Sie sind auf Seite 1von 3

MPOSITION DES BENEFICES ET DES PLUS-VALUES

Règle d'imposition
Que l'entreprise ait été soumise à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés,
la cessation de l'activité entraîne l'imposition immédiate.
— des bénéfices réalisés depuis la fin du dernier exercice clos jusqu'à la date de
cession ou de cessation des bénéfices en sursis d'imposition (provisions
constituées avant la cessation, plus-values dont l'imposition avait été différée) •
— des plus-values réalisées à l'occasion de la cessation d'activité sur la vente des
immobilisations.

Exonération en faveur des petites entreprises commerciales ou artisanales


Si l'activité exercée est commerciale, artisanale, libérale ou agricole, à titre
professionnel, l'exploitant individuel a droit à une exonération des plus-values
réalisées lors de sa cessation d'activité à condition que l'activité ait été exercée
pendant au moins cinq ans. Ces plus-values sont exonérées pour.
— la totalité de leur montant lorsque les recettes annuelles sont inférieures ou égales
à 250 000 € (activités de ventes) ou 90 000 € (autres activités ou titulaires de
bénéfices non commerciaux)
— une partie de leur montant lorsque les recettes sont supérieures à 250 000 € et
inférieures à 350 000 € (activités de ventes) ou supérieures à 90 000 € et
inférieures à 126 000 € (autres activités et titulaires de bénéfices non
commerciaux) •

1
Le montant des recettes annuelles s 'entend de la moyenne des recettes hors
taxes réalisées au titre des exercices clos, si besoin ramenés à 12 mois, au
cours des deux années civiles qui précèdent l'exercice de réalisation des plus-
values.

Exonération des plus-values de cession d'une entreprise individuelle ou


d'une branche complète d'activité
Le bénéfice de l'exonération est subordonné à la réunion de plusieurs
conditions cumulatives : employer moins de 250 salariés, réaliser un
chiffre d'affaires annuel ou avoir un total de bilan inférieur à certains
seuils, le capital ou les droits de vote ne doivent pas être détenus à
hauteur de 25 % ou plus par une entreprise ou par plusieurs entreprises
ne remplissant pas les conditions d'effectif et de chiffre d'affaires ou de
total de bilan évoquées précédemment.
De plus, en cas de cession à titre onéreux, il ne doit pas y avoir de lien
de dépendance entre le cédant et l'entreprise cessionnaire. Par
conséquent, le cédant ou, s'il s'agit d'une société, l'un de ses associés
qui détient directement ou indirectement au moins 50 % des droits de
vote ou des droits dans les bénéfices sociaux, ne doit pas être dans
l'une des situations suivantes :
— détenir, directement ou indirectement, le contrôle de la société
cessionnaire. Tel est le cas s'il possède plus de 50 % des droits de
vote ou des droits dans les bénéfices de la société repreneuse
— exercer en droit ou en fait, directement ou indirectement, la direction
effective de la société cessionnaire. Le respect de cette condition
s'apprécie au moment de la réalisation de l'opération et au cours des
trois années qui suivent, sous peine de remise en cause de
l'exonération.
L'activité doit avoir été exercée pendant au moins cinq ans. Ce délai
est décompté à partir du début d'activité, c'est-à-dire de la date de
création ou d'acquisition du bien cédé jusqu'à la date de réalisation de
la plus-value.
L'exonération concerne aussi bien les plus-values à court qu'à long
termes, à l'exception des plus-values résultant de la cession des biens
immobiliers bâtis ou non bâtis.
Régime fiscal : les droits d'enregistrement

2
Les droits applicables à la transmission d'une entreprise sont les droits
dus lors de la cession d'un fonds de commerce. Le barème des droits
d'enregistrement est le suivant :

Das könnte Ihnen auch gefallen