Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Dans le commerce, les paiements importants se font rarement au comptant, mais le plus
souvent à terme, c’est-à-dire à une date fixée après la livraison de la marchandise. Dans ce
cas, au moment de la livraison, l’acheteur signe un engagement sur papier timbré, appelé
« effet de commerce ».
C’est toujours le vendeur qui conserve l’effet de commerce, afin de pouvoir se faire payer par
l’acheteur à la date indiquée.
La somme portée sur l’effet est sa valeur nominale, et la date prévue pour le paiement
est l’échéance. Il y a deux sortes d’effet de commerce :
La banque qui a escompté un effet, en devient propriétaire et se fait rembourser par l’acheteur
le jour de l’échéance.
L’escompte est égal à l’intérêt de la valeur nominale compté du jour où l’effet a été
escompté jusqu’au jour de l’échéance.
Dans le calcul du temps, on compte le jour où l’effet a été escompté, on ne compte pas le jour
de l’échéance, et on compte exactement le nombre de jours entre ces deux dates. Toutefois,
pour simplifier, l’année est toujours supposée égale à 360 jours.
Les calculs relatifs à l’escompte sont analogues aux calculs d’intérêt simple ; une seule
différence : l’escompte se retranche de la valeur nominale alors que l’intérêt s’ajoute au
capital. On donne le nom de valeur actuelle d’un effet à la somme payée par le banquier. En
résumé :
C: La valeur nominale
Le taux d’escompte
n : le nombre de jours entre le jour où l’effet a été escompté et l’échéance.
- La valeur actuelle:
Exemple:
Un commerçant a besoin de liquidité en urgence. Il négocie une traite de 14400 DA, payable
dans 45 jours . Taux d’escompte : 9,6%.
- Déterminer l’escompte commercial.
- Déterminer la valeur actuelle.
- L’escompte rationnel
L’escompte commerciale n’est pas logique puisque l’intérêt n’est pas calculer sur la somme
réellement prêtée , mais sur la valeur nominale, c’est-à-dire sur la somme remboursée à
l’échéance . L’escompte rationnel est calculé sur la valeur actuelle de l’effet.
On remarque que l’escompte rationnel est plus bénéfique au commerçant (client) qui négocie
l’effet que l’escompte commercial. Mais dans la réalité, c’est l’escompte commercial qui est
appliqué par les banquiers.
Le taux d’escompte détermine seulement une partie des charges supportées par le client qui
négocie l’effet.
Dans la réalité la banque opère d’autres retenues sur la valeur nominale. Ce qui a pour
conséquence la diminution de la somme réellement encaissée par celui qui négocie l’effet.
L’ensemble des retenues opérées par la banque est encore appelé agio.
Remarque :
Il est à noter que la durée réelle de l’escompte est parfois majorée d’un ou de plusieurs jours
(appelés couramment jours de banque).
Les banques peuvent prélever un minimum d’escompte pour les effets d’une valeur minimale
peu élevée.
Notons toutefois que la TVA collectée est reversée à l’Etat. Le véritable gain de la banque est
l’ensemble des retenues hors taxes.
Exemple
Encore appelé taux de l’agio, c’est le taux unique t qui, applique a une valeur nominale pour
une certaine durée, donnera un agio identique a celui résultant de la décomposition de l’agio.
Ce taux doit satisfaire a l’égalite suivante :
On a pu noter que l’opération d’escompte était une opération d’intérét précompté. Le porteur
de l’effet remis a l’escompte supporte un agio pour un certain montant. Le taux de revient de
l’opération d’escompte doit satisfaire l’égalité suivante :
Exemple
Vnette = Vn – agio
Agio = escompte + TVA + commissions
escompte = (12 600 x 10,8% x 25) / 36 000 = 94,5
commissions = 9
TVA = 17,6
Agio = 94,5 + 9 + 17,6 = 121,1
Vnette = 12 600 – 121,1= 12 478,9