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EPIGRAPHE

Ne permet pas que mon cœur se


livre au mal, à des actions
coupables avec les hommes qui
commettent l’injustice ! Que je ne
prenne pas part à leurs festins !
Psaumes : 141 : 4
DEDICACE
Je dédie cet humble travail avec grand amour,
sincérité et fierté :
A mon seigneur Jésus-Christ, lui qui me fortifie ;
A mes chers parents ILUNGA KANYOKA MICHEL et
NGOYI MUTONKOLE JUDITH, sources de tendresse, de noblesse
et d’affection ;
A mes frères et sœurs, en témoignage de la fraternité,
avec mes souhaits de bonheur de santé et de succès, et à tous les
membres de ma famille ;
A tous ceux que j’aime et qui m’aiment ; qu’ils
trouvent ici l’expression de mes sentiments les plus dévoués et
mes vœux les plus sincères.
Que Dieu le tout puissant vous préserve tous et vous
procure sagesse et bonheur.

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REMERCIEMENTS

Nos remerciements :
A mes parents ILUNGA KANYOKA MICHEL et NGOYI
MUTONKOLE JUDITH qui m’ont soutenu sur tous les plans pour
atteindre cet étape de ma vie, que Dieu puisse vous accordez
longue vie, bonne santé et plein de bonheur à nos côtés et qu’il
puisse vous donnez des moyens nécessaire ;
A mon directeur LIRE IPANI qui a guidé mon travail, merci
pour toutes les leçons, que Dieu vous aide à accomplir tous vos
projets ;
A tous les médecins et infirmiers de l’hôpital militaire de la
Rwashi, merci pour l’encadrement reçu, recevez ici toute ma
reconnaissance ;
A tous les stagiaires mes collègues, merci pour l’affection
que vous m’avez témoignée ;
A tous les membres du groupe blessing, merci pour votre
aide.

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INTRODUCTON
1. LA PROBLEMATIQUE

La fissure anale est une ulcération superficielle longitudinale


chronique et récidivante de l’anus. Son diagnostic est purement
clinique et facile. Elle touche plusieurs personnes de tout âge,
mais peu de gens consulte car elle est classée comme les
maladies honteuses.

Plusieurs questions se posent, notamment :

 sa fréquence au sein de l’hôpital Rwashi est-elle élevée ?


 quels seraient les facteurs favorisants ?
 sa prise en charge est-elle bonne ?

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre choix a été porté à ce sujet parce qu’aucune étude n’a été
faite sur ce sujet au sein de notre institution. L’intérêt est
d’attirer l’attention des personnels soignants sur une pathologie
qui est fréquente, mais moins étudier ou négliger et de connaitre
sa fréquence dans notre milieu.

Quant ‘à nous, nous allons parler sur la fréquence et la prise en


charge de fissure anale. Cas de l’hôpital militaire de la Rwashi.

3. ETAT DE LA QUESTION

Deux études ont été fait sur d’autres lieux. Nous citons :

Jean Luc FAUCHERON, en avril 2003 à GRENOBLE dans


une étude a parlé sur la fissure anale et il a pensé que la fissure
anale est fréquente. Son traitement médical vient à bout de la
plupart des fissures jeunes, mais les récidives sont fréquentes. La
chirurgie est sollicitée en cas d’échec du traitement médical.

CHEIK OUMAR en2011 au Mali, avait parlé sur les fissures


anales primaires opérées. Ces objectifs étaient de déterminer la

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fréquence des ces fissures, l’âge le plus touché et comment le
traiter. Dans sa conclusion, il trouve que c’est une pathologie
fréquente avec prédilection pour les adultes jeunes. Son
traitement est d’abord médicale, ensuite chirurgicale.

4. OBJETIFS :

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

 déterminer la fréquence des fissures anales;


 déterminer les facteurs favorisants ;
 déterminer la tranche d’âge la plus affectée ;
 d’évaluer sa prise en charge.

4. DELIMITATION DU SUJET

La recherche entrepris pour mener à bien ce travail nous a


emmené à limiter nos enquêtes dans l’espace à l’hôpital générale
de référence de la Rwashi et dans le temps nous avons eu le
privilège d’avoir et de présenter les donnée chiffrées partant de
mars 2017 à juin2017.

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail a deux


grandes parties qui sont la partie théorique et la partie pratique.

La première partie comprend trois chapitres qui sont les


généralités, la théorie sur la fissure anale et la méthodologie.

La deuxième partie comprend deux parties qui sont la


présentation des résultats et la discussion des résultats.

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CHAP I GENERALITES

I.1.DEFINITION DE CONCEPTES DE BASE

I.1.1. FREQUENCE

Selon le petit robert 2014, la fréquence est le caractère de ce


qui arrive plusieurs fois, de ce qui se produit périodiquement à
intervalles rapproché.

Pour ce qui concerne notre travail, c’est le nombre de fois


que la fissure anale s’observe au cours de notre étude.

I.1.2. PRISE EN CHARGE


D’après le petit robert 2014, la prise en charge est l’action de
prendre en charge quelqu’un, d’assurer son entretient.

I.1.3. FISSURE ANALE


Selon le Larousse médical 2009, c’est un type d’ulcération
allongée en forme de crevasse siégeant au niveau du canal anal.

I.2. RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE DE LA REGION ANO


RECTALE
Le canal anal est la partie terminale du tube digestif. Il
est long de 4cm, fait suite à l’ampoule rectale et se termine par
l’anus qui est située à 20cm de l’apex du coccyx.

A l’état d’occlusion, l’anus est une fente ou un simple


point du quel irradient des plis cutanés qui s’effacent à
l’ouverture (ROBERT, 1976). Dans la formation du canal anal,
intervient le cloaque qui devient la membrane anale et
endoblastique et qui donne naissance au sinus urogénital et au
rectum.

Il est formé par la membrane cloaque qui devient la


membrane anale et disparait vers la fin de la 7eme semaine
embryonnaire. La physiologie anorectale est dominé par les
fonctions de défécation et de continence qui ne peuvent s’exercer
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que s’il existe une parfaite intégrité des différents éléments
anatomiques de la région : rectum, faisceau pubo-rectal du
releveur, sphincter externe, sphincter interne, muqueuse anale.
La défécation est un acte volontaire dont le point de départ est la
perception consciente du besoin d’aller à selle en rapport avec
une variation de la pression intra rectale. Elle est contrôlée par
un centre nerveux diencéphalique et subit une influence
corticale. La continence met en jeu plusieurs phénomènes
reflexes intéressant le sphincter interne, le sphincter externe et le
sigmoïde.

I.2.1. ANATOMIE DESCRIPTIVE

I.2.1.1. ANATOMIE MACROSCOPIQUE

I.2.1.1.1. CONFIGURATION EXTERNE

Le canal anal est oblique en bas et en arrière, il est compris dans


l’épaisseur du périnée postérieur et répond, dans sa partie
inférieure au sphincter externe ; il est en rapport avec :

 en arrière, le muscle élévateur de l’anus ;


 en avant, par l’intermédiaire du centre tendineux du
périnée ;
 sur les côtes, les muscles de l’anus et la fosse ischio-
rectale ;
 chez l’homme, l’apex de la prostate, l’urètre membraneux, la
glande bulbo urétrale et le pénis ;
 chez la femme, la paroi postérieure du vagin. Il se termine
par l’anus qui fait suite au rectum.

I.2.1.1.2. CONFIGURATION INTERNE


Le pecten anal est caractérisé les colonnes et les sinus
anaux ; il est limité par la ligne anocutanée.

C’est une zone intermédiaire constitué d’un revêtement


lisse, sec, mat, puis bleu.

Les colonnes anales de MORGANI sont constituées par


des plis semi circulaires dans des quels s’ouvre l’orifice des
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cryptes anales. Elles sont au nombre de 5 à 8, longue de 1cm et
épaisses de 1 à 2 mm, reliées à leur extrémité inferieure par les
valvules anales, à ce niveau le pecten anal est rose, cette zone est
séparée du rectum par la ligne anorectale.

La zone ano- cutanée est lisse et haute de 1cm. Elle est


limitée par un sillon annulaire répondant à la jonction des
muscles sphinctérien interne et externe : c’est la ligne blanche.

La zone cutanée : elle continue avec la peau fine du


périnée. Cette zone est souvent pigmentée, riche en poils et en
glandes sébacées. Selon certains auteurs le canal se divise en
deux parties par la ligne pectinée qui est située aux environs de la
jonction 1/3 moyen 1/3 supérieur du canal anal. Cette ligne est
oblique bas et en avant et constituée par le bord libre des valvules
anales semi-circulaire qui limitent avec la paroi anale, les cryptes
anales de MORGANI.

La portion sus-pectinée : occupée par les replis verticaux,


les colonnes de MORGANI au nombre de 6 à 8, elles ont une
forme pyramidale de 10 à 15 de haut, leurs bases sont reliées
entre elles par les commissures inter valvulaires remarquables
par leur couleur rouge sombre liée aux volumineux plexus
hémorroïdaires internes sous muqueux. Cette coloration tranche
nettement avec la teinte rose pâle de la muqueuse rectale sus-
jacente.

La portion sous-pectinéale : de couleur gris bleuté qui


s’étend sur 10 à 15 mm jusqu’à la marge anale dont elle est
séparée par la ligne blanche.

La muqueuse de cette portion sous-pectinéale est


intimement accolée au sphincter interne, sous-jacent par-là de
PARKS.

 
I.2.1.1.3. APPAREIL SPHINCTERIEN :
Un muscle sphincter est un anneau musculaire dont la
fonction est de fermer la lumière d’un conduit.

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I.2.1.1.3.1. LE SPHINCTER INTERNE : ou muscle sphincter Ani
internus. C’est un muscle lisse constitué l’épaississement de la
couche circulaire de la musculaire rectale. Sa partie inferieur est
entourée par le sphincter externe constitué de fibres musculaires
lisses. Il est innervé par le système neurovégétatif et échappe au
contrôle de la volonté. C’est le gardien de la continence anale.

I.2.1.1.3.2. LE SPHINCTER EXTERNE  :


Ou le muscle sphincter Ani externus. Il se fixe en arrière
sur le ligament ano-coccygiens et en avant sur le centre
tendineux du perinée.il est traversé par les fibres longitudinales
du rectum et dissocié par les terminaisons du muscle élévateur
de l’anus en trois parties.

 le faisceau sous-cutané : est une bande annulaire de muscle


strié, triangulaire à sommet supérieur sur une coupe
frontale. C’est la seule portion qui entoure l’orifice anale.
 le faisceau superficiel : est un muscle elliptique qui s’étend
entre le sphincter externe sous-cutané et le faisceau profond
du sphincter externe. Il entoure le sphincter interne dans
ces 2/3 inferieurs. Il se termine en s’insérant sur le point du
coccyx et sur le ligament ano-coccygien.
 le faisceau profond : est un tube musculaire d’une hauteur
de 1cm. Il se confond avec les fibres inférieures du faisceau
pubo-rectal du releveur. C’est aussi un muscle circulaire
comme le faisceau sous-cutané. Par sa tonicité, le sphincter
externe assure l’occlusion du canal anal. Il assure, ainsi,
accessoirement la continence anale mais aussi joue un rôle
important à l’expulsion au moment de la défécation.
 le muscle releveur de l’anus : ou muscle levetor Ani. Il est
pair, constitué par le muscle pubo-coccygien : s’insère sur la
face postérieure de la surface angulaire du pubis ; le muscle
ilio-coccygien : s’insère sur le fascia du muscle obturateur
interne au niveau de l’arcade tendineuse du muscle
élévateur de l’anus. Ces deux convergent en descendant vers
la région retro-anale en croisant les faces latérales du

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rectum. Ils s’insérèrent sur le ligament ano-coccygien, sur
les bords latéraux du coccyx et à la face postérieure de la
partie anale du rectum. Le faisceau pubo-rectal nait sur la
face supérieure du pubis à côté du disque inter-pubien. Il
est épais et étroit avec un trajet vertical et sagittal. Il croise
l’urètre et la prostate chez l’homme et le vagin chez la
femme.il se termine sur le centre tendineux du périnée et
dans les parois latérales du rectum ou ses fibres s’insinuent
entre les parties du sphincter externe de l’anus. Il participe
efficacement au soutènement des viscères pelviens. La
contraction de sa partie externe entraine l’occlusion du
canal anal et celle de la partie interne, le dilate, assurant le
1er temps de la défécation.
 les muscle corrugateurs de la marge anale ou muscle
corrugator cutis Ani.il est constitué de fibres lisses de la
peau entourant l’anus. Il irradie vers son sphincter externe.
Sa contraction rétracte et plisse la marge de l’anus. Il
appartient pour certains auteurs à la couche musculaire du
canal anal.
 le corps caverneux et le muscle canalis Ani :
Le corps caverneux : se situe dans le 1/3 supérieur du canal
anal en dessous de la ligne anorectale comme le corps
caverneux du pénis, le plexus vasculaire du corps caverneux
rectal est rempli de sang rouge artériel. Il est tributaire des
branches terminales de l’artère rectale supérieure. Ces
branches sont constamment retrouvées aux points
suivants : 3H, 7H, 11H ou ils peuvent être palpés. Ils
forment un réseau capillaire dans le corps caverneux. Le
corps caverneux est ancré sur les fibres du muscle canalis.
Le faisceau profond est intimement lié aux fibres du muscle
pubo rectal dans ses relations postérieurs rétro-anales. Il
participe pour partie au tonus de fermeture du canal anal et
il représente l’effecteur principal de la continence dite
urgente qui se traduit par la genèse d’une contraction sous
le contrôle de la volonté.
Au plan anatomique l’innervation de la région anorectale
peut être divisée en trois parties.
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Les nerfs splanchniques prennent naissance au niveau de
la moelle lombaire et forment le plexus hypogastrique supérieur.
Le plexus honteux interne nait des trois premiers racines sacrées
et donne naissance aux nerfs pudentaux et aux nerfs érecteurs.

Le nerf pudental apporte une innervation motrice à


l’apparient strié de l’anus et une innervation sensitive aux
téguments périnéaux. Il emprunte un trajet initialement sous-
pyramidal puis gagne l’enceinte périnéale par la petite échancrure
sciatique sous le ligament sacro-épineux et au-dessus du muscle
obturateur interne. Il chemine ensuite le long d’un repli du grand
ligament sacro-épineux.

Le plexus hypogastrique inferieur innervé par le plexus


sacré et par le nerf pudental.

Le sphincter anal externe innervé par le plexus sacré et


par le nerf pudental.

Le sphincter anal externe innervé par le nerf pudental


uniquement sur un plan neuro-fonctionnel.

On distingue :

- l’innervation somatique extrinsèque qui prend naissance


au niveau de 2ème, 3ème et 4ème racines sacrées et qui
constitue la composante motrice du nerf pudental (nerf
honteux interne) pour sa majeure partie.
- l’innervation autonome extrinsèque qui est constitué par
l’innervation sympathique du plexus hypogastrique
supérieur et par l’innervation para sympathique des nerfs
pelviens et du plexus hypogastrique inferieur.
- l’innervation autonome intrinsèque qui est développée
dans la paroi rectale. (ROBERT et al, 1976 ; PATEL, 1976)

I.2.1.2. PHYSIOLOGIE DE LA REGION ANO-RECTALE

Elle est dominée par les fonctions de défécation parfaite


intégrité des différents éléments anatomiques de la région :

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rectum, faisceau pubo-rectal du releveur, sphincter externe,
sphincter interne, muqueuse anale.

Ce muscle nait du sphincter Ani internus sous forme


d’écrou et traverse toute la largeur du corps caverneux. Il joue un
rôle très important dans la fermeture du rectum. Les fibres
caudales reviennent au sphincter Ani internus. Les autres sont
ancrées sur le septum inter musculaire et la peau périnéale. Le
muscle canalis Ani et le corps caverneux forment les colonnes
anales qui sont plus longues sur la commissure postérieure que
sur la commissure antérieure.

La couche longitudinale complexe :


Cette couche est dite complexe parce que les éléments qui la
constituent, sont d’orgine.si la plupart des auteurs
s’accordent à lui reconnaitre approximativement les mêmes
origines, il n’en est pas de même pour ses terminaisons.
Selon la description de MILLIGA et MORGAN, qui est la plus
couramment admise, elle est composée par l’assemblage :
 des fibres lisses de la couche longitudinale du rectum ;
 des fibres striées issues du releveur de l’anus du
faisceau profond du sphincter externe ;
 des fibres tendineuses de l’aponévrose pelvienne
supérieure.
Le complexe musculo-tendineux ainsi formé, descend entre
le faisceau profond du sphincter externe du faisceau sous-
cutané du sphincter externe.au préalable, une partie des
fibres traverse ou contourne, selon les auteurs, le sphincter
interne et se fixe à la muqueuse du canal anal, contribuant
à former le ligament suspenseur de PARKS ;
 en bas après avoir traversé, engainé et divisé en
faisceau secondaires, le faisceau sous-cutané du
sphincter externe, les fibres de la peau vont s’insérer à
la peau constituant le corrugator culis Ani qui donne
l’aspect caractéristique des plis radiés de l’anus ;
 en dehors, elles forment un septum, le fascia périnéal
de MORGAN, qui s’étend de la ischio-rectale, séparant

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les faisceaux sous cutané et profond sphincter
externe ;
 en avant, elles participent à la constitution du centre
tendineux du périnée, cette couche rend solidaires les
appareils sphinctériens interne et externe, et constitue
un ensemble de voies par lesquelles pourra cheminer
l’infection.
Espaces celluleux péri anaux :
On distingue différents espaces celluleux péri-anaux qui
peuvent favoriser l’extension des extensions.
 l’espace circum-anal sous-muqueux : est situé dans les
2/3superieurs du canal anal entre la muqueuse anale
et le sphincter interne limité en bas par le ligament de
PARKS et le septum inter musculaire, en haut il
communique avec la couche sous muqueuse du
rectum. Il convient le plexus hémorroïdaire interne, la
musculaires mycosale Ani, le plexus lymphatique sous-
muqueux et le début des canaux glandulaires
d’HERMANN et DEFOSSES.
 l’espace péri anal sous cutané :
Il est situé dans le 1/3 inferieur du canal anal, limité en bas
par la peau du canal anal en haut par le septum inter
musculaire et en dehors par le fascia de MORGANI.
Il contient le faisceau sous-cutané du sphincter externe, le
plexus hémorroïde externe et les glandes sudoripares et
sébacées ;
 la fosse ischio-rectale : c’est un espace du périnée
postérieur situé de chaque côté du rectum.de forme
prismatique, triangulaire, elle présente un sommet
supérieur et une base du periné.sa paroi médiale,
oblique en bas et en dedans, est constitué par les
muscles élévateurs et le sphincter externe de l’anus.
Elle se prolonge en avant vers le périnée antérieur
sous le muscle élévateur, et en arrière, dans la région
glutéale. Elle est remplie d’un corps adipeux traversé
par des vaisseaux et nerfs et présent sus la paroi
externe, le canal honteux.
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Il est admis actuellement que les fosses ischio-rectale
communiquent entre elle en arrière du canal par les espaces
retro-anaux supérieur et inferieur ;

 l’espace postérieur du releveur de COURTNEY.


C’est normalement virtuel, situé latéralement et en arrière
entre les plans supérieur et inferieur du releveur. Il peut
constituer une voie d’extension controlatérale des
suppurations aboutissant à la création de fistule « en fer à
cheval » ;
 l’espace inter-sphinctérien : il est situé entre le
sphincter interne et le faisceau profond du sphincter
externe. Il contient la couche longitudinale complexe et
est le siège des abcès ou diverticules intra-muraux.

I.2.1.3. VASCULARISATION DU CANAL ANAL

I.2.1.3.1VASCULARISATION ARTERIELLE
 artère rectale supérieur : ou artère rectalis supérieure.
Branche terminale de l’artère mésentérique inferieure, c’est
l’artère du canal anal et le plus souvent l’anus. Elle donne
des bronches destinées à la muqueuse et à la sous
muqueuse. Ces branches perforent la paroi rectale à 8 cm
de la marge anale avant de descendre dans la sous-
muqueuse. Elles prennent ensuite un trajet rectiligne dans
l’axe du rectum puis du canal anal. Elles jettent un niveau
de la ligne pectinée.
 artère rectale moyenne : ou artère rectalis media.
Elle nait de l’artère iliaque interne, descend de façon oblique
en dedans et en avant vers la face latérale du rectum et se
termine à ce niveau par 3 ou 4 branches ;
 artère rectale inferieure : ou artère rectalis inferieure.
Elle nait de l’artère pudentale interne au niveau de l’épine
sciatique. Elle se dirige en bas et en dedans vers le canal
anal qu’elle vascularise;
 artère sacrale médiale : elle participe accessoirement à
cet apport artériel, elle nait de l’aorte (au -dessus de la
bifurcation) et se jette dans le corps coccygien.

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I.2.1.3.2 VASCULARISATION VEINEUSE 
Elle constitue un shunt porto-cave.

 les veines rectales moyennes et inferieure : se drainent


dans la veine cave inferieure par l’intermédiaire de
veines iliaques internes
 les veines rectales supérieures : se drainent dans la
veine porte par les veines mésentériques inferieures.

I.2.1.3.3.VASCULARISATION LYMPHATIQUE 

Les collecteur satellites de l’artère supérieure s’orientent


vers les principaux relais du rectum : les nœuds lymphatiques
mésentériques inferieures .iliaque internes. Les collecteurs
satellites de l’artère rectale inferieure se dirigent vers les nœuds
lymphatiques inguinaux superficiels.

Les filets sympathiques proviennent du nerf érecteur les


filets parasympathiques, des 2eme et 4eme segments lombaires
du plexus hypogastriques.

Le sphincter externe est innervé par le nerf rectal


inferieur, branche collatérale du plexus honteux, il nait par deux
racines des rameaux ventraux de S3 et S4.il sort du petit bassin
par la grande incisure ischiatique, en dessous du muscle
piriforme.il se termine en se divisant en rameaux ;

 moteurs, pour le muscle sphincter externe de l’anus ;


 sensitif nerf hémorroïdal, peut être double, voire même
triple et naitre de face, postérieure du nerf honteux.

I.2.1.4. ANATOMIE MICROSCOPIQUE

I.2.1.4.1COUCHE INTERNE
La zone de transition : elle est comprise entre la ligne
anorectale et la ligne pectinée.

Cette transition s’effectue soit brusquement, soit le plus


souvent par l’intermédiaire d’u épithélium dit de « transition ».
Cet épithélium est d’origine cloacale. Il est situé au niveau de la

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membrane proctodéale, frontière embryonnaire entre ectoderme
para malpighien, cet épithélium de transition est composé de
cellules cubiques et de l’épithélium épidermoïde stratifié ;

Le pecten anal : est constitué d’un épithélium


pavimenteux stratifié non kératinisé sans diverticules pileux. Sa
lamina propria est dépourvue de follicule lymphatiques.la
muscularis n’est présente qu’au niveau des colonnes ;

La zone anocutanée : lisse et un épithélium pavimenteux,


stratifié et kératinisé sans formation cutanée ;

La zone cutanée : est un revêtement cutané identique à


celui du périnée. Elle est pigmentée, riche en follicules pileux, en
grosses glandes sébacées et glandes circum-anales ;

Sous muqueuses : la sous muqueuse de la région


anorectale est riche en plexus veineux denses et volumineux en
nombreux filet nerveux et en corpuscules lamelleux.

Musculeuse : elle est constituée par les sphincters


interne et externe. (ELLEN et al, 2003)

I.2.1.4.2. GLANDES ANALES

Les glandes d’HERMAN et DESFOSSES : encore appelées


proctodéales. Ce sont des canaux glandulaires, simples ou
ramifié, qui s’abouchent au niveau des cryptes de MORGANI. Ils
s’étendent dans la sous muqueuse que plus de 80% traversent en
franchissant le sphincter interne pouvant envoyer alors des
prolongements dans la couche longitudinale complexe. Il s’agit de
vestige des glandes odorifères des mammifères, en effet, leur
origine est cloacale ;

Les glandes sous la ligne pectinées : ce sont des


formations glandulaires dont le collet est endo anal sous la ligne
des cryptes. Les orifices sont, en règle, antérieurs situé de part et
d’autre de la ligne médiane. Le corps de la glande passe sous le
sphincter interne pour se terminer entre lui et le faisceau profond
du sphincter externe. La nature histologique de ces glandes et
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analogue à celle des précédentes. Elles peuvent être à l’origine
d’abcès inter-sphinctériens (ROBERT et al, 1976).

I.2.2. ANATOMIE FONCTIONNELLE

Les muscles sphincter anal interne ganglionnaire et lisse


ferme de l’anus en laissant un orifice de 8 à 10mm de diamètre.
Cet orifice sera par le corps caverneux qui se remplit par
conséquent de sang. On observe ainsi une fermeture des veines
trans-sphinctériennes contrairement à ce qui se passe au niveau
des cryptes, arrête non seulement les selles mais aussi les gaz.
Selon des études manométriques, le sphincter externe ne
contribue qu’à 30% à la fermeture de l’anus.

L’ampoule rectale est normalement vide ou contient peu


de selles pour le contrôle de la défécation, beaucoup d’élément
interviennent. Les selles sont d’abord emmagasinées dans
l’ampoule rectale. Ceci provoque une contracture des muscles
sphincter externe et pubo-rectal : c’est le reflexe ano-rectal, il ne
dure pas longtemps, mais il permet quand même de bloquer
l’onde péristaltique. Il assure la continence volontaire. Dans le
colon, existe des mouvements neuro-hormonaux allant d’oral à
oral, ces mouvements transportent les selles vers l’anus. Ils sont
observés après le repas. C’est la reflexe gastro-colique.

Quand l’ampoule rectale est remplie, les fibres


musculaires circulaires se tendent et les fibres longitudinales
s’activent. Il se produit alors une relaxation reflexe du sphincter
interne et l’organe de continence est prêt à se vider. La
contraction volontaire du sphincter externe complète la vidange.
La pression abdominale joue un rôle accessoire dans la vidange.
La sensation d’avoir les selles est transmise par les fibres
nerveuses sensibles de la muqueuse anale et probablement à
travers des récepteurs qui sont au niveau du muscle élévateur et
de paroi rectale. La discrimination des selles se fait au niveau des
cryptes. L’ensemble est commandé par le système volontaire
(LAURENT et al, 2008).

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CHAP II : FISSURE ANALE
II.1.DEFINITION 
La fissure anale est une ulcération superficielle
longitudinale chronique et récidivante de l’anus (CHEIK, 2011).

II.2. PATHOGENIE 

Plusieurs travaux récents ont apportés une meilleure


compréhension de la physiopathologie de la fissure anale. Le
primum moyens serait une ischémie de la commissure
postérieure du canal anal. Bien démontré sur des études
anatomiques, agiographiques et débimetriques ;

Cette ischémie expliquerait le siège habituellement


postérieur de la fissure, son caractère douloureux et sa
chronicisation possible ;

Un troisième doit être retenu. C’est le traumatisme


déclenchant qui représente l’émission d’une selle dure, à l’ origine
de la déchirure initiale et de l’entretient de la fissure ;

Les autres théories comme la présence d’une myosite


fibreuse du sphincter. D’une parakerose ou d’une infection locale
sont plus contestées et correspondent en fait à une conséquence
plutôt qu’a une cause de la fissure anale (PATEL, 1974).

3. FACTEURS FAVORISANTS 
Son apparition est liée à la combinaison de trois
facteurs :

 la constipation : la fissure débute généralement par une


petite plaie au passage difficile d’une selle trop dure ;
 une mauvaise vascularisation de la zone anale : l’apport
de sang est moins bon à l’arrière de l’anus ;
 une contraction trop importante du sphincter de l’anus :
elle aggrave la mauvaise circulation du sang. (FAUCHERON,
2005)

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4. CLINIQUE 

L’examen clinique se réalise en position genou pectorale.

Cliniquement nous distinguons trois types de fissure anale.

4.1. LA FISSURE ANALE JEUNE TYPIQUE

Elle est responsable d’un syndrome fissuraire à trois


temps se traduisant par une douleur anale à type de déchirure
violente déclenchée par l’émission de selle, s’atténuant pendant
quelques minutes, puis reprenant pour persister pendant
plusieurs heures après les selles. Cette plaie donne une
rectorragie souvent minime, visible sur les selles et elle
s’accompagne aussi d’un prurit témoignant un début de
cicatrisation.

Le dépliement doux et soigneux de la marge anale permet


toujours un diagnostic positif en montrant une plaie longitudinale
superficielle sous la ligne pectinée, a bord minces et souples
postérieures stricte. La plaie a un fond rosé et des berges fines en
forme de larme (BERNARD, 1999 ; FALL et al, 2002).

4.2. LA FISSURE ANALE VIELLIE

Celle-ci est moins douloureuse. La plaie est large, à bord épais et


scléreux, mettant à nu le sphincter interne identifié par des fibres
transversales blanchâtres. La plaie est creusante, atteint

4.3. LA FISSURE ANALE INFECTEE


La fibre transversale du sphincter interne. Le fond est fibreux.

Elle a un fond granulomateux et peut évoluer vers une


fistule anale. Le diagnostic se pose à l’inspection, le dépliement de
la marge anale. Chez un patient en position genou pectorale met
en évidence la fissure commissurale postérieure en forme de
raquette. L’extrémité proximale remonte entre les plis radiés dans
le canal anal.

19
5. DIAGNOSTIC
Le diagnostic est clinique dans la fissure anale, il se fait en
position genou pectorale, on écarte doucement les plis de l’anus
pour voir la plaie. La douleur est à type de déchirure provoquée et
rythmée par la défécation. Le passage des selles réveille une
douleur qui persiste quelques minutes à quelques heures après
les selles. Parfois après une brève accalmie post fécale.
L’irradiation de cette douleur peut se faire vers les fesses, les
organes génitaux externes, les cuisses. Les autres signes sont
constants : saignements, prurit marginal, constipation reflexe. Le
touché rectale se fait si la zone n’est pas trop douloureuse pour
rechercher les autres causes de la douleur anale.

5.1. DIAGNOSTIC DIFFERENCIEL


Il se pose avec :

 Les autres causes de la douleur anale (abcès marginal,


hémorroïde,…) ;
 les autres causes de la plaie de la marge anale ;
 fissure symptomatique d’une autre affection ;
 maladie inflammatoire de l’intestin : maladie de Crohn ;
 affection dermatologique prurigineuse avec lésion de
grattage.

6. TRAITEMENT

6.1. TRAITEMENT MEDICAL


Il a pour objectif de soulager la douleur, faire cicatriser la
plaie et régulariser le transit.

Les antalgiques : ils se donnent avant chaque selle par voie


orale, en pommade ou en suppositoire ;

La régulation du transit : on donne des laxatifs pour


ramollir les selles et faciliter leurs émissions ;

Les règles hygieno diététiques :

20
 Pour lutter contre la constipation il faut : ne pas laisser
passer l’appel physiologique de la défécation, éviter
beaucoup d’effort lors de la défécation, tenter d’aller à selle
toujours à la même heure, réaliser un exercice physique,
boire suffisamment d’eau, consommer les fruits sec, les
légumes et les céréales complets ;
 Faire une toilette biquotidienne du siège en utilisant un
savon doux et bien sécher le périnée par tamponnement.
(www.santé-ujf-grenoble-fr/santé)

6.2. TRAITEMENT CHIRURGICAL

Il est envisagé en cas d’échéance du traitement médical,


nous avons :

 la léiomyotomie latérale, à ciel ouvert ou fermé, consiste à


sectionner une partie du sphincter à gauche ou à droite.
C’est un geste rapide, simple, peu validant, mais qui ne
permet pas une étude histologique de la fissure. Elle est
indiquée en cas de fissure jeune résistante au traitement
médicale ou récidivante, non infectée, lorsque le diagnostic
est certain.
 la fissurectomie avec léiomyotomie dans le lit de la fissure
consiste à l’exérèse du socle de la fissure et de ses bords,
permettant de faire une étude histologique, suivie d’une
section précise du sphincter interne à vue, sur la
commissure à abaisser. Une éventuelle anaplastie peut être
associée, consistant à abaisser à la peau un petit lambeau
de muqueuse rectale. Elle diminue les douleurs post
opératoires et favorise la cicatrisation.

La fissurectomie avec léiomyotomie dans le lit de la fissure est


indiquée lorsque le diagnostic est douteux, lorsque la fissure est
vieillie ou infectée ou lorsqu’il existe de volumineuses formations
parafissuraires.

 ces dernières années, des nouvelles thérapeutiques ont été


proposées répondant à la physiopathologie de la fissure

21
anale : elles visent à lever le spasme sphinctérien pour
permettre une meilleure vascularisation et une diminution
de la douleur ; il s’agit de l’application de dérivés nitrés en
pommade et de l’injection de toxine botulinique, encore au
stade d’évaluation.

7. LES SOINS INFIRMIERS


Soins pré opératoire

- il faut recueillir des données sur le malade ;


- faire le bilan sanguin ;
- expliquer au malade le déroulement de son intervention ;
- s’assurer que le malade est à jeun ;
- s’assurer de la propreté du malade.

Soins per opératoire

Pendant l’intervention il faut surveiller la pression artérielle.

Soins post opératoire

- soulager la douleur ;
- Faire le bain de siège avec la solution de dakin selon le
nombre de selle ou faire l’irrigation de la région anale
avec une solution saline ;
- appliquer des compresses chaude ;
- renouveler le drain après chaque selle ;
- surveiller les signes vitaux ;
- conseiller un régime riche en fibre ;
- donner beaucoup d’eau.
(www.santé-ujf-grenoble-fr/santé)

8. EVOLUTION ET COMPLICATION

8.1. EVOLUTION
La fissure anale peut évoluer de trois façons :

 la cicatrisation : dans la majorité des cas, la plaie guérit


grâce à des mesures hygiéno-diététiques, toute fois, elle peut
mettre du temps à se refermer. Après chirurgie, la

22
cicatrisation prend 6 à 8 semaines et pendant ce temps la
douleur est surtout importante lors de la selle et lors de la
position assise, on observe aussi un suintement des plaies
plus ou moins important et constant qui disparait quand la
cicatrisation est terminée. La cicatrisation au niveau de
l’anus est parfois difficile à cause de la contraction
permanente du sphincter anal empêchant le sang d’irriguer
correctement cet endroit et aussi la présence de nombreuses
bactéries dans cette zone.
 les récidives : la fissure anale à tendance récidiver
fréquemment, en particulier si une constipation persiste. Le
passage répété de selles dure peut ouvrir à nouveau la plaie,
il est donc importante de prévenir le retour éventuel d’une
constipation même après la cicatrisation de la fissure anale.
Et en cas de récidive une nouvelle intervention est alors le
plus souvent nécessaire.

8.2. COMPLICATION
Il arrive que la plaie s’infecte et qu’elle ne puisse se refermer.
Cela survient surtout lorsqu’elle évolue depuis très longtemps
sans traitement. L’infection peut aussi apparaitre après chirurgie
avec apparition d’un abcès au niveau de la plaie. (FAUCHERON,
2005 ; DENKE, 2003 ; CHEIK, 2011)

23
CHAP III.METHODOLOGIE

III.1. PRESENTATION DU LIEU DE RECHERCHE


Nous avons réalisé notre étude dans le service de chirurgie
de l’hôpital militaire de la Rwashi.

L’hôpital militaire de la Rwashi est situé dans la commune


Rwashi, au quartier quatre au croisement des avenues Shabunda
et de l’hôpital.

 Au nord, nous trouvons un centre de rééducation et


d’appareillage dénommé Wote pamoja et le centre de Solvay ;
 A l’ouest, nous trouvons un centre professionnel ou
fonctionne une école ;
 A l’Est, nous trouvons l’avenue Shabunda où sont érigée des
petites alimentations, pharmacie, débit de boisson et
restaurant jetant leurs dos au grand marché de la
commune presque vide dans la grande partie de son espace ;
 Au sud, nous trouvons le lycée Hodari, le bâtiment
administratif de la commune Rwashi et l’avenue colonel
Tshatshi ;
 Au sud-est, nous trouvons le grand marché ;
 A l’intérieur de cet hôpital, la chirurgie se trouve au milieu
des autres services.

III.2. METHODE ET TECHNIQUE

III.2.1. METHODE

Pour ce qui concerne notre étude, nous avons utilisé la


méthode rétrospective.

III.2.2. TECHNIQUE
La technique qui nous a permis d’atteindre les objectifs,
c’est l’analyse documentaire.

24
III.3 ECHENTILLONNAGE
Notre échantillon est de 15 cas de fissures anales tiré dans
230 cas de la population hospitalisée.

III.4. MATERIELS UTILISES


Comme matériel, nous nous sommes servis de fiches des
malades de 2007 à 2017 que nous avons récoltés.

III.5. DIFFICULTES RENCONTRES


Il faut signaler que ce travail a été effectué avec certains
nombres de difficultés :

 les fiches n’étaient pas bien remplies ;


 les personnels soignants nous compliqué avant de nous
donner les fiches.

III.6. ANALYSE DES RESULTATS


Nos résultats sont présentés sous forme de tableau. Ils sont
analysés de façon descriptive.

25
CHAP IV. PRESENTATION DES RESULTATS

TABLEAU I. FREQUENCE DE LA FISSURE ANALE

Fréquence Ni %

Fissures anales 15 6.5

Maladies proctologiques 215 93.5

Total 230 1O0

La fréquence de fissure anale était de 6.5 %.

TABLEAU II. REPARTITION DES MALADES SELON LE SEXE

Sexe Ni %

Féminin 5 33.3

Masculin 10 66.7

Total 15 100

Les 66.7 % de nos patients étaient des hommes avec un sexe


ratio de 2 en faveur des hommes.

26
TABLEAU III. REPARTITION DES MALADES SELON L’AGE

Tranche d’âge/ans Ni %

15-30 4 26.7

31-36 2 13.3

37-42 4 26.7

43-48 5 33.3

Total 15 100

La tranche d’âge de 43 à 48 ans a été la plus représentée


avec 5 cas soit 33.3 %.

TABLEAU IV. REPARTITION DES MALADES SELON LES


FONCTIONS

Fonctions Ni %

Chauffeur 7 46.7

Elèves/étudiants 3 20

Mécanicien 4 26.7

Ménagère 1 6.6

Total 15 100

46.7 % de nos patients étaient des chauffeurs.

TABLEAU V. REPARTITION DES MALADES SELON LES MOTIFS DE


CONSULTATION

27
Motif de consultation Ni %

Douleur anale 8 53.3

Ecoulement anal 4 26.7

Prurit anal 1 6.7

Tuméfaction anale 2 13.3

Total 15 100

La douleur anale a été le principal motif de consultation


avec 8 cas soit 53.3 %.

TABLEAU VI. REPARTITION DES MALADES SELON LA DUREE


D’EVOLUTION DE LA FISSURE ANALE AVANT LE TRAITEMENT

Durée d’évolution/ans Ni %

<1 2 13.3

1-3 9 60

4-6 1 6.7

7-9 2 13.3

10-12 1 6.7

Total 15 100

60 % des patients ont une durée d’évolution entre 1 à 3 ans.

TABLEAU VII. REPARTITION DES MALADES SELON LES SIGNES


FONCTIONNELS

Signes fonctionnels Ni %

28
Constipation 15 100

Diarrhée 0 0

Douleur anale 0 0

Prurit anal 0 0

Suintement anal 0 0

Total 15 100

Tous les malades avaient des douleurs anales soit 15 cas ou


100 %.
TABLEAU VIII. REPARTITION DES MALADES SELON LES
FACTEURS FAVORISANTS

Facteurs favorisants Ni %

Constipation 5 33.3

Diabète 1 6.3

Drépanocytose 1 6.3

Grossesse 1 6.3

Tuberculose 2 13.3

Traumatisme anal 3 2O

VIH 2 13.3

Total 15 100

La constipation a été le principal facteur favorisant avec 5


cas soit 33.3 %.
TABLEAU IX. REPARTITION DES MALADES SELON LE MOMENT
DE LA DOULEUR PAR RAPPORT AUX SELLES

Moment de la douleur Ni %

29
Douleur à trois temps 10 66.7

Pendant les selles 3 20

Après les selles 2 13.3

Total 15 100

La douleur à trois temps a été retrouvée dans 10 cas soit


66.7 %.

TABLEAU X. REPARTITION DES MALADES SELON LES


CARACTERISTIQUES D’ECOULEMENT ANAL

Caractéristiques d’écoulement anal Ni %

Purulent 4 26.7

Sanguinolent 8 53.3

Séreux 1 6.7

Sero-purulent 2 13.3

Total 15 100

L’écoulement a été sanguinolent dans 53.3 % de cas.

TABLEAU XI. REPARTITION DES MALADES SELON LES


PATHOLOGIES ASSOCIEES

Inspection anal Ni %

Fissure anale associée 10 66.6

30
Fissure anale plus hémorroïde 3 20

Fissure anale plus fistule anale 1 6.7

Fissure anale plus tumeur 1 6.7

Total 15 100

La fissure anale était associée à d’autres pathologies de la


sphère anorectale dans 66.6 %.

TABLEAU XII. REPARTITION DES MALADES SELON LE SIEGE DE


LA FISSURE ANALE

Siege Ni %

Commissure antérieure 5 33,3

Commissure postérieure 8 53,3

Antérieure et postérieure 1 6,7

Para commissural 1 6,7

Total 15 100

L a commissure postérieure a été le siège de prédilection de


la fissure anale avec 53.3%.

TABLEAU XIII. REPARTITION DES MALADES SELON LES


RECIDIVES

Nombre de survenu Ni %

1ere épisode 8 53.3

Récidive 7 46.7

Total 15 100

31
Le 53.3 % de nos malades étaient à leur 1ere épisode.

TABLEAU XIV. REPARTITION DES MALADES SELON LE


RESULTATS AU TOUCHER RECTAL

Toucher rectal Ni %

Douloureux 6 40

Impossible 5 33.3

Indolore 1 6.7

Spasme du sphincter anal 3 20

Total 15 100

Le toucher rectal a été douloureux dans 6 cas soit 40 %.

TABLEAU XV. REPARTITION DES MALADES SELON LA NATURE


DU TRAITEMENT AVANT L’HOSPITALISATION

Nature du traitement Ni %

Médical traditionnel 6 40

Uniquement médical 3 20

Uniquement traditionnel 4 26.7

Pas de traitement 2 13.3

32
Total 15 100

26.7 % de nos malades avaient bénéficié d’un traitement


traditionnel.

TABLEAU XVI. REPARTITION DES MALADES SELON LE


TRAITEMENT

Traitement Ni %

Médical 10 66.7

Chirurgical 5 33.3

Total 15 100

Le 66.7 % de nos malades avaient été traités médicalement

TABLEAU XVII. REPARTITION DES MALADES SELON


L’EVOLUTION

Evolution Ni %

Bon 9 60

Récidive 7 40

Total 15 100

60 % de nos malades ont eu une bonne évolution.

33
CHAP V. DISCUTION DES RESULTATS

Notre étude rétrospective de 10 ans sur 230 malades


souffrants de pathologies proctologiques chez qui 15 avaient
développés les fissures anales soit une fréquence de 6,5 %. Cette
fréquence est inférieure aux études faite par ELLEN en 2009 à
Brazzaviville, 21 cas dans 5 ans (0,79 %) ; FALL à Dakar en 2002
31 cas dans 3 ans (6,83%) ; SIPROUDHIS en France en 2008, 8
cas dans 3 ans soit 0,43 % et COULIBALY an Mali en 1995, 12
cas dans 18 ans soit 0,43 %.

34
Chez nous aucune étude n’a été réalisée pour la
fréquence de la fissure anale, néanmoins nous avons collecté 15
cas pour 10 ans. Cette fréquence est largement inférieur à celle
trouvée par les Européens ; 8 cas pour 3 ans. Cela peut
s’expliquer du fait que les maladies proctologiques en générale et
la fissure en particulier sont traitées par les tradipraticiens, c’est
le cas rare qui consulte les hôpitaux pour la prise en charge.

Du point de vu sexe, le sexe masculin prédomine avec


66,7 % sur le sexe féminin (33 ,3 %) avec un sexe ratio de 2 %.

Dans plusieurs séries, on a trouvé beaucoup plus


d’homme que de femme (CHEIK, 2001 ; LAURENT et al, 2008)
ainsi que dans la nôtre. Dans une étude espagnole, ils ont trouvé
autant d’homme et de femme. Cette étude présente aucune
différence statistiquement significative, nos résultats sont
semblables à ceux de ELLEN au Congo Brazza en 2003, 76,2 %
des hommes contre 23,8 % des femmes ; SENKE à Lomé en 2003
77,4 % des hommes contre 22,6 % des femmes et CHEIK au Mali
en 2001 avait trouvé 65,7 % des hommes contre 34, 3 % des
femmes. Ce faible taux des femmes surtout dans les séries
Africaines serait peut –être lié à la pudeur (KOOAD et al, 2003).

En ce qui concerne l’âge, la fissure anale survient dans


tous les groupes d’âge et particulièrement observé chez les
adultes jeunes (COULIBALY et al, 1995). Il se situe dans la
tranche d’âge de 43 à 48 ans dans notre série et situé dans la
tranche d’âge de 31 à 42 ans dans la plupart de la littérature
(FALL et al, 2002).dans notre série, cette différence peux
s’expliquer par un biais de recrutement.

Pour ce qui est de fonction de nos malades, nous avons


retrouvé que les chauffeurs et les mécaniciens étaient les plus
touchés par la fissure anale respectivement 46,7 % et 26,7 %.
Nous n’avons pas trouvé de signification dans la littérature mais
nous pensons que, le facteur favorisant comme le mauvais usage
du papier hygiénique, les aliments constipants pourraient être à
la base de cette pathologie chez les catégories de personnes citez
ci-haut. Cela s’explique en rapport avec plusieurs facteurs
35
favorisants noté dans la littérature, parmi lesquels il y a la
constipation, la grossesse, les traumatismes anal, le diabète, le
VIH, la tuberculose et la drépanocytose. Certains auteurs
pensent que la constipation est le principal facteur de risque dans
la survenue de la fissure anale car les émissions de selles dures à
chaque exonération provoquent une irritation locale répétée de la
muqueuse anale, ce qui multiplie la prévalence de la fissure anale
chez les personnes constipées (BAVARY, 1997). Par contre
d’autres pensent qu’elle serait la conséquence de la douleur anale
et de l’hypertonie sphinctérienne.

Dans notre série, parmi les facteurs favorisants, la


constipation venait en première position avec 53,3 %.la douleur
anale est la manifestation clinique la plus courante de la fissure
anale quel que soit la localisation. Il s’agit d’une douleur à type de
déchirure ou de sensation verre brisée dans l’anus, provoquée et
rythmée par la défécation ; comme dans notre étude, la douleur
était à 3 pays à 70,8 %, la douleur peut être aggravée par des
spasmes excessifs permanents au niveau des sphincters
(BAKARY, 1997). Elle été plus fréquemment retrouvée dans notre
série ainsi que dans les autres séries Africaines, Européens et
Indiennes avec un taux variant de 92 à 100 %.

En rapport avec l’écoulement anal, il a été moins fréquent


que la douleur anale, retrouvée chez plus de la moitié des
malades avec un taux de 53,3 % soit 8 cas sur 15. Il s’agit le plus
souvent d’un écoulement Sero-hématique (DEMBELE, 1998) voir
hémorroïde.

Pour certains, le prurit anal traduit très généralement un


début de la cicatrisation de la fissure (ELLEN et al, 2002) pour
d’autres, la sécrétion séreuse provenant de la fissure cause un
suintement donnant lieu à un anus humide et un prurit anal
(FALL et al, 2002). Il a été plus fréquemment retrouvé chez nos
malades que dans d’autres.

Pour ce qui est de la durée d’évolution la fissure anale est


une pathologie qui tend vers la chronicité. 60 % des malades

36
présentaient la pathologie variant de 1 à 3 ans. Ce qui explique
que les malades consultent d’abord les tradipraticiens.

En rapport avec les pathologies associées. L’hémorroïde


et la fissure anale ont été les plus fréquents des pathologies ano
rectales associées, le taux de maladies hémorroïdes a été de 20 %
dans notre étude, alors que dans la série de BAKARY, 1997, il est
de 29-54 % et de 34-37 % à Lomé. La fissure présente de ces
différentes pathologie peut être liée aux facteurs
étiopathologiques ont en commun et à leur grande fréquence.

Pour ce qui est de la localisation de la fissure anale ; la


commissure postérieur a été le siège le plus fréquemment
retrouvé dans les différentes séries (BAKARY, 1997 ; DENKE,
2OO3 et BERNARD, 1997). Cette localisation habituelle de la
fissure s’expliquerait par un défaut de vascularisation de la
commissure postérieur du canal anal bien démontré sur des
études anatomiques, angiometriques et débimetriques ; cette
ischémie expliquerait le siège habituellement postérieur de la
fissure, son caractère douloureux et sa chronicité possible. Mais
ce défaut de vascularisation postérieure ne suffit pas et
l’hypertonie sphinctérienne pourrait également jouer un rôle
important dans la genèse de la maladie, d’autant qu’elle aggrave
l’ischémie. Le troisième facteur est le traumatisme (PATEL, 1997 ;
DUHAMEL, 1992 ; ROBERT et al1976). Notre travail ne diffère
pas de ceux observés dans les séries Africaines (76, % contre 66,6
%) ELLEN, 2003 et 79,51 % COULIBALY, 1995.

En rapport avec la récidive elle a été observée chez 46,7


% de nos malades ; cela pourrait s’expliquer par l’association
d’autres maladies comme le VIH, les tumeurs et le diabète.

Pour ce qui est du toucher rectal, 40 % des malades,


leurs toucher était douloureux à cause de la douleur et 33,3 %
impossible toujours à cause de la douleur. Ceci est en rapport
avec la littérature, le toucher rectal est toujours difficile à réaliser
en cas de fissure anale (PATEL, 1977).

37
Pour le traitement d’avant la consultation. Nous avons
constaté que 26,7 % de malades avaient été traité
traditionnellement mais ce qui est du traitement reçu à l’hôpital
66,7 % de malades avaient bénéficié d’un traitement médical et 5
malades soit 33,3 % qui ont eu un traitement chirurgical.

Du point de vu évolution, les complications post


opératoire sont rares COULIBALY, 1995. La mortalité a été nulle
dans toutes les séries KOUADIO et al, 2003 ainsi que dans la
nôtre.

CONCLUSION

Nous voici à la fin de notre travail intituler « fréquence et


prise en charge de la fissure anale » ce travail a été mené à
l’hôpital militaire de la Rwashi sur une période allant de mars
2017 à juin 2017 Pour la réalisation de notre travail nous avons
utilisé une méthode rétrospective appuyée par l’analyse
documentaire pour la récolte des données.
38
Notre échantillon était de 15 cas de fissures anales tiré
dans 230 cas de la population hospitalisée dans le service de
chirurgie ; avec comme objectifs de :

- Déterminer la fréquence,
- Déterminer les facteurs favorisants,
- Déterminer la tranche d’âge la plus affecter et
- D’évaluer sa prise en charge.

Après analyse et conclusion, nous sommes arrivées à la


conclusion suivante :

- La fréquence de fissure anale était de 6,5 % ;


- La constipation a été le principal facteur favorisant avec
33,3 % ; suivi du traumatisme anal à 20 % ; la
tuberculose à 13.3 % ; le VIH 13.3 % ; le diabète à 6.7 % ;
la drépanocytose à 6.7 % et la grossesse à 6.7 % ;
- La tranche d’âge de 43 à 48 ans a été la plus touchée avec
33,3 % ;
- La prise en charge était bonne parce que les 66,7 % de
nos patients avaient été traité médicalement et guéris à
60 %.

SUGGESTION
 A la population :
- éviter l’utiliser les papiers non hygiénique, (les feuille de
papier pour le grand besoin)
- Consulté le plus tôt possible dans les structures
sanitaires les plus proches, en cas de gène de la sphère
anale
- Eviter l’automédication et des traitements traditionnels

39
- Eviter les troubles du transit notamment la constipation

 Aux personnels soignants :


- Adopter le traitement en fonction du stade évolutif de la
maladie
- Rechercher d’autres causes (non fissuraire) devant tout
inconfort anal par un examen ano rectoscopie.

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES

1. BERNARD DENNIS. J, Nay .T, Dyard. NA, Conton. R :


proctologie pratique, lésions anales et péritonéales au cours
des infections symptomatiques par le VIH, Gastroentérologie
Ellen Bio 1999, 1/148-154.

40
2. DUHAMEL. J : pathologies aux divers âges Musson, 1992 ;
6 : 1963-34270 .
3. FAUCHERON.JL : la fissure anale, gastroentérologie 2005 ;
33, 73-78
4. LAURENT S, MARIANE E, STEPHANE A : possibilité
thérapeutique dans la fissure anale chronique revu Prat,
2008, 51 : 21 à 25.
5. PATEL.JC : pathologie chirurgical, 1977
6. ROBERT.D, CHURET.J, PIQUARD : anatomie du canal anal :
encycl.Moel Cher Tech Chr TOME 2, 1976-40680.

II. THESES ET ARTICLES

1. BAKARY MONZON DIARRA : les fissures chroniques


primitives en à l’hôpital national point G. Bamako 132 cas
thèse : 1998.
2. CHEIK OUMAR KEITA. Thèse : fissures anales opérée dans le
service de chirurgie générale du cite Gabriel Maré, Malabo,
2011.
3. COULIBALY.D, TONGOLO, SUSFOLLOF, ANGOBA.N,
COULIBABULY.Y, DEMBELE.M, DEOLO.G, DIARRA. B.M,
MAIGA MY, TRAARE. HA, DEMBELE.K, KALL.A, PUNDE.A:
étude épidémiologique de la pathologie anale au Mali
epidemology of anal desoases in Mali : méd. chirurgie Agest,
1995, 24 : 269-27.
4. DEMBELE.I.B : étude prospective sur 129 cas de hernie
inguinales après à Bamako et : thèse médicinale Bamako,
1988, 100 cas, n°10 DEMBELE 1998
5. DENKE.D.L : prise en charge des affections anorectale son
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cas, 1993 à 2003 ; journal Africain de chirurgie digestive
2003, voir 3 n°2 ; 8
6. ELLEN. N, OKIOMY.G, KOUTABA.E, CHOCOLAT.R,
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CHU de BRAZZA à-propos 21 cas, journal Africain de
chirurgie digestive 103 ; 1024 : 2292-295, 2003.
41
7. FALL.D, DIARO.B, MBENGUE.M, SUDIAY.A : prise en charge
des fissures anales chirurgicale au CHU DANTEC DAKAR
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III. SITES INTERNET

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Grenoble, 2003, sur www.santé-ujf-grenoble-fr/santé, publié
en mars 2005.

IV. DICTIONNAIRES ET LAROUSSE

1. Dictionnaire petit Robert, 2014


2. Larousse médical, 2009

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPH……………………………………………………………………………………………………………………………………………I

DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………………………………..II

REMERCIEMENT………………………………………………………………………………………………………………………………III

INTRODUCTON.......................................................................................................................................1

42
1. LA PROBLEMATIQUE...................................................................................................................1
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET......................................................................................................1
3. ETAT DE LA QUESTION................................................................................................................1
4. OBJETIFS.........................................................................................................................................2
4. DELIMITATION DU SUJET............................................................................................................2
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL..........................................................................................................2
CHAP I GENERALITES..............................................................................................................................3
I.1. DEFINITION DE CONCEPTES DE BASE............................................................................................3
I.1.1. FREQUENCE...........................................................................................................................3
I.1.2. PRISE EN CHARGE..................................................................................................................3
I.1.3. FISSURE ANALE......................................................................................................................3
I.2. RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE DE LA REGION ANO RECTALE................................3
I.2.1. ANATOMIE DESCRIPTIVE.......................................................................................................4
I.2.1.1. ANATOMIE MACROSCOPIQUE............................................................................................4
I.2.1.1.1. CONFIGURATION EXTERNE..............................................................................................4
I.2.1.1.2. CONFIGURATION INTERNE..............................................................................................4
I.2.1.1.3. APPAREIL SPHINCTERIEN :...............................................................................................5
I.2.1.1.3.2. LE SPHINCTER EXTERNE................................................................................................6
I.2.1.2. PHYSIOLOGIE DE LA REGION ANO-RECTALE.......................................................................8
I.2.1.3. VASCULARISATION DU CANAL ANAL................................................................................11
I.2.1.3.1VASCULARISATION ARTERIELLE.......................................................................................11
I.2.1.3.2 VASCULARISATION VEINEUSE.........................................................................................12
I.2.1.3.3.VASCULARISATION LYMPHATIQUE.................................................................................12
I.2.1.4. ANATOMIE MICROSCOPIQUE...........................................................................................12
I.2.1.4.1COUCHE INTERNE............................................................................................................12
I.2.1.4.2. GLANDES ANALES..........................................................................................................13
I.2.2. ANATOMIE FONCTIONNELLE...................................................................................................14
CHAP II : FISSURE ANALE......................................................................................................................15
II.1.DEFINITION.................................................................................................................................15
II.2. PATHOGENIE.............................................................................................................................15
3. FACTEURS FAVORISANTS..............................................................................................................15
4. CLINIQUE......................................................................................................................................16
4.1. LA FISSURE ANALE JEUNE TYPIQUE...........................................................................................16
4.2. LA FISSURE ANALE VIELLIE.........................................................................................................16

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4.3. LA FISSURE ANALE INFECTEE.....................................................................................................16
5. DIAGNOSTIC.................................................................................................................................17
5.1. DIAGNOSTIC DIFFERENCIEL...................................................................................................17
6. TRAITEMENT.................................................................................................................................17
6.1. TRAITEMENT MEDICAL..............................................................................................................17
6.2. TRAITEMENT CHIRURGICAL.......................................................................................................18
7. LES SOINS INFIRMIERS..................................................................................................................19
8. EVOLUTION ET COMPLICATION....................................................................................................19
8.1. EVOLUTION................................................................................................................................19
8.2. COMPLICATION.........................................................................................................................20
CHAP III.METHODOLOGIE.....................................................................................................................21
III.1. PRESENTATION DU LIEU DE RECHERCHE..................................................................................21
III.2. METHODE ET TECHNIQUE........................................................................................................21
III.2.1. METHODE..........................................................................................................................21
III.2.2. TECHNIQUE........................................................................................................................21
III.3 ECHENTILLONNAGE...................................................................................................................22
III.4. MATERIELSUTILISES..................................................................................................................22
III.5. DIFFICULTES RENCONTRES.......................................................................................................22
III.6. ANALYSE DES RESULTATS.........................................................................................................22
CHAP IV. PRESENTATION DES RESULTATS............................................................................................23
CHAP V. DISCUTION DES RESULTATS....................................................................................................32
CONCLUSION........................................................................................................................................36
SUGGESTION........................................................................................................................................37
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................38
Table des matières……………………………………………………………………………………………………………………….40

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