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UNIVERSITE HASSAN II DE CASABLANCA

Faculté des Sciences Ben M’sik

Département de Physique
Casablanca

Master Physique & Nouvelles Technologies

Module

"Magnétisme : Fondements & Applications"

Mini projet de recherche

Simulations micro-magnétiques sur les procédés de


démagnétisation dans les aimants anisotropes Nd Fe B
2 14

Réalisé par
JAIDANE HANANE

Sous la direction de
Pr. M. El Hafidi
I. Introduction :
Comme on le sait, les aimants permanents Nd2 Fe14 B ont été largement utilisés dans les
téléphones mobiles, les disques durs et les moteurs de véhicules. Le champ coercitif est l'un
des indices significatifs pour caractériser les propriétés magnétiques des aimants Nd2 Fe14 B.
En fait, de nombreux facteurs pourraient influencer le champ coercitif, comme la composition
chimique, la forme des grains, la taille des grains, etc. De nombreux résultats expérimentaux
ont prouvé que l'ajout de Dy ou de Tb pourrait augmenter le champ d'anisotropie magnéto-
cristallin des aimants Nd2 Fe14 B améliorant ainsi le champ de nucléation du domaine inverse,
qui se traduit par le renforcement du champ coercitif. Quant à la façon dont la forme du grain
ou la taille du grain affecte le champ coercitif, à part les explorations expérimentales,
beaucoup d’aide a été offerte par des simulations micro-magnétiques. Par exemple, Yi et al a
conçu des modèles Nd2 Fe14 B avec des couches de défauts et analysé l'effet de la forme du
grain sur le champ coercitif à partir de la contribution d'anisotropie et de la contribution de
forme. L’étude a également révélé que les grains sphériques présentent le champ coercitif le
plus élevé au même volume. D'autres chercheurs ont étudié l'effet de la taille des grains sur le
champ coercitif à travers la perspective du champ de démagnétisation ou du facteur de
démagnétisation.
Généralement, on considère que le champ de démagnétisation plus fort correspond à un
champ coercitif plus petit. Cependant, cette règle ne fonctionne pas partout. Thielsch et al ont
signalé que pour les grains en forme de plaque, ayant le même volume, les grains plats ont un
champ de démagnétisation plus grand, mais un champ coercitif plus élevé. De toute évidence,
la recherche sur la relation entre le domaine de la démagnétisation et le domaine de la
coercition est insuffisante. Dans ce travail, les effets de la forme du fond du grain, du volume
du grain et du rapport d'aspect du grain ont été systématiquement étudiés par simulation
micro-magnétique. En outre, sur la base du vecteur champ de démagnétisation, un indice de
référence, le champ critique, a été proposé pour mesurer l'amplitude du champ coercitif. Les
résultats ont montré qu'un champ critique plus grand est responsable d'un champ coercitif plus
élevé.

I. Description théorique
1. Aimant au néodyme :

Un aimant au néodyme (aimant NdFeB) est un aimant permanent composé d'un


alliage de néodyme, de fer et de bore ( Nd2 Fe14 B) permettant de former un système
cristallin tétragonal. Développés en 1982 par General Motoriste Sumitomo Spécial Métaux,
les aimants au néodyme sont les aimants permanents les plus puissants disponibles sur le
marché ainsi que les aimants aux terres rares les plus utilisés. Ils ont remplacé
d'autres types d'aimants dans des produits nécessitant des aimants permanents à forte
coercitive, tels les outils sans fil (en), les disques durs et les fermoirs
magnétiques.
La structure cristalline tétragonale du Nd2Fe14B possède une grande anisotropie
magnétique (HA~7 teslas (T)) . Cela lui donne un fort champ coercitif ainsi qu'une
haute saturation (en) (Js ~1,6 T). En conséquence, le matériau peut emmagasiner
une grande quantité d'énergie magnétique (BHmax ~ 512 kJ/m3), beaucoup plus
grande que les alliages tels ceux de samarium-cobalt (SmCo), premiers aimants
permanents aux terres rares commercialisés. En pratique, les propriétés des aimants au
néodyme dépendent fortement de la composition précise de l'alliage, de la microstructure et
des techniques de construction employée.
En 1982, à la suite de recherches motivées par les coûts importants des aimants
permanents au samarium-cobalt, General Motors (GM) et Sumitomo Special Metals
découvrent le composé Nd2Fe14B. GM travaillait sur le développement d'aimants trempés sur
roue et basés sur des nanocristaux de Nd2Fe14B, alors que Sumitomo travaillait avec le même
matériau, mais par un procédé de frittage. GM a commercialisé ses inventions, menant à la
fondation de Magnequench en 1986 (après une série d'évolutions, l'entreprise est devenue
une composante de Molycorp. La compagnie fournissait de la poudre de Nd2Fe14B à des
manufacturiers. Sumitomo a enregistré environ 600 brevets sur les aimants au néodyme. Les
installations de l'entreprise sont devenues une partie de la Hitachi Corporation et ont produit,
et autorisé d'autres compagnies à produire, des aimants au néodyme. Le marché est dominé
par des manufacturiers chinois, notamment en raison de la présence de grands gisements de
terres rares sur leur territoire. Le département de l'Énergie des États-Unis a commencé des
recherches pour trouver des substituts aux terres rares pour les aimants permanents.
L'Advanced Research Projects Agency-Energy (ARPA-E) a ainsi commandité divers
projets tels le programme Rare Earth Alternatives in Critical Technologies (REACT, pouvant
se traduire en français par « alternatives au terres rares dans les technologiques critiques »).
En 2011, ARPA-E a accordé environ 31,6 millions de dollars américains pour de tels projets.
2. Le champ démagnétisant H d :

Lorsque la seule source du champ magnétique est une distribution connue d'aimantation, dans
la matière on parle de champ démagnétisant. En effet, comme 1'illustre
la figure dans le cas d'un cylindre uniformément aimante, le champ H m dans la
matière est généralement oppose a 1'aimantation (plus précisément en un point
considère, la projection de H d sur la direction de 1'aimantation est opposée a cette
dernière), d'ou le qualificatif de démagnétisant et la notation habituelle H d au lieu
de H m Par extension, un certain nombre d'auteurs utilisent le terme de champ
démagnétisant pour désigner le champ crée par la matière aimantée même a
L’extérieur de celle-ci. Par ailleurs et malheureusement certains auteurs désignent
aussi H m ou H d par le terme de champ dipolaire, quand ce n'est pas champ d'interaction
dipolaire. On précisera dans la seconde partie de ce chapitre la
différence entre énergie dipolaire et énergie de champ démagnétisant.

Figure 1 : Lignes de champ (a) de 1'induction B et (b) du champ H, en présence d'un


cylindre uniformément aimante. En tout point du matériau, H = (B/ μ0) ~ M
II est facile de calculer le champ démagnétisant pour différentes géométries de matériaux
uniformément aimantes :
 Cylindres tes allonges dans lesquels 1'aimantation est parallèle a 1'axe : H d = 0,
(sauf au voisinage des extrémités)
 Disques ou lames minces planes d'épaisseur faible devant les autres dimensions
et dans lesquels I ‘aimantation est perpendiculaire aux faces : H i = - M loin des
bords ;
 au centre d'un cylindre de dimensions finies aimante le long de son axe
(figure 2.14), le champ démagnétisant s'écrit H d = - (1- cosθ) M.
De cette formule, on déduit facilement le champ démagnétisant dans les deux
cas précédents.

Figure 2 :
Cylindre aimante selon son axe

3. Champ coercitif :
En science des matériaux, le champ coercitif d'un matériau ferromagnétique désigne
l'intensité du champ magnétique qu'il est nécessaire d'appliquer, à un matériau ayant
initialement atteint son aimantation à saturation, pour annuler l'aimantation du matériau. Le
champ coercitif est usuellement noté Hc ou Bc . Lorsque le champ coercitif d'un
ferromagnétique est très élevé, le matériau est qualifié de dur. Il est alors très approprié
comme matériau pour la fabrication d'aimants permanents, par exemple à l'intérieur de
moteurs électriques ou des supports d'enregistrement magnétiques (disques durs, disquettes,
bandes magnétiques, etc.). À l'inverse, un matériau ferromagnétique possédant un champ
coercitif faible est qualifié de doux et peut être utilisé dans le blindage magnétique, dans des
transformateurs ou des têtes d'enregistrement.
La mesure du champ coercitif peut être typiquement réalisée à l'aide d'une mesure du
cycle d'hystérésis, par exemple à l'aide d'un magnétomètre, par exemple un magnétomètre à
échantillon vibrant ou un magnétomètre à gradient de champ. Le champ coercitif est
déterminé par la demi-largeur de la courbe d'hystérésis. Dans le cas où aucun matériau
antiferromagnétique n'est présent dans l'échantillon, le champ coercitif se mesure au point où
la courbe traverse l'axe des champs. Si un matériau antiferromagnétique est présent, l'effet du
couplage d'échange peut induire un décalage du cycle d'hystérésis sur l'axe des champs,
modifiant ainsi la procédure de mesure.

4. Qu’est que c’est le OOMMF ?


Le projet OOMMF (Object Oriented Micro Magnetic Framework) de l’Information
Technology Laboratory (ITL) du National Institute of Standards and Technology (NIST)
produit un programme micro-magnétique portable et extensible du domaine public et des
outils associés.
OOMMF permet à l'utilisateur d'effectuer des simulations micro magnétiques. Les modèles
d'entrée nécessaires pour effectuer une simulation doivent être un fichier mif 2. Les sorties
peuvent être affichées sous différents formats tels qu'une table de données, un graphique ou
des configurations magnétiques. Les utilisateurs peuvent construire des modèles à l'aide du
générateur MIF pour OOMMF, ou du générateur automatique MIF (MAGE).
Object Oriented MicroMagnetic Framework (OOMMF) est un projet de la Division des
mathématiques appliquées et computationnelles (ACMD) de l'ITL/NIST, en étroite
collaboration avec le µMAG, visant à développer des programmes et outils portables et
extensibles du domaine public pour la micro magnétique.

5. L'anisotropie magnéto-cristalline :
Une anisotropie magnétique est présente lorsque les propriétés magnétiques d'un
système sont orientées selon des axes privilégiés. C'est le cas dans les matériaux
ferromagnétiques, où l’aimantation suit des directions privilégiées appelées axes de facile
aimantation. Dans les matériaux cristallins, il existe des directions selon lesquelles il est facile
d'aimanter le cristal1 (axes faciles), et des directions de difficile aimantation, on parle
d'anisotropie magnéto-cristalline. De même, l'interaction dipolaire entre tous les moments
magnétiques locaux d'un matériau en couche mince induit généralement un axe d’aimantation
facile et un axe difficile. À ceci s'ajoutent des effets magnéto-élastiques où l’aimantation est
modifiée lors d'une déformation mécanique du système. De plus, l'anisotropie magnétique
varie avec la température dans pratiquement tous les matériaux. En général l'anisotropie
s'affaiblit quand on augmente la température, avec une décroissance souvent plus rapide que
celle de l'aimantation spontanée.
Dans la plupart des matériaux, les moments magnétiques interagissent avec le champ
électrique des ions environnants par 1'intermediaire de leur composante orbitale. Une
première conséquence de cette interaction avec le réseau est 1'apparition de 1'anisotropie
magnéto-cristalline. Celle-ci agit individuellement sur chaque moment magnétique, qu'elle
tend a orienter selon une direction du réseau, privilégiée du fait de sa symétrie particulière.
Toutes les directions de même symétrie sont théoriquement équivalentes, et 1'alignement des
moments selon chaque direction est donne également probable. Ainsi, 1'interaction magnéto-
cristalline
conduit a elle seule a 1'existence d'une aimantation résultante nulle. L’énergie d'anisotropie
magnéto-cristalline est très variable d'un matériau a un autre, et son expression a été donnée
pour les symétries les plus courantes. Cette expression mesure la densité d’énergie que coute
une rotation de 1'aimantation locale a partir de 1'une des directions de facile aimantation. Les
énergies d'anisotropie magnéto-cristalline et d'échange peuvent souvent coexister sans
frustration. Dans les systèmes ferromagnétiques en particulier, elles favorisent ensemble
1'existence d'une aimantation spontanée. En symétrie cubique, 1'anisotropie magnéto-
cristalline est également compatible avec 1'interaction dipolaire, (a condition de négliger les
effets magnétostrictifs dans les domaines de fermeture. En revanche, dans les systèmes
ferromagnétiques uniaxes, la minimisation de 1'energie d'échange et de 1'energie magnéto-
cristalline ne correspond jamais a la pleine satisfaction de 1'energie dipolaire.
Le comportement des matériaux ferromagnétiques est fondamentalement régi par les
interactions d'échange entre proches voisins qui conduisent à un arrangement des moments
magnétiques atomiques parallèles les uns aux autres. On constate néanmoins que les diverses
orientations ne sont pas équivalentes en ce sens qu'il est plus « facile » d'aligner l'aimantation
sur certains axes cristallographiques appelés pour cela axes de facile aimantation que sur
d'autres. Cela est lié à l'organisation cristallographique qui fait que les propriétés
environnementales d'un atome dépendent fortement de la direction considérée, à la différence
de ce que l'on observerait au sein d'un liquide ou un matériau amorphe.
Cette anisotropie est dénommée anisotropie magnéto-cristalline et provient de
l'interaction électrostatique entre les orbitales des électrons responsables du magnétisme de
l'atome et du champ électrique lié à la distribution de charges de l'environnement et dénommé
champ cristallin. Cet effet d'anisotropie se manifeste au niveau du moment atomique global
par l'intermédiaire du couplage spin-orbite qui rend donc indirectement le Spin sensible au
champ cristallin.
Il s'ensuit donc que les substances dont les atomes magnétiques présentent un moment
orbital L nul (on parle alors d'état S car ne subsiste que le moment de Spin) ou faible
donneront lieu à une anisotropie magnéto-cristalline faible. Les composés issus du groupe du
Fer, Nickel, Cobalt, réalisent ce cas de figure, soit parce qu'ils sont naturellement à l'état S
(Mn2+, Fe3+), soit parce que leur moment orbital, conséquent à l'état libre, se trouve
« éteint » par le champ cristallin.
A l'inverse, les composés issus des Terres rares présentent un moment orbital élevé et
donneront lieu à des anisotropies magnéto-cristallines marquées liées à l'importance du
couplage Spin-Orbite.
On rend compte de l'anisotropie magnéto-cristalline en exprimant la densité volumique
d'énergie libre Fk qui lui correspond au moyen d'un polynôme développé en fonction des
puissances croissantes paires des cosinus directeurs ai de l'aimantation, exprimés dans un
repère lié à la maille cristalline. La valeur des coefficients associés aux différents monômes
diminue très vite avec l'ordre de ceux-ci, de sorte qu'on se limite généralement au premier ou
aux deux premiers termes du développement. L'expression analytique est fonction de la
symétrie cristalline.

II. Méthode de simulation :


1. La théorie micro-magnétique :
De manière générale, la théorie du micro-magnétisme est utilisée pour modéliser des
particules ferromagnétiques de petite taille (de l’ordre du micromètre et moins) comme les
paillettes des matrices d’enregistrement magnétique ou certaines poudres contenues dans des
composites magnétiques absorbants. On se place également dans le domaine des
hyperfréquences (entre 10 et 100 GHz), plage de longueur d’onde exploitée par les radars.
Cette théorie, introduite par W.F. Brown dans les années 40, a pour but d’expliquer le
comportement non linéaire de certains matériaux magnétiques. L’approche micro magnétique
est tout d’abord énergétique. Le principe en est d’identifier les principaux phénomènes
intervenant dans la configuration de l’aimantation au sein d’un échantillon et de leur associer
une énergie. Alors, les positions d’équilibre sont les minima de l’énergie totale. Mais il est
également possible d’utiliser un modèle dynamique, décrivant l’évolution de l’aimantation au
cours du temps et reposant sur l’utilisation d’un système introduit par L.D. Landau et E.M.
Lifschitz en 1935.
Dans cette approche les positions d’équilibre sont les états relaxés du système.
De manière générale, dans un milieu magnétique, le champ électromagnétique B, l’excitation
magnétique H et l’aimantation M sont liés par l’une des équations de Maxwell (dans le
système des unités internationales quel ‘on utilisera systématiquement par la suite)

B = µ0(H + M) (1)

où µ0 est la perméabilité du vide. Le comportement de l’aimantation dépend alors de la nature


des matériaux. Dans certains matériaux, la relation entre H et M est linéaire, M = χ H, ce qui
permet d’écrire en utilisant (1) B = µ0(1+χ)H = µ0µrH = µH. χ est appelée susceptibilité
magnétique du matériau, µr sa perméabilité relative et µ sa perméabilité. Les matériaux
obéissant à ce type de loi sont appelés diamagnétiques (pour µr > 1) ou paramagnétiques
(pour 0 < µr < 1) ; on peut trouver des matériaux de ce type dans les isolants. Pour les
matériaux ferromagnétiques et ferrimagnétiques, il en va tout à fait différemment. La relation
entre le champ magnétique et l’aimantation devient non linéaire : sous excitation magnétique
extérieure nulle, l’aimantation totale d’un échantillon est non nulle, ce sont des aimants
permanents. Cette aimantation résiduelle est appelée aimantation rémanente. Son
comportement est très complexe et pose de sérieux problèmes de modélisation. L’un des
phénomènes traduisant cette complexité est celui de l’hystérésis qui correspond à la sensibilité
de l’aimantation rémanente à l’historique des traitements magnétiques, c’est à dire à la façon
dont on a fait évoluer le champ extérieur dans lequel baigne le matériau. Ce phénomène peut
être mis en évidence grâce au cycle d’hystérésis (Fig. 3). Ce procédé consiste à appliquer un
champ extérieur uniforme suffisamment fort pour que l’aimantation devienne uniforme, c’est
à dire à saturer l’échantillon, puis à faire varier l’intensité de ce champ extérieur (à direction
fixée) jusqu’à l’inverser. L’information recueillie pendant la manipulation est l’aimantation
totale de l’échantillon traité. Comme on peut le remarquer sur le cycle d’hystérésis représenté
figure 1, eux valeurs de l’aimantation se détachent : Ms et -Ms. La grandeur Ms est appelée
aimantation à saturation et ne varie qu’en fonction de la température.
Figure 3 – Exemple de courbe d’hystérésis. En abscisse l’intensité du champ magnétique extérieur (de
direction constante), en ordonnée l’intégrale de l’aimantation sur le domaine

Les états de magnétisation des grains isolés au Nd2Fe14B pendant les processus de
démagnétisation sont résolus au moyen de la théorie micro-magnétique. L'équation de
Landau-Lifshitz-Gilbert a été appliquée pour explorer la dynamique de magnétisation.
L'équation de base de l'évolution temporelle de la magnétisation M est décrite comme suit :

dM
dt
= -
α
|γ| M× H eff + M M ×
s
dM
dt((2) )
Où γ, α et M s sont respectivement le rapport gyromagnétique de Gilbert, la constante
d'amortissement et l'aimantation à saturation. Le champ effectif H eff est représenté par
l'équation suivante :
H eff = H d + H ani + H exc + H ext (2)

Où H d est le champ de démagnétisation, Hani le champ d'anisotropie, H exc le champ


d'échange et H ext le champ externe.
Dans cet article, la modélisation et les calculs ont été effectués par Object Oriented
MicroMagnetic Framework (OOMMF) structure micro-magnétique orienté objet, qui est
un logiciel de différence finie largement utilisé. "Oxs_TimeDriver" et
"Oxs_RungeKuttaEvolve" ont été sélectionnés comme pilote et comme solveur,
respectivement. Tous les modèles de grain ont été mis en place par programmation C++. En
raison de la capacité limitée de calcul, les modèles étaient à l'échelle nanométrique en termes
de granulométrie du Nd2Fe14B, mais ils ont le potentiel d'expliquer la tendance des grains
réels au niveau micron. Tous les modèles étaient de type à grain unique, à l'exception de la
phase limite du grain ou des grains voisins.
Pour tous les modèles Nd2Fe14B, les paramètres du matériau à température ambiante sont pris
comme suit : la constante d'anisotropie magnéto-cristalline K 1= 4,5 mJ/m3, la magnétisation
de saturation M s = 1281,5 kA/m et la rigidité d'échange A = 12,5 pJ/m. Étant donné que la
largeur de paroi du domaine est de 5,24 nm et que la longueur d'échange magnétostatique est
de 3,48 nm, un maillage plus petit de 2 nm × 2 nm × 2 nm a été appliqué. Antiparallèlement à
l'aimantation d'origine des aimants Nd2Fe14B, le champ extérieur H ext varie de 0 à 100 kOe
avec 0,2 kOe pour un étage.
III. Résultats et discussion :
1. Effet de la forme du fond :
Dans cet article, nous avons comparé sept types de grains cylindriques isolés de
Nd2Fe14B ayant la même hauteur et le même volume mais une forme de fond différente :
triangle, carré, pentagone, hexagone, heptagone, octogone et tourner en rond. L'aimantation
d'origine est dans le sens +z. La figure 4 montre les modèles analysés, dont la surface
inférieure a été réglée à la même valeur, 26896 nm2.

Figure 4 : Illustration des sept grains.

Les courbes de démagnétisation de plus de sept modèles pour h = 30 nm sont données dans la
Fig. 5 pour comparaison.

Figure 5 : Courbes de démagnétisation de sept grains pour h=30

Il est évident que les sept courbes correspondantes se chevauchent presque. La figure 6
montre les champs coercitifs des sept modèles lorsque la hauteur h a été réglée
respectivement à 10, 30 et 50 nm. Évidemment, les champs coercitifs dépendent de la hauteur
du grain en colonnes mais ne montrent presque aucune différence lorsque h reste constant
pour différents modèles. D'après les résultats de la comparaison, on pourrait conclure que la
forme du fond du modèle de grain a peu d'effet sur la détermination du processus de
démagnétisation et du champ coercitif. Afin d'améliorer la précision de la modélisation et des
résultats de simulation, la forme du fond carré a été choisie pour la simulation et la discussion
ultérieures.

Figure 6 : Comparaisons du champ coercitif entre sept grains

2. Effet du volume de grain :


Comme le montre la figure 7, des modèles Nd2Fe14B cubiques ont été construits pour
explorer l'effet du volume de grain V sur le champ coercitif.
Figure 7 : Illustration d'un grain Nd2Fe14B cubique.
Les résultats (Fig. 8) montrent que le champ coercitif se détériore au fur et à mesure que le
grain se détériore passe de 69,5 kOe à V = 8×103 nm3 à 50,5 kOe à V = 8×106 nm3, ce qui
donne le même volume comme résultats expérimentaux.

Figure 8 : La pertinence du champ de démagnétisation par rapport au champ coercitif


en cas de variation du volume du grain

Normalement, on sait que les avantages d'un champ de démagnétisation plus important
sont les suivants l'inversion de magnétisation. Lors du processus d'inversion de la
magnétisation, il existe un point spécifique (point de nucléation) dans le modèle de grain où le
moment magnétique inverse sa direction en avant de l'axe d'autres points. Afin de mieux
comprendre la relation entre le volume de grain et la démagnétisation, l l'amplitude du champ
de démagnétisation au point de nucléation de chaque modèle à l'état de rémanence,
représentée par Hdn(0) a été analysée. Comme le montre la Fig. 8, le Hdn(0) augmente avec le
grain ascendant volume. Par conséquent, il est raisonnable de supposer qu'un volume de grain
plus important implique un volume de grain plus important. Champ de démagnétisation, ce
qui peut entraîner une réduction du champ coercitif.
Figure 8 : Illustration d'un grain Nd2Fe14B de forme cuboïde avec un certain
rapport d'aspect

Pour les modèles Nd2Fe14B de forme cubique, le quotient entre la hauteur c et la


longueur latérale du fond a est appelé rapport d'aspect (Fig. 9).

9Figure 9 : La pertinence du champ de démagnétisation par rapport au champ


coercitif avec changement du rapport d'aspect
Dans cette section, afin d'assurer l'unicité des variables, les modèles avec différents
rapports d'aspect maintiennent le même volume de 5,12×105 nm3.
Comme le montre la Fig. 10, avec un rapport d'aspect passant de 0,125 à 15,625, le
champ coercitif descend au début et monte bientôt. Ce phénomène correspond aux résultats
des explorations antérieures. Par la même méthode que la section 3.2, la relation entre le
champ de démagnétisation Hdn(0) et le rapport de forme a été explorée (Fig. 10).
Évidemment, Hdn(0) diminue presque tout le temps avec l'augmentation de l'aspect ratio. Par
rapport au champ coercitif, le champ de démagnétisation présente une tendance différente
lorsque le rapport d'aspect du modèle de grain augmente. On peut donc en conclure que
l'amplitude du champ de démagnétisation n'est pas un indice de référence approprié pour
expliquer le champ coercitif d'un grain isolé de Nd2Fe14B.
Lors du parcours d'un cycle d'hystérésis, le champ coercitif correspond à l'instant où
l'aimantation du matériau est en passe de se renverser. Selon la nature de l'échantillon,
plusieurs mécanismes peuvent avoir lieu au sein de l'échantillon lors du renversement
d'aimantation. Les deux mécanismes les plus fréquents incluent le renversement par rotation
cohérente (l'aimantation du matériau, considérée comme un tout, tourne alors
progressivement, l'aimantation lue sur le cycle d'hystérésis correspondant lors à la projection
de cette aimantation sur la direction de mesure) ou par propagation de parois (des domaines
d'aimantation opposée se créent au sein du matériau, l'aimantation du cycle d'hystérésis étant
alors la somme algébrique des aimantations de ces domaines).
Comme dans tout processus d'hystérésis, l'aire dessinée par la courbe d'aimantation
correspond à une énergie dissipée lors du cycle. Parmi les processus de dissipation courants,
interviennent la magnétostriction et la propagation de parois de domaines. Cette perte
d'énergie peut être gênante dans les applications macroscopiques des matériaux magnétiques
doux. Le champ coercitif permet donc d'évaluer l'adaptation de matériaux. Inversement, le
caractère « carré » d'un cycle, c'est-à-dire l'association d'une forte aimantation rémanente, d'un
renversement brutal du cycle d'hystérésis et d'un champ coercitif élevé, sont des propriétés
avantageuses pour un aimant permanent. En raison de leurs propriétés cristallines, certains
matériaux magnétiques peuvent ne pas avoir les mêmes propriétés de champ coercitif dans
toutes les directions de mesure. la mesure du cycle d'hystérésis et
donc de l'aire sous le cycle permet alors de caractériser l'énergie d'anisotropie du
matériau.
Figure 10 : Procédé d'inversion de magnétisation sous champ extérieur de 5,475 T (égal
au champ coercitif)

Résumé : Des grains individuels avec divers paramètres dimensionnels ont été
introduits pour étudier les inversions de magnétisation dans les aimants
anisotropes Nd2 Fe14 B. Les simulations micro-magnétiques étaient les suivantes
réalisées par l'intermédiaire d'un Micro-Magnetic Framework orienté objet
(OOMMF). Avec la même surface et la même hauteur de fond, les résultats de
l'analyse montrent que les champs coercitifs pour différentes formes de fond
sont de valeurs similaires. Conçu comme un grain cubique, le champ coercitif
présente une tendance descendante au fur et à mesure que le volume de grain
augmente. À volume de grain constant, lorsque le rapport de forme augmente, le
champ coercitif décroît au début et augmente rapidement. Sur la base du vecteur
de champ de démagnétisation, on peut expliquer les effets de la forme du fond,
du volume des grains et du rapport d’aspect sur le champ coercitif. Sur la base
du vecteur de champ de démagnétisation, on peut expliquer les effets de la
forme du fond, du volume des grains et du rapport d’aspect sur le champ
coercitif. Le point de nucléation est choisi pour discuter. Son champ synthétique
et son champ d'inversion sont calculés par la loi des parallélogrammes et
l'équation de champ externe inverse, respectivement. Le champ synthétique égal
au champ d'inversion est défini comme champ critique, qui présente toujours la
même tendance que le champ coercitif pour tous les cas de cette étude. On peut
conclure que le champ critique est qualifié d'indice de référence pour mesurer
l'ampleur du champ coercitif..

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