ = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
10010(𝑥 + 1)

Vérifions que 𝑛 + 𝑛′ est divisible par (𝑥 + 1) puis donnons le quotient q de cette division en
base 𝑥.
En faisant la division euclidienne de 𝑛 + 𝑛′ par (𝑥 + 1) on aura pour quotient

𝑞 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 3𝑥 + 2 (en base 10) ou q =̅̅̅̅̅̅̅̅


1332𝑥 (en base 𝑥)

3) Détermination des entiers 𝑎 et 𝑏.

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Sujets de Bac

𝑞 = ̅̅̅̅
𝑎𝑏 𝑥 × ̅̅̅̅̅̅
𝑎𝑎𝑎 𝑥  q = (𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑎𝑥 2 + 𝑎𝑥 + 𝑎)
=> q = 𝑎2 𝑥 3 + 𝑥 2 (𝑎2 + 𝑎𝑏) + 𝑥(𝑎2 + 𝑎𝑏) + 𝑎𝑏. Or d’après la question 2), on a :

𝑞 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 3𝑥 + 2. Ainsi par identification, on a :

𝑎2 𝑥 3 + 𝑥 2 (𝑎2 + 𝑎𝑏) + 𝑥(𝑎2 + 𝑎𝑏) + 𝑎𝑏 = 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 3𝑥 + 2

=> 𝑎 = 1 et 𝑏 = 2. D’où q = ̅̅̅̅


12𝑥 × ̅̅̅̅̅̅
111𝑥

II//Dressons le tableau de variation de la fonction numérique 𝑓 donnée, partant de ses


renseignements fournis :
5
▪ 𝑓 est définie sur ]− ∞ ; 0 ] ∪ [ ; + ∞ [ et admet des demi tangentes verticales aux
2
5
points d’abscisses 0 et
2
▪ 𝑓 est strictement décroissante sur son ensemble de dérivabilité.
▪ la droite 𝑦 = − 𝑥 est à la fois asymptote oblique en − ∞ et + ∞
5
▪ les points de coordonnées (0 ; −3 ) et ( ; 1) sont sur la courbe de 𝑓.
2

𝑥 5
−∞ −1 +∞
2
𝑓 ’(𝑥) + 0 +0 +
−3 +∞
𝑓(𝑥)

−∞ 1

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
𝑒𝑥
On considère la fonction 𝑓, définie sur l'intervalle ]−1 ; + ∞[ par 𝑓(𝑥) = (1
+ 𝑥)2

On désigne par (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

A) Etude de la fonction 𝒇 et tracé de (C)

1) a) Calculons la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers + ∞.

𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥)2
= 𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

b) Calculons la limite de cette fonction lorsque 𝑥 tend vers – 1.

𝑒𝑥 𝑒 −1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥)2
= = +∞
0+

𝑥 → −1 𝑥 → −1
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Sujets de Bac

On peut en déduis que la courbe (C) admet une possibilité d’asymptote oblique et admet la
droite d’équation 𝑥 = −1 comme asymptote verticale.

𝑥− 1
2) Calculons 𝑓 ′(𝑥) et Montre que son signe est celui de
𝑥+ 1

𝑒𝑥 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)2 − 2(1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)[(1 + 𝑥)−2] 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥−2)


𝑓(𝑥) = (1 => 𝑓′(𝑥) = = =
+ 𝑥)2 (1 + 𝑥)4 (1 + 𝑥)4 (1 + 𝑥)3

𝑒 𝑥 (𝑥−1) 𝑒𝑥 𝑥− 1
= (1 = (1 ×
+ 𝑥)3 + 𝑥)2 𝑥 + 1

𝑒𝑥 𝑥− 1
Or ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; (1 > 0. Alors le signe de 𝑓 ′(𝑥) dépend du signe de .
+ 𝑥)2 𝑥+ 1

𝑥− 1
Etudions le signe de . Posons 𝑥 − 1 = 0 et 𝑥 + 1 = 0
𝑥+ 1

=> 𝑥 = 1 et 𝑥 = −1
𝑥− 1
D’où le tableau de signe de est le suivant :
𝑥+ 1

𝑥 −1 1 +∞

𝑥 −1 − 0 +
𝑥+1
0

3) Dressons le tableau de variation de𝑓.

𝑥 −1 1 +∞
𝑓′(𝑥) − 0 +
+∞ +∞

𝑓(𝑥)
𝑒
4

4) Traçons la courbe (C), les droites d'équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑦 = 1, ainsi que la


tangente à cette courbe en son point d'abscisse 0. (Unité graphique : 4 𝑐𝑚)

La tangente a pour équation 𝑦 = −𝑥 + 1.

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Sujets de Bac

y
6

4 𝐶𝑓

1
𝑦=1

-1 0 1 2 α 3 4 5 6 7 8 x
-1
𝑦 = −𝑥 + 1
-2

5) Montrons que l'équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution, notée 𝛼, dans l'intervalle
[1 ; 10].

Sur l’intervalle [1 ; 10] ; 𝑓 est dérivable et strictement croissante, donc 𝑓 réalise une bijection

𝑒 𝑒 10
de [1 ; 10] vers l’intervalle [ 𝑓(1); 𝑓(10)] = [ ; ] = [0,67 ; 182,03].
4 121

𝑒 𝑒 10
Nous en déduisons 1 appartient à l’intervalle[ ; ]. Donc l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une
4 121

unique solution notée 𝛼, dans l'intervalle [1 ; 10] telque 𝑓(𝛼) = 1

Utilisons le graphique précédent pour Donne deux nombres entiers consécutifs 𝑎 et 𝑏 tels que
 appartient à l’intervalle [𝑎 ; 𝑏].
Ainsi à l’aide du graphique, nous remarquons 𝛼 appartient à l’intervalle[𝑎 ; 𝑏] = [2 ; 3].

B) Calcul d'une aire

𝑒𝑥
1) Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) =
𝑥+ 1

a-Etudions le sens de variation de 𝑔 dans l’intervalle[1 ; 2].

𝑔 est dérivable sur [1 ; 2] comme quotient des deux fonctions dérivables non nulles :

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Sujets de Bac

𝑥𝑒 𝑥
𝑥 ↦ 𝑒 𝑥 et 𝑥 ↦ 1 + 𝑥 ; et nous avons 𝑔′(𝑥) = (𝑥 .
+ 1)2

De plus 𝑔′(𝑥) est strictement positif sur [1 ; 2] , alors 𝑔 est strictement croissante.

b-Montrons que, pour tout 𝑥 appartenant à [1 ; 2]. on a : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5.

𝑔 étant croissante sur [1 ; 2] alors on a l’encadrement suivant : 𝑔(1) ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 𝑔(2).

𝑒 𝑒2
Or 𝑔(1) = ≈ 1,35 et 𝑔(2) = ≈ 2,46. Nous avons : 𝑔(1) > 1 et 𝑔(2) < 2,5.
4 3

Alors pour tout 𝑥 ∈ [1 ; 2] : 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5

2 2 𝑒𝑥
c-En déduisons un encadrement de 𝐴1 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥+ 1

Nous avons : 1 < 2 et 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ 2,5; d’après les théorèmes d’encadrement d’nue
2 2 2
intégrale nous déduisons que : ∫1 1𝑑𝑥 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫1 2,5𝑑𝑥 

2 2
[𝑥]12 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ [2,5𝑥]12  2 − 1 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ (2 − 1) × 2,5

2
 1 ≤ ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 2,5  1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5

2) Soit A2 l'aire, en unités d'aire, du domaine délimité par les droites d'équations respectives
𝑥 = 1 et 𝑥 = 2, la courbe (C) et l'axe des abscisses.

A l'aide d'une intégration par parties, exprimons 𝐴2 en fonction de 𝐴1

La fonction 𝑓 est positive sur [1 ; 2] , donc l’aire 𝐴2 cherchée est donnée par :

2 𝑒𝑥
𝐴2 = ∫1 (1 + 𝑥)2
𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑒 𝑥 => 𝑢′(𝑥) = 𝑒 𝑥

1 1
𝑣′(𝑥) = (1 => 𝑣(𝑥) = −
+ 𝑥)2 1+ 𝑥

2
𝑒𝑥 2 𝑒𝑥 𝑒2 𝑒
=>𝐴2 = [− ] + ∫1 𝑑𝑥 = − + + 𝐴1
1+ 𝑥 1 1+ 𝑥 3 2

𝑒2 𝑒
=>𝐴2 = 𝐴1 − +
3 2

En déduisons un encadrement de 𝐴2 .

On sait que l’encadrement de 𝐴1 est : 1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5 .

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Sujets de Bac

𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒
Or 𝐴2 = 𝐴1 − + => 𝐴1 = 𝐴2 + −
3 2 3 2

𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒 𝑒2 𝑒
Alors 1 ≤ 𝐴1 ≤ 2,5  1 ≤ 𝐴2 + − ≤ 2,5  1 − + ≤ 𝐴2 ≤ 2,5 − +
3 2 3 2 3 2

C) Approximation d'un nombre à l'aide d'une suite

Pour cette partie, on utilisera sans justification le fait que l'équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a une unique
1
solution 𝛽 et que celle – ci est élément de l'intervalle [ ; 1]
2

𝑒𝑥
Soit ℎ la fonction définie sur ]−1 ; + ∞[ par ℎ(𝑥) = (
1+ 𝑥)3

1) a- Vérifions que, pour tout 𝑥 appartenant à ]−1 ; + ∞[, on a : 𝑓 ′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).

𝑒 𝑥 (𝑥−1) 𝑒 𝑥 (𝑥 + 1− 2) (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 − 2𝑒 𝑥 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑒𝑥


On sait que 𝑓′(𝑥) = (1 = = = − 2 (1
+ 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 (1 + 𝑥)3 + 𝑥)3

𝑒𝑥 𝑒𝑥
= (1 − 2 (1 = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥).
+ 𝑥)2 + 𝑥)3

b-Calculons ℎ′(𝑥).

𝑒𝑥 (1 + 𝑥)3 𝑒 𝑥 − 3(1 + 𝑥)2 𝑒 𝑥 ( 𝑥 − 2)𝑒 𝑥


ℎ(𝑥) = ( =>ℎ′(𝑥) = =
1+ 𝑥)3 (1 + 𝑥)6 (1 + 𝑥)4

c- En utilisant la question a), calculé 𝑓 ′′(𝑥).

( 𝑥 − 1)𝑒 𝑥 ( 𝑥 − 2)𝑒 𝑥
𝑓′(𝑥) = 𝑓(𝑥) – 2ℎ(𝑥) => 𝑓′′(𝑥) = 𝑓′(𝑥) – 2ℎ′(𝑥) = (1 + 𝑥)3
– 2 (1
+ 𝑥)4

( 𝑥 2 − 2𝑥 + 3)𝑒 𝑥
=> 𝑓′′(𝑥) = (1 + 𝑥)4

1
En déduisons le sens de variation de 𝑓 ′ dans l'intervalle [ ; 1]
2

Pour tout 𝑥 de l’intervalle ]−1 ; +∞[ ; 𝑥 2 − 2𝑥 + 3 est positif, donc 𝑓′′(𝑥) est strictement
1 1
positif sur [ ; 1], nous en déduisons que 𝑓′ est strictement croissante sur [ ; 1]
2 2

1 1
2) En déduisons que, pour tout 𝑥 appartenant à [ ; 1] , on a : |𝑓′(𝑥)| ≤
2 4

1 1
𝑥∈[ ; 1]  ≤ 𝑥 ≤ 1.
2 2
1 1
D’autre part 𝑓′ est strictement croissante sur [ ; 1] , donc pour tout 𝑥 ∈ [ ; 1] ; on a :
2 2

1
1 4𝑒 2 1
𝑓′ ( ) ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 𝑓′(1)  − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0  −0,24 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0  − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0
2 27 4

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Sujets de Bac

1 1
 0 ≤ |𝑓′(𝑥)| ≤ |− |  0 ≤ |𝑓′(𝑥)| ≤
4 4

1 1
Alors pour tout 𝑥 appartenant à [ ; 1] , on a : |𝑓′(𝑥)| ≤ (Ce qu’il fallait Démontre)
2 4

3) On définit la suite(𝑢𝑛 ), pour tout nombre entier naturel 𝑛, par :

𝑢0 = 1 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ), pour 𝑛 ≥ 0

1
On admet que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
2

1
a-Montrons que, pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1
Puis que |𝑓′(𝑥)| ≤ , alors d’après le théorème de l’inégalité des accroissements finis, on a :
4

1 1
|𝑓(𝑥) − 𝑓(𝛽)| ≤ |𝑥 − 𝛽| . Or 𝑓(𝛽) = 𝛽. => |𝑓(𝑥) − 𝛽| ≤ |𝑥 − 𝛽|
4 4

1 1
D’où ∀ 𝑥 ∈ [ ; 1] ; on a : |𝑓(𝑥) − 𝛽| ≤ |𝑥 − 𝛽|
2 4

1
Posons 𝑢𝑛 = 𝑥 . Alors on a : |𝑓(𝑢𝑛 ) − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|. Or 𝑓(𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1
4

1
D’où pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|
4

1 𝑛
b-Montre par récurrence que, pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( )
4

1 1 0
- si 𝑛 = 0; 𝑢0 = 1 et 𝛽 ∈ [ ; 1]. Alors |1 − 𝛽| ≤ 1 = ( ) vraie ∀ 𝑥 ∈ ℕ.
2 4
1 𝑛
- Supposons que la propriété est vraie au rang 𝑛, c’est-à-dire |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( ) et montrons
4
1 𝑛+1
qu’elle est vraie au rang 𝑛 + 1, c’est-à-dire |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ ( )
4
En utilisant le résultat de la question précédente, nous pouvons écrire :

1 1 𝑛+1
|𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛽|  |𝑢𝑛+1 − 𝛽| ≤ ( ) .
4 4

D’où la relation est vraie à l’ordre 𝑛 + 1.

1 𝑛
Conclusion : pour tout nombre entier nature𝑙 𝑛, on a : |𝑢𝑛 − 𝛽| ≤ ( ) (Ce qu’i fallait
4
Démontre)

c- En déduisons une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

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Sujets de Bac

1 𝑛
Cherchons 𝑛 tel que |𝑢𝑛 − 𝛽| < 10−3 . D’après ce qui précède, il suffit que ( ) soit inférieur à
4
−3 1 −3 −3 −3 𝑙𝑛10−3
10 si 𝑛𝑙𝑛 ( ) < 𝑙𝑛10  −𝑛𝑙𝑛4 < 𝑙𝑛10  𝑛𝑙𝑛4 > −𝑙𝑛10 => 𝑛 > −
4 𝑙𝑛4

=> 𝑛 > 4,98. Puisque 𝑛 est un entier alors il suffit de prendre 𝑛 = 5.

D’où 𝑢5 est donc une valeur approchée de 𝛽 à 10−3 près.

Ainsi 𝑢5 ≈ 0,697 est une valeur approchée numérique de 𝛽 à 10−3 près.

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Sujets de Bac

Sujet 13 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// A l’instant 𝑡 = 0, un corps à la température 𝜃0 = 60°𝐶 est placé dans l’air ambiant à la
température 𝜃1 = 20°𝐶. Au bout de 10 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, la température du corps est 50°C.

Sa température à la date 𝑡 exprimée en minutes est solution de l’équation différentielle :

𝑑𝜃(𝑡)
= −𝑘[𝜃(𝑡) − 𝜃1 ] où 𝑘 est une constante réelle. On pose 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 𝜃1 .
𝑑𝑡

1) a- Quelle est l’équation différentielle vérifiée par 𝑦 ?


b- Détermine 𝑦.
c- En déduis 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑘.
d- Détermine la constante 𝑘 puis en déduis l’expression définitive de 𝜃(𝑡).

2) a- Au bout de combien de minutes la température du corps diminuera-t-elle de


moitié ?
b- Quelle sera la température du corps au bout d’une heure ?
3
On donne 𝑙𝑛2 = 0,70 ; 𝑙𝑛 ( ) = −0,29.
4
1 2
II//Une population animale comporte de mâles et de femelles. L’albinisme frappe 6%
3 3
de mâles et 0,36% de femelles.
Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard (dont on ignore le sexe) soit
albinos ?

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// 1) 1235 personnes (hommes + femmes) doivent voyagées dans des cars de 45 places.
Combien faut-il de cars, et combien de personnes rempliront le car non plein ?

2) Nous étions vendredi 1er septembre 2006. Quel jour de la semaine serons-nous le 1er
septembre 2007 ? Le 1er septembre 2008 ? Le 1er septembre 2009 ?

II// L’aire A (en cm2) de la peau d’un cobaye, en fonction de son poids P (en gramme) est
donnée par l’égalité suivante : 𝑙𝑛𝐴 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛𝑃. (𝑙𝑛 désignant le logarithme
népérien).
1) Quelle est l’aire 𝐴 de la peau d’un cobaye de poids 𝑃 = 780𝑔 ?

2) Quel est le poids 𝑃 d’un cobaye dont la peau a pour aire 𝐴 = 30cm2 ?

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
3000
I// Une culture de bactéries a un rythme de croissance modélisé par la fonction R(𝑥) =
1 + 0,25𝑥
Où 𝑥 est le temps écoulé en jours.
On admet que ce rythme de croissance est la dérivée de la fonction population 𝑃(𝑥) c’est-à-
dire que 𝑃′(𝑥) = 𝑅(𝑥) et au temps 𝑥 = 0, la culture compte 1000 bactéries c’est-a-dire :
𝑃(0) = 1000.

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Sujets de Bac

1) a- Détermine 𝑃(𝑥) désignant la population des bactéries après 𝑥 jours.


b- Evaluer le nombre de bactérie au bout de 3 jours.
c- Après combien de jours le nombre de bactéries atteindra t-il 12000 individus ?
2) Etudie le sens de variation de 𝑃(𝑥) sur l’intervalle [0 ; +∞[.
(on Calculera la limite de 𝑃(𝑥) en +∞)
3) On donne la fonction H définie sur [0 ; +∞[ par :
𝐻(𝑥) = 48000(1 + 0,25𝑥)𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) − 11000𝑥
a- Montre que 𝐻 est une primitive de 𝑃 sur l’intervalle [0 ; +∞[.
10
b- Calcule l’intégrale I = ∫5 𝑃(𝑥) d𝑥 puis en déduis une interprétation concrète du résultat.
c- En déduis le nombre moyen de bactéries entre le 5ième et le 10ième jour.

II// On considère dans le plan ( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) les points 𝑀 (𝑦𝑥 ) ; 𝑀′ (𝑦′


𝑥′
) tel que :
1
𝑥′ = (5𝑥 − 12𝑦 + 24)
13
{ 1
𝑦 ′ = (−12𝑥 − 5𝑦 + 36)
13

1) Démontre que 𝑓𝑜𝑓 = 𝑖𝑑

2) Démontre que l'ensemble des points invariants par 𝑓 est une droite (D) que l'on Précisera.

3) Soit 𝑀 un point du plan et 𝑀′ son image par 𝑓.

a) Démontre que le point I milieu de [𝑀𝑀′] appartient à la droite (D).

b) Démontre que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ à une direction fixe orthogonale à celle de (D).

c) En déduis les éléments caractéristiques de 𝑓.

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Sujets de Bac

Correction Sujet 13 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I//A l’instant 𝑡 = 0, un corps à la température 𝜃0 = 60°𝐶 est placé dans l’air ambiant à la
température 𝜃1 = 20°𝐶. Au bout de 10 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, la température du corps est 50°C.
Sa température à la date 𝑡 exprimée en minutes est solution de l’équation différentielle :

𝑑𝜃(𝑡)
= −𝑘[𝜃(𝑡) − 𝜃1 ] où 𝑘 est une constante réelle. On pose 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 𝜃1 .
𝑑𝑡

1) a- Déterminons l’équation différentielle vérifiée par 𝑦


𝑑𝜃(𝑡)
On sait que : 𝑦′(𝑡) = 𝜃′(𝑡) = = −𝑘[𝜃(𝑡) − 𝜃1 ] = −𝑘𝜃(𝑡) + 𝑘𝜃1 .
𝑑𝑡

Or 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 𝜃1 => 𝜃(𝑡) = 𝑦(𝑡) + 𝜃1

Donc 𝑦′(𝑡) = −𝑘𝜃(𝑡) + 𝑘𝜃1  𝑦′(𝑡) = −𝑘[𝑦(𝑡) + 𝜃1 ] + 𝑘𝜃1 = −𝑘𝑦(𝑡) − 𝑘𝜃1 + 𝑘𝜃1

=> 𝑦′(𝑡) = −𝑘𝑦(𝑡)  𝑦′(𝑡) + 𝑘𝑦(𝑡) = 0

D’où l’équation différentielle vérifiée par 𝑦 est : 𝑦′(𝑡) + 𝑘𝑦(𝑡) = 0

b- Déterminons 𝑦.

La solution générale de 𝑦 est : 𝑦: 𝑡 ↦ 𝑦(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 avec 𝑘 ∈ ℝ.

c- En déduisons 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑘.

On sait que 𝑦(𝑡) = 𝜃(𝑡) − 𝜃1  𝜃(𝑡) = 𝑦(𝑡) + 𝜃1 . Or 𝑦(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡

=> 𝜃(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 + 𝜃1 . Or 𝜃1 = 20°𝐶

=> 𝜃(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 + 20.

D’où l’expression 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑘 est : 𝜽(𝒕) = 𝑨𝒆−𝒌𝒕 + 𝟐𝟎.

d- Déterminons la constante 𝑘 puis en déduisons l’expression définitive de 𝜃(𝑡).

• A l’instant 𝑡 = 0 𝑚𝑖𝑛, on a : 𝜃0 = 60°𝐶


=> 𝜃(0) = 60  𝐴𝑒 0 + 20 = 60  𝐴 + 20 = 60 => 𝐴 = 40
Donc 𝜃(𝑡) = 40𝑒 −𝑘𝑡 + 20

• A l’instant 𝑡 = 10 𝑚𝑖𝑛, on a : 𝜃 = 50°𝐶


30
=> 𝜃(10) = 50  40𝑒 −10𝑘 + 20 = 50  40𝑒 −10𝑘 = 30  𝑒 −10𝑘 =
40

3 3 1 3
 𝑒 −10𝑘 = 4
 −10𝑘 = 𝑙𝑛 ( 4
) => −𝑘 = 𝑙𝑛 ( )
10 4

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Sujets de Bac

𝟏 𝟑
D’où l’expression de 𝜃(𝑡) en fonction de 𝑡 est : 𝜽(𝒕) = 𝟒𝟎𝒆𝟏𝟎𝒍𝒏( 𝟒
)𝐭
+ 𝟐𝟎

2) a- Déterminons l’instant au bout duquel la température du corps diminuera de moitié


1 3
La température du corps diminuera de moitié si 𝜃(𝑡) = 30  40𝑒 10𝑙𝑛( 4
)t
+ 20 = 30

1 3 1 1 3 1 1 3
 𝑒 10𝑙𝑛( 4
)t
=  𝑙𝑛 ( ) t = 𝑙𝑛 ( )  10 𝑙𝑛 ( ) t = −𝑙𝑛4
4 10 4 4 4

10𝑙𝑛4
t=− ≈ 48 𝑚𝑖𝑛.
𝑙𝑛( 34 )

D’où la température du corps diminuera de moitié au bout de 48 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠.

b- Déterminons la température du corps au bout d’une heure

La température du corps au bout d’une heure c’est-à-dire au bout de 60 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 est :

1 3
𝜃(60) = 40𝑒 10𝑙𝑛( 4
)×60
+ 20 ≈ 27

D’où au bout d’une heure, la température serait de 27°C.

1 2
II// Une population animale comporte de mâles et de femelles. L’albinisme frappe 6%
3 3
de mâles et 0,36% de femelles.

1
- Soit 𝑝(𝑀) = ; la probabilité sur le nombre de mâles.
3
2
- Soit 𝑝(𝐹) = ; la probabilité sur le nombre de femelles.
3
- Soit 𝐴; l’évènement : ≪ ê𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑙𝑏𝑖𝑛𝑜𝑠 ≫
- Soit 𝑝(𝐴); la probabilité qu’un individu soit albinos
6 0,36
- 𝑝(𝐴/𝑀) = 6% =
100
= 0,06 et 𝑝(𝐴/𝐹) = 0,36% =
100
= 0,0036

Déterminons la probabilité pour qu’un individu pris au hasard (dont on ignore le sexe) soit
albinos

𝑀 ∪ 𝐹 = 𝛺 et 𝑀 ∪ 𝐹 = ∅
Alors {𝑀 ; 𝐹} forme un système complet d’évènement tel que :

=> 𝑝(𝐴) = 𝑝(𝐴 ∩ 𝑀) + 𝑝(𝐴 ∩ 𝐹) = 𝑝(𝐴/𝑀) × 𝑝(𝑀) + 𝑝(𝐴/𝐹) × 𝑝(𝐹)

1 2
= (0,06) × + 0,0036 × = 0,02=> 𝑝(𝐴) = 0,02
8 3

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Sujets de Bac

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// 1) 1235 personnes (hommes + femmes) doivent voyagées dans des cars de 45 places.
Déterminons le nombre de cars nécessaire, et le nombre de personnes qui rempliront le car non
plein

La division euclidienne de 1235 par 45 fourni : 1235 = 45 × 27 + 20.

Le voyage nécessitera donc 27 cars ≪ 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑠 ≫ et un 28ième car occupé par 20 personnes.

2) Nous étions vendredi 1er septembre 2006.

Déterminons le jour de la semaine correspondant au 1 er septembre 2007 ; au 1er septembre


2008 et au 1er septembre 2009

− Entre le 1er septembre 2006 et le 1er septembre 2007 s’écrouleront 365 jours (car 2007 n’est
pas bissextile). Or 365 = 7 × 52 + 1, donc s’écouleront 52 semaines et 1 jour, faisant tomber
le 1er septembre 2007 un samedi.

− Entre le 1er septembre 2007 et le 1er septembre 2008 s’écrouleront 366 jours (car 2008 est
bissextile). Or 366 = 7 × 52 + 2, donc s’écouleront 52 semaines et 2 jour, faisant tomber le
1er septembre 2008 un lundi.

− Entre le 1er septembre 2008 et le 1er septembre 2009 s’écrouleront 365 jours (car 2009 n’est
pas bissextile). Or 365 = 7 × 52 + 1, donc s’écouleront 52 semaines et 1 jour, faisant tomber
le 1er septembre 200 un lundi.

II//L’aire A (en cm2) de la peau d’un cobaye, en fonction de son poids P (en gramme) est
donnée par l’égalité suivante : 𝑙𝑛𝐴 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛𝑃. (𝑙𝑛 désignant le logarithme
népérien).
1) Déterminons l’aire 𝐴 de la peau d’un cobaye de poids 𝑃 = 780𝑔
𝑙𝑛𝐴 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛𝑃 . Or 𝑃 = 780

=> 𝑙𝑛𝐴 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛780  𝑙𝑛𝐴 = 2,28 + 4,26  𝑙𝑛𝐴 = 6,54  𝐴 = 𝑒 6,54

=> 𝐴 = 692,28 𝑐𝑚2

2) Déterminons le poids 𝑃 d’un cobaye dont la peau a pour aire 𝐴 = 30 cm2

𝑙𝑛𝐴 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛𝑃. Or 𝐴 = 30

=> 𝑙𝑛30 = 𝑙𝑛(9,85) + 0,64𝑙𝑛𝑃  0,64𝑙𝑛𝑃 = 𝑙𝑛30 − 𝑙𝑛(9,85) 0,64𝑙𝑛𝑃 = 3,40 − 2,28
1,12
0,64𝑙𝑛𝑃 = 1,12  𝑙𝑛𝑃 =  𝑙𝑛𝑃 = 1,75  𝑃 = 𝑒 1,75 = 5,75
0,64

=> 𝑃 = 5,75 𝑔.

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
3000
I// Une culture de bactéries a un rythme de croissance modélisé par la fonction 𝑅(𝑥) =
1 + 0,25𝒙
Où 𝑥 est le temps écoulé en jours.
On admet que ce rythme de croissance est la dérivée de la fonction population 𝑃(𝑥) c’est-à-
dire que 𝑃′(𝑥) = 𝑅(𝑥) et au temps 𝑥 = 0, la culture compte 1000 bactéries c’est-a-dire :
𝑃(0) = 1000.
1) a- Déterminons 𝑃(𝑥) désignant la population des bactéries après 𝑥 jours.
3000 0,25 3000 3000 0,25
𝑃′(𝑥) = 𝑅(𝑥) => 𝑃(𝑥) = ∫ 𝑅(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 1 + 0,25𝒙 𝑑𝑥 = ∫ 1 + 0,25𝒙 𝑑𝑥
1 + 0,25𝒙 0,25 0,25

0,25
=> 𝑃(𝑥) = 12000 ∫ 𝑑𝑥 = 12000[𝑙𝑛(1 + 0,25𝒙)] + 𝑘. Or 𝑃(0) = 1000
1 + 0,25𝒙

=> 𝑃(𝑥) = 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝒙) + 𝑘. Or 𝑃(0) = 1000 𝑘 = 1000

D’où 𝑃(𝑥) = 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + 1000


b- Evaluons le nombre de bactérie au bout de 3 jours.

𝑃(3) = 12000𝑙𝑛(1 + 0,25 × 3) + 1000 ≈ 7715

D’où le nombre de bactérie au bout de 3 jours est de 7715 individus.

c- Déterminons le nombre de jours à partir du quels le nombre de bactéries atteindra 12000


individus

Pour cela, posons 𝑃(𝑥) = 12000  12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + 1000 = 12000


11000
 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) = 11000 𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) =  𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) = 0,91
12000
0,91 0,91
 1 + 0,25𝑥 = 𝑒  0,25𝑥 = 𝑒 − 1 0,25𝑥 = 2,48 − 1 0,25𝑥 = 1,48
=>𝑥 = 5,92 ≈ 6
Alors le nombre de jours à partir du quels le nombre de bactéries atteindra 12000 individus au
bout de 6 jours.

2) Etudions le sens de variation de 𝑃(𝑥) sur l’intervalle [0 ; +∞[


(on Calculera la limite de 𝑃(𝑥) en +∞)

𝑃(𝑥) = 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + 1000


𝑃(0) = 12000𝑙𝑛(1 + 0,25 × 0) + 1000 = 1000 et 𝑙𝑖𝑚 𝑃(𝑥) = +∞
𝑥 → +∞
3000
𝑃′(𝑥) = 𝑅(𝑥) = > 0 ∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[
1 + 0,25𝒙

Alors ∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[, 𝑃 est strictement croissante.

3) On donne la fonction 𝐻 définie sur [0 ; +∞[ par :

𝐻(𝑥) = 48000(1 + 0,25𝑥)𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) − 11000𝑥

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Sujets de Bac

a- Montrons que 𝐻 est une primitive de 𝑃 sur l’intervalle [0 ; +∞[.

𝐻 est une primitive de 𝑃 sur l’intervalle [0 ; +∞[ si et seulement si 𝐻′(𝑥) = 𝑃(𝑥)

𝐻(𝑥) = 48000(1 + 0,25𝑥)𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) − 11000𝑥

= (48000 + 12000𝑥)𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) − 11000𝑥


0,25
=> 𝐻′ (𝑥) = 12000 × 𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + × (48000 + 12000𝑥) − 11000
1 + 0,25𝒙

(12000+3000𝑥)
= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + − 11000
1 + 0,25𝒙

(12000+3000𝑥) − 11000(1 + 0,25𝒙)


= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) +
1 + 0,25𝒙

12000+3000𝑥 − 11000 − 2750𝑥


= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) +
1 + 0,25𝒙

9250𝑥 + 11000
= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) +
1 + 0,25𝒙

1000 + 250𝑥
= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) +
1 + 0,25𝒙
1000(1 + 0,25𝒙 )
= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) +
1 + 0,25𝒙

= 12000𝑙𝑛(1 + 0,25𝑥) + 1000 = 𝑃(𝑥)

D’où 𝐻 est une primitive de 𝑃 sur l’intervalle [0 ; +∞[


10
b- Calculons l’intégrale I = ∫5 𝑃(𝑥)d𝑥

10 10
I = ∫5 𝑃(𝑥)d𝑥 = ∫5 𝑃(𝑥)d𝑥 = [𝐻(𝑥)]10
5 = 𝐻(10) − 𝐻(5)

=> I = 100464,1787 − 32580,46335 = 67883,71

Interprétation concrète du résultat : l’intégrale I correspond l’aire en 𝑐𝑚2 de l’espace occupé


par les bactéries entre le 5ième et le 10ième jour.

c- Calculons le nombre moyen de bactéries entre le 5ième et le 10ième jour.


1 10 1
𝑚= ∫ 𝑃(𝑥)d𝑥 = I = 0,2I = 0,2 × 67883,71 = 13576,74 ≈ 13577
10 −5 5 5

Alors le nombre moyen de bactéries entre le 10ième et le 20ième jour est d’environ 13577
individus.

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Sujets de Bac

II// On considère dans le plan ( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) les points 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀’ (𝑥’, 𝑦’) tel que :
1
𝑥′ = (5𝑥 − 12𝑦 + 24)
13
{ 1
𝑦 ′ = (−12𝑥 − 5𝑦 + 36)
13

1) Démontrons que 𝑓𝑜𝑓 = 𝑖𝑑

Soient 𝑀(𝑥, 𝑦) ; 𝑀’ (𝑥’, 𝑦’) ; 𝑀’’ (𝑥’’, 𝑦’’) trois points du plan tels que :

1
𝑥′′ = (5𝑥 ′ − 12𝑦 ′ + 24)
13
{ 1

𝑦′′ = (−12𝑥 ′ − 5𝑦 ′ + 36)
13

1 1 1 1
𝑥′′ = [5 ( (5𝑥 − 12𝑦 + 24)) − 12 ( (2𝑥 − 𝑦 − 12)) + 24 ] 𝑥′′ = (13𝑥)
13 13 13 13
{ { 1
1 1 1
𝑦′′ = [−12 ( (−12𝑥 − 5𝑦 + 36)) − 5 ( (2𝑥 − 𝑦 − 12)) + 36] 𝑦′′ = (13𝑦)
13 13 13 13

1
𝑥′′ =
(13𝑥) 𝑥′′ = 𝑥 𝑥′′ = 𝑥 + 0𝑦
13
{ { ′ { ′ . Alors la matrice associée à ce système est :
1
𝑦′′ = (13𝑦) 𝑦′ = 𝑦 𝑦′ = 0𝑥 + 𝑦
13

1 0
( ) = 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑡é . D’où 𝑓𝑜𝑓 = 𝑖𝑑
0 1

2) Démontrons que l'ensemble des points invariants par 𝑓 est une droite (D) que l'on Précisera.

𝑓 admet un point invariant si et seulement si il existe deux points 𝑀(𝑥, 𝑦) et 𝑀’ (𝑥’, 𝑦’) tel que
𝑓 (𝑀) = 𝑀’ c'est-à-dire

1 5 13 24
𝑥 = 𝑥′ 𝑥 = (5𝑥 − 12𝑦 + 24) 𝑥= 𝑥− 𝑦+
13 13 13 13
{ { 1  { 12 5 36
=>
𝑦 = 𝑦′ 𝑦 = (−12𝑥 − 5𝑦 + 36) 𝑦=− 𝑥− 𝑦+
13 13 13 13
2
𝑦 = − 𝑥+2
3
{ 2
𝑦 = − 𝑥+2
3

2
D’où l’ensemble des points invariants est la droite (D) d’équation : 𝑦 = − 𝑥 + 2
3

3) Soit 𝑀 un point du plan et 𝑀′ son image par 𝑓.

a-Démontons que le point I milieu de [𝑀𝑀′] appartient à la droite (D).

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Sujets de Bac

𝑥𝑀 +𝑥𝑀′
𝑥𝐼 =
2
Les coordonnées du milieu de I du segment [𝑀𝑀′] sont données par : { 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 
𝑦𝐼 =
2

1
𝑥 + 𝑥′ 𝑥 + 13(5𝑥−12𝑦+24) 18𝑥−12𝑦+24
𝑥𝐼 = 𝑥𝐼 = 𝑥𝐼 =
{ 2
 2 { 26
𝑦 +𝑦′ 1
𝑦 + 13(−12𝑥−5𝑦+36) −12𝑥+8𝑦+36
𝑦𝐼 = 𝑦𝐼 =
2 { 𝑦𝐼 = 2 26

2
Ainsi pour que I appartienne à la droite (D) : 𝑦 = − 𝑥 + 2 il faut que les coordonnées de I
3
vérifient l’équation de la droite (D).

Alors en remplaçant 𝑦 par 𝑦I et 𝑥 par 𝑥 dans (D), on a : 0 = 0

Conclusion I appartient à la droite (D).

b) Démontrons que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ a une direction fixe orthogonale à celle de (D).

1 4
′ 𝑥′ − 𝑥 = (5𝑥 − 12𝑦 + 24) − 𝑥 𝑥′ − 𝑥 = (−2𝑥 − 3𝑦 + 6)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ (𝑦𝑥 ′ −𝑥 ) => { 13
{ 13
−𝑦 ′ 1 6
𝑦 −𝑦= (−12𝑥 − 5𝑦 + 36) − 𝑦 𝑦′ − 𝑦 = (−2𝑥 − 3𝑦 + 6)
13 13

4
⃗⃗ (13
=> 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
6 ) en posant 𝑘 = 𝑥 – 2𝑦 – 6 on a : 𝑀𝑀′ = 𝑘𝑢 ⃗⃗
13

En posant 𝑘 = − 2𝑥 − 3𝑦 + 6, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑘𝑢 ⃗⃗

Ainsi le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′ = 𝑘𝑢 ⃗⃗ à une direction fixe orthogonale à celle de (D).

c) En déduisons la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.

• 𝑓𝑜𝑓 = 𝑖𝑑 alors 𝑓 est une involution

• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑘𝑢 ⃗⃗ alors l’ensemble des points invariants par 𝑓 est la perpendiculaire à (D) et
4 6
de vecteur directeur 𝑢
⃗⃗ ( ; )
13 13

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Sujet 14 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Deux élèves Bakary et Moussa se rendent au marché pour acheter des mangues. Chaque
mangue coûte 5 F l’unité. Moussa dit à Bakary, j’ai en poche 𝑛 F et Bakary lui répond moi
aussi j’ai en poche 𝑚 F. Les entiers 𝑛 et 𝑚 s’écrivent respectivement comme suit :

̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 8 et 𝑚 = 𝑥1𝑦003
𝑛 = 1𝑥00𝑦2 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 7 .

1) Détermine les nombres 𝑥 et 𝑦 sachant que chacun d’eux peuvent, avec la totalité de
son argent acheter un nombre entier de mangues.
2) Ecris les entiers 𝑛 et 𝑚 dans le système décimal.

3) En déduis le PGCD et le PPCM de 𝑛 et 𝑚.

II// Soit le polynôme p définie par : 𝑝(𝑥) = 𝑥 3 − 12𝑥 − 16.


1) Montre que −2 est un zéro double de 𝑝.

2) En utilisant la méthode de l’intégration par partie et la méthode par changement de variable,


5
calcule l’intégrale : 𝐼 = ∫4 √𝑝(𝑥)𝑑𝑥

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan complexe P, on considère les points 𝐴 d’affixe 𝑍𝐴 = 1 ; 𝑀 d’affixe 𝑍 et
𝑁 d’affixe

𝑍𝑁 = 𝑖𝑍 − (1 + 𝑖). On note 𝑇𝜆 l’application qui à tout point d’affixe 𝑍, associe le point 𝑀’,
barycentre des points pondérés (𝑀 ; 𝜆) ; (𝑁 ; −𝜆) et (𝐴 ; 1) où 𝜆 est un nombre réel non nul.

1-Démontre que pour tout 𝑀 du plan, le point 𝑁 est l’image de 𝑀 par une rotation dont on
Précisera les éléments caractéristiques.

2- a- Démontre que l’affixe 𝑍’ du point M’est telle que 𝑍’ = 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1.

b- Démontre que 𝑇𝜆 est une similitude directe dont on Précisera l’affixe du centre Ώ ; le
rapport et l’angle.

c-Pour quelles valeurs de 𝜆 , 𝑇𝜆 est-elle une rotation ?

d-Donne dans chacun de ces cas l’angle et l’affixe de son centre.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
PARTIE A :

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1). On désigne par (C𝑓) la
courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) d’unité graphique 1cm.

1) Montre que 𝑓 est impaire.

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2
2) Montre que 𝑓 est dérivable sur ℝ puis Montre que sa dérivée 𝑓′(𝑥) = .
√4𝑥 2 + 1
3) Dresse le tableau de variation de 𝑓.
4) Etudie les branches infinies de la courbe (C𝑓).
5) Trouve une équation cartésienne de la tangente ( T ) à (C𝑓) au point d’abscisse nul.
6) Précise la position de ( T ) et (C𝑓).
7) Trace la droite ( T ) et la courbe (C𝑓)
8) Soit α un réel strictement positif. Calcule en fonction de α , l’aire de la partie du plan
délimitée par la courbe (C𝑓) et les droites d’équations respectives 𝑥 = 0 , 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝛼.
PARTIE B :

1) Montre que la fonction 𝑓 admet une fonction réciproque g définie sur un intervalle I
que l’on Précisera.
2) Construis dans le même repère que (C𝑓) , la courbe (C𝑔) de la fonction 𝑔.
1
3) Montre que pour tout 𝑥 ∈ I, on a : 𝑔(𝑥) = (𝑒 𝑥 − 𝑒 − 𝑥 ).
4
4) Montre que l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet dans l’intervalle ] 0 ; + ∞ [ une solution
− √3 √3
unique 𝛼 et que α∈ ] ; [.
2 2
5) Calcule en fonction de α l’aire du domaine limité par les deux courbes (C𝑓) et (C𝑔)
et situées dans le demi-plan 𝑥 ≥ 0.
PARTIE C :

𝑔(𝑥)
On considère la fonction 𝜑 définie sur ℝ par 𝜑(𝑥) = .
𝑔 ′(𝑥)

1) Montre que 𝜑 est une bijection de ℝ sur un intervalle J que l’on Précisera.
2) On pose ℎ(𝑥) = 𝜑 − 1 (𝑥). Donne les expressions de ℎ(𝑥) et ℎ′ (𝑥).
3) Etudie puis représenter le fonction ℎ 𝑠𝑢𝑟]−1 ; 1[.

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Correction Sujet 14 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Deux élèves Bakary et Moussa se rendent au marché pour acheter des mangues. Chaque
mangue coûte 5 F l’unité. Moussa dit à Bakary, j’ai en poche 𝑛 F et Bakary lui répond moi
aussi j’ai en poche 𝑚 F. Les entiers 𝑛 et 𝑚 s’écrivent respectivement comme suit :
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 8 et 𝑚 = 𝑥1𝑦003
𝑛 = 1𝑥00𝑦8 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 7 .

1) Déterminons les nombres 𝑥 et 𝑦 sachant que chacun d’eux peuvent, avec la totalité
de son argent acheter un nombre entier de mangues.
𝑛 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
1𝑥00𝑦28 = 1 × 85 + 𝑥 × 84 + 0 × 83 + 0 × 82 + 𝑦 × 8 + 2

= 4096𝑥 + 8𝑦 + 32770

𝑚 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑥1𝑦0037 = 𝑥 × 75 + 1 × 74 + 𝑦 × 73 + 0 × 72 + 0 × 7 + 3

= 16807𝑥 + 343𝑦 + 2404

Puisqu’ils ont dépensé la totalité de leur argent, alors :

𝑛 ≡ 0[5] (𝑥 + 3𝑦) ≡ 0[5] 𝑥 + 3𝑦 = 5𝑘


{ { {
𝑚 ≡ 0[5] (2𝑥 + 3𝑦 + 4) ≡ 0[5] 2𝑥 + 3𝑦 + 4 = 5𝑘′

- Encadrement de 5𝑘 - Encadrement de 5𝑘′

0 ≤ 𝑥 ≤ 6 (1) 0≤𝑥≤6

0 ≤ 𝑦 ≤ 6 0 ≤ 2𝑥 ≤ 12

0 ≤ 3𝑦 ≤ 18 (2)  4 ≤ 2𝑥 + 4 ≤ 16 (1)

(1) + (2) : 0≤ 𝑥 + 3𝑦 ≤ 24 0≤𝑦≤6

 0≤ 5𝑘 ≤ 24  0 ≤ 3𝑦 ≤ 18 (2)

24
0≤𝑘≤ (1) + (2) : 4≤ 2𝑥 + 3𝑦 + 4 ≤ 34
5

4 34
 0≤ 𝑘 ≤ 4,8 => 𝑘 ∈ {0 ; 1 ; 2}  ≤ 5𝑘′ ≤ => 𝑘′ ∈ {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}
5 5

Ainsi pour 𝑘 ∈ {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4} et 𝑘′ ∈ {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} on a : 𝑥 = 1 et 𝑦 = 3

2) Ecrivons les entiers 𝑛 et 𝑚 dans le système décimal


D’où 𝑛 = 85 + 𝑥 × 84 + 0 × 83 + 0 × 82 + 3 × 8 + 2 = 36890

Et 𝑚 = 𝑥 × 75 + 1 × 74 + 3 × 73 + 0 × 72 + 0 × 7 + 3 = 20240

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3) En déduisons le PGCD et le PPCM de 𝑛 et 𝑚.

𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑛 ; 𝑚) = 10 et 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑛 ; 𝑚) = 74665360

II// Soit le polynôme p définie par : 𝑝(𝑥) = 𝑥 3 − 12𝑥 − 16.

1) Montrons que −2 est un zéro double de 𝑃.

−2 Est un zéro double de 𝑃 si et seulement si 𝑥 3 − 12𝑥 − 16 est divisible par (𝑥 + 2)2

La division Euclidienne de 𝑥 3 − 12𝑥 − 16 par (𝑥 + 2)2 donne pour quotient 𝑥 − 4 et pour


reste 0. D’où −2 est un zéro double de 𝑃. Ainsi la forme factorisée de 𝑃 est :

𝑝(𝑥) = (𝑥 − 4 )(𝑥 + 2)2 .

2) En utilisant la méthode de l’intégration par partie et la méthode par changement de variable,


5
calculons l’intégrale : 𝐼 = ∫4 √𝑝(𝑥)𝑑𝑥

5 5 5
𝐼 = ∫4 √𝑝(𝑥)𝑑𝑥 = ∫4 √(𝑥 − 4 )(𝑥 + 2)2 𝑑𝑥 = ∫4 (𝑥 + 2) √𝑥 − 4𝑑𝑥 .

- Méthode d’intégration par parties :

5
𝐼 = ∫4 (𝑥 + 2) √𝑥 − 4𝑑𝑥

Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑥 + 2 => 𝑢′(𝑥) = 1

2
𝑣′(𝑥) = √𝑥 − 4 => 𝑣(𝑥) = (𝑥 − 4)√𝑥 − 4
3

2 5 52
Alors 𝐼 = [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − ∫4 (𝑥 − 4)√𝑥 − 4𝑑𝑥
3 4 3

2 5 2 5 3
=> 𝐼 = [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − ∫4 (𝑥 − 4)2 𝑑𝑥
3 3 4

5 5
2 5 2 (𝑥 − 4)2
= [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − [ 5 ]
3 4 3
2 4

5 5 5
2 4
= [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − [( 𝑥 − 4)2 ]
3 4 15 4

5 5 5
2 4
= [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − [(𝑥 − 4)2 ]
3 4 15 4

2 5 4 5
= [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4] − [(𝑥 − 4)2 √𝑥 − 4 ]4
3 4 15

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2 4 5
= [ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)√𝑥 − 4 − (𝑥 − 4)2 √𝑥 − 4]
3 15 4

22 22
=> 𝐼 = 𝐹(5) − 𝐹(4) = ( ) − (0) =
5 5

- Méthode d’intégration par changement de variable :

5
𝐼 = ∫4 (𝑥 + 2) √𝑥 − 4𝑑𝑥

Posons 𝑢 = 𝑥 − 4 => = 𝑢 + 4 . Alors 𝑑𝑥 = 𝑑𝑢

Si 𝑥 = 4 alors 𝑢 = 0 et Si 𝑥 = 5 alors 𝑢 = 1

1 1 1
=> 𝐼 = ∫0 (𝑢 + 4 + 2) √𝑢 𝑑𝑢 = ∫0 (𝑢 + 6) √𝑢 𝑑𝑢 = ∫0 (𝑢√𝑢 + 6√𝑢) 𝑑𝑢

1 3 1 3 1 1 3 1
= ∫0 (𝑢2 + 6√𝑢) 𝑑𝑢 = ∫0 𝑢2 𝑑𝑢 + ∫0 6√𝑢 𝑑𝑢 = ∫0 𝑢2 𝑑𝑢 + 6 ∫0 √𝑢 𝑑𝑢

5 1
𝑢2 2 1 2 1 1 2 1
=> 𝐼 = [ 5 ] + 6[ 𝑢√𝑢] = [ 𝑢2 √𝑢] + [4𝑢√𝑢]0 = [ 𝑢2 √𝑢 + 4𝑢√𝑢]
3 0 5 0 5 0
2 0

22 22
=> 𝐼 = 𝐹(1) − 𝐹(0) = ( ) − (0) =
5 5

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan complexe P, On donne :

𝑍𝐴 = 1

𝑍𝑁 = 𝑖𝑍 − (1 + 𝑖).

𝑀’ = 𝑏𝑎𝑟𝑦{(𝑀 ; 𝜆) ; (𝑁 ; −𝜆); (𝐴 ; 1) }

𝑇𝜆 (𝑀) = 𝑀′ Où 𝜆 est un nombre réel non nul.

1-Démontrons que pour tout 𝑀 du plan, le point 𝑁 est l’image de 𝑀 par une rotation dont on
Précisera les éléments caractéristiques.

𝑍𝑁 = 𝑖𝑍 − (1 + 𝑖). (Sous la forme 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏) avec 𝑎 = 𝑖 et 𝑏 = −1 − 𝑖

Puisque 𝑎 = 𝑖 ∈ ℂ∗ − { 1 } et |𝑎| = |𝑖| = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est une rotation dont les éléments
caractéristiques sont :

• Rapport : 𝑘 = |𝑎| = |𝑖| = 1.

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Sujets de Bac

𝜋
• Angle : 𝜃 = arg(𝑖) =
2

𝑏 −1−𝑖 −( 1+ 𝑖)2
• Centre Ω d’affixe 𝜔 = = = = −𝑖 => Ω(0 ; −1)
1− 𝑎 1− 𝑖 2
2- a- Démontrons que l’affixe 𝑍’ du point 𝑀’est telle que 𝑍’ = 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1.

On a : 𝑀’ = 𝑏𝑎𝑟𝑦{(𝑀 ; 𝜆) ; (𝑁 ; −𝜆); (𝐴 ; 1) }

𝜆𝑍𝑀 − 𝜆𝑍𝑁 + 𝑍𝐴 𝜆𝑍𝑀 − 𝜆𝑍𝑁 + 𝑍𝐴


=> 𝑍 ′ = = = 𝜆𝑍𝑀 − 𝜆𝑍𝑁 + 𝑍𝐴
𝜆–𝜆+1 1

=> 𝑍 ′ = 𝜆𝑍 − 𝜆[𝑖𝑍 − (1 + 𝑖)] + 1

= 𝜆𝑍 − 𝜆𝑖𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1

= 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1. D’où 𝑇𝜆 : 𝑍’ = 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1.

b- Démontrons que 𝑇𝜆 est une similitude directe dont on Précisera l’affixe du centre Ω ; le
rapport et l’angle

NB : Si 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℂ∗ − { 1 } et |𝑎| ≠ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est une similitude directe de


𝑏
rapport 𝑘 = |𝑎|, d’angle α = arg(𝑎) et de centre Ω d’affixe 𝑤 = .
1− 𝑎

On a 𝑇𝜆 : 𝑍’ = 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1. Avec 𝑎 = 𝜆(1 − 𝑖) et 𝑏 = 𝜆(1 + 𝑖) + 1

Ici 𝑎 = 𝜆(1 − 𝑖) ∈ ℂ∗ − { 1 } et |𝑎| = |𝜆(1 − 𝑖)| = √2𝜆2 = 𝜆√2 ≠ 1

Alors 𝑇𝜆 est une similitude dont les éléments caractéristiques sont :

• Rapport : 𝑘 = |𝑎| = |𝜆(1 − 𝑖)| = √2𝜆2 = 𝜆√2

𝜋
• Angle : 𝜃 = arg[𝜆(1 − 𝑖)] = −
4

𝑏 𝜆(1+𝑖)+1 1−2𝑖𝜆2
• Centre Ω d’affixe 𝜔 = = = (1−𝜆)2
1− 𝑎 1− [𝜆(1−𝑖) ] + 𝜆2

1 −2𝜆2 1 −2𝜆2
= (1−𝜆)2 + 𝑖 (1−𝜆)2 => Ω((1−𝜆)2 ; )
+ 𝜆2 + 𝜆2 + 𝜆2 (1−𝜆)2 + 𝜆2
c-Déterminons les valeurs de 𝜆 , pour la quelle 𝑇𝜆 est une rotation.

𝑇𝜆 Est une rotation 𝑠𝑖 𝑎 ∈ ℂ∗ − { 1 } et |𝑎| = 1 or 𝑎 = 𝜆(1 − 𝑖)

Puis que 𝜆 est un nombre réel non nul alors 𝜆(1 − 𝑖) ∈ ℂ∗ − { 1 }

Alors la seconde condition est satisfaite si |𝑎| = 1  |𝜆(1 − 𝑖)| = 1 √2𝜆2 = 1

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1 √2
−𝜆√2 = 1 𝜆=− =−
√2 2
 |𝜆|√2 = 1  { 𝑜𝑢 => 𝑜𝑢
1 √2
𝜆√2 = 1
{ 𝜆 = √2 = 2

d-Donnons dans chacun de ces cas l’angle et l’affixe de son centre.

√𝟐
a- Pour 𝝀 = − , on a :
𝟐

√𝟐 𝜋 3𝜋
• Angle : 𝜃 = arg[− (1 − 𝑖)] = 𝜋 − =
𝟐 4 4
2
√2
1 −2(− 2 ) 2− √2 2− √2
• Centre Ω( 2 2 ; 2 2 ) => Ω( ;− )
√2 √2 √2 √2 2 2
(1+ ) + (− ) (1+ ) + (− )
2 2 2 2

√𝟐
b- Pour 𝝀 = , on a :
𝟐

√𝟐 𝜋
• Angle : 𝜃 = arg[ (1 − 𝑖)] = −
𝟐 4
2
√2
1 −2(− 2 ) 2+ √2 2+ √2
• Centre Ω( 2 2 ; 2 2 ) => Ω( ;− )
√2 √2 √2 √2 2 2
(1− ) + (− ) (1− ) + (− )
2 2 2 2

e- Exprimons les coordonnées (𝑥’ ; 𝑦’) du point 𝑀’ en fonction de celles (𝑥 ; 𝑦) de 𝑀 pour


chacun des valeurs de 𝜆 obtenus.

√𝟐
c- Pour 𝝀 = − , on a :
𝟐
√𝟐 √𝟐
𝑇 √2 : 𝑍’ = − (1 − 𝑖) 𝑍 − (1 + 𝑖) + 1
− 𝟐 𝟐
2

√𝟐 √𝟐
 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = − (1 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) − (1 + 𝑖) + 1
𝟐 𝟐

√𝟐 √𝟐
 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = − (𝑥 + 𝑦 + 1 − √2) + 𝑖 (𝑥 − 𝑦 − 1)
𝟐 𝟐

√𝟐
𝑥′ = − (𝑥 + 𝑦 + 1 − √2)
𝟐
{
√𝟐
𝑦′ = (𝑥 − 𝑦 − 1)
𝟐

√𝟐
d- Pour 𝝀 = , on a :
𝟐
√𝟐 √𝟐
𝑇 √2 : 𝑍’ = (1 − 𝑖) 𝑍 + (1 + 𝑖) + 1
− 𝟐 𝟐
2

√𝟐 √𝟐
 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = − (1 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) − (1 + 𝑖) + 1
𝟐 𝟐

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Sujets de Bac

√𝟐 √𝟐
 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = (𝑥 + 𝑦 + 1 + √2) + 𝑖 (−𝑥 + 𝑦 + 1)
𝟐 𝟐

√𝟐
𝑥′ = (𝑥 + 𝑦 + 1 + √2)
𝟐
{
√𝟐
𝑦′ = (−𝑥 + 𝑦 + 1)
𝟐

3- Le nombre réel 𝜆 étant strictement positif, on lui associe le point 𝑃(−𝑙𝑛𝜆 ; 𝑙𝑛𝜆).

Soit 𝑃’ le point du plan tel que 𝑇𝜆 (𝑃) = 𝑃’

a- Déterminons les coordonnées de 𝑃’ en fonction de 𝜆.

Pour cela Exprimons les coordonnées (𝑥’ ; 𝑦’) du point 𝑀’ en fonction de celles (𝑥 ; 𝑦) de 𝑀

On a : 𝑇𝜆 : 𝑍’ = 𝜆(1 − 𝑖) 𝑍 + 𝜆(1 + 𝑖) + 1

 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = 𝜆(1 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 𝜆(1 + 𝑖) + 1

1
 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 = 𝜆 (𝑥 + 𝑦 + 1 + ) + 𝑖𝜆(−𝑥 + 𝑦 + 1)
𝜆

1
𝑥 ′ = 𝜆 (𝑥 + 𝑦 + 1 + )
{ 𝜆
𝑦 ′ = 𝜆(−𝑥 + 𝑦 + 1)

1 1
𝑥𝑃′ = 𝜆 (−𝑙𝑛𝜆 + 𝑙𝑛𝜆 + 1 + ) 𝑥𝑃′ = 𝜆 (1 + )
Alors 𝑇𝜆 (𝑃) = 𝑃’  { 𝜆 { 𝜆
𝑦𝑃′ = 𝜆(𝑙𝑛𝜆 + 𝑙𝑛𝜆 + 1) 𝑦𝑃′ = 𝜆(2𝑙𝑛𝜆 + 1)

𝑥 = 𝜆+1
 { 𝑃′ => 𝑃′(𝜆 + 1 ; 2𝜆𝑙𝑛𝜆 + 𝜆 )
𝑦𝑃′ = 2𝜆𝑙𝑛𝜆 + 𝜆

b- Démontrons que lorsque 𝜆 décrit ℝ∗+ ; l’ensemble des points 𝑃’ est la courbe (Γ) d’équation

𝑦 = 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1).


(𝟏)
𝑥𝑃′ = 𝜆 + 1 𝑥 = 𝜆+1 𝜆 =𝑥−1
On a : { { {
𝑦𝑃′ = 2𝜆𝑙𝑛𝜆 + 𝜆 𝑦 = 2𝜆𝑙𝑛𝜆 + 𝜆 𝑦 = 2𝜆𝑙𝑛𝜆 + 𝜆 (𝟐)

En éliminant 𝜆 entre les équations (𝟏) et (𝟐) ; on a :

𝑦 = 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1)

D’où lorsque 𝜆 décrit ℝ∗+ ; l’ensemble des points 𝑃’ est la courbe (Γ) d’équation

𝑦 = 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1).

4- On pose ℎ(𝑥) = 𝑦 de sorte que la courbe de la fonction numérique ℎ est (Γ)

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Sujets de Bac

a- Dressons le tableau de variation 𝑑𝑒 ℎ.

ℎ(𝑥) = 𝑦  ℎ(𝑥) = 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1)

𝐷ℎ = {𝑥/𝑥 ∈ ℝ ; 𝑥 − 1 > 0} => 𝐷ℎ = ]1 ; +∞[

𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1)

𝑥→1 𝑥→1

Effectuons un changement de variable en posant 𝑋 = 𝑥 − 1

Si 𝑥 → 1 Alors 𝑋 → 0

D’où 𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥)  𝑙𝑖𝑚 2𝑋𝑙𝑛𝑋 + 𝑋 = 0

𝑥→1 𝑋→0

De même

𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1)

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

Effectuons un changement de variable en posant 𝑋 = 𝑥 − 1

Si 𝑥 → +∞ Alors 𝑋 → +∞

D’où 𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥)  𝑙𝑖𝑚 2𝑋𝑙𝑛𝑋 + 𝑋 = +∞

𝑥 → +∞ 𝑋 → +∞

ℎ(𝑥) = 2(𝑥 − 1)𝑙𝑛(𝑥 − 1) + (𝑥 − 1) => ℎ′ (𝑥) = 2𝑙𝑛(𝑥 − 1) + 3


3
3
Posons ℎ′ (𝑥) > 0  2𝑙𝑛(𝑥 − 1) + 3 > 0  𝑙𝑛(𝑥 − 1) > −  𝑥 − 1 > 𝑒− 2
2

3
 𝑥 > 𝑒 − 2 + 1.
3
Ainsi on dira que pour les 𝑥 > 𝑒 − 2 + 1; on a : ℎ′ (𝑥) > 0.

D’où le tableau de variation de ℎ est le suivant :

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Sujets de Bac

3
𝑥 1 𝑒− 2 + 1 +∞
ℎ′(𝑥) − +
0
0 +∞
ℎ(𝑥)

−0,44

b- Précisons une équation de chacune des éventuelles asymptotes à (Γ)

𝑥 = 1 Est asymptote verticale en +∞

ℎ(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 = +∞
𝑥

𝑥 → +∞

Alors la courbe (Γ) admet en +∞ une branche parabolique de direction (𝑜𝑦)

c- Représentons (Γ) dans un repère orthonormé du plan.

y
4

0 1 2 3 4 5 x

-1

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
PARTIE A :

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1). On désigne par (C𝑓) la
courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) d’unité graphique 1cm.

1) Montrons que 𝑓 est impaire

𝑓 est impaire si et seulement si 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)

(−2𝑥 + √4𝑥 2 + 1)(−2𝑥 − √4𝑥 2 + 1)


𝑓(−𝑥) = 𝑙𝑛(−2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) = 𝑙𝑛 [ ]
−2𝑥 − √4𝑥 2 + 1

2
(−2𝑥)2 − ( √4𝑥 2 + 1) 4𝑥 2 − (4𝑥 2 + 1) 4𝑥 2 −4𝑥 2 − 1
= 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑛 ( )
−2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 −2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 −2𝑥 − √4𝑥 2 + 1

−1 1
= 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) = −𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) = −𝑓(𝑥)
−2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1

D’où 𝑓 est impaire

2) Montrons que 𝑓 est dérivable sur ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1).

- 2𝑥 est une fonction dérivable sur ℝ

- √4𝑥 2 + 1 est aussi une fonction dérivable sur ℝ


Alors 𝑓 est dérivable sur ℝ
2
Montrons que 𝑓′(𝑥) = .
√4𝑥 2 + 1

8𝑥 4𝑥 2√4𝑥2 + 1+ 4𝑥
2+ 2+
2√4𝑥2 + 1 √4𝑥2 + 1 √4𝑥2 + 1
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) => 𝑓′(𝑥) = = =
2𝑥 + √4𝑥2 + 1 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1

2(√4𝑥2 + 1+ 2𝑥)
√4𝑥2 + 1 2(√4𝑥 2 + 1+ 2𝑥) 2
= = = √4𝑥 2
2𝑥 + √4𝑥 2 + 1 (√4𝑥 2 + 1+ 2𝑥)(√4𝑥 2 + 1) +1

2
D’où ∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓′(𝑥) =
√4𝑥 2 + 1

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Sujets de Bac

3) Dressons le tableau de variation de 𝑓.

∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓′(𝑥) > 0

D’où ∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑓 est strictement croissante.

1
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [2𝑥 + √4𝑥 2 (1 + )]
4𝑥 2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

1 1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [2𝑥 + |2𝑥|√1 + ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [2𝑥 + 2𝑥√1 + ]
4𝑥 2 4𝑥 2

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [2𝑥 (1 + √1 + )] = 𝑙𝑛[(+∞)(2)] = 𝑙𝑛(+∞) = +∞
4𝑥 2

𝑥 → +∞
2
(2𝑥 + √4𝑥 2 + 1)(2𝑥 − √4𝑥 2 + 1) (2𝑥)2 − ( √4𝑥 2 + 1)
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [ ]
2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 2𝑥 − √4𝑥 2 + 1

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

4𝑥 2 − (4𝑥 2 + 1) 4𝑥 2 −4𝑥 2 − 1 −1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 [ ] = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( )
2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 2𝑥 − √4𝑥 2 + 1 2𝑥 − √4𝑥 2 + 1

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

−1 −1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 1
) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 1
)
2𝑥 − √4𝑥 2 (1 + 2 ) 2𝑥 − |2𝑥|√1 +
4𝑥 4𝑥2

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

−1 −1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 1
) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 1
)
2𝑥 −(−2𝑥)√1 + 2𝑥 + 2𝑥√1 +
4𝑥2 4𝑥2

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

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Sujets de Bac

−1 −1
= 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( ) = −∞
1 2𝑥
[2𝑥(1 +√1 + )]
4𝑥2

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant :

𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
−∞

4) Etudions les branches infinies de la courbe (C𝑓).

𝑓(𝑥) 𝑙𝑛( 2𝑥+√4𝑥 2 +1)


𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥 𝑥

𝑥→∞ 𝑥→∞

Alors la courbe (C𝑓) admet une branche parabolique de direction (𝑜𝑥)

5) Trouvons une équation cartésienne de la tangente ( T ) à (C𝑓) au point d’abscisse nul.

L’équation de la tangente (T) à (C𝑓) au point d’abscisse nul est 𝑦 = 𝑓′(0)(𝑥) + 𝑓(0)

=> 𝑦 = 𝑓′(0)(𝑥) + 𝑓(0) = 2𝑥. D’où on a ( T ) : 𝑦 = 2𝑥

6) Précisons la position de ( T ) et (C𝑓).

Pour cela, étudions le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦

L’étudions le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦 montre que :

∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; 0] ; 𝑓(𝑥) − 𝑦 > 0. Alors ∀ 𝑥 ∈ ]−∞ ; 0] ; (𝐶𝑓) est au dessus (𝑇)

∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[ ; 𝑓(𝑥) − 𝑦 < 0. Alors ∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[ ; (𝐶𝑓) est en dessous (𝑇)

7) Traçons la droite ( T ) et la courbe (C𝑓)

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Sujets de Bac

y
4

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
-1

-2

-3

8) Soit 𝛼 un réel strictement positif. Calculons en fonction de 𝛼, l’aire de la partie du plan


délimitée par la courbe (C𝑓) et les droites d’équations respectives 𝑥 = 0 , 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝛼.
𝛼 𝛼
𝐴(𝛼) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1)𝑑𝑥

2
Posons 𝑢(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) => 𝑢′(𝑥) =
√4𝑥 2 + 1

𝑣′(𝑥) = 1=> 𝑣(𝑥) = 𝑥


𝛼 𝛼 2𝑥
=> 𝐴(𝛼) = [𝑥𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) ]0 − ∫0 𝑑𝑥
√4𝑥 2 + 1

𝛼
= [𝑥𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) − 2√4𝑥 2 + 1]0

= 𝛼𝑙𝑛( 2𝛼 + √4𝛼 2 + 1) − 2√4𝛼 2 + 1 + 2

PARTIE B :

1) Montrons que la fonction 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑔 définie sur un intervalle I que
l’on Précisera.

D’après le tableau de variation 𝑓 ; 𝑓 est définie ; continue et strictement croissante de


]−∞ ; +∞[ vers ]−∞ ; +∞[.

D’où la fonction 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑔 définie sur l’intervalle 𝐼 = ]−∞ ; +∞[

2) Construisons dans le même repère que (C𝑓) , la courbe (C𝑔) de la fonction 𝑔.

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Sujets de Bac

y
5 (C𝑔) 1ère bissectrice : 𝑦 = 𝑥

4
(C𝑓)
3

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4

1
3) Montrons que pour tout 𝑥 ∈ I, on a : 𝑔(𝑥) = (𝑒 𝑥 − 𝑒 − 𝑥 ).
4

𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1). Posons 𝑓(𝑥) = 𝑦  𝑙𝑛( 2𝑥 + √4𝑥 2 + 1) = 𝑦 

2
2𝑥 + √4𝑥 2 + 1 = 𝑒 𝑦  √4𝑥 2 + 1 = 𝑒 𝑦 − 2𝑥  (√4𝑥 2 + 1) = (𝑒 𝑦 − 2𝑥)2 

𝑒 2𝑦 −1
4𝑥 2 + 1 = 𝑒 2𝑦 − 4𝑥𝑒 𝑦 + 4𝑥 2  𝑒 2𝑦 − 4𝑥𝑒 𝑦 = 1  4𝑥𝑒 𝑦 = 𝑒 2𝑦 − 1  𝑥 =
4𝑒 𝑦

(𝑒 2𝑦 −1)𝑒 −𝑦 𝑒 2𝑦 ×𝑒 −𝑦 −𝑒 −𝑦 𝑒 𝑦 − 𝑒 −𝑦 1
𝑥= = = = (𝑒 𝑦 − 𝑒 − 𝑦 ).
4 4 4 4

1
=> 𝑓 −1 (𝑥) = 𝑔(𝑥) = (𝑒 𝑥 − 𝑒 − 𝑥 ). ( Ce qu’il fallait démontrer)
4

4) Montrons que l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet dans l’intervalle ] 0 ; + ∞ [ une solution unique
− √3 √3
𝛼 et que α ∈ ] ; [.
2 2

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Sujets de Bac

- D’après le tableau de variation de 𝑔 , ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[; 𝑔 est définie, continue et strictement


croissante de l’intervalle ]−∞ ; +∞[ vers ]−∞ ; +∞[ . Alors l'équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet une
solution unique 𝛼 telle que 𝑔(𝛼) = 𝛼.

− √3 √3 √3 √3
- De plus [𝑔 ( )+ ] × [𝑔 ( )− ]<0
2 2 2 2
− √3 √3
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, α ∈ ] ; [.
2 2

5) Calculons en fonction de 𝛼 l’aire du domaine limité par les deux courbes (C𝑓) et (C𝑔) et
situées dans le demi-plan 𝑥 ≥ 0.
𝛼 𝛼 𝛼
𝐵(𝛼) = ∫0 [𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ]𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 − ∫0 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

1 𝛼
= 𝛼𝑙𝑛( 2𝛼 + √4𝛼 2 + 1) − 2√4𝛼 2 + 1 + 2 + ∫0 (𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 )𝑑𝑥
4

1 1 𝛼
= 𝛼𝑙𝑛( 2𝛼 + √4𝛼 2 + 1) − 2√4𝛼 2 + 1 + 2 + [ 𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 ]
4 4 0

1 1 1 1
= 𝛼𝑙𝑛( 2𝛼 + √4𝛼 2 + 1) − 2√4𝛼 2 + 1 + 2 + 𝑒 𝛼 + 𝑒 −𝛼 − −
4 4 4 4

PARTIE C :

𝑔(𝑥)
On considère la fonction 𝜑 définie sur ℝ par 𝜑(𝑥) = .
𝑔 ′(𝑥)

1) Montrons que 𝜑 est une bijection de ℝ sur un intervalle 𝐽 que l’on Précisera.

1 𝑥 1
𝑔(𝑥) (𝑒 − 𝑒 − 𝑥 ) 𝑒𝑥 − 𝑒− 𝑥 𝑒𝑥 − 𝑥 𝑒 2𝑥 − 1
4 𝑒
𝜑(𝑥) = = 1 𝑥 = = 1 =
𝑔 ′(𝑥) (𝑒 + 𝑒 − 𝑥 ) 𝑒𝑥 + 𝑒− 𝑥 𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 2𝑥 + 1
4 𝑒

𝑒 2𝑥 − 1 𝑒 2𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝜑(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 1
𝑒 2𝑥 + 1 𝑒 2𝑥

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

𝑒 2𝑥 − 1 0−1 −1
𝑙𝑖𝑚 𝜑(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = = = −1
𝑒 2𝑥 + 1 0+1 1

𝑥 → −∞ 𝑥 → −∞

𝑒 2𝑥 − 1 4𝑒 2𝑥
𝜑(𝑥) = => 𝜑′(𝑥) = => ∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝜑′(𝑥) > 0
𝑒 2𝑥 + 1 (𝑒 2𝑥 + 1)2

D’où le tableau de variation de 𝜑 est le suivant :

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Sujets de Bac

𝑥 −∞ +∞
𝜑′(𝑥) +
1
𝜑(𝑥)
−1

D’après le tableau de variation 𝜑 ∶ 𝜑 est définie ; continue et strictement croissante de


]−∞ ; +∞[ vers]−1 ; 1[.

D’où la fonction 𝜑 admet une fonction réciproque 𝜑 − 1 (𝑥) définie sur l’intervalle

𝐽 = ]−1 ; 1[.

2) On pose ℎ(𝑥) = 𝜑 − 1 (𝑥). Donnons les expressions de ℎ(𝑥) et ℎ′ (𝑥).

𝑒 2𝑥 − 1 𝑒 2𝑥 − 1
𝜑(𝑥) = . Posons 𝜑(𝑥) = 𝑦  = 𝑦  𝑒 2𝑥 – 1 = 𝑦(𝑒 2𝑥 + 1) 
𝑒 2𝑥 + 1 𝑒 2𝑥 + 1

1+𝑦
𝑒 2𝑥 – 1 = 𝑦𝑒 2𝑥 + 𝑦  𝑒 2𝑥 – 𝑦𝑒 2𝑥 = 1 + 𝑦  𝑒 2𝑥 (1 − 𝑦) = 1 + 𝑦 => 𝑒 2𝑥 = =>
1− 𝑦

1+𝑦 1 1+𝑦 1+𝑦 1+𝑥


2𝑥 = 𝑙𝑛 ( ) => 𝑥 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 √ => 𝜑 − 1 (𝑥) = 𝑙𝑛√
1− 𝑦 2 1− 𝑦 1− 𝑦 1− 𝑥

1+𝑥
D’où ℎ(𝑥) = 𝜑 − 1 (𝑥) = 𝑙𝑛√
1− 𝑥

1 1− 𝑥

1+𝑥 ( 1 − 𝑥)2 1 + 𝑥 1 1
ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛√ => ℎ′(𝑥) = = . D’où ℎ′(𝑥) =
1− 𝑥 1+𝑥 1− 𝑥 2 1− 𝑥 2

1− 𝑥

3) Etudions puis représentons le fonction ℎ sur ]−1 ; 1[.

1+𝑥
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛√ = −∞
1− 𝑥

𝑥 → −1+ 𝑥 → −1+

1+𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 ℎ(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛√ = 𝑙𝑛√ = +∞
1− 𝑥 0+

𝑥 → 1− 𝑥 → 1+

1+𝑥 1
ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛√ => ℎ′(𝑥) =
1− 𝑥 1− 𝑥 2

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Sujets de Bac

Alors le signe de ℎ′(𝑥) dépend du signe de 1 − 𝑥 2 . Posons 1 − 𝑥 2 = 0 => 𝑥 2 = 1

=> 𝑥 = −1 ou 𝑥 = 1

D’où le tableau de variation de ℎ est le suivant :

𝑥 −∞ +∞
𝜑′(𝑥) +
+∞
𝜑(𝑥)
−∞

La représentation de la courbe (𝐶ℎ) sur ]−1 ; 1[ est le suivant :

y
3

-3 -2 -1 0 1 2 3 x

-1

-2

-3

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Sujets de Bac
Sujet 15 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Soient les intégrales I et J définies par :
𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝐼 = ∫02 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫02 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥

Calcule 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 – 𝐽 puis en déduis les valeurs de 𝐼 et 𝐽.

II// Un récepteur radio possède cinq (05) transistors dont deux (02) défectueux. On effectue
simultanément un contrôle sur deux (02)
1) Combien y-a-t-il de contrôles possibles ?
2) Soit x la variable aléatoire égale au nombre de transistor défectueux décelés lors des
contrôlés.
a- Détermine l’ensemble des valeurs prises par X.
b- Détermine la loi de probabilité de X.
c- Calcule l’espérance mathématique, la variance et l’écart-type de X.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


On donne trois points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶 distinctes non alignés du plan et on note 𝑎 ; 𝑏 et 𝑐 les
longueurs des côtés du triangle 𝐴𝐵𝐶 tel que 𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 et 𝐴𝐵 = 𝑐.

On se propose d’étudier l’ensemble (E) des points 𝑀 du plan tels que :

𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 .

1) Soit 𝐺 le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 et soit 𝐼 le milieu du segment[𝐵𝐶].

1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ • ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a- Calcule 2𝐴𝐵 𝐴𝐶 puis en déduis que 𝐴𝐺 2 = (2𝑏2 + 2𝑐2 − 𝑎2 ).
9

On calculera de même les expressions de 𝐵𝐺 2 et de 𝐶𝐺 2

1
b- Montre que 𝐴𝐺 2 + 𝐵𝐺 2 + 𝐶𝐺 2 = (𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2 ).
3

2) a- Reconnaître le nature de (E).

b- On donne 𝑎 = 5 ; 𝑏 = 4 et 𝑐 = 3. Trace le triangle 𝐴𝐵𝐶 puis dessiné (E) dans ce


cas particulier.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On étudie l’évolution d’une colonie de bactéries placée dans une pétrie. Le nombre de
bactéries en centaines est modélisé par la fonction f définie sur l’intervalle[0; +∞[ par
4et −1
𝑓(𝑡) = t où 𝑡 représente le temps en heures. On suppose que l’on peut compter le
e +2
nombre de bactéries à l’unité près grâce à un compteur de radioactivité.
1) a) Calcule 𝑓(0) et interpréter ce résultat.

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Sujets de Bac

9
b) Montre que 𝑓(𝑡) = 4 − . En déduis la limite de 𝑓 en +∞
et + 2

On appelle cette valeur, la saturation. Que peut-on en conclure pour la courbe (C ) de 𝑓 ?

c) L’équation 𝑓(𝑡) = 4 admet-elle des solutions ? Justifier la réponse.

9et
2) Montre que la dérivée 𝑓′de 𝑓 vérifie 𝑓′(𝑡) = 2. En déduis le tableau de variation de 𝑓
(et + 2)
sur l’intervalle [0; +∞[

3) Soit (T) la tangente au point d’abscisse 0 à la courbe (C). Détermine une équation de (T).

4) Recopie et complète le tableau ci-dessous en arrondissant à10−2 près


𝑡 0 1 2 3 4 5 6 7
𝑓(𝑡)
5) Trace (C), (T) ainsi que toutes les asymptotes éventuelles à (C).

6) Calcule à la minute près l’instant t0 où le nombre de bactéries sera égal à 200

7) Détermine le temps au bout duquel la population de cette colonie serrait égale à 80% de sa
saturation

II// On désigne par (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) un repère orthonormé du plan P. Soit 𝑎 un nombre réel et 𝑓𝑎
l’application affine de P dans luis - même qui au point 𝑀 (𝑦𝑥 ) associe le point 𝑀′ (𝑦′
𝑥′
) tel que :

𝑥 = 𝑎𝑥
{ ′
𝑦 = (𝑎 + 3)𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑎 + 9

1) a- Démontre que pour toute valeur non nulle de 𝑎, 𝑓𝑎 est une bijection.

b- Détermine l’application 𝑓𝑎−1 , réciproque de 𝑓𝑎 pour 𝑎 ≠ 0.

c- Détermine l’ensemble des points invariants par 𝑓𝑎 . (On discutera suivant les valeurs du
un nombre réel 𝑎).

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Sujets de Bac

Correction Sujet 14 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Soient les intégrales I et J définies par :
𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝐼 = ∫02 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫02 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥

Calculons 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 – 𝐽 puis en déduisons les valeurs de 𝐼 et 𝐽.


𝜋 𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝐼 + 𝐽 = ∫02 𝑑𝑥 + ∫02 𝑑𝑥 = ∫02 ( + ) 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥

𝜋 𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝜋
= ∫02 ( ) 𝑑𝑥 = ∫02 1𝑑𝑥 = [𝑥]02 =
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 2

𝜋
=> 𝐼 + 𝐽 =
2

𝜋 𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝐼 − 𝐽 = ∫02 𝑑𝑥 − ∫02 𝑑𝑥 = ∫02 ( − ) 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥

𝜋 𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥− 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝜋
= ∫02 ( ) 𝑑𝑥 = [𝑙𝑛(𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥)]02 = 𝐹 ( ) − 𝐹(0) = 0
𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 2

=> 𝐼 − 𝐽 = 0

Ainsi pour en déduis les valeurs de 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ; on forme le système avec les équations :
𝜋
𝐼 +𝐽= et 𝐼 − 𝐽 = 0
2

𝜋
𝐼 +𝐽 =
=> { 2
𝐼−𝐽 = 0
𝜋 𝜋
La resolution de Ce système Donne: 𝐼 = et 𝐽= .
4 4

II// Un récepteur radio possède cinq ( 05 ) transistors dont deux ( 02 ) défectueux. On effectue
simultanément un contrôle sur deux ( 02 )

- Un récepteur radio possède 5 transistors => 𝑛 = 5.

- On effectue simultanément un contrôle sur 2 => 𝑝 = 2.


𝑝
- Le tirage est simultané alors le modèle mathématique utilisé est le 𝐶𝑛

1) Déterminons le nombre de contrôles possibles


Le nombre de contrôles possibles est Card(𝛺) = 𝐶52 = 10

2) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de transistor défectueux décelés lors des
contrôlés.

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Sujets de Bac

a- Déterminons l’ensemble des valeurs prises par X.

Le contrôle consiste à chercher 2 transistors défectueux sur les 5.

Puisque le tirage est simultané, alors le tirage peut être donc porté soit sur 0 transistors, soit sur
1 transistors , soit sur 2 transistors.
D’où l’ensemble des valeurs prises par X est : X = {0 ; 1 ; 2}.

b-Déterminons la loi de probabilité de X.

Alors calculons : 𝑃(X = 0) ; 𝑃(X = 1) ; 𝑃(X = 2)

𝐶02 ×𝐶23 3 𝐶1 ×𝐶1 6 𝐶2 ×𝐶0 1


𝑃(X = 0) = = ; 𝑃(X = 1) = 2 2 3 = ; 𝑃(X = 2) = 2 2 3 =
𝐶25 10 𝐶5 10 𝐶5 10

D’où le tableau de la loi de probabilité est le suivant :

𝑥𝑖 0 1 2
3 6 1
P(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 10 10 10

c-Calculons l’espérance mathématique, la variance de X.

3 6 1 8
E(𝑋)= ∑ 𝑥𝑖 × 𝑃𝑖 = 0 × +1× +2× = = 0,8 => E(𝑋) = 0,8
10 10 10 10

L’écart-type de X est δ(X) = √V(𝑋)

3 6 1
Or V(𝑋)= ∑ 𝑥𝑖 2 × 𝑃𝑖 − 𝐸 2 (𝑋) = 02 × + 12 × + 22 × − 0,82 = 0,36
10 10 10

Alor δ(X) = √V(𝑋) = √0,36 = 0,6

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


On donne trois points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶 distinctes non alignés du plan et on note 𝑎 ; 𝑏 et 𝑐 les
longueurs des côtés du triangle 𝐴𝐵𝐶 tel que 𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 et 𝐴𝐵 = 𝑐.
On se propose d’étudier l’ensemble (E) des points 𝑀 du plan tels que :

𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 .

1) Soit 𝐺 le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 et soit 𝐼 le milieu du segment[𝐵𝐶].

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ • 𝐴𝐶
a- Calculons 2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 − 𝐵𝐶 2
On sait que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 •𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ • 𝐴𝐶
=> 2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 − 𝐵𝐶 2
2

Or 𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 et 𝐴𝐵 = 𝑐.

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Sujets de Bac

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ • ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> 2𝐴𝐵 𝐴𝐶 = 𝑐 2 + 𝑏 2 − 𝑎2

1
En déduisons que 𝐴𝐺 2 = (2𝑏2 + 2𝑐2 − 𝑎2 ).
9

Puisque : 𝐺 est le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶; alors on a :

𝐺 = bary{(𝐴; 1) ; (𝐵; 1) ; (𝐶; 1)} avec 𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 = 1 + 1 + 1 = 3 ≠ 0

=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐶 = ⃗0⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


=>𝐴𝐺 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
1 + 1+1 1 + 1+1

1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
3 3

1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = (𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 )
3

1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ • 𝐴𝐶 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 2 ) = (𝑐 2 + 𝑐 2 + 𝑏 2 − 𝑎2 + 𝑏 2 )
 𝐴𝐺 2 = (𝐴𝐵2 + 2𝐴𝐶
9 9

1
=> 𝐴𝐺 2 = (2𝑏 2 + 2𝑐 2 − 𝑎2 )
9

1 1
De même on a : 𝐵𝐺 2 = (2𝑎2 + 2𝑐 2 − 𝑏 2 ) et 𝐶𝐺 2 = (2𝑏 2 + 2𝑎2 − 𝑐 2 )
9 9

1
b- Montrons que 𝐴𝐺 2 + 𝐵𝐺 2 + 𝐶𝐺 2 = (𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2 ).
3

D’après 1) a-), on a :

1
𝐴𝐺 2 = (2𝑏 2 + 2𝑐 2 − 𝑎2 ) (1)
9

1
𝐵𝐺 2 = (2𝑎2 + 2𝑐 2 − 𝑏 2 ) (2)
9

1
𝐶𝐺 2 = (2𝑏 2 + 2𝑎2 − 𝑐 2 ) (3)
9

En effectuant la somme membre à membre des relations : (1) ; (2) et (3), on obtient :

1 1 1
𝐴𝐺 2 + 𝐵𝐺 2 + 𝐶𝐺 2 = (2𝑏2 + 2𝑐2 − 𝑎2 ) + (2𝑎2 + 2𝑐2 − 𝑏2 ) + (2𝑏2 + 2𝑎2 − 𝑐2 )
9 9 9

1
= (2𝑏2 + 2𝑐2 − 𝑎2 + 2𝑎2 + 2𝑐2 − 𝑏2 + 2𝑏2 + 2𝑎2 − 𝑐2 )
9

1 3 1
= (3𝑏2 + 3𝑐2 + 3𝑎2 ) = (𝑏2 + 𝑐2 + 𝑎2 ) = (𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2 )
9 9 3
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Sujets de Bac

1
D’où 𝐴𝐺 2 + 𝐵𝐺 2 + 𝐶𝐺 2 = (𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 ) (ce qu’il fallait Démontre)
3

2) a- Déterminons la nature de (E).

On a (E) : 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 .

Posons 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2

Alors 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2  𝑓(𝑀) = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2

Exprimons ainsi 𝑓(𝑀) en fonction de 𝑀𝐺 et de 𝑓(𝐺)

On sait que 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) avec 𝛼1 = 1 ; 𝛼2 = 1 et 𝛼3 = 1

Or ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 = (𝛼1 + 𝛼2 +𝛼3 )𝑀𝐺 2 = (1 + 1 + 1)𝑀𝐺 2 = 3𝑀𝐺 2 => 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺)

(𝛼1 𝛼2 )𝐴𝐵2 + (𝛼1 𝛼3 )𝐴𝐶 2 + (𝛼2 𝛼3 )𝐵𝐶 2 𝐴𝐵2 +𝐴𝐶 2 + 𝐵𝐶 2


D’autre part 𝑓(𝐺) = =
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 3

Avec 𝐴𝐵2 = 𝑐 2 ; 𝐴𝐶 2 = 𝑏 2 𝑒𝑡 𝐵𝐶 2 = 𝑎2

2 2 + 𝑏2 + 𝑐2
𝑐2 + 𝑏 + 𝑎 2
=> 𝑓(𝐺) =
3
=𝑎 3

2
𝑎 2 + 𝑏 + 𝑐2
D’où 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐺 2 +
3

D’autre part, on a : 𝑓(𝑀) = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2

2
𝑎 2 + 𝑏 + 𝑐2
Alors par identification on a : 3𝑀𝐺 2 + = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2
3

2
𝑎 2 + 𝑏 + 𝑐2
 3𝑀𝐺 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 −
3

2 2
3𝑎2+3𝑏 + 3𝑐2− 𝑎2− 𝑏 − 𝑐2
 3𝑀𝐺 2 =
3

2
2𝑎2+ 2𝑏 + 2𝑐2
 3𝑀𝐺 2 =
3

2
2𝑎2 + 2𝑏 + 2𝑐2
 𝑀𝐺 2 =
9

2 2
2 (𝑎 2 + 𝑏 + 𝑐2 ) √2(𝑎2 + 𝑏 + 𝑐2 )
 𝑀𝐺 2 = => 𝑀𝐺 =
9 3

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Donc l’ensemble (E) des points M du plan cherché est le cercle de centre 𝐺et de rayon 𝑟 =
2
√2(𝑎2 + 𝑏 + 𝑐2 )

b- On donne 𝑎 = 5 ; 𝑏 = 4 et 𝑐 = 3.

Si 𝑎 = 5 ; 𝑏 = 4 et 𝑐 = 3, alors :
10
L’ensemble (E) des points M du plan cherché est le cercle de centre 𝐺et de rayon 𝑟 =
3

𝑐 𝐺 𝑏

𝐵 𝐶
𝑎

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// On étudie l’évolution d’une colonie de bactéries placée dans une pétrie. Le nombre de
bactéries en centaines est modélisé par la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle[0; +∞[ par 𝑓(𝑡) =
4et −1
où 𝑡 représente le temps en heures. On suppose que l’on peut compter le nombre de
et + 2
bactéries à l’unité près grâce à un compteur de radioactivité.
1) a) Calculons 𝑓(0)

4e0 −1 4 −1 3
𝑓(0) = = = =1
e0 + 2 1+2 3

Interprétation du résultat : A l’ instant 𝑡 = 0, on a une centaine de bactéries

9
b) Montrons que 𝑓(𝑡) = 4 − .
et + 2

4et −1
𝑓(𝑡) = . En effectuant la division Euclidienne de 4et − 1 par et + 2, on obtient bien :
et + 2

9
𝑓(𝑡) = 4 − .
et + 2

En déduisons la limite de 𝑓 en +∞
9 9
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑡) = 𝑙𝑖𝑚 4 − t . = 𝑙𝑖𝑚 4 − t = 4 − 0 = 4
e +2 e
𝑡 → +∞ 𝑡 → +∞ 𝑡 → +∞

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Sujets de Bac

Si cette valeur est la saturation, alors on peut conclure que pour la courbe (C ) admet 4
centaines de bactéries comme valeur seille.

c) Vérifions si l’équation 𝑓(𝑡) = 4 admet-elle des solutions


9 9 9
𝑓(𝑡) = 4  4 − = 4 − =0 = 0  9 = 0 (𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒).
et + 2 et + 2 et + 2

Alors l’équation 𝑓(𝑡) = 4 n’admet pas de solution.

9et
2) Montrons que la dérivée 𝑓′de 𝑓 vérifie 𝑓′(𝑡) = (et .
+ 2)2

4et −1
𝑓(𝑡) =
et + 2

Posons 𝑢(𝑡) = 4et − 1 => 𝑢′(𝑡) = 4et

𝑣(𝑡) = et + 2 => 𝑣′(𝑡) = et

(4et )(et +2) − (et )(4et −1 ) et (4et + 8 −4et + 1) et ×9 9et


=> 𝑓 ′ (𝑡) = (et + 2)2
= (et + 2)2
= (et = (et
+ 2)2 + 2)2

En déduisons le tableau de variation de 𝑓 sur l’intervalle [0; +∞[

9et
𝑓 ′ (𝑡) = (et > 0. Alors pour tout 𝑡 ∈ [0; +∞[, 𝑓 est strictement croissante.
+ 2)2

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant :

𝑡 0 +∞
𝑓′(𝑡) +
4
𝑓(𝑡)
1
3) Déterminons une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0

On a : (T) :𝑦 = 𝑓 ′ (0)(𝑡 − 0) + 𝑓(0) = 𝑡 × 𝑓 ′ (0) + 𝑓(0) = 𝑡 × 1 + 1 = 𝑡 + 1


D’où l’équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0 est 𝑦 = 𝑡 + 1
4) Complétons le tableau ci-dessous en arrondissant à10−2 près
𝑡 0 1 2 3 4 5 6 7
𝑓(𝑡) 1 2,09 3,04 3,59 3,84 3,94 3,97 3,99
5) Traçons (C), (T) ainsi que toutes les asymptotes éventuelles à (C ).

II// On désigne par (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) un repère orthonormé du plan P. Soit 𝑎 un nombre réel et 𝑓𝑎
l’application affine de P dans luis - même qui au point 𝑀 (𝑦𝑥 ) associe le point 𝑀′ (𝑦′
𝑥′
) tel que :

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𝑥 ′ = 𝑎𝑥
{ ′
𝑦 = (𝑎 + 3)𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑎 + 9

1) a- Démontrons que pour toute valeur non nulle de 𝑎, 𝑓𝑎 est une bijection.

Soit 𝜑 l’endomorphisme associé à 𝑓𝑎 .

𝑎 0
La matrice de 𝑓𝑎 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀𝑎 = ( )
𝑎+3 −𝑎

𝑎 0
Ainsi le déterminant associé à cette matrice est : 𝑑𝑒𝑡𝑀𝑎 = | |
𝑎+3 −𝑎

𝑎 0
𝑑𝑒𝑡𝑀𝑎 = | | = −𝑎2 − 0(𝑎 + 3) = −𝑎2 ≠ 0  𝑎 ≠ 0.
𝑎+3 −𝑎

D’où pour toute valeur non nulle de 𝑎 , 𝑓𝑎 est bijective.

b- Déterminons l’application 𝑓𝑎−1 , réciproque de 𝑓𝑎 pour 𝑎 ≠ 0.

𝑥 ′ = 𝑎𝑥
Pour 𝑎 ≠ 0, 𝑓𝑎 (𝑀) = 𝑀′ 𝑓𝑎−1 (𝑀′) = 𝑀  { ′ 
𝑦 = (𝑎 + 3)𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑎 + 9

1 1
𝑥 = 𝑥′ 𝑥 = 𝑥′
𝑎 𝑎
{ 𝑎+3 { 𝑎+3 1 𝑎+9
𝑎𝑦 = 𝑥′ − 𝑦′ + 𝑎 + 9 𝑦= 𝑥 ′ − 𝑦′ +
𝑎 𝑎2 𝑎 𝑎

D’où 𝑓𝑎−1 est définie par :

1
𝑥1 = 𝑥
𝑓𝑎−1 : 𝑀 (𝑦𝑥 ) ↦ 𝑀1 (𝑥𝑦1) Avec { 𝑎
𝑎+3 1 𝑎+9
1
𝑦1 = 2 𝑥 − 𝑦 +
𝑎 𝑎 𝑎

c- Déterminons l’ensemble des points invariants par 𝑓𝑎 . (On discutera suivant les valeurs du
un nombre réel 𝑎).

L’ensemble des points invariants par 𝑓𝑎 est donné par 𝑓𝑎 (𝑀) = 𝑀 

𝑥 = 𝑎𝑥 (𝑎 − 1)𝑥 = 0
{ 𝑦 = (𝑎 + 3)𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑎 + 9  {
(𝑎 + 3)𝑥 − (𝑎 + 1)𝑦 = − 𝑎 − 9

𝑎−1 0
Le déterminant associé à ce système est 𝑑𝑒𝑡𝑀𝑎 = | | = −(𝑎 − 1)(𝑎 + 1)
𝑎+3 −(𝑎 + 1)

Alors 𝑑𝑒𝑡𝑀𝑎 = 0  −(𝑎 − 1)(𝑎 + 1) = 0  𝑎 = 1 ou 𝑎 = −1

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Si 𝒂 = 𝟏
a-
𝑥=𝑥
On a 𝑓1 (𝑀) = 𝑀  {𝑦 = 4𝑥 − 𝑦 + 10  4𝑥 − 2𝑦 = −10 2𝑥 − 𝑦 + 5 = 0

D’où pour 𝒂 = 𝟏, l’ensemble des points invariants chercher est la droite d’équation :

2𝑥 − 𝑦 + 5 = 0

b- Si 𝒂 = −𝟏
𝑥 = −𝑥 2𝑥 = 0
On a 𝑓−1 (𝑀) = 𝑀  {𝑦 = 2𝑥 + 𝑦 + 8 { ce qui est absurde.
2𝑥 = −8

D’où pour 𝑎 = −1, l’ensemble des points invariants n’existe pas.

2) a- Démontrons que seule 𝑓1 est une involution.

𝑥′ = 𝑥
On a 𝑓1 : {
𝑦′ = 4𝑥 − 𝑦 + 10

Soit 𝜑 l’endomorphisme associé à 𝑓1 .

1 0
Ainsi la matrice de 𝑓1 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀1 = ( )
4 −1

1 0
Par conséquent 𝑓1 est involutive si et seulement si 𝑀1 × 𝑀1 = ( ) = (matrice identique)
0 1

1 0 1 0 1 0 1 0
𝑀1 = ( ) => 𝑀1 × 𝑀1 = ( )×( )=( ). D’où 𝑓 est involutive.
4 −1 4 −1 4 −1 0 1

Caractérisons cette involution.

- On sait que la droite d’équation : 2𝑥 − 𝑦 + 5 = 0 est l’ensemble des points invariants par 𝑓1 .

𝑥 = −𝑥
- On sait que aussi que 𝜑−1 (𝑢 ⃗⃗  {−𝑦 = 4𝑥 − 𝑦  𝑥 = 0
⃗⃗) = −𝑢

Conclusion : 𝑓1 est la symétrie affine par rapport à la droite 2𝑥 − 𝑦 + 5 = 0 parallèlement à la


droite vectorielle 𝑥 = 0.

b- Démontrons que seule 𝑓−1 est la composée d’une symétrie 𝑠 et d’une translation 𝒕 dont
le vecteur est un directeur de l’ensemble des points invariants par 𝑠, c’est-à-dire que
𝑓−1 = 𝑡o𝑠.

𝑥 ′ = −𝑥
On a 𝑓−1 : { ′
𝑦 = 2𝑥 + 𝑦 + 8

Soit 𝜑′ l’endomorphisme associé à 𝑓−1 .

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Sujets de Bac

−1 0
Ainsi la matrice de 𝑓−1 dans la base (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est 𝑀−1 = ( )
2 1

−1 0 −1 0 1 0
Par conséquent 𝑀−1 × 𝑀−1 = ( )×( )=( ) (matrice identique)
2 1 2 1 0 1

D’où 𝑓−1 est involutive.

D’autre part, 𝑓−1 n’admet pas de point invariant donc 𝑓−1 = 𝑡𝑜𝑠 = 𝑠𝑜𝑡 où 𝑠 est une symétrie
et 𝑡 une translation.

𝑓−1 𝑜𝑓−1 = (𝑡𝑜𝑠)𝑜(𝑠𝑜𝑡) = 𝑡𝑜(𝑠𝑜𝑠)𝑜𝑡 = 𝑡𝑜𝑡.

Si 𝑢
⃗⃗ est le vecteur de la translation 𝑡, alors 𝑡𝑜𝑡 = 𝑡2𝑢⃗⃗ et par conséquent 𝑡2𝑢⃗⃗ = 𝑓−1 𝑜𝑓−1 .

𝑥 ′′ = 𝑥
D’autre part on sait que 𝑓−1 𝑜𝑓−1 est définie par : { ′′ => 2𝑢
⃗⃗ a pour
𝑦 = 𝑦 + 16
coordonnées (0 ; 16) et par conséquent 𝑢 ⃗⃗(0 ; 8).

𝑥 ′ = −𝑥
𝑓−1 = 𝑡𝑜𝑠  𝑠 = 𝑡 −1 𝑜𝑓−1  𝑠 Est définie analytiquement par : { ′
𝑦 = 2𝑥 + 𝑦

𝑠(𝑀) = 𝑀  𝑥 = 0.

L’ensemble des points invariants par 𝑠 est la droite d’équation 𝑥 = 0.

Nous remarquons que le vecteur 𝑢


⃗⃗(0 ; 8) appartient à la direction de cette droite.

y
5 (T)

4
(C)
3

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

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6) Calculons à la minute près l’instant 𝑡0 où le nombre de bactéries sera égal à 200

4et −1
Le nombre de bactéries sera égal à 200 si et seulement si 𝑓(𝑡) = 2  =2
et + 2

5 5
 4et − 1 = 2(et + 2) 4et − 1 = 2et + 4 2et = 5  et =  t = 𝑙𝑛 ( )
2 2

=> t = 0,91 soit 91 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑟è𝑠

Alors la minute près où le nombre de bactéries sera égal à 200 est 𝑡0 = 60 𝑚𝑛

7) Déterminons le temps au bout duquel la population de cette colonie serrait égale à 80% de sa
saturation.

La population de cette colonie serrait égale à 80% de sa saturation si et seulement si

80 4et −1
𝑓(𝑡) = 4 × 80%  𝑓(𝑡) = 4 ×  𝑓(𝑡) = 3,2  = 3,2 
100 et + 2

7,4
4et − 1 = 3,2(et + 2) 4et − 1 = 3,2et + 6,4  0,8et = 7,4 et =
0,8

 et = 9,25 t = 𝑙𝑛(9,25) t = 2,22 Soit 2 ℎ 22 𝑚𝑖𝑛

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Sujet 16 (TSE-STI)
Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// 1) On considère l’équation (1) d’inconnue ( 𝑥 ; 𝑦) de ℤ2 : 11𝑥 – 24𝑦 = 1.
a- Justifie à l’aide de l’énoncé d’un théorème, que cette équation admet au moins une
solution.
b- En utilisant l’algorithme d’Euclide, détermine une solution particulière de (1 ).
c- Détermine l’ensemble solution de l’équation (1)
2) Recherche du PGCD de 1011 − 1 et 1024 − 1.

a- Justifie que 9 divise 1011 − 1 et 1024 − 1.


b- ( 𝑥 ; 𝑦) Désignant un couple quelconque d’entiers naturels solution de ( 1 ), Montre que
l’on peut écrire : (1011𝑥 − 1 ) − 10(1024𝑦 − 1 ) = 9.

II// Sur une autoroute, deux carrefours successifs sont munis de feux tricolores A et B.
La couleur du feu B est indépendante de celle du feu A.
3
La probabilité que le feu A soit vert est .
4
1
La probabilité que le feu B soit vert est .
2
La probabilité de couleur orange est toujours nulle.

1) Un automobiliste passe aux deux carrefours

a- Calcule la probabilité qu’il rencontre deux feux verts.


b- Calcule la probabilité qu’il rencontre au moins un feu vert.

2) On ne s’occupe plus que du feu A.

Un automobiliste passe quatre fois à ce carrefour.


X est la variable aléatoire qui a pour valeur le nombre de feux verts que l’automobiliste
rencontre.
a- Trouve la loi de probabilité de X.
b- Calcule l’espérance mathématique E(X) de X. Pouvait-on prévoir ce résultat ?

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan affine P, on donne les points 𝐴( 10 ) et 𝐵(01).

1) Détermine puis trace l’ensemble (Γ) des points 𝑀 ( 𝑦𝑥 ) du plan tels que le barycentre du
système {(𝐴 , 𝑥) ; (𝐵 , 𝑦) ; (𝐶 , 𝑥𝑦)} n’existe pas.

2) Soit C le point du plan P tel que 𝐴𝐵𝐶 soit un triangle équilatéral de côté 𝑎 ( 𝑎 ∈ ℝ∗ )

a- Détermine puis construis le barycentre 𝐺 des points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶 affectés respectivement


des coefficients 2 ; 1 et 1

b- Quel est l’ensemble ( δ ) des points 𝑀 du plan tel que :

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Sujets de Bac

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 2 = 𝑘𝑎2 avec 𝑘 ∈ ℝ (On discutera suivant les valeurs du paramètre 𝑘)

c- Construis cet ensemble si 𝑘 = 2

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Dans tout le problème le plan est rapporté à un repère orthonormal(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) (unité 5 cm).

Partie A :
2
On considère la fonction 𝑓1 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑓′1(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 et on appelle C1 sa
courbe représentative.
2 2
1) Montre que pour tout réel positif 𝑥, 𝑓1(𝑥) =𝑒 −𝑥 − 2𝑥 2 𝑒 −𝑥 .En déduis le sens de
variation de 𝑓1.

2) Calcule la limite de 𝑓1 en + ∞ (on pourra poser 𝑢 = 𝑥 2). Interpréter graphiquement


ce résultat.

3) Dresse le tableau de variation de 𝑓1.

4) On appelle ∆ la droite d'équation 𝑦 = 𝑥. Détermine la position de C1 par rapport à ∆.

5) Trace C1 et ∆.

Partie B :

x 3e  x
2
On considère la fonction 𝑓3 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑓3(𝑥) = et on appelle C3 sa
courbe représentative.

2) Montre que pour tout réel 𝑥 positif, 𝑓′3(𝑥) a même signe que 3 – 2𝑥 2. En déduis le
sens de variation de 𝑓3.

3) Détermine les positions relatives de C1 et C3.

4) Trace C3 dans le même repère que C1 .


(on admettra que C3 a la même asymptote que C1 en +∞).

5) On appelle D la droite d’équation 𝑦 = 1. Soit A1 l'aire en unités d'aire du domaine


limité par la courbe C1, les deux axes de coordonnées et la droite D et soit A3 l'aire en
unités d'aire du domaine limité par la courbe C3, les deux axes de coordonnées et la
droite D.

a) Calcule 𝐴1 .
1
b) A l'aide d'une intégration par parties, Montre que 𝐴3 = − + 𝐴1
2𝑒

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Sujets de Bac

Partie C :

On désigne par n un entier naturel non nul et on considère la fonction 𝑓𝑛 définie sur [0 ; + ∞[
2
par : 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑒 −𝑥 .

On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le repère (𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

𝑛
1) Montre que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑓𝑛 admet un maximum pour 𝑥 = √ On note 𝛼𝑛 ce
2

maximum.

𝑛
2) On appelle Sn le point de (𝐶𝑛 ) d'abscisse √ . Montre que, pour tout 𝑛, (𝐶𝑛 ) passe par S2.
2

Placer S1, S2, S3 sur la figure.


𝑥 𝑥
3) Soit la fonction 𝑔 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑒 2[− 1+𝑙𝑛(2)]

a) Etudie le sens de variation de 𝑔.

b) Montre que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝛼𝑛 = 𝑔(𝑛). En déduis que tout point Sn, on a une
ordonnée supérieure à celle de S2.

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Correction Sujet 16 (TSE-STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// 1) On considère l’équation (1) d’inconnue ( 𝑥 ; 𝑦) de ℤ2 : 11𝑥 – 24𝑦 = 1.
a- Justifions à l’aide de l’énoncé d’un théorème, que cette équation admet au moins une
solution.

Les entiers 11 et 24 sont premiers entre eux, puis que 11 est premier et ne divise pas 24.

Le théorème de Bézout affirme : deux entiers 𝑎 et 𝑏 sont premiers entre eux si et seulement
si, il existe (𝑢 ; 𝑣) ∈ ℤ2 tel que : 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1.

Les entiers 11 et 24 étant premiers entre eux, il existe (𝑢 ; 𝑣) ∈ ℤ2 tel que : 11𝑢 + 24𝑣 = 1.

Le couple (𝑢 ; −𝑣) est solution de l’équation (1).

b- En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons une solution particulière de 11𝑥– 24𝑦 = 1

En utilisant l’algorithme d’Euclide, on a : 11(11) − 24(5) = 1 =>(𝑥0 ; 𝑦0 ) = (11 ; 5) est une


solution particulière de l’équation (1).

c- Déterminons l’ensemble solution de l’équation (1)

NB : Si (𝑥0 ; 𝑦0 ) est une solution particulière de l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 alors l’ensemble


solution de l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 est donné par : S = {(−𝑏𝑘 + 𝑥0 ; 𝑎𝑘 + 𝑦0 )}. Or :

𝑎 = 11 ; 𝑏 = −24 ; 𝑥0 = 11 𝑒𝑡 𝑦0 = 5 => S = {(24𝑘 + 11 ; 11𝑘 + 5)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ ℤ

2) Recherche du PGCD de 1011 − 1 et 1024 − 1.

a- Justifions que 9 divise 1011 − 1 et 1024 − 1.

L’écriture décimale de 1011 comprend un ≪ 1 ≫ suvit de ≪ 𝑜𝑛𝑧𝑒 0 ≫.

Par le jeu des retenues, on obtient : 1011 − 1 = 99…9 = 9× 11…1

Ce qui montre que 9 divise 1011 − 1. Onze 9 Onze 1

De même on obtient : 1024 − 1 = 9× 11…1


Vingt-quatre 1

Ce qui montre que 9 divise 1024 − 1

b- ( 𝑥 ; 𝑦) désignant un couple quelconque d’entiers naturels solution de (1), montrons que


l’on peut écrire : (1011𝑥 − 1) − 10(1024𝑦 − 1) = 9.

Le couple (11 ; 5) est solution de (1). Alors :


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(1011𝑥 − 1 ) − 10(1024𝑦 − 1) = 1011𝑥 − 1 − 1024𝑦 + 1 + 10 = 1011𝑥 − 1024𝑦 + 1 + 9

Or par hypothèse 11𝑥 – 24𝑦 = 1 et donc 11𝑥 = 1 + 24𝑦 .

On en déduit donc que (1011𝑥 − 1) − 10(1024𝑦 − 1) = 9

II// Sur une autoroute, deux carrefours successifs sont munis de feux tricolores A et B.
La couleur du feu B est indépendante de celle du feu A.
3
La probabilité que le feu A soit vert est .
4
1
La probabilité que le feu B soit vert est .
2
La probabilité de couleur orange est toujours nulle.

1) Un automobiliste passe aux deux carrefours

a- Calculons la probabilité qu’il rencontre deux feux verts.


3 1 3
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × =
4 2 8

b- Calculons la probabilité qu’il rencontre au moins un feu vert.

Soit 𝐶 l’évènement ≪ il rencontre au moins un feu vert ≫

3 1 3 1 1 1 7
𝑃(𝐶) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵̅ ) + 𝑃(𝐴̅) × 𝑃(𝐵) = × + × + × =
4 2 4 2 4 2 8

2) On ne s’occupe plus que du feu A.

Un automobiliste passe quatre fois à ce carrefour.


X est la variable aléatoire qui a pour valeur le nombre de feux verts que l’automobiliste
rencontre.

a- Trouvons la loi de probabilité de X.

Il s’agit d’une épreuve de BERNOULLI qui se répète 4 fois.


3
En effet, à chaque passage, soit il rencontre le feu vert avec une probabilité 𝑃 = ou il ne le
4
3 1
rencontre pas avec une probabilité 𝑞 = 1 − 𝑃 = 1 − =
4 4

Ainsi les différentes valeurs de la variable aléatoire sont X= {0; 1; 2; 3; 4}.

D’où :
3 0 1 4 1 4 1
𝑃(X = 0) = 𝐶40 ( ) × ( ) = ( ) =
4 4 4 256

3 1 1 3 3 1 3 12
𝑃(X = 1) = 𝐶41 ( ) × ( ) = 4 × × ( ) =
4 4 4 4 256

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3 2 1 2 9 1 54
𝑃(X = 2) = 𝐶42 ( ) × ( ) = 6 × × =
4 4 16 16 256

3 3 1 1 27 1 108
𝑃(X = 3) = 𝐶43 ( ) × ( ) = 4 × × =
4 4 64 4 256

3 4 1 0 81 81
𝑃(X = 4) = 𝐶44 ( ) × ( ) = 1 × ×1=
4 4 256 256

𝑋 0 1 2 3 4
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 1 12 54 108 81
256 256 256 256 256

b- Calculons l’espérance mathématique E(X) de X.

1 12 54 108 81 768
E(𝑋)= ∑ 𝑥𝑖 × 𝑃𝑖 = 0 × +1× +2× +3× +4× = =3
256 256 256 256 256 256

3
L’on pouvait prévoir ce résultat car la probabilité de rencontrer le feu vert au feu A est .
4

Comme il passe 4 fois à ce feu, il a alors 3 chances de rencontrer le feu vert d’où la valeur de

E(𝑋)= 3.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


Dans le plan affine P rapporté à un repère orthonormé( 𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗), on donne les points

𝐴( 10 ) et 𝐵(01).

1) Déterminons puis traçons l’ensemble ( Γ ) des points 𝑀 ( 𝑦𝑥 ) du plan tels que le barycentre
du système {(𝐴 , 𝑥) ; (𝐵 , 𝑦) ; (𝐶 , 𝑥𝑦)} n’existe pas.

Le barycentre du système {(𝐴 , 𝑥) ; (𝐵 , 𝑦) ; (𝐶 , 𝑥𝑦)} n’existe pas si et seulement si :


𝑥
𝑥 + 𝑦 + 𝑥𝑦 = 0  𝑦(𝑥 + 1) + 𝑥 = 0 => 𝑦 = − avec 𝑥 ≠ −1
𝑥+1

L’ensemble cherché est donc l’équation d’une hyperbole


𝑥
Pour la construction, posons 𝑓(𝑥) = −
𝑥+1

𝐷𝑓 = ℝ − {−1} = ]−∞ ; −1[ ∪ ]−1 ; +∞[

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −1 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞

𝑥→−∞ 𝑥→+ 𝑥 → − 1− 𝑥 → − 1+

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𝑥 1
𝑓(𝑥) = − => 𝑓′(𝑥) = − ( <0
𝑥+1 𝑥 + 1)2

D’où le tableau de variation de 𝑓 est le suivant :

𝑥 −∞ −1 +∞
𝑓′(𝑥) − −
−1 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ −1

-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 x
-1

-2

-3

-4

2) Soit C le point du plan P tel que 𝐴𝐵𝐶 soit un triangle équilatéral de côté 𝑎 ( 𝑎 ∈ ℝ∗ )

×𝐺
𝑎 𝑎

𝐶 𝐵
𝑎

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a- Déterminons puis construisons le barycentre 𝐺 des points 𝐴 ; 𝐵 et 𝐶 affectés


respectivement des coefficients 2 ; 1 et 1

𝐺 = 𝑏𝑎𝑟𝑦{(𝐴 , 2) ; (𝐵 , 1) ; (𝐶 , 1)} Avec 𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 = 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> 2𝐺𝐴 𝐺𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐶 = ⃗0⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


=>𝐴𝐺 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
2+1+1 2+1+1

1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
4 4

b- Déterminons l’ensemble ( δ ) des points 𝑀 du plan tel que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 2 = 𝑘𝑎2 avec 𝑘 ∈ ℝ (On discutera suivant les valeurs du paramètre 𝑘)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Posons 𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐴 𝑀𝐵2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 2

(Les points de pondérations sont égaux à celui du barycentre 𝐺).

Alors on a : 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺)

Or ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 = (𝛼1 + 𝛼2 +𝛼3 )𝑀𝐺 2 = (2 + 1 + 1)𝑀𝐺 2 = 4𝑀𝐺 2

(𝛼1 𝛼2 )𝐴𝐵2 + (𝛼1 𝛼3 )𝐴𝐶 2 + (𝛼2 𝛼3 )𝐵𝐶 2 2𝐴𝐵2 + 2𝐴𝐶 2 + 𝐵𝐶 2


Et 𝑓(𝐺) = =
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 4

Or 𝐴𝐵𝐶 est équilatérale de côté 𝑎 => 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 = 𝑎

2𝑎2 +2𝑎2 + 𝑎2 5𝑎2


=> 𝑓(𝐺) = =
4 4

5𝑎2 𝑎2(4𝑘−5)
Alors 𝑓(𝑀) = 𝑘𝑎2  4𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 𝑘𝑎2  4𝑀𝐺 2 + = 𝑘𝑎2 4𝑀𝐺 2 =
4 4

𝑎2(4𝑘−5) 𝑎2(4𝑘−5) 𝑎
𝑀𝐺 2 = => 𝑀𝐺 = √ = √4𝑘 − 5
16 16 4

5
- si 𝑘 < ; alors l’ensemble (E) des points M cherchés est vide.
4

5
- si 𝑘 = ; alors 𝑀𝐺 = 0. Ainsi l’ensemble (E) des points M cherchés est le point 𝐺.
4

5
- si 𝑘 > ; alors l’ensemble (E) des points M cherchés est le cercle de centre 𝐺
4
𝑎
et de rayon 𝑟 = √4𝑘 − 5
4

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c- Construisons cet ensemble si 𝑘 = 2

Si 𝑘 = 2; alors l’ensemble (E) des points M cherchés est le cercle de centre 𝐺


𝑎
et de rayon 𝑟 = √3
4

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Dans tout le problème le plan est rapporté à un repère orthonormal(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) (unité 5 cm).

Partie A :
2
On considère la fonction 𝑓1 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑓1(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 et on appelle C1 sa
courbe représentative.
2 2
1) Montrons que pour tout réel positif 𝑥, 𝑓′1(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − 2𝑥 2 𝑒 −𝑥
2 2 2
𝑓1(𝑥) = 𝑥𝑒 − 𝑥 => 𝑓′1(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − 2𝑥 2 𝑒 − 𝑥

En déduis le sens de variation de 𝑓1.


2 2 2
𝑓′1(𝑥) = 𝑒 − 𝑥 − 2𝑥 2 𝑒 − 𝑥 => 𝑓′1(𝑥) = (1 − 2𝑥 2 )𝑒 − 𝑥
2
Pour tout 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑒 − 𝑥 > 0 alors le signe de 𝑓′1(𝑥) dépend du signe de 1 − 2𝑥 2 .

1 1
Posons 1 − 2𝑥 2 = 0 => 𝑥 = √ =
2 √2

1
𝑥 0 +∞
√2
𝑓′1(𝑥) + 0 −
D’après le tableau ci-dessus :

1 1
∀ 𝑥 ∈ [0 ; [ ; 𝑓′1(𝑥) > 0.Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ [0 ; [ ; 𝑓1 est strictement croissante.
√2 √2

1 1
∀𝑥 ∈ ] ; +∞[ ; 𝑓1(𝑥) < 0. Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ ] ; +∞[ ; 𝑓1 est strictement
√2 √2
décroissante.

2) Calculons la limite de 𝑓1 en + ∞ (on pourra poser 𝑢 = 𝑥 2 ).

2 1
𝑙𝑖𝑚 𝑓1(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 −𝑥 . Posons 𝑢 = 𝑥 2  𝑥 = √𝑢  𝑥 = 𝑢2 .

𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞

Si 𝑥 → +∞ alors 𝑢 → +∞

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1
Alors : 𝑙𝑖𝑚 𝑓1(𝑥)  𝑙𝑖𝑚 𝑓1(𝑢) = 𝑙𝑖𝑚 𝑢2 𝑒 −𝑢 . Or pour tout 𝑛 ∈ ℕ ; 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 𝑒 −𝑢 = 0

𝑥 → +∞ 𝑢 → +∞ 𝑢 → +∞ 𝑢 → +∞

D’où 𝑙𝑖𝑚 𝑓1(𝑥) = 0

𝑥 → +∞

Interprétons graphiquement ce résultat.

Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓1(𝑥) = 0 . Alors la droite d’équation 𝑦 = 0 est asymptote horizontale à la

𝑥 → +∞ Courbe 𝐶1 de 𝑓1

2) Dressons le tableau de variation de 𝑓1. D’où le tableau de signe de 𝑓′1(𝑥) est le


suivant :
1
𝑥 0 +∞
√2
𝑓′1(𝑥) + 0 −
1

𝑒 2
𝑓1(𝑥) √2

0 0
4) On appelle ∆ la droite d’équation 𝑦 = 𝑥. Déterminons la position de C1 par rapport à ∆.

Pour Détermine la position de C1 par rapport à ∆, nous étudions le signe de ℎ(𝑥) avec :

ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑓1(𝑥).
2 2
ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑓1(𝑥) = 𝑥 − 𝑥𝑒 − 𝑥 = 𝑥(1 − 𝑒 − 𝑥 ).

2
𝑥 est positif ou nul sur [0 ; +∞[ ; ℎ(𝑥) a donc le signe de 1 − 𝑒 − 𝑥 .
2 2
Posons 1 − 𝑒 − 𝑥 ≥ 0  𝑒 − 𝑥 ≤ 1  −𝑥 2 ≤ 𝑙𝑛1  −𝑥 2 ≤ 0  𝑥 2 ≥ 0. En posant 𝑥 2 =
0 ; on a : 𝑥 = 0

Alors nous en déduisons que ℎ(𝑥) est positif ou nul sur [0 ; +∞[.

D’où ∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[ ; la courbe C1 est au-dessus de la droite ∆.

5) Traçons C1 et ∆.

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y
2

𝑆1 𝑆2
𝑆3 𝐶1 𝐶3

0 1 2 3 x

Partie B :
2
On considère la fonction 𝑓3 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑓3(𝑥) = 𝑥 3 𝑒 − 𝑥 et on appelle C3 sa
courbe représentative.

1) Montrons que pour tout réel 𝑥 positif, 𝑓′3(𝑥) a même signe que 3 – 2𝑥 2.
2 2 2 2 2
𝑓3(𝑥) = 𝑥 3 𝑒 − 𝑥 => 𝑓′3(𝑥) = 3𝑥 2 𝑒 − 𝑥 − 2𝑥𝑒 − 𝑥 × 𝑥 3 = 3𝑥 2 𝑒 − 𝑥 − 2𝑥 4 𝑒 − 𝑥
2
= (3 − 2𝑥 2 )𝑥 2 𝑒 − 𝑥 .
2
∀ 𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 2 𝑒 − 𝑥 > 0 ; Alors le signe de 𝑓′3(𝑥) dépend du signe de 3 − 2𝑥 2 .

En déduisons le sens de variation de 𝑓3.

3
Posons 3 − 2𝑥 2 = 0 => 𝑥 = √ . D’où le tableau de signe de 𝑓′3(𝑥) est le suivant :
2

𝑥 3
0 √ +∞
2
𝑓′3(𝑥) + 0 −
D’après le tableau ci-dessus :

3 3
∀ 𝑥 ∈ [0 ; √ [ ; 𝑓′3(𝑥) > 0.Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ [0 ; √ [ ; 𝑓3 est strictement croissante.
2 2

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3 3
∀ 𝑥 ∈ ]√ ; +∞[ ; 𝑓3(𝑥) < 0. Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ ]√ ; +∞[ ; 𝑓3 est strictement
2 2

décroissante.

2) Déterminons les positions relatives de C1 et C3.

Pour Détermine la position de C1 et C3 par rapport à ∆, nous étudions le signe de ℎ(𝑥) avec :
2 2 2
𝑘(𝑥) = 𝑓1(𝑥) − 𝑓 3(𝑥) = 𝑥𝑒 − 𝑥 − 𝑥 3 𝑒 − 𝑥 = (1 − 𝑥 2 )𝑥𝑒 − 𝑥 .
2
𝑥𝑒 − 𝑥 est positif ou nul sur [0 ; +∞[ . Donc le signe de 𝑘(𝑥)dépend du signe de 1 − 𝑥 2 .

Posons 1 − 𝑥 2 = 0 => 𝑥 = 1

𝑥 0 1 +∞
𝑘(𝑥) + 0 −

D’après le tableau ci-dessus :

∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1 [ ; 𝑘(𝑥) > 0.Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ [0 ; 1 [ ; la courbe C1 est au-dessus de la


courbe C3

∀ 𝑥 ∈ ]1 ; +∞[; 𝑘(𝑥) < 0.Par conséquent ∀ 𝑥 ∈ ]1 ; +∞[ ; la courbe C1 est en dessous de la


courbe C3

3) Traçons C3 dans le même repère que C1 (Voir figure dans la partie A)

4) On appelle D la droite d’équation 𝑥 = 1. Soit A1 l'aire en unités d'aire du domaine limité


par la courbe C1, les deux axes de coordonnées et la droite D et soit A 3 l'aire en unités d'aire du
domaine limité par la courbe C3, les deux axes de coordonnées et la droite D.

a-Calculons 𝐴1 .

1 1 2 1 −2 2
Sur [0 ; 1 ] ; 𝑓1(𝑥) ≥ 0. Donc 𝐴1 = ∫0 𝑓1 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = ∫0 × 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
−2

2 1
1 1 2 1 2 1 𝑒 −𝑥 𝑒 −1 1 𝑒 −1 1
= − ∫0 −2𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = − [𝑒 −𝑥 ]0 = [− ] = (− ) − (− ) = − +
2 2 2 2 2 2 2
0

1 1 1 1
= (1 − ) 𝑢. 𝑎 => 𝐴1 = (1 − ) 𝑢. 𝑎
2 𝑒 2 𝑒

1
b-A l'aide d'une intégration par parties, montrons que 𝐴3 = − + 𝐴1
2𝑒

1 1 2 1 2
𝐴3 = ∫0 𝑓3 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 3 𝑒 − 𝑥 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 2 × 𝑥𝑒 − 𝑥 𝑑𝑥

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Posons : 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 => 𝑢′(𝑥) = 2𝑥


2
2 𝑒 −𝑥
𝑣′(𝑥) = 𝑥𝑒 − 𝑥 => 𝑣(𝑥) = −
2

2 1
𝑥 2 𝑒 −𝑥 1 2 𝑒 −1 1
=> 𝐴3 = [− ] + ∫0 𝑥𝑒 − 𝑥 𝑑𝑥 𝐴3 = − + 𝐴1 . Or 𝑒 − 1 =
2 2 𝑒
0

1
=> 𝐴3 = − + 𝐴1
2𝑒

Partie C :

On désigne par n un entier naturel non nul et on considère la fonction 𝑓𝑛 définie sur
2
[0 ; + ∞[ par 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑒 −𝑥 . On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le repère
(𝑂 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗)

1) Montrons que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑓𝑛 admet un maximum pour 𝑥 = √ On note


𝑛
2
n ce
maximum.

Pour tout 𝑥 ∈ [0 ; + ∞[ ; 𝑓𝑛 est dérivable et sa dérivée est telle que :


2 2 2 2
Si 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑒 −𝑥 => 𝑓′𝑛 (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1 × 𝑒 −𝑥 − 2𝑥𝑒 −𝑥 × 𝑥 𝑛 = 𝑥 𝑛−1 (𝑛 − 2𝑥 2 )𝑒 −𝑥
2
=> 𝑓′𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛−1 (𝑛 − 2𝑥 2 )𝑒 −𝑥 .
2
Pour tout ∈ [0 ; + ∞[ ; 𝑥 𝑛−1 𝑒 −𝑥 > 0. Alors le signe de 𝑓′𝑛 (𝑥) dépend du signe de

𝑛
𝑛 − 2𝑥 2 . Posons 𝑛 − 2𝑥 2 = 0 => 𝑥 = √
2

𝑥 𝑛
0 √2 +∞
𝑓′𝑛 (𝑥) + 0 −

D’après le tableau ci-dessus :

𝑛 𝑛
∀ 𝑥 ∈ ]0 ; √ [ ; 𝑓′𝑛 (𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]√ ; +∞ [ ; 𝑘(𝑥) < 0.
2 2

𝑛
D’où 𝑓𝑛 admet un maximum pour 𝑥 = √ et ce maximum est noté 𝛼𝑛
2

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𝑛
2) On appelle 𝑆𝑛 le point de (𝐶𝑛 ) d'abscisse √ .
2

Montrons que, pour tout 𝑛, (𝐶𝑛 ) passe par 𝑆2 .

2 1
𝑆2 est le point d’abscisse √ = 1. Son ordonnée est 𝑓2 (1) = .
2 𝑒

Calculons 𝑓𝑛 (1)
1
𝑓𝑛 (1) = 𝑒 −1 = . Donc 𝑆2 appartient à toutes les courbes (𝐶𝑛 )
𝑒

Plaçons 𝑆1 , 𝑆2 , 𝑆3 ( Voir la figure ).


𝑥 𝑥
3) Soit la fonction 𝑔 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑒 2[− 1+𝑙𝑛(2)]

a-Etudions le sens de variation de 𝑔.

La fonction 𝑔 est dérivable sur [0 ; + ∞[ comme composée de fonctions dérivables et sa


1
𝑥 2 1 𝑥 1 𝑥
dérivée est 𝑔′(𝑥) = [ × 𝑥 + (−1 + 𝑙𝑛 )] × 𝑔(𝑥) => 𝑔′(𝑥) = 𝑙𝑛 × 𝑔(𝑥)
2 2 2 2 2
2

𝑥 𝑥
𝑥
𝑔(𝑥) = 𝑒 2(−1 + 𝑙𝑛 2 ) est positif pour tout 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[ ; donc 𝑔′(𝑥) a le signe de 𝑙𝑛 .
2

𝑥 𝑥 𝑥
Posons 𝑙𝑛 > 0 => > 𝑒 0  > 1 => 𝑥 > 2.
2 2 2

Ainsi pour les 𝑥 > 2 ; on a 𝑔′(𝑥) > 0 et les 𝑥 < 2 ; on a 𝑔′(𝑥) < 0.

D’où le tableau de variation de 𝑔 est le suivant :

𝑥 0 2 +∞
𝑔′(𝑥) − 0 +
1 +∞

𝑔(𝑥)

𝑒 −1

- ∀ 𝑥 ∈ ]0 ; 2[ ; 𝑔 est strictement décroissante.

- ∀ 𝑥 ∈ ]2 ; +∞[ ; 𝑔 est strictement croissante.


b-Montrons que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝛼𝑛 = 𝑔(𝑛).

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𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 𝑛𝑙𝑛√
𝛼𝑛 = (√ ) × 𝑒 − 2 = 𝑒 2
× 𝑒 − 2 = 𝑒 2 (𝑙𝑛 2 − 1) = 𝑔(𝑛) => 𝛼𝑛 = 𝑔(𝑛)
2

En déduisons que tout point 𝑆𝑛 , on a une ordonnée supérieure à celle de S2.

𝑛
𝑆𝑛 est le point de coordonnées (√ ; 𝑔(𝑛)) ; 𝑆2 est le point de coordonnées (1 ; 𝑔(2)).
2

Puisque 𝑔 est croissante sur ]2 ; +∞[ et décroissante sur ]0 ; 2[ ; alors admet un minimum
pour la valeur 2.

Pour tout 𝑥 de ]0 ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) ≥ 𝑔(2). Alors on en déduit que, pour tout 𝑛 ≥ 1 ; on a :

𝑔(𝑛) ≥ 𝑔(2).

D’où le point 𝑆𝑛 a une ordonnée supérieure à celle de 𝑆2 .

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Sujet Bac 2014. (TSE - STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
1-/ Soit l’équation (E) : z2 – 6z + 12 = 0 où z est l’inconnue complexe.
̅ , u étant celle dont la
a-/ Montrez que (E) admet deux solutions complexes conjuguées u et 𝒖
partie imaginaire est positive.
̅.
b-/ Calcule le module et un argument de u. En déduis le module et un argument de 𝒖
c-/ Écris u – 4 sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.
𝒖 ̅
𝒖
d-/ Calcule le module et un argument de . En déduis le module et un argument de .
𝒖−𝟒 ̅ −𝟒
𝒖
2-/ Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O ; I, J). On considère les points A, B et C
d’affixes respectives : 𝒁𝑨 = – 𝟑 ; 𝒁𝑩 = 𝟐 + 𝟐𝒊 et 𝒁𝑪 = 𝟕𝒊.
a-/ Construis le triangle ABC.
b-/ Calcule les distances AB et BC.
𝒁𝑨 −𝒁𝑩
c-/ Écris le nombre complexe sous forme trigonométrique.
𝒁𝑪 −𝒁𝑩

d-/ Déduis des questions a-/ et b-/ la nature du triangle ABC.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I./ Dans une classe de terminale, la taille moyenne des élèves est de 167 cm. La taille moyenne
des filles est de 160 cm et la taille moyenne des garçons est de 173,5 cm.
Quelle est l’effectif de la classe sachant qu’il est compris entre 50 et 60.
II./ Le vieux Yara a laissé son héritage dans un coffre dont la combinaison comporte les cinq
chiffres x, y, z, t et h dans cet ordre, du système décimal. Il a mentionné sur son testament que
sa fortune reviendrait à celui de ses héritiers qui trouverait la combinaison à partir des données
suivantes :
■ Le 1er chiffre est pair ;
■ La somme des deux premiers chiffres est 15 ;
■ Le troisième est la différence des deux premiers (le 1 er moins le 2ème) ;
■ Le 1er chiffre est le produit du troisième par le quatrième ;
■ Le nombre est divisible par 9.
Quelle est la combinaison cherchée ? (2pts)
NB : Les parties I./ et II./ sont indépendantes

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A// Soit φ la fonction sur ℝ par φ(x) = (x2 + x + 1)𝑒 −𝑥 – 1
définie
1-/ a-/ Détermine les limites de φ en – ∞ puis en + ∞. Interpréter graphiquement le résultat de
𝑙𝑖𝑚 𝜑(𝑥)
𝑥 → +∞

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Sujets de Bac

b-/ Calcule φ’(x) et Étudie son signe. Dressez le tableau de variation de φ.


2-/ Démontre que l’équation φ(x) = 0 admet deux solutions dans IR, dont l’une notée α est dans
[1 ; +∞[. Vérifie que 1,79 < α < 1,80.
3-/ En déduis le signe de φ sur ℝ.
2𝑥 + 1
B-// On donne les fonctions f et g définies par f(x) = (2x + 1) 𝑒 −𝑥 et g(x) = Leurs
𝑥2+ 𝑥 + 1
courbes sont respectivement notées (Cf) et (Cg)

1-/ Détermine les domaines de définition de f et de g puis Calcule leurs limites aux bornes de
ces domaines de définition.
2-/ Montrez que (Cf) et (Cg) admettent au point A(0 ; 1) une tangente commune (T). Donne
une équation cartésienne de (T).

3-/ a-/ Vérifie que pour tout x  IR, f(x) – g(x) = (2𝑥𝑥 ++ 1)𝜑(𝑥)
2 𝑥+1
où φ est la fonction définie dans
la partie A .

b-/ Étudie le signe de f(x) – g(x) pour x  ℝ.


c-/ En déduis la position relative des courbes (Cf) et (Cg).

4-/ a-/ Détermine une primitive G de la fonction g sur ℝ.

b-/ Détermine les réels a et b tels que la fonction F définie par F(x) = (ax +b) e  x soit une
primitive de f sur ℝ.
c-/ Déduis une primitive H de f – g sur ℝ.
d-/ Calcule l’aire, en unité d’aire, de la partie du plan délimitée par les courbes (Cf) et (Cg) et
1
les droites d’équations : x = – et x = 0
2
NB : Les tracés de (Cf) et (Cg) ne sont pas demandés

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Sujets de Bac

Correction Bac 2014. (TSE - STI)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
1°/ (E) : z2 – 6z +12 = 0
a) (E) est une équation complexe à coefficients réels et dont le discriminant
∆ = 9 – 12 = − 3 est négatif d’où elle admet deux solutions complexes conjuguées. Notons u
celle dont la partie imaginaire est positive.
b) Nous avons 𝑢 = 3 + 𝑖√3 et 𝑢̅ = 3 − 𝑖√3 . Alors |𝑢| = √9 + 3 = 2√3et un argument de 𝑢
𝜋 𝜋
est θ = ; On en déduit |𝑢̅| = √9 + 3 = 2√3 et un argument de 𝑢̅ est θ = – .
6 6
2𝜋 2𝜋
c) 𝑢 − 4 = −1 + 𝑖√3 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3

d) Calcul du module et d’un argument de

Donc ℎ𝑛 (𝑧) = ℎ0 (𝑧) ⟺ 𝑧 𝑛 (1 − 𝑧) = 1 − 𝑧 ⟺ (𝑧 𝑛 − 1)(1 − 𝑧) = 0


⟺ 𝑧 𝑛 = 1 𝑜𝑢 1 − 𝑧 = 0, alors on a :
𝑧 = 1 𝑜𝑢 𝑧 𝑛 = 1, ce qui revient à chercher les racines n-ieme de l’unité.
2𝑘𝜋
Ainsi les solutions sont : 𝑧𝑘 = [1; ] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ {0,1,2,3, … , 𝑛 − 1}, on pourra ecrire aussi
𝑛
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = cos + 𝑖 sin . L’ensemble solution est :
𝑛 𝑛

2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝑆 = {cos + 𝑖 sin , 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑘 ∈ {0,1,2,3, … , 𝑛 − 1}}
𝑛 𝑛

2-/ a) Montrons que l’équation |𝑧| = |1 − 𝑧| a une infinité de solutions :


Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, |𝑧| = |1 − 𝑧| ⟺ 𝑥 2 + 𝑦 2 = (1 − 𝑥)2 + 𝑦 2
1
⟺ 𝑥 2 = (1 − 𝑥)2 ⟺ 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑦 ∈ ℝ
2
1
𝑧 = + 𝑖𝑦 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦 ∈ ℝ L’équation admet donc une infinité de solutions.
2

AUTRE METHODE :
Soient les points 𝑀(𝑧)𝑒𝑡 𝐴(1), 𝑜𝑛 𝑎:
|𝑧| = |1 − 𝑧| ⟺ 𝑂𝑀 = 𝐴𝑀 , les solutions sont les points appartenant à la médiatrice du
segment [𝑂𝐴] d’où l’equation admet une infinite de solutions.
b) soit 𝑧0 l’une des solutions telle que 𝑧0 = [𝜌, 𝜃]
|𝑧0 | = |1 − 𝑧0 | ⟹ |1 − 𝑧0 | = 𝜌
1 1
𝑧0 = + 𝑖𝑦0 ⟹ 1 − 𝑧0 = − 𝑖𝑦0 𝑑𝑜𝑛𝑐 1 − 𝑧0 = 𝑧̅0 , par conséquent arg(1 − 𝑧0 ) = −𝜃
2 2
|𝑧0 𝑛 (1 − 𝑧0 )| = 𝜌𝑛+1 et arg(𝑧0 𝑛 (1 − 𝑧0 )) = 𝑛𝜃 − 𝜃 = (𝑛 − 1)𝜃
c) En déduisons que le système (1) n’admet de solution que si 𝑛 ≡ 1[6]
ℎ (𝑧) = 1 𝑧 𝑛 (1 − 𝑧) = 1
(1) { 𝑛 ⟺{
|𝑧| = |1 − 𝑧| |𝑧| = |1 − 𝑧|
𝜌𝑛+1 = 1
Comme 𝑧0 est solution alors, on a : 𝑧0 𝑛 (1 − 𝑧0 ) = 1 donc { , 𝑘∈ℤ
(𝑛 − 1)𝜃 = 2𝑘𝜋
1 1 √3 √3
𝑧0 = + 𝑖𝑦0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |𝑧0 | = 1 ⟺ + 𝑦0 2 = 1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦0 = 𝑜𝑢 𝑦0 = −
2 4 2 2
√3 1 √3 𝜋 𝜋
Pour 𝑦0 = , on a 𝑧0 = + 𝑖 donc 𝜃 = ; (𝑛 − 1)𝜃 = 2𝑘𝜋 ⟹ (𝑛 − 1) = 2𝑘𝜋
2 2 2 3 3
c'est-à-dire 𝑛 − 1 = 6𝑘 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑛 ≡ 1[6]

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Sujets de Bac

√3 1 √3 𝜋
De même si 𝑦0 = − , alors 𝑧0 = − 𝑖 𝑒𝑡 𝜃 = − ; on demontre alors que 𝑛 − 1 = 6𝑘 ′
2 2 2 3
c'est-à-dire 𝑛 ≡ 1[6].
En conclusion le système n’admet de solution que si 𝑛 ≡ 1[6]
𝟏 √𝟑 𝟏 √𝟑
L’ensemble solution est { + 𝒊 , −𝒊 }
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
II-/
1) (𝐸): 11𝑥 + 8𝑦 = 79

a) Montrons que si (𝑥; 𝑦) 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒(𝐸) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑦 ≡ 3[11]


11𝑥 + 8𝑦 = 79 ⟺ 8𝑦 ≡ 79[11] ⟺ 56𝑦 ≡ 14[11], alors 𝑦 ≡ 3[11]
b) Résolvons (𝐸):
11𝑥 + 8𝑦 = 79
{ ,
𝑦 ≡ 3[11]
On a ∶ 𝑦 = 11𝑘 + 3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ ℤ, donc
11𝑥 + 8𝑦 = 79 ⟺ 11𝑥 + 8(11𝑘 + 3) = 79
⟺ 11𝑥 = −88𝑘 + 55 ⟺ 𝑥 = −8𝑘 + 5, 𝑘 ∈ ℤ

𝑆 = {(−𝟖𝒌 + 𝟓; 𝟏𝟏𝒌 + 𝟑), 𝒌 ∈ ℤ} .

2) Soient 𝑥, 𝑦, 𝑧 respectivement le nombre de pièce du 1𝑒𝑟 , 2𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 3𝑒 lot

𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 41
Le problème peut être traduit par le système suivant : { ou
4800𝑥 + 3600𝑦 + 400𝑧 = 48000
𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 41 (1)
encore {
12𝑥 + 9𝑦 + 𝑧 = 120 (2)
En effectuant l’opération (2) − (1), on obtient 11𝑥 + 8𝑦 = 79, donc 𝑥 = −8𝑘 + 5 et
𝑦 = 11𝑘 + 3 or 𝑧 = 41 − 𝑥 − 𝑦 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑧 = −3𝑘 + 33
(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℕ3 , ona 𝑘 = 0 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝒙 = 𝟓 ; 𝒚 = 𝟑 ; 𝒛 = 𝟑𝟑
Le 1𝑒𝑟 lot comprend 5 pièces
Le 2𝑒 lot comprend 3 pièces
Le 3𝑒 lot comprend 33 pieces.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I- Soit 𝑥 le nombre de filles et soit 𝑦 le nombre de garçons
Soit (𝑥𝑖 ) 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 (𝑦𝑖 ) 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑎𝑟ç𝑜𝑛𝑠 on a :
∑ 𝑥𝑖 ∑𝑦 ∑ 𝑥𝑖 +∑ 𝑦𝑖
= 160 𝑒𝑡 𝑖 = 173,5 Alors ∑ 𝑥𝑖 = 160𝑥 𝑒𝑡 ∑ 𝑦𝑖 = 173,5𝑦 𝑑𝑜𝑛𝑐 = 167
𝑥 𝑦 𝑥+𝑦

𝑖𝑙 𝑠 𝑒𝑛𝑠𝑢𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 7𝑥 − 6,5𝑦 = 0 𝑜𝑢 14𝑥 − 13𝑦 = 0
𝑥 = 13𝑘
Donc { , 𝑘 ∈ ℕ∗
𝑦 = 14𝑘
50 < 𝑥 + 𝑦 < 60𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 50 < 27𝑘 < 60 𝑑𝑜𝑛𝑐 1,85 < 𝑘 < 2,22 𝑑 ′ 𝑜𝑢`𝑘 = 2
Par conséquent 𝒙 = 𝟐𝟔 𝒆𝒕 𝒚 = 𝟐𝟖

L’effectif de la classe est donc 54

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Sujets de Bac

II- 𝑥 ∈ {2,4,6,8} 𝑒𝑡 𝑥 + 𝑦 = 15 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑦 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑧𝑡
𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 𝑡 + ℎ ≡ 0[9] ⟹ 6 + 𝑧 + 𝑡 + ℎ ≡ 0[9]
Les valeurs 2 et 4 pour 𝑥 sont écartées car 𝑥 + 𝑦 = 15 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 9
Pour 𝑥 = 6 , 𝑜𝑛 𝑎: 𝑥 + 𝑦 = 15 ⟺ 𝑦 = 9 𝑜𝑟 𝑥 − 𝑦 = 𝑧
𝑑𝑜𝑛𝑐 6 − 9 = 𝑧 (𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒)
On montre que 𝒙 = 𝟖 ; 𝒚 = 𝟕; 𝒛 = 𝟏 ; 𝒕 = 𝟖 ; 𝒉 = 𝟑.
La combinaison cherchée est 𝟖𝟕𝟏𝟖𝟑

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A// 𝝋(𝒙) = (𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏)𝒆−𝒙 − 𝟏
1-/ a) lim 𝜑(𝑥) = +∞ 𝑒𝑡 lim 𝜑(𝑥) = −1 ; 𝑦 = −1 est asymptote horizontale au voisinage
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
de +∞

b) Calcul de 𝝋′ (𝒙)

𝜑 ′ (𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥 (𝑥 2 + 𝑥 + 1)

𝝋′ (𝒙) = 𝒆−𝒙 (−𝒙𝟐 + 𝒙)

Signe de 𝝋′ (𝒙)
∀𝑥 ∈ ℝ 𝑒 −𝑥 > 0, 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝜑 ′ (𝑥)𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 (−𝑥 2 + 𝑥)
Le tableau de signe

𝒙 −∞ 0 1 +∞
𝜑 ′ (𝑥) - 0 + 0 -

𝒔𝒊 𝒙 ∈ ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝟏; +∞[, 𝝋′ (𝒙) < 0


𝒔𝒊 𝒙 ∈ [𝟎; 𝟏], 𝝋′ (𝒙) ≥ 𝟎
Le tableau de variation

𝒙 −∞ 0 1 +∞
𝜑 ′ (𝑥) − + −
3
+ ∞ −1
𝑒
𝝋(𝒙)

0 -1

2 -/ 𝜑(0) = 0 𝑑 ′ 𝑜𝑢` 0 est solution

𝜑 est continue et strictement décroissante sur [1; +∞[ d’où 𝜑 est bijective de [1; +∞[ vers

3
]−1; −1 + ] d’où il existe 𝛼 ∈ [1; +∞[ tel que 𝜑(𝛼) = 0
𝑒

𝜑(1,79) = 9,610−4 > 0 𝑒𝑡 𝜑(1,80) = −0,001 < 0

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Sujets de Bac

D’après le théorème des valeurs intermédiaires 1,79 < 𝛼 < 1,80

3/ le signe de 𝝋 sur ℝ

𝒙 −∞ 0 𝛼 +∞
𝝋(𝒙) + 0 + 0 -

2𝑥+1
B-// 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ; 𝑔(𝑥) =
𝑥2+𝑥+1
1-/ 𝐷𝑓 = ℝ 𝑒𝑡 𝐷𝑔 = ℝ

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −∞ ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 0 ; 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 0


𝑥 → −∞ 𝑥 → +∞ 𝑥 → −∞ 𝑥 → +∞

2-/ Montrons que 𝐶𝑓 𝑒𝑡 𝐶𝑔 admettent au point 𝐴(0; 1) une tangente commune (𝑇)
𝑓(0) = 1 𝑒𝑡 𝑔(0) = 1; 𝐴 ∈ 𝐶𝑓 ∩ 𝐶𝑔

𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥 (2𝑥 + 1)

𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 (−2𝑥 + 1)

2(𝑥2+𝑥+1)−(2𝑥+1)(2𝑥+1)
𝑔′ (𝑥) = 2
(𝑥2 +𝑥+1)
𝑓(0) = 𝑔(0) = 1
𝑓 ′ (0) = 1 𝑒𝑡 𝑔′ (0) = 1 Soit { ′ donc 𝐶𝑓 𝑒𝑡 𝐶𝑔 admettent une tangente
𝑓 (0) = 𝑔′ (0) = 1
commune en 𝐴 𝑒𝑡 (𝑇): 𝑦 = 𝑥 + 1 𝑒𝑠𝑡 l’equation de cette tangente.

2𝑥+1
3/ a) 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 −
𝑥2+𝑥+1

(2𝑥+1)[𝑒−𝑥 (𝑥2 +𝑥+1)−1] (2𝑥+1)𝜑(𝑥)


= =
𝑥2+𝑥+1 𝑥2+𝑥+1

b) le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)

−1
𝒙 −∞ 0 𝛼 +∞
2
2𝑥 + 1 − + + +
0
𝜑(𝑥) + + 0 + 0 −
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) − + + −

−1
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; [ ∪ ]𝛼; +∞[, 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0
2

−1
∀𝑥 ∈[ ; 𝛼] , 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≥ 0
2

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Sujets de Bac

C) Position relative des courbes 𝑪𝒇 𝒆𝒕 𝑪𝒈

−1
Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; [ ∪ ]𝛼; +∞[, , (𝑪𝒇 ) 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 (𝑪𝒈 )
2

−1
Pour tout 𝑥 ∈ ] ; 0[ ∪ ]0; 𝛼[, (𝑪𝒇 ) 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒 (𝑪𝒈 )
2

−𝟏 𝟐𝜶+𝟏
(𝑪𝒇 ) 𝒆𝒕 (𝑪𝒈 ) 𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒑𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 {( ; 𝟎) , (𝟎; 𝟏), (𝜶; )}
𝟐 𝜶𝟐 +𝜶+𝟏

4-/ a) 𝑮(𝒙) = 𝒍𝒏(𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏)

b) 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑎𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥 (𝑎𝑥 + 𝑏) = 𝑒 −𝑥 (−𝑎𝑥 + 𝑎 + 𝑏)

−𝑎 = 2 𝑎 = −2
𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) ⟺ { ⟺{ => 𝑭(𝒙) = (−𝟐𝒙 − 𝟑)𝒆−𝒙
𝑎−𝑏 =1 𝑏 = −3

C) Une primitive 𝐻 𝑑𝑒 𝑓 − 𝑔 𝑠𝑢𝑟 ℝ 𝑒𝑠𝑡 𝐻(𝑥) = 𝐹(𝑥) − 𝐺(𝑥)

𝑯(𝒙) = (−𝟐𝒙 − 𝟑)𝒆−𝒙 − 𝒍𝒏(𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏)


0
d) ∫−1[𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)] 𝑑 = [𝐻(𝑥)]0−1
2 2
1
−1 3
= 𝐻(0) − 𝐻 ( ) = −3 − 𝑙𝑛1— (−2𝑒 2 − 𝑙𝑛 ) = 0,0096
2 4
L’aire est 𝟎, 𝟎𝟎𝟗𝟔 𝑼𝒂

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Sujets de Bac
Sujet Bac 2015
Exercice 1…………………………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// Une cible est constituée de cercles concentriques de rayon respectifs 1 ; 2 ; 3 ; 4
déterminant quatre (04) zones numérotées (1) ; (2) ; (3) ; (4) (chaque zone est une
couronne), on considère l’extérieur de la cible comme 5 ième zone.

1) Un joueur lance une flèche. La probabilité d’atteindre l’une des zones 1 ; 2 ; 3 ; 4 est
proportionnelle à l’aire de cette zone. (Rappel : l’aire du disque de rayon 𝒓 est A= 𝝅𝒓𝟐 )

Montrer que les probabilités 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 d’atteindre respectivement les zones


(1) ; (2) ; (3) ; (4) sont égales à 𝐾 ; 3𝐾 ; 5𝐾 ; 7𝐾 où 𝐾 est un nombre que l’on ne demande
pas de Calcule dans cette question.
2) – Si la flèche touche la zone (1), le joueur gagne 4000 F.
− Si la flèche touche la zone (2), le joueur gagne 3000 F.
− Si la flèche touche la zone (3), le joueur gagne 2000 F.
− Si la flèche touche la zone (4), le joueur gagne 1000 F.
− Si la flèche touche la zone (5), le joueur perd 30000 F.

On suppose que l’espérance mathématique de X est nulle.


On rappelle que X est le gain obtenu à l’issue d’une partie (lancée d’une flèche).
a- Détermine les probabilités 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 et 𝑃5 de manquer la cible.
b- Donner sous forme de tableau la loi de probabilité de X.

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Sujets de Bac

II// Trois villages désignés par les lettres 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 sont disposés en triangle comme suit :
Le village 𝐴 est à 4 𝑘𝑚 de 𝐵 ; à 3 𝐾𝑚 de 𝐶 et le village 𝐵 est à 5 𝐾𝑚 de 𝐶.
Ces trois villages décident de creuser un forage situé à égale distance des villages, Détermine
son emplacement en précisant la distance qui le sépare de chacun des villages.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// α et β sont deux entiers naturels et 𝑁 = 2𝛼 × 3𝛽 tels que le nombre de diviseurs de 𝑁 2 est le
triple du nombre de diviseurs de 𝑁.
1) Prouver que (𝛼 − 1)(𝛽 − 1) = 3.
2) Déduisez-en les valeurs de 𝑁.

II// Le plan affine est muni d’un repère orthonormé (𝑜 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et ℂ désigne l’ensemble des
nombres complexes. Soient 𝐴 ; 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’affixes respectives : 𝑎 = −1 + 3𝑖 ; 𝑏 =
−4 + 2𝑖 et 𝑐 = 1 + 4𝑖.
Soit 𝑓 la transformation du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀 d’affixe 𝑍 associe le point
𝑀′ d’affixe 𝑍′ définie par : 𝑍 ′ = (2 − 2𝑖)𝑍 + 1.
1) Détermine la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.
2) Détermine l’affixe du point 𝐵′ image du point 𝐵 par la transformation 𝑓. Vérifié que
𝐶𝐴 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵′ sont orthogonaux.
3) Soit 𝑀 (𝑦𝑥 ) où 𝑥 et 𝑦 sont des entiers relatifs et 𝑀′ (𝑦′
𝑥′
) son image par 𝑓. Montrer que
les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑀′ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 sont orthogonaux si et seulement si 𝑥 + 3𝑦 = 2.
4) Résous dans ℤ × ℤ l’équation 𝑥 + 3𝑦 = 2 puis en déduis l’ensemble des points 𝑀
dont les coordonnées sont des entiers appartenant à [−5 ; 5].

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A// Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
1) On désigne par 𝑀 (𝑦𝑥 ) un point du plan, 𝑀1 (𝑥𝑦1 ) son image par la symétrie orthogonale
1
𝑥′
d’axe la droite 𝑦 = 𝑥 et 𝑀′ (𝑦′ ) l’image de 𝑀1 par la symétrie d’axe (𝑜 ; 𝑖⃗ ).
a- Exprimer 𝑥′ et 𝑦′ en fonction de 𝑥 et 𝑦.
b- Caractériser l’application qui transforme 𝑀 en 𝑀′ .
c- On désigne par 𝒓 l’application qui au point 𝑀 (𝑦𝑥 ) associe le point 𝑀′′ (𝑦′′
𝑥′′
) définie par :
′′
𝑥 =1+𝑦
{ ′′ . Montrer que 𝒓 est une rotation dont précisera le centre Ω et l’angle θ.
𝑦 = 1−𝑥
2) Lorsque le point 𝑀 décrit la droite d’équation 𝑦 = 𝑥, Détermine l’ensemble décrit par le
point 𝑀′′ ainsi que l’ensemble décrit par le milieu du segment [𝑀𝑀′′].
𝑥 = 1 + 3𝑦
3) Au point 𝑀 (𝑦𝑥 ), on associe le point 𝑀2 (𝑥𝑦2) définie par : { 2
2 𝑦2 = 1 − 2𝑥
a- Quelle est la nature de l’ensemble (𝐸) des points 𝑀2 lorsque 𝑀 décrit le cercle unité de
centre O ?
b- Caractériser l’image de (𝐸) par la rotation 𝒓 définie en 1) –c.

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Sujets de Bac

𝑥+1
B// Soit la fonction numérique 𝑓 à variable réelle 𝑥 définie par 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)√ .
2
1) Etudier les variations de 𝑓 et tracer sa courbe C𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé
1
(𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Préciser les tangentes à C𝑓 aux points d’abscisses −1 et −
2
2) Soit C′𝑓 l’image de la courbe C𝑓 par la symétrie orthogonale par rapport à (𝑜 ; 𝑖⃗ ).
On pose 𝛤= C𝑓 ∪ C′𝑓. Tracer 𝛤 dans le même repère que C𝑓.
3) On considère le point 𝐴(−1 0
) et la droite Δ d’équation 𝑥 = −2. Soit 𝑚 un paramètre non nul,
D la droite d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥 et 𝐷’ la droite orthogonale à D en 𝑂(00). Les droites D et
𝐷’coupent Δ en P et P’ respectivement.
Soit K le milieu du segment [𝑃𝑃′], la droite (AK) coupe D et 𝐷’ en Met M’ respectivement.
a- Détermine les coordonnées de M et M’ en fonction de 𝑚.
b- On appelle 𝛤1 , l’ensemble des points M lorsque 𝑚 ∈ ℝ∗ et 𝛤1 ′ celui des points M’ lorsque
𝑚 ∈ ℝ∗ . Trouver une relation entre 𝛤1 et 𝛤1′ .

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Sujets de Bac

Correction Bac 2015. (TSE)


Exercice 1………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
I// 1) Montrer que les probabilités 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 d’atteindre respectivement les zones
(1) ; (2) ; (3) ; (4) sont égales à 𝐾 ; 3𝐾 ; 5𝐾 ; 7𝐾 .
On donne l’aire du disque A= 𝝅𝒓𝟐
- L’aire de la zone (1) est 𝐴1 = 𝜋(1)2 = 𝜋
- L’aire de la zone (2) est 𝐴2 = 𝜋(2)2 − 𝜋 = 3𝜋
- L’aire de la zone (3) est 𝐴3 = 𝜋(3)2 − 𝜋(2)2 = 5𝜋
- L’aire de la zone (4) est 𝐴4 = 𝜋(4)2 − 𝜋(3)2 = 7𝜋

Ainsi la probabilité d’atteindre l’une des zones (1) ; (2) ; (3) ; (4) est proportionnelle à l’aire
𝑃1 𝑃2 𝑃3 𝑃4
de cette zone donc on a : = = = .
𝜋 3𝜋 5𝜋 7𝜋

𝑃1 𝑃2 𝑃1 𝑃
En posant 𝑃1 = 𝐾 avec 𝐾 ∈ ]0; 1[, on a : = => 𝑃2 = 3𝑃1 = 3𝐾 = 3
𝜋 3𝜋 𝜋 5𝜋
𝑃1 𝑃
=> 𝑃3 = 5𝐾 = 4 => 𝑃4 = 7𝐾
𝜋 7𝜋

Autre méthode :

𝑃1 𝑃2 𝑃3 𝑃4 𝑃2 𝑃 𝑃
= = = = 𝐶  𝑃1 = = 3 = 4 = 𝐶𝜋 = 𝐾 => 𝑃1 = 𝐾 ; 𝑃2 = 3𝐾 ;
𝜋 3𝜋 5𝜋 7𝜋 3 5 7

𝑃3 = 5𝐾 ; et 𝑃4 = 7𝐾

D’où les probabilités 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 d’atteindre respectivement les zones (1) ; (2) ; (3) ; (4)
sont égales à 𝐾 ; 3𝐾 ; 5𝐾 ; 7𝐾 .

2) a- Déterminons les probabilités 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃4 et 𝑃5 de manquer la cible.

Soit X la variable aléatoire telle que X= {4000 ; 3000 ; 2000 ; 1000 ; −30 000}

On a : 𝑃(X = 4000) = 𝑃1 𝑃(X = 3000) = 𝑃2 𝑃(X = 2000) = 𝑃3 𝑃(X = 1000)


= 𝑃4 𝑃(X = −30 000) = 𝑃5

𝑃1 = 𝐾 ; 𝑃2 = 3𝐾 ; 𝑃3 = 5𝐾 ; 𝑃4 = 7𝐾 .

𝑃5 = 1 − (𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 ) = 1 − 16𝐾

𝐸(X) = 0  4000𝑃1 + 3000𝑃2 + 2000𝑃3 + 1000𝑃4 − 30 000𝑃5 = 0 

1
4𝐾 + 9𝐾 + 10𝐾 + 7𝐾 − 30(1 − 16𝐾 ) = 0 => 𝐾 =
17
1 3 5 7 1
D’où 𝑃1 = ; 𝑃2 = ; 𝑃3 = ; 𝑃4 = ; 𝑃5 =
17 17 17 17 17

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Sujets de Bac

b- Donnons sous forme de tableau la loi de probabilité de X.

𝑥𝑖 −30 000 1000 2000 3000 4000


𝑃(X = 𝑥𝑖 ) 1 3 5 7 1
17 17 17 17 17

II// Trois villages désignés par les lettres 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 sont disposés en triangle comme suit :
Le village 𝐴 est à 4 𝑘𝑚 de 𝐵 ; à 3 𝐾𝑚 de 𝐶 et le village 𝐵 est à 5 𝐾𝑚 de 𝐶.
Ces trois villages décident de creuser un forage situé à égale distance des villages.
Déterminons son emplacement en précisant la distance qui le sépare de chacun des villages.

3 𝐾𝑚 5 𝐾𝑚

A B
4 𝐾𝑚
Soit G le point représentant l’emplacement du forage. G est le centre du cercle circonscrit au
triangle 𝐴𝐵𝐶.
𝐴𝐵𝐶 étant un triangle rectangle en 𝐴 alors on a : 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2.
Donc le segment [𝐵𝐶] est le diamètre du cercle et G est le milieu de [𝐵𝐶].
Par suite le forage est situé à égale distance des villages 𝐵 et 𝐶, c’est-à-dire le milieu de [𝐵𝐶]
𝐵𝐶
et la distance qui le sépare de chacun des villages est 2,5 𝐾𝑚, c’est-à-dire
2

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// α et β sont deux entiers naturels et 𝑁 = 2𝛼 × 3𝛽 tels que le nombre de diviseurs de 𝑁 2 est le
triple du nombre de diviseurs de 𝑁.
1) Prouvons que (𝛼 − 1)(𝛽 − 1) = 3.

Le nombre de diviseurs de 𝑁 2 est le triple du nombre de diviseurs de 𝑁 

(2𝛼 + 1)(2𝛽 + 1) = 3(𝛼 + 1)(𝛽 + 1)  𝛼𝛽 − 𝛽 − 𝛼 + 1 = 3 (𝛼 − 1)(𝛽 − 1) = 3

2) Déduisons-en les valeurs de 𝑁.

𝛼−1=3 𝛼−1=1
(𝛼 − 1)(𝛽 − 1) = 3  (𝛼 − 1)(𝛽 − 1) = 3 × 1  { ou { 
𝛽−1=1 𝛽−1=3
𝛼=2 𝛼=4
{ ou {
𝛽=4 𝛽=2

Donc 𝑁 = 22 × 32 = 324 ou 𝑁 = 24 × 32 = 144

II// Le plan affine est muni d’un repère orthonormé (𝑜 ; 𝑢


⃗⃗ ; 𝑣⃗) et ℂ désigne l’ensemble des
nombres complexes. Soient 𝐴 ; 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’affixes respectives : 𝑎 = −1 + 3𝑖 ; 𝑏 =
−4 + 2𝑖 et 𝑐 = 1 + 4𝑖.

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Sujets de Bac

Soit 𝑓 la transformation du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀 d’affixe 𝑍 associe le point
𝑀′ d’affixe 𝑍′ définie par : 𝑍 ′ = (2 − 2𝑖)𝑍 + 1.

1) Déterminons la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.

Puisque la transformation 𝑓 est de la forme 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏 avec 𝑎 = 2 − 2𝑖 et 𝑏 = 1, alors 𝑓 est


une similitude directe dont les éléments caractéristiques sont :
- Son rapport : 𝑘 = |𝑎| = |2 − 2𝑖 | = 2√2.
𝜋
- Son angle θ : 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔(𝑎) = − .
4
1
𝑏 1 1 2 −
- Son centre Ω d’affixe 𝑍𝛺 = = ( = − − 𝑖 => Ω( 52)
1−𝑎 1− 2−2𝑖) 5 5 −
5

2) Déterminons l’affixe du point 𝐵′ image du point 𝐵 par la transformation 𝑓.

𝑍𝐵′ = (2 − 2𝑖)𝑍𝐵 + 1

= (2 − 2𝑖)(−4 + 2𝑖) + 1 = −3 + 12𝑖 => 𝑍𝐵′ = −3 + 12𝑖

𝐶𝐴 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Vérifions que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵′ sont orthogonaux.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐴(−2
Les vecteurs 𝐶𝐴 et 𝐶𝐵′ sont orthogonaux si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(−4) = 0
)•𝐶𝐵′
−1 8

⃗⃗⃗⃗⃗⃗(−2) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a : 𝐶𝐴 𝐶𝐵′(−4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(−4) = 8 − 8 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗(−2)•𝐶𝐵′
) . Donc 𝐶𝐴
−1 8 −1 8
Autre méthode :
𝑍𝐶𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵′ sont orthogonaux si et seulement si = 𝑖𝑏 avec 𝑏 ∈ ℝ∗
𝑍𝐶𝐵′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑥′
3) Soit 𝑀où 𝑥 et 𝑦 sont des entiers relatifs et 𝑀′ (𝑦′ ) son image par 𝑓.

Montrons que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐶𝑀′ et 𝐶𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux si et seulement si 𝑥 + 3𝑦 = 2.

𝑍𝑀′ = (2 − 2𝑖)𝑍𝑀 + 1

= (2 − 2𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1

= (2𝑥 + 2𝑦 + 1 ) + 𝑖(2𝑦 − 2𝑥)

=> 𝑀′ (2𝑥+2𝑦+1
2𝑦−2𝑥
)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 2𝑥+2𝑦 )
Donc 𝐶𝑀′ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗(−2)
𝐶𝐴
2𝑦−2𝑥−4 −1

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐴 sont orthogonaux si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐶𝑀′ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝑀′•𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0  4𝑥 − 4𝑦 − 2𝑦 + 2𝑥 + 4 = 0

 𝑥 + 3𝑦 = 0. D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑀′ et 𝐶𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux si 𝑥 + 3𝑦 = 2.

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Sujets de Bac

4) Résous dans ℤ × ℤ l’équation 𝑥 + 3𝑦 = 2

𝑥 + 3𝑦 = 2  𝑥 = 2 − 3𝑦  𝑥 ≡ 2[3]  𝑥 = 3𝑘 + 2 avec 𝑘 ∈ ℤ

En remplaçant 𝑥 = 3𝑘 + 2 par sa valeur dans 𝑥 + 3𝑦 = 2, on a : 𝑦 = −𝑘

D’où 𝑆 = {3𝑘 + 2 ; −𝑘 }

En déduisons l’ensemble des points 𝑀 dont les coordonnées sont des entiers appartenant à
[−5 ; 5].

7
−5 ≤ 𝑥 ≤ 5  −5 ≤ 3𝑘 + 2 ≤ 5  − ≤ 𝑘 ≤ 1 => 𝑘 ∈ {−2 ; −1 ; 0 ; 1}
3

- Si 𝑘 = −2 alors 𝑥 = −4 et 𝑦 = 2𝑀1 (−4


2
).
- Si 𝑘 = −1 alors 𝑥 = −1 et 𝑦 = −𝑀2 (−1
1
).
- Si 𝑘 = 0 alors 𝑥 = 2 et 𝑦 = 0𝑀3 (−4
2
).
5
- Si 𝑘 = 1 alors 𝑥 = 5 et 𝑦 = −𝑀4 (−1 ).

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A// Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
1) On désigne par 𝑀 (𝑦𝑥 ) un point du plan, 𝑀1 (𝑥𝑦1 ) son image par la symétrie orthogonale
1
𝑥′
d’axe la droite 𝑦 = 𝑥 et 𝑀′ (𝑦′ ) l’image de 𝑀1 par la symétrie d’axe (𝑜 ; 𝑖⃗ ).
a- Exprimons 𝑥′ et 𝑦′ en fonction de 𝑥 et 𝑦.

𝑥1 = 𝑦
𝑀1 (𝑥𝑦1 ) image de 𝑀 (𝑦𝑥 ) par la symétrie orthogonale d’axe la droite 𝑦 = 𝑥  {𝑦 = 𝑥
1 1

𝑥′ 𝑥′ = 𝑥1
𝑀′ (𝑦′ ) image de 𝑀1 (𝑥𝑦1) par la symétrie orthogonale d’axe la droite 𝑦 = 𝑥  {
1 𝑦′ = −𝑦1

𝑥′ = 𝑦
D’où { ′
𝑦 = −𝑥

b- Caractérisons l’application qui transforme 𝑀 en 𝑀′ .

𝑥′ = 𝑦
Soit 𝑓: { ′
𝑦 = −𝑥

𝑥 =𝑦 𝑥−y=0
𝑓 transforme 𝑀 en 𝑀′  𝑓(𝑀) = 𝑀  {𝑦 = −𝑥  { => 𝑥 = 0 et 𝑦 = 0
𝑦+𝑥 =0

L’ensemble des points invariants par 𝑓 est donc 𝑂(00)

0 1
La matrice de l’application linéaire φ associée à 𝑓 est 𝑀𝜑 ( ).
−1 0

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Sujets de Bac

𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 𝜋
D’où 𝑓 est une rotation de centre 𝑂(00) et d’angle θ tel que { => θ= −
𝑠𝑖𝑛𝜃 = −1 2

c- On désigne par 𝒓 l’application qui au point 𝑀 (𝑦𝑥 ) associe le point 𝑀′′ (𝑦′′
𝑥′′
) définie par :
𝑥 ′′ = 1 + 𝑦
{ ′′ .
𝑦 = 1−𝑥

Montrons que 𝒓 est une rotation dont précisera le centre Ω et l’angle θ.


𝑍 ′′ = 𝑥 ′′ + 𝑖𝑦 ′′ = 1 + 𝑦 + 𝑖(1 − 𝑥) = −𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1 + 𝑖
𝜋 𝜋
𝑍 ′′ − 1 = −𝑖𝑍 + 𝑖 = −𝑖(𝑍 − 1) = 𝑒 −𝑖 2 (𝑍 − 1) => 𝑍 ′′ − 𝑍𝛺 = 𝑒 −𝑖 2 (𝑍 − 𝑍𝛺 ) avec 𝑍𝛺 = 1
𝜋
D’où 𝒓 est une rotation de centre Ω(01) et d’angle 𝜃 = − .
2

2) Lorsque le point 𝑀 décrit la droite d’équation 𝑦 = 𝑥,

Déterminons l’ensemble décrit par le point 𝑀′′


𝑥′′ 𝑥 ′′ = 1 + 𝑦
𝑀′′ (𝑦′′ )  { ′′
𝑦 =1−𝑥

𝑥 ′′ + 𝑦 ′′ = 2  𝑥 ′′ + 𝑦 ′′ − 2 = 0

Donc l’ensemble décrit par le point 𝑀′′ est la droite d’équation 𝑥 + 𝑦 − 2 = 0

Ainsi que l’ensemble décrit par le milieu du segment [𝑀𝑀′′].

𝑥′′ +𝑥 1+𝑥+𝑥 1+2𝑥


2 2 2
Soit I le milieu du segment [𝑀𝑀′′] tel que I( ) => I(
𝑦′′ +𝑦 1−𝑥+𝑥)=> I( 1 )
2 2 2
1
D’où l’ensemble décrit par le milieu du segment [𝑀𝑀′′] est la droite d’équation 𝑦 =
2
𝑥 = 1 + 3𝑦
3) Au point 𝑀 (𝑦𝑥 ), on associe le point 𝑀2 (𝑥𝑦2) définie par : { 2
2 𝑦2 = 1 − 2𝑥
a- Déterminons la nature de l’ensemble (𝐸) des points 𝑀2 lorsque 𝑀 décrit le cercle unité de
centre O.

L’ensemble (𝐸) des points 𝑀2 lorsque 𝑀 décrit le cercle unité de centre O est le cercle
d’équation : 𝑥 2 + 𝑦 2 = 1

𝑥 −1
𝑥2 = 1 + 3𝑦 𝑦= 2
{ => { 3
𝑦2 = 1 − 2𝑥 1−𝑦2
𝑥=
2
1−𝑦2 2 𝑥2 −1 2 2
(𝑦2 −1)
2
) = 1  (𝑥2−1)
Ainsi l’équation : 𝑥 2 + 𝑦 2 = 1 devient ( ) +( + =1
2 3 4 9

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Sujets de Bac

2 2
(𝑥2 −1) (𝑦2 −1)
Donc l’ensemble (𝐸) des points 𝑀2 cherché est l’ellipse d’équation : + = 1.
4 9

b- Caractérisons l’image de (𝐸) par la rotation 𝒓 définie en 1) –c.


2
(𝑥2 −1)
2
(𝑦2 −1) 𝑥 ′′ = 1 + 𝑦 𝑦 = 𝑥 ′′ − 1
On a : (𝐸) : + = 1 et 𝒓 : { ′′ {
4 9 𝑦 = 1−𝑥 𝑥 = 1 − 𝑦 ′′
2 2 2 2
(1−𝑦′′ −1) (𝑥′′ −1−1) (𝑦′′ ) (𝑥′′ −2)
Dans (𝐸), on a : + =1  + =1
4 9 4 9

(𝑥−2)2 (𝑦)2
D’où l’image de (𝐸) par la rotation 𝒓 est l’ellipse d’équation : + = 1.
4 9

Ainsi ces éléments caractéristiques sont :

- Centre : Ω(20)
𝑐 √5
- Excentricité : 𝑒 = =
𝑏 3
- Sommets 𝐴(20) ; 𝐴′(20) ; 𝐵(03) ; 𝐵′(−2
0
) dans le repère (𝛺 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
0 0
- Foyers :𝐹(√5 ) ; 𝐹′(−√5 ) dans le repère (𝛺 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
9 9
- Directrice : 𝐷: 𝑦 = et 𝐷′ : 𝑦 = − dans le repère (𝛺 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
√5 √5

𝑥+1
B// Soit la fonction numérique 𝑓 à variable réelle 𝑥 définie par 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)√ .
2
1) Etudier les variations de 𝑓 et tracer sa courbe C𝑓 dans le plan muni d’ un repère orthonormé
(𝑜 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).

D𝑓 = [−1; +∞[ et 𝑓(−1) = 0


3
𝑓(𝑥)−𝑓(−1) −
2
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = = −∞
𝑥+1 0+
+
𝑥 → +∞ 𝑥 → −1

Alors 𝑓 n’est pas dérivable au point d’abscisse 𝑥0 = −1 mais admet en ce point une demi
tangente verticale.

𝑥+1 (2𝑥−1) 8(𝑥+1


2
)+2𝑥−1 6𝑥+3
∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓′(𝑥) = 2√ + = =
2 𝑥+1 𝑥+1
4 √
2
4 √ 4√𝑥+1 2 2

𝑥+1
Alors le signe de 𝑓′(𝑥)dépend du signe du numérateur 6𝑥 + 3 car ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 2√ >0
2
1
Posons 6𝑥 + 3 = 0 => 𝑥 = −
2

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Sujets de Bac

1
𝑥 −1 − +∞
2
𝑓′(𝑥) − 0 +
0 +∞
𝑓(𝑥)

−1

y
3

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 x

-1

-2

-3

1
Précisons les tangentes à C𝑓 aux points d’abscisses −1 et −
2

Les tangentes à C𝑓 ont pour équation : 𝑥 = −1 aux points d’abscisse −1 et 𝑦 = −1 aux


1
points d’abscisse −
2

2) Soit C′𝑓 l’image de la courbe C𝑓 par la symétrie orthogonale par rapport à (𝑜 ; 𝑖⃗ ).


On pose 𝛤= C𝑓 ∪ C′𝑓.

Traçons 𝛤 dans le même repère que C𝑓.(voir figure)

3) On considère le point 𝐴(−1


0
) et la droite Δ d’équation 𝑥 = −2. Soit 𝑚 un paramètre non nul,
D la droite d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥
1
D’ la droite orthogonale à D en 𝑂(00) => 𝑦 = − 𝑥
𝑚
Les droites D et 𝐷’ coupent Δ en P et P’ respectivement
𝑥 = −2 𝑥 = −2
(𝛥) ∩ (D): => { { => P(−2 ; −2𝑚)
𝑦 = 𝑚𝑥 𝑦 = −2𝑚

𝑥 = −2 𝑥 = −2 2
(𝛥) ∩ (D′): => { 1 { 2 => P′ (−2 ; )
𝑦=− 𝑥 𝑦= 𝑚
𝑚 𝑚
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Sujets de Bac

1−𝑚2
Soit K le milieu du segment [𝑃𝑃′] => K(−2 ; )
𝑚

La droite (AK) coupe D et 𝐷’ en M et M’ respectivement.

a- Déterminons les coordonnées de M et M’ en fonction de 𝑚.


2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 ; 1−𝑚 ). Soit T(𝑥; 𝑦) ∈ (AK) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AK AT(𝑥 + 1 ; 𝑦)
𝑚

𝑥+1 −1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AK et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AT sont colinéaires si 𝑑𝑒𝑡(AK AT) = 0  | 1−𝑚2| = 0 
𝑦
𝑚
1−𝑚2 1−𝑚2
𝑥+ + 𝑦 = 0  (1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0
𝑚 𝑚

(𝐴𝐾): (1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0

(1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0 (𝟏)
(𝐴𝐾) ∩ (𝐷): {
𝑦=𝑚 (𝟐)

(𝟏) (1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0 => 𝑥 = 𝑚2 − 1

𝑚 −1 2
(𝟐) 𝑦 = 𝑚(𝑚2 − 1) => 𝑀 (𝑚(𝑚 2 −1))

(1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0 (𝟏)
(𝐴𝐾) ∩ (𝐷′): { 1
𝑦=− 𝑥 (𝟐)
𝑚
1−𝑚2
(𝟏) (1 − 𝑚2 )𝑥 + 𝑚𝑦 + 1 − 𝑚2 = 0 => 𝑥 =
𝑚2

1−𝑚2
1 1−𝑚2 𝑚2
(𝟐) 𝑦=− ( 2 ) => 𝑀′ ( 1 1−𝑚2
)
𝑚 𝑚 − ( 2 )
𝑚 𝑚
b- Soit 𝛤1 , l’ensemble des points M lorsque 𝑚 ∈ ℝ∗

Trouvons une relation entre 𝛤1 et 𝛤1′ .

𝑥 = 𝑚2 − 1 𝑚2 = 𝑥 + 1
{ => { => 𝛤1 a pour équation 𝑦 = 𝑥 √𝑥 + 1.
𝑦 = 𝑚(𝑚2 − 1) 𝑦 = 𝑥 √𝑥 + 1

Soit 𝛤1 ′ celui des points 𝑀’lorsque 𝑚 ∈ ℝ∗ .

1−𝑚2 1
𝑥= 𝑚2 =
𝑚2 𝑥+1
{ => { => 𝛤′1 a pour équation 𝑦 = −𝑥 √𝑥 + 1.
1 1−𝑚2
𝑦=− ( 2 ) 𝑦 = −𝑥 √𝑥 + 1
𝑚 𝑚

Ainsi 𝛤1 et 𝛤′1 sont symétriques par rapport à l’axe (𝑜 ; 𝑖⃗).


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Sujets de Bac

Sujet Bac 2016


Exercice 1…………………………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct (𝐴; 𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗), unité graphique 1cm. On
considère les points B, D et C définis par : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐵 = 2𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑣⃗ tel que ABCD soit un
⃗⃗ ; 𝐴𝐷
rectangle.
1°/ Faire une figure qui sera complétée au fur et à mesure de l’exercice.
2°/ Soit E l’image de B par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐵 . Détermine l’affixe ZE de E.
Construis E.
3°/ Détermine les nombres réels a et b tels que le point F d’affixe ZF = 6 – 4i soit le
barycentre des points A, B et C affectés respectivement des coefficients a, b et 1.
4°/ On considère la similitude directe S qui transforme A en E et B en F.
a-/ Exprime Z’ en fonction de Z où Z’ est l’affixe du point M’ image de M par S.
b-/ Détermine le centre Ω, l’angle θ et le rapport k de la similitude S
c-/ Détermine les images de C et D par S.
d-/ Calcule l’aire de l’image par S du rectangle ABCD.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I-/ On veut entourer avec un minimum d’arbres un champ rectangulaire ayant pour dimensions
525m et 285m. Les arbres seront régulièrement espacés, de plus, il y aura un arbre à chaque
sommet du rectangle. Calcule :
1°/ La distance comprise entre deux arbres.
2°/ Le nombre d’arbres nécessaires pour entourer le champ.
II-/ On considère l’équation (E) : 11x – 26y = 1, où x et y désignent deux nombres entiers
relatifs.
1°/ Vérifie que le couple (–7 ; – 3) est une solution de (E).
2°/ Résous alors l’équation (E).
3°/ En déduis le couple d’entiers relatifs (p, q) solution de (E) tel que : 0 ≤ p ≤25.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A-// A l’instant t = 0 (t est exprimé en heures), on injecte dans le sang par piqûre intraveineuse
une dose de 2,5 unités d’une substance médicamenteuse. On suppose que la substance se
répartit instantanément dans le sang et qu’elle est ensuite progressivement éliminée.
On note Q(t) la quantité de substance présente dans le sang à l’instant t, exprimée en unités
adaptées. On admet que le processus d’élimination peut être représenté mathématiquement par
l’équation différentielle : Q’(t) = – β.Q(t), où β est un nombre qui sera déterminé
expérimentalement.
1°/ Montre qu’on a Q(t) = 2,5e–βt.
2°/ Calcule la valeur de β, sachant qu’au bout d’une heure la quantité de substance présente
dans le sang a diminué de 30%. On donnera d’abord la valeur exacte puis une valeur décimale
approchée à 10–4 près.
3°/ Etudie le sens de variation de Q pour t ≥ 0, détermine sa limite en +∞ , et trace la courbe
représentative (Γ) de Q dans le plan P.
4°/ Au bout de combien de temps la quantité de substance présente dans le sang a-t-elle été
réduite de moitié ?
On donnera la valeur exacte et une valeur décimale approchée à 10–2 près.

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Sujets de Bac

B-// Soit f la fonction numérique de la variable réelle x définie par :


𝑥 𝑥−1
𝑓(𝑥)=− + 𝑙𝑛 | |
2 𝑥
1°/ Détermine l’ensemble de définition de f.
2°/ Etudie les variations de f.
3°/ Soit (C ) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (unité 2cm).
Montre que (C ) admet une asymptote oblique dont précisera l’équation puis préciser la
position de (C ) par rapport à l’asymptote oblique.
1 1
4°/ Montre que le point 𝐼 ( ; − ) est centre de symétrie pour (C )
2 4
5°/ Donne une équation de la tangente en I à (C ).

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Sujets de Bac
Correction Bac 2016
Exercice 1…………………………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
On considère les points 𝐴, 𝐵, 𝐶et𝐷.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 2𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑣⃗
⃗⃗ ; 𝐴𝐷
1. Plaçons les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷
𝑍𝐵 = 2 ; 𝑍𝐶 = 2 + 2𝑖
𝑍𝐷 = 2𝑖

2. Déterminons l’affixeZE de E puis construisons E.


TTranslation de vecteurBD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
Première Méthode
T(B) = E ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BE = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DE ⟺ ZE − ZB = ZB − ZD ⟺
ZE = 2ZB − ZD ⟹ ZE = 4 − 2i
Deuxième méthode :
On sait T ∶ Z ′ = Z + b
b = ZDB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ZB − ZD = 2 − 2i
T(B) = E ⟺ ZE = ZB + 2 − 2i
ZE = 2 + 2 − 2i = 4 − 2i

3. Déterminons les nombres réels a et b tel que F = bar{(A , a); (B, b); (C, 1)}
Avec ZF = 6 − 4i.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + bFB
F = bar{(A , a); (B, b); (C, 1)} Signifie que aFA ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
FC = ⃗0⃗ et a + b + 1 ≠ 0

Première Méthode

aZA +bZB +Zc 2b+2+2i 2b+2 2


ZF = ⟺ 6 − 4i = ⟺ 6 − 4i= + i
a+b+1 a+b+1 a+b+1 a+b+1

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Sujets de Bac

2b+2
= 6 (1) 3a + 2b = −2
a+b+1
Par identification : { 2 ⟺{
= −4 (2) −2a − 2b = 3
a+b+1

5
Dans (1) on a :3 + 2b = −2 ⟹ b = −
2

Deuxième méthode : (coordonnées du barycentre).

axA +bxB +xc 2b+2


xF = 6=
a+b+1 a+b+1 5
{ et ⇔{ et ⟹ a = 1 et b=−
ayA +byB +yC 2 2
yC = −4 =
a+b+1 a+b+1

4. Soit S la similitude directe telle que :

S(A) = Eet S(B) = F

a.Exprimons Z′ en fonction de Z.
S ∶ P ⟶ P
M(Z) ⟼ M′(Z′)
S(A) = E ⇔ ZE = αZA + β
S(B) = F ⇔ ZF = αZB + β
Par suite on a :
α(0) + b = 4 − 2i β = 4 − 2i β = 4 − 2i
{ ⇔{ 6−4i−β ⇔ { 6−4i−4+2i
2α + β = 6 − 4i α= α= =1−i
2 2
D’oùZ ′ = (1 − i)Z + 4 − 2i.

b. Déterminons le centreΩ, l’angle θ et le rapport kde S.


π
α = 1 − i = [√2 ; − ]
4
π
θ = − (2π)etk = √2
4

Le centreΩ
Deuxième méthode :
b 4−2i
ZΩ = = = −2 − 4i
1−a 1−1+i
Deuxième méthode : Ω point invariant :
Z ′ = Z ⇔ Z = (1 − i)Z + 4 − 2i
iZ = 4 − 2i
⇒ Z = −2 − 4i

c) Déterminons les images de C et D par S.


PosonsC ′ = S(C) etD′ = S(D)
S(C) = C ′
ZC′ = (1 − i)ZC + 4 − 2i = (1 + i)(2 + 2i) + 4 − 2i = 8 − 2i

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Sujets de Bac

S(D) = D′
ZD′ = (1 − i)ZD + 4 − 2i = (1 + i)(2i) + 4 − 2i = 6

d) Calculons l’aire de l’image du rectangle ABCD par S.


Soit 𝒜 l’aire du rectangle :
𝒜 = AB × AD = 4 cm2
𝒜′ = S(𝒜) = k 2 = 2 × 4 cm² = 8 cm²

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I// 𝐿 = 525 𝑚 ; 𝑙 = 285 𝑚
1) Calculons la distance comprise entre deux arbres :
La distance comprise entre deux arbres est le 𝑃𝐺𝐶𝐷(525 ; 285) = 15
L’espace entre deux arbres est 15 𝑚

2) Calculons le nombre d’arbres nécessaires pour entourer le champ.


Le périmètre du champ :
𝑃 = 2(𝐿 + 𝑙) = 2(525 + 285) = 1620 ; 𝑃 = 1620 𝑚
Le nombre d’arbres est :
1620
𝑛= = 108
15
Nous avons 108 arbres.

II// On considère l’équation(𝐸) ∶ 11𝑥 − 26𝑦 = 1où 𝑥, 𝑦 ∈ ℤ.

1) Vérifions que le couple(−7 ; −3) est une solution de (𝐸).


11(−7) − 26(−3) = −77 + 78 = 1
Donc le couple (−7 ; −3) est une solution de (𝐸).

2) Résolvons l’équation(𝐸) :

Première méthode : (Gauss)

D’après 1°) on a :
11𝑥 − 29𝑦 = 1
{
11(−7) − 26(−3) = 1
11(𝑥 + 7) = 26(𝑦 + 3)

11⁄26(𝑥 + 3)et 11 ∧ 26 = 1 d’après Gauss il existe un entier relatif 𝑘 tel que

𝑦 + 3 = 11𝑘 ⟹ 𝑦 = 11𝑘 − 3

26⁄11(𝑥 + 7)et11 ∧ 26 = 1 d’après Gauss il existe un entier relatif 𝑘 tel que

𝑥 + 7 = 26𝑘 ⟹ 𝑥 = 26𝑘 − 7

𝑆 = {(26𝑘 − 7 ; 11𝑘 − 3) ; 𝑘 ∈ ℤ}

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Sujets de Bac

Deuxième méthode : (congruence)

26𝑦 = 1 − 11𝑥 ⇔ 26𝑦 ≡ −1[11]


4𝑦 ≡ −1[11]
𝑦 ≡ −3[11]Ou 𝑦 ≡ 8[11]donc 𝑦 = 11𝑘 − 3 ou 𝑦 = 11𝑘 + 8
Si 𝑦 = 11𝑘 − 3
11𝑥 − 26(11𝑘 − 3) = 1
11𝑥 = 26 × 11𝑘 − 3 × 26 + 1
𝑥 = 26𝑘 − 7
Si 𝑦 = 11𝑘 + 8 on a :
11𝑥 = 26 × 11𝑘 + 209
𝑥 = 26𝑘 + 19
𝑆 = {(26𝑘 − 7 ; 11𝑘 − 3) ; 𝑘 ∈ ℤ}Ou 𝑆 = {(26𝑘 + 19 ; 11𝑘 + 8) ; 𝑘 ∈ ℤ}

3) Déduisons – en le couple(𝑝 , 𝑞) solution de(𝐸) tel que 0 ≤ 𝑝 ≤ 25


D’après 2°) :
𝑝 = 26𝑘 − 7et 𝑞 = 11𝑘 − 3
0 ≤ 𝑝 ≤ 25
0 ≤ 26𝑘 − 7 ≤ 25
7 ≤ 26𝑘 ≤ 32
7 32
≤𝑘≤
26 26
0,26 ≤ 𝑘 ≤ 1,25 ⇒ 𝑘 = 1 . Donc 𝑝 = 26 − 7 = 19 et 𝑞 = 8 et 𝑆 = {(19 ; 8)} .

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A. On note 𝑄(𝑡) la quantité de substance présente dans le sang à l’instant 𝑡.
𝑡 = 0 ; 𝑄(0) = 2,5 ; Q’(𝑡) = −𝛽𝑄(𝑡)
1) Montrons qu’on a 𝑄(𝑡) = 2,5𝑒 −𝛽𝑡
Q’(𝑡) = −𝛽𝑄(𝑡) ⇒ 𝑄(𝑡) = 𝐶𝑒 −𝛽𝑡
𝑄(0) = 2,5 ⇒ 𝐶 = 2,5 D’où 𝑄(𝑡) = 2,5𝑒 −𝛽𝑡 .

2) Calculons la valeur de 𝛽.
Première méthode :
30
𝑄(𝑡 + 1) = 𝑄(𝑡) − ⟺ 𝑄(𝑡)𝑄(𝑡 + 1) = 0,7𝑄(𝑡)
100
Pour 𝑡 = 0
𝑄(1) = 0,7𝑄(0) ⟺ 2,5𝑒 −𝛽 .= 0,7𝑄(0) ⟺ 2,5𝑒 −𝛽 = 0,7 × 2,5 ⟺ 𝑒 −𝛽 = 0,7
⟹ −𝛽 = 𝑙𝑛0,7
𝛽 = −𝑙𝑛0,7
𝛽 = 0,3567

Deuxième méthode :
𝑄(𝑡) = 2,5𝑒 −𝛽
Pour 𝑡 = 1, on a :
30
𝑄(1) = 𝑄(0) − 𝑄(0)
100
𝑄(1) = 0,7 × 𝑄(0)

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Sujets de Bac

𝛽 = 0,3567
3)Étudions le sens de variation de 𝑄 pour 𝑡 ≥ 0.

𝐷𝑄 = [0 , +∞[.
𝑄(𝑡) = 2,5𝑒 −𝛽𝑡 , 𝑄 est continue et dérivable pour 𝑡 ≥ 0.
𝑄′ (𝑡) = −2,5𝛽𝑒 −𝛽𝑡
∀𝑡 ≥ 0 , 𝑄′(𝑡) < 0 Alors 𝑄 est strictement décroissante.

𝑙𝑖𝑚 𝑄(𝑡) = 0
𝑥→+∞

𝑥 1 +∞
𝑄′(𝑡) −
2,5
𝑄(𝑡)
0

3) Le temps au bout duquel la quantité du sang est réduite de moitié.


1
𝑄(𝑡) = 𝑄(0)
2
−𝛽𝑡 1
5,2𝑒 = × 2,5
2
−𝛽𝑡1
𝑒 =
2
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
𝑡=
𝛽
= − 𝑙𝑛0,7 = 1,94
Le temps 𝑡 ≈ 2 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠

B. Soit 𝑓 la fonction numérique de la variable réelle 𝑥 définie par :


𝑥 𝑥−1
𝑓(𝑥) = − + 𝑙𝑛 | |
2 𝑥

1) Déterminons l’ensemble de définition :

𝐷𝑓 = ℝ − {0 ; 1} = ]−∞ ; 0[ ∪ ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[

2) Étudions les variations de 𝑓

𝑓est continue et dérivable sur chacun des intervalles de son 𝐷𝑓


1 1 1 −𝑥2+𝑥+2𝑥−2𝑥+2 −𝑥2 +𝑥+2
𝑓 ′ (𝑥) = − + − = =
2 𝑥−1 𝑥 2𝑥(𝑥−1) 2𝑥(𝑥−1)

Signe de 𝑓′(𝑥)

Posons 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟺ −𝑥 2 + 𝑥 + 2 = 0

𝑥1 = −1 ; 𝑥2 = 2

Tableau de signe de 𝑓 ′ (𝑥)

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Sujets de Bac

𝑥 −∞ −1 0 1 2 +∞
−𝑥 2 + 𝑥 + 2 − 0 + + + 0 −
2𝑥(𝑥 − 1) + + 0 − 0 + +
𝑓′(𝑥) − + − + −

Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞ ; −1] ∪ ]0 ; 1[ ∪ [2 ; +∞[


Pour tout𝑥 ∈ [−1 ; 0[ ∪ ]1 ; 2], 𝑓 est 𝑓 est croissante.

3) Montrons que la courbe (𝐶) admet une asymptote oblique :


𝑥
Posons 𝑦 = −
2
𝑥−1
𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 | |=0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥

𝑥−1
𝑙𝑖𝑚 [𝑓(𝑥) − 𝑦] = 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 | |=0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

𝑥
Donc (𝐷): 𝑦 = −
2
Position de (𝐶) par rapport (𝐷)

𝑥−1
𝑓(𝑥) − 𝑦 = 𝑙𝑛 | |
𝑥

Première méthode :

𝑥−1
Posons 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑛 | |
𝑥
𝐷𝑔 = 𝐷𝑓
1 1 1
𝑔′(𝑥) = − =
𝑥−1 𝑥 𝑥(𝑥−1)

Tableau de variation𝑔(𝑥)

1
𝑥 −∞ 0 1 +∞
2
𝑔′(𝑥) + − +
+∞ +∞ 0
𝑔(𝑥)
0
0 −∞ −∞

D’après le tableau de variation de 𝑔, on a :


1 1
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; [ ; 𝑔(𝑥) > 0 et par conséquent ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; [ ; (𝐶) est au-dessus de (𝐷).
2 2

1 1
∀ 𝑥 ∈ ] ; +∞[ ; 𝑔(𝑥) < 0 et par conséquent ∀ 𝑥 ∈ ] ; +∞ [ ; (𝐶) est en dessous de (𝐷).
2 2

1
Pour 𝑥 = , (𝐶) et (𝐷) sont confondues.
2

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Sujets de Bac

1 −1
4) Montrons que le point I ( ; ) est centre de symétrie.
2 4
2a − x = 1 − x
x ∈ Df ⟺ x ≠ 0 et x ≠ 1 ⟺ −x ≠ 0 et −x ≠ −1 ⟺ 1 − x ≠ 1 et1 − x ≠ 0 donc 1 − x ∈ Df
x−1 1−x−1 x x 1
f(1 − x) + f(x) = + ln | | + − ln | | = −
2 1−x 2 x−1 2
1
f(1 − x) + f(x) = −
2

5) Donnons une équation de la tangente en I à(C) :


1 1 1 9
y = f ′ ( ) (x − ) − => y = − x + 2.
2 2 4 2

6) Construisons la courbe(C) :

lim f(x) + ∞ ; limf(x) = +∞ ; limf(x) = −∞ ; lim f(x) − ∞ ;


x→−∞ x→0 x→1 x→+∞

Les extremums :
1
f(−1) = + ln2 =1,19 ≈ 1,2 ; f(2) = −1 − ln2 = −1,69 ≈ 1,7
2

𝑥 −∞ −1 0 1 2 +∞
𝑓′(𝑥) − + − + −
+∞ +∞ + ∞ −1,17
𝑓(𝑥)

1,2 −∞ − ∞ −∞

D’où la courbe

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Sujets de Bac
Sujet Bac 2017
Exercice 1…………………………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal direct (𝑂 ; 𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗), on considère les points 𝑀𝑛
𝑛
1
d’affixes : 𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) où 𝑛 désigne un entier naturel.
2
1) Exprime 𝑍𝑛+1 en fonction 𝑍𝑛 puis 𝑍𝑛 en fonction de 𝑍0 et 𝑛.
2) Donne 𝑍0 ; 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 et 𝑍4 sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.
3) Place les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 et 𝑀4 (unité :4 𝑐𝑚).
4) Détermine la distance 𝑂𝑀𝑛 en fonction de 𝑛.
√5
5) a- Montre que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = 𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
2
b- On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1 (c’est-à-dire𝐿𝑛 = 𝑀0 𝑀1 + 𝑀1 𝑀2 + ⋯ 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ).

Détermine 𝐿𝑛 en fonction de 𝑛, puis la limite de 𝐿𝑛 quand 𝑛 tend vers +∞.

6) Détermine une mesure de l’angle (𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀𝑛 ) en fonction de 𝑛.
7) Pour quelles valeurs de 𝑛 les points 𝑂 ; 𝑀0 et 𝑀𝑛 sont ils alignés ?

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I) Dans le plan affine, on considère le triangle 𝐴𝐵𝐶 rectangle en 𝐴, 𝐼 le milieu du segment
[𝐴𝐵] et 𝐽 le centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶.
1
Pour tout réel 𝑚, différent de − , on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
3
{(𝐴; 1) ; (𝐵; 𝑚) ; (𝐶; 2𝑚)}
Pour tout point 𝑀 du plan on note ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑀 = 3𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
1) Montre que 𝐺1 est le milieu du segment [𝐶𝐼].
2) Montre que les points 𝐺1 ; 𝐽 et 𝐶 sont alignés.
3) Montre que pour tout point 𝑀, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑀 = −(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
1
4) Montre que pour tout réel 𝑚 distincte de − , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1 .
3
5) Montre que le triangle 𝐼𝐵𝐺−1/2 est un triangle rectangle en 𝐵.

II) Dans le plan affine Euclidien rapporté au repère orthonormé, on considère l’application
1
𝑥 ′ = (−3𝑥 + 4𝑦 + 4)
5
affine 𝑓 défini par : { 1
𝑦 ′ = (4𝑥 + 3𝑦 − 2)
5
1) Démontre que 𝑓 est une isométrie.
2) Trouve l’ensemble des points invariants par 𝑓.
3) Caractérise géométriquement l’application 𝑓.

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Sujets de Bac

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A) Soit la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 − 𝑥.
On appelle (𝐶) la courbe représentative de 𝑓.
1) a- Calcule la fonction dérivée de 𝑓.
b- Dresse le tableau de variation de 𝑓′ sur [0; +∞[ puis en déduis le signe de 𝑓′ sur
[0; +∞[.
c- Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur [0; +∞[ .
d- Montre que (𝐶) admet une asymptote (𝐷) dont on déterminera une équation.
e- Construit (𝐶) et (𝐷) sur un même graphique.
2) a- Etablis que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet sur l’intervalle [0; +∞[ une solution et une
seule notée 𝛼.
b- Justifie l’encadrement : 1 ≤ 𝛼 ≤ 2.

B) Soit la fonction 𝑔 définie sur l’intervalle 𝐽 = [1; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1.
1) Etudie les variations de 𝑔 sur 𝐽 puis en déduis que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, 𝑔(𝑥) ∈ 𝐽.
3
2) Montre que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, on a : |𝑔′(𝑥)| ≤
𝑒2
.
3
En déduis que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, on a : |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|.
𝑒2
𝑢0 = 1
3) Soit (𝑢𝑛 ) la suite d’éléments de 𝐽 définie par : { pour tout entier 𝑛
𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 )
positif ou nul.
3
a- Montre que pour tout entier 𝑛 positif ou nul, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛
3 𝑛
b- En déduis que pour tout entier 𝑛 positif ou nul, on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 ) .
𝑒
c- Détermine la limite de la suite 𝑢𝑛
d- Détermine un entier 𝑝 pour lequel on est sûr d’avoir |𝑢𝑝 − 𝛼| ≤ 10−3 .
Calcule 𝑢𝑝 à 10−3 près.

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Sujets de Bac
Correction Bac 2017
Exercice 1…………………………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
1) Exprimons 𝑍𝑛+1 en fonction 𝑍𝑛 puis 𝑍𝑛 en fonction de 𝑍0 et 𝑛.
- 𝒁𝒏+𝟏 en fonction 𝒁𝒏

1 𝑛 1 𝑛+1 1 1 𝑛 1
𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) => 𝑍𝑛+1 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) = ( 𝑖) ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) = 𝑖𝑍𝑛 .
2 2 2 2 2
1
D’où 𝑍𝑛+1 = 𝑖𝑍𝑛 .
2

- 𝒁𝒏 en fonction de 𝒁𝟎 et 𝒏.

1 1
𝑍𝑛+1 = 𝑖𝑍𝑛 Signifie que 𝑍𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑖 et de premier terme
2 2
𝑍0 .
𝑛+1
1
D’où 𝑍𝑛 = 𝑍0 ( 𝑖)
2

2) Donnons 𝑍0 ; 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 et 𝑍4 sous forme algébrique puis sous forme


trigonométrique.

𝑍0 𝑍1 𝑍2
1 1 1
Forme 1 + 𝑖√3 −
√3
+ 𝑖 − + 𝑖
2 2 4 2
algébrique
Forme 𝜋 𝜋 5𝜋 5𝜋 1 4𝜋 4𝜋
2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
3 3 6 6 2 3 3
trigonométrique

𝑍3 𝑍4
Forme √3 1 1 √3
− 𝑖 +𝑖
algébrique 8 8 16 16

Forme 1 𝜋 𝜋 1 𝜋 𝜋
[𝑐𝑜𝑠 (− ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− )] (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
trigonométrique 4 6 6 8 3 3

3) Plaçons les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 et 𝑀4 (unité :4 𝑐𝑚).

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Sujets de Bac

y
2
M0

M1

M4

-2 -1 0 M3 1 2 x
M2

-1

4) Déterminons la distance 𝑂𝑀𝑛 en fonction de 𝑛.

1 𝑛 1 𝑛 1
𝑂𝑀𝑛 = |𝑍𝑛 | = |( 𝑖) (1 + 𝑖√3)| = ( ) × 2 =
2 2 2𝑛−1

√5
5) a- Montrons que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = 𝑛 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
2

1 1 1
𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = |𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 | = | 𝑖𝑍𝑛 − 𝑍𝑛 | = |𝑍𝑛 ( 𝑖 − 1)| = |𝑍𝑛 | × |−1 + 𝑖|
2 2 2

1 1 2 1 1 1 5 1 √5 √5
= 𝑛−1 × √(−1)2 + ( ) = × √1 + = ×√ = × = 𝑛
2 2 2𝑛−1 4 2𝑛−1 4 2𝑛−1 2 2

√5
D’où 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = 𝑛
2

b- On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1 (c’est-à-dire𝐿𝑛 = 𝑀0 𝑀1 + 𝑀1 𝑀2 + ⋯ +𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ).

- Déterminons 𝑳𝒏 en fonction de 𝒏

𝐿𝑛 = 𝑀0 𝑀1 + 𝑀1 𝑀2 + ⋯ 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1

1 𝑛+1
√5 √5 √5 √5 1 1 1 1 1−(2)
= 0 + 1 + 2 + ⋯+ 𝑛 = √5 ( 0+ 1+ 2 + ⋯+ 𝑛 ) = √5 ×
2 2 2 2 2 2 2 2 1− 1 2

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Sujets de Bac

𝑛+1
1−(12) 1 𝑛+1
= √5 × 1 = 2√5 × [1 − ( ) ]
2
2

- Déterminons la limite de 𝑳𝒏 quand 𝒏 tend vers +∞.

1 𝑛+1 1 𝑛+1
𝑙𝑖𝑚 𝐿𝑛 = 𝑙𝑖𝑚 2√5 × [1 − ( )
2
] = 2√5 Car 𝑙𝑖𝑚 (2) =0
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
6) Déterminons une mesure de l’angle (𝑂𝑀 𝑂𝑀𝑛 ) en fonction de 𝑛.

𝑍𝑀𝑛 −𝑍 𝑍𝑀𝑛 1 𝑛 𝑛𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑠(𝑂𝑀 𝑂𝑀𝑛 ) = 𝑎𝑟𝑔 ( 0
) = 𝑎𝑟𝑔 ( ) = 𝑎𝑟𝑔 [( 𝑖) ] = + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
𝑍𝑀 −𝑍 𝑍𝑀 2 2
0 0 0

𝑛𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D’où 𝑀𝑒𝑠(𝑂𝑀 𝑂𝑀𝑛 ) = + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ).
2

7) Déterminons les valeurs de 𝑛 pour les quelles les points 𝑂 ; 𝑀0 et 𝑀𝑛 sont ils alignés

𝑍𝑀𝑛−𝑍0
Les points 𝑂 ; 𝑀0 et 𝑀𝑛 sont ils alignés si et seulement si ∈ ℝ  ∃𝑘′ ∈ ℤ tel que :
𝑍𝑀0 −𝑍0
𝑍𝑀𝑛 −𝑍 𝑛𝜋
0
𝑎𝑟𝑔 ( ) = 𝑘′𝜋  + 2𝑘𝜋 = 𝑘′𝜋  𝑛𝜋 + 4𝑘𝜋 = 2𝑘′𝜋  𝑛 = 2𝑘 ′ − 4𝑘
𝑍𝑀 −𝑍 2
0 0

 𝑛 = 2(𝑘 ′ − 2𝑘). En posant 𝑝 = 𝑘 ′ − 2𝑘, on a : 𝑛 = 2𝑝.

Exercice 2………………..…………………………………………(𝟓 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)


I) Dans le plan affine, on considère le triangle 𝐴𝐵𝐶 rectangle en 𝐴, 𝐼 le milieu du segment
[𝐴𝐵] et 𝐽 le centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶.

𝐼
𝐽
𝐴 𝐶

1
Pour tout réel 𝑚, différent de − , on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
3
{(𝐴; 1) ; (𝐵; 𝑚) ; (𝐶; 2𝑚)}
Pour tout point 𝑀 du plan on note ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑀 = 3𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
1) Montrons que 𝐺1 est le milieu du segment [𝐶𝐼].

𝐺1 est le milieu du segment [𝐶𝐼] si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐺1 𝐼 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐶 = 0⃗⃗

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Sujets de Bac

𝐺𝑚 = {(𝐴; 1) ; (𝐵; 𝑚) ; (𝐶; 2𝑚)} 𝐺1 = {(𝐴; 1) ; (𝐵; 1) ; (𝐶; 2)} 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 2𝐺 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐶 = 0 (Introduisons le milieu 𝐼 du segment [𝐴𝐵] dans 𝐺1 𝐴 + 𝐺1 𝐵 )

=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐼 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐼 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵 + 2𝐺 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐶 = 0  2𝐺1 𝐼 + 2𝐺1 𝐶 + 𝐼𝐴 + 𝐼𝐵 = 0

⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐵
𝐼𝐴 ⃗⃗ (Car 𝐼 est le milieu du segment [𝐴𝐵] )
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=> 2𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐼 + 2𝐺1 𝐶 = 0  𝐺1 𝐼 + 𝐺1 𝐶 = 0

D’où 𝐺1 est le milieu du segment [𝐶𝐼]

2) Montrons que les points 𝐺1 ; 𝐽 et 𝐶 sont alignés.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les points 𝐺1 ; 𝐽 et 𝐶 sont alignés si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐽 + 𝐺1 𝐶 ) = 0

Cherchons les composantes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐺1 𝐽 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐶 dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ).

⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐽𝐵
𝐽 Le centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶  𝐽𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐽𝐶 ⃗⃗ (Introduisons le point 𝐴 dans 𝐽𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐽𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐽𝐴
=> 𝐽𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐽𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗  3𝐽𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗  3𝐽𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 3𝐴𝐽 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗  𝐴𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )  𝐴𝐽 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 3

1 1
Donc 𝐽 ( ; ) dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )
3 3

D’autre part ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐺1 𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 2𝐺 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐶 = 0  𝐴𝐺1 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 = 0 4 2

1 1
Donc 𝐺1 ( ; ) dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
4 2

De même 𝐶(0; 1) dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

1
− 14 1
0 − 14 − 14
Ainsi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐽 (13 ) => ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐽 ( 121 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐶 ( ) => ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐽 ( )
3
− 12 −
6
1 − 12 1
2

1 1
− 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 12 4
=> 𝑑𝑒𝑡(𝐺 1 𝐽 ; 𝐺1 𝐶 ) = | 1 1
|= ( )−( )= 0
24 24

6 2
D’où Les points 𝐺1 ; 𝐽 et 𝐶 sont alignés.

3) Montrons que pour tout point 𝑀, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐴𝐶


𝑉𝑀 = −(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑉𝑀 = 3𝑀𝐴 𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (Introduisons le point 𝐴 dans 3𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

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Sujets de Bac

=> ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑉𝑀 = 3𝑀𝐴 𝑀𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐶
𝐴𝐵 − 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗  ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐴
𝑉𝑀 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − 2𝐴𝐶

 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐶


𝑉𝑀 = −𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗  ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐴𝐶
𝑉𝑀 = −(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐴𝐶


𝑉𝑀 = −(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

1
4) Montrons que pour tout réel 𝑚 distincte de − , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1 .
3

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1 si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 ; 𝐴𝐺−1 ) = 0

Cherchons les composantes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐺𝑚 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1 dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑚 = {(𝐴; 1) ; (𝐵; 𝑚) ; (𝐶; 2𝑚)} (1 + 3𝑚)𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 = 𝑚𝐴𝐵 + 2𝑚𝐴𝐶 

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑚 2𝑚


𝐴𝐺𝑚 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 . D’où 𝐺𝑚 ( ; ) dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).
1+3𝑚 1+3𝑚 1+3𝑚 1+3𝑚

1 1
Pour 𝑚 = −1; on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 . D’où 𝐺−1 ( ; 1) dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ).
2 2

𝑚 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1+3𝑚 2 𝑚 2𝑚 1 𝑚 𝑚
=> 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐺 𝑚 ; 𝐴𝐺−1 ) = | 2𝑚 |= ×1− × = − =0
1+3𝑚 1+3𝑚 2 1+3𝑚 1+3𝑚
1
1+3𝑚

D’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺−1

5) Montrons que le triangle 𝐼𝐵𝐺−1/2 est un triangle rectangle en 𝐵.

𝐼𝐵𝐺−1/2 est un triangle rectangle en 𝐵 si et seulement si en appliquant le théorème de


Pythagore on a : 𝐼𝐵2 + 𝐵𝐺−1/2 2 = 𝐼𝐺−1/2 2

Calculons ainsi les distances 𝐼𝐵 ; 𝐵𝐺−1/2 et 𝐼𝐺−1/2 dans le repère (𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

1
On sait que 𝐵(1 ; 0) ; 𝐼 est le milieu de [𝐴𝐵] donc 𝐼 ( ; 1) et 𝐺−1/2 ( 1; 2)
2

1 2 1 1 2 √17
Donc : 𝐼𝐵 = √(1 − ) = ; 𝐵𝐺−1/2 = √22 = 2 et 𝐼𝐺−1/2 = √(1 − ) + 22 =
2 2 2 2

1 2 1 17
𝐼𝐵 2 + 𝐵𝐺−1/2 2 = ( ) + (2)2 = +4=
2 4 4

2
√17 √17 17
𝐼𝐺−1/2 =  𝐼𝐺−1/2 2 = ( ) =
2 2 4

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17
Puisque 𝐼𝐵2 + 𝐵𝐺−1/2 2 = 𝐼𝐺−1/2 2 = ; alors 𝐼𝐵𝐺−1/2 est un triangle rectangle en 𝐵.
4

II) Dans le plan affine Euclidien rapporté au repère orthonormé, on considère l’application
1
𝑥 ′ = (−3𝑥 + 4𝑦 + 4)
5
affine 𝑓 défini par : { 1
𝑦 ′ = (4𝑥 + 3𝑦 − 2)
5
1) Démontrons que 𝑓 est une isométrie.

𝑓 étant une application affine, la matrice de l’endomorphisme associé à 𝑓 est 𝑀𝜑 définie par :

3 4
− 𝑎 𝑏
𝑀𝜑 = ( 45 5
3
) qui est de la forme ( ).
𝑏 −𝑎
5 5

Vérifions ainsi si 𝑑𝑒𝑡(𝑀𝜑 ) = −1

3 4
− 9 16 25
𝑑𝑒𝑡(𝑀𝜑 ) = | 45 5
3
| = − − = − = −1
25 25 25
5 5

2) Trouvons l’ensemble des points invariants par 𝑓.

1
𝑥 = (−3𝑥 + 4𝑦 + 4)
5
L’ensemble des points invariants par 𝑓 est tel que 𝑓(𝑀) = 𝑀  { 1
𝑦 = (4𝑥 + 3𝑦 − 2)
5

5𝑥 = (−3𝑥 + 4𝑦 + 4) 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0
{ { => 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0
5𝑦 = (4𝑥 + 3𝑦 − 2) −2𝑥 +𝑦+1 =0

D’où l’ensemble des points invariants par 𝑓 est la droite d’équation 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0.

3) Caractérisons géométriquement l’application 𝑓.

𝑓 Étant une isométrie et admettant la droite d’équation 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0 comme point invariant,


alors 𝑓 est une symétrie orthogonale d’axe la droite d’équation 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0.

Problème…………………………………………………………(𝟏𝟎 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔)
A) Soit la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 − 𝑥.
On appelle (𝐶) la courbe représentative de 𝑓.
1) a- Calculons la fonction dérivée de 𝑓.

𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 − 𝑥 => 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −2𝑥 − 2𝑒 −2𝑥 − 1 = −[1 + (2𝑥 + 1)𝑒 −2𝑥 ].
b- Dressons le tableau de variation de 𝑓′ sur [0; +∞[

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𝐷𝑓 = [0; +∞[
𝑙𝑖𝑚 𝑓′(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 −2𝑥 − 2𝑥𝑒 −2𝑥 − 1 = −1 et 𝑓′(0) = −2
𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞
𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −2𝑥 − 2𝑥𝑒 −2𝑥 − 1 => 𝑓 ′′ (𝑥) = −(2 − 4𝑥 − 2)𝑒 −2𝑥 = 4𝑥𝑒 −2𝑥
Ainsi pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝑓 ′′ (𝑥) ≥ 0. D’où 𝑓 est croissante.
D’où le tableau de variation de 𝑓′ sur [0; +∞[ est le suivant :
𝑥 0 +∞
𝑓′′(𝑥) +
𝑓′(𝑥) −1

−2
En déduisons le signe de 𝑓′ sur [0; +∞[.
D’après le tableau de variation de 𝑓 ′ , pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝑓′(𝑥) < 0.
c- Dressons le tableau de variation de 𝑓 sur [0; +∞[ .
𝑥 0 +∞
𝑓′(𝑥) −
𝑓(𝑥) 2

−∞
d- Montrons que (𝐶) admet une asymptote (𝐷) dont on déterminera une équation.
𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 − 𝑥  𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + (1 − 𝑥)
𝑓(𝑥) − (1 − 𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 (Appliquons à cette égalité la limite en +∞). On a :
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − (1 − 𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 (𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 ) = 0.
𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞
Donc la droite (𝐷)d’équation 𝑦 = 1 − 𝑥 est asymptote oblique à la courbe (𝐶) de 𝑓 au
voisinage de +∞.
e- Construisons (𝐶) et (𝐷) sur un même graphique.

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y
𝑦

1
1

0
0 1 2 x

-1
−1

2) a- Etablissons que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet sur l’intervalle [0; +∞[ une
solution et une seule notée 𝛼.

D’après le tableau de variation de 𝑓, pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝑓 est continue et strictement
décroissante donc 𝑓 réalise une bijection de [0; +∞[ sur ]−∞ ; 2]. Or 0 ∈ ]−∞ ; 2] donc il
existe une solution unique 𝛼 ∈ ]−∞ ; 2] telle que 𝑓(𝛼) = 0
b- Justifions l’encadrement : 1 ≤ 𝛼 ≤ 2.
𝑓(1) = 2𝑒 −2 > 0
{ 3−𝑒4 => 𝑓(1) × 𝑓(2) < 0.
𝑓(2) = <0
𝑒4
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : l’encadrement : 1 ≤ 𝛼 ≤ 2.

B) Soit la fonction 𝑔 définie sur l’intervalle 𝐽 = [1; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1.
1) Etudions les variations de 𝑔 sur 𝐽
𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 => 𝑔′(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 − 2𝑥𝑒 −2𝑥 − 2𝑒 −2𝑥 = −(2𝑥 + 1)𝑒 −2𝑥
Ainsi pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[, 𝑔′(𝑥) < 0. Donc 𝑔 est strictement décroissante.
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 = 1 et 𝑔(1) = 1 + 2𝑒 −2
𝑥 → +∞ 𝑥 → +∞
D’où le tableau de variation de 𝑓′ sur [0; +∞[ est le suivant :

𝑥 1 +∞
𝑔′(𝑥) −
𝑔(𝑥) 1 + 2𝑒 −2

1
En déduisons que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, 𝑔(𝑥) ∈ 𝐽.

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D’après le tableau de variation de 𝑔, pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, 𝑔(𝑥) ∈ [1 ; 1 + 2𝑒 −2 [ ⊂ 𝐽.


D’où pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, 𝑔(𝑥) ∈ 𝐽.
3
2) Montrons que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, on a : |𝑔′(𝑥)| ≤
𝑒2
.

𝑔′(𝑥) = −(2𝑥 + 1)𝑒 −2𝑥 => 𝑔′′(𝑥) = 4𝑥𝑒 −2𝑥 > 0.

Donc pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, 𝑔′(𝑥) est strictement croissante.


𝑥 ∈ 𝐽  𝑥 ≥ 1. Donc :

𝑔′(𝑥) ≥ 𝑔′(1)  𝑔′(𝑥) ≥ −3𝑒 −2  𝑔′(𝑥) < 0

3
Alors |𝑔′(𝑥)| ≤ |−3𝑒 −2 |  |𝑔′(𝑥)| ≤
𝑒2
.
3
En déduisons que pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, on a : |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|.
𝑒2
3
On sait que 𝛼 ∈ [1 ; 2] ⊂ 𝐽 et 𝑥 ∈ 𝐽 => 𝑥 ∈ [𝛼 ; 𝑥] et de plus pour tout 𝑥 ∈ 𝐽, |𝑔′(𝑥)| ≤
𝑒2
.
En appliquant le théorème de l’inégalité des accroissements finis à la fonction 𝑔 sur l’intervalle
3
[𝛼 ; 𝑥], on a : |𝑔(𝑥) − 𝑔(𝛼)| ≤ 2 |𝑥 − 𝛼|.
𝑒
3
D’autre part 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) − 𝑥 et 𝑓(𝛼) = 0 => 𝑔(𝛼) = 𝛼. Par suite |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|.
𝑒2
𝑢0 = 1
3) Soit (𝑢𝑛 ) la suite d’éléments de 𝐽 définie par : { pour tout entier 𝑛 positif ou
𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 )
nul.
3
a-Montrons que pour tout entier 𝑛 positif ou nul, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛
3
D’après la question 2), on a : |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼| 𝑒𝑡 𝑒n posant 𝑥 = 𝑢𝑛 , on a :
𝑒2
3 3
|𝑔(𝑢𝑛 ) − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|. Or 𝑔(𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1 => |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ 2 |𝑢𝑛 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛 𝑒

3
D’où pour tout entier 𝑛 positif ou nul, on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛
3 𝑛
b-En déduisons que pour tout entier 𝑛 positif ou nul, on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 ) .
𝑒

3
D’après la question précédente, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : |𝑢𝑘+1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑘

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3
- Pour 𝑘 = 0, on a : |𝑢1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 0
3
- Pour 𝑘 = 1, on a : |𝑢2 − 𝛼| ≤ 2 |𝑢1 − 𝛼|.
𝑒
3
- Pour 𝑘 = 2, on a : |𝑢3 − 𝛼| ≤ 2 |𝑢2 − 𝛼|.
𝑒
. . . En multipliant membre à
membre puis en simplifiant
. . .
les expressions de chaque
. . . égalité, on a :
. . .
3
- Pour 𝑘 = 𝑛 − 2, on a : |𝑢𝑛−1 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛−2
3
- Pour 𝑘 = 𝑛 − 1, on a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ |𝑢 − 𝛼|.
𝑒2 𝑛−1

3 𝑛
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 ) |𝑢0 − 𝛼|.
𝑒

D’autre part on a : 1 ≤ 𝛼 ≤ 2 

−2 ≤ −𝛼 ≤ −1 

1 − 2 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 1 − 1 

−1 ≤ 𝑢0 − 𝛼 ≤ 0 

−1 ≤ −(𝛼 − 𝑢0 ) ≤ 0 

0 ≤ |−(𝛼 − 𝑢0 )| ≤ |−1| 

0 ≤ |𝛼 − 𝑢0 | ≤ 1 => |𝛼 − 𝑢0 | ≤ 1

3 𝑛 3 𝑛 3 𝑛
Donc |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 ) |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( 2 ) => |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 )
𝑒 𝑒 𝑒

c-Déterminons la limite de la suite 𝑢𝑛

3 𝑛 3 𝑛
On a : |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( 2 )  |𝑢𝑛 − 𝛼| = ( 2 ) (en appliquant la limite à chaque membre de
𝑒 𝑒
3 𝑛
l’égalité), on a : 𝑙𝑖𝑚|𝑢𝑛 − 𝛼| = 𝑙𝑖𝑚 ( 2 )  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 − 𝛼 = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝛼
𝑒
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞
d-Déterminons un entier 𝑝 pour le quel on est sûr d’avoir |𝑢𝑝 − 𝛼| ≤ 10−3 .
3 𝑝 −3𝑙𝑛10
On a : ( 2 ) ≤ 10−3  𝑝 ≥  𝑝 ≥ 7,66. donc 𝑝 = 8.
𝑒 𝑙𝑛( 32)
𝑒

Calculons 𝑢𝑝 à 10−3 près : on a 𝑢8 = 1.200.

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