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II 3
THEORIE DES DALLES A CHAMPIGNON
THEORIE DER PILZDECKEN
THEORY OF " MUSHROOM " SYSTEMS
Dr. M. T. RUBER,
Professeur a TEcole Polytechnique de Varsovie.
I. Introduction.
Les dalles ä Champignon » sont en general des constructions en beton
«
(2)'
x
B,1 —.
O.r4 +l 2 11
—
dx2dy2
4- B2 —-A
2D.V4
/>,
H etant egal
°
ä
1
^ + ^ + 2C,
2 ra2
1
2 mx
/
etant B') provoque des fleches w' et des tensions <j'
qui correspondent ä la fin du stade I, l'autre partie Q-
Q' provoque des fleches supplementaires rv-w' et des
B
tensions supplementaires <jV qui leur sont propor-
tionnelles (le coefficient de proportionnalite n'etant
plus le meine) et qui correspondent ä une nouvelle
rigidite au flechissement B plus faible du stade II.
Au stade I, nous appliquons l'equation differentielle
de la theorie; au stade II egalement, mais seule¬ (B)
rnent pour les charges et les fleches supplemen¬
taires.
Cependant, lorsque nous augmentons encore la W
charge, en passant au stade III, c'est-ä-dire
lorsque nous approchons la charge limite (charge Fig. 1.
de destruction), le diagramme theorique lui-meme
ne subsiste plus, car d'ordinaire les fleches deviennent si considerables, qu'elles
produisent des reactions d'extension dans la plaque. Ces reactions empechent
un aecroissement correspondant des fleches, c'est pourquoi la charge destruc-
tive est plus grande qu'onne Taurait suppose. On a constate ceci depuis long-
temps, non pas pour des dalles-champignons, mais pour des constructions en
beton arme qui sont coneues d'une maniere analogue.
M. T. Iluhor
2*a~
I-
sions sont 2 a' et 2bf. Nous admettons
que les reactions des chapiteaux sont
reparties uniformement, donc definies
26
par la charge de l'unite de surface
ab p
P P a'b' ou P -h
«ß
^m
^^ 2a
^^ en posant a'
Les ordonnees de la fleche w, comp-
ona, b' ß b.
+ 1
n= 1
mr. a./i: n*\
+ b*)
On en tire les formules (4) pour les moments « suppleants »
M'— R^'-_^
CO
sinmxa
(4 a)
&X2 T2 Zum2 cosms; +
'JQ CC
sinmj;a.sinrci:ß cosmz;.cosnxi; I
m -x a. n z£ (m* b* + n*a*)* J
r 1 n i
1
(4i>)
d*w
M-a=- B 3.V*
2pb
Vi
Zt
1
n*
sin/iwß
»s?
COS/lTCY) +
I
coswttc
\mr.q. cos /i z y;
+ 2a 2 I'"
in =^ 1 n 1
mr.oi.n: i2b2 -\ n2a2f I
Theorie des dalles ä Champignon 253
On voit que d'apres la theorie des plaques minces, les moments veritables
sont determines par les formules (5), \j. etant la constante de Poisson (au lieu
de — Les efforts tranchants sont determines par les formules (6). Enfin nous
m]
calculons les moments de torsion D d'apres la formule (7).
i M. M'1+!*M', \ l dx
(5). (6)-
-1 (M'a+MV)
• • • •
/
M^M'. + ^M', V2
\ ?.'/
D B(1 ;;.)
D* "'
11.
tageux. On a toujours adopte des chapiteaux carres, le rapport a etant de -
1
T e* ö '•>
on a ensuite adopte egalement le rapport a T>
II existe
une Solution qui est particulierement importante; c'est celle pour
laquelle lacharge est la plus desavantageuse pour la construction entiere de la
dalle-champignon, ce qui est le cas lorsque les panneaux disposes entre des
rangees paralleles de piliers sont charges alternativement. Des moments de
reactions apparaissent alors dans les chapiteaux. Dans l'hypothese la plus simple
au sujet de leur repartition, d'apres la fig. 5, M. Lewe trouve la Solution gene¬
rale exacte semblable ä (3) et il calcule une table pour le cas a ß=^ \a=b.
3. Les Solutions qu'on a trouvees pour une plaque illimitee ne sont evidem-
ment plus justes lorsque la plaque est appuyee non pas seulernent par le Sys¬
teme de piliers, mais aussi le long des bordspar les parois du bätiment (fig. 6).
Lorsque la projection horizontale de la dalle est un rectangle et que l'appui
lineaire des bords ne permet pas que les coins de la plaque se soulevent, il est
souvent possible de trouver une Solution exacte par une superposition de Solu¬
tions particulieres, comme on en trouve dans les travaux de MM. Estasave 29,
B.G. Galerkin30*33, H. Hexcky-", M. T. Hiber5* 7, H. Leitz33' 3<\ V. Lewe11' 12,
A. Mesnager37, A. Nädai38, S. Timoshenko39 et d'autres auteurs40.
Le cas d'un contour circulaire a ete traite recemment par MM. W. Flügge41
et K. Hajnal-Künyi 42.
M. T. II über
+O08
+006 OV392
030a 00498
025a 00452
004Q8
M,
+O04
O20Q 00359
*Of5a.
O02
Q02
M. •00232
-00250
-00267
-00284
004 -003t9
(JOS92 006
O0498 ojsa
004S2
22*5 004
O03S9
008 002
0 0225
M> 00210
m:
O10
00232
002SO
012 00267
002
00284
-014 0O319
-004
ai6
r -<m
-020
Solution exacte. Cette approximation est tout ä fait satisfaisante pour la por-
tion entiere de la plaque qui reste lorsqu'on en elimine les surfaces des chapi¬
teaux, et qu'on peut prevoir aisement en vertu du principe de Saint-Venant.
4\
00283 +004
00231
*002
0O239 tjT^io
M> 00225
0 0210
'OBS
M, tooz'S
f004
01&
-006
-O08
-OTO
-V12
-014
-OIO
-OT18
020
022
Flg.
Moments le long des diagonales (Mi) et dans des sections perpendiculaires (M2).
Die Ersatzmomente längs des Diagonalschnittes (Mt) und quer dazu (Ma).
Moments along the Diagonals (Mi) and across them (M2
ö
Fig. 5.
Nous citerons ici deux Solutions auxiliaires pour les formes du contour de
la dalle qu'on vient de nommer.
256 M. T. Huber
a\\\\>\\\\\\\\\\\\\\\\\\^\\^^^
^m^m^m^
^mNNNmw
^ 0 ^
^\\\\\\V\\\^\\V\^\\\\\\\^^^^ ^^\\\\\\W^
0
D
\v\\\\m\\\^v^^^^ mvwmw
Fig. 6.
gitudinaux paralleles ä Taxe des X est egale ä Bl3 dans les elements perpendi¬
culaires, ä B2. En posant :
*?*$ '?*$,-
rh X
Fig. 7.
X y •rj Vi a »/B,
~a ' r'=I> ;i_l ' r«=b i2-
nous Irouvons pour | ^c, :
y
4
,y, Pb* /iT2 "
[ 1
-f- n - s Cth n - z — n - s r2 Cth ra x s c2 —
/iTZc^Cth/lTTc;
Shn-£Co.Sh n-i\ sin /i^ y)! sin /i-y;
Sh/i-s
Pour £_> ?i il faut remplacer dans cette equation ;2 par ;x.
Z>) Contour circulaire (fig. 8) d'une plaque isotrope. Lorsque le bord est
parfaitement encastre, et en admettant la signification des lettres indiquee
sur la figure, on peut representer la fleche par la formule relativement
simple 43 :
Theorie des dalles ä Champignon 257
Qi
—'
i
W i
"i
et —
(=¦%¦ r xz+ij2
En vertu de la condition que dans les points d'appui les fleches dues aux
charges doivent etre annulees par des fleches dirigees vers le haut dues ä des
forces inconnues X,, nous trouvons ces forces comme reactions des piliers.
Lorsque le contour circulaire de la plaque est appuye et que les piliers sont
disposes symetriquement par rapport au centre, on peut trouver une Solution
avec une grande approximation, en composant les fleches calculees, en tenant
compte de l'encastrement du bord, avec Celles qui sont dues aux moments
d'encastrement de signes contraires, si l'on admet que ceux-ci sont repartis
uniformement.
258 M. T. Huber
^'W-=_± + J.)._. B
\ M'1 + M',_
1 M
;'3) B
* Y2
Designation anglaise et allemande pour A.
Theorie des dalles ä Champignon 25t>
qui sont beaucoup plus commodes a appliquer que les equations citees au
debut de ce paragraphe (voir fig. 9).
C'est d'apres cette methode que M. Marcus a calcule la repartition des
moments dans une dalle-champignon pour une serie de cas d'appui et de charge
importants au point de vue pratique. Ces calculs ont servi ä justifier une
methode pratique approximative qu'on nomme methode des cadres suppleants 17,
admise par les reglements officiels allemands de 1925, si l'auteur du projet
n'applique pas les resultats exacts de la theorie des plaques isotropes ou des
tissus elastiques.
hihi
illllllllllll
serait par contre fort importante pour les moments dans les piliers, mais sa
determination experimentale serait encore plus difficile. Ce serait d'ailleurs une
surface composee d'autant de parties qu'il y a d'etages dans le bätiment. Une
etude de ce genre confirmerait probablement l'avis de tous les specialistes que
la charge la plus desavantageuse par rapport aux piliers correspond bien au
Schema dela fig. 10 Par contre le Schema de la fig. 11 correspond aux valeurs
maxima des moments positifs des parties medianes des panneaux chargees.
Les moments de l'encastrement des chapiteaux dans la dalle peuvent etre
tres exactement calcules, en prenant pour base la Solution de M. Lewe, citee
en II.2, d'apres la condition que l'angle d'inclinaison de la section du pilier au
sommet du chapiteau est egal ä l'angle d'inclinaison de l'element de la plaque
qui y est superposee (Lewe, 1926, p. 52-54). On peut prevoir, meme sans
calcul, que la grandeur dece moment Mc depend surtout du rapport de la rigidite
au flechissement de la plaque B, ä la rigidite relative du pilier, c'est-ä-dire
EJr
(Jc designe le moment d'inertie de la section du pilier, H sa hauteur.
H
BH
Lorsque ce rapport p-p croit, Mc decroit. Mc doit encore dependre
v
iiijc
de la position du point zero des moments sur l'axe du pilier; donc du schema
de la charge des etages, et encore de ce que la base du pilier peut etre
encastree ou bien seulernent librement appuyee.
Theorie des dalles a Champignon 261
2fe^^^^
m m2» -<>
m
^ 7777,
Fig. 12
port que determinent les resultats de la theorie des plaques. Les reglements
officiels allemands contiennent des formules simplifiees convenables.
p-I-ic Ma //Mv
\ M */
*/
t I
M
Mnr
Afi \ >,Q
VM
M
M(-> Mm
Mm
M,
Fig. 13. — (xraphiquc rcpresentant 1'equilibrc des forces et des moments qui agissent
sur un huitieme ou un quart d'un panneau carre.
Das Gleichgewicht der Kräfte und Momente, welche ein Oktant und ein
Quadrant eines quadratischen Deckenfeldes angreifen.
Diagram showing the Equilibrium of the Forces and Couples acting on an
Octant and a Quadrant of a Square Panel.
sans citer les ouvrages qui s'y rapportent et dont on trouvera une apprecia-
tion dans l'ouvrage de M. V. Lewe12.
Avant qu'on ait trouve et applique les Solutions exactes de la theorie dont il a
ete question dans les par. II et III, les ingenieurs praticiens des differents pays
ont essaye de se rendre compte des tensions dans les dalles-champignons, au moins
avec une approximation grossiere, en se basant sur les plus simples consideralions
statiques. Les methodes ainsi elaborees n'ont ä present qu'une valeur historique,
la theorie ayant fait des progres considerables; c'est pour cela que nous pouvons
nous borner ä ne presenter ici que le principe theorique de lune de ces methodes,
elaboree aux Etats-Unis et peu connue sur le continent europeen. Ce schema
a ete le point de depart des reglements officiels americains pour le calcul des
dalles ä Champignon 19.
En admettant une plaque illimitee et divisee en panneaux carres, la surface
etant chargee uniformement, et les chapiteaux des piliers etant circulaires, on
considere l'equilibre de deux huitiemes du panneau, que l'on imagine decoupes et
qui sont representes dans la fig. 13. Si l'on designe par Q la surcharge du pan¬
neau total, celle de chaque huitiemeest -^ En raison de la symetrie, il n'y a pas
d'efforts tranchants dans les sections AO, AB et OE, et il n'y a pas non plus
de moments de torsion ; la resultante des efforts tranchants (des reactions)
NOTES
1. Lavoinne. Note sur la resistance des parois planes des chaudieres ä vapeur. Ann. des
Ponts et Ch., 1872, 1, p. 276 a 303.
2. Grasuof. Elastizität und Festigkeit. 2 Aufl. Berlin, 1878.
3. H. T. Eddy. The Theory of the Flexure and Strength of Rectangular Fiat Plates applied
le Reinforced Concrete Floor Slabs. Minneapolis, 1913.
4. M. T. Huber. Die Grundlagen einer rationellen Berechnung der kreuzweise bewehr-
rten Eisenbetonplalten. Z. d. Österr. Ing. u. Arch. Ver. 1914, N° 30.
5. M. T. Huber. Teorja plyt prostokatnie röznokierunkowych... Lwöw, 1921.
6. M. T. IIuber. Comptes rendus de FAcademie des sciences. T. 170, 1920, p. 511 el
1305; T. 180, 1925, p. 1243.
7. M. T. IIuber. Der Bauingenieur, 1923, Nos 12 et 13; 1924, n°* 9 et 10; 1925, n09 1 el 2;
1926, nos 7, 8 et 9.
26t M. T. Huber
R6sum6
I. Introduction.
Les diflicultes pour la determination theorique des deformations et efforts
dans une dalle ä Champignon proviennent :
1° de la connexion rigide entre la dalle et les colonnes.
2° de la flexibilite variable de la dalle et de l'influence des chapiteaux, ainsi
que
3° du changement considerable de la flexibilite qui se produit au debut du
stade II.
II. Les theories basees sur les Solutions exactes de l'equation du flechisse¬
ment des plaques isotropes « minces ».
III. Les theories basees sur des Solutions approximatives pour les fleches
de plaques isotropes « minces ».
IV. Le röle des colonnes dans la theorie des dalles ä Champignon et la
methode approximative des cadres suppleants.
V. Autres methodes approximatives.
Zusammenfassung.
I. Einleitung. Die Schwierigkeiten der theoretischen Bestimmung der For¬
mänderungen und Spannungen in einer Pilzdecke stecken :
1. in der steifen Verbindung der Säulen mit der Decke,
2. in der ungleichförmigen Biegungssteifigkeit der Decke und der Wirkung
der Säulenkopfplatte, und
3. im starken Wechsel der Biegungssteitigkeit beim Uebergang in das Sta¬
dium II der Decke.
II. Die Theorien, welche sich auf strenge Lösungen der Biegungsgleichung
einer isotropen « dünnen » Platte stützen.
III. Die Anwendung von angenäherten Lösungen der Plattentheorie. Dif¬
ferenzengleichungen und « elastische Gewebe ».
IV. Die Rolle der Säulen in der Theorie der Pilzdecken und die Methode
des stellvertretenden Rahmens.
V. Andere Näherungsverfahren.
266 M. T. Huber
Summary.
I. Introduction. — Difficulties of theoretical investigation of stress and
strain in flat slabs are found :
1. in the rigid joints between columns and ceiling ;